Aujourd’hui, en Conseil des ministres, Fleur Pellerin a présenté sa « communication relative à la lutte contre le piratage des œuvres sur internet ». L’enjeu ? Décrire par le menu les objectifs attribués à cette guerre dans les prochains mois.
Ce plan d’action gouvernemental confirme sans surprise la pérennité de la riposte graduée et donc de la Hadopi. Désormais, cependant, il ajoute à ses cibles les sites de streaming et de téléchargement, bref tous ceux qui proposent des « œuvres piratées » aux internautes. Présenté ce matin en Conseil des ministres, le plan de bataille comprend ainsi plusieurs volets.
Du droit souple au droit dur avec un vrai juge
Il s’appuie d’abord sur le droit souple, qui consiste à trouver des solutions non contraignantes avec les acteurs du marché. Spécialement, la charte préparée avec les acteurs de la publicité sera signée sous l'égide du CNC ces prochains jours. Une autre, signée avec les acteurs du paiement en ligne cette fois, est d’ores et déjà programmée pour juin. Ces mesures seront d'une contrariété relative avec les sites litigieux, qui pourront toujours faire appel aux acteurs non signataires (ceux basés à l'étranger, par exemple).
La seconde mesure devrait agacer les ayants droit. Ils rêvaient en effet d’évincer le juge pour confier à une autorité administrative la mission de suivre dans le temps les décisions de justice, histoire d’éviter la réapparition trop simple d’un site une première fois bloqué. Malheureusement, ils devront repasser par la case tribunal. Fleur Pellerin promet en effet la multiplication du « recours aux procédures de référé, de référé d’heure à heure, de requête simple ou de requête conjointe dans les recours judiciaires permettant de suivre dans le temps l’effectivité des mesures, notamment de blocage, prononcées à l’encontre des intermédiaires techniques ». En pratique, si un site réapparait, les ayants droit n’auront toujours pas le choix : ils devront revenir voir le juge, comme cela a été posé dans la décision de blocage The Pirate Bay, notamment.
La ministre promet aussi une « coordination interministérielle de l'activité de l'ensemble des services opérationnels sur les questions relatives au piratage des œuvres ». Au ministère de l’Intérieur, cette coordination « incombera à la sous-direction de la lutte contre la cybercriminalité. Le suivi des signalements sur la plateforme Pharos sera également renforcé ». Elle compte donc profiter de cette plateforme de signalement, déjà surchargée de travail, pour aiguiser cette lutte. « Le Gouvernement est aussi mobilisé dans la lutte contre les circuits financiers clandestins. Il tirera toutes les conséquences fiscales de ces activités. »
Du flou sur la liste noire et des contrariétés
Il n’est pas - pour l’heure - question d’éditer une liste noire des sites, comme l’avait proposé Mireille Imbert Quaretta, la présidente de la Commission de protection des droits à la Hadopi, afin de faciliter la responsabilité des acteurs du Net.
Une dernière pièce à l’édifice lui a été préférée, prenant la forme d'« une réflexion sur la responsabilité de certaines plateformes de partage de vidéos qui non seulement hébergent, mais assurent également un rôle de distribution voire d’éditorialisation des œuvres ». Ces pistes, ajoute la ministre, « devront aboutir à des procédures de signalement des contenus illicites, de retrait et de suivi, plus efficaces, simples et accessibles aux ayants droit ».
Il y a cependant une petite contrariété puisque si les hébergeurs sont parfois éditeurs, il n’est finalement pas besoin de passer par des procédures plus musclées pour engager leur responsabilité : depuis 2004, ils sont en effet responsables dès le premier octet contrefait arrivant dans leur serveur…
Quant à l'idée d'améliorer « le suivi » des notifications adressées aux hébergeurs, rien ne dit qu'il débouchera mécaniquement sur l'instauration du Notice and Stay Down, poussée là aussi par les ayants droit : il obligerait en effet les acteurs à surveiller les remises en ligne d'un contenu une première fois dénoncé en scrutant, non plus les URL, comme aujourd'hui, mais en plaçant sous leur responsabilité un mécanisme d'empreinte sur le contenu en lui même. Autre chose, un tel dispositif -reconnu par la justice européenne- existe déjà chez Google ou Dailymotion, seulement les détenteurs de droit rechignent à l'utiliser, puisqu'il exige leur coopération active.
De même, pourquoi lancer une réflexion alors que les travaux de Mireille Imbert Quaretta et le rapport Lescure ont déjà fait ce travail ?
En bout de course, la ministre de la Culture rappelle en tout cas qu’elle portera à l’échelle européenne « des solutions efficaces de prévention et de répression du piratage », lesquelles impliqueront « les acteurs du numérique ». Là encore, il y a un gros hic puisque Bruxelles semble peu enclin à lancer le chantier du statut des intermédiaires techniques.
Commentaires (119)
#1
Prochaine étape : interdire la vente de clés usb/dd/sata/dvd vierges et vente d’ordinateurs avec le dd/ssd soudé à la carte mère.
Il y a encore du taf ! Courage !
#2
Sinon à part prendre position pour ses potes ayant-droit elle fait quoi cette nana? Quelqu’un peu m’éclairer? " />
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Moi je rigole toujours autant, ça n’empêchera rien vu que les acteurs qui proposent des oeuvres sans droit son rarement dans le pays où ils distribuent, comme les régies publicitaires d’ailleurs…
Bref pour moi encore du vent
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Mieux vaut prévenir que guérir.
" />
#6
on dit un grand merci pour les futurs blocages et autres à ceux qui téléchargent
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oui mais trop simple (ou compliqué) pour eux
ils ont encore et toujours en tête : 1 numérique = 1 physique
#8
Le Gouvernement est aussi mobilisé dans la lutte contre les circuits financiers clandestins.
Ah ! Ils vont s’attaquer aux comptes de la SACEM et compagnie ? " />
#9
Des fois je me demande s’ils n’en font pas exprès !
On a une Hadopi qui ne puni jamais, des futures restrictions qui ne feront rien à part plaisir aux ayant-droits, du coup, tout le monde est content :tanspi:
#10
S’inspirer du jeu vidéo sur PC en somme (sauf pour les DRM). Qui, drôle de coïncidence, est un secteur qui ne se plaint pas trop du piratage et qui a plus ou moins réussi à s’en accommoder.
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Contre le piratage sur Internet il y’a pourtant une solution simple : l’abolition du droit d’auteur.
Bon certes c’est un peu extrême mais ça coûterait moins cher.
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Euuu, des DLCs sur des films/séries/musiques ??? Vraiment ?
Parce que sinon, l’équivalent de Steam pour la musique c’est Deezer/Spotify, et pour les films/série c’est Netflix.
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Je pirate sans excuse !
Pourquoi j’aurais besoin d’une excuse dans une société où les plus pourris s’en mettent des millions en exploitant les pauvres cons que nous sommes ?
PS : je ne suis pas un gamin mais un sénior de 51 printemps, fatigué de raquer pour ceux d’en haut, d’autant que la seule chose qu’ils savent faire, c’est de nous conjuguer le verbe “taxer”.
#21
Ministère de la Culture et de la Communication des Ayants Droits.
" />
#22
Lutter contre le tipiakage est peine perdu, il y en a toujours eu, il y en aura toujours. Je sais que dans le cinéma, les premier à avoir fait des screeners ce sont des producteurs aujourd’hui (je crois que paramount n’est pas blanc). Deezer est souvent désigné comme une offre légal géniale, mais il faut se souvenir qu’au début, ce services se faisait sans l’accord des ayant droits.
Mais cela ne les empêche pas que développer une offre légal intéressante permettrait de réduire le piratage à quelque chose de marginale. (et par intéressante, c’est pas au travers 15 catalogues différents.)
#23
Certes, il faut oublier le tout gratuit mais je ne trouve pas normal qu’on te retire du contenu pour lequel tu as payé le visionnage ou l’écoute (les playlists Deezer/Spotify qui se vident sans préavis ou des films retirés de Netflix …)
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Société tu m’auras pas!
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Yep. Mais là on reviens vers les ayants droits et majors.
Deezer en a souffert dernièrement (plein d’albums supprimés).
Ça me rappelle Ludovico Einaudi (connu pour la chanson Fly, reprise dans Intouchables). T’avais tous ses CD sur Deezer et quand Intouchables est sorti, ils ont été obligé de virer tous les albums de cet artiste…. pendant plus d’un an… Histoire que les majors écoulent Leur CD “intouchables” dans le commerce.
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+1…
En fait je me demande si les pirates “professionnels” et les ayants-droit ne sont pas les mêmes tellement ils sont tous autant de mauvaise foi… " />
#29
Ça se plaint moins, mais ce plaint encore dans le JV.
Bon c’est sûr que sur PC, Steam a du faire baisser la pratique. Reste le piratage console.
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Et pourquoi pas des suppléments (docu, commentaire audio…) en “DLC” ?
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Elle est ministre de la culture, c’est ça ? Mon dieu…
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je dirais plutôt merci à ceux qui partagent bénévolement, en l’absence d’une offre légal intéressante, on peut pas faire autrement …
Y a Wakanime pour les mangas qui ont compris le truc et proposent une offre qui vaut le coup
mais séries et films … rien
j’ai bien testé canalsat un jour, j’ai dl sur mon pc le film, je me suis retrouvé obligé de le lire sur mon pc … pire encore je me suis retrouvé obligé d’installer windows media player (en plus du logiciel de canalsat) … bref ils m’ont pas revu après ça " />
#38
Rhaa, mais arrêtez avec ce mot “piratage” employé n’importe comment " />" />
Je croyais arriver sur une news de piratage moi, pas de copie de mp3…
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C’est pourtant bien pratique ces onglets ouverts H24 sur les sites de DDL. Quand on s’ennuie, F5, et hop un film pour la soirée. Sans attendre la foutue chronologie et en choisissant les options qualités de 700Mo à 4Go.
Pour toutes ces options, je veux bien payer qq euros (par film).
#43
Tout à fait d’accord avec toi !!
Je le répète aussi dans les commentaires depuis un bout de temps…
Quand ses fameux ayant “tous les” droits et leurs copains majors, SACEM et autres auront compris cela. Je suppose qu’ils ont compris mais qu’ils n’ont pas envie.
Le pied serait une plateforme unique (pour les films et séries) avec de la HD, des versions VOST/VF, disponible sur toutes les plateformes (PC peu importe l’OS, tablette, smartphone, box opérateur, …).
Si le gouvernement avait des “corones”, il arrêterai la HADOPI et les conneries qui vont avec. Il créerai cette plateforme et obligerai les ayants droits à l’utiliser.
#44
C’est faux, mais FAUX, MAIS À UN POINT…
OK, Steam, dans ses conditions générales, précise que c’est censé être juste une licence d’utilisation blablabla.
N’empêche que dans les faits, tu achètes un jeu, tu le “possèdes”. Tu peux exploiter l’oeuvre en offline, la conserver indéfiniment, tu peux même foutre une install Steam avec tous tes jeux dans un coffre et la ressortir 10 ans après, ça fonctionnera toujours même si Steam a disparu.
Et je ne parle pas des jeux dispo sur Steam mais qui n’utilisent pas son DRM ou des alternatives Gog, des jeux donc que tu possèdes complètement (sous réserve d’avoir la prudence de télécharger un installeur au cas improbable où les serveurs d’origine tomberaient).
Netflix/Deezer et consorts, au-delà du débat sur la qualité et l’offre, du jour où tu arrêtes de payer, t’as plus rien. Et c’est ça le problème : il n’existe actuellement AUCUNE offre de VOD crédible (sauf semble-t-il pour les animes si je me souviens bien, d’après d’autres INpactiens).
Le streaming ne correspond pas à tous les usages, loin de là. Mais c’est le seul truc qu’acceptent à peu près les ayant-droits parce que ça leur permet encore de verrouiller les usages.
Avoir des offres streaming en complément, ce serait top. Avoir des offres de streaming exclusivement, c’est inacceptable. " />
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Non non.. Je parlais de piratage informatique quand même. On est sur NXI, pas sur jaiounegrossepeniche.com
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Merci beaucoup pour ce sous-titre, une conclusion avant même la lecture.
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Quand je parlais d’une plateforme unique, c’est justement pour qu’il n’y ait pas d’exclusivité.
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“Il vaut mieux une vente à 10 euros et neuf piratages, plutôt que dix ventes à 1 euro… car on peut toujours espérer faire payer les pirates.”
Proverbe du Zéyandroa
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l’article dit:
“ depuis 2004, ils sont en effet responsables dès le premier octet contrefait arrivant dans leur serveur…”
C’est quoi les premiers octets interdits? FFh? 0Ch?
wait… " /> il y aurait plus de 256 octets interdits?
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#60
Mais pourquoi diantre veux-tu qu’ils développent l’offre légale ? Ca rapporterais moins que la chasse au pirate ! Aujourd’hui le piratage ça leur rapporte des sommes folles (exemple la mise en place de la RCP) pendant que c’est l’Etat qui paye toutes les dépenses (Hadopi, …) Pour eux c’est tout bénéf
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Téléguidage par les lobbys ?
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Enlève moi ce point d’interrogation, Richard.
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mettre fin au piratage voici comment :
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Ils veulent se battre avec une hydre en coupant les têtes. Peine perdue, le niveau nationale est inadapté.
#66
Pas completement faux: les nouvelles generations veulent plus de choses en s’attendant a ce qu’elles soient gratuites. Mais a qui la faute? A ceux qui ont propose gratuitement ce qui etait disponible soit simplement nulle part, soit sous des conditions impossibles? Ou a ceux qui ont decide que “leurs produits” ne seraient accessibles que lentement, selectivement et tres cher tout en en faisant la publicite partout?
Certains ont cree une forte demande pour les creations dont ils financent la production et la distribution, puis ont place a chaque etape de la distribution des barrieres arbitraires pour forcer leur modele d’affaire. Ca se defendait (assez mal, mais bon) a l’epoque de la distribution physique, quand la materialisation sur support etait couteuse et que la distribution necessitait une logistique complexe.
Maintenant que les conditions ont change, au lieu de s’y adapter et de combler la demande, des millions, des milliards meme ont ete investi (y compris par nous, a travers impots, taxes et redevances) pour freiner le progres et forcer le monde numerique a se conformer au modele physique. Ca ne pouvait pas fonctionner a cause de la nature meme d’Internet, qui est une gigantesque “machine” a copier et transmettre l’information malgre les barrieres que l’on tente d’y etablir. Le cout et la complexite de la logistique tendent vers zero (sur le nombre: si l’on prend tous les couts d’infrastructure, il est evident qu’il y a beaucoup a rentabiliser). Un gamin peut monter un site web et uploader des fichiers vers le monde entier.
La seule restriction est cette idee saugrenue que quelqu’un peut “posseder” une information, etre le seul individu qui puisse decider si cette information est partagee, et par qui. Encore une fois, c’etait discutable dans une certaine mesure a l’epoque ou la diffusion de cette information etait difficile, couteuse et complexe, donc grossierement centralisee. Maintenant, c’est juste nuisible. Vouloir appliquer ce concept a tout prix, sans meme vouloir transiger un minimum, necessite une surveillance et un controle sur Internet defiant toute notion de liberte et de vie privee. Defiant les pires dystopies imaginees, telles que 1984.
A terme, soit nous gagnons ce conflit, soit nous sommes tous perdants, ces “proprietaires” compris.
Alors les couts a rentabiliser ne sont certes pas que ceux de la distribution. Mais a force de vouloir imposer un modele depasse, a force de harceler le monde entier avec leur besoin d’argent, ils ont delegitime leur modele dans son integralite.
Il y a quelques annees, ils auraient pu creer des sites complets, librement accessibles de n’importe ou, avec un droit d’entree simple a payer. Au lieu de ca, ils ont refuse, resiste et lutte fermement contre leur propre public… et d’autres ont comble la demande a leur place, creant une “habitude de la gratuite” qui est maintenant denoncee.
Je ne m’etendrai pas trop sur les details de leurs discours, empreint d’hypocrisie et de mepris, mais ce point en particulier est leur faute. On ne fait pas impunement la guerre a ses propres “clients”.
#67
Bonjour
s’il pouvait y avoir autan de contrôles et de suite avec les deniers publics ont s’en trouverai bien mieux.
Il y a ceux que l’on poursuit et ceux qui sont tout permis. Pas vraiment la République dans l’égalité.
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#69
Et le plan des electeurs en 2017 contre le piratage de nos impots par ces crapules.
#70
“Aujourd’hui, en Conseil des ministres, Fleur Pellerin a présenté sa « communication relative à la lutte contre le piratage des œuvres sur internet »”.
Elle ferait mieux de faire ceci : “Aujourd’hui, en Conseil des ministres, Fleur Pellerin a présenté sa « communication relative à la lutte contre les détournements d’argent par les politiques et les dessous de tables qui s’ensuivent »”
Mais je pense que je rêve tout éveillé ; un politicien honnête, il y a belle lurette qu’on n’en a pas vu dans notre belle république bananière…
#71
Je ne vois même pas pourquoi le problème du piratage se pose. Les ayants-droits se gavent déjà avec les taxes sur la copie privée imposée à tous les supports mémoire. Je ne vois pas pourquoi on devrait alors punir le piratage, puisqu’il est déjà compensé par la taxe. Ou bien, cela revient à dire que cette taxe ne sert à rien. CQFD.
#72
Elle est là pour que tous les morfals d’ayant droits aient toujours leur part de pizza. * " />
Au détriment de ceux qui font la sauce cela va de soit ^^
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#75
je te plussois mais à 65 balais…" />" />
#76
“Le plan de Fleur Pellerin contre le piratage sur Internet” dit le titre.
Mais que dit le contenu ?
Belle action, Fleur. Continue de ne rien faire du tout, sans fléchir.
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J’aime rire de bon matin…
#78
Je pense qu’il est inutile de stigmatiser une partie de la population sous prétexte que les choses n’étaient pareil il y a 10 ou 20 ans.
Les technologies ont évoluées, le mieux à faire c’est de faire évoluer les lois avec. L’information circule très rapidement, et on voudra toujours faire mieux. N’est-ce pas là le principe de l’innovation, de l’être humain ? Se surpasser ?
Le gouvernement avait déjà travailler sur la licence globale, qui était une excellente idée et aurait permis un juste milieu. Au lieu de cela, il baisse son froc devant les majors. Je ne pense pas que ce sont les jeunes qui sont responsables du piratage, mais plutôt cette chaine alimentaire dont les prédateurs se remplissent les poches.
Un jeune :)
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C’est pas son boulot ça :)
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Comment différencier en octet contrefait d’un octet authentique ?
C’est facile, l’octet contrefait fait 5 bits, alors que l’octet authentique en fait 8. Tout le monde le sait, la contrefaçon, c’est moins de qualitay " />
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Bien sûr qu’il y aura des gens qui voudront toujours moins. Il y aura toujours des fauchés et des radins. Mais si tu arrives à réduire cette portion à 1%, tu t’en tapes qu’ils existent encore…
Actuellement, posséder légalement des oeuvres c’est :
À côté de ça, tu as l’offre illégale : du FullHD compressé à 2,5 Go à la qualité intégrale à 30Go (pour les fous furieux du dl " />), sous-titres dans plein de langues et (dés)activables à volonté.
Ou, pour ceux qui ne veulent pas posséder, les Popcorn Time et assimilés qui ne sont rien d’autre que ce que devrait être l’offre légale depuis AU MOINS 8 ANS.
Autrement dit, ceux qui payent se prennent des barrières et contraintes moisies (en plus de payer plusieurs fois, merci la RCP). Ceux qui téléchargent ont droit 1) au choix 2) à la qualité 3) au confort. Quoiqu’en disent les majors, le prix n’est PAS, et de loin, le premier facteur d’incitation au piratage.
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Pour préciser les DRM sont SYSTÉMATIQUES sur les offres vidéo !
Windows Media Player Obligatoire pour toutes les offres “d’Achat” (qui n’en sont pas finalement)
Silverlight ou Flash Obligatoire pour toutes les offres en Streaming et/ou “Location” (Arte / FranceTV…)
Pour le reste (SVOD) c’est application dédiées à installer et autres joyeusetés…
Il n’y a absolument aucune offres qui répondent aux contraintes techniques d’une installation XBMC/Kodi sur un Media Center basé Linux
A coté de ça tout les médias “alternatifs” sont dans des formats librement exploitables et ouverts pour une compatibilité maximale…
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Bah oui, et alors ?
Moi quand ado je payais mes jeux mon frère et ses potes se foutaient de ma gueule en mode “t’es vraiment trop con de payer”… " />
Ça ne date pas d’hier cette mentalité. Ce que je dis moi c’est que c’est dans la plupart des cas passager.
Dès lors que le taux d’emmerdement devient plus fort côté illégal, les gens basculeront vers l’offre légale. Qui a entre autres l’avantage d’être utilisable pour se la péter dans son entourage.
Quand on aura ENFIN une offre qui tienne la route, là je serai prêt à soutenir les ayants droits en 1) achetant 2) conspuant ceux qui téléchargent illégalement alors qu’ils auraient largement les moyens de payer.
En attendant… " />
#93