Fin des réseaux 2G et 3G : la tension monte entre opérateurs et entreprises utilisatrices

« On s'est pris un mur »

La fermeture des réseaux 2G et 3G donne lieu à une guerre froide entre opérateurs et utilisateurs (au sens large). Les premiers affirment avoir fait ce qu’il fallait, les autres dénoncent un calendrier trop serré, des informations lacunaires, voire contradictoires, et demandent un report de deux ans. Possible, mais couteux puisqu’on parle de « plusieurs centaines de millions d'euros par année ».

Sébastien Gavois

Le 28 mai à 14h11

9 min

Droit

L’arrêt de la 2G et de la 3G par les opérateurs de téléphonie mobile suscite de vives inquiétudes. La question est arrivée à la Commission de l’aménagement du territoire la semaine dernière. En guise d’introduction, son président Jean-François Longeot explique que les « opérateurs et utilisateurs ne semblent pas sur la même fréquence ».

Santé, ascenseurs, alarmes, voitures… pas simple d’éteindre la 2G et la 3G

La Commission sénatoriale se pose en médiateur

Il rappelle que la migration vers la 4G et la 5G répond à trois objectifs : « renforcer la sécurité des communications […] Améliorer l'efficacité énergétique des réseaux mobiles dans la mesure où [ceux en 2G et 3G ] représentent entre 21 et 33 % de la consommation électrique des réseaux mobiles […] Favoriser le développement de nouveaux usages permettant une expérience utilisateur plus fluide ». Bref, le « bien fondé de l'extinction des réseaux 2G et 3G ne fait pas débat ».

D’un côté, nous avons des craintes exprimées par des sociétés en charge de la gestion d'ascenseurs, d'équipements de services à la personne, d'appels d’urgence dans les voitures, etc. De l’autre, les opérateurs qui, par la voix de la Fédération Française des télécoms, considèrent que « les utilisateurs ont été informés, accompagnés de manière suffisante pour permettre une transition fluide dans le respect du calendrier », toujours selon le président de la Commission.

Sébastien Fagnen, rapporteur de la Commission, précise que le but de la réunion est de « s'assurer que toutes les conséquences sur le plan technologique, opérationnel et organisationnel, ont bien été anticipées ». La Commission a vocation « à jouer un rôle de médiateur ». La médiation va tourner au règlement de compte. Voici notre compte-rendu de plus d’une heure et demie d’échanges.

La 2G, « c'est très facilement piratable »

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Commentaires (36)

John-Ib Abonné

Le 28/05/2025 à 14h47

Ils sont rigolo quand même... ca fait des années que l'on sait que la 2G (et la 3 dans la foulé) allait s’arrêter. Aux US c'est fait depuis 2017.. et Orange en a parlé dès 2020 et avait notamment présenté LTE-M, justemment, comme un remplacement pour les usages IoT de la 2G.

Alors franchement, ceux qui ont fait le choix de déployer un parc 2G/3G pour faire face à la fin du cuivre, ils l'ont fait sciement, soit pour economiser quelques €/$ sur la BOM (parce que, oui, un modem 2G ca coute un peu moins cher d'un modem LTE cat-1) soit en ce disant que ce serait l'occase de facturer une nouvel migration dans quelques années. Mais le "on l'a pas vu venir", de la part de pros.... c'est pas sérieux et pas crébible !

Après il le cas d'e-call... là je le mettrais plus sur un mix entre un peu d'incompétence, et beaucoup de non aligmenet entre le rythme législatif Européen et le rythme de l'évolution des techno: quand les discussions sur e-call on débuté, la fin du GSM semblait lointaine.. 10 ans plus tard, quand le texte entre en vigeur... c'est plus pareil...

jk Abonné

Modifié le 28/05/2025 à 14h49

« la filière des services à la personne et de la téléassistance »

Services à la personne, carrément. On va nous faire croire que ces prestataires techniques sont des pros du "care" et du soin avec empathie et bienveillance (mot usité dans les RH).

Il y a 3 ans, mon immeuble a été équipé de compteurs d'eau connectés avec un dispositif 2G (GPRS). On savait déjà que c'était la fin. C'est toujours aux autres de prendre en charge. Aucune anticipation. Cynisme affairiste.

brupala Abonné

Le 28/05/2025 à 15h26

C'est clair que c'est délibérément pour économiser qu'ils ont choisi un système en voie d'obsolescence.

Gilbert_Gosseyn Abonné

Le 28/05/2025 à 15h53

Pareil dans ma copro (et pour les compteurs individuels des radiateurs aussi).

pas de pseudo.... Abonné

Le 30/05/2025 à 10h40

Juste pour éclairer car ce n'est pas pour les défendre car les fabricants savaient. Mais oui, il y a du service à la personne quand on parle de montre anti-chute connecté à un boitier d'appel d'urgence pour les personnes âgées.

jk Abonné

Modifié le 30/05/2025 à 23h06

Oui sûrement. C'est juste l'empathie feinte de ces représentants qui font appel à l'émotion devant des Sénateurs alors que leur seul préoccupation est de ne pas avoir à s'occuper et à financer la mise aux normes de leur matériel.

Nozalys Abonné

Le 28/05/2025 à 15h04

[...] En guise d’introduction, son président Jean-François Longeot explique que les « opérateurs et utilisateurs ne semblent pas sur la même fréquence ».

Ah ah ahhhh ! Quelle bande de gais-lurons ceux-là. Toujours à chercher les jeux de mots comme les médias, tiens !

Cqoicebordel Abonné

Le 28/05/2025 à 15h43

Alors. Evidemment que la 2G/3G allait disparaître. Produire et vendre encore en 2025 des produits utilisant ces technologies est clairement de l'arnaque.
Tip pour eux : La 4G/5G va disparaître dans ~35 ans également. Pour vos produits qui sont prévus pour durer plus longtemps que ça, prévoyez de pouvoir les mettre à jour facilement…

Cela dit, le législateur est responsable également. Qu'il n'y est pas une loi depuis au moins 5 ans demandant que tous les produits vendus qui ont de la 2G/3G aient au moins la 4G est au mieux une importante négligence.
Parce que c'est comme ça qu'encore aujourd'hui, sur le site de la Fnac, on peut acheter tranquilou un petit Nokia 105, compatible uniquement 2G (et c'est pas le seul)…

jk Abonné

Le 28/05/2025 à 16h01

Si on parle de la marketplace fnac.com, rien d'étonnant. En neuf, je n'en trouve plus depuis plusieurs mois, même le discounter Électro Dépôt propose des téléphones basiques 4G, la marque Doro (pour seniors) pareil.

Cqoicebordel Abonné

Le 28/05/2025 à 18h54

Bah si, étonnant en fait. Que ce soit le marketplace ou pas, ça change rien, c'est sous le logo de la Fnac.
Et oui, y'a des produits conformes qui sont en vente, je disais pas le contraire. Mais y'a des produits qui vont devoir être jetés dans peu de temps sans raison qui sont en vente également. C'est ça mon problème.

jk Abonné

Modifié le 29/05/2025 à 00h38

La différence c'est d'acheter à un commerçant « éthique » ou un commerçant qu'on connait. Les marketplaces vendent du "cheap", du "1er prix". Faut pas s'étonner d'acheter une qualité pourrie autant dans le produit que dans le service au client. Par exemple, l'avantage Amazon, c'est le prix et la rapidité de livraison, pour le reste il faut serrer les fesses. Mais tout le monde s'en fiche (sauf quand c'est la cata... la cata... la catastrophe).

brupala Abonné

Modifié le 28/05/2025 à 16h06

Quand même, faire une loi pour ça, c'est abusif, les réseaux appartiennent aux opérateurs pas aux utilisateurs, encore mois aux vendeurs de produits, et ceux ci ont le choix si le leur ne convient pas, de plus il y a d'autres systèmes que les réseaux mobiles et si ces services veulent contrôler leur réseau, qu'ils s'en construisent un.

Cqoicebordel Abonné

Le 28/05/2025 à 18h52

Y'a eu une loi pour les prises USB-C. Ca me semble pas abusif de protéger les consommateurs qui vont acheter un produit qui sera non fonctionnel quelques années plus tard.
Et si tu relis mon post, je disais pas que cette loi devrait s'appliquer aux opérateurs, mais aux revendeurs.
Vendre quelque chose dont on sait que ce sera obsolète à court terme sans au moins informer le consommateur, c'est abusif.

brupala Abonné

Modifié le 28/05/2025 à 21h58

oui, pardon, j'étais toujours sur le sujet de l'arrêt des fréquences 900 Mhz par les opérateurs, je n'imaginais pas un instant qu'il y en a qui vendaient toujours des téléphones 2G, ça me dépasse, c'est vrai que ceux là sont des escrocs si ils n'appliquent pas leur devoir d'information du client, c'est une loi existante dans la base du commerce ça.
Après, ils peuvent le vendre pour être utilisé dans d'autres pays.

Seb65 Abonné

Le 28/05/2025 à 15h53

Il y a quand même des points sur lesquels on peut dire que la fin de la 2G et 3G est un fiasco, et une coordination par les autorités aurait été nécessaire:

- eCall, obsolète dès sa sortie.

- On trouve encore des téléphones 2G à la vente. Exemple, je recherche "téléphone clapet" sur Amazon: les 3 premiers résultats ne supportent que la 2G et cette limitation n'est pas mise en avant.

- Toujours aucune communication d'envergure envers le grand public. Nous les geeks on est au courant depuis longtemps, mais la plupart des gens n'en savent rien. J'ai dans mon entourage plusieurs personnes âgées avec un téléphone à clapet 2G: toujours pas le moindre message de leur opérateur pour les avertir.

Il aurait fallu interdire la vente d'appareils ne supportant pas au moins la 4G il y a plusieurs années déjà.

jk Abonné

Le 28/05/2025 à 16h06

Sur Amazon marketplace, c'est comme sur Shein : c'est de la fast fashion, prix discount, matériel jetable. C'est regrettable de ne pas s'en rendre compte. Quand j'en parle autour de moi, je passe pour un écolo empêcheur de tourner en rond.

serpolet Abonné

Le 28/05/2025 à 19h59

Il aurait fallu interdire la vente d'appareils ne supportant pas au moins la 4G il y a plusieurs années déjà.

En 2023, sur le site Audilo, j'ai acheté un "Téléphone à clapet pour senior 4G Maxcom MM827" pour une vieille personne, en remplacement d'un autre qui ne faisait que la 2G... Et il ne fait que la 3G...
Bon, c'est avec Free, qui sous-traite sa 3G avec Orange, donc ça peut encore tenir 1 an ou 2 ?

Berbe Abonné

Le 02/06/2025 à 00h12

Il aurait fallu interdire la vente d'appareils ne supportant pas au moins la 4G il y a plusieurs années déjà.

Et si on adopte une démarche visant à maximiser la durée des vie des appareils pour éviter leur remplacement, il faut alors conserver le réseau fonctionnel pour la durée de vie de ce genre d'appareil.

J'utilise encore aujourd'hui un mobile 3G qui a plus de quinze ans (combien exactement ? aucune idée précise) et je compte l'utiliser tant qu'il fonctionne.

Cette histoire de consommation électrique des antennes sent l'enfumage si on ne met pas en comparaison un volume données transmises.

L'efficience est l'ennemie de la réduction de consommation d'énergie, donc de matériaux (paradoxe de Jevons) : ainsi, l'utiliser comme prétexte pour un changement à marche forcée montre un raisonnement d'une population qui est décidément bien empêtrée dans des considérations économiques. Et rien d'autre. Mais qui le fait croire (et à qui en premier lieu ?).

Goupil74 Abonné

Le 28/05/2025 à 16h09

Il fallait garder un réseau pour la compatibilité sur le long terme pour des équipements pérenne (ascenseurs, petit téléphone), la 2G devait faire le travail et la 3g bien annoncée comme non pérenne. Ça va encore demander de jeter des terminaux et systèmes en bon état de fonctionnement tout ça non pas pour économiser l'énergie comme on veut nous le vendre mais redonner les fréquences pour les appétence de 6G...

ben51 Abonné

Le 28/05/2025 à 19h11

Pas une histoire de sécurité ?

jk Abonné

Le 29/05/2025 à 00h27

Swisscom sonne l’arrêt du réseau 2G
Après presque 30 ans, nous disons adieu à la deuxième génération de communication mobile. Les derniers systèmes GSM sont arrêtés et l’espace libéré est affecté à des technologies plus récentes.

14 avril 2021

https://www.swisscom.ch/fr/about/news/2021/04/14-das-2g-netz-ist-bei-swisscom-geschichte.html

allea Abonné

Modifié le 29/05/2025 à 00h31

Y personne que ça choque le fait qu'ils savent qu'il y a 1 millions de personnes ( 1 000 000 ! ) qui s'en servent avec leur téléphone mais qu'on s'en moque ? ça compte pour rien. 1 millions de personnes qui ne comprendront pas pourquoi leur téléphone ne fonctionne plus, 1 millions de téléphones à la poubelle.

ce sont des gens… ils ne sont pas 10 ou 20, ni même 1000... J'arrive pas à imaginer que les opérateurs hausses les épaules et avoue même qu'ils s'en moquent totalement… Et ça c'est juste en 2g... ils ont quand même un peu honte puisqu'ils n'avouent pas le nombre de personnes supplémentaires pour la 3g.

jk Abonné

Modifié le 29/05/2025 à 00h45

Moins de 1 millions de téléphones 2G sur plus de 80 millions de mobiles en France.

1 / 80 x 100 = 1,25 % en 2G seulement

Mais je remercie tous ces commentaires qui se préoccupent des publics fragiles.

Soriatane Abonné

Le 29/05/2025 à 07h50

@SébastienGavois
C'est possible d'avoir un article sur comment s'est passé la transition 2G/3G vers la 4G dans les autres pays, avec un focus sur les modules 2G des ascenseurs, alarme & Co qui cristallisent ce psychodrame? C'est pour prendre du recul avec la situation française.

refuznik Abonné

Le 30/05/2025 à 07h11

Tu veux parler de l’Australie ?

Soriatane Abonné

Le 30/05/2025 à 08h50

Australie, USA, Corée du Sud, et j'en oublie

chien Abonné

Le 01/06/2025 à 22h34

Suisse également. La 2G est déjà hors service depuis plusieurs années.
La mise hors service da la 3G est prévue pour mi- ou fin 2025 (pas le même calendrier pour tous les opérateurs).

aurel32 Abonné

Le 29/05/2025 à 17h59

Le problème de repousser la date, c'est qu'à la proche de la nouvelle date, la situation sera quasiment identique, et le débat de repousser la date reviendra encore une fois.

De la même façon que les opérateurs font payer plus cher les nouvelles technologies (par exemple la 5G), ils devraient continuer à supporter la 2G avec des tarifs de plus en plus élevés (ce qui devrait permet d'amortir le coût de leur côté). C'est quand les gens se rendront compte que de changer leur dispositif pour du 4/5G ou LTE-M sera amorti en quelques mois qu'ils commenceront à bouger sans trop râler...

brupala Abonné

Le 30/05/2025 à 09h28

Le risque c'est que ça finisse derrière comme les vieilles bagnoles et les ZFE: vous voulez taper sur les gueux qu'ont pas les moyens de se payer les produits actuels.

jk Abonné

Modifié le 30/05/2025 à 09h43

Quand on réduit le service à la personne à un bouton-poussoir connecté ou la qualité de l'air à un renouvellement du parc automobile, il n'y a rien à attendre de ces gens qui ont l'air si préoccupés par la santé des personnes âgées.

deathscythe0666 Abonné

Le 30/05/2025 à 21h06

ou la qualité de l'air à un renouvellement du parc automobile

Ça contribue fortement (à coupler avec l'électrification du chauffage résidentiel et des dispositifs de capture des particules dans les usines proches). L'effet de l'électrification des transports à marche forcée, ça se voit littéralement dans les villes chinoises (c'est encore loin d'être parfait, mais l'atmosphère est redevenue transparente et respirable).

jk Abonné

Modifié le 30/05/2025 à 22h25

Sûrement, mais il s'agit seulement d'un élément d'un dispositif plus complet et surtout d'un dispositif réfléchi et coordonné en amont. L'État français a créé une polarisation des débats en disant aux collectivités locales de créer des zfe, aux gens de changer de voiture et en coupant les financements (depuis les gouvernements Barnier et Bayrou).

C'est comme les représentants des prestataires de services à la personne dans la vidéo du Sénat qui font comme si le bouton d'urgence était l'alpha et l'oméga des métiers du soin. Tout ça pour ne pas avoir à s'occuper de mettre aux normes leurs appareillages, ce qui fait pourtant partie de leur service. On a bien compris que la mise aux normes ne sera pas comprise dans le contrat de maintenance (idem pour les lignes d'urgence ascenseur et les télérelèves de compteurs individualisés).

deathscythe0666 Abonné

Le 31/05/2025 à 20h07

Pour moi, c'est différent : pour résoudre le pb de la pollution urbaine et des émissions de CO2, le VE est un élément décisif (voir les dernières synthèses du GIEC), donc la mise en place de mesures incitatives sert à pousser dans cette direction. À l'inverse, remplacer toute proximité par un bouton d'urgence n'est effectivement pas un moyen de résoudre le problème posé par le vieillissement de la population et la perte d'autonomie qui va avec.

deathscythe0666 Abonné

Le 30/05/2025 à 21h03

C'est quand les gens se rendront compte que de changer leur dispositif pour du 4/5G ou LTE-M sera amorti en quelques mois qu'ils commenceront à bouger sans trop râler...

J'ai du mal à voir comment amortir ces systèmes qui ne feront rien de plus que leur pendant 2G. La durée d'amortissement, dans le cas présent, c'est une durée infinie.

Ce discours aurait à la limite un sens pour la migration vers l'électromobilité (dont le TCO est inférieur à celui des VT), mais pour des terminaux qui auront hypothétiquement besoin d'envoyer qql dizaines de ko, ça ne s'amortira pas.

jk Abonné

Modifié le 31/05/2025 à 07h28

Si ça ne s'amortit pas, ce n'est pas viable. On peut aussi supprimer le salaire minimum pour les emplois de maintenance technique et les emplois du médico-social, c'est une charge intenable sur la durée.

deathscythe0666 Abonné

Le 31/05/2025 à 20h11

Si ça ne s'amortit pas, ce n'est pas viable.

Ça dépend de quoi. Le financement des hôpitaux et de la santé, ça ne s'amortit pas, ce n'est pas pour autant qu'il serait intelligent de s'en passer.

C'est juste qu'essayer de faire passer cette migration pour une opération rentable pour les utilisateurs restant de la 2G, c'est de l'escroquerie (peut être pas pour les utilisateurs humains qui pourraient en profiter pour avec un rebond de leur usage, mais pour tous les services type e-call, qui n'ont aucune raison de monter en volume de donnée). Vu de l'op d'ascenseur ou du constructeur de bagnole, c'est effectivement un coût supplémentaire à iso service.