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[Critique geek] Steve Jobs, le film qui aurait dû s’appeler LISA

Non, rien à voir avec cette série allemande !

[Critique geek] Steve Jobs, le film qui aurait dû s’appeler LISA

Le 06 février 2016 à 17h30

Avec Steve Jobs, on nous avait promis un film sur l'ancien patron d'Apple vu à différentes périodes de sa vie. Et si finalement, ce n'était pas lui le personnage principal, mais les autres, qui permettent de percevoir l'évolution d'un homme complexe ?

Deux projets de films avaient été annoncés suite au décès de Steve Jobs en 2011. On aurait ainsi pu craindre d'assister à une course de vitesse et à un duel un peu à la manière de ce que le cinéma français nous a imposé avec La guerre des boutons, Coco Chanel ou encore Yves Saint-Laurent. Heureusement, il avait rapidement été clair que ce ne serait pas le cas, chaque projet ayant un angle bien particulier.

Jobs : le film que l'on devait redouter

Mais voilà, le premier sorti en salles était le Jobs de Joshua Michael Stern écrit par Matt Whiteley avec Ashton Kutcher dans le rôle principal. Si l'on ne pouvait que trouver remarquable le travail de mimétisme et de ressemblance physique de Kutcher, le film nous avait un peu laissés sur notre faim.

Suivant la vie de Steve Jobs, de la période de sa rencontre avec Steve Wozniak à 2001 avec le lancement de l'iPod, en mettant de côté toute la période entre son départ d'Apple en 1985 et son retour en 1996.  Outre cette ellipse, le film manquait assez largement de profondeur et de saveur, nous servant un Jobs sous la forme d'un super commercial tendance bipolaire.

Ashton Kutcher Steve Jobs

On avait ainsi plus l'impression de voir un énième film américain avec Ashton Kutcher pensé pour un large public, que de découvrir l'histoire d'un homme complexe qui a, quoi que l'on pense d'Apple, eu un impact sur nos vies et le marché de l'informatique grand public.

Au point que l'on était sorti de la salle en se demandant s'il ne serait pas plus sain de revoir ce bon vieux Les Pirates de la Silicon Valley de 1999, qui avait au moins l'intérêt de réellement nous faire vivre cette période (à quelques années près) à travers la lutte entre Gates et Jobs, à une époque où le rêve de l'ordinateur personnel était en train de devenir réalité.

Steve Jobs en trois étapes majeures

Le Steve Jobs de Danny Boyle, écrit par Aaron Sorkin et basé sur la biographie de Walter Isaacson, avec Michael Fassbender dans le rôle principal, a forcément pâti de cela. D'autant plus qu'un documentaire d'Alex Gibney, The man in the machine, a depuis été diffusé. En France, il est disponible en vidéo à la demande ainsi qu'en DVD.

Mais cette fois, il n'était pas vraiment question de nous raconter la vie de Steve Jobs. Plutôt de nous faire découvrir le personnage à travers les coulisses de trois moments clefs de son histoire : le lancement du Macintosh, de NeXT puis de l'iMac. Trois étapes qui visent à nous faire vivre la chute, le rétablissement puis le retour au succès du patron emblématique d'Apple.

C'est cette différence, et la présence d'Aaron Sorkin au scénario qui nous a décidés à tenter tout de même le coup. Il faut dire que l'homme s'en était déjà plutôt bien tiré avec son The social network sur Facebook, et d'autres de ses multiples succès (The NewsroomÀ la maison blanche, etc.). Voir comment il allait décider de nous dépeindre un homme tel que Steve Jobs avait de quoi nous titiller.

Bien entendu, il ne faut pas oublier qu'il s'agit là d'une œuvre de fiction, et que toute basée sur une biographie qu'elle soit, elle est forcément organisée et romancée afin de servir le propos de son auteur.

LISA, ou Jobs vu par les autres

Car c'est bien de cela dont il est question ici : nous faire découvrir l'homme. Non pas en nous détaillant chaque portion de sa vie, ici l'histoire n'est qu'une toile de fond que l'on aperçoit par moment, pour nous faire revivre un élément d'importance. Mais bien en le plaçant dans ces instants où tout se joue, où l'on ne se retrouve que face à ce que nous sommes.

Steve Jobs nous est d'ailleurs surtout raconté à travers les autres personnages qui ponctuent son histoire et que l'on retrouve à chacun de ces grands moments : Steve Wozniak bien sûr, mais aussi Joanna Hoffman, John Sculley, Andy Hertzfeld, le journaliste (imaginaire) de GQ Joel Pforzheimer, et surtout Lisa Brennan-Jobs.

Cette dernière est d'ailleurs l'élément clef du film. On la voit grandir et l'on se surprend à revivre avec elle ces moments qui ont ponctué notre propre histoire (elle est née en 1978). Elle est à tel point un élément pivot du film, qu'il aurait sans aucun doute gagné à prendre pour titre LISA.

Steve Jobs Lisa

Un film sur l'évolution d'un homme plus que sur Apple

On voit ainsi la relation avec son père évoluer, au fil des périodes, tout comme celle avec les autres personnages. Elle se dégrade pour certains, se renforce pour d'autres, gagne en franchise pour tous. L'image du film reflète aussi cette évolution. Granuleuse au départ, elle gagne en finesse et en définition, signe des temps et de l'évolution, mais aussi de la personnalité de Jobs qui apprend à vivre avec les autres.

Il en est de même avec le casting, qui nous semble complètement invraisemblable et peu convaincant au départ, mais que l'on apprend à apprécier tout au long des 134 minutes du film. On évite aussi le syndrome speedy de The social network même s'il faut là encore s'accrocher pour suivre les dialogues. La réalisation, elle, ne fait pas défaut.

Michael Fassbender arrive parfaitement à retranscrire cette complexité d'un homme intransigeant, mais mêlant aussi douleur et empathie avec ceux qui lui sont chers. La complémentarité avec Wozniak et leur relation parfois houleuse, tant sur le plan technique qu'humain, est aussi bien mieux retranscrite que dans le Jobs de 2013.

Ainsi, si vous voulez avant tout découvrir les dessous de la conception de l'iMac ou les secrets de NeXT, passez votre chemin. Ici, il n'est pas question d'un film pensé pour les geeks, l'action s'arrête d'ailleurs quand la présentation des produits commence. Il y aura bien sûr de nombreux clins d'œil que sauront reconnaître les fans de la marque à la pomme, mais cela est loin d'être le cœur du film. Si vous cherchez à revivre la vie de Jobs de manière plus complète, allez plutôt lire la biographie d'Isaacson.

Dans Steve Jobs, il est surtout question d'humain, de la manière dont un homme porté par une vision, mais « avec un défaut de fabrication », arrive à la mettre en œuvre et à composer avec ses multiples erreurs. Le film se termine d'ailleurs sur une promesse, comme le symbole de la fin d'une ère. Une fois le générique arrivé, on aurait presque envie de vivre la suite. Mais d'une certaine manière, c'est déjà fait.

À l'heure où nous écrivons ces lignes, Steve jobs a droit à une note de 3,7 chez Allociné, 6,8 chez Sens Critique et 7,4 chez IMDb.

Commentaires (66)

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ragoutoutou a écrit :



Assez d’accord, mais je dirais que:




  • un film se passant dans des labos avec des gens qui inventent la technologie, ça a un public très réduit, et dans le fond le format documentaire est plus approprié.





    Pourtant il y à quelque-chose de probablement filmogénique dans le caractère à moitié anarchiste des hackers du mit des année 60-70. Après c’est sûr ça s’adapte pas à un “drame” à la jobs, ça serait plutôt genre comédie.


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Y a que moi qui pense que c’est une propagande de secte??

Le jour ou c’est le tour de Billy(M$ contre attaque), Linus(Le retour du GNU) et autre je dirais la même chose.

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Propagande de qui? Apple? Eux qui ont essayé tant bien que mal d’empêcher le film de se faire parce qu’il montre l’ex patron sous son plus mauvais jour? Ben voyons…



Et dire que Jobs n’est pas un inventeur, c’est en partie vrai (en tout cas, c’est pas son principal fait d’arme), mais faut lui reconnaître un talent: il avait une certaine vision de l’informatique et a su la rendre tangible. Plusieurs fois. Et à une échelle mondiale. Pas mal quand même.



Quant à celui qui dit qu’à la sortie de l’iPhone, Blackberry faisait mieux… euh… ouais… peut-être… à quel niveau juste? Parce que j’ai beau chercher très fort, me souviens pas.



Pour revenir au film, je l’ai trouvé bien plus intéressant que la première version sans saveur. Au moins là, y’a un angle, un vrai choix artistique. Après, on aime ou pas mais c’est pas neutre.



Et longue vie à Sorkin, meilleur scénariste vivant actuellement, avec Steven Moffat pour les connaisseurs.

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gavroche69 a écrit :



Jobs et Vosniak ont créé l’Apple I et II au fond d’un garage, certes mais ils se sont servi de pièces qui existaient déjà, c’est de l’assemblage, pas de l’invention au sens littéral du terme.





Pas mal celle-là.

Et donc, qu’est-ce qui est une invention alors sur notre bonne vieille terre? Parce que pour fabriquer la première bagnole, les mecs ont juste assemblé les pièces qui existaient déjà. Pareil pour le premier toasteur. Le premier laser. Tout quoi…


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Est-ce que l’on apprend dans le film si elle code, Lisa ?

—>[]

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zefling a écrit :



voir de ce servir de sa mort à des fins marketings.







C’est pas le genre de la maison.


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Morgan 1er a écrit :



Pas mal celle-là.

Et donc, qu’est-ce qui est une invention alors sur notre bonne vieille terre? Parce que pour fabriquer la première bagnole, les mecs ont juste assemblé les pièces qui existaient déjà. Pareil pour le premier toasteur. Le premier laser. Tout quoi…



Jobs et Wosniak n’ont pas inventé l’informatique que je sache…

Ils n’ont pas inventé le microprocesseur, la mémoire et tout ce qui compose un PC en général.

Ils ont créé une machine à partir de choses existantes mais ils n’ont rien inventé, il n’ont pas fabriqué le premier ordinateur de la planète…



“Inventer” ça veut dire qu’on crée quelques chose qui n’existait pas du tout avant et les ordinateurs existaient bien avant Jobs et Wosniak…



Le premier Apple II a été commercialisé en 1979, en 1977 une boîte sortait le Nascom 1 un PC qui était une carte mère nue qu’il fallait entièrement monter soi-même et équipé d’un processeur Z80…



Jobs et Wosniak ont créé une marque, rien d’autre et certainement pas le micro-ordinateur…

Pour info c’est pas Boeing qui a inventé l’avion, pas plus que Airbus d’ailleurs…

Et c’est pas Yves Saint Laurent qui a inventé les vêtements… <img data-src=" />



Bref, il suffit d’employer les bons mots pour désigner les bonnes choses…


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J’ai trouvé le film correct, mais l’acteur manque de charisme, et si je n’avais pas lu la biographie, je n’aurais pas compris grand chose.


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Arths a écrit :



Excellent film&nbsp;<img data-src=" />





ou pas&nbsp;<img data-src=" />


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C’est pas Boeing ni Airbus qui ont inventé l’avion, mais sans eux on en serait encore à mettre 6 semaines à traverser l’Atlantique (et non 6 heures en 747), et rien que le fait d’aller visiter l’Europe se compterait en journées et non en heures, voire en dizaines de minutes.



On peut pester contre l’application de ces inventions, mais si l’avion, le µprocesseur, le film aluminium,… étaient restés dans un laboratoire, on n’aurait pas la même vie aujourd’hui.



Alors oui, Apple est une société commerciale qui a produit à partir de produits de quelques sociétés un micro ordinateur, comme la plupart des sociétés de l’époque (voire même la totalité de tout ce qui n’est pas un laboratoire de recherche). Mais c’est la qualité de cet assemblage, sa simplicité d’utilisation qui ont fait la renommée d’Apple.

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Au vu de la conclusion de gavroche69, je pense que vous êtes d’accord. Il ne semble pas contester la réalité de l’apport de Jobs à l’informatique, mais l’inadéquation du terme “inventer” pour le décrire.

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En fait au départ je voulais écrire qu’un ordinateur complet (hard + soft) doit être inventé, mais en relisant l’article sur Apple DOS je m’aperçois qu’il y a eu outsourcing d’une partie même du code. <img data-src=" /> Mais oui, on est d’accord, il y a invention et exploitation commerciale.

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V_E_B a écrit :



Au vu de la conclusion de gavroche69, je pense que vous êtes d’accord. Il ne semble pas contester la réalité de l’apport de Jobs à l’informatique, mais l’inadéquation du terme “inventer” pour le décrire.



C’est exactement ça… <img data-src=" />


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La seule chose qu’on ne peut pas enlever à Apple c’est d’avoir su imposer l’interface graphique/souris (mais ils ne l’ont pas inventé) avec la sortie de LISA puis des Macintosh.

Cette interface paraît maintenant évidente mais ça ne l’était pas à l’époque.

C’est déjà pas si mal et il est donc totalement inutile d’en rajouter…

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On attribut souvent la création à celui qui gueule le plus fort. De toute façon, personne n’ira vérifier. <img data-src=" />

Entre création et démocratisation, il y a un gouffre.

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L’aviation a fait un bond dans le temps non pas grâce à Airbus et Boeing mais à cause de la seconde guerre mondiale pour le coup… C’est encore autre chose. On peut revenir au sujet initial.

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divide a écrit :



Justement, le film de Danny Boyle démonte complètement le mythe. On y voit un Jobs humain!





<img data-src=" />


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La technologie a fait un bond en avant pendant la seconde guerre, en effet. Mais sinon, regarde qui produisait des avions, North American (maintenant dans Boeing), Messerchmidt (maintenant dans Airbus), et quelques autres grands (Lockheed Martin,…).



Mais en effet, on diverge. <img data-src=" />

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non mais elle dessine sous MacPaint <img data-src=" />

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Moi j’ajouterais la démocratisation de l’écran tactile capacitif multi-points sans stylet pour les smartphones. C’est le standard maintenant.

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Perso, j’ai trouvé ce film assez mauvais et plutôt ennuyeux.

J’ai décroché sur un bon tiers du film.

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Moi j’attends le film sur la vie de Steve Balmer. <img data-src=" />

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Konrad a écrit :



+1 « Les pirates de la Silicon Valley » reste le film le plus réaliste sur le sujet, presque un docu…





+2 !


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Une critique où les lecteurs sont d’accord avec moi, ça va pas du tout. Je m’en vais la réécrire ! <img data-src=" />

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<img data-src=" />

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+n pour ne pas additionner les +1 :)&nbsp; Je dirais même que c’est un des meilleurs films parlant d’informatique et de ses événements clés.



&nbsp;Le seul autre film qui s’en rapproche à mon sens c’est Cybertr@que qui raconte l’histoire de Kevin Mitnick.



Bref on retrouve une description grand public mais pas complètement déformée d’événements réels… même si pour le second il y a quand même un sacré aspect pirate = beau gosse névrosé anarchiste super héros

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Wow, quand j’ai lu le titre de l’article, j’ai tout de suite pensé au Lisa, le gros Mac d’avant le tout premier Mac !



Ceci dit, des biopics sur des mecs quasiment érigés en dieu, mouais, ça fait pas envie …

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Merci David très bonne critique !

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The West Wing <img data-src=" /> quel pied ! et c’est super instructif sur les USA en plus :)

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Justement, le film de Danny Boyle démonte complètement le mythe. On y voit un Jobs mégalo, psychopathe, manipulateur, sans éthique ou presque, et ça fait du bien !&nbsp;

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RaoulDukeHST a écrit :



+n pour ne pas additionner les +1 :)  Je dirais même que c’est un des meilleurs films parlant d’informatique et de ses événements clés.



 Le seul autre film qui s’en rapproche à mon sens c’est Cybertr@que qui raconte l’histoire de Kevin Mitnick.



Bref on retrouve une description grand public mais pas complètement déformée d’événements réels… même si pour le second il y a quand même un sacré aspect pirate = beau gosse névrosé anarchiste super héros







Le truc dommage avec les film et l’histoire de l’informatique, c’est que pour eux, il n’y à strictement rien (ou presque) entre enigma et steve jobs. Je suppose que c’est lié à la fois à la méconnaissance et à une certaine manière de faire les films : c’est souvent très centré sur un personnage “génial” avec si possible plein de “problèmes” (Alan Turing, Steve Jobs,etc…).


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Je n’ai jamais vraiment aimé le personnage et cette critique me donne encore moins envie de voir le film. En même temps, les films sur un personnage trop « actuel »  ne m’intéresse pas trop, ça me donne l’impression de manquer de recule, voir de ce servir de sa mort à des fins marketings.

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Pourquoi il n’y a jamais de film sur ceux qui bossent vraiment dans les labo pour inventer les technologies. Comme par exemple ceux qui ont inventé la souris chez Xerox…



Steve Jobs à su créer de l’image. Cela n’en fait pas pour autant un personnage exceptionnel.



Richard Stallman a fait bien plus pour le monde et l’histoire de l’informatique même s’il a gagné beaucoup moins d’argent.

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sr17 a écrit :



Pourquoi il n’y a jamais de film sur ceux qui bossent vraiment dans les labo pour inventer les technologies. Comme par exemple ceux qui ont inventé la souris chez Xerox…



Steve Jobs à su créer de l’image. Cela n’en fait pas pour autant un personnage exceptionnel.



Richard Stallman a fait bien plus pour le monde et l’histoire de l’informatique même s’il a gagné beaucoup moins d’argent.



Assez d’accord avec ça…

Steve Jobs tout comme Bill Gates ne sont pas des inventeurs mais des très bons businessmans ayant su mettre en valeur les inventions des autres, ça n’enlève rien à leur mérite dans le domaine du business mais ce ne sont pas des “inventeurs géniaux” comme voudrait le faire croire la légende.



Jobs et Vosniak ont créé l’Apple I et II au fond d’un garage, certes mais ils se sont servi de pièces qui existaient déjà, c’est de l’assemblage, pas de l’invention au sens littéral du terme.


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Je rajoute que déjà à l’époque de l’Apple II les machines Apple étaient déjà nettement plus chères que les machines concurrentes et de puissance équivalente donc quand on parle de “démocratisation de l’informatique” ce n’est certes pas au sens financier du terme… <img data-src=" />

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Hallucinant le culte de le personnalité autour de Jobs.

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Nerg34 a écrit :



Hallucinant le culte de le personnalité autour de Jobs.



L’humanité a toujours eu besoin (dans sa grande majorité) d’avoir des idoles humaines à admirer voire à aduler dans n’importe quel domaine avec des conséquences plus ou moins graves selon les domaines concernés d’ailleurs… <img data-src=" />



Faut faire avec hélas…


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J’ai trouvé le premier film marrant pour la reconstitution des décors des années 7080 et tous les ordinateurs de l’époque. Je ne savais pas que l’Apple I était “juste” une carte mère.

&nbsp;

Après personne n’est dupe, Jobs est déifié par beaucoup et si on fait un film sur lui c’est forcément pour aller dans ce sens, donc l’histoire est à prendre avec ces pincettes.

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Excellent film&nbsp;<img data-src=" />

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Disons que c’est compliqué. Je pense que si certains ne prennent pas garde, ils seront déçus. On ne peut pas non plus dire que le film soit excellent en tant que tel (la séparation en trois grandes phases pouvant en perdre une partie).&nbsp;



Mais par rapport à la promesse de départ et pour ceux que le sujet intéresse pour ce qu’il est, oui c’est un excellent film <img data-src=" />

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J’ai bien aimé aussi, tant les dialogues que le style par époque. Après on apprend pas forcément des trucs (d’ailleurs Johanna avait déjà quitté Apple lors du 3e segment il me semble), et c’est pas le but, mais au moins c’est pas un “biopic” bateau.

Quand à Fassbender, au début ça fait bizarre, mais il rentre très bien dans le perso, et à la fin il l’habite complètement <img data-src=" />



Bref.. haters gotta hate <img data-src=" />

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Non, décidément les biopics ne m’intéressent pas, quand bien même ils parlent de quelqu’un d’intéressant. Je suis dans une logique binaire: le film c’est soit de la fiction, soit de la réalité. Les biopics sont un mélange des deux qui m’ennuient… Un peu comme les livres-audio.





Bref… RienABranleurs gona RienABranler <img data-src=" />

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On évite aussi le syndrome speedy de The social network même s’il faut là encore s’accrocher pour suivre les dialogues





Tss, z’avez jamais vu un épisode de The West Wing où ça débite de la politique budgétaire US pendant 5 minutes sans pause en mode rafale de répliques ? <img data-src=" />



Après ça, les dialogues de Sorkin, c’est fastoche <img data-src=" />

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John Shaft a écrit :



Tss, z’avez jamais vu un épisode de The West Wing où ça débite de la politique budgétaire US pendant 5 minutes sans pause en mode rafale de répliques ? <img data-src=" />



Après ça, les dialogues de Sorkin, c’est fastoche <img data-src=" />





Tu la vends vachement bien cette série dis donc !









Non sans dec’, ça m’intrigue <img data-src=" />



Les études, ça déforme…


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+100, idem.



Jobs ou mon charcutier de quartier, même importance à mes yeux.

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Comme beaucoup j’ai vu le premier biopic qui m’avait fait assez rire pour son traitement de certains personnages comme Woz, Gates et 23 autres comme si ces gens (surtout Woz n”tait pas vraiment à la base de la révolution qu’à créée Apple, on a tous l’info grand public grace à eux il ne faudrait pas l’oublier).



Je ne sais pas encore si j’irai voir celui là, je vais voir ce qu’il s’en dit autour de moi.

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C’est la série qui a fait connaître le bonhomme. La première saison est une tuerie, la 2 et la 3 sont pas mal, ensuite ça reste intéressant mais ça se prend trop au sérieux selon moi

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+1 « Les pirates de la Silicon Valley » reste le film le plus réaliste sur le sujet, presque un docu…

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J’ai bien aimé agréablement surpris. La fin est jolie.

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Pluzun aussi.

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+1



Quand je commence à expliquer à des fanboys d’Apple que Jobs était un génie dans le domaine du commerce, ils comprennent pas. C’est juste un visionnaire mais l’un des meilleurs businnessman du 20éme siècle et début 21ème. Quand on suit un tant soit peu l’histoire de l’informatique, il a juste démocratisé certaines choses comme la souris, les smartphones….



Pour revenir au film, ça parle beaucoup avec un débit mitraillette mais au bout d’un moment ça commence à saouler. Le seul moment intéressant du film est une espèce de crossover entre son licenciement et son retour chez Apple.

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Konrad a écrit :



+1 « Les pirates de la Silicon Valley » reste le film le plus réaliste sur le sujet, presque un docu…





Assez dur à trouver en dvd, mais très bien.

Un bon film.


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sat57 a écrit :



+1



Quand je commence à expliquer à des fanboys d’Apple que Jobs était un génie dans le domaine du commerce, ils comprennent pas. C’est juste un visionnaire mais l’un des meilleurs businnessman du 20éme siècle et début 21ème. Quand on suit un tant soit peu l’histoire de l’informatique, il a juste démocratisé certaines choses comme la souris, les smartphones….



Pour revenir au film, ça parle beaucoup avec un débit mitraillette mais au bout d’un moment ça commence à saouler. Le seul moment intéressant du film est une espèce de crossover entre son licenciement et son retour chez Apple.





Ce qui est paradoxale c’est que ses talents de business man égocentrique ont profité à Apple, mais pas tant que ça&nbsp;à lui-même finalement. Ok&nbsp;il n’était clairement pas dans le besoin, mais il a traversé des périodes difficiles (notamment quand il a quitté Apple) pendant que Bill Gates est devenu l’un des hommes les plus riches du monde et n’a jamais été mis en difficulté au sein de sa propre société.


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127.0.0.1 a écrit :



Un peu comme les livres-audio.





J’ai découvert y’a pas longtemps des adaptations audio de certains romans et franchement c’est pas mal fait :&nbsphttp://www.roadbookcollections.fr/

&nbsp;

(bon le coté son 3d &nbsp;16 douzième on est dans l’enpapaoutement de mouche)


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Pr. Thibault a écrit :



Ce qui est paradoxale c’est que ses talents de business man égocentrique ont profité à Apple, mais pas tant que ça à lui-même finalement. Ok il n’était clairement pas dans le besoin, mais il a traversé des périodes difficiles (notamment quand il a quitté Apple) pendant que Bill Gates est devenu l’un des hommes les plus riches du monde et n’a jamais été mis en difficulté au sein de sa propre société.



Je pense que c’est lié au caractère assez horrible de Jobs…

J’avais entendu dire (je n’affirme rien) qu’il aimait bien dresser les gens les uns contre les autres au sein de l’entreprise un sens aigu du “diviser pour mieux régner” et probablement aussi un ego démesuré…



J’avais lu qu’au tout début de leur aventure Bill Gates était prêt à collaborer avec Apple mais qu’il aurait été très mal reçu notamment par Jobs…

Ce caractère spécial est aussi une des causes (mais pas la seule) du départ définitif de Wozniak.



Après il faut arriver à tirer le vrai du faux et c’est pas facile quand on entre dans le domaine de la légende.

Surtout quand l’intéressé n’est plus de ce monde et que la mort des gens fait souvent “oublier” bien des choses négatives les concernant…


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sr17 a écrit :



Pourquoi il n’y a jamais de film sur ceux qui bossent vraiment dans les labo pour inventer les technologies. Comme par exemple ceux qui ont inventé la souris chez Xerox…



Steve Jobs à su créer de l’image. Cela n’en fait pas pour autant un personnage exceptionnel.



Richard Stallman a fait bien plus pour le monde et l’histoire de l’informatique même s’il a gagné beaucoup moins d’argent.





Assez d’accord, mais je dirais que:




  • un film se passant dans des labos avec des gens qui inventent la technologie, ça a un public très réduit, et dans le fond le format documentaire est plus approprié.

    &nbsp;

  • Jobs est un personnage exceptionnel, qu’on l’aime ou pas, car il a su avoir une vision sur plein de sujets et a réussi à mettre cette vision en place à une échelle mondiale. Les arts graphiques sur ordinateur doivent certainement beaucoup à Steve Jobs (même si celui-çi a tourné le dos par la suite à ce public)

    &nbsp;

  • Richard Stallman est sans doutes un des plus sous-estimés des grands visionnaires de l’informatique de notre ère. Sans son discours sur les libertés et sa volonté de mettre ces principes en avant coûte que coûte, le monde de l’informatique et internet seraient sans-doutes très différents… mais malheureusement le discours libriste s’est retrouvé un peu trop noyé par le discours “open source” des grandes entreprises informatiques et trop de monde a perdu de vue la philosophie du Logiciel Libre pour se rendre encore compte de son importance.


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C’est exactement le même propos pour Thé Social network : un film sur les rapports humains et la solitude

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Le gros problème du film c’est bien son titre. Si l’on prend les 2 premiers chapitres (de grands discours, cela va changer l’histoire de l’informatique), et qu’on rappelle la chute (échecs monumentaux), ça en devient une histoire grotesque de plus du corporate america dans toute sa splendeur. Reste donc la relation père-fille, mais qui est inventée dans sa quasi-totalité. Bref, un film qui perd toute sa substance parce qu’il s’intitule Jobs.

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Mr.Nox a écrit :



Comme beaucoup j’ai vu le premier biopic qui m’avait fait assez rire pour son traitement de certains personnages comme Woz, Gates et 23 autres comme si ces gens (surtout Woz n”tait pas vraiment à la base de la révolution qu’à créée Apple, on a tous l’info grand public grace à eux il ne faudrait pas l’oublier).



Je ne sais pas encore si j’irai voir celui là, je vais voir ce qu’il s’en dit autour de moi.







J’ai beau tourner dans tous les sens, j’arrive pas à comprenre ta (longue) phrase <img data-src=" />

Je me suis perdu avec la parenthèse et je cherche toujours la fin de “comme si ces gens” après la parenthèse <img data-src=" />


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gavroche69 a écrit :



Je pense que c’est lié au caractère assez horrible de Jobs…

J’avais entendu dire (je n’affirme rien) qu’il aimait bien dresser les gens les uns contre les autres au sein de l’entreprise un sens aigu du “diviser pour mieux régner” et probablement aussi un ego démesuré…







J’avais lu qu’au tout début de leur aventure Bill Gates était prêt à collaborer avec Apple mais qu’il aurait été très mal reçu notamment par Jobs…

Ce caractère spécial est aussi une des causes (mais pas la seule) du départ définitif de Wozniak.



Après il faut arriver à tirer le vrai du faux et c’est pas facile quand on entre dans le domaine de la légende.

Surtout quand l’intéressé n’est plus de ce monde et que la mort des gens fait souvent “oublier” bien des choses négatives les concernant…







Ils avaient bien collaboré ensembles et les éléments bureautiques d’office étaient sortis en premier sur le Machintosh.



Après Jobs a accusé Gates de vol et de trahison en profitant, selon lui, de cette collaboration pour copier en secret le système des machintosh. (On peut voir ça dans de nombreux récits et dans le film “Les pirates de la Silicon Vallée ) Gates lui aurait répondu qu’il n’y a aucun mal à copier celui qui repris les idées de Xerox ( ça c’est plus difficile à vérifier par contre )



D’ailleurs le long procès entre Apple et Microsoft était en grande partie basé sur cette accusation de copie/plagiat du système du Machintosh.


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sat57 a écrit :



Pour revenir au film, ça parle beaucoup avec un débit mitraillette mais au bout d’un moment ça commence à saouler. Le seul moment intéressant du film est une espèce de crossover entre son licenciement et son retour chez Apple.





Le débit mitraillette c’est la marque de fabrique de Sorkin. &nbsp;Avant tout un procédé bidon pour faire croire que ce qui est dit est intelligent. Quand un film finit sur une scène ou un pauvre gars appuie en boucle sur F5 parce que ca copine l’a quité, la réalité de la profondeur des scénarios de Sorkin apparait pour ce qu’elle est.


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sat57 a écrit :



+1




Quand je commence à expliquer à des fanboys d'Apple que Jobs était un génie dans le domaine du commerce, ils comprennent pas. C'est juste un visionnaire mais l'un des meilleurs businnessman du 20éme siècle et début 21ème. Quand on suit un tant soit peu l'histoire de l'informatique, il a juste démocratisé certaines choses comme la souris, les smartphones....







Non, ce n’était pas un génie que ce soit en informatique ou en commerce.



Il suffit de voir l’histoire du monsieur et d’Apple pour s’en apercevoir: il y a eu beaucoup plus d’échecs que de réussites.

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La seule chose qu’on peut lui accorder, c’est qu’il a su persévérer, corriger et apprendre de certaines erreurs (mais pas toutes), s’entourer de bons conseils et qu’il a su profiter d’effets d’aubaine à des moments clés. (avec l’iphone notamment, qui n’était pas un produit innovant quand il est sorti, Qtek et Blackberry faisaient largement mieux).

On appelle cela l’expérience et ça s’acquiert tout simplement au fil du temps.



Ce culte de la personnalité est franchement énervant à un point que les gens occultent complètement les échecs et défauts d’une personne pour aduler une image qui n’existe pas.

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sr17 a écrit :



Pourquoi il n’y a jamais de film sur ceux qui bossent vraiment dans les labo pour inventer les technologies. Comme par exemple ceux qui ont inventé la souris chez Xerox…



Steve Jobs à su créer de l’image. Cela n’en fait pas pour autant un personnage exceptionnel.



Richard Stallman a fait bien plus pour le monde et l’histoire de l’informatique même s’il a gagné beaucoup moins d’argent.





Parce&nbsp;que les types dans&nbsp;les labos n’ont pas le charisme nécessaire pour présenter et vulgariser&nbsp;leurs découvertes. Les gens ne peuvent pas s’identifier à eux.

C’est à cela que servent les gens&nbsp;comme Jobs ou Gates : croire&nbsp;aux&nbsp;inventions de ces génies de l’ombre et porter leurs idées&nbsp;au grand public.



Le premier film Jobs se fait joyeusement descendre et j’avoue ne pas trop comprendre pourquoi. Tel qu’il y est décrit c’est tout à fait l’idée que je me faisait de lui. Et la prestation de Kutscher est exceptionnelle. Bien sûr ce n’est pas le film du siècle mais je m’en contenterais. Le film critiqué ici ne m’intéresse pas, en tout cas.



Et&nbsp;franchement, s’il fallait mettre sur écran la vie de Steve Jobs en y&nbsp;décrivant aussi les gens influents c’est une série en&nbsp;10 saisons qu’il faut, pas un film ;)


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M_Michu a écrit :



Ils avaient bien collaboré ensembles et les éléments bureautiques d’office étaient sortis en premier sur le Machintosh…



Oui mais je parlais vraiment du tout début, bien avant qu’ils ne soient connus l’un et l’autre. Il semble que Gates était prêt à monter une société commune avec Jobs et Wozniak dont il avait entendu parler mais encore une fois je n’affirme rien.



J’avais vu un téléfilm qui racontait ça il y a déjà un bon bout de temps (bien avant ces films dont on parle) et ça n’a jamais été démenti par les différentes parties…



Mais ça fait peut-être aussi partie de la légende… <img data-src=" />


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A la réflexion c’est peut-être bien “Les pirates de la Silicon Valley” le téléfilm en question… <img data-src=" />

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Il faut avoir vécu cette époque , imaginer que des les années 80 on voyait ibm comme on voit microsoft aujourd’hui, que a un moment excel était la meilleure raison d’acheter un mac et que le marché était

complétement fragmenté entre des dizaines de systèmes incompatibles entre eux.

D’ailleurs c’est un truc du film qui sonnait faux, sculley qui beugle que le mac n’était compatible avec rien, mais

c’était le cas de l’ensemble de la plupart des pc, les t07 les orics les amstrad les amiga…

Ca n’a jamais été un problème, au final c’est surtout microsoft qui a réussi a imposer cette idée.

Même dans les unix c’était un bordel sans nom

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