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L’affichage des pubs en ligne consomme énormément d’énergie

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L'affichage des  pubs en ligne consomme énormément d'énergie

Le 30 novembre 2022 à 07h43

Il est très difficile d'établir la consommation énergétique réelle du business des entreprises comme Google, Criteo, Pubmatic, etc. Des chercheurs espagnols associés à l'entreprise de publicité en ligne norvégienne Cavai, ont estimé que la consommation mondiale annuelle de l'affichage sur nos appareils des publicités en ligne peut être comparée à celle d'un pays comme la Belgique.

Des centaines de milliards de publicités nous sont diffusées tous les ans sur nos appareils numériques, générant un business important, mais aussi une consommation d'énergie non négligeable. Ce business s'étant créé sans réelle structure, il est très difficile de savoir ce qu'il consomme réellement.

Le chercheur de l'Université Carlos III de Madrid, José González Cabañas, et ses collègues ont travaillé avec la startup norvégienne Cavai pour clarifier la consommation énergétique du système publicitaire en ligne. Dans un article (non relu par leurs pairs, à prendre avec les pincettes de rigueur) mis en ligne sur le serveur d'archives arXiv, ces chercheurs expliquent comment ils veulent s'y prendre pour connaître la consommation énergétique des pubs en ligne.

Pour eux, le système de publicité en ligne peut être partagé en deux parties : « réseau » et « appareils ». La première concerne le traitement de toutes les données et les communications entre les différentes entreprises participant à la diffusion des annonces. Un sac de nœuds difficile à démêler.

La deuxième correspond au processus de diffusion de la publicité lui-même, exécuté par un logiciel installé sur l'appareil, comme un navigateur ou une application mobile. Si, pour ces chercheurs, la partie « réseau » n'est pas du tout à mettre de côté, la partie « appareils » est aussi importante et peut-être plus facile à aborder et ... à mettre en avant.

CarbonTag : consommation en temps réel et à grande échelle

La partie « appareils », qui commence une fois que le navigateur (ou l'application mobile) a reçu l'URL de la publicité, est celle de la diffusion en elle-même de la publicité.

« Le navigateur (ou l'application mobile) télécharge la publicité, qui est placée dans l'espace publicitaire, généralement intégrée dans une iFrame (ou même une double iFrame). La publicité comprend généralement un code JavaScript qui est utilisé à des fins multiples, notamment pour signaler la diffusion, surveiller les actions de l'utilisateur (par exemple, les clics sur la publicité), mesurer les indicateurs clés de performance (par exemple, l'affichage de la publicité) ou identifier les pratiques frauduleuses », expliquent les chercheurs.

L'idée est de pouvoir créer un outil, CarbonTag, capable de mesurer la consommation d'énergie à la lecture d'une publicité en temps réel.

Les chercheurs ont entrainé sur une base de données de 25 557 publicités collectées automatiquement, un modèle de machine learning qui prend en compte les principaux paramètres mesurables pendant le processus de rendu de la publicité, tels que la propriété « initiatorType », la durée moyenne des connexions TCP, la durée du processus de rendu de la publicité, la taille de l'écran, etc.

José González Cabañas et ses collègues ont ensuite contrôlé le résultat sur une base de données de 598 publicités collectées par des navigations sur internet de façon humaine (faites par des collègues et amis).

Ils ont calculé, par exemple, qu'une publicité vue consommait en moyenne 5 x10⁻⁷ kWh sur un ordinateur portable et 1 x10⁻⁵ kWh sur un ordinateur fixe – soit 20 fois plus, sans que cette différence ne soit expliquée par les chercheurs.

Une étiquette énergétique

Si ces premières mesures permettent d'avoir une première estimation de la consommation énergétique des publicités qui peut être extrapolée à n'importe quel appareil, les chercheurs prévoient de les reproduire sur des appareils mobiles pour avoir des données plus précises, ce qui reste plus compliqué à mesurer selon eux.

En pratique, les chercheurs proposent à l'industrie de l'AdTech d'accompagner leur publicité de leur fameux CarbonTag comme d'une « étiquette énergétique », qui permettrait d'« estimer la consommation d'énergie des publicités individuelles en temps réel ».

L'idée est que l'internaute puisse ensuite choisir d'être exposé à des publicités plus ou moins consommatrices en énergie. Mais il faudra que les régies jouent le jeu.

Un impact global pas négligeable

En prenant en compte le nombre moyen de pubs diffusées par personne et le nombre d'internautes, les chercheurs ont essayé de calculer le poids énergétique de la lecture des pubs sur nos appareils. Ils estiment qu'au total, cette lecture de publicités peut être représentée dans une fourchette de consommation de pays comme le Luxembourg (6,5 milliards de kWh), le Portugal (49 milliards de kWh), ou la Belgique (84 milliards de kWh). Cette estimation est certes très large, mais elle permet de comprendre que l'on parle d’un total ne pouvant pas être ignoré.

Ces chercheurs estiment aussi que « la partie "réseau" des publicités en ligne consommera beaucoup plus d'énergie que la partie "appareils" ». Et encore, on ne parle même pas de l’empreinte écologique des spams et autres emails publicitaires qui devraient bien alourdir l’addition. 

Rappelons enfin qu’il ne s’agit pour le moment que d’une prépublication, qui n’a pas encore été validée par un comité de relecture. Elle a au moins l’avantage de soulever publiquement le problème alors que la crise énergétique est une réalité. 

Commentaires (52)

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Merci pour l’article !



Un sujet très complexe et qui m’intéresse. Il faudra que je regarde le papier mais clairement une page web comme une recette Marmiton engendre une conso de données et ressources bien plus importante qu’elle ne devrait l’être (du texte et quelques images). A cela s’ajoute l’exaspération des pubs et un tarif insensé pour y échapper (pas que j’aurais été client).



Malheureusement, mon PiHole ne fonctionne pas sur Android (non root) et certaines fois des sites bloquent si AdBlock (j’utilise Opéra). Et après j’oublie de le réactiver ^^

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Je te conseil “Ublock origin” qui est plus clean en terme d’éthique et il se désactive site par site(j’imagine ad block a cette feature quelque par aussi) , du coup si tu oublie c’est pas pire



La différence pc fixe / portable, soir une différence de résolution, soit leur méthodologie as un problème :/

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Je ne sais pas si pihole propose le DNS over https.
J’utilise adguard home et on peut configurer le DoH ce qui permet de filtrer les pubs sur mobile en data et wifi sans plugin.
D’ailleurs un pote est passé de pihole à adguard et il le trouve bien mieux.

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Je ne connaissais pas AdGuard qui a l’air effectivement mieux que Pihole que j’utilise actuellement, je vais tester ça :)

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Bientôt, ublock sera préconisé par l’ADEME. :-)



Espérons que ce papier entrainera d’autres et que la puissance publique se saisira de la question.

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Une consommation d’énergie certes, mais il faut bien une source de revenu pour les sites web, compliqué de trouver le juste équilibre entre indépendance, respect de la vie privé et survie financière.
Surtout avec le modèle capitaliste qui ne peu pas se contenter d’un juste équilibre et d’une stagnation, non il faut de la croissance à tout prix !

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Les bons sites peuvent fonctionner avec des abonnements et des dons…



par contre, ça met par terre les sites putaclick dont le modèle commercial est de t’attirer avec du mauvais contenu et de t’enfoncer des pubs par tous les orifices pendant la minute nécessaire à réaliser que l’article n’est là que pour remplir l’espace entre les pubs.

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Si je reprend l’exemple de Marmiton pour mon cas personnel, je vais chercher une recette 1 ou 2 fois par an, pas de quoi justifier un abonnement, contrairement à NextInpact que je consulte tout les jours.
Du coup, si il n’y a pas un accès libre à Marmiton, comment faire ? Il faut trouver un moyen de rémunération autre que la pub, qui soit mutualisé entre plusieurs site ? Autre chose ?



Le concept d’un web décentralisé à base de token blockchain sur le papier semble intéressant, tu met à dispo des ressources matériels ou de l’argent en échant de token que tu peu ensuite utiliser simplement pour avoir accès à un site web.
La mise en pratique par contre, je ne voie pas trop. Que fait le site de ses token ? Il les échanges sur FTX contre de l’argent €/$ :D

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lol

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ça me rappelle une phrase d’un célèbre ex-PDG de TF1 qui disait que les émissions n’étaient la que pour donner du temps de cerveau disponible aux annonceurs, ça s’est juste calqué sur ce modèle.



Ce serait plutôt positif de voir disparaitre tous ces sites…

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Vaste débat. Perso, je pense que c’est le retour de baton de services qui se sont toujours mis en avant sur la base de la gratuité, ce qui est parfaitement mensonger.



Tout a un prix mais il est difficile de l’expliquer après avoir “éduqué” toute une génération d’utilisateurs en martelant que payer, c’est so 2000.



Les seuls acteurs droits dans leurs bottes sur ce thème sont les sites associatifs ( mais pas que), qui n’ont jamais caché leur modèle économique et qui peuvent facilement expliquer pourquoi leurs règles d’accès changent ou risquent de changer.

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Je suis tout a fait d’accord avec vous. Théoriquement, il est très intéressant de comprendre et prendre conscience de l’impact énergétique que peut avoir la publicité numérique. La prise de conscience favorise souvent la réglementation intelligente. Néanmoins, il est vrai qu’aujourd’hui la publicité en ligne permet une certaine liberté d’expression. Car il ne faut pas oublier qu’un site qui est dépendant des dons et également dépendant de ses donateurs…

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Merci pour cet article intéressant. C’est même à échelle globale qu’il faudrait étendre la question. L’obésité récurrente de nombreux sites web, qui nuit souvent d’ailleurs à la lisibilité et la clareté des sites engendre aussi une surconsommation électrique et réduit l’accessibilité (adsl de la ferme de campagne à bout de souffle, smartphone performant imposé pour lire la page etc).

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Patatt a dit:


Du coup, si il n’y a pas un accès libre à Marmiton, comment faire ?


Tu achètes un livre de recettes :o ou tu improvises !

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pfff, le mec il est ringard, on dirait un druide !
:phiphi:

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C’est cool les druides !

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Patatt a dit:


Le concept d’un web décentralisé à base de token blockchain sur le papier semble intéressant, tu met à dispo des ressources matériels ou de l’argent en échant de token que tu peu ensuite utiliser simplement pour avoir accès à un site web.


Euh, là tu me décris un payement décentralisé à base crypto “à l’acte”, pas un web décentralisé…

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Il y a pas mal de bon adblock et d’extension qui permettent de bypasser les messages de cookies.

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trytodosth a dit:


Merci pour l’article !



Un sujet très complexe et qui m’intéresse. Il faudra que je regarde le papier mais clairement une page web comme une recette Marmiton engendre une conso de données et ressources bien plus importante qu’elle ne devrait l’être (du texte et quelques images). A cela s’ajoute l’exaspération des pubs et un tarif insensé pour y échapper (pas que j’aurais été client).



Malheureusement, mon PiHole ne fonctionne pas sur Android (non root) et certaines fois des sites bloquent si AdBlock (j’utilise Opéra). Et après j’oublie de le réactiver ^^


Sur Android il y’a Blokada, et le navigateur Brave (toujours sur Android) à un bloqueur de pub intégré. Perso, que ce soit sur PC ou téléphone, j’ai aucune pub ;)

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Patatt a dit:


Du coup, si il n’y a pas un accès libre à Marmiton, comment faire ?


Si c’est 12 fois par an, la solution est simple : aller voir ailleurs ! C’est pas les sites de recettes qui manquent, et sur les autres sites les cookieswall sont rares !



Perso je ne vais plus (du tout) sur ces sites, et j’ai installé un plugin (uBlackList) pour virer les résultats de ces sites dans mes recherches. Le web est suffisamment vaste pour qu’on puisse faire sans ces sites parasites.

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trytodosth a dit:


Malheureusement, mon PiHole ne fonctionne pas sur Android (non root) et certaines fois des sites bloquent si AdBlock (j’utilise Opéra). Et après j’oublie de le réactiver ^^


Une alternative (que j’utilise), c’est Firefox pour Android, uBlockOrigin est dispo dessus et fonctionne nickel.

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Arkeen a dit:


Une alternative (que j’utilise), c’est Firefox pour Android, uBlockOrigin est dispo dessus et fonctionne nickel.


Pareil… Firefox+uBlockOrigin + Privacy Badger, c’est mon strict minimum…

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Moi je sais combien : Trop ! voir trop virgule 2. J’hésite a pousser ublock sur les domaines des clients… pour l’instant c’est la chasse a la télémétrie excessive !:duel1:

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Je vais paraître radical mais tout les enquêtes sur “la polution” ou “la consomation énergitique” me gave pour une raison simple ; Je trouve que tout ça est hypocrite à mort.



On va pt être me reprocher ce sophisme, mais pour vivre c’est poluer.



Le simple fait de respirer transforme du O2 en CO2. (A oui pour les experts ça ne compte pas car il y déjà des arbres qui font le cycles inverses donc vous voyez ça compense…)



L’être humain n’est pas utile, personne n’est utile, je ne suis pas utile.
Donc à partir de là, sépararer les “bons” et les “mauvais” usages n’a de sens que si on le compare à la séparation entre le bon et le mauvais chasseur (;-) pour ce qui ont la réf).
Tout usage polue.
La seul différence est purement fictionnel, et est basé sur l’acceptable (ci qui est implicitement subjectif).



Voilà pour mon (petit) coup de geule. Merci de m’avoir lu.

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Certes, mais quand tu dois t’attaquer à la limitation de la libération d’un gaz dans l’atmosphère, ou plus généralement la pollution, tu t’attaque à ce qui est le plus dispensable (pas respirer donc).
Et en l’occurrence, la pub est largement dispensable, car souvent utilisée de manière excessive sur des sites putaclic (pour reprendre l’expression) dont les “titres” ne sont la que pour attirer le chalan vers les pubs…
Et si la disparition de la pub en ligne entraine la disparition de Clubic ou Marmiton, ben c’est un moindre mal…

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RuMaRoCO a dit:


Le simple fait de respirer transforme du O2 en CO2. (A oui pour les experts ça ne compte pas car il y déjà des arbres qui font le cycles inverses donc vous voyez ça compense…)


Ce ne sont pas les arbres qui compensent, mais les champs. Le carbone suit un cycle : la plante capture le CO2 et le transforme en matière organique, tu manges la plante, tu brûles sa matière organique en dégageant du CO2, et c’est reparti pour un tour. Après, bien sûr il y a les tracteurs, le transport, etc., mais du strict point de vue de la respiration, le système est à l’équilibre tant que tu te nourris de ressources renouvelables. Du coup, ça ne marche pas pour ceux qui mangent des cailloux.

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Malheureusement le web n’a rien inventé,
quand on voit tous ces magazines avec 80% du papier couvert par de la pub, combien de bois pourrait-on économiser ?
Quand à ceux qui traduisent les Terabits en Kwh, je pense que ce sont juste des apprentis sorciers, comme ceux qui prédisent la météo à 3 mois.

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Pour Android, il y a aussi dns.adguard.com qui permet dans le champ dns privé de bloquer pas mal de pubs sans appli, surtout les bandeaux Google dans les applis intégrées.

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Estimation au doigt mouillé : la conso côté “appareils” doit être ± en relation à la surface d’écran et au temps d’affichage (voire x2 pour compenser le fait qu’en général, les pubs ne se privent pas niveau data)
Sur un appareil type MBP M1 Pro, en disant que les pubs prennent 10% de l’écran 50% du temps pour un usage total de 10h par jour, 0.10.510365.250.01kWh (conso horaire) = 2-4 kWh par an
Duquel il faudrait déduire la conso d’un

vide de mêmes dimensions. Vu comme ça les données des chercheurs semblent assez justes.
Le souci de la pub, c’est pas tant son affichage mais la consommation dispensable qu’elle est susceptible d’engendrer. Un affichage display vers airfrance.fr qui s’abouti par la commande impulsive d’un ticket paris<->séoul emmétra plus de CO2 que des millions d’affichages publicitaires.

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L’affichage des pubs en ligne consomme énormément d’énergie


…mais cela rapporte énormément de pognon à toute la filière (annonceur, régie, site…) !



Donc on ne touchera pas aux fondamentaux de ce business.
On fera un peu de green/eco-washing et puis ca ira bien.

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brupala a dit:


comme ceux qui prédisent la météo à 3 mois.


Je peux te dire que dans 3mois on va se les peler (a part dans les DOM/TOM), et c’est pas un col roule qui va changer la meteo ni reboucher le gazoduc.
:fumer:
Mais je peux me tromper…

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RuMaRoCO a dit:


Le simple fait de respirer transforme du O2 en CO2. (A oui pour les experts ça ne compte pas car il y déjà des arbres qui font le cycles inverses donc vous voyez ça compense…)


Je rappelle ma proposition toute bête qui est le principe de compensation: toute production de CO2 par un individu lors d’une action doit être compensée par ce même individu qui devra retenir sa respiration jusqu’à avoir éviter le rejet par sa personne de l’équivalent CO2 de son action.



Là je retiens déjà ma respiration pour compenser l’écriture de ce message sur un ordinateur.

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Entre les pubs vidéos intrusives en autoplay et les vidéos du site en lui-même qui se déclenchent toutes seules pour pouvoir faire monter les compteurs de visionnage (genre les Live Twitch qui se lancent sur une actu qui n’a rien à voir), il est clair qu’il y a de quoi gagner beaucoup d’énergie à réviser ces formats, sûrement bien plus qu’en coupant le WiFi de la box 6h par jour.



Après, quand c’est gratuit il faut bien un truc pour financer, mais il faudrait une cohérence entre le degré de complexité de l’information (une recette de crêpes publiée en 2001 sur Marmiton vs un article de fond sur la consommation des pubs en ligne par exemple) et le volume de pub. Et bizarrement, c’est souvent là qu’il y a une perte de logique, voire une inversion.

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Un papier non relu par ses pairs n’est pas un papier à prendre en compte (non pas qu’il est faux ou imparfait ou vrai, juste qu’on ne sait pas).

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lecture des pubs sur nos appareils. Ils estiment qu’au total, cette lecture de publicités peut être représentée dans une fourchette de consommation de pays comme le Luxembourg (6,5 milliards de kWh), le Portugal (49 milliards de kWh), ou la Belgique (84 milliards de kWh)


Qui est ce “nous” ? Les internautes français ? Je n’ai pas compris qui consommait autant que ces pays.

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Ridicule de faire la promotion d’une étude douteuse non validé. Le simple fait que l’empreinte carbone du numérique tienne majoritairement de coûts/consommation fixe explose l’hypothèse de départ. La méthode de relevé est par ailleurs bien trop incertaine pour servir de base à une règle de trois (mdr 1 x10⁻⁵ kWh par pub).



Pourquoi est-ce que le seul site indépendant du high tech persiste à s’enfoncer dans une autoflagellation du numérique ? Est-ce qu’EELV à pris possession du site ?

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Je suis d’accord avec certains commentaires et la situation est complexe.



On a donné l’habitude aux personnes de la gratuité sans donner la valeur de ce qui est produits et des données récoltés.



Le problème principal est là, l’exemple de Marmiton par exemple en est un, un site de recettes de cuisine qui par la suite ajoute des vidéos et autres, il faut bien payer à un moment donné l’infrastruscture, donc soit accepté les pubs, soit accepté de payer ou ne plus utiliser ce site.



Il existe plein de livres de recettes, mais ils sont payants, on rémunère pour le travaille, la mise en page, l’impression, la distribution, le magasin ou le site en ligne qui le vend…



Mais le concept de Marmiton, Allocine ou autre, même si je comprends qu’ils ont besoin de rémunération je n’accepte pas le concept tel qu’il est fait.
Offrir à la base tout gratuitement puis ensuite une fois qu’il y a une forte audience imposer les pubs, pisteurs ou autres ou obliger à payer.



Ils auraient fait de la pédagogie des le départ, ça ne veut pas dire que la majorité aurais contribué mais ça serait bcp mieux passé.



Dans tous les cas je dérive un peu par rapport au sujet de l’article et je réponds plus aux commentaires.



Sujet intéressant, première partie qui pourrait être une série, avec un croisement avec d’autres recherches et analyse.

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psikobare a dit:


Ridicule de faire la promotion d’une étude douteuse non validé.


+1



Autant une brève ok, un article même court…




En pratique, les chercheurs proposent à l’industrie de l’AdTech d’accompagner leur publicité de leur fameux CarbonTag comme d’une « étiquette énergétique », qui permettrait d’« estimer la consommation d’énergie des publicités individuelles en temps réel ».


Et voir qu’ils consomment 0.005wh pour une seule pub? C’est vrai que ça va beaucoup faire réfléchir les gens !




L’idée est que l’internaute puisse ensuite choisir d’être exposé à des publicités plus ou moins consommatrices en énergie. Mais il faudra que les régies jouent le jeu.


Aucune chance : L’utilisateur voudra toujours la pub la moins invasive (donc la moins pertinente, car pas de tracking, peu visible car petite et image fixe). Là où les annonceurs voudront avoir des pubs toujours plus visible (comprendre annonce vidéo en plein écran non skipable) et le plus ciblé possible car c’est là où les ROI est le plus élevé. Les diffuseurs eux veulent le juste milieux, c’est quoi le plus gros qu’ils peuvent lancer avant que ça ne fasse perdre des utilisateurs (et donc du revenu).

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Choisir d’être exposé à la pub ???? C’est no way ! 0 pub, c’est le seul et unique choix que je soutiens. Hors de question de brûler de l’énergie pour ça.

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d’autant plus qu’on paye l’affichage de ces pubs sur un téléphone. ça consomme de la bande passante que l’utilisateur paye au travers de son forfait.
10Ko d’info, 6Mo de pub

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La lecture d’un contenu sur smartphone n’est plus une simple activité depuis longtemps… C’est devenu un véritable défi. Bannière shitty app, bannière cookie qui dépasse de l’écran, pubs, bannière shitty newsletter, tout ça pour finir avec un paywall ou redirigé vers un autre contenu parce qu’on a mis le doigt au mauvais endroit ou que la croix pour fermer les bannières débiles fait 3x3px… J’aimerais pas vivre dans le monde des gens qui pensent que cette “expérience utilisateur” est l’idéal.



A titre perso j’utilise rarement mon smartphone pour surfer, et malgré le bloqueur de contenus de Vivaldi, je comprends pourquoi je ne le fais pas en dehors d’un réel besoin :craint:

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Chronologie d’un futur possible, souhaitable ?



Interdiction de la publicité, mort en chaîne de sites plus ou moins utiles à inutiles dû au manque de revenu brut.



Mort des sites/services ne survivant qu’avec l’achat/usage compulsif.



Organisation, centralisation, unification des acteurs restant.
Moins de sites, plus de qualité dû à l’organisation de l’engagement communautaire
Risque de pluralité
Contrôle de masse facilité
Marchandisation des données normalisée
Maintien en condition des équipements commun
Démocratisation des contournements, réseau tor ou autre nouvel acteur
Décentralisation des réseaux
Utilisation des monnaies ‘locales’ et token crypto pour les synchros



Décroissance de l’utilisation d’Internet



Dans quelle transformation sociétale ce serait acceptable ?

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La publicité tue et ce n’est pas une métaphore…

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SebGF a dit:


A titre perso j’utilise rarement mon smartphone pour surfer, et malgré le bloqueur de contenus de Vivaldi, je comprends pourquoi je ne le fais pas en dehors d’un réel besoin :craint:


Tout à fait d’accord. Je ne consomme pas 1Go sur mon forfait mensuel alors que les mises à jour sont en auto.




brunchto a dit:


d’autant plus qu’on paye l’affichage de ces pubs sur un téléphone. ça consomme de la bande passante que l’utilisateur paye au travers de son forfait. 10Ko d’info, 6Mo de pub


10ko d’info, 6Mo de pub, 12Mo d’images, CSS, javascripts inutiles

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”… elle permet de comprendre que l’on parle d’un total ne pouvant pas être ignoré”



Ah bon !? La consommation de la Belgique (84 TWh/an) est peanuts rapportée à l’échelle mondiale (27450 TWh/an). C’est 0.3% !!! Et c’est la fourchette haute de leur estimation de conso des pubs. Pour la fourchette basse (1,8 TWh/an) on est sur 0.007%. :cartonrouge:

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Lorendil a dit:


Sur Android il y’a Blokada, et le navigateur Brave (toujours sur Android) à un bloqueur de pub intégré. Perso, que ce soit sur PC ou téléphone, j’ai aucune pub ;)


plutot adguard et duckduckgo pour la navigateur!

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Wosgien a dit:


Tout à fait d’accord. Je ne consomme pas 1Go sur mon forfait mensuel alors que les mises à jour sont en auto.


1 Go par mois avec un smartphone…. bienvenue en 2000!|
autant acheter un bon vieux nokia 3110!

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SebGF a dit:


La lecture d’un contenu sur smartphone n’est plus une simple activité depuis longtemps… C’est devenu un véritable défi. Bannière shitty app, bannière cookie qui dépasse de l’écran, pubs, bannière shitty newsletter, tout ça pour finir avec un paywall ou redirigé vers un autre contenu parce qu’on a mis le doigt au mauvais endroit ou que la croix pour fermer les bannières débiles fait 3x3px… J’aimerais pas vivre dans le monde des gens qui pensent que cette “expérience utilisateur” est l’idéal.



A titre perso j’utilise rarement mon smartphone pour surfer, et malgré le bloqueur de contenus de Vivaldi, je comprends pourquoi je ne le fais pas en dehors d’un réel besoin :craint:


faut pas pousser non plus… adguard + duckduckgo, on ne peut pas dire que je sois vraiment emmerde quand je surfe

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Marmiton devrait avoir un coût d’infrastructure inférieur à Wikipédia vu le contenu. Du coup payer 50 centimes les quelques fois où tu t’en sers, ou un abonnement mensuel à 2,5 € /an pour les plus gros utilisateurs, avec un site bien foutu, ça suffirait…

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Et Bernard Arnault qui utilise son jet ou son bateau, ça ne consomme pas, peut-être ?



Le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt…:bravo:

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la consommation mondiale annuelle de l’affichage sur nos appareils des publicités en ligne peut être comparée à celle d’un pays comme la Belgique.
Belgique petit pays, de tout de même 11M d’habitants, et qui éclaire ses autoroutes!!!

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SebGF a dit:



A titre perso j’utilise rarement mon smartphone pour surfer, et malgré le bloqueur de contenus de Vivaldi, je comprends pourquoi je ne le fais pas en dehors d’un réel besoin :craint:


Essaie Firefox et mublock… ca fonctionne très bien sur mobile.

L’affichage des pubs en ligne consomme énormément d’énergie

  • CarbonTag : consommation en temps réel et à grande échelle

  • Une étiquette énergétique

  • Un impact global pas négligeable

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