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L’interdiction des smartphones au collège devrait être généralisée à la rentrée

Le 11 avril à 17h21

Cette fois c'est la bonne ? Interpellée par le sénateur LR François Bonhomme mercredi, Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé qu'elle souhaitait que la « pause numérique » – l'interdiction pour les élèves d'utiliser leur smartphone au sein de l'établissement – soit « généralisée à tous les collèges à la prochaine rentrée ».

« Cette mesure est essentielle, à la fois en termes de bien-être et de réussite de nos élèves », a fait valoir la ministre, en rappelant que la pause numérique faisait déjà l'objet d'une expérimentation dans une centaine de collèges depuis la rentrée 2024. « Tous les retours sont très positifs, notamment sur l'amélioration du climat scolaire, ou sur le large soutien dont elle bénéficie de la part des parents et des professeurs », affirme-t-elle. À ce stade, aucun bilan officiel de l'expérimentation n'a toutefois été rendu public.

Au Sénat, Élisabeth Borne annonce la généralisation de l'interdiction du smartphone à tous les collèges - capture d'écran Public Sénat

Élisabeth Borne n'a pas précisé par quel levier l'instauration de cette interdiction deviendrait effective à l'échelle nationale. La loi prévoit en effet depuis 2018 l’interdiction du portable à l’école et au collège, mais elle n'a jamais été appliquée.

« Pour la généralisation à la rentrée prochaine, je souhaite que les modalités de mise en œuvre soient laissées à l'appréciation des chefs d'établissement, en lien avec les conseils départementaux », a encore indiqué la ministre. Selon elle, les solutions retenues, « casiers » ou « pochettes », représenteraient soit un coût nul, soit une enveloppe de l'ordre de quelques milliers d'euros par établissement.

« L’interdiction porte sur l’utilisation des téléphones mobiles et de tout autre équipement terminal de communications électroniques (tablette ou montre connectée, par exemple) dans l’enceinte des écoles et des collèges », rappelle le ministère de l’Éducation nationale. La mesure suppose une modification du règlement intérieur de l'établissement, ainsi que celle de la charte des règles de civilité du collégien.

La « pause numérique » et son test initié à la rentrée 2024 font suite à la remise d'un rapport chargé d’évaluer l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans, commandité par le président de la République. Publié le 30 avril 2024, il suggérait, entre autres propositions, de « renforcer l’application de l’interdiction des téléphones au collège, et systématiser dans chaque lycée un cadre partagé sur la place et l’usage des téléphones dans la vie de l’établissement ».

Le 11 avril à 17h21

Commentaires (43)

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Comme d'habitude, il y a une expérimentation et on généralise sans avoir d'évaluation de l'expérimentation...
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Il y a quand même ce passage : « Tous les retours sont très positifs, notamment sur l'amélioration du climat scolaire, ou sur le large soutien dont elle bénéficie de la part des parents et des professeurs ».
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Ce passage n'est étayé par ... rien du tout, et c'est bien le problème.
S'il n'y a vraiment aucun bilan ni évaluation quelconque, c'est sûrement un gros mytho.
Dans le rapport cité dans l'article, ils n'en parlent pas.

Bref, ne surtout pas prendre pour argent comptant les paroles des politiciens.
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Et on laisse les chefs d'établissements se débrouiller avec ça...
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Des avancées importantes ont été en revanche réalisées pour mieux maîtriser la présence des smartphones détenus par les élèves en élémentaire et au collège, avec la mise en application de la loi dite « Blanquer » […]. Les personnes auditionnées (syndicats enseignants, fédérations de parents d’élèves, syndicat des chefs d’établissement) portent une évaluation globalement favorable sur la mise en œuvre de ce cadre légal, et ne soulignent pas de points particulièrement critiques dans la relation avec les élèves pour faire appliquer cette obligation.
Par ailleurs, la liste des personnes auditionnées est disponible en Annexe 2.

Cependant, à la différence des commissions de l'Assemblée Nationale qui bénéficie d'une transparence par captation vidéo des auditions, cette "Commission" (sic) sans nom (introuvable dans le rapport), commanditée par l'exécutif (ici le Président de la République), a travaillé sous couvercle.

L'absence de transparence sur le déroulé des travaux est dommageable, puisqu'elle retire au citoyen la possibilité d'accès à la matière première des auditions… et nourrit ici comme ailleurs la défiance et/ou des théories du complot.
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Typique des politiques, une expérimentation, un rapport, c'est utilisé dans deux cas : appuyer ce qu'on va de toute façon faire, ou enterrer une proposition dont on ne veut pas. Dans les deux cas, comme pour les sciences en général, les résultats ils s'en moquent totalement... Trois exemples récents, celui sur la légalisation du cannabis, l'A69 et donc sur les smartphones et les écrans par extension. La culture scientifique de ces gens est dramatiquement nulle, et fait des ravages dans la conduite des politiques publiques en sabotant l'avenir de millions de personnes. Ces gens sont des dangers publics, mais en costards avec le verbe haut... 😫
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En même temps dans ce cas bien précis il n'y a pas besoin d’expérimentalement pour savoir qu'il faut que ce soit totalement interdit dans le temps scolaire, de l'entrée au collège à la sortie en fin de journée (et à mon avis même dans le temps cantine si les élèves restent sur site).

Tellement de soucis occasionnés, et strictement aucune bonne raison de justifier de les avoir.
Bon reste à trouver les bonnes formules et à quel coût (casiers...)
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Cool donc le Nokia 3310 reste autorisé
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Les voleurs vont être ravis.
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C'est une bonne chose mais c'est déjà le cas depuis de nombreuses années (faut-il le rappeler ?)
Les gamins accèdent au smartphone de plus en plus tôt et les effets sont délétères (trouble de l'attention, acquisition du vocabulaire, gestion des émotions/frustrations, harcèlement, hyperconnexion, addiction, bref on commence à avoir des retours et les premières études à ce sujet sont plutôt inquiétantes). Nombre de parents ne font pas le job d'apprentissage/limitation/contrôle qui leur échoit, quand d'autres sont dépassés et ignorent ce que font leur progéniture sur les jeux en ligne/réseaux (la nuit) et les risques auxquels ils s'exposent, bien souvent inconsciemment.
Un temps sans écran, au moins le temps des cours, ne peut être que salutaire pour des gamins qui passent la plupart de leur temps sur leur terminal (surtout les plus défavorisés).

L'EN a enfin changé de braquet, on passe du BYOD, pro-écran sponsorisé par les industriels du secteur sous Hollande, à (enfin) une posture plus modérée et précautionneuse. Il aura fallu au plus de 10 ans !
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A côté de ça, le collège de ma nièce pousse l'utilisation de pronote : le cahier de texte est dessus, parfois changé au dernier moment, les infos importantes passent dessus, et ils demandent aux élèves (dans le collège que je connais) de bien tous avoir des identifiants (apparemment ne pas avoir de smartphone est une anomalie) . Et comme ils n'ont déjà pas le droits de l'utiliser dans l'enceinte, ils ne peuvent pas s'avancer sur tous les devoirs pendant les permissions ou autres temps 'libre', il faut faire à la maison.
Je suis plutôt pour qu'il n'y ai pas d'accès au téléphone au collège ( mais plutôt pour le volet 'egalitaire') , mais je trouve qu'il y a une dichotomie avec l'organisation actuelle autour du numérique à l'école pour les élèves, et dans l'utilisation faites par les professeurs.
Ceci dit, c'est peut être moi qui ne comprends pas comment m'organiser avec ça.
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Je plussoie. Pronote c'est pratique mais c'est le passage obligé. Les gens qui n'ont pas de smartphone ou de pc sont socialement écartés.

En plus cela instaure une surveillance accrue de l'enfant. Au lieu de demander "as-tu fait tes devoirs ?", on ne demande rien et on va vérifier si le devoir a été coché, avec une suspicion décuplée (devoir non fait ou oubli de cocher ?). Sympa établir une relation de confiance ! La période du collège est tellement facile à gérer qu'on peut enlever la communication avec l'ado...

L'outil devrait uniquement servir à la communication entre parents / profs / administratif. Pour les prises de rdv c'est pratique, mais il faudrait en rester là et ne pas mettre l'enfant au milieu.
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Ca c'est la version racontée par l'ado. Au collège, il y a TOUJOURS les devoirs à écrire dans le cahier de texte en plus de Pronote. Sauf que par flemme, les ados ne le font pas et disent à leurs parents qu'il n'y a que Pronote.
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Je confirme qu'il y aussi le cahier de texte : par contre les modifications le soirs où en we, elle ne sont que sur le Pronote , timing oblige. Et j'aurais pu ajouter les devoirs exclusivement sur pc, avec 4 pc accessibles au élèves dans le collège : donc on part quand même du principe qu'il a ce qu'il faut a la maison. (Pas un problème pour moi mais j'imagine que tout le monde n'as pas forcément accès). Après je découvre ce système, et je trouve pas ça utile : comme tu dit si il y a le cahier de texte, pourquoi faire doublon (et prendre le risque que l'un des deux ne soit pas a jour ?).
Je reprécise que ça n'est que mon sentiment, qui vaut pas plus qu'un autre, et d'autres trouvent ce système génial. ( L'enfant dans mon cas trouve ça génial d'ailleurs, c'est n'est que moi le réfractaire ^^)
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Pour ceux qui ne sauraient pas, depuis qqes années déjà, il y a l'application/site Web PrimOT en primaire : les maîtresses saisissent en ligne les devoirs et l'enfant continue à les noter dans son cahier.
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Selon le professeur principal de mon fils, l'EN oblige les enseignants à utiliser Pronote. Après les enseignants font ce qu'ils veulent, certains c'est agenda + Pronote, d'autres agenda uniquement et certains uniquement Pronote. Et des parents ont à juste titre demandé à ce que ça soit aussi sur agenda à cause de la "fracture numérique" (pour info certains n'utilisent que des smartphones et l'appli est légèrement différente de l'accès via PC, un beau bazar)
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Pour l'histoire du doublon, en tant que prof, il faut légalement remplir le cahier de texte pour que l'administration, l'inspecteur donc, puisse y fourré le nez. A l'époque, c'était un cahier papier, maintenant c'est numérique. Donc agenda ET support numérique doivent théoriquement être identiques.
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Ça c'est au collège. Parce qu'après, au lycée, le smartphone devient subitement obligatoire en cours (vidéos, kahoot, et autres activités en ligne pendant les cours).
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Oui comme au collège les élèves ne peuvent sortir librement en dehors des heures fixes qu'avec l'accord des parents alors qu'au lycée, les élèves n'en ont pas besoin pour sortir.
On se demande bien pourquoi hein ?

Peut être l'age, va savoir...
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Certes, mais passer subitement d'interdit à obligatoire, c'est quand même un peu étonnant.
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Pas obligatoire, il y a un pc fourni gratuitement aux élèves. Le smartphone c'est la simplicité, et pour du pedago, c'est juste inutile.
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Au lycée ou au collège ? Partout ? (Vrai question)
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Alors normalement le pc est poussé dans toutes les régions de France en lycée 4.0. Je pense qu'on ne doit quand même pas être à 100%. Pas pour les collèges.
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A paname, au collège, poupette a gagné un portable.
(Et encore une babasse de plus dans la maison... comme si on en manquait)
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Un PC fourni gratuitement aux élèves ? Sur mes 3 enfants, aucun n'a eu ça. Ça doit dépendre des régions.
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Merci pour l'info, dans le Grand Est, c'est assez commun...
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Pour les utilisations du numérique dans l'en, mon point de vue de l'intérieur est que :
-en cours, avoir un smartphone est complètement inutile, il y a des salles informatiques (d'ailleurs, c'est très pédagogique, on a des élèves qui essayent de scroller sur un écran d'ordinateur avec les doigts), parfois des tablettes.
-profnote , mbn et autres bureaux numériques, tout ça devrait être utilisé en DOUBLE du cahier de texte/agenda (Coucou les collègues qui font n'imp avec l'outil). Si bien utilisé, ça permet de rattraper un cours facilement en cas de maladie.
-pour finir avec le sujet qui nous occupe, actuellement, les téléphones et autres objets connectés sont interdits au collège /lycées, et doivent être éteints dans le sac. Au collège, ça marche bien, peux de soucis avec des portables sortis, si toute l'équipe éducative s'y met. Au lycée, c'est clairement un échec.
-Quasi tous les problèmes et conflits graves entre élèves sont liés à l'utilisation des réseaux sociaux hors collège. De même, les expositions d'écrans hors les murs ne sont presque rarement contrôlés efficacement par les parents, qui acceptent encore l'utilisation des réseaux à un âge inférieur à 13 ans (CGU non lues)... Et je parle pas de la récente loi sur l'âge de 15 ans à ce sujet...

Donc le seul intérêt pour moi c'est faire ça au lycée...
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Merci pour le retour de l'intérieur, c'est intéressant ! J'ai pas compris si en dehors de possible rattrapage de cours tu trouvais cela utile ou non ?
On vous impose l'outils comme dit par un précédent commentaire ?
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L'outil est imposé, mais en Alsace, nous étions précurseurs, ça fait pas mal d'années qu'on bosse dessus.
De mon côté prof, j'ai tous les cours complets sur l'outil dans le cahier de texte. On doit être à 1/3 des collègues qui mettent à dispo le cours complet. Pas assez à mon goût.
Du côté parent, ma gamine était absente 1 semaine, quelle plaie pour rattraper tous les cours, dans son bahut, c'est l'exception de trouver le cours sur l'outil. Du côté parent, je trouve que c'est le seul intérêt, nonobstant la liaison directe avec le prof si nécessaire par "mail".
Même si on peut aussi signaler et excuser l'absence via l'outil (à la discrétion du bahut par contre) .
En règle générale, l'outil n'est pas complètement utilisé ou mal utilisé... Et comme le marché est relancé tous les 5 ans, ça donne pas envie de l'utiliser à fond.
Pour finir, de l'intérieur, c'est pas franchement pensé pour fluidifier le travail du prof, trop (TROP trop) de clics, presentation des listes d'élèves suivant leur prénoms, en ligne en plus, et j'en passe...
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Mon gosse a Pronote mais note aussi ses devoirs sur l'agenda.
L'agenda reste la source numéro un.
Ils doivent continuer à être attentif aux indications des profs sur les devoirs, Pronote c'est juste un rappel.
PS: la règle au collège du gamin c'est smartphone éteint dans cartable. Sinon sanction. Y'a besoind e rien d'autre je trouve.
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Même interrogations concernant Pronote de mon côté. Mais j'ai le temps, le bébé doit naitre en août 😆 D'ici là, l'hologramme du prof sera au milieu du salon le soir...
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Juste pour préciser qu'avant il existait un cahier de texte papier qu'on trimbalait de cours en cours. C'est lui qui faisait office de pièce administrative lors des inspections et de la visée des chefs d'établissements.

Une fois devenu numérique, je n'ai jamais vu un personnel de direction le viser, ni un inspecteur le lire.

On pourrait aussi imaginer bloquer l'ajout de travail la veille pour le lendemain (et ne pas répondre que le logiciel ne le permet pas.)

Réfléchir peut être aussi aux 40 messages que doivent lire les jeunes.
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On est d'accord, Pro-note n'a strictement aucun intérêt par rapport à la solution du cahier de texte...
Les messages ils doivent passer en cours, et les devoirs être prévus à l'avance...

Ps : et je ne rentrerais pas dans le débat des devoirs....
Des devoirs à la maison (hors révisions par les élèves directement) sont en général un échec de l'enseignement en cours....) Enfin à la base, mais c'est tellement devenu une habitude pour tout le monde que ça semble normal de surcharger des gamins de 12/13 ans de boulot...
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+1 Pronote, j'ai l'impression que c'est devenu la belle invention pour rajouter du boulot aux gosses sans préavis. Au moins avant, le prof donnait les devoirs en classe et si il se gourait, tant pis pour lui...

Et moi aussi je trouvais que j’avais beaucoup trop de devoirs à faire (surtout au lycée, le prof de physique avait la main lourde sur les exos, et fallait pas râler sinon il en ajoutait 2-3 de plus :transpi:)

Quant au portable, que ce soit au collège ou lycée, les enseignants et les surveillants faisaient plutôt la chasse que l'inverse. Fallait ruser pour utiliser son tel en cours et même dans les couloirs (je crois que c'était marqué dans le règlement intérieur). Un jour j'ai eu le malheur de lire un SMS en sport un peu trop proche du prof, confiscation directe, je l'ai récupéré que 48h après :craint:
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Pour les habituer.... il faut bien les ancrer au plus tôt :mad2:
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Question naive: les commentateurs qui ralent ont-ils des enfants au collège ?

Les miens ont été dans un collège "pilote" pour l'interdiction du portable dans l'enceinte de l'établissement. A l'époque je ne savais même pas que nous faisions partie d'un test.

Je confirme donc que l'interdiction du portable dans l'enceinte était très bien.

Par rapport aux idées reçues:

1- Arretez de prendre les proviseurs et les profs pour des teubé
2- Vous confondez cahier de texte et carnet de correspondance. Le premier reste obligatoire en version papier et le second peut être dématérialisé. Le choix de la dématérialisation du carnet de correspondance n'est pas pour faire suer les parents, mais par un constat simple que celui-ci disparassait mystérieusement quand un élève avait un mot dessus.
3- Comme dit précédemment, le cahier de texte papier reste obligatoire et fait doublon avec Pronote. Pourquoi ? Simplement parceque les élèves n'ayant pas accès à Pronote au collège, cela leur permet d'avoir accès à leurs devoirs.
4- Pronote redevient accessible aux élèves une fois chez eux.

Encore une fois, je l'ai vécu, je n'ai constaté aucun problème. Je suis preneur d'un retour d'un parent ayant lui constaté un problème.
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Edit: vu que c'est la première question, oui j'ai un enfant au collège. Non je ne râle pas, des problèmes il y en auras peut importe l'organisation : je m'interroge seulement. Si ce n'est pas ça qui transparaît, considère simplement que je ne sait pas m'exprimer.

Je découvre le système depuis quelques mois et je te rejoint sur certains point mais, comme je l'ai dit plus haut : ce n'était pas des suppositions mais le vécu en quelques temps, pourquoi penser que ca n'est pas un retour vécu? Encore une fois, je le vis, et je constate des problèmes : Changement sur Pronote et non sur le cahier de texte, car changement après la fin des cours (exemple le WE, je le voit car je recontrole tous les jours justement...).
Devoirs donnés a faire exclusivement sur un pc /téléphone (labomep) , donner le vendredi soir pour le lundi matin et noté en plus : si je n'avais pas d'accès ou de pc , comment ça se passe ? (J'ai demandé par principe et ils étaient embêtés).
Je ne prends pas les proviseurs/profs pour des teube comme tu dit, mais je ne part pas non plus du principe qu'ils ont tous super éveillé.Je découvre le système scolaire et les absurdité d'organisation de certains et en même temps de superbe échange des mêmes , tous cela restant bien entendu subjectif. J'ai la chance d'avoir une amie dont c'est le métier, ce qui me permet de lui demander le pourquoi dont son avare le collège de ma nièce lorsque je ne comprends pas certaine demande/décision plutôt que juste m'énerver dans mon coin.


Pour le doublon cahier de correspondance : Dans ce collége, il relèvent tout les jours le cahier, et sanction s'il ne l'ont pas . Je ne me rappelle pas si j'avais la même chose de mon temps , mais au moins les infos passent : encore que certains profs utilise le cahier, d'autres Pronote, donc faut penser a aller dessus.

Je préfère le cahier personnellement pour des cas du genre : La professeur n'est pas contente d'une absence : elle menace (ça par contre je comprends pas, mais c'est un autre sujet) de sanction si pas de justificatif. Elle a écrit son mot juste sous le mien qui expliquait et justifiait... Elle ne l'avais simplement pas vu, mais quand je lui ai fait remarquer, problème régler : Sur Pronote, j'imagine que les profs ont potentiellement pléthore de messages dans lesquels elle n'aurait pas fouillé. (Ce que je comprends, si ils ont la même interface que j'ai) . Mais encore une fois , c'est subjectif !


A côté de ça ma nièce préfère largement utiliser Pronote, donc tant mieux. Si ça les aide a être plus autonome, d'autant plus.

Mais pour revenir au sujet de la brève, je trouve ça contradictoire avec le fait d'interdire purement et simplement le téléphone dans l'enceinte. (Même si je suis pour)
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Modèle papier (carnet de correspondance et agenda) sont en parallèle de leurs instances numériques. C’est le cas dans les collèges que je connais.

Je constate néanmoins comme toi les mise à jour inopinées sur le site numérique, le week-end, pendant les vacances scolaires etc. Des fois pour corriger une erreur- « me suis planté(e) vous ne pourrez pas faire cet exercice, bon week-end ») des fois pour ajouter ou créer de nouvelles consignes de travail, non notées dans le cahier de texte. En fonction des enfants, cela peut générer un sentiment d’inquiétude, de stress supplémentaire, qui me semble prématuré : on va à l’école pour apprendre, pour découvrir, pour se construire : cela se fait mieux dans une certaine quiétude mentale.

Mais je considère que le problème réside en grande partie dans le fait que l’outil qui permet l’accès à l’information (devoirs, consignes, etc) est un outil généraliste, qui ouvre l’accès à bien d’autres choses que les besoins liés au scolaire. Cet outil (smartphone, ordinateur), les gamins n’ont aucun mal à se l’approprier pour se divertir via bien d’autres choses que Pronote. Or si il est indispensable, alors il devient difficile de gérer ses travers de dépendance :passer de Pronote au réseau social, aux vidéos débiles etc c’est tentant.

La plupart des adultes aujourd’hui sont dépendants de leur jouet numérique. Étant de la vieille garde, je crois observer les dégâts que cela entraîne dans la sphère sociale, familiale, et individuelle. On sait que cette dépendance peut avoir des effets néfastes, sur les capacités d’attention notamment. Quand je vois certains adultes, je ne peux que le croire : notifications incessantes, panique quant à la crainte de ne pas avoir son appareil avec soi, panique totale quand il est absent, absorption quasi totale sur l’écran quel que soit l’endroit où ils se trouvent et les personnes avec qui ils sont.

D’un côté on peut considérer qu’il vaut mieux que l’enfant soit rompu à cette situation et donc l’affronte le plus tôt possible. De l’autre, les dépendances délétères créées sont difficile à éviter. Sans parler des dérives qui arrivent très tôt (harcèlement via numérique).

Bref : créer des DMZ, zones franches, du numérique personnel et portatif dans l’enceinte du collège me paraît une excellente chose (de temps en temps, je ne serais pas contre une équivalence dans le monde pro :) Après tout les mômes ont bien le temps en dehors pour liquéfier leur cerveau dans les divertissements souvent imbécilisants de la sphère numérique.
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Moi je suis les deux, et comme partout, il y a des collègues qui utilisent mal l'outil, et c'est pénible (apparition surprise de devoirs dans mbn par exemple...) c'est rare mais c'est pénible.
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Bon ben voilà : je regarde le site École directe (utilisé par le collège de la môme) pour voir ce qui l’attend à faire pendant les vacances et je découvre une nouvelle entrée dans le cahier de texte : donné le samedi 12 avril. Et c’est le prof principal. :8
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Il abuse, c'est super pénible, moi quand je me loupe, j'estime que tant pis...
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C'est bien pour éduquer les futurs salariés (puisqu'il faut y penser dès la maternelle maintenant :reflechis:) au droit à la déconnection, le prof qui te rajoute du taf le week-end, hors temps scolaire.
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Il fallait une loi pour cela ? Le règlement intérieur ne suffit pas ?
Car au collège c'est déjà le cas et ça l'était aussi quand mon grand l'était...
Bref tel dans le cartable et ils peuvent le sortir une fois hors de l'établissement. Dans les transports pour écouter de la musique par exemple.
C'est assez simple de bloquer les applis ou l'accès au navigateur. Mais faut prendre un bon quart d'heure pour configurer cela.

L’interdiction des smartphones au collège devrait être généralisée à la rentrée

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