Les 2/3 des Américains aimeraient pouvoir revivre dans un monde sans Internet

Les 2/3 des Américains aimeraient pouvoir revivre dans un monde sans Internet

Les 2/3 des Américains aimeraient pouvoir revivre dans un monde sans Internet

77 % des Américains de 35 à 54 ans, et 63 % des 18-34 ans, aimeraient pouvoir revenir et revivre à une époque où les gens n'étaient pas aussi « branchés » et ne disposaient pas d'un tel accès généralisé à Internet et aux smartphones, d'après un sondage Harris relayé par Fast Company :

« Il est intéressant de noter que les baby-boomers sont un peu moins enthousiastes à l'idée de sauter dans le temps, puisque seulement 60 % des personnes âgées de plus de 55 ans déclarent qu'elles préféreraient revenir à la situation d'antan. »

Dans l'ensemble, 67 % des personnes interrogées déclarent que, si elles avaient le choix, elles préféreraient le monde tel qu'il était autrefois, contre seulement 33 % qui semblent penser que les choses sont parfaitement bien telles qu'elles sont.

Un peu plus de la moitié des personnes interrogées déclarent qu'il leur était difficile de se tenir au courant des nouvelles technologies, et à peu près le même pourcentage que la technologie était plus susceptible de diviser les gens que de les unir. Les jeunes sont les plus pessimistes : 57 % des moins de 35 ans sont d'accord pour dire que la technologie divise, contre 43 % qui ne sont pas d'accord.

90 % des personnes interrogées déclarent cependant qu'il est important de faire preuve d'ouverture d'esprit à l'égard des nouvelles technologies, et près de la moitié des personnes interrogées ont même déclaré qu'elles avaient tendance à adopter les nouvelles technologies avant la plupart des personnes qu'elles connaissent.

On notera cela dit que ni Fast ni Harris ne fournissent les détails du sondage et de sa méthodologie.

Commentaires (47)


Ça ressemble à de la nostalgie, et les boomers sont épargnés car eux ont connu le monde sans : Déclarer ses impots sur une feuille en papier, écrire des courriers et attendre les réponses, faire de la voiture pour s’informer d’un truc particulier dans le magasin de la grande ville à perpète…


Cela dit, si tu ne passes pas 3h par jour collé a un écran, tu as aussi plus de temps pour ce genre de tâches :ouioui:



ni Fast ni Harris ne fournissent les détails du sondage et de sa méthodologie




En gros c’est ça la vraie info…


En gros , les vieux disent que “c’était mieux avant”…. le scoop !
https://www.youtube.com/watch?v=h_hfRs9lVNs




xouboudou a dit:


En gros c’est ça la vraie info…




C’est clair, d’autant que je suis pas sur qu’un sondage ait vraiment été nécessaire. Suffit d’un repas de famille.


” Les jeunes sont les plus pessimistes : 57 % des moins de 35 ans sont d’accord pour dire que la technologie divise”



Et même si je bosse personnellement dans le domaine j’en ai parfois marre de voir le sommet du crane de certains plus souvent que leur visage…



La communauté Amish va grandir….


Pour être de la génération qui a connue l’avant et l’après, qui a grandi avec internet et vu sa progression dans les foyers, je me pose parfois la question de ce que serait notre monde, nos modes de vie, avec un retour en arrière.
C’est un exercice assez intéressant je trouve, du moment qu’on le réalise sans jugement du passé et du présent.



Par moments je me dis qu’un accès plus restreint serait une bonne chose. Moins de connexion pour être plus connecté… entre nous et avec soit-même, finalement.
Certains diront que l’on peut déjà réduire ses usages à titre personnel, dans son foyer, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour que ça ait un réel impact quand tout le reste de la société est sur-connectée.



Je ne dis pas que c’était mieux avant. Clairement pas : il y a des choses qui sont venues avec internet dont je ne me passerais plus, ou très difficilement. Par contre c’était différent. Les relations humaines surtout étaient différentes et moins clivantes, amha. Et rien que ce point me fait dire que plus de parcimonie à tous les étages de la société serait la bienvenue.


Pour appuyer mon propos je retiens que j’ai jamais vu de gens plus heureux et épanouis en terme de relations sociales, malgré la difficulté de leur vie, et ce même chez les plus jeunes, que lors de mon voyage en sac à dos en Amérique du Sud.



Que ce soit dans des villages isolés ou des communautés, je voyais nettement la différence avec les grandes villes plus connectées.
Et même moi, à titre personnel, ces mois de coupure quasi intégrale ont été une bouffée d’air frais (surtout que c’était fin 2015, alors que des attentats avaient lieu en France…).



OB a dit:


En gros , les vieux disent que “c’était mieux avant”…. le scoop !




Avez-vous lu l’article au moins ?
60 % des personnes âgées de plus de 55 ans déclarent qu’elles préféreraient revenir à la situation d’antan alors que c’est 63% pour les 18-34 ans. Ca va à l’encontre de votre commentaire.



Comme le dit fofo9012, et en vérifiant la pertinence du sondage, cela dépend de l’antan de chacun. Les plus anciens, en particulier ceux nés pendant ou juste après la 2nde GM ont connu une enfance difficile où tout était à reconstruire.
Je suis un enfant des années 80-90 et franchement c’étaient de belles années. On avait tout le “confort” numérique, l’informatique, les jeux vidéos, les écrans mais sans les réseaux sociaux violents, l’injonction à se connecter pour un tout ou un rien. Dans les JV on ne connaissait ni les DLC, ni les pay-to-win ni les jeux stéréotypés et sans prise de risque parce qu’il faut de la rentabilité.


Mon petit avis perso : je me demande ce que ça aurait donné si on avait posé la question avec les smartphones au lieu d’internet.


Je trouve cette remarque fort pertinente !



Sinon :





Un peu plus de la moitié des personnes interrogées déclarent qu’il leur était difficile de se tenir au courant des nouvelles technologies
Ils leur manque un Next Inpact aux USA ? ^^




Un Smarpthone sans internet n’a pas vraiment d’intérêt. Mais c’est vrai que prendre le “problème” dans l’autre sens, ce serait surement intéressant comme résultat :)


J’ai plutôt l’impression que certaines personnes confondent Internet et réseau social.



Ce n’est pas Internet qui est clivant, mais certains sites et certaines façons d’échanger qui le sont.
D’où certainement le fait que ce sont les plus “jeunes” qui souhaiteraient le plus à un retour en arrière car ce sont les plus “connectés” aux réseaux sociaux.


Pas que. Le web (et pas internet en tant que tel, c’est juste le protocole le plus répandu) a apporté nombre d’avantages mais aussi… d’inconvénients…
Les fake news, par exemple, ont commencé à circuler largement sur le web bien avant les réseaux sociaux, qui eux n’ont fait qu’accentuer l’effet caisse de résonance.
Le web a permis l’émergence d’une nouvelle économie. Mais cela a aussi détruit le tissu économique de nos ville, et donc le tissus social. Là encore les réseaux sociaux n’y sont pas responsables.



Il est évident que les réseaux sociaux ont eu un impact bien plus important. Mais le web au sens large, la connectivité permanente, ont et sont tout aussi impactants.



Si c’était mieux avant ? Non. Si c’est mieux maintenant ? Non plus. Il y a du mieux et du moins bien. Comme il y avait du mieux avant et du moins bien.
Par contre, tout technophile que je sois, je pense en effet que nos sociétés sont devenues trop connectées, en permanence. Et que ça ne s’arrange pas, au détriment de ce qui fait notre tissus social et nous définit même en tant qu’espèce sociable (bon là j’exagère peut-être un peu le trait… quoi que).


D’accord avec toi.



Quoiqu’il y a quand même ce truc d’avoir quasiment des certitudes tout le temps, l’information à portée de main, alors qu’avant il fallait être plus audacieux, inventif et sociable, tout le monde n’avait pas le smartphone + écouteurs pour occuper les sens de la communication et on n’était pas censé pouvoir se débrouiller seuls pour tout…


C’est tout simplement la mémoire qui enjolive le passé. ce qui explique que l’on trouve que c’était mieux avant



Furanku a dit:


Pour appuyer mon propos je retiens que j’ai jamais vu de gens plus heureux et épanouis en terme de relations sociales, malgré la difficulté de leur vie, et ce même chez les plus jeunes, que lors de mon voyage en sac à dos en Amérique du Sud.




Idem pour moi, qui ai vecu au Mexique.
Et les annees que j’ai passé la bas sont aussi de tres tres loin les meilleures de ma vie en termes de relations humaines.
Coupé des choses accessoires, l’essentiel reprend le dessus



57 % des moins de 35 ans sont d’accord pour dire que la technologie divise, contre 43 % qui ne sont pas d’accord.




Ils ont l’air très divisés sur la question :glasses:



OB a dit:


En gros , les vieux disent que “c’était mieux avant”…. le scoop !…




J’ignorais qu’on est vieux à 35 ans. :transpi:



cyril8 a dit:


Je suis un enfant des années 80-90 et franchement c’étaient de belles années. On avait tout le “confort” numérique, l’informatique, les jeux vidéos, les écrans




En effet, et quand on voulait jouer avec quelqu’un, il fallait s’inviter au même endroit, déplacer au besoin les machines. Ca avait une certaine convivialité, et on n’était pas en contact que pendant le jeu vidéo. La première fois où j’ai fait ça chez moi, ma mère était franchement sceptique, elle s’imaginait que ça allait être calme et tristounet, et elle a bien été surprise de voir qu’on faisait autant de bruit que si on était parti jouer au foot dehors, et qu’on continuait à en discuter après.



Je trouve que ça manque quand on joue online, pourtant je ne le fais qu’avec des amis, jamais avec des gens random car là je n’y vois vraiment aucun intérêt.




mais sans les réseaux sociaux violents




Je crois que c’est ce qui pèse le plus sur les gens actuellement, et j’étends “réseaux sociaux” à tout ce qui est communautaire dépassant un cercle de connaissances proche. L’aspect communautaire, online ou pas, a toujours tendance à devenir toxique passé une certaine taille, c’est inévitable, mais les communautés online, de part leur taille facilement immense, la possibilité d’appartenir à un grand nombre d’entre elles et l’instantanéité de leurs échanges, multiplient ce genre de problème.



Sur ce point c’est aux individus eux-même d’apprendre à lâcher l’affaire, accepter de risquer de “rater des choses” en n’y restant pas collé, réduire le nombre de leurs communautés, éviter les communautés énormes ou alors être capable de suivre ça de loin sans se sur-impliquer émotionnellement. Il y a de bonnes choses isolées qui sont permises par ces structures et n’auraient pas été possible sans, mais force est de constater aujourd’hui que le solde global paraît plutôt négatif.



Pour ma part je trouve que les moyens online qui ont le plus amélioré la communication entre les gens, ce sont les moyens les plus simple, pair à pair ou de très petites communautés, comme les e-mails et les messageries instantanées. Le reste a tendance à trop rapprocher des individus qui ne devraient pas se cotoyer d’aussi près et accélère trop les interactions au sein de groupes trop grand où ça ne s’arrête jamais.




l’injonction à se connecter pour un tout ou un rien




Je ne sais pas bien à quoi tu fais référence, moi ça m’arrive régulièrement de me dire “ah il faut un compte pour utiliser telle fonctionnalité, ben tant pis je m’en passe”.




Dans les JV on ne connaissait ni les DLC,




Il y avait souvent des extensions quand-même, mais effectivement des DLC par dizaine pour le même jeu qui rajoutent un petit détail, non.




ni les pay-to-win ni les jeux stéréotypés et sans prise de risque parce qu’il faut de la rentabilité.




Il reste des jeux qui ne tombent pas là-dedans, mais c’est vrai que c’est toujours rageant de voir des licences qu’on appréciait avant y succomber.



cyril8 a dit:


Avez-vous lu l’article au moins ? 60 % des personnes âgées de plus de 55 ans déclarent qu’elles préféreraient revenir à la situation d’antan alors que c’est 63% pour les 18-34 ans. Ca va à l’encontre de votre commentaire.




Mea culpa , j’avais lu en diagonale , et avait compris que 60% de ceux qui voulaient revenir à la situation d’avant étaient les plus de 55 ans.



Je m’excuse donc de mon commentaire non pertinent, et je vais lire les autres commentaires qui ont une analyse plus intéressante.



Merci à toi & aux autres qui m’ont bashé à raison !


Définir “sans internet” !
Est-ce que ça se résume aux rézosocio ?



(quote:2139193:dvr-x)
Un Smarpthone sans internet n’a pas vraiment d’intérêt. Mais c’est vrai que prendre le “problème” dans l’autre sens, ce serait surement intéressant comme résultat :)




Oui c’est clairement ce qui me venait à l’esprit.
Cette mode du smartphone obligatoire avec applis obligatoires pour tout et rien m’ennuie profondément.
Il devrait y avoir une loi pour que les citoyens puisse s’en passer, et que donc tout devrait pouvoir se faire avec des sites internet et un navigateur (qui peut protéger pas mal du pistage et les infos perso).
L’aspect boite noire des OS de smartphone (Android et I-os) m’embête (les OS alternatif sont très marginaux).



Inodemus a dit:




l’injonction à se connecter pour un tout ou un rien




Je ne sais pas bien à quoi tu fais référence, moi ça m’arrive régulièrement de me dire “ah il faut un compte pour utiliser telle fonctionnalité, ben tant pis je m’en passe”.




Ça fait peut-être plutôt référence au besoin compulsif de consulter des sites / applications en permanence (Facebook, WhatsApp, mails, NextINpact, …).
Le fait de recevoir des notifications incessantes n’aide pas.



On consulte nos smartphones plusieurs dizaines de fois par jour, voire plusieurs centaines de fois pour certain(e)s.
https://fr.linkedin.com/pulse/combien-de-fois-touchez-vous-votre-smartphone-par-jour-millerand


Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est que sur les 60 et quelques pourcents qui voudraient un “retour en arrière” (en confondant certainement Internet et réseaux comme dit plus haut), combien utilisent moins Internet d’eux-mêmes ?
J’ai l’impression qu’ils ne seraient pas contre un retour forcé, mais que la décision de se déconnecter, ou l’être moins, ne doit pas venir d’eux-mêmes.



(reply:2139204:Babouche kebab)




Il y a l’effet d’addiction qui fait que ça peut être difficile d’arrêter.



Il y a aussi l’effet de groupe avec les amis, si ils sont actifs sur un réseau social on a pas envie d’être “rejeté”.



Un peu comme si tous tes amis parlaient d’une série, même si tu n’es pas fan tu auras plus tendance à la regarder pour faire partie du groupe (degrés divers, on est tous différents, c’est un exemple).



Pour moi, internet a apporté énormément (surtout dans l’administratif ces dernières années).
Mais les réseaux sociaux semblent favoriser les divisions (ou au moins les mettre en évidence) et ça j’aime pas.


Au vu des tranche d’âge et des réponses, j’ai l’impression qu’il y a un effet “Stranger Things” dans les réponses. Une forme de nostalgie d’un passé fantasmé, romantique et totalement fictif.


Effectivement, internet sans les réseaux sociaux, ça aurait un autre aspect avec moins de conséquences sur la vie sociale.



Ceci dit, la perversion des réseaux sociaux tient beaucoup au fait que les utilisateurs y vont en « nom propre » avec toutes les conséquences qu’on peut imaginer. C’est un peu comme se mettre derrière un volant sans avoir appris à conduire.



Préserver son identité et son « jardin secret » sur internet demande une vigilance de tous les instants.


Je pense que ce travail est tout simplement bâclé : avec une telle question, il est impossible d’en déduire quoi que ce soit ou plutôt, on peur faire dire tout et son contraire des résultats obtenus.



Le travail aurrait été plus sérieux si on avait posé la question sur une liste d’usages de l’Internet plutôt qu’au réseau entier.
De fait, chaque répondant a interprété la question en fonction de ses propres usages : tout le monde ne répond pas à la même question.



Faire des stats en mélangeant les choux et les carottes, c’est juste se moquer du monde. :cartonrouge:


Personnellement, je ne pourrais pas dire car Internet a existé avant que je ne sois né.



Maintenant, si on parle du web, j’avais à peine 15 ans quand cela apparu. Et effectivement, j’aimerai bien revivre les années auparavant, c’est certain ! :D



Et dans le web, il y a eu plusieurs cheminements. Les pages statiques, l’apport de dynamisme, etc. Et, selon moi, ce ne sont pas des mauvaises choses.



Autrement, s’il est question des réseaux sociaux. Et bien, cela dépend. Lorsque c’était le moyen de rester en contact avec des amis sans se sentir “observé”; c’était vraiment, un bonne expérience. Jouer en ligne avec des potes de la vraie vie et des no-names qui, ensuite, sont devenus des potes dont certaines et certains dans la vraie vie; c’était également une expérience enrichissante.



Auquel cas, je crois que le soucis, c’est l’impression (la pression?) d’instantanéité qu’a apporté Internet. Les échanges sont plus rapides.



J’imagine que des psychologues ont déjà fait des recherches sur la possibilité que les cerveau reptilien et limbique auraient une prédisposition à dominer le néocortex vis-à-vis de cette immédiateté. D’où la dominance de l’émotion avant la réflexion : réactions à brûle-pourpoint, reproches individuelles, …



Ces traits humains sont présents dans la vie physique de tous les jours mais me semblent exhortés sur Internet.



Sans compter aussi l’afflux d’information rapide et continu que nous procure cette technologie. L’être humain me semble affamé d’information. j’ai l’impression que c’est une manière intrinsèque d’avoir le sentiment d’un certain contrôle sur son environnement: avoir le sentiment d’être protégé, de ne courir aucun risque si on détient toutes les informations. Une sorte de question de survie latente.



Et je crois que le malaise est là. Nous avons un maladif instinct, une soif de savoir et de contrôle de notre environnement qui est submergé par cette masse d’information qui nous fais sentir qu’on perd le contrôle, que les choses ne s’améliorent pas.



Auparavant, ces informations étaient distillées au compte goutte. Pensons au moyen-âge, les nouvelles prenaient parfois plusieurs jours pour arriver d’un point à un autre du pays. Et ne parlons pas du transfert des missives internationales. Aujourd’hui, c’est presque instantané. Et on réagit quasi instantanément, souvent avec un manque de recul qui ne fait qu’amplifier l’incertitude et l’angoisse.



Edit: correction grammaticale et orthographe… enfin j’espère que c’est bon maintenant :)


Globalement d’accord avec ton propos :chinois:



(reply:2139183:carbier) Entièrement d’accord.




57 % des moins de 35 ans sont d’accord pour dire que la technologie divise, contre 43 % qui ne sont pas d’accord.




100% des gens ne sont d’accord pour dire qu’ils ne sont pas d’accord. Et réciproquement. :D




On notera cela dit que ni Fast ni Harris ne fournissent les détails du sondage et de sa méthodologie.




Bah c’est “Fast Company” quoi. On y va pas pour lire des trucs neutres, objectifs et universellement démontrables.



  • Quel bonheur d’avoir enfin le GPS + Google Maps quand on est sur la route (avec tout à jour par défaut, pas du TomTom avec cartes vieilles de 3-4 ans)



  • Quel anti-stress quand on arrive tard le soir dans un coin paumé et en 5min de lister les 3-4 hôtels du coin, faire une resa en 2min et lancer Google Maps pour y etre en 5min



  • Quel gain de temps de pouvoir réserver un billet de train à la bourre sur son mobile quand on est en voiture




Bref, moi je ne reviendrai jamais en arrière pour avoir vécu l’avant et l’après.



Par contre évidemment tous ces sites de “zéros-sociaux” qui polluent Internet et polluent les esprits (faibles), ben oui, un retour en arrière là-dessus pour les minimiser serait pas mal.



Car entre ceux qui prennent systématiquement en photo leur plateaux repas dans l’avion et les autres avec photos de leurs gamins postées en rafale, ben, c’est bon, maintenant c’est fait plus de 5 ans que j’ai laissé tomber FB (et aussi le VPN en Chine pendant 2 ans avec toutes les déconnections, ca casse trop les bonbons).



A méditer aussi cette réflexion profonde du professeur (auto-proclamé) JM Bigard (sur le COVID, par contre, la cata, exemple édifiant du type de dommage collatéral de l’accès à Internet pour tous, avec Dr. Lalanne en sus):



*“les mômes, c’est comme les prouts, y’a que les siens qu’on arrive à supporter… et encore…”
*
:mdr2:



Furanku a dit:


Le web a permis l’émergence d’une nouvelle économie. Mais cela a aussi détruit le tissu économique de nos ville, et donc le tissus social. Là encore les réseaux sociaux n’y sont pas responsables.




Ce n’est pas le web qui a détruit le tissu économique de nos villes c’est




  • la grande distribution

  • la délocalisation de la production qui n’a pas attendu le web pour commencer.



De plus l’un n’empeche pas l’autre: par exemple je commande en ligne ET je vais en centre ville, ne serait-ce que pour la librairie ou les fringues.



Quant aux interactions sociales: désolé mais ce sont bien les réseaux sociaux qui les tuent.
Quand tu es au resto et que tu vois un couple ou des amis assis à une même table mais qui passent leur temps le nez sur leur téléphone, à ton avis c’est pour vérifier quelles notifications ?



Erwan123 a dit:




  • Quel bonheur d’avoir enfin le GPS + Google Maps quand on est sur la route (avec tout à jour par défaut, pas du TomTom avec cartes vieilles de 3-4 ans)





  • Quel anti-stress quand on arrive tard le soir dans un coin paumé et en 5min de lister les 3-4 hôtels du coin, faire une resa en 2min et lancer Google Maps pour y etre en 5min



  • Quel gain de temps de pouvoir réserver un billet de train à la bourre sur son mobile quand on est en voiture





Bref, moi je ne reviendrai jamais en arrière pour avoir vécu l’avant et l’après.




Mouais. N’étant pas souvent sur la route, je peux m’en passer :)



Il y a un pendant assez désagréable: on ne planifie plus… Difficile de donner un RDV à un jeune: il ne le respecte pas en lieu et en heure, sous couvert qu’il est joignable. Arrivé dans un coin où le GPS est aléatoire, on est paumé. Perte de connexion, plus de batterie: plus de billet.
15000 photos stockées, jamais regardées (sauf par les algos de google qui les réindexe de temps en temps -> il est où le gain écolo déjà?)
Internet saturé de faux site de gens qui veulent faire de l’argent avec la pub, se faire mousser.
Disparition des tuto en texte au “profit” de vidéos moins précises, plus longues à regarder et qu’on ne peut pas conserver pour plus tard.
Disparition inopinée d’infos, de manuels sur les sites des constructeurs sans avoir pu les conserver.



En règle générale: concentration du travail sur l’immédiat et l’actuel en oubliant totalement le passé.



Et sans compter les changements permanents de fonctionnement, la recherche de la nouvelle appli SNCF ou de parking de la ville, la création d’un énième compte, les heures passées à régler les problèmes liés aux applis faites par dessus la jambe.



Le problème n’est pas l’outil, c’est l’abus.




carbier a dit:


Quant aux interactions sociales: désolé mais ce sont bien les réseaux sociaux qui les tuent.




Sans compter le regroupement communautaire +++ sur des groupes de taille suffisante pour se sentir les Maîtres de la Vérité, la recherche de la vie idéale qu’on semble voir chez les autres via leur profil qui ne met en avant que les aspects positifs de leur vie, la recherche narcissique d’existence de certains avec pour objectif d’avoir plus d’abonnés que le voisin au point de mentir/travestir son identité numérique - jusqu’à la rupture avec le réel (Syndrôme Dr Jekyll et Mr Hyde chez pleins de gens qui sont devenus e-schizophrènes avec un e-alter ego)



Wosgien a dit:



En règle générale: concentration du travail sur l’immédiat et l’actuel en oubliant totalement le passé.



.
Tout à fait et dans le taff, ca commence à faire mal à l’intellec (article dans le Figaro cette semaine sur l’augmentation du nombre de managers qui craquent de plus en plus par que c’est tout, tout-de-suite).




Microsoft a ajouté une fonction à Windows il y a 3 - 4 ans créer une plage horaire plus ‘zen” et limiter le nombre de notifications en tout genre. (oublié le nom).



J’avais un collègue dans mon ancienne boite (du CAC40) qui débranchait littéralement le câble LAN 3h par jour, parce que sinon, dans toutes ces grosses boites, on est bombardé d’emails sans arrêt mais à 90% on a “simplement” été mis en copie… mais il faut bien les lire des fois tous ces cc d’emails.



Pour construire son tableau Excel de reporting, c’est juste pas possible. Tout devient dans l’instantané et le tout-de-suite, la concentration et la réflexion en prennent alors un gros coup…


La vraie différence avec avant, c’est la valeur qu’on donnait à l’information, qui etait rare et qui demandait des efforts pour etre trouvée.
Du coup on se penchait vraiment sur les livres, sur les partitions, sur les manuels, etc. et donc on allait au fond des choses et on reflechissait, parce qu’on avait peu de supports. Et ca favorisait la curiosité.



Aujourd’hui n’importe quelle info est trouvable immédiatement, du coup les gens les survolent, les binge en quelque sorte, et passent à autre chose…



Trooppper a dit:


La vraie différence avec avant, c’est la valeur qu’on donnait à l’information,




Je ne l’avais pas encore vu sous cet angle.


Un comportement aussi qui s’est énormément développé avec la communication par écran interposé, qui met en lumière crue la lâcheté et le manque de respect et de savoir vivre criant de certains et de plus en plus de personnes, c’est:



“je pose un lapin, je préviens même pas, ou au mieux j’envoie 2 mots au dernier moment” (genre de truc qu’on aurait pas le courage de faire en face à face)



mais surtout:



“je te bloque la personne parce que j”ai plus envie de lui parler et sans un mot, une explication, bye desolé”



ou encore




“je te bloque la personne parce que c’était le/la pote d’un de mes amis, que je connaissais pourtant assez bien mais comme mon ami(e) et l’autre ne sont copains, allez hop, j’efface, je gicle / je delete/ je block/ je ban et tout ca sans un mot d’explication ou d’excuse à cette personne”



Bref, on peut bien avoir 500 ou 1000 amis sur Facebook, c’est que du flan !! 99.98% du virtuel.



Grace a l’informatique, la vitesse maintenant comment les gens peuvent te zapper d’un coup sans même avoir le respect de te le dire…



Le genre de comportement que beaucoup ne se permettraient dans la vie réelle car ils n’ont pas ce qu’il faut dans le caleçon pour le dire en face. Par contre, avec un mobile, allez en 3 clics de doigt, c’est fait, dégagé, à la trappe, éliminé.



Après tout ce n’était qu’une entrée dans un address book en mémoire flash dans un appareil electronique…




Des fois, je rêverai d’être Obélix pour coller des bonnes paires de baffes…



:cartonrouge:



Erwan123 a dit:


…ce qu’il faut dans le caleçon pour le dire en face…




Il faut vraiment arrêter avec ces remarques débiles.





Des fois, je rêverai d’être Obélix pour coller des bonnes paires de baffes…



:cartonrouge:




Tu rêves de prendre des plaintes ?



63 % des 18-34 ans




Les 18-34 ans n’ont pas connu du tout (ou presque pas) de monde sans internet.



Quelle valeur attribuer à ce genre de sondage? Si en plus on a pas les données…


c pas que de la nostalgie, j’ai acheté une voiture en décembre et reçu ma carte grise la semaine dernière (je passe les étapes).
Et pour chaque nouvelle possibilité offerte par le monde connecté, plus de dangers (bitcoins, …) et par conséquent plus d’attention à porter, moins de temps libre, …



tontonCD a dit:


c pas que de la nostalgie, j’ai acheté une voiture en décembre et reçu ma carte grise la semaine dernière (je passe les étapes).




Autres exemples:




  • Problème de remboursement de mutuelle? Passez par le site et une procédure … pour que quelqu’un rappelle puisque ça ne rentre pas dans les cases.

  • Faire valoir ses droits sur une garantie? Ouvrez un ticket - le n° de série est incomplet sur l’appareil -> coincé pendant des semaines

  • Besoin d’un conseil? Passez par la messagerie: les conseillers ne lisent pas vraiment le message et répondent selon le manuel, sans réfléchir

  • Faire vos frais de déplacement? Il faut déclarer le déplacement, les étapes, en amont avec les dépenses prévues puis déposer les justificatifs. bon courage pour avoir une explication.



En gros, on fait soi-même le boulot qui existait avant dans les entreprises: c’est surtout un gain pour les entreprises qui déportent une partie de la charge de travail sur leurs clients.



Groupetto a dit:


Les 18-34 ans n’ont pas connu du tout (ou presque pas) de monde sans internet.




Dans leur vie d’adulte oui, mais c’est une raison de plus pour rêver d’un lieu, d’une ville importante (pas d’un coin sauvage) où Internet n’existe pas, juste pour voir comment les interactions deviennent.


Un rêve qui à mon avis n’a rien à voir avec la réalité qu’on a connu. Internet est aussi omniprésent que l’eau courante, et personne (à part la NUPES?) ne s’imagine retourner à l’époque du puit et du seau. J’ai connu Internet avant la téléphonie mobile (1996), d’un coup le monde s’est ouvert à moi, j’ai rencontré et échangé avec plein de personnes de tout pays (grâce à ICQ et AIM qui permettait de discuter avec n’importe qui) avant les réseaux sociaux. Le JV en réseau également s’est énormément développé.



cyril8 a dit:


Dans les JV on ne connaissait ni les DLC, ni les pay-to-win ni les jeux stéréotypés et sans prise de risque parce qu’il faut de la rentabilité.




Je suis de la même génération que toi, et je ne suis pas du tout d’accord là dessus.



C’est typiquement un discours du “c’était mieux avant” avec des œillères.



Dans les années 90, des suites de jeux sans saveur et sans nouveautés, ça existait déjà.
Des pâles copies d’autres jeux populaires, ça existait déjà.
Des titres qui utilisent (mal) une licence connu de film ou dessin animé pour vendre, ça existait déjà.



Aujourd’hui, on a :




  • Jeux indeps
    Des palettes de jeux indépendants originaux et de grande qualité, souvent multi plateforme en plus (en tout cas PC et switch, je connais moins le reste).
    C’est du jamais vu avant.



  • Jeux AAA
    Des jeux magnifiques et aux mécaniques bien rodées.
    Certes, ils prennent moins de risque, mais on parle de budget qui peuvent atteindre les centaines de millions. On est en général plus sur de l’évolution incrementale.
    On peut être excellent, sans être original. Et il ne faut pas oublié que la perception d’originalité dépend du vécu. Un jeu qui est du vu et revu pour moi, ça peut être une pépite originale pour un jeune gamer de 10 ans.



  • Mods
    Les communautés qui enrichissent énormément certains jeux sur PC et même parfois sur console.



  • DLC
    Les mauvaises pratiques avec une jeu de base emputé restent rares. Les DLC apportent du contenu supplémentaire, comme les extensions à l’époque.
    Et il suffit d’être patient, pour prendre plus tard les Complete Edition / Gold Edition / Definitive Edition qui incluent les DLC.
    Mais pour beaucoup de joueurs le jeux de base est suffisant.



  • Jeux VR
    On a de nouvelles expériences de jeux super immersive.



  • Jeux casual
    On a des jeux mobiles ou console plus accessibles au “grand public” qui ne sont pas des joueurs vétérans.



  • Pay-to-win / F2P
    Il y a des jeux qui abusent de ces pratiques, mais certains ont un bon équilibre.
    Ils permettent à des joueurs d avoir une belle expérience de jeux gratuitement ou à faible coût, et d’autres joueurs, “les balaines”, financent le jeu. Tout le monde y trouve son compte.




-Retro Gaming
(flemme)



Bref, tout ça pour dire qu’aujourd’hui, il y en a pour tous les goûts.
Le marché du jeu vidéo n’a jamais été aussi riche, varié et qualitatif.



On peut regretter certains pratiques et évolutions (par exemple la raréfaction de l’écran partagé au profit du multi en ligne). Mais faut pas oublier tout le reste.


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