Il explique que « les énergies solaire et éolienne ayant un rendement variable, un stockage accru est nécessaire pour garantir l’approvisionnement ».
« Au-delà de certaines technologies de stockage qui ont déjà fait leurs preuves, comme le stockage par pompage, plusieurs autres technologies joueront un rôle primordial à l’avenir, telles que les nouvelles batteries, le stockage thermique ou l’hydrogène vert », indique la députée en charge du dossier, Claudia Gamon (Renew Europe, AT).
Avec d’autres députés de la commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie, elle demande à la Commission européenne de « faire tomber les barrières réglementaires (double imposition, lacunes dans les codes de réseau de l’Union) qui empêchent le développement de projets de stockage d’énergie ».
Ensemble, ils appellent aussi « la Commission à continuer de soutenir la recherche et le développement d’une économie de l’hydrogène » et « évaluer la possibilité de mettre à niveau les infrastructures gazières pour le transport de l’hydrogène, l’utilisation du gaz naturel n’étant que de nature transitoire ».
« Le rapport a été adopté par 53 voix pour, 3 contre et 15 abstentions. Il sera mis aux voix lors de la session plénière des 8-10 juillet », précise le Parlement.
Commentaires (91)
#1
On chauffe à chaque transformation.
Il faut aussi mettre ça en concurrence avec le transport de l’énergie.
Sans vouloir en faire une usine à gaz ;)
#2
Ils ont intérêt à bien améliorer les rendements pour stocker l’énergie sous forme d’hydrogène. Parce qu’il va y avoir de sacrés pertes au passage sinon… Et vu la R&D que cela va demander, ce n’est pas pour tout de suite (sans parler de l’aspect sécurité, l’hydrogène étant hautement explosif).
Et adopter le gaz comme énergie de transition plutôt que le nucléaire… " />
#3
Si c’est pour remplacer des centrales au charbon, tu gagnes un peu en émission de CO2, mais si c’est pour fermer du nucléaire et compenser l’intermittence des énergies fatales là ouais c’est sacrement con
#4
En réalité côté sécurité c’est parfaitement maîtrisé, pour une raison simple, en cas de soucis tu inerte la portion (et quand tu lâche de l’hydrogène dans l’air tu te contente de faire de la vapeur d’eau)
Du côte rentabilité la recherche tourne à plein régime et fait des bonds conséquents, les technos existes elles sont en phase d’industrialisation, et la prochaine génération est en phase de publications, c’est la prochaine - prochaine génération qui est en cours dans les labos de recherches ^^
Donc c’est possible mais il faut :
1- une volontés politique
2- des normes unifiés pour l’Europe
3- un réseau (c’est lié au 1) il existe des usines qui produisent de l’hydrogène (ou des produits permettant de facilement produire de l’hydrogène), de plus les usines de production par électrolyse ne sont rentable qu’à grande échelle.
Finalement c’est comme pour toutes les énergies, une petite raffinerie, une petite centrale, … c’est pas rentable.
Faut voir grand ! Pour faire des économies d’échelles et un procédé beaucoup plus vertueux pour la nature.
#5
Alors qu’on sait très bien que n’importe quel stockage + ENRI est plus cabonné que le nucléaire mais bon… " />
#6
Le nucléaire ne réagit pas assez vite pour compenser la production qui d’arrête quand le vent tombe ou les panneaux solaires ne reçoivent plus de soleil à cause de nuages.
Alors, oui, notre nucléaire est piloté, et on peut faire varier la puissance, ce qui fait qu’on peut avoir plus de nucléaire que si notre production était fixe. Mais il faut en général avoir une bonne heure devant soi pour gérer les réacteurs dans de bonnes conditions, ça a une certaine inertie, et on accélère/ralentit lentement la fission dans le réacteur.
Il faut un truc plus rapide où l’on peut ajuster la puissance.
Le gaz est un bon moyen, ou augmente la puissance d’une combustion très rapidement. Le charbon, ça marche aussi, mais franchement, quand on peut éviter, c’est mieux.
L’hydroélectrique (les barrages, notamment à double réservoir où l’on peut pomper l’eau vers le haut quand on a trop de courant) est très pratique, mais on n’en n’a pas partout, c’est le relief qui dicte où il est.
Au final, ça n’est pas idiot du tout de reconvertir les infrastructures gaz pour les utiliser avec de l’hydrogène à terme.
Dans l’idéal pour moi, ça veut dire qu’on peut produire de l’électricité n’importe où, avoir des centres de production d’hydrogène, transférer l’hydrogène sur les sites où historiquement on avait des centrales au gaz.
D’autant plus qu’on peut produire cet hydrogène avec de l’énergie nucléaire dans les heures creuses quand on n’a pas de production renouvelable, et gérer la consommation de pointe avec tout ce qui est intermittent et le gaz ou hydrogène.
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Vivement l’hydrogène crée avec le charbon Allemand et le Gaz Russe.
On a pas mieux que le NUC en Europe pour décarbonner …. que ce soit directement avec l’électricité “brut” ou indirectement (production d’hydrogène par ex)
Un des salut en Europe serait d’électrifier massivement notre vie (transport/industries/chauffage etc) mais il faut le faire avec du bas carbone sinon autant avoir sa chaudière au gaz chez soit. Et le champion du bas carbone c’est le NUC. Les ENRi artificialisent les sol & sont importées (comme le bio en fait) en plus d’avoir une durée de vie faible et que je (comme vous) paye chaque moi pour ces immondices inutiles gavées de subventions.
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C’est une idée très répandue que le nucléaire ne peut pas faire de suivi de charge, en fait c’est tout à fait possible http://www.oecd-nea.org/nea-news/2011/29-2/aen-infos-suivi-charge-29-2.pdf)
La plupart des centrales se limitent à une vaiation de ± 5% mais certaines sont conçues pour faire jusqu’à 80% de variation en 30 minutes, et de manière générale quasiment toutes les centrales modernes peuvent faire du 5% par minute
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Tout à fait on oublie trop souvent la volatilité de la production des ENRI.
L’avantage de l’hydrogène c’est qu’il est moins consommateur en place et en matériaux rare que les éoliennes ou les panneaux solaires. Il est facilement stockable sous pression et aisément transportable.
Finalement le système H2 se rapproche des STEP.
Pour le pilotage des centrales c’est vrai mais ça se joue à l’heure la modulation, on est loin d’une réactivité correcte. Pour démarrer une installation H2 faut entre 1 minutes et 4 minutes. Ensuite le passage de 0 à 100% se fait en moins de 2 secondes sur les installations modernes (modulation par la quantité d’air injectée principalement).
C’est bel et bien un complément à la fission et pourquoi pas à la fusion demain :)
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#18
Il y a aussi le stockage par hydrures qui est très intéressant, il faut garder à l’esprit que pour compresser de l’H2 à 700 bars (nécessaire pour les véhicules particuliers) cela demande 15% de l’énergie que peut libérer l’hydrogène ainsi compressée, ce n’est pas négligeable (et la liquéfaction on en parle même pas à -250°C " />)
Le gros soucis c’est qu’actuellement 90% de l’H2 est produit à partir du méthane, ainsi la production d’hydrogène représenterait à elle seule 2,5% des émissions de CO2 https://lvsl.fr/lhydrogene-quel-role-dans-la-transition-energetique/)
Va vraiment falloir trouver autrechose pour en produire de façon massive (électrolyse)
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Dans les fats le pilotage est plutôt proche de la demie-heure que l’heure.
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Sauf qu’on arrête jamais de réacteur…
Dans les faits, le ramp-up en cas de demande est plutôt de l’ordre de la demie-heure, et pas de plusieurs jours comme vous l’énoncez.
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Désolé j’ai collé la parenthèse fermante x)
http://www.oecd-nea.org/nea-news/2011/29-2/aen-infos-suivi-charge-29-2.pdf
Ici aussi : https://lvsl.fr/lhydrogene-quel-role-dans-la-transition-energetique/
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Si seulement on avait des compteurs intelligents.
Malheureusement on a que linky.
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Il est passé où le rapport de l’ADEME disant qu’on pouvait se passer du nucléaire dans le mix énergétique tout en basculant x % du parc en véhicules électriques ?
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Moi j’en suis très content de mon Linky, je continue de faire le relevé de confiance tous les 2 mois… " />
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Eh merde " /> anyway le lien est pas si intéressant que ça je trouve, beaucoup de blabla pour pas grand chose
En ce qui concerne les STEP (barrages réversibles) ça reste un bon 70% de rendement minimum ce qui est largement mieux que tout ce qu’on peut imaginer d’autre (car quand on parle de rendement de 60% avec de l’hydrogène c’est uniquement pour une moitié de cycle, électricité to h2, en bouclant pour retrouver de l’électricité on a de nouveau 60% donc pas beaucoup plus de 30% au final)
Toujours pour les STEP bien qu’on ait un territoire avantagé — par opposition à l’Allemagne par exemple — leur capacité de stockage/production sur une année ne représente qu’1% de la quantité totale d’électricité produite
( https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/hydroelectricite-stati… )
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Je pense que ça concerne aussi le nucléaire ce type de stockage.
Pour le reste je ne sais pas où on en est des réserves d’uranium mais à l’époque où j’avais regardé, en l’absence d’une nouvelle technologie on a quelques décennies de carburant maxi devant nous. Donc tout intérêt à panacher avec d’autres technologies moins chères (actuellement on ne paie pas pour le démantèlement des centrales ni on ne provisionne pour les accidents, si on inclue ces coûts le nucléaire c’est une technologie de riches)…
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A supprimer
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Dans l’absolu on est un pays nucléaire pour des millions d’années vu la durée de vie des déchets " />
Plus sérieusement j’ai lu ça dans des dossiers de prospective sur l’avenir énergétique de la France. Le genre de dossiers sur lesquels se basent les décideurs.
On parle bien de Superphoenix avec la surgénération ? La surgénération il n’y a plus depuis 20ans, ça a été stoppé quand ça commençait à être vaguement stable à l’année mais avec un rendement très inférieur à la théorie. A priori ça ne redémarrera pas pour des raisons de fiabilité, la France était le seul pays à y croire et a englouti des milliards dedans… En quoi on est autonomes grace à ça?
Pour le reste je ne sais pas sur quoi se projettent les gens mais seul l’uranium est utilisé actuellement mondialement. C’est donc bien sur le stock d’uranium qu’il faut se baser car aucune autre technologie n’est même au seuil de passer en production.
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Tchernobyl a fait mieux, 1000 % de variation en qques secondes " />
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Une sorte de proof of concept " />
#47
Et sinon, diminuer votre consommation électrique, ça vous dirait pas?
Un appart de 30 m² bien isolé (une grosse part des apparts parisiens), des équipements électriques peu énergivores (avec interrupteur), éclairage LED et deux longs pots de fleurs sur le balcon (et plantes en intérieur aussi), ça permet déjà de faire de sacrées économies d’énergie.
Pour les maisons individuelles, outre l’isolation, il faut clairement favoriser le couple Photovoltaïque/panneau solaire. Si toutes les maisons exposées au soleil pouvaient avoir plusieurs m² de panneaux, ça déchargerait fortement le réseau électrique.
C’est d’ailleurs une hérésie qu’il n’y ait pas plus de panneaux dans le Sud, notamment à Marseille avec ses 2900 heures d’ensoleillement par an (3 mois complets d’électricité)
Après pour le stockage, l’hydrogène est une idée intéressante si les rendements sont assez important et qu’on peut s’en servir comme batterie
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C’est un peu systématique de dire 1 vérité / 1 connerie chez toi?
et c’est inné?
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Déjà juste lire çahttps://www.senat.fr/rap/o97-612/o97-61214.html et voir qu’on n’en a pas pour des centaines d’années et qu’il s’agit de recycler le plutonium militaire, pas les déchets de fission et que derrière ça génère des déchets plus compliqués à gérer…
L’EPR est une réaction intelligente aux problèmes actuels, mais certainement pas une solution miracle.
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C’est tout à fait possible oui " />
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" />
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Il n’y a pas de desalinisation a faire avant d’utiliser l’eau de mer pour faire de l’hydrogene?
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Petit ajout pour comprendre pourquoi le risque est maîtrisé, on utilise des stop flammes.
Soit on est sur une petite installation et ça protège le stockage, soit sur des grosses canalisation ça permet de ségréguer l’installation (envoi vers un évent / torchère avec protection pour ne pas voir une éventuelle flamme revenir dans la canalisation/stockage/machine).
https://alsatec.com/?root=2
https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/Liq_infl_arre…
Couplé à des ventilateurs de dilution aux normes ATEX le risque d’inflammation devient minime, le mélange est trop peu concentré. Et même si une flamme apparaît l’installation reste sécurisée.
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Une possibilité quand on parle des déchets nucléaires est de voir le problème sous l’aspect de la densité :
– la fission produit une quantité faible de déchets dangereux, qu’on peut donc gérer en prenant de grandes précautions
– la combustion du charbon produit du CO2 et des cendres (15% en masse du charbon initial, pour visualiser ça fait plusieurs dizaines de milliers de tonnes par jour pour une centrale équivalente à une nucléaire)
Les cendres contiennent des métaux lourds et un peu de radon, elles ne sont donc pas inoffensives (même si on est loin de la dangerosité des déchets de haute activité bien entendu). Il est toutefois possible de les réutiliser, cela est fait en quasi totalité en Allemagne par exemple, essentiellement comme matériau de construction
Par contre en ce qui concerne le CO2… Comme les déchets nucléaires il reste dangereux durant plusieurs milliers d’années mais il est extrêmement peu dense et difficile à gérer
Donc en gros déchets nuc : faible volume, au pire pollution très locale (excepté Tchernobyl mais c’est quand même très paticulier comme cas), Co2 et autres GES : volume titanesque (on parle en milliards de tonnes) et pollution globale
Moi j’ai fait mon choix " />
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#69
" />
Je n’avais pas tout lu;
tu connais pas mal de sujets c’est vrai;
mais c’est fichtrement mal formulé, on a l’impression de lire des énormités, des omissions ou des contradictions assez souvent.
" />
#70
Quek département ? Si c’est le 75 c’est pas tant que ça
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#73
Quant à la proposition du stockage par H on peut aussi utiliser la résistance naturelle des matériaux et les propriétés de certains gaz et fabriquer des gros frigos… la notion de réseau de chaleur est assez pertinente vu l’inertie terrestre et le réchauffement qui arrive, en ville particulièrement.
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A concurrence de l’inertie de l’eau si l’isolant ne se tasse pas avant et est physiquement disjoint de la paroi froide.
Je doute qu’un conseiller en bricolage le signale. Même les thermiciens sont rasoir sur ces sujets d’inertie. " />
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Dans l’optique de la suppression du gaz pour remplacer par de l’hydrogène, je ne serais pas étonné que l’on produise de l’hydrogène “autant qu’on peut” car le bilan carbone sera facilement meilleur que celui du gaz.
Si à un moment, le coût d’émission de CO2 est trop élevé, on y viendra.
Mais on verra bien ce qui sera fait, c’est vrai que le plus efficace est de brancher la production de compensation des creux sur les pics de production intermittente.
L’intermittent est certes plus stable (prévisible au moins) quand on agrandit l’échelle, mais ça demande d’augmenter la capacité et la flexibilité du réseau électrique pour atteindre cet objectif. Les contraintes financières et physiques guideront ce qui sera fait à ce niveau.
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Tout dépend comment elle est posée, sur quoi, et si surtout sa dépose est nécessaire.
L’autre possibilité c’est de stocker l’hydrogène dans le comble en remplacement des batteries Tesla… plus besoin d’isolation rampante ! " />
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#91