Le CNRS revient sur le réchauffement climatique : « de l’expertise scientifique à l’action politique »
Le 28 novembre 2019 à 09h01
2 min
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Dans son journal, le CNRS se pose des questions d'actualité : « Réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, développement de l’intelligence artificielle... comment la communauté scientifique peut-elle s'organiser pour convaincre les décideurs d’œuvrer pour le bien de l’humanité et de la planète ? Quels sont les atouts des groupements internationaux tels que le Giec ? ».
Pour le Journal du CNRS, une chose est sûre : « l’échec relatif de la lutte contre le changement climatique ne résulte pas d’une insuffisance de connaissances scientifiques, désormais pléthoriques et solidement étayées ».
Les scientifiques ne désespèrent pas et citent un précédent couronné de succès : « Le protocole de Montréal reste, aujourd’hui encore, le seul traité environnemental à avoir atteint la ratification universelle, ce qui n’est pas le cas de l’accord de Paris sur le climat pour lequel plusieurs pays manquent encore à l’appel », comme l'explique Cathy Clerbaux, directrice de recherche CNRS.
« Malgré des rapports toujours plus étayés sur les conséquences à venir du réchauffement climatique, je reste persuadé que l’homme n’acceptera la réalité de ce phénomène qu’à partir du moment où il en subira lui-même les conséquences », explique Jean Jouzel, vice-président du groupe scientifique du Giec de 2002 à 2015.
Pour Sandra Lavorel, directrice de recherche au Laboratoire d’écologie alpine, l'écologie reste trop séparée des autres domaines sur le vieux continent : « Bien que la prise de conscience autour de la préservation de la biodiversité soit bien réelle en Europe, elle n’a pas été jusqu’ici suffisamment intégrée aux autres politiques de l’Union européenne (UE), l’environnement y étant le plus souvent traité en silo ».
Le 28 novembre 2019 à 09h01
Commentaires (112)
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Abonnez-vousLe 29/11/2019 à 09h18
Le 29/11/2019 à 09h18
Un résumé (partial ?) de la production d’énergie dans le monde
https://www.capgemini.com/fr-fr/news/observatoire-mondial-des-marches-de-lenergi…
Avec le PDF à charger
Arrêtons de nous tirer une balle dans le pied: nous émettons bien moins de GES que le reste du monde.
Ce n’est pas une raison pour faire comme les autres ;-)
Mais les alarmistes, portez la bonne parole en Chine, Inde et USA.
Le 29/11/2019 à 09h23
Le 29/11/2019 à 09h24
Tu connais les volumes de stockage de l’ANDRA ?
Je pense que le nombre de volontaires pour habiter proche des centres de stockage ne doit pas être élévé.
Je reste d’accord que le nucléaire est la solution pour maintenir une qualité énérgétique de vie et la réduction du GES. Restons vigilant sur la sureté et la sécurité des sites nucléaires…mondiaux
Le 29/11/2019 à 09h33
Décarboné ou non, l’énergie il faut en consommer moins.
Proposition absurde et c’est assumé : “Installation de thermostat étatique dans les domiciles des particuliers, installation de compteurs limités par l’état dans les voitures, créer un indicateur de pollution pour tout produit manufacturé et imposer un quota annuel par foyer etc …”
Le 29/11/2019 à 09h59
Le 29/11/2019 à 10h12
Le 29/11/2019 à 13h21
On s’en fou que ce soit moins fiable vu que la plupart seront loués juste le temps du contrôle." />
Le 29/11/2019 à 15h58
Le 29/11/2019 à 19h27
Le 29/11/2019 à 19h52
Le 29/11/2019 à 20h27
A priori 80000 mètres cubes, donc entre 24 et 32 piscines :-)
En pratique, il n’y aurait pas la propagande greenpeace, SDN et autres mals informés, je pense qu’on serait très nombreux à être d’accord pour habiter à côté du center de stockage (à relativiser quand même avec le fait que c’est situé dans le trou du c.. de la Meuse, hein) plutôt qu’à côté d’une centrale charbon, d’un site SEVESO ou en aval d’un barrage.
Pour rappel, Tchernobyl c’est quelques milliers de morts (la projection la plus pessimiste en donne 15000), la rupture du barrage de Bangqiao c’est 26000 en direct, et 145000 de famine, l’accident chimique de Bhopal, c’est 3800 morts sur le coup et plusieurs dizaines par an depuis (ça fait 30 ans …).
Et Tchernobyl, ça reste l’accumulation de tout ce qu’il ne faut pas faire (et qu’on ne fait pas) : centrale instable par design, des tests voulus par un administratif du parti sans connaissance des contraintes, des systèmes de sécurité insuffisants voire neutralisés pour les besoins de test, une réponse tardive et insuffisante de l’état, …
Le 30/11/2019 à 08h19
Bein disons qu’avec nos 2 discours le bon choix finira par se faire pour ceux qui seront face a cette obligation." />
Enfin j’espère pour eux.
Le 30/11/2019 à 09h27
Le 30/11/2019 à 10h45
En cas de location je ne sais même pas si je me retiendrais de dire la vérité en face du contrôleur tellement je trouve ces obligations hypocrites et inégales.
Dans les dernière stats que j’ai vu on parlait d’une majorité du parc immobilier disposant d’installation électrique dangereuse (pas de terre, fusible plomb a l’ancienne, câbles sous dimensionné, gaine en tissus…) et le mec qui fait construire on lui impose une prise RJ45 dans les chiottes et la SDB sinon il ne peu pas emménager.
Pas qu’il faille s’inspirer du pire élève de la classe mais si on parle de sécurité on parle donc de contrôleur capable de maintenir des personnes dans un logement qui a plus de 50 % de chance d’être dangereux (bein oui tant qu’on emménage pas dans du neuf) et si on parle d’énergie alors c’est sûrement du coté isolation qu’il faut le plus réfléchir, l’apport se réalisant de toute façon par les moyens économiques de l’occupant (c’est pas avec 4 types de chauffage qu’on garantira qu’ils soient utilisés).
Le 30/11/2019 à 11h35
Le 30/11/2019 à 19h10
Je ne sais pas d’où tu tiens tes chiffres, mais les estimations de l’OMS démarrent à 4000 morts indirectes pour Tchernobyl. Le seul chiffre où tout le monde est d’accord est celui des morts directes : 2 dans l’explosion, 29 pompiers suite à l’exposition aux radiations.
Le reste des morts (indirectes) est très difficile à chiffrer, car il est presque impossible d’attribuer une maladie au surplus de radioactivité. D’où la grande variance des estimations.
Le 02/12/2019 à 08h24
Il y a une large palette d’estimations, dont pas mal en dessous de 4000, assez facile à comprendre puisque la seule différence significative observée est sur des cancers de la thyroïde, auxquels le taux de survie est assez élevé quand on les traite assez tôt. Comme les populations exposées sont suivies, on a du coup tendance à les identifier rapidement et les soigner.
L’OMS ne dit à ma connaissance pas le contraire. J’apprécie aussi les rapports de l’UNSCEAR car ils font comme le GIEC : une compilation de toute la littérature concernant les radiations et leurs effets, avec des rapports périodiques dédiés pour Tchernobyl et Fukushima.
Le fait qu’il soit difficile d’attribuer une maladie à un surplus de radioactivité n’est lié qu’à une seule chose, c’est que les doses reçues ne permettent pas d’observer une différence statistique sur les décès, donc qu’il est très probable que l’effet a été nul. C’est juste que, comme il est impossible de prouver qu’une chose n’existe pas, les scientifiques ne pourront jamais se permettre de dire qu’il n’y a aucun lien, juste qu’on n’a pas observé de conséquences qui permette de prouver un lien.
Le 28/11/2019 à 08h57
« Malgré des rapports toujours plus étayés sur les conséquences à venir du réchauffement climatique, je reste persuadé que l’homme n’acceptera la réalité de ce phénomène qu’à partir du moment où il en subira lui-même les conséquences », explique Jean Jouzel, vice-président du groupe scientifique du Giec de 2002 à 2015.
Je pense que l’homme accepte déjà le phénomène mais comme il est fondamentalement égoïste, aucun changements profonds, pourtant nécessaires, ne seront vraiment entrepris.
Le 28/11/2019 à 09h03
Si l’ont veut vraiment lutter contre le réchauffement climatique dont la principale cause est la surconsommation il va falloir totalement revoir notre façon de vivre et surtout de travailler. Et je ne pense pas que ça soit suffisant il va aussi falloir réduire les natalité et ce regrouper.
Regardez ce qui ce passe dans le var actuellement : T’a une nana qui est interviewé et qui couine parce que depuis 20 ans chaque année elle subit des inondation et chaque année les assurance mettent la main au porte monnaie. Quand ont lui pose la question “qui accorde le droit de construire la” le discours change de suite et elle t’explique qu’en fait c’est une inondation tout les ans car elle à surement comme consigne de ne pas balancer le maire.
A 10 km de la il y à un village identique au sien mais sur une petite montagnette avec un tier de maisons habitée et sans commerce. Pourquoi ne pas déplacer les inondés à faible cout dans les maisons de la montagnette ? Ça coutera moins cher sur le long terme et la partie inondable de l’ancien village pourra être dé bétonné et servir de batardeau.
Le 28/11/2019 à 09h05
Ils auraient du dire “Comment lutter contre la vision court termiste des politique pour sauver les générations futures”
Le 28/11/2019 à 09h18
J’ai regardé quelques conférence de jancovici et ça m’a foutu le moral à zéro.
Pour lui comme pour d’autre, c’est déjà trop tard, il faut maintenant se préparer au choc…
Le 28/11/2019 à 09h23
Quand je vois le nombre de trottinettes électrique ou de vélos électrique ou encore de voitures électrique et qu’ils pensent que tout ceci est écologique dans les 2 cas on ne nous parle pas de la pollution généré lors de la conception/assemblage puis de la dépollution…
Les panneaux solaire sont une pollution aussi que se soit à la conception/assemblage ou la dépollution. Bref on arrange rien et on ne fait que contourner un problème en le remplaçant par un autre, tout ceci est de la mauvaise blague pour faire consommer !
Ils me font rire avec leur 0 émission c’est vrai que la voiture n’est jamais recharger et les batteries on une durée de vie de 1millions d’années.
(une voiture électrique sans même avoir rouler à polluer autant qu’une berline diesel récente qui a roulé 150 000 KM)
Le 28/11/2019 à 09h30
Le 28/11/2019 à 09h37
So long and thanks for all the fish 🐟 🐬
Le 28/11/2019 à 09h44
J’ai du mal à envisager une disparition de l’humanité.
Notre espèce est hautement adaptative (même avec de la lowtech) en revanche la réduction drastique (sic) de la population je voie pas trop comment on pourrait l’empêcher " />
Le 28/11/2019 à 09h52
Le 28/11/2019 à 09h57
Mwais, je préfère un climatosceptique qui dit clairement et honnêtement qu’il en a rien à battre plutôt qu’un escrolo parisien qui va composter ses épluchures de pomme (et n’a pas de jardin, donc se débarrasse on ne sait comment de son terreau) mais prend tout le temps l’avion ; est persuadé que planter des éoliennes et des panneaux solaires va aider (sauf que non, bien au contraire) ; aime la biodiversité sauf quand ses douze chats non stérilisés vont écumer le voisinage ; ne mange pas d’huile de palme (pourquoi ? Il ne sait plus, mais c’est une bonne raison je crois ) mais va acheter en toute saison des produits bio qui viennent de l’autre bout du monde ; et beaucoup d’autres trucs du même acabit.
De toutes façons, si on est réalistes,on ne va jamais tenir les objectifs, il vaut mieux se préparer aux conséquences :/
Le 28/11/2019 à 10h01
C’est pour cela que ceux qui envisagent l’extinction de l’espèce sont plus préoccupés par les maladies et surtout “le super virus qu’on arrivera pas à éradiquer” plutôt que le changement climatique.
Le 28/11/2019 à 10h13
Le 28/11/2019 à 10h20
Le 28/11/2019 à 10h26
Le 28/11/2019 à 10h29
Le 28/11/2019 à 10h35
Mais malgré tout ça, l’humanité en tant qu’espèce ne disparaîtra pas, même dans le pire des scénarios, il restera juste très peu de zones habitables, et les humains redeviendront nomades pour s’éviter des saisons trop chaudes et trop froides qui alterneront à certains endroits.
Dans une optique un peu moins catastrophique, on quittera les nouveaux déserts pour rester dans les zones encore tempérées, ce sera le bordel, mais non, l’humanité ne disparaîtra pas.
Si ça peut réduire la population humaine mondiale, c’est que la terre est vraiment un système avec une auto-régulation exceptionnelle.
Mieux vaut être cynique et admettre que ça va arriver, parce que la chine, l’inde et les usa (entre autres) ne feront pas ce qu’il faut et c’est bien suffisant pour tout foutre en l’air.
Le 28/11/2019 à 10h38
J’y crois très fort, tout comme les 50 millions de réfugiés climatique d’ici 2010 selon l’ONU. Qui a discrètement retiré la carte de son site web…
Tout comme les glaciers du Glacier National Park qui devaient disparaitre d’ici 2020. Là aussi, les panneaux ont été discrètement retirés du parc…
Tout commes des centaines de prévisions alarmistes similaires, comme il y en a eu de tous temps. Peu importe vos convictions, il ne faut pas croire aux prévisions des alarmistes.
Le 28/11/2019 à 10h39
Le 28/11/2019 à 10h43
Le 28/11/2019 à 11h03
Le 28/11/2019 à 11h06
Le 28/11/2019 à 11h08
Le 28/11/2019 à 11h20
Statistiquement c’est l’inverse : je ne crois pas qu’une seule prédiction alarmiste concernant le climat se soit réalisée.
Le 28/11/2019 à 11h24
Le 28/11/2019 à 11h29
J’avoue, je préfère aussi un mec qui n’en a rien à battre qu’une Greta qui n’apporte rien de concret au débat.
Le 28/11/2019 à 11h35
Greta Thunberg apporte de la sensibilisation, je ne crois pas qu’elle prétend vraiment apporter des solutions.
Ce que je pointe, c’est les solutions qui sont ridicules, inefficaces, voire carrément nuisibles.
Le 28/11/2019 à 11h38
Le 28/11/2019 à 12h06
Ouaip d’années en années les prévisions du GIEC se sont réalisées en pire.
Les mecs sont optimistes en fait.
Le 28/11/2019 à 12h39
C’est une blague ?
Déjà le GIEC (IPCC) a plusieurs modèles, qui sont améliorés en fonction de leurs résultats, donc forcément il y en a qui sont plus correct que d’autres. Mais ils donnent des prédictions bien différentes, et qui se sont souvent révélées fausses sur des périodes de 15 ans, comme le dit le rapport du GIEC lui-même:
“There are, however, differences between simulated and observed trends over periods as short as 10 to 15 years (e.g., 1998 to 2012).”
D’autre part, le GIEC n’est pas très alarmiste et doit souvent rappeler qu’il n’y a aucune preuve de l’influence du changement climatique sur le nombre de phénomènes extrêmes observés, qui restent d’ailleurs stables depuis les premières observations satellites (seules à être exhaustives donc fiables).
Example sur le site du NOAA:
“We find that, after adjusting for such an estimated number of missing
storms, there remains just a small nominally positive upward trend in
tropical storm occurrence from 1878-2006. Statistical tests indicate
that this trend is not significantly distinguishable from zero”.
Bref : faire attention à l’environnement : bien sûr. Paniquer à cause de prédictions alarmistes “oui on s’est trompé avant mais cette fois c’est vrai on va tous mourir!”, non.
Et surtout, ne vous fiez pas aux articles de journaux, ils ont besoin de faire du sensationnalisme pour vendre. Allez directement aux sources, c’est beaucoup plus instructif.
Le 28/11/2019 à 12h52
Le 28/11/2019 à 13h00
Depuis le temps que les réchauffistes nous promettent le réchauffement, ça tarde ! On serait bien content de ne plus avoir d’hivers, mais quelque chose me dit que les réchauffistes disent n’importe quoi.
Le 28/11/2019 à 13h05
La réalité c’est que les changements sont déjà à l’oeuvre, qu’on le veuille ou non. Un pays comme l’Inde va probablement imploser en partie à cause d’un système d’approvisionnement en eau déficitaire, couplé à une surpopulation qui est en train d’atteindre son maximum, et des conditions climatiques qui deviennent extrêmes.
A part quelques gourous extrémistes, personne ne peut croire que la civilisation humaine va disparaître (et ce n’est pas ce qui dit le GIEC). Simplement elle va subir de plein fouet un changement qui va remettre en question notre mode de fonctionnement. L’Homme s’est développé récemment sur les littoraux dont on sait que les conditions vont être dégradées dans les décennies à venir. Il va falloir gérer cette “migration” intérieure en plus de la migration inter-pays.
A l’heure où j’écris, une bataille fait rage pour savoir comment et si on va pouvoir continuer à assurer la fourniture en eau de nos cultures. On parle du modèle espagnol, mais ce dernier a un bilan catastrophique et préfigure ce qui risque de nous arriver.
Nous serons peut-être moins atteints que les pays en voie de développement mais dire que demain sera comme aujourd’hui, c’est se voiler la face.
Le 28/11/2019 à 13h11
…mais C pour le pseudo.
Réchauffement climatique ne rime pas avec 30°C en hiver mais avec des vagues de chaleur probablement plus importantes en été, et des phénomènes climatiques extrêmes plus violents avec son corollaire de conséquences notamment sur l’agriculture. Quand tu paieras tes denrées alimentaires deux ou trois fois plus cher qu’aujourd’hui on en reparlera.
Le 28/11/2019 à 13h29
N’importe quoi, c’est des études de chez Total ?
Un véhicule électrique est rentable comparé au VT dès 30000 km (mix français) à 100000 (mix Polonais). Et encore, la plupart des études que j’ai vues comparaient des données moyennes de consommation des VE avec des valeurs NEDC pour le VT…
Les panneaux solaires, on les recycle très bien (en bas carbone, c’est une des plus mauvaises solutions mais on est quand même dans un rapport de l’ordre de 10 fois moins d’émissions par kWh que pour une centrale gaz, la plus performante parmi les énergies fossiles).
La source de production la plus pourrie en ENRi, c’est l’éolien (on ne sait pas recycler, on détruit des milliers d’hectares en laissant les socles une fois que les génératrices sont enlevées, et c’est très intermittent et pas du tout prévisible), mais ça reste mieux que des centrales charbon seules.
Dans tous les cas, on n’aura bientôt plus assez de pétrole pour alimenter la machine, donc ça va partir en sucette.
Le 28/11/2019 à 13h33
Donc fake ? " />
Le 28/11/2019 à 13h36
30.000KM rentable en électrique, en France ? Tu la sors d’où ton étude ? 100.000 c’est déjà plus réaliste. Ou alors il manque un coût lié au retraitement des batteries…
Le 28/11/2019 à 13h42
L’article que tu mets en lien est une prospective s’appuyant sur les prévisions du GIEC. Ce n’est pas une vérification que ces prévisions soient correctes.
Et quand il parle de la réduction de enneigement de ces 40 dernières années, il ne fait pas de lien avec le réchauffement climatique induit par les GES.
Donc, ce n’est ni un fake ni une preuve sur le réchauffement climatique.
Le 28/11/2019 à 13h44
C’est fou ce qu’il y a comme climatosceptiques sur NI " />
Le 28/11/2019 à 13h47
Y en a-t-il plus ou moins qu’ailleurs ?
Le 28/11/2019 à 14h05
Le 28/11/2019 à 14h27
“Dans l’hypothèse la plus optimiste” d’un réchauffement de deux degrés, “on garde des conditions d’exploitation à peu près identiques jusqu’en 2050”, avec “environ 3⁄4 des stations restant viables”, a souligné Pierre Etchevers, climatologue et responsable départemental chez Méteo-France à Toulouse.
CCNUCC->COP.n avec objectif 2° + GIEC et d’autres comme justification -> acteurs privés + public + conseils de météo France.
Donc du processus schématisé plus haut, le réchauffement du GIEC est bien la base du raisonnement. Après que le GIEC pointe les émissions de GES n’est pas utile pour répondre, c’était mon intention, à la critique du catastrophisme… je montre donc volontairement une étude de cas très ras des pâquerettes. Sans aucun catastrophisme mais faite correctement au regard des activités humaines impactées.
Le 28/11/2019 à 14h28
Le 28/11/2019 à 14h33
Climato-sceptiques ou modelo-sceptiques ? Car le GIEC lui-même est sceptique, c’est d’ailleurs son rôle entre autres choses… " />
Le 28/11/2019 à 14h37
Le 28/11/2019 à 14h37
Le 28/11/2019 à 14h45
Le 28/11/2019 à 14h55
S’il y avait du courage politique, on aurait déjà interdit les voitures personnelles thermiques rejetant plus de 120g de CO2 depuis belle lurette.
S’il y avait du courage politique, le train des primeurs Perpignan-Rungis roulerait encore au lieu d’avoir 50 semi-remorques de plus sur les routes pour transporter les fruits et légumes.
S’il y avait du courage politique, on couperait les aides à l’élevage intensif et on pousserait une alimentation moins riche en protéines animales.
Mais bon, du courage politique, il n’y en a pas, nos élus ne sont pas là pour ça. Du coup, on n’implémente pas les solutions qu’on a déjà, on démolis ce qui marchait un peu et on s’enfonce encore, juste pour faire plaisir à certaines industries.
Les baby boomers et leurs rejetons (dont je fais partie) auront un bien lourd bilan à défendre face aux plus jeunes…
Le 28/11/2019 à 15h02
Le 28/11/2019 à 15h09
" />
Le 28/11/2019 à 15h15
Le 28/11/2019 à 15h18
Le 28/11/2019 à 15h21
Le 28/11/2019 à 15h21
Toutefois, une tendance vers moins de cyclones, mais des phénomènes plus forts et plus humides se dessine…
Oui tout à fait. D’ailleurs, c’est à l’échelle globale que nous avons les signaux les plus robustes et les plus consensuels.
Ce n’est pas clair peut-être?
De la même manière que l’on ne prétend pas prédire le temps sensible à J+10 à la suite du RCA mais une tendance à l’échelle du globe pour les années à venir, personne ne peut dire que dans tel bassin les phénomènes vont précisément s’accentuer mais la probabilité est très forte à l’échelle du globe.
Le 28/11/2019 à 15h26
Le 28/11/2019 à 15h41
Ce que je comprends pas dans le raisonnement de Jancovici, c’est comment il explique les crises économiques par les difficultés d’approvisionnement en énergie fossile… Est-ce que la relation de causalité ne va pas dans l’autre sens? Est-ce que la baisse de consommation de pétrole ne vient pas des difficultés de l’économie, qui peuvent être expliquées par d’autres facteurs?
Là où je suis d’accord évidemment, c’est que les énergies fossiles ne sont pas inépuisables : sans même prendre en compte les considérations climatiques, et même si on devient plus économe en consommant deux ou trois fois moins, il va de toute façon falloir trouver un remplacement si on veut éviter que l’humanité revienne à des conditions de vie moyenâgeuse. Aujourd’hui, je vois pas d’autre option que de mettre le paquet sur la fission nucléaire (en espérant un jour peut-être, la fusion).
Le 28/11/2019 à 15h44
Le rendement va se stabiliser autour des 30%. Soit la surface de photovoltaïque nécessaire divisée par deux d’ici 3 ou 4 années… c’est déjà sensé même sur site déjà raccordé au réseau.
Le seul problème c’est les logements collectifs où la surface de toiture rapportée à la surface de plancher est de loin inférieure au rapport d’une maison individuelle.
Pour les éoliennes : elles sont normalement classées comme site industriel. Une dépollution est imposée. Quant au béton il est toujours recyclé ou réemployé (gravats), sinon prison. Donc c’est un faux problème en France.
Le 28/11/2019 à 15h53
Le 28/11/2019 à 15h57
La question c’est surtout pourquoi s’embêter à ajouter du solaire et de l’éolien à une énergie déjà décarbonée (nucléaire). Ça rajoute de l’intermittence et ça crame un fric qui pourrait (ordre de grandeur, je sais bien que ce n’est pas aussi simple) facilement servir à remplacer tous les chauffages au fioul par des pompes à chaleur ?
Impossible de mettre plus de 35⁄40 % d’énergies intermittentes sur unréseau. Comme il est hors de question de mettre 60 % de pétrole, gaz ou charbon, si on a pas des quantités de barrages sous la main… il faut du nucléaire. Et tant qu’à mettre du nucléaire, il revient moins cher d’en mettre 100 % que 60 % et le reste en ENR.
Je n’ai pas réussi à sortir de cette logique.
Le 28/11/2019 à 16h02
Le 28/11/2019 à 16h05
Le 28/11/2019 à 16h05
Tout à fait, mais comme je présentais les solutions bas carbone les moins bien, je n’en ai pas parlé :)
Le 28/11/2019 à 16h07
Le 28/11/2019 à 16h09
Le 28/11/2019 à 16h19
Le 28/11/2019 à 16h22
Le 28/11/2019 à 16h24
Une source parmi d’autres, mais qui cite des vraies publications relues par les pairs :https://www.ucsusa.org/sites/default/files/attach/2015/11/Cleaner-Cars-from-Crad…
Le 28/11/2019 à 16h27
Le 28/11/2019 à 16h37
Oui enfin pour l’instant ce sont les centrales charbon qui tournent à fonds car ce sont les plus rentables.
Les petits gestes que l’on demande au gens sont ridicules.
En 2018, presque 8 milliards de tonnes (Gt) de charbon minéral ont été brûlées dans le monde : cela représente 27 % de la consommation totale d’énergie, derrière le pétrole (32 %) mais devant le gaz naturel (22 %) et toutes les autres sources (biomasse, nucléaire, hydraulique, éolienne ou solaire).
Cette combustion a émis plus du tiers des émissions mondiales des gaz à effet de serre (GES).
https://theconversation.com/de-lafrique-a-lasie-le-charbon-a-quelques-belles-decennies-devant-lui-125786
Le 28/11/2019 à 16h54
Tu peux développer ?
Les 35 % c’est de la physique, de la gestion des réseaux électriques.
L’intermittence c’est de la météo : les panneaux solaires et les éoliennes sont intermittents de facto. Et on utilise l’électricité même le soit la nuit, et même sans vent.
Le 28/11/2019 à 17h08
Relis mon commentaire #29, où je cite un rapport de l’IPCC qui explique que leurs modèles ne sont que des estimations, et pas forcément fiables.
De plus, ils ont une chiée de modèles qui prévoient tous différentes choses; forcément il y en aura un d’entre eux qui sera proche de la réalité. Mais l’IPCC est prudent justement à cause de ce fait.
Quant à ton dernier point, la science n’a jamais été une histoire de consensus. Il y a 2000 ans, le consensus était que le soleil tournait autour de la Terre; heureusement qu’il y a eu des gens pour questionner le consensus.
Le 28/11/2019 à 17h11
Si la production électrique mondiale était majoritairement nucléaire, on épuiserait les ressources d’uranium avant celles des énergies fossiles.
Le nucléaire n’est pas une solution à long terme.
Le nucléaire c’est risqué, ça produit des déchets dangereux pour des centaines de milliers d’années, les centrales ne sont pas éternelles et on ne sais pas les démanteler (on n’y est toujours pas arrivé pour Brennilis après 35 ans et pour SuperPhenix on ne sait même pas par où commencer), l’extraction d’uranium est très polluante et nous oblige à faire la guerre au Mali… Ni le bilan carbone ni le coût total ne sont évaluables.
Le nucléaire n’est pas une solution à court terme en attendant la fusion ou une autre source d’énergie plus propre.
Le 28/11/2019 à 17h12
Le 28/11/2019 à 17h32
Tes 35% sont une moyenne alors.
Car entre les zones à vent permanent et les zones près de l’équateur le solaire et l’éolien c’est quand même très très rentable… Si on avait des mâts pour aller dans le courant-jet en europe par exemple " />
ou si on couvrait en photovoltaïque le Sahara les besoin en électricité des deux continents seraient couverts (déjà plus réaliste).
Le 28/11/2019 à 17h39
Le 28/11/2019 à 17h44
Avec des « si », on mettrait Breitenfeld en bouteille.
En attendant, c’est aujourd’hui le réchauffement climatique, et on n’a pas de mât pour aller chercher les courants-jets, pas de moyen de stocker l’énergie solaire la nuit ni de câbles pour les ramener du Sahara (projet Désertec, etc.
Le 28/11/2019 à 17h54
Je pense qu’on peut être d’accord sur le fond… mais qu’on a pas le même espoir ou confiance en ce qui concerne les gens/ la société.
Concernant l’éclairage, ce n’est pas pour trouver une solution, mais plutôt faire le constat que si on n’arrive même pas à limiter l’inutile, ça va être compliqué pour de vrais (même petits) efforts.
Imagine qu’on réduise la conso suffisamment pour pouvoir exporter un peu plus vers un pays non équipé, 0 coût pour un gain environnemental…
Le 28/11/2019 à 18h35
Le 28/11/2019 à 18h41
Merci captain obvious ! Personne ne pollue pour le plaisir… donc tout va bien.
Le 28/11/2019 à 19h38
Le 28/11/2019 à 19h44
Le 28/11/2019 à 19h46
Hmm le bon gros troll. Alors non, déjà Superphénix on sait tellement pas par quel bout le démanteler qu’EDF a commencé en 2006. Alors c’est long, oui, mais c’est par nature (tous les planning de démantèlement sont assez longs car il y a des temps requis pour stopper, refroidir, laisser la radioactivité baisser, etc.).
Les ressources en uranium sont faibles, au coût actuel. On a des réserves exploitables mais plus cher (donc quand on aura épuisé le reste). Ça ne suffit toujours pas si on nucléarise largement le monde, mais il reste la surgénération (ça marche, des surgénérateurs, il y en a eu deux en France : Phénix et Superphénix, il y en a aux USA, en Russie, en Chine, bref, ça intéresse du monde), et devine quoi ? Avec la surgénération, l’uranium 238 qui n’est pas fissile mais fertile peut être transmuté en combustible fissile (plutonium par exemple). De l’U238, on en a entreposé à cet effet des milliers de tonnes, qui nous donneraient des milliers d’années de production (en France) sans même aller continuer à creuser pour trouver du minerai d’uranium.
L’extraction d’uranium ne pollue pas plus que l’extraction de quoi que ce soit d’autre (même moins car il en faut peu pour générer des quantités importantes d’énergie). Et on se fournit principalement au Kazakhstan, et en Australie. D’ailleurs, si tu veux pratiquer l’éthique dans les ressources que tu achètes et utilises, arrête le pétrole, parce que dans le genre extraction catastrophique socialement et écologiquement, on fait guère pire (ah ben si, le charbon haha)
Les déchets ne sont problématiques que pour les HA/VL (haute activité/vie longue), qui sont en quantité très limitée (depuis qu’on exploite des centrales, la France a produit un volume de ces déchets de l’ordre d’une à deux piscines olympiques, pas le genre de truc impensable à stocker en sécurité). Ah oui, et les surgénérateurs peuvent consommer ces déchets, et permettent ainsi de fermer le cycle.
En admettant qu’on ne recoure pas aux RNR (l’autre petit nom des surgénérateurs), le stockage des déchets HA/VL est prévu, dans des conditions de barrières multiples dont la durée de vie cumulée dépasse amplement le temps pour arriver à des niveaux d’activité acceptables. Ce sont des déchets solides (et denses) ils ne risquent donc pas de fuir du lieu de stockage.
Pour finir, il y a des déchets toxiques (bien plus que les déchets radioactifs), que l’on ne contrôle pas aussi bien et ceux ci ont des durées de vie … infinie (mercure, etc.). Par ailleurs et pour le fun, dans les milliers de tonnes de m…e rejetées par les centrales au charbon (en particulier au lignite bio outre Rhin), il y a des éléments radioactifs, de l’arsenic et tout un tas d’autres joyeuses choses comme ça.
Alors le nucléaire, zéro risque ? Bien sûr que non, c’est impossible à garantir. Mais un bel atout dans la lutte contre le changement climatique et la sauvegarde de notre mode de vie (ou au moins un ralentissement de sa disparition) ? Oui, plutôt deux fois qu’une.
Le 28/11/2019 à 19h56
Le 28/11/2019 à 19h56
Ça et le fait que, le foisonnement étant une quasi-chimère, quand il n’y a pas de vent la nuit, il faut bien pouvoir produire, en particulier pour les pics de conso en soirée d’hiver (ce qui explique qu’en face d’une puissance P installée en ENRi il en faut a minima dans les 80-90% de P pilotables en face, illustration avec l’Allemagne ou l’Espagne).
Le 28/11/2019 à 19h58
Exact, un pied d’éolienne, c’est 2000 à 3000 tonnes de béton armé, qui resteront (sauf le mètre supérieur pour cacher le bazar sous terre) à jamais dans le sol. Et les provisions pour le démantèlement sont justes risibles (50 k€ par mat quand on est dans les 300k, voire plus dans les démantèlements déjà effectués).
Le 28/11/2019 à 19h59
Le 28/11/2019 à 20h06
Merci d’avoir remis les pendules à l’heure concernant le nucléaire. " />
Le 28/11/2019 à 20h12
Juste les plus grosses erreurs :
Le 28/11/2019 à 20h25
Brennilis : 5 ans de construction, 12 ans d’exploitation, 35 de démantèlement (et c’est pas fini), 100 000 ans de stockage des déchets.
Et c’était une petite centrale expérimentale à l’uranium non enrichi.
Le 28/11/2019 à 20h32
À part ressortir les vieux clichés de greenpeace et SDN, tu t’es renseigné un peu par toi même sur le sujet ?
Il y a à ce sujet des tas d’études scientifiques qui font le compte des morts par service rendu (TWh produit), il n’y a pas photo, le nucléaire est de loin le moins mortel, y compris en prenant en compte Tchernobyl et Fukushima.
Le 29/11/2019 à 00h46
Le 29/11/2019 à 01h58
90 messages de bla-bla sur comment lutter contre le changement climatique tout en faisant pulser l’une des principales sources de CO2.
On sent la profondeur de la réflexion et l’addiction au numérique.
(Oui, ceci est ma modeste contribution au réchauffement de la planète).
Bonne nuit les gars…
Le 29/11/2019 à 09h11
Pour le nucléaire, il ne faut pas confondre le volume de matières
radioactives et le volume final de stockage. On ne stocke pas la
matière sans contenant (CSD-C, CBF-Cx, etc…). Le volume total de
stockage est donc bien plus important que 2 piscines olympiques (Anne
Joke !).
Le 29/11/2019 à 09h12
Qu’il en faille 5 ou 10 fois plus en volume, ça reste dérisoire par rapport au service rendu.
Le 29/11/2019 à 09h16