Holî, c'est fini : les réveils Bonjour ne seront plus livrés, les serveurs vont être coupés

Holî, c’est fini : les réveils Bonjour ne seront plus livrés, les serveurs vont être coupés

Holî, c'est fini : les réveils Bonjour ne seront plus livrés, les serveurs vont être coupés

Au CES 2016, Holî présentait plusieurs objets connectés, dont réveil connecté « intelligent » : Bonjour. Fin 2016, il a été lancé via deux campagnes de financement participatif, sur Kickstarter et Indiegogo. Les deux furent un succès avec près d'un million de dollars.

Après quelques mois d'euphorie, les premiers couacs arrivent rapidement, avec des retards dans les livraisons. Le réveil est dur en ce début d'année puisque la start-up met la clé sous la porte. Le site et les comptes sur les réseaux sociaux ont été fermés. Sur Kickstarter et Indiegogo, c'est la douche froide : « Faute de moyens financiers, l'entreprise doit cesser ses activités ».

Les contributeurs qui n'ont pas eu leur réveil Bonjour ne le recevront pas. Pour les autres ce n'est guère plus reluisant : « Les serveurs ne pouvant être payés, ils ne fonctionneront plus début février. Cela signifie que le service ne sera plus disponible pour les contributeurs ayant reçu leur Bonjour ».

La société explique qu'elle avait dans l'idée de « donner accès au code source [...] afin de vous laisser la possibilité de l'installer sur votre ordinateur pour que Bonjour s'exécute localement ». « Nos avocats nous ont averti que c'était illégal. Légalement, c'est à un représentant judiciaire de décider qui peut obtenir les avoirs. Nous vous ferons savoir si nous pouvons faire quelque chose », lâche la société en guise de conclusion.

Holî tire cinq conclusions de son échec :

  • Un prototype fonctionnel ne représente pas une preuve de concept
  • La confiance ne remplace pas le contrôle
  • Il faut être prêt à gérer une communauté lors d'une campagne de crowdfunding
  • Si vous travaillez avec la Chine, il faut une équipe en Chine
  • Soyez plus pessimiste avec votre budget

Dans tous les cas, ce n'est pas la première fois qu'un projet de financement participatif ne va pas au bout, laissant des contributeurs sur le carreau en perdant leur mise… et ce n'est certainement pas la dernière.

Commentaires (43)


#InternetOfShit



Vraiment, y’a encore des gens qui croient à ces trucs en crowdfunding ?


Je rajouterais une ligne :





  • Un code source libre dès le départ …










KP2 a écrit :



#InternetOfShit



Vraiment, y’a encore des gens qui croient à ces trucs en crowdfunding ?





Bah certains sont cool mais si c’est un peu trop beau ou un peu trop hype pour être vrai, faut se méfier. Perso j’ai déjà financé des projets plus terre-à-terre en crowdfunding (disques, BD et même une brasserie) et ça marche pas mal.

 





« Les serveurs ne pouvant être payés, ils ne fonctionneront plus

début février. Cela signifie que le service ne sera plus disponible pour

les contributeurs ayant reçu leur Bonjour ».





C’est probablement ça le plus inadmissible dans cette affaire.  Qu’une entreprise/projet prometteur arrive à la banqueroute, ça s’entend. C’est le “jeu” de l’investissement, parfois on gagne, parfois on perd. Mais que le produit deviennent complètement inutilisable parce que l’entreprise ne peut plus payer les serveurs, c’est scandaleux.



 



Soyez plus pessimiste avec votre budget





A vue de pif, j’ai l’impression qu’une trop grosse partie du budget est partie dans des places dans les salons types CES.








KP2 a écrit :



#InternetOfShit



Vraiment, y’a encore des gens qui croient à ces trucs en crowdfunding ?





Certains semblent oublier qu’une levée de fond suppose une prise de risques. Si on ne souhaite pas prendre de risques on attend que le produit soit disponible en magasin.



C’est pas parce qu’il y a de temps en temps un truc qui se casse la gueule qu’il faut tout mettre dans le même panier hein…  Et surtout, il serait temps que les gens qui participent à ces campagnes comprennent qu’ils n’achètent pas un produit. Ils investissent à fond perdus dans un projet, et en contrepartie ils reçoivent le produit, si le projet n’échoue pas.



Perso j’ai participé à une vingtaine de campagnes, au final il y en a que deux pour lesquelles je n’ai pas eu le produit que j’attendais. Une annulation parce que la boîte était au bord de la faillite et a été rachetée par une autre qui a décidé d’abandonner le projet, mais en remboursant tous les backers et une annulation parce que le produit violait un brevet dans l’UE, interdisant donc à la boîte d’expédier le produit aux backers situés dans l’UE. Remboursé également.








KP2 a écrit :



Vraiment, y’a encore des gens qui croient à ces trucs en crowdfunding ?



Pour les jeux de société, ça marche plutôt pas trop mal. 

Mais ça n’a plus le côté “nouveauté” du début, il y a des gens qui sont “installés” en crowdfunding et tirent la confiance vers eux. Le concept tend doucement à un nouveau type d’industrialisation. Mais c’est pas forcément un mal!



C’est plus vraiment du crowdfunding mais de la prevente…


Le 31 Janvier, tout dumper sur Github, dire que ça a leak et laisser la communauté se débrouiller.








wanou2 a écrit :



Certains semblent oublier qu’une levée de fond suppose une prise de risques. Si on ne souhaite pas prendre de risques on attend que le produit soit disponible en magasin.





Sauf que le crowdfunding n’est pas une levée de fond: tu n’obtient pas des parts de la société. Dans beaucoup de cas tu assumes le risque sans pouvoir en tiré un bénéfice en cas de succès de la société. Tu as juste le produit avec toutes les fonctionnalités prévues dans le meilleur des cas.









KP2 a écrit :



#InternetOfShit



Vraiment, y’a encore des gens qui croient à ces trucs en crowdfunding ?





Le crowfunding est souvent utilisé par les startup pour montrer à des investisseurs que leur projet intéresse du public et qu’il est viable.

Le projet n’a aucune assurance d’être mené à bien (souvent ça part d’un prototype plus où moins fini ) et beaucoup de startup sont inexpérimentées sautant sur tous les pièges existant.



Du coup, participer à un crowdfunding, c’est prendre un risque. C’est investir dans une projet par fini, qui peut se terminer à tout instant. Mais tu l’achètes pas cher !









bad10 a écrit :



Je rajouterais une ligne :





  • Un code source libre dès le départ …





    Bien souvent, une startup n’existe que pour se faire racheter par une plus grosse boite. Avoir et garder le contrôle sur les données des utilisateurs, c’est un arguments de vente. Les mecs, le premier truc qui vont faire, c’est vendre leur boite à Google.

    Il ne faut pas se leurrer, le crowdfounding, c’est des histoires de sous avant tout, pas “un projet communautaire”.





Holî tire cinq conclusions de son échec :





  • Un prototype fonctionnel ne représente pas une preuve de concept

  • La confiance ne remplace pas le contrôle

  • Il faut être prêt à gérer une communauté lors d’une campagne de crowdfunding

  • Si vous travaillez avec la Chine, il faut une équipe en Chine

  • Soyez plus pessimiste avec votre budget



    No sh*t Sherlock…

    C’étaient des stagiaires qui ont mené ce projet ?


Bah quand les gros coupent le serveur central du jeu en ligne c’est pareil.

Ouaips pour ce genre de projet il y a des status juridiques pour que le code deviennent open-source en cas de fermeture de la boîte.

C’est un risque qu’il faut avoir en tête quand on travaille avec des startups ;)








tazvld a écrit :



Bien souvent, une startup n’existe que pour se faire racheter par une plus grosse boite. Avoir et garder le contrôle sur les données des utilisateurs, c’est un arguments de vente. Les mecs, le premier truc qui vont faire, c’est vendre leur boite à Google.

Il ne faut pas se leurrer, le crowdfounding, c’est des histoires de sous avant tout, pas “un projet communautaire”.





Ah bah je comprends bien.

 

C’est juste que pour le coup les pledgeurs ont été bien naifs et auraient du réclamer au moins cette condition avant de valider leur pledge.



cela montre surtout que les “objets connectés” sont juste mal conçus, ou alors volontairement conçus pour êtres dépendants d’une infra et donc pour vendre des abonnements.



De plus, la propriété de l’objet est au final faussée. Bref, de plus en plus de mal avec cette mode des “bidules” connectés.


L’autre problème qui se pose avec ce genre d’échec, c’est le gaspillage de matière et d’énergie pour produire un objet qui peut plaire à certaines personnes mais qui ne représente pas en soi un besoin essentiel au quotidien, objet finalement qui va finir à la benne vu la tournure que ça prend.



Comme si on ne cumulait pas encore assez de déchets électroniques …








bad10 a écrit :



Ah bah je comprends bien.

 

C’est juste que pour le coup les pledgeurs ont été bien naifs et auraient du réclamer au moins cette condition avant de valider leur pledge.







Il ne reste plus qu’à attendre la réponse du “représentant judiciaire”. en lisant cette phrase au passage, je me suis posé la question : il sont en redressement judiciaire/liquidation judiciaire (ou équivalent) ? Parce qu’effectivement, dans ce cas, les gars ont perdu tout droit sur ce qui appartient à l’entreprise, matériel comme immatériel le code inclus. Et je ne tenterais pas de faire un leak du code si j’étais eux comme certain le suggère, ça ne vaut pas la peine et si tu te fait chopé, tu es mort.







tibubu257 a écrit :



cela montre surtout que les “objets connectés” sont juste mal conçus, ou alors volontairement conçus pour êtres dépendants d’une infra et donc pour vendre des abonnements.



De plus, la propriété de l’objet est au final faussée. Bref, de plus en plus de mal avec cette mode des “bidules” connectés.







C’est l’une des raisons que ne m’encourage pas à investir dans les objets connectés. Les société ne te vendent plus un produit, mais un service au travers d’une babiole. A travers un service, tu es dépend d’eux pour profiter du service, tu paie un abonnement (d’une façon ou d’une autre).



Peux-tu définir “un besoin essentiel au quotidien” ?



Car selon ta définition, ça peut aller du tout au tout.



Par exemple si tu inclus le besoin de reconnaissance ça permet de justifier n’importe quel objet extravagant ou au contraire, tu te limites aux besoins naturels (respirer, manger, boire, se protéger de la température, se reproduire), et là on peut éliminer toute technologie plus avancée qu’un bout de bois.








pyves a écrit :



Sauf que le crowdfunding n’est pas une levée de fond: tu n’obtient pas des parts de la société. Dans beaucoup de cas tu assumes le risque sans pouvoir en tiré un bénéfice en cas de succès de la société. Tu as juste le produit avec toutes les fonctionnalités prévues dans le meilleur des cas.



 



Funding ça veut dire ce que ça veut dire. Tu échanges un financement contre quelque chose. Un actionnaire ce sera contre une part de l’entreprise et des dividendes, une banque ce sera contre un remboursement du capital et des intérêts, un contributeur d’une campagne de Crowfunding c’est contre (dans le cas présent) un objet en avant première et peut être moins cher. Le point commun de toutes ces différentes formes de financement c’est la prise de risque.



Ceux qui voulait ce réveil sans prendre de risque devait attendre sa sortie dans le commerce. Franchement ça m’a tenté ce petit machin mais au prix proposé en crowfunding (presque 150€) j’ai pas voulu prendre le risque d’autant plus que le prix final anticipé pour une vente dans le commerce n’était pas beaucoup plus élevé (200€).



en parlant de financement participatif… on est est où avec le magazine? <img data-src=" />








GrosMatou27 a écrit :



en parlant de financement participatif… on est est où avec le magazine? <img data-src=" />&nbsp;





Ah oui tien, je l’avais oublié celui-là … <img data-src=" />



Ça va faire comme tous les jeux de société que j’achète sur KS, je les oublie jusqu’au jour où je reçois un colis&nbsp; <img data-src=" />









tibubu257 a écrit :



cela montre surtout que les “objets connectés” sont juste mal conçus, ou alors volontairement conçus pour êtres dépendants d’une infra et donc pour vendre des abonnements.



De plus, la propriété de l’objet est au final faussée. Bref, de plus en plus de mal avec cette mode des “bidules” connectés.





Ce n’est pas forcément que c’est mal conçu, c’est juste que l’on oublie que la société humaine a connu une hyper-accélération du “temps” avec la montée de l’informatique… Les objets connectés couvrent parfois des usages dont nous (clients) pensons utiliser sur 10 ans ou plus (thermostat connecté par exemple), alors qu’il est habituel qu’un produit soit abandonné dans les 3 ans de nos jours…



Le fait qu’il dépende d’une infra est surtout une question de secrets industriels/brevets/etc. Le produit aura disparu depuis longtemps des étalages, il n’est pas pour autant possible de continuer de s’en servir et l’entreprise qui l’a conçu ne peut pas se permettre de le diffuser le code pour s’en servir… Et en supposant qu’il soit possible de flasher le firmware du produit pour qu’il utilise le nouveau code, car rien ne dit que le constructeur ait même prévu un quelconque système de mise à jour (d’où les problèmes de sécurité que l’on voit parfois ici).



Ce qui fait que les objets connectés sont plutôt à considérer comme des produits “jetables” à TRES courte durée de vie, outre leur utilité très discutable (sauf à être handicapé, vous pouvez vous lever pour régler la température au lieu de passer par un thermostat connecté…) et leur coût écologique (toujours plus d’électronique…).



Si le code source n’est pas ouvert et qu’il n’est pas possible de facilement se “séparer” de l’entreprise mère pour s’assurer que le produit puisse lui survivre, alors tout objet connecté quelque soit son intêret est une fausse bonne affaire.



Encore un projet qui n’aura pas vu le jour, comme Star Citizen.


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wanou2 a écrit :



Certains semblent oublier qu’une levée de fond suppose une prise de risques. Si on ne souhaite pas prendre de risques on attend que le produit soit disponible en magasin.





Ce genre de mésaventures ne peut pas arriver avec un produit acheté en magasin ?



si ta question est “la boite ne peut pas fermer si le produit est en magasin”, la réponse est évidemment que si.

Mais si le produit est en magasin, c’est que la boite et le produit ont été suffisamment viables pour en arriver là donc le risque est moindre.



Là le produit est carrément mort-né


Pour avoir travaillé à plein temps dans le domaine de l’IOT ces 4 dernières années (mais beaucoup moins maintenant), il est clair que les points clés remontés par Holî sont véridiques et bien des conférences (notamment organisées par Cap Digital) permettent d’avoir ce type de retour.



Aujourd’hui, pour une startup française (et probablement d’autres pays), travailler avec la Chine est un risque incroyable. Je ne compte même plus les problèmes que j’ai pu entendre par rapport à ça.



J’ai rencontré des prestataires micro-électroniques qui travaillaient avec la Chine mais pour 1 000 exemplaires, c’est presque aussi cher qu’en France. Mais bon, le problème, c’est qu’avec seulement 1 000 exemplaires, dans le monde startup, t’es pas assez visionnaire et rentable. Alors, tu dois imaginer des chiffres improbables de ventes et donc, allez, on va en vendre 10 000 la première année, puis 20 000 la deuxième année, et 50 000 la troisième car on attaque l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, c’est sûr (alors qu’au final, si on en vend 1000, c’est déjà un miracle). Donc au final, il faut trouver 400 000€ pour la R&D finale, la fabrication et le retour en France des produits. LOL, bon courage.



J’ai rencontré des fabricants de carte électroniques en France dont les prix sont vraiment intéressants aussi ! (mais j’en ai aussi rencontré d’autres qui se foutent bien de nos gueules avec leurs prix mirobolants juste pour la conception d’une petite carte électronique…). Oui, c’est plus cher (mais pas forcément de beaucoup. Pour des séries de 1 000 exemplaires [pour un objet au cout de revient de 20€-30€], la différence est vraiment pas incroyable). Et vous avez la maitrise de tout. Combien de fois j’ai entendu des entreprises françaises qui avaient voulu tout faire faire en Chine, R&D faite, etc… mais qui finalement, vu la qualité du produit, ont voulu récupérer les documents pour relocaliser la R&D & production en France et que tous les documents étaient écrits en mandarin. Ils ont dû repayé la R&D dans une boite française. C’est une catastrophe le nombre de startups (et de PME) qui se sont fait avoir par les bas couts de production en Chine. Il n’y a pas que le cout de production qui doit pris en compte.



C’est dommage pour Holî mais ça doit devenir un cas d’école pour les prochaines startups IOT qui voudraient se lancer. Et surtout, il faut qu’ils deviennent des mentors (coucou le Moovjee, SchooLab, Paris & Co, Comptoir de l’Innovation & Pépite France) ! Il faut que leurs retours d’expérience soit enregistrés, partagés et communiqués le plus possible dans la sphère de l’entreprenariat IOT.



Bref, il y a tant à dire sur le monde des startups IOT toute manière… et dans le monde startup en général aussi…



Bon vent à eux-elles pour leurs prochaines aventures en tout cas :)








KP2 a écrit :



#InternetOfShit



Vraiment, y’a encore des gens qui croient à ces trucs en crowdfunding ?





La preuve, on n’a pas encore reçu l’édition papier.

Rend l’argent!!! (troll)









6128 a écrit :



Encore un projet qui n’aura pas vu le jour, comme Star Citizen.





Encore un lecteur qui devrait sortir de sa grotte.









Esod a écrit :



…il est clair que les points clés remontés par Holî sont véridiques et bien des conférences (notamment organisées par Cap Digital) permettent d’avoir ce type de retour. …





J’ai dit Cap Digital mais je pensais surtout à CapTronic, sorry ^^









6128 a écrit :



Encore un projet qui n’aura pas vu le jour, comme Star Citizen.



j’ai du mal à savoir si tu trolles sérieusement, ou si tu pêches à la grenade… <img data-src=" />



Une start-up « française » qui a réussi à traiter avec la Chine, c’est Klim. Mais du coup, je sais pas pourquoi ils se targuent d’être français alors que la boîte est à Hong-Kong, et la production en Chine… il reste quoi de français à part la nationalité de certains employés ?


C’est pas une surprise, il en va de même pour tous les produits et services connectés (jeux en ligne p.ex)



rien de scandaleux !

Le marché va dans la direction de ces produits et services ? Hé bien c’est pour ça que la presse spécialisée existe, pour informer le consommateur et l’avertir de ce genre de risques.



Merci donc NextInpact d’avoir analysé la situation :)








Br31zh a écrit :



Une start-up « française » qui a réussi à traiter avec la Chine, c’est Klim. Mais du coup, je sais pas pourquoi ils se targuent d’être français alors que la boîte est à Hong-Kong, et la production en Chine… il reste quoi de français à part la nationalité de certains employés ?







C’est pareil avec Wiko…



Je trouve que le crowdfunding est une grosse arnaque. N’hésitez pas à contre argumenter, car moi, je n’en ai pas trouvé.



Il est où l’intérêt de donner de l’argent à une boite pour qu’elle se développe, mais:




  • si ca coule, bah c’est perdu

  • si ca marche, bah au mieux, on donne un objet (beta, version 1,…) de la valeur du montant de la “mise” (qui n’en est pas une, hein)



    Au mieux, on en a pour son argent, au pire on perd.



    C’est un cas à part, mais qui représente bien ce que j’en pense: Oculus, monté par du crowdfunding, et revendu à un prix exorbitant à FB. Résultat, le gars s’est fait un max de pognon sans prendre de risque (pas de banque).


Lapidation par e-waste, voilà la sanction qui devrait s’appliquer.


Dans cette veine-là, j’ai vu cette histoire aussi:

https://blog.keyboard.io/post/181333242149/december-2018-a-startling-discovery








ForceRouge a écrit :



Je trouve que le crowdfunding est une grosse arnaque. N’hésitez pas à contre argumenter, car moi, je n’en ai pas trouvé.



Il est où l’intérêt de donner de l’argent à une boite pour qu’elle se développe, mais:




  • si ca coule, bah c’est perdu

  • si ca marche, bah au mieux, on donne un objet (beta, version 1,…) de la valeur du montant de la “mise” (qui n’en est pas une, hein)



    Au mieux, on en a pour son argent, au pire on perd.





    Le temps : On a le produit, certes souvent “prototype” en avance de phase.



    Parfois on a aussi une légère influence sur le design, le code, ou autre (ca m’est arrivé au début, moins maintenant).

    &nbsp;

    Le prix, aussi , et là encore parfois c’est pas négligeable. J’ai un RedPitaya et un BladeRF, le prix de vente final (et taxé) fait mal.









ForceRouge a écrit :



Je trouve que le crowdfunding est une grosse arnaque. N’hésitez pas à contre argumenter, car moi, je n’en ai pas trouvé.



Il est où l’intérêt de donner de l’argent à une boite pour qu’elle se développe, mais:




  • si ca coule, bah c’est perdu

  • si ca marche, bah au mieux, on donne un objet (beta, version 1,…) de la valeur du montant de la “mise” (qui n’en est pas une, hein)



    Au mieux, on en a pour son argent, au pire on perd.



    C’est un cas à part, mais qui représente bien ce que j’en pense: Oculus, monté par du crowdfunding, et revendu à un prix exorbitant à FB. Résultat, le gars s’est fait un max de pognon sans prendre de risque (pas de banque).





    Pour mon cas, les seuls crowdfunding auxquels j’ai participé était pour des projets indépendants et mon but était autant de soutenir l’initiateur du projet que d’avoir l’objet fini. Je trouve que pour ce cas là, le crowdfunding est tout à fait adapté :)









Jarodd a écrit :



Ce genre de mésaventures ne peut pas arriver avec un produit acheté en magasin ?





Ne pas recevoir l’appareil ?&nbsp;Difficilement quand même <img data-src=" />&nbsp;



L’absence de support du produit ça arrive mais c’est moins fréquent que sur les produits issus de ce genre de plateforme.



Depuis le Nabaztag, il est hors de question que j’achète quoique ce soit qui est lié à un serveur distant.

Les objets connectés, non merci (sauf si c’est avec mon matos à moi bien sûr).



C’est quand même étonnant que les gens font encore confiance à ces objets qui deviennent inutile quand les serveurs ferment.


Les gens font confiance à beaucoup de choses, et traitent les méfiants de paranoïaques.


C’est français, c’est sur Lyon. Je connais quelqu’un qui travail là bas. Il est temps de chercher un autre boulot, comme d’autre l’ont déjà fait dans la boite.


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