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« Carte d’identité de l’accès » : les plans de l’Arcep pour ajouter une API dans les box des FAI

Un JSON pour les regrouper toutes

« Carte d’identité de l’accès » : les plans de l'Arcep pour ajouter une API dans les box des FAI

Le 29 avril 2019 à 14h41

Le régulateur des télécoms veut que les box des FAI de plus d'un million d'abonnés disposent d'une API permettant de caractériser « l’environnement de l’utilisateur lors du test de mesure de la qualité de service internet ». Le projet est en phase finale et une consultation publique est organisée avant la publication de la décision au JO.

La semaine dernière, l'Arcep a lancé une consultation publique sur un nouveau projet : ajouter une API dans les box des principaux fournisseurs d'accès. Son but ? Retourner l'ensemble des informations sur la technologie d'accès utilisée qui manque cruellement lors des tests de débits et « rend les données difficilement exploitables, voire, dans certains cas, induit en erreur le consommateur ».

En effet, « Sur les réseaux fixes, la mesure de la qualité de service est particulièrement complexe : il est à ce jour quasi-impossible techniquement pour un outil de mesure (souvent appelé "speed test") de connaître avec certitude la technologie d’accès (cuivre, câble, fibre, etc.) sur laquelle a été réalisé un test », explique le régulateur. 

Ce chantier a été lancé l'année dernière, en collaboration avec une vingtaine d'acteurs, dont des éditeurs d'outils de mesure et des opérateurs. En fin d'année dernière, le projet a migré vers « la mise en place d'une interface de programmation applicative (API) implémentée directement dans la box des opérateurs ».

La consultation publique du jour concerne les conditions d’implémentation et d'utilisation de cette API, ainsi que son périmètre d'action. Sauf changement de dernière minute, c'est la dernière ligne droite avant sa publication. Les FAI auront ensuite entre 12 et 28 mois pour s'adapter. 

Les informations retournées par l'API

Le principe est le même que pour n'importe quelle API : un outil de mesure envoie une demande à l'interface de programmation, qui lui répond avec « les spécifications techniques qui caractérisent l’environnement de l’utilisateur lors du test de mesure de la qualité de service Internet ».

Généralement, elles sont directement disponibles dans la box. C'est notamment le cas du type de connexion (xDSL, FTTH, câble, etc.), des « informations sur la connexion LAN et WAN et [du] compteur d’octets permettant de détecter le cross-traffic ». D'autres données doivent par contre être envoyées par le système d'information (SI) des FAI à la box, qui sert de relai, notamment pour « le débit souscrit par l’utilisateur » dans le cas de la fibre par exemple.

Dans tous les cas, cette API n'a pas pour but de mesurer le débit effectivement disponible pour le client : elle « se limite à caractériser l’environnement utilisateur afin de fiabiliser les données remontées par des outils de mesure tiers qui font appel à l’API ». 

Bien évidemment, « aucune donnée liée à l’identification de l’utilisateur (identifiant, nom, localisation etc.) ne sera en revanche transmise, dans un objectif de protection de la vie privée des utilisateurs ». Tout dépendra ensuite de l'implémentation de chaque FAI et des contrôles qui seront éventuellement menés par le gendarme des télécoms.

API box Arcep

Les informations sont retournées au format JSON (JavaScript Object Notation) avec des champs obligatoires comme les débits contractuels minimum et maximum dans le sens montant et descendant, la présence d'une agrégation de liens (4G et xDSL par exemple), la technologie LAN utilisée (Wi-Fi, Ethernet, CPL...) et son débit de synchronisation, etc.

D'autres paramètres en revanche dépendent du type de connexion. En xDSL, les débits de synchronisation montant et descendant doivent être renvoyés par l'API. Si la machine est connectée à la box en Wi-Fi, la norme IEEE (802.11a/b/g/n/ac/ax), la bande radio (2,4 ou 5 GHz) et la mesure de la puissance du signal (dBm) doivent aussi être présentes dans le JSON. 

Estimer le « cross-traffic »

Une autre information importante dans le cadre d'un test de débit concerne le « cross-traffic ». Il s'agit de vérifier que d'autres services/utilisateurs ne sont pas en train de consommer une partie non négligeable de la bande passante disponible, avec comme effet immédiat de fausser complètement les résultats. 

Dans cette optique, deux requêtes peuvent être effectuées par l'outil de mesure. La première, dès que le client lance le test, la seconde dès qu'il est terminé. « L’outil détermine la présence de cross-traffic si le nombre d’octets sur l’interface WAN est significativement supérieur au nombre d’octets générés par le test de mesure de la qualité de service en lui-même ».

L'ensemble des paramètres est décrit dans l'annexe 1 (page 12), ainsi que dans les tableaux ci-dessous. Dans sa consultation, l'Arcep veut savoir s'ils « vous paraissent pertinents pour la mise en place de l’API ? » et, le cas échéant, « Quel(s) autre(s) paramètre(s) trouvez-vous utile d’ajouter ou de supprimer ? ».

Du côté des détails techniques, « l’API écoute uniquement en HTTPS, sur le port TCP 443 ou sur le port spécifié par l’opérateur dans l’URL », explique le régulateur dans son annexe 2 (page 15). TLS 1.2 minimum doit être utilisé, avec un certificat valide évidemment. « L’API écoute uniquement sur le LAN. L’API ne répond pas aux requêtes qui pourraient provenir d’Internet », elle est « activée par défaut sans intervention de l’utilisateur » et « est joignable par un (ou deux) nom(s) de domaine(s) par opérateur (un opérateur correspond à un AS ou "système autonome") », détaille le régulateur.

Une des questions de la consultation concerne cette partie : « L’implémentation de l’API et les restrictions d’accès retenues par l’Arcep (détaillées à l’annexe 2) vous paraissent-elles les plus appropriées ? Sinon, quelles modifications proposez-vous ? ».

 API Box ArcepAPI Box Arcep

Objectifs de l’API

Pour le régulateur, la caractérisation de l’environnement utilisateur via cette API représente un double enjeu. « D’une part, elle est indispensable à la réalisation d’observatoires plus pertinents pour le consommateur, et d’autre part, elle représente un intérêt significatif dans l’établissement d’un diagnostic précis d’un problème de qualité de service ».

Un mauvais débit peut en effet venir de plusieurs sources différentes, pas toujours faciles à identifier : qualité de la ligne et du signal Wi-Fi, utilisation simultanée de plusieurs appareils sur la même box, etc. Les informations renvoyées par l'API permettent de faire du tri dans les hypothèses.

Dans son projet de décision, l'Arcep se demande : « l’objectif retenu vous parait-il pertinent ? ».

Périmètre d'action et modalités d'application de la décision

Le gendarme veut contraindre les fournisseurs d'accès disposant d'au moins d'un million de clients sur le marché de détail grand public. Pour les autres, l'API pourra être mise en place, mais de manière facultative. Seront concernées les box supportant les technologies xDSL, câble et FTTH, ainsi que les prochaines pour la 5G fixe.

Les box 4G fixe et satellite sont donc exclues du périmètre obligatoire, mais peuvent tout de même intégrer cette API si les FAI le décident.

Le régulateur précise que « les modèles de box qui n’ont pas vocation à dépasser 10 000 unités ne sont pas soumis à l’obligation d’implémenter l’API. Cette limite a pour vocation de ne pas faire peser de contraintes sur des box de tests ». De même, les box ne sont plus concernées « après expiration d’un délai de 5 ans à compter du jour de l’arrêt de la mise à disposition sur le marché de détail grand public fixe » ou lorsque moins de 10 000 unités sont exploitées sur le parc grand public.

Une des questions de la consultation porte sur les points précédents : « Le périmètre opérateurs et box concernés par le projet de décision vous parait-il pertinent ? ».

Le calendrier de mise en place, entre 12 et 28 mois

Pour que cette solution soit déployée dans un délai raisonnable, l'Arcep prévoit un calendrier en plusieurs étapes.

  • 12 mois après la publication de la décision : « les opérateurs effectuent la démonstration auprès de L'Arcep d’une box de développement avec l’API implémentée conformément aux dispositions de la présente décision ».
  • 20 mois après la publication de la décision : « les opérateurs implémentent et activent par défaut l’API sur 5 % des box du parc concerné par la mise en place de l’API ».
  • 24 mois après la publication de la décision : « les opérateurs implémentent et activent par défaut l’API sur 40 % des box du parc concerné par la mise en place de l’API ».
  • 28 mois après la publication de la décision : « les opérateurs implémentent et activent par défaut l’API sur 95 % des box du parc concerné par la mise en place de l’API [et] sur 100 % des box mises à disposition auprès des nouveaux clients sur le marché de détail grand public fixe ».

« Le calendrier retenu vous parait-il réaliste et adapté aux contraintes de développement ? Pour quelles raisons ? Sinon, quelles modifications proposez-vous ? », demande le régulateur.

Dans tous les cas, ce calendrier parait déjà bien trop long pour Alexandre Archambault, ex-directeur des relations institutionnelles d'Iliad jusqu'en novembre 2014 et désormais avocat. En juin 2018, alors que l'Arcep remettait au Parlement son bilan de santé de l'internet en France, il en profitait pour déterrer un document de 2011 dans lequel Free suggérait d'intégrer des outils de mesure directement dans la box. Une possibilité écartée par le régulateur pour finalement y revenir huit ans plus tard ?

Pour Pierre Dubreuil, chargé de mission à l'Arcep, il n'était pas question de la même chose : « la proposition de Free en 2011 était l'intégration d'une sonde dans la box des FAI. Ici, nous proposons une API qui vient seulement caractériser l'environnement utilisateur, le test restant réalisé par les outils tiers eux-mêmes ». « L'idée d'une sonde dans la box a été réétudiée, mais l'API a été préférée », ajoute-t-il. 

Consultation ouverte jusqu'au 27 mai

Enfin, dernière demande : « Les acteurs sont invités à formuler, le cas échéant, d’autres observations ou propositions sur le projet de décision en consultation ». Cette consultation publique est ouverte jusqu'au 27 mai 2019. Vous pouvez y répondre par email, ou bien par courrier. 

Comme toujours, « l'Arcep, dans un souci de transparence, publiera l’intégralité des commentaires qui lui auront été transmis, à l’exclusion des parties couvertes par le secret des affaires ».

Commentaires (48)

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Boîte à idées:





  • Pourquoi pas une API pour la Commission copie privée sur l’asujettissement des flux ?

  • Pourquoi pas une API pour industrialiser le filtrage, pour prévenir l’apparition de contenus illégaux, et ne laisser en place que des contenus licites, ceux ouvrant droit à rémunération ?



    #ViveLaFrance

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J’y ait tout de suite pensé.



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Pas de FaiBOX pas de problème <img data-src=" />

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En gros c’est faire l’équivalent des sondes RIPE Atlas, mais avec les box des fai si je comprends bien ?

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Les FAI savent déjà quelle est le type de connexion de leur abonné. De plus, la box peut déjà faire un speedtest à distance. Je vois pas l’intérêt d’en rajouter une couche…



Et puis bon, le speedtest sont totalement biaisés : les FAI connectent ce genre de site avec un gros tuyau histoire d’avoir le meilleur score possible, alors que dans les faits, la connexion est plus ou moins merdique.

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SI effectivement ce n’est pas associé à un élément permettant d’identifier l’abonné, pourquoi pas.

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Tu as lu l’article ?

C’est une demande de l’ARCEP a des fins statistiques. Ce n’est pas une boîte noire au sein des boxs et aucunement lié à ce que tu dénonces…

Si la mesure permet juste de remonter des info générales sur la connexion, de manière anonyme, quel est le problème ? Il faudrait aussi arrêter de voir le mal partout…

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Et en plus, selon l’article, “l’API écoute[rai] uniquement sur le LAN” pour, si j’ai bien compris, fournir les informations exclusivement lorsque l’utilisateur lance un test de débit. On est loin de ce genre d’usages détournés.

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Mouais, c’est mon métier de voir le mal partout … Peu importe.

Mais je me rappelle que lors de la mise en place, ou au moins le vote pour les “boite noire”, la logique et certaines discussions pointaient déjà les box comme l’emplacement idéal pour l’espionnage.



Bah, t’as ptêt raison aussi, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?…

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Il y a tant d’enjeux que ça pour développer une API et rendre obligatoire une sonde dans sa box ?

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Constater que les lignes sont pourries en France ?

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Première brique de la “data-driven regulation”… Je ne dénonce rien. Il fallait prendre ça au second degré. Mais je ne serais pas étonné que certains veuillent aller plus loin.

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En lisant l’article je me suis dit : “tiens, mais le 1er Avril est déjà passé, non ?”

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Du moins pour speedtest.net, c’est les utilisateurs qui hébergent les serveurs, pas des grosses boites. Donc avec ça, ça marche pas <img data-src=" />

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A des fins statistiques, quel(s) est/sont le(s) site(s) de prédilection de l’abonné anonyme ?

A des fins statistiques, tu es homo, catho, juif, musulman ou gilet jaune ?

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wanou2 a écrit :



Constater que les lignes sont pourries en France ?





Pas besoin d’installer des sondes dans des box pour ça ?


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Par contre le modèle / version de la box ça n’apporte rien à la mesure de débit, ça pourrait être détourné pour une attaque (tel modèle version a telle faille ou mdp par défaut), ou du maketting (Marre de ta neuf box et de tes 2méga/s, la fibre chez tartenpion…)



HTTPS écoutant uniquement le réseau local, comment ça peut fonctionner coté sécurité navigateur ? les box devraient implémenter CORS ? Tous les sites testeurs de débits doivent passer en HTTPS ?

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wanou2 a écrit :



Constater que les lignes sont pourries en France ?&nbsp;



Pour moi, le but est de permettre de comparer le débit souscrit au débit mesuré.

Tu lances speedtest, et au lieu de t’afficher 11Mb/s, il t’affiche 11Mb/s par rapport à 16Mb/s souscrit.



Par ailleurs, quand un logiciel de speedtest compare tes données aux autres, il pourra le faire en comparant sur des technologies similaires.



Enfin, les données de speetest donneront un aperçu de la répartition “ADSL/FTTH/5G” dans le temps.


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wanou2 a écrit :



Constater que les lignes sont pourries en France ?





<img data-src=" />



Pas mal :)


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fofo9012 a écrit :



Par contre le modèle / version de la box ça n’apporte rien à la mesure de débit, ça pourrait être détourné pour une attaque (tel modèle version a telle faille ou mdp par défaut), ou du maketting (Marre de ta neuf box et de tes 2méga/s, la fibre chez tartenpion…)







Je pense qu’une simple requête HTTP(S) sur l’ip publique ou privée de la box donne déjà pas mal d’info sur le nom du fournisseur grâce à l’interface présentée. On devrait même obtenir des infos comme des numéros de version en regardant bien.







fofo9012 a écrit :



HTTPS écoutant uniquement le réseau local, comment ça peut fonctionner coté sécurité navigateur ? les box devraient implémenter CORS ? Tous les sites testeurs de débits doivent passer en HTTPS ?







Effectivement c’est un peu plus contraignant.

Mais si ça pousse les sites en passer en HTTPS c’est pas plus mal non ?

Pour le CORS, il suffit peut être de n’autoriser que les ip « privée ».





Allez rêvons un peu … que nos box, via nos FAI, fassent autorité de certifications locales via des certificats intermédiaires. Mais là on est hors sujet…


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Ce qui m’intéresse d’avantage c’est la QoS.

A savoir non pas quel est le débit possible en crête mais quel est le débit constant surtout avec les fournisseurs de contenus multimédia (Netflix, My Canal, Switch…)

Abonné Orange FTTH j’ai encore des gros coup de lag sur Amazon Prime avec les programmes 4k HDR.

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skankhunt42 a écrit :



Pas besoin d’installer des sondes dans des box pour ça ?



&nbsp;

à entendre les opérateurs tout va bien dans le meilleur des mondes pourtant !


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Derrière ça permet à l’arcep de dire que le débit moyen annoncé par orange sur les lignes ADSL est de&nbsp;8 mb/s alors que dans les faits le niveau constaté par les box font remonter un débit moyen de 3 mb/s

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Trog a écrit :



Première brique de la “data-driven regulation”… Je ne dénonce rien. Il fallait prendre ça au second degré. Mais je ne serais pas étonné que certains veuillent aller plus loin.





Si c’était du second degré, au temps pour moi je ne l’ai pas cerné pour le coup :)







AncalagonTotof a écrit :



Mouais, c’est mon métier de voir le mal partout … Peu importe.

Mais je me rappelle que lors de la mise en place, ou au moins le vote pour les “boite noire”, la logique et certaines discussions pointaient déjà les box comme l’emplacement idéal pour l’espionnage.



Bah, t’as ptêt raison aussi, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?…





Avec la multitude d’appareils connectés dans le domicile qui permettent déjà “d’espionner” l’utilisateur, et à qui on ouvre grand les portes, on prend peur face à l’implémentation d’une API purement technique pour remonter quelques infos plus précises sur la ligne ? Un peu de sérieux…

Et puis quel intérêt aurait l’Arcep de faire rentrer un cheval de Troie dans les box ?







psn00ps a écrit :



A des fins statistiques, quel(s) est/sont le(s) site(s) de prédilection de l’abonné anonyme ?

A des fins statistiques, tu es homo, catho, juif, musulman ou gilet jaune ?





Biais cognitif.

Et où est cité le relevé des sites visités ? Il s’agit de faire remonter, à la demande, des infos purement techniques. A se demander si certains prennent le temps de lire les articles avant de commenter…





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Très bonne initiative de l’arcep !

Les FAI vont freiner des 4 fers, mais si ça se concrétise, on aura un bel état des lieux de leurs réseaux. <img data-src=" />

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Je vois pas vraiment à quoi ça va servir

On sait tous que le débit c’est comme la conso d’une voiture, l’economie d’une baie vitrée ou la promesse d’un politique, c’est de la carabistouille !

On fera quoi quand on nous dira que c’est du 11mbs au lieu du 16 ou du 300mbs au lieu de 500 ?

On ne fera rien ou on changera d’opérateur comme avant et on prendra ce qu’il y a de disponible



Comme avant






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Avec la multitude d’appareils connectés dans le domicile qui permettent déjà “d’espionner”

l’utilisateur, et à qui on ouvre grand les portes, on prend peur face à l’implémentation d’une

API purement technique pour remonter quelques infos plus précises sur la ligne ? Un peu de sérieux ?



exactement !

les gens devraient PLUS se méfier* de “ces boîtes vocales à TOUT-faire” <img data-src=" />

(genre “Alexi.a”), que de “ça”!!!



* pour leur V.P.

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JoePike a écrit :



c’est de la carabistouille !





tout de suite les grands mots… <img data-src=" />



+1 quand même ^^


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Ça permettra à l’Arcep d’avoir un état précis du réseau et de se tourner vers les FAI, si besoin, pour leur faire tenir leurs engagements (débit minimum, etc), voire mettre en place des plans de déploiement plus efficaces.

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c’est AUSSI mon avis ! <img data-src=" />

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C’est aussi une question que je me posais quand tu n’utilises pas la box du FAI.



Bon à mon avis, vu qu’on est minoritaire, ils doivent s’en foutre, mais du coup, pas d’api.

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AncalagonTotof a écrit :



Mouais, c’est mon métier de voir le mal partout … Peu importe.

Mais je me rappelle que lors de la mise en place, ou au moins le vote pour les “boite noire”, la logique et certaines discussions pointaient déjà les box comme l’emplacement idéal pour l’espionnage.



Bah, t’as ptêt raison aussi, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?…











Trog a écrit :



Première brique de la “data-driven regulation”… Je ne dénonce rien. Il fallait prendre ça au second degré. Mais je ne serais pas étonné que certains veuillent aller plus loin.







C’est bien mon impression aussi, je sens vaguement une embrouille possible.



J’espère avoir tort mais je ne m’avancerai pas sur le résultat à long terme, peu importe ce qu’il soit…


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Moi je pense qu’ils changeront leurs engagements, pas leurs infrastructures

mais je suis un pessimiste <img data-src=" />

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Dans un registre legèrement different, à quand l’interdiction pour les entreprises de dire qu’ils “fournissent Internet” quand ils ne fournissent pas IPv6, ou interfèrent avec le traffic ?



Je pense tout particulièrement aux “FAI” cellulaires (qui souvent aggrègent plusieurs connexions derrière une seule IPv4 - et en plus bloquent certaines utilisations dans ce routeur).



Et aussi aux personnes qui ne peuvent pas changer d’opérateurs (ce qui est rare en France, mais je parle d’Internet…)

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Est-ce que ça ne rejoint pas le projet Atlas du RIPE :&nbsp;

https://atlas.ripe.net/

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SI déja le code source des BOX etaient ouvert … = NON&nbsp;

Du coup servir de cobaye = NON



Si on me paye, je veux bien fournir des infos … (Revenue qui serviront à payer mes abo sur de la presse indé.)



Merci à vous.



&nbsp;

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Moi, ma question est de savoir qui a accès à l’API ?

C’est ouvert au 4 vents, c’est un webservice communicant uniquement avec l’Arcep ou c’est uniquement accessible à l’utilisateur sur son réseau local ?





Sinon, pour un bon test de débit, rien de plus simple : trouver le “GoT_SXXEXX.torrent” le plus récent et lancer (de préférence sur un SSD). Niveau test d’up et de download, ya pas mieux.

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Quant on achète un bien immobilier ou qu’on le loue, il y a plein de diagnostic s obligatoires mais rien sur le débit Internet. Lorsque j’interroge un agent immobilier sur “quel est le débit internet” ou quand ils ne savent pas, quel est le dslam et la distance s’il n’y a pas la fibre, j’ai vraiment l’impression de dire des gros mots, alors&nbsp; que pour moi c’est un élément essentiel de choix.

Certes, maintenant on peut trouver des cartographies de débit sur ariase.com, mais cela reste encore très théorique et ma maison actuelle n’y figure même pas (et j’ai bien l’adsl puisque je vous écris)

Donc je suis pleinement favorable à une transparence sur le sujet, y compris en réception téléphonique, mais bien évidemment en assurant le respect de la vie privée de chacun.

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localjuris a écrit :



Quant on achète un bien immobilier ou qu’on le loue, il y a plein de diagnostic s obligatoires mais rien sur le débit Internet. Lorsque j’interroge un agent immobilier sur “quel est le débit internet” ou quand ils ne savent pas, quel est le dslam et la distance s’il n’y a pas la fibre, j’ai vraiment l’impression de dire des gros mots, alors&nbsp; que pour moi c’est un élément essentiel de choix.

Certes, maintenant on peut trouver des cartographies de débit sur ariase.com, mais cela reste encore très théorique et ma maison actuelle n’y figure même pas (et j’ai bien l’adsl puisque je vous écris)

Donc je suis pleinement favorable à une transparence sur le sujet, y compris en réception téléphonique, mais bien évidemment en assurant le respect de la vie privée de chacun.







Tu cherche le numero de téléphone d’un voisin et tu vas sur degrouptest :)


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C’est quand même pas une histoire simple

Surtout quand il y a le choix de techno et de FAI

Déja que chez moi mes speedtests peuvent être de 940550 à 400100 selon le server auquel je me connecte , mon voisin a du 10050 et l’autre du 18mbps. ( différents contrats, différents FAI et différentes techno)

Je pense que c’est au client de se démerder un peu de de lui-même ( la suggestion degrouptest est un excellent exemple) , sinon bientot on demandera à l’état de nous donner des statistiques sur les temps d’acheminement de DHL, Fedex ou Collissimo

On a déja trouvé tout seul non ?

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Korhm a écrit :



Je pense qu’une simple requête HTTP(S) sur l’ip publique ou privée de la box donne déjà pas mal d’info sur le nom du fournisseur grâce à l’interface présentée. On devrait même obtenir des infos comme des numéros de version en regardant bien.



Je ne suis pas exactement d’accord, pour pouvoir faire ta requête HTTP faut déjà scanner les ports pour trouver lequel correspond à l’interface de la box.

Si c’est standardisé / obligatoire c’est d’un coup beaucoup plus simple de récupérer cette info.







Korhm a écrit :



Effectivement c’est un peu plus contraignant. Mais si ça pousse les sites en passer en HTTPS c’est pas plus mal non ? Pour le CORS, il suffit peut être de n’autoriser que les ip « privée ».



HTTPS obligatoire c’est pas plus mal, par contre CORS serait forcément sur l’IP privée, CORS contrôle les accès javascript selon le nom de domaine ou tourne le js, et là je ne vois pas bien comment ça va être implémenté :




  • soit la box autorise tout site: du coup il n’y’a aucune sécurité, n’importe quelle régie de pub https pourrait exploiter ces infos avec un simple javascript

  • soit la box contient une white liste de site de tests, du coup ça sent le conflit d’intérêt (installe un serveur de test dans mon datacenter ou je te blackliste de mes box)


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Personnellement, en tant que membre du conseil syndical de notre copro, j’ai fait la comm lors du raccordement (explication sur le process car beaucoup de questions quand la plaque “fibré par orange youhou <img data-src=" /> ” est apparue mais aucun service dispo, délai de 3 mois toussa…) puis ensuite j’ai affiché la liste des opérateurs disponibles et la techno.

Et enfin, un petit retour d’expérience sur la prestation de raccordement de différents apparts.

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JoePike a écrit :



C’est quand même pas une histoire simple

Surtout quand il y a le choix de techno et de FAI

Déja que chez moi mes speedtests peuvent être de 940550 à 400100 selon le server auquel je me connecte , mon voisin a du 10050 et l’autre du 18mbps. ( différents contrats, différents FAI et différentes techno)

Je pense que c’est au client de se démerder un peu de de lui-même ( la suggestion degrouptest est un excellent exemple) , sinon bientot on demandera à l’état de nous donner des statistiques sur les temps d’acheminement de DHL, Fedex ou Collissimo

On a déja trouvé tout seul non ?

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Ben oui c’est comme le diagnostic isolation et consommation énergétique: cela ne sert à rien car tout le monde est un expert en isolation…

Et puis bon quand on recherche un appart’ ou une maison avec une famille en dehors, tout le monde a le temps de se pencher sur la totalité des specs techniques de chaque bien.



Franchement je ne vois pas en quoi le fait de faciliter la vie de certaines personnes en listant les réponses aux questions les plus couramment posées serait un bien pour elle: elles n’ont qu’à se démerder…



Mais on devrait même aller plus loin: les sites de vente informatique devrait arrêter de lister les caractéristiques techniques de chaque objet à la vente: on est des vrais technophiles ou pas, on n’a qu’à chercher par soi même les notices de chaque produit directement sur le site des constructeurs <img data-src=" />

Marre de ses faux geeks qui sont en fait des assistés…


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Au départ je me demandais ce que l’ARCEP retiendrait ..le résultat qui dit que ça faisait du 850500 ou celui qui dit que ça fait du 400100 sur la même boite mais sur le serveur d’à côté ?

Mais maintenant que je vois que tu approuves je suis presque entièrement d’accord, mais j’ajouterais qu’il faudrait mettre des API sur les cartes graphiques ou les cartes mères utilisables par des organismes d’état neutres pour des statistiques de vraies performances en fonction des technologies utilisées sur le matériel ( écran 4k , linux , windows, lien ethernet, 4g etc …)

ça aiderait plus facilement ceux qui n’ont pas le temps de regarder ou de se renseigner avant de dépenser leur fric

Tout bénef

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( c’est presque vendredi hein )

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fofo9012 a écrit :



Par contre le modèle / version de la box ça n’apporte rien à la mesure de débit





Ca a pourtant de l’importance dans le débit : box pas capable de suivre les capacités de la techno utilisée / infrastructure .

Il faudrait meme la version et certains éléments de configuration (mode bridge ou pas, activation d’un VPN, …) pour être exhaustif : exemple l’époque ou la freebox revolution plafonnait à 600Mbps et apres optimisation tardive pouvait atteindre le quasi gigabit de l’infra free forum.nextinpact.com Next INpact


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localjuris a écrit :



Quant on achète un bien immobilier ou qu’on le loue, il y a plein de diagnostic s obligatoires mais rien sur le débit Internet. Lorsque j’interroge un agent immobilier sur “quel est le débit internet” ou quand ils ne savent pas, quel est le dslam et la distance s’il n’y a pas la fibre, j’ai vraiment l’impression de dire des gros mots, alors&nbsp; que pour moi c’est un élément essentiel de choix.





Tout à fait d’accord ! C’est juste indispensable et surement un des critères les plus important pour moi.


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Évidemment que je fais cela lorsque c’est possible, mais moi qui est souvent changé de région et donc ayant peu de temps pour aller sur place, que de temps perdu pour localiser un bien. Les agents immobiliers font tout pour ne pas révéler l’emplacement exact car ils préféreront te faire découvrir le bien sur place, tant ils ont peur qu’on prenne directement contact avec le propriétaire ou un concurrent.

Si je prends l’exemple de ma précédente maison, le coté de la rue où elle était était câblée depuis longtemps car il y avait deux immeubles à coté, mais ma maison entre les deux avait été oublié du cablo-opérateur (pas assez rentable je suppose). Elle était entre deux DSLAM et j’avais un numéro perso et un numéro de travail, relié chacun à deux DSLAM différent avec des qualités de débit différents. Donc une recherche sur les voisins aurait été trompeur



&nbsp;Les gens sont de moins en moins sur des annuaires et les recherches de débit à l’adresse jusqu’alors donnait pas mal d’échec. Le temps que l’on perd c’est inouï. Ma propre maison (un joli manoir normand) est dans un hameau qui jusqu’à cette année n’avait pas de numérotation de voie et une recherche par numéro de téléphone (si tant est que je la diffuse) ne donne aucun renseignement et pour rechercher les voisins, pas évident et aucun ne sont cartographié dans les bases d’ariase. C’est pour cela que je mettrais mon débit ans l’annonce lorsque je la vendrais.

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localjuris a écrit :



Évidemment que je fais cela lorsque c’est possible, mais moi qui est souvent changé de région et donc ayant peu de temps pour aller sur place, que de temps perdu pour localiser un bien. Les agents immobiliers font tout pour ne pas révéler l’emplacement exact car ils préféreront te faire découvrir le bien sur place, tant ils ont peur qu’on prenne directement contact avec le propriétaire ou un concurrent.

Si je prends l’exemple de ma précédente maison, le coté de la rue où elle était était câblée depuis longtemps car il y avait deux immeubles à coté, mais ma maison entre les deux avait été oublié du cablo-opérateur (pas assez rentable je suppose). Elle était entre deux DSLAM et j’avais un numéro perso et un numéro de travail, relié chacun à deux DSLAM différent avec des qualités de débit différents. Donc une recherche sur les voisins aurait été trompeur



 Les gens sont de moins en moins sur des annuaires et les recherches de débit à l’adresse jusqu’alors donnait pas mal d’échec. Le temps que l’on perd c’est inouï. Ma propre maison (un joli manoir normand) est dans un hameau qui jusqu’à cette année n’avait pas de numérotation de voie et une recherche par numéro de téléphone (si tant est que je la diffuse) ne donne aucun renseignement et pour rechercher les voisins, pas évident et aucun ne sont cartographié dans les bases d’ariase. C’est pour cela que je mettrais mon débit ans l’annonce lorsque je la vendrais.







T’es un cas particulier aussi :) Pour le commun des mortels, généralement, ca passe.



Pour ma part, j’ai déménagé 4 fois en 8 ans, et dans mon cas, ca donne de bonne information en général.



Après, je suis d’accord avec toi sur le fait que cette information devrait faire parti du descriptif d’un bien, que ce soit pour l’achat ou la location. Ca devient important, meme pour les non technophile.


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