Il y a deux semaines, nous annoncions l’arrivée d’un nouveau membre dans l’équipe, au poste de directeur de la rédaction. Il nous a rejoint ce lundi et on a commencé à travailler dans la foulée (d’où un début semaine calme sur le site)… Bonne nouvelle, après une journée avec Ferd et moi, puis une autre avec toute l’équipe chez moji, il est toujours là ! On vous le présente donc officiellement : bienvenue Alexandre Laurent (et bon courage) !

Pour les vieux de la vieille, vous le connaissiez certainement sur un autre site : Clubic, où il est resté pendant dix ans. À cette autre époque (presque une autre vie en temps informatique), il a officié sur le site en tant que journaliste, puis rédacteur en chef en charge de l'actualité, avant de prendre un périmètre élargi à d'autres médias en ligne – appartenant à l'époque au groupe M6 – en tant que responsable des rédactions. Après quelques années comme freelance, il a ensuite piloté pendant quatre ans la rédaction du média économique néoaquitain Placéco, avant de nous rejoindre.

Son expérience à la fois comme journaliste (tech, économique…), sa connaissance du monde des médias et de la gestion des équipes est un formidable atout pour nous. Pour le reste, rien ne change et l’équipe reste exactement la même.

En plus de nous aider à faire progresser Next, il va également écrire des actualités. Il y aura bien évidemment un petit temps de rodage, mais on ne compte pas attendre des semaines pour aller de l’avant. On vous tiendra évidemment informé via des billets de blog de la rédac… et d’autres canaux de communication. Wait & See.

Le mot du nouveau dirlo : pourquoi Next, pourquoi moi ?

Merci Sébastien pour l’intro, et merci à toute l’équipe pour l’accueil ! Chères lectrices, chers lecteurs, nous aurons tout le temps de faire connaissance, mais la bienséance veut tout de même qu’on se présente rapidement quand on arrive dans une nouvelle assemblée.

Journaliste depuis près de vingt ans, j’ai principalement exercé dans la presse en ligne « tech », dans une maison concurrente de Next (où un certain Flock me dessinait sous forme de loutre !), dont les splendeurs et les misères m’ont appris beaucoup sur le métier, ses valeurs, ses enjeux et ses logiques business. Au gré de mes différentes expériences, j’ai eu l’occasion d’assister et de participer très directement à la naissance, à l’essor, à la transformation et au trépas de plusieurs médias. J’ai dans le même temps étudié et mis en pratique, parfois à mon corps défendant, la plupart des leviers qui sous-tendent aujourd’hui le fonctionnement de la presse en ligne, de la publicité sous toutes ses formes à l’abonnement.

J’ai dans le même temps toujours suivi avec une attention et une affection particulières les tribulations de ce qui allait devenir Next.ink. D’abord, parce que pour m’être longtemps tiré la bourre avec ses journalistes, j’ai toujours eu beaucoup de respect pour leur travail et leur éthique. Ensuite, parce que Next a souvent pris le contrepied du courant qui pousse la plupart des médias tech dans une même direction. Probablement pas toujours à bon escient, et certainement pas sans quelques erreurs de parcours, mais il n’empêche, j’aime bien l’idée de suivre celui qui aspire à sortir du rang, et le soutien manifesté à Next par sa communauté ces dernières années montre que je ne suis pas le seul.

Le moment est assez particulier. Un an après un rachat en forme de sauvetage, Next a fait l’objet d’une migration technique de grande ampleur, d’une refonte express et d’une longue phase d’optimisation qui nous permet de disposer aujourd’hui d’un navire fonctionnel, à défaut d’être renfloué. L’objectif est maintenant de renouer avec une dynamique de développement, sans transiger sur les fondamentaux qui confèrent à Next cette position unique : pas de pub, pas de tracker, aucune affiliation d’aucune sorte et une totale indépendance éditoriale. À l’heure où la majorité des médias en ligne voient dans les bons plans et le « content to commerce » leur martingale, on n’a pas fini de cultiver cette logique d’électron libre... en sachant qu'il nous faut tout de même réussir à la rendre viable vis-à-vis d'un actionnaire qui a déjà beaucoup investi.

Pour ça, nous devons trouver comment mieux répondre aux attentes des lecteurs, les anciens comme les nouveaux, susciter les abonnements qui constituent désormais l’unique source de revenus du média, travailler l’attractivité et l’accessibilité de notre information… pour in fine (re)devenir le média de référence et de prédilection de ceux qui souhaitent réfléchir le numérique, comprendre son fonctionnement et analyser ses enjeux. « Le numérique sans bullshit, sans pub et sans tracking », comme l’ont joliment dit ce matin Seb et Jean-Marc lors de discussions sur la raison d’être de Next. M’est avis que le jeu en vaut la chandelle. À très vite !