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Uber : au moins 800 millions de dollars de pertes au troisième trimestre

Bientôt 3 milliards sur un an

Uber : au moins 800 millions de dollars de pertes au troisième trimestre

Le 20 décembre 2016 à 10h40

Uber continue de brûler son cash à une vitesse folle. C'est ce qui est ressorti de la présentation des résultats du 3e trimestre du spécialiste des VTC, qui ne parvient toujours pas à contrôler ses dérapages.

Souvenez-vous, en août dernier, Uber annonçait déjà d'importantes pertes sur les six premiers mois de l'année. Sur ce seul semestre, l'entreprise affichait par exemple un EBITDA négatif à hauteur de 1,27 milliard de dollars, le tout sur un chiffre d'affaires de seulement 2,1 milliard. De quoi faire grimper le compteur des pertes au dessus de la barre des 4 milliards de dollars, depuis la fondation de la société.

Promis, tout ira mieux

La direction d'Uber se voulait toutefois rassurante et expliquait à ses investisseurs que la situation allait progressivement  et rapidement s'améliorer. En effet, l'entreprise ne devait plus comptabiliser la moindre perte sur le marché chinois suite à la cession de ses activités locales à son rival Didi Chuxing.

Trève de suspens... En pratique, les progrès ne sont pas encore au rendez-vous. Selon les chiffres obtenus par Bloomberg, les pertes d'Uber en 2016 se chiffrent désormais à 2,2 milliards de dollars, dont plus de 800 millions de dollars rien que sur le troisième trimestre. Un montant qui ne tient pas compte d'éventuelles pertes résiduelles en Chine. La note pourrait d'ailleurs être encore plus salée, puisque ce chiffre ne comprend pas non plus d'éventuelles rémunérations d'employés en actions, ni même les taxes dûes par la société.

Le chiffre d'affaires de la société est quant à lui de 3,76 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de l'année, avec un objectif fixé à 5,5 milliards de dollars d'ici fin 2016. Les pertes attendues sur l'ensemble de l'exercice 2016 sont quant à elles estimées à 3 milliards de dollars. Tout de même.

Une pause dans la croissance

Une mauvaise nouvelle ne venant jamais seule, le montant total des courses enregistrées par Uber progresse moins rapidement que par le passé. Au premier trimestre il était question de 3,8 milliards de dollars, puis de 5 milliards sur le deuxième quart, puis de 5,4 milliards de dollars sur les trois derniers mois. Une différence que l'entreprise met sur le compte de son départ du marché chinois. Il sera intéressant de voir quelle croissance sera enregistrée lors du prochain trimestre.

Il y a tout de même un bon côté à cet abandon du marché chinois. Sur le montant total de ces courses, Uber a récupéré une plus grande part lors du dernier trimestre : 31,5 % contre seulement 22 % trois mois plus tôt. De quoi donner espoir aux actionnaires de voir Uber dégager un bénéfice d'ici quelques trimestres, à moins que de nouveaux problèmes ne surgissent à l'horizon.

Les chauffeurs en colère

Pendant ce temps, en France, les chauffeurs de VTC ont suspendu hier leur mobilisation entamée le 15 décembre dernier, le temps de se réunir avec le ministère des Transports, les organisations syndicales et Uber. Les négociations n'ont toujours pas abouti.

Les chauffeurs demandent le gel de l'augmentation de la commission de la plateforme, passée de 20 à 25 % le 8 décembre dernier, ainsi qu'une refonte de la tarification du service aux clients, afin de tenir compte du temps d'attente. Une pratique qui se rapproche davantage de celles employées... par les taxis.

Commentaires (79)

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sentryman a écrit :



 



Dans le “vrai” monde du transport, les employeurs n’ont pas de salariés avec un statut d’auto-entrepreneur.

Là Uber fait ce qu’il veut &nbsp;<img data-src=" />&nbsp;









darkbeast a écrit :



sachant que les charges leur coutent 40 à 50% de la course j’ai lu hier, ça fait ma au fion c’est sur









jinge a écrit :



Les charges des chauffeurs? Entre l’impôt (25% si auto-entrepreneur), la location/achat de la caisse, l’assurance, ils doivent être à bien plus que 50% à mon avis!







jinge a écrit :



Il me semble que c’est bien pire que ça:&nbsp;

Quand il y a des endroits où il n’y a pas de chauffeurs, la commission est très faible pour faire démarrer la plateforme et se mettre en situation de monopole, une fois que l’offre est là, les commissions remontent et étant donné qu’il y a du monde dessus la plateforme est devenue indispensable.

Ca s’appelle un peu l’abus de position dominante, mais apparemment ça ne s’applique pas aux entreprises américaines, on préfère appliquer ça aux boites françaises uniquement.



Le soucis c’est qu’une fois que le mal sera fait, il sera difficile de revenir en arrière…





Je m’attendais pas a autant de réponses&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;<img data-src=" />



Mais je comprend pas ce que fais UBER avec son argent…il y a le marketing, les dev pour l’application, l’administration, la R&D.

Mais il n’y a normalement pas de véhicule à payer, pas de locaux à entretenir pour les véhicules alors ou passe tout cet argent ?


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Voilà ce qui arrive quand on mise tout sur un modèle de croissance exponentielle. Uber sera la prochaine bulle à exploser. &nbsp;D’autant que l’article ne parle pas des arriérés de charges qu’Uber pourrait avoir à payer si jamais l’activité de ses entrepreneurs indépendants était requalifiée en salariat de fait…

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Pareil, je ne comprends pas comment fait Uber pour avoir autant de dépenses… c’est ahurissant! Ils dilapident le fric de leurs investisseurs à un rythme effréné…



Ils vont disparaitre aussi vite qu’ils sont apparus… ce n’est pas auprès de leurs chauffeurs qu’ils doivent ponctionner, mais plutôt diminuer leurs dépenses farfelues… là ils se tirent des balles dans les roues !

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Comme l’a expliqué jinge, cet argent est sûrement réinvesti dans des marchés où Uber s’implante avec de très faibles commissions. Des marchés où l’entreprise va faire de grosses pertes, mais va couler la concurrence. J’imagine que l’entreprise espère ensuite être rentable quand ces marchés seront sous sa domination.

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Il me semble qu’une grosse partie de leurs dépenses vient de la R et D notamment pour ce qui est de la voiture autonome, etc…

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Bienvenue dans la bulle de la nétéconemie des années 2000. Ah non, 2016, pardon.

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Sur le marché chinois , uber donnait plus au chauffeur qu il ne facture au client pour prendre le marché… Ils doivent faire pareil ailleurs..

Plus toutes les promos pour attirer les clients…

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manu0086 a écrit :



Pareil, je ne comprends pas comment fait Uber pour avoir autant de dépenses… c’est ahurissant! Ils dilapident le fric de leurs investisseurs à un rythme effréné…



Ils vont disparaitre aussi vite qu’ils sont apparus… ce n’est pas auprès de leurs chauffeurs qu’ils doivent ponctionner, mais plutôt diminuer leurs dépenses farfelues… là ils se tirent des balles dans les roues !





Et c’est ça ce qui est beau ! &nbsp;<img data-src=" /> &nbsp;Ce sont des levées de fonds donc pas d’actionnariat et pas de comptes à rendre


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petitevieille a écrit :



Bienvenue dans la bulle de la nétéconemie des années 2000. Ah non, 2016, pardon.





ça va être drole quand ça va exploser <img data-src=" /> en plus il ne devrait pas y avoir éclaboussures sur l’économie réelle


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Les investisseurs ont voulu financer une start up trop ambitieuse, Uber est devenu un Ogre qui ne pourra survivre que si il monopolise le marché, et il risque de s’y casser les dents. Les grèves des VTC d’Uber ne sont pas anodines les pratiques d’Uber sont limite anticoncurrentielle, il ne faut pas oublier que Uber ce n’est rien d’autre qu’une appli et des serveurs qui tourne derrière de la même manière que AirBNB et Blablacar, les chauffeurs ce n’est pas vraiment leur problème et cela est à mettre en lien avec l’intérêt que porte Uber pour les véhicule autonomes qui lui permettrait de ne plus avoir affaire aux VTC mécontent, tout pour leur gueule et pour leurs actionnaires ainsi est le rêve de cette société, fort heureusement au vu de leurs essai désastreuxhttp://www.tomsguide.fr/actualite/uber-autonome,54693.html l’utopie de la voiture sans chauffeur risque de rencontrer pas mal de couac.

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manu0086 a écrit :



Pareil, je ne comprends pas comment fait Uber pour avoir autant de dépenses… c’est ahurissant! Ils dilapident le fric de leurs investisseurs à un rythme effréné…



Ils vont disparaitre aussi vite qu’ils sont apparus… ce n’est pas auprès de leurs chauffeurs qu’ils doivent ponctionner, mais plutôt diminuer leurs dépenses farfelues… là ils se tirent des balles dans les roues !





<img data-src=" />&nbsp;pour le jeu de mot&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;plus sérieusement, il faudrait voir (j’ai la flemme de vérifier) si les concurences d’Uber au fonctionnement similaires ont les mêmes problèmes de finance.

&nbsp;



SNUT a écrit :



Il me semble qu’une grosse partie de leurs dépenses vient de la R et D notamment pour ce qui est de la voiture autonome, etc…





&nbsp;La R&D ça ne te fait pas un trou de 800 millions en un trimestre…même avec un budget de 100 millions (ce qui me parait farfelu pour une équipe d’ingénieurs + développeurs et des véhicules de test). on est loin du compte. Même si l’on prend une équipe de 100 personnes à 10 000 $ du mois on arrive à 120 millions de dollars par an. Non franchement, je ne vois pas ou part ce fric…


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SNUT a écrit :



Voilà ce qui arrive quand on mise tout sur un modèle de croissance exponentielle. Uber sera la prochaine bulle à exploser. &nbsp;D’autant que l’article ne parle pas des arriérés de charges qu’Uber pourrait avoir à payer si jamais l’activité de ses entrepreneurs indépendants était requalifiée en salariat de fait…





c’est limite un schéma de ponzi&nbsp;<img data-src=" /> sauf que là tout le monde continue à investir alors que c’est un gouffre financier&nbsp;<img data-src=" />


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Über bankrott <img data-src=" />

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Où passe tout cet argent ?

Tous les chauffeurs sont indépendants et sur Paris certains travaillent 60h pour un petit smic. D’où la grogne.



Donc où part cet argent ? C’est hallucinant

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au hasard, dans des paradis fiscaux?

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business plan Uber :

debarquer en premier avec des conditions hyper avantageuses pour rafler le marché et devenir un nom commun

bruler du cash et gonfler les comm’ pour tenir xx ans en contentant les actionnaires, investisseurs et quelques chauffeurs

remplacer toute la flotte par des véhicules autonomes et faire 80% de marge sur un secteur monopolisé

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Nycom a écrit :



Non, ça n’a rien d’étonnant…

Apple prend bien 30% de commissions…





de marge, nuance.


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t0FF a écrit :



Au niveau des clients, Uber empêche clairement la concurrence en s’endettant pour afficher des prix imbattables.&nbsp;





Ce qui me gène , c’est qu’Uber fixe les prix en plus de fixer leur marge.

S’ils ont vraiment une activité de mise en relation client/chauffeur, il devrait uniquement avoir la main sur la marge. Je trouve ça pas très propre. :(


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20 ou 25%… C’est ce que prend mon commercial pour me placer chez un client.

Et ce sont les commissions du marché, je ne me fais pas enfler (enfin, pas plus qu’un autre).

Je ne me sens pas d’humeur à bloquer le périph’, mais plutôt à planter une prod (c’est Noël, il paraît que c’est la bonne période pour faire pression et obtenir ce qu’on veut). Qui est avec moi ?

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t-la a écrit :



Oui, tu fais bien d’avoir un doute ;)

Le jour où tu trouves quelqu’un qui te donne de l’argent sans contrepartie je suis preneur (et je pense que je ne vais pas être le seul).

Il y a plein de façon de lever des fonds. Le plus courant étant bien évidemment de vendre des parts de ta société contre valorisation de celle-ci.

Tu peux vendre des options sur produit fini (comme souvent sur kickstarter par ex. ou Tesla avec les précommandes de la Model 3).



Quoi qu’il en soit, il y a toujours une contrepartie et si Uber arrive a lever/dépenser autant c’est qu’ils ont réussi à persuader des gens que leur boite à un avenir et un plan radieux. Reste à savoir si ça sera effectivement le cas.





Oui, j’ai un peu parlé trop vite, car ça me semble tellement aberrant ces chiffres, on se demande sérieusement s’ils ne font ce qu’ils veulent…



Oui je connais kickstarter, ça permet de se financer sans frais et si le projet foire, pas besoin de rembourser…

&nbsp;

Ha effectivement j’ai un peu des doutes sur la renta de la boite, surtout que de plus en plus d’états se penchent sur les petites combines d’uber et ses “entrepreneurs”.



&nbsp;





Nycom a écrit :



Non, ça n’a rien d’étonnant…

Apple prend bien 30% de commissions…





Apple est dans une situation de monopole pour la vente d’app IOS, ils font ce qu’ils veulent


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On créer une bulle en vendant un service en dessous de son prix de revient , on éclate la concurrence puis les prix remontent car il y a une réalité économique derrière et tout le monde est dépendant au système car le nombre de client n’augmente pas assez vite pour compenser.



La bulle éclate et beaucoup se retrouvent en slip.

&nbsp;Ca ressemble bien à une pyramide de Ponzi le système Uber.

&nbsp;

&nbsp;

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Vesna a écrit :



Les chauffeurs sont libres d’utiliser Uber ou pas que je sache. Uber n’empêche pas la concurrence non plus. Si demain votre boulanger augmente trop ses prix alors vous irez sans doute ailleurs et les prix trouveront un autre équilibre.



Pas besoin de leçons de morale sur la volonté d’Uber avec les voitures autonomes, le monde évolue, les équilibres changent et c’est tant mieux car le consommateur a le pouvoir.





Oui ils sont libres d’utiliser des applications qui n’ont pas autant “de succès”. (mais ceux qui restent chez Uber doivent être maso ça doit être ça)

&nbsp;

Pourquoi mon boulanger augmenterait-il ses prix sans aucune raison ?

&nbsp;

Haha le consommateur a le pouvoir ! <img data-src=" />

http://blog.eurecab.com/2014/09/uber-lecab-chauffeur-prive-snapcar-allocab-compa…

les prix sont sensiblement les mêmes, ha oui il a le pouvoir d’aller payer la même chose chez la concurrence (qui peut être entube moins ses chauffeurs)

&nbsp;


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Uber va fait “pchiiiiittttttttt” !!! :-)

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Tu t’en sort bien ! Dans les SSII la marge net par employé est généralement entre 33 et 50%.&nbsp;



Ca permet&nbsp;notamment&nbsp;de couvrir assez facilement les intercontrats.&nbsp;

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C’est bien simple, si les chauffeurs sont requalifiés en salariés, je suis certain qu’Uber préférera fermer sa filiale française plutôt que de continuer ainsi. Ça va à l’opposé de son business model.



Uber n’attend qu’une chose : les voitures autonomes. En attendant, elle ne fait que gagner du temps pour être majoritaire le jour où ça arrivera.

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Sauf que tu n’es probablement pas payé au SMIC (parce que c’est le cas pour une majorité des chauffeurs, une fois les charges déduites).

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Certes le monde évolue et c’est très bien. Ceci-dit, il y a une différence entre la boulangerie de Lidl ou de Carrefour City qui vend du pain à la fabrication rationalisée, et la boulangerie qui fait du pain avec un savoir-faire.



Uber, ce serait comme si Lidl faisait fabriquer son pain par des boulangers indépendants avec des méthodes de travail très précises et très rationalisées comme si ces indépendants étaient des ouvriers payés à l’heure (des tâcherons comme au XIXe-début du XXe Siècle). Il y a comme un amalgame des genres. D’ailleurs les magasins de proximité Vival, Franprix, Carrefour City, etc, sont des franchises commerciales qui fonctionnent comme Uber (à part que ce sont des commerçants qui travaillent et pas des artisans).



Mais certainement que les chauffeurs VTC ont le choix, d’ailleurs tout le monde a toujours le choix.

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versgui a écrit :



Sauf que tu n’es probablement pas payé au SMIC (parce que c’est le cas pour une majorité des chauffeurs, une fois les charges déduites).





et ils sont très loin des 35h en plus


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joma74fr a écrit :



Certes le monde évolue et c’est très bien. Ceci-dit, il y a une différence entre la boulangerie de Lidl ou de Carrefour City qui vend du pain à la fabrication rationalisée, et la boulangerie qui fait du pain avec un savoir-faire.



Uber, ce serait comme si Lidl faisait fabriquer son pain par des boulangers indépendants avec des méthodes de travail très précises et très rationalisées comme si ces indépendants étaient des ouvriers payés à l’heure (des tâcherons comme au XIXe-début du XXe Siècle). Il y a comme un amalgame des genres.



Mais certainement que les chauffeurs VTC ont le choix, d’ailleurs tout le monde a toujours le choix.





&nbsp;Exploiter des mecs qui font des horaires de malade et en les sous-payant c’est ça le “super monde qui évolue” ?&nbsp;

Euh pas d’accord avec ta comparaison. C’est plutôt si un indépendant vendait le pain chez Lidl avec Lidl qui fixe les prix (et les sortes de pains) et l’indépendant touchait une commission sur chaque pain vendu.



Punaise le fameux “on a toujours le choix” . Le choix de quoi ? changer de prestataire ? les prix sont sensiblement les mêmes… Arrêter de faire du VTC ? Pas de bol, faut rembourser le crédit de la voiture.

&nbsp;


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Si la contrepartie vaut les 20-25% c’est très bien. Il faut voir aussi si ton travail vaut le coup de se lever le matin (motivation, intérêt pour le travail en question, fatigue, etc).



Est-ce que l’utilisation de l’application mobile d’Uber et ses avantages associés aux contraintes imposées par Uber aux chauffeurs valent la peine et n’empêchent pas la motivation de se lever le matin ? Visiblement, par pour tous les chauffeurs Uber.

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joma74fr a écrit :



Est-ce que l’utilisation de l’application mobile d’Uber et ses avantages associés aux contraintes imposées par Uber aux chauffeurs valent la peine et n’empêchent pas la motivation de se lever le matin ? Visiblement, par pour tous les chauffeurs Uber.





Ha le mythe du chômeur démotivé par le travail <img data-src=" />

&nbsp;Vaut-il mieux travailler 70h/ semaine et toucher 1100 balles par mois ou profiter d’une grasse rente de 500€/mois


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Tu as mal interprété ma comparaison car nous sommes d’accord visiblement.



Et, concernant ton dernier paragraphe, je dis qu’on a toujours le choix, le choix de dire non, le choix de son métier, même si la vie est injuste et difficile par moment (désolé je crois à la responsabilité personnelle dans les choix de vie, c’est mon éthique personnelle).

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“Les chauffeurs demandent le gel de l’augmentation de la commission de la plateforme, passée de 20 à 25 % le 8 décembre dernier[…]“C’est courant ce genre de commission dans le domaine du transport ? Non mais parce-que&nbsp;ça me paraît énorme&nbsp;<img data-src=" />

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Adhrone a écrit :



“Les chauffeurs demandent le gel de l’augmentation de la commission de la plateforme, passée de 20 à 25 % le 8 décembre dernier[…]“C’est courant ce genre de commission dans le domaine du transport ? Non mais parce-que&nbsp;ça me paraît énorme&nbsp;<img data-src=" />





Dans le “vrai” monde du transport, les employeurs n’ont pas de salariés avec un statut d’auto-entrepreneur.

Là Uber fait ce qu’il veut &nbsp;<img data-src=" />&nbsp;


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Adhrone a écrit :



“Les chauffeurs demandent le gel de l’augmentation de la commission de la plateforme, passée de 20 à 25 % le 8 décembre dernier[…]“C’est courant ce genre de commission dans le domaine du transport ? Non mais parce-que&nbsp;ça me paraît énorme&nbsp;<img data-src=" />





sachant que les charges leur coutent 40 à 50% de la course j’ai lu hier, ça fait ma au fion c’est sur


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darkbeast a écrit :



sachant que les charges leur coutent 40 à 50% de la course j’ai lu hier, ça fait ma au fion c’est sur





Les charges des chauffeurs? Entre l’impôt (25% si auto-entrepreneur), la location/achat de la caisse, l’assurance, ils doivent être à bien plus que 50% à mon avis!

&nbsp;

&nbsp;


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Adhrone a écrit :



“Les chauffeurs demandent le gel de l’augmentation de la commission de la plateforme, passée de 20 à 25 % le 8 décembre dernier[…]“C’est courant ce genre de commission dans le domaine du transport ? Non mais parce-que&nbsp;ça me paraît énorme&nbsp;<img data-src=" />





Il me semble que c’est bien pire que ça:&nbsp;

Quand il y a des endroits où il n’y a pas de chauffeurs, la commission est très faible pour faire démarrer la plateforme et se mettre en situation de monopole, une fois que l’offre est là, les commissions remontent et étant donné qu’il y a du monde dessus la plateforme est devenue indispensable.

Ca s’appelle un peu l’abus de position dominante, mais apparemment ça ne s’applique pas aux entreprises américaines, on préfère appliquer ça aux boites françaises uniquement.



Le soucis c’est qu’une fois que le mal sera fait, il sera difficile de revenir en arrière…


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jinge a écrit :



Les charges des chauffeurs? Entre l’impôt (25% si auto-entrepreneur), la location/achat de la caisse, l’assurance, ils doivent être à bien plus que 50% à mon avis!

&nbsp;

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c’était un gars qui témoignait,&nbsp; apparemment il louait la voiture avec assurance et entretiens inclus, c’était 105 euros/jours mais plus rentable qu’à l’achat.


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Pour avoir utilisé une grosse vingtaine de fois Uber black et X à Bruxelles ainsi que 2 fois Uber Eats : il y a eu au moins 2 fois où la facture donnait une erreur lors de sa génération, je demande à leur support de me faire parvenir une facture pour ma comptabilité et ils préfèrent me rembourser la course car ils n’arrivent pas à re-créer la facture… (j’ai dit au moins 2 fois et je précise que c’était bien espacé dans le temps !)



S’ils font ça pour beaucoup de monde, ça doit avoir un impact… :o

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sentryman a écrit :



Et c’est ça ce qui est beau !  <img data-src=" />  Ce sont des levées de fonds donc pas d’actionnariat et pas de comptes à rendre







T’es sûr de toi là ?


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C’est ce qu’il me semble, parce que c’est dingue.

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adarion29 a écrit :



L tout pour leur gueule et pour leurs actionnaires ainsi est le rêve de cette société, fort heureusement au vu de leurs essai désastreuxhttp://www.tomsguide.fr/actualite/uber-autonome,54693.html l’utopie de la voiture sans chauffeur risque de rencontrer pas mal de couac.







Bah c’est un peu le rêve de toute grosse société.



Et j’ai beaucoup de mal avec le “fort heureusement”. De mon humble point de vue tout pas en avant vers la fin de la servitude du travail est bon à prendre.


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Les codes promo pour la course gratuite… R&D pour leur voiture autonome aux USA, pub uber (il y a&nbsp;eu une campagne sur paris dernièrement), problème de droit qu’il faut régler avec juriste et avocat dans chaque pays et ville implanter,&nbsp;enfin leurs propres salariés dans chaque pays (support, direction etc).



Bref c’est un gouffre sans nom et&nbsp;je pense que ce n’est pas fini.&nbsp;&nbsp;

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Maintenant qu’on entend les VTC utiliser les même méthodes que les taxis, on n’entend plus les influenceurs du web fustiger la vieille économie et chanter les louanges de l’uberisation de l’économie.

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Reverser 14 de son CA ce n’est plus du racket mais de l’esclavagisme. Déjà 20% c’est violent…

Si tout le monde pouvait prendre autant en commission&nbsp;sur des ventes je pense que beaucoup de vendeur serait millionnaire.

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Dans le monde de l’édition l’éditeur prend entre 60 à 75% des ventes (pour les logiciels) et jusqu’à 95% (pour les livres).

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t-la a écrit :



T’es sûr de toi là ?





euh non j’ai un gros doute du coup (surement à cause des pertes abyssales…)

enfin ce que je voulais dire c’est que UBER à l’air de dire que tout va bien, on injecte des milliards, jusqu’au moment ou c’est le mur


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Les chauffeurs sont libres d’utiliser Uber ou pas que je sache. Uber n’empêche pas la concurrence non plus. Si demain votre boulanger augmente trop ses prix alors vous irez sans doute ailleurs et les prix trouveront un autre équilibre.



Pas besoin de leçons de morale sur la volonté d’Uber avec les voitures autonomes, le monde évolue, les équilibres changent et c’est tant mieux car le consommateur a le pouvoir.

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sioowan a écrit :



Où passe tout cet argent ?

Tous les chauffeurs sont indépendants et sur Paris certains travaillent 60h pour un petit smic. D’où la grogne.



Donc où part cet argent ? C’est hallucinant





Tu dois avoir beaucoup de frais de support et de marketting. Le principe de ces boites c’est de cramer beaucoup beaucoup de fric pour atteindre rapidement une taille critique et devenir rentable par la suite. Du coup, tu n’hésite pas à jouer sur les promotions, les campagne d’affichage. Par ailleurs, Uber (comme d’autres boite de ce type) joue sur la zone grise de la réglementation, il a donc aussi un sacré Budget qui doit être absorbé par le Lobbying et le service juridique.



En revanche pour le sujet français et la grevé de VTC, je ne la comprend pas…. Tu es chauffeurs, tu sais que tu auto-entrepreneur donc que tu n’as pas normalement de relation de subordination. Tu as accepté cette proposition en connaissance de cause. Uber sans chauffeur, c’est juste une application qui sert à rien sur un téléphone.


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C’est un peu plus compliquer que ça.



Au niveau des clients, Uber empêche clairement la concurrence en s’endettant pour afficher des prix imbattables.&nbsp;



Une fois ce monopole de la clientèle atteins, les intermédiaires (chauffeurs) n’ont plus le choix, si ils veulent des clients, ils travaillent avec l’entreprise qui a la grosse partie de la clientèle.&nbsp;



Pour répondre à ta comparaison sur les boulanger, imagine qu’une grande surface capte 50% de la clientèle, tu fournis ton pain à la grande surface a un prix correct, et tu vends aussi ton pain dans ta propre boulangerie. Puis au bout d’un moment, la grande surface arrive à capter jusqu’à 90% de la clientèle, et décide de baisser le prix d’achat du pain. Comme tu n’as plus de clients dans ta propre boulangerie, et que toute la clientèle a pris l’habitude de se fournir dans cette grande surface, tu es obligés de travailler avec si tu ne veux pas être au chômage.



Je ne suis pas spécialement anti-Uber, mais je pense que ma comparaison est un peu plus proche de ce qui se passe réellement.&nbsp;

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sentryman a écrit :



euh non j’ai un gros doute du coup (surement à cause des pertes abyssales…)

enfin ce que je voulais dire c’est que UBER à l’air de dire que tout va bien, on injecte des milliards, jusqu’au moment ou c’est le mur







Oui, tu fais bien d’avoir un doute ;)

Le jour où tu trouves quelqu’un qui te donne de l’argent sans contrepartie je suis preneur (et je pense que je ne vais pas être le seul).

Il y a plein de façon de lever des fonds. Le plus courant étant bien évidemment de vendre des parts de ta société contre valorisation de celle-ci.

Tu peux vendre des options sur produit fini (comme souvent sur kickstarter par ex. ou Tesla avec les précommandes de la Model 3).



Quoi qu’il en soit, il y a toujours une contrepartie et si Uber arrive a lever/dépenser autant c’est qu’ils ont réussi à persuader des gens que leur boite à un avenir et un plan radieux. Reste à savoir si ça sera effectivement le cas.


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Ouais sauf que généralement ton éditeur a déjà pris à ses frais, salaires, locaux, et outils pour ton travail et même si ta déjà fournis du bon boulot, une avance sur tes ventes. Là tout est à leur frais et on re-ponctionne encore sur&nbsp;le final.



Puis ce n’est pas le même rôle aussi je pense. On est plus dans le cadre d’un agent immobilier (uber)&nbsp;qui t’assure une vente (chauffeur)&nbsp;à condition de prendre 20 à 25% du prix de la maison (course).

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Non, ça n’a rien d’étonnant…

Apple prend bien 30% de commissions…

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ike a écrit :



En revanche pour le sujet français et la grevé de VTC, je ne la comprend pas…. Tu es chauffeurs, tu sais que tu auto-entrepreneur donc que tu n’as pas normalement de relation de subordination. Tu as accepté cette proposition en connaissance de cause. Uber sans chauffeur, c’est juste une application qui sert à rien sur un téléphone.







Peut-être parce que quand tu acceptes une proposition tu espères qu’elle ne change pas unilatéralement toutes les 5 minutes ?

Certes les mecs sont libres d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte, mais ils sont également libre de faire savoir qu’ils sont mécontent des pratiques unilatérales de Uber.


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Sauf qu’il t’impose pas le prix de ton application. Donc tu as encore en main un levier pour entrer dans tes frais.



C’est pas le cas des chauffeurs uber

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Ghorghor Bey a écrit :



Le point qui me semble bizarre, comment les chauffeurs peuvent être considérés indépendants alors qu’ils ne maitrisent même pas le prix de la course, sans compter les bonbons la bouteille d’eau qui sont obligatoires.Tout en étant payé a la tâche.

A part les profession réglementée tous les indépendant propose leur tarif.





C’est clair.



Les requalifications auraient du débuter dès le début d’Uber, mais encore faudrait-il que les inspecteurs du travail soient assez nombreux pour gérer tout ce qu’ils ont à gérer…


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Re, et si tu creuses le sujet, tu verras que le choix est indissociable du libre arbitre, et que ce dernier est sujet à débat depuis l’antiquité.

L’approche déterministe du monde par la science laisse bien peut de place à ces notions..<img data-src=" />



Bref parler de “choix” ou de “libre arbitre” c’est à peut prêts aussi pertinent que de parler de “l’âme”.

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Avec une action collective en justice ça devrait être possible, mais ce type d’action est tellement bridée en France que je ne sais pas si c’est possible.

Le gouvernement a bien protégé les entreprises quand il a mis en place ces actions collectives hyper limitée.

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t1nt1n a écrit :



Je suis d’accord avec toi, c’est de l’abus de position dominante. Par contre, je ne suis pas sûr que les boîtes étrangères soient les seules épargnées. Regarde blablacar, c’est minimum 20% de commission ce qui permet me paraît complètement abusé au regard du service rendu.





Dans ce cas tu peux créer ton propre service de mise en relation de covoitureurs et appliquer une commission plus faible, on verra ce que tu feras. Il y a aussi d’autres concurrents sans doute moins chers mais qui ne t’apporteront pas autant de passagers ou ne proposeront pas autant de trajets.

C’est ça la valeur de Blablacar et elle se paie.


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t1nt1n a écrit :



Regarde blablacar, c’est minimum 20% de commission ce qui permet me paraît complètement abusé au regard du service rendu.





J’étais sur une plateforme à 30% ça fait mal à la fin du mois surtout quand t’a aussi une boutique à toi pour vendre la même chose. Surtout quand l’officiel te met la pression pour avoir les même prix… Le seul avantage de la plateforme officiel c’est de centraliser les comptes. Mais bon il faut bien financer le software derrière, c’était un soft open source de ecommerce avec des plugin payant.



Après que la société génère un max de bénef ou non sur les 30% c’est leur problème en toute logique, et une boite est normalement la pour faire de l’argent. Mais l’ont tombe vite dans des problèmes moraux… Imaginons que uber soit multimilliardaire, il pourrais largement ce permettre de ne prendre que 5%, au lieu d’en prendre 20 et d’investir dans les paradis fiscaux.



Mais bon entre nous, le métier de chauffeur est amené à disparaitre, que ce soit les taxis, transport en commun et les routiers…


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maestro321 a écrit :



C’est bien beau le “choix” mais il est vite limité par les structures (économiques, sociales, familiales, politique etc..) dans lesquelles on évolue.

Avec ce genre de logique simpliste, les pauvres méritent d’être pauvre car ils ont le choix de devenir riche.

C’est tellement faux à tellement de points de vue.

L’idéologie méritocratique c’est bien joli, mais la réalité en est malheureusement très éloignée.





Ce n’est pas le sujet, je n’ai absolument pas parlé d’économie ou de la fonction “travail” dans la Société. J’ai seulement mentionné ma façon d’être (mes valeurs intrinsèques).


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Ghorghor Bey a écrit :



Avec une action collective en justice ça devrait être possible, mais ce type d’action est tellement bridée en France que je ne sais pas si c’est possible.

Le gouvernement a bien protégé les entreprises quand il a mis en place ces actions collectives hyper limitée.





C’est clair…


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Ces deficits abyssaux n’ont rien d’etrange …

faut il rappeler qu’Amazon a été déficitaire pendant presque 20 ans ?!

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Tu décris assez bien les filière agricoles et les grands groupes agroalimentaires.

Oh wait.. Eux aussi ils râlent parce qu’ils se font enfler.

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En SSII tu es salarié de la société, donc c’est normal qu’elle prenne plus, elle a d’autres dépenses. Là je parle en indépendant ou auto-entrepreneur (le même statut que les chauffeurs d’Uber).

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joma74fr a écrit :



Tu as mal interprété ma comparaison car nous sommes d’accord visiblement.



Et, concernant ton dernier paragraphe, je dis qu’on a toujours le choix, le choix de dire non, le choix de son métier, même si la vie est injuste et difficile par moment (désolé je crois à la responsabilité personnelle dans les choix de vie, c’est mon éthique personnelle).





comment peux tu dire qu’on à le choix alors qu’Uber a fait croire aux chauffeurs qu’ils allaient faire fortune en faisant du VTC, et que maintenant qu’ils sont pieds et poings liés, à cause de leur crédit de voiture, ils auraient le choix ?


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Tu interprêtes mes propos. La motivation professionnelle, c’est ce qui te fait lever le matin, sinon tu restes couché ou tu vas jouer aux cartes.



Si tu espères ou aimerais devenir rentier un jour, c’est bien pour toi, mais ce n’est pas une raison de vivre. Que ferais-tu de tes journées ? Voilà le sujet.

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joma74fr a écrit :



Si la contrepartie vaut les 20-25% c’est très bien. Il faut voir aussi si ton travail vaut le coup de se lever le matin (motivation, intérêt pour le travail en question, fatigue, etc).





Non, ça ne les vaut pas. Les commerciaux ne répondent même plus aux appels d’offres, ils appelent directement les clients et vont du chantage (si tu ma laisses placer chez toi mon dév pour le nouveau poste, je retires les autres développeurs que déjà j’ai placé chez toi).

Les promesses de suivi du consultant c’est toujours du blabla avant contrat, une fois signé je n’ai jamais un appel pour savoir si ça se passe bien.

&nbsp;Leur seul boulot c’est de renouveler le contrat, et j’ai eu plusieurs fois le cas du commercial qui avait “oublié” de le faire. On s’en aperçoit à la fin du 1er mois, quand j’envoie mon RMA, et qu’il n’y a pas de contrat associé. C’est la seule tâche qu’il a à faire en 3 mois, et il l’oublie… Ce qui m’exposait à certains risques (j’étais dans une société tierce sans contrat, pas assuré, etc.)

&nbsp;Donc non, ça ne les vaut absolument pas. Mais ces requins tiennent le marché, et à moins d’avoir un carnet d’adresses conséquent (après 20 ans de carrière), tu es obligé de passer par eux, et d’accepter leurs conditions, et cette commission.


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Perso je rêve d’être rentier pour faire à plein temps des activités sans revenu derrière. Par exemple, participer à des associations, faire des sorties avec des gamins, aider des gens dans la misère,… Bref, des activités qu’il est impossible de faire si on a besoin d’argent.

Le revenu universel pourrait un début de solution (je travaille à mi-temps, et je fais ça sur l’autre moitié). Mais il faudrait sortir de la logique qui veut qu’on s’accomplisse dans son travail, en bossant 60h par semaine, jusqu’à 75 ans. Donc ce n’est pas pour tout de suite, pour l’instant on l’a dans le fi-ll-on…

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Ah oui effectivement c’est différent.&nbsp;



Par contre, les chiffres que je donnais prennent en comptes les “autres dépenses”, c’est la marge réelle.&nbsp;

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Dans mon cas tous les frais de locaux/développement me sont imputés directement, il n’y a pas d’avance, et mon éditeur me prend quand même 65% des ventes en assurant juste le marketing et la distribution. C’est également lui qui fixe les prix. Ce dont je ne me plaint pas, mais c’est pour préciser que ça se pratique pleinement comme ça dans certains domaines.

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Ils attendent simplement de ne plus avoir besoin de chauffeurs et basta … On s’endette, on s’endette, et puis d’ici 5-10 ans, on remontera la pente en quelques années car on fera payer les courses et on se foutra 100% dans la poche :)



Puis c’est une technique connue l’endettement à outrance. Amazon vend à perte depuis des années sur certains marchés pour tuer les autres boutiques, et une fois seuls (ou presque) sur le marché, ce qui est en train d’arriver soit dit en passant, boom, on augmente les prix, on vend du service (Amazon Prime bonjour !) etc.

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joma74fr a écrit :



Mais certainement que les chauffeurs VTC ont le choix, d’ailleurs tout le monde a toujours le choix.





Non, ils n’ont pas tellement eu le choix en fait.



Les VTC se sont développés dans les zones urbaines denses où il était facile de concurrencer les taxis. Le chômage de ces zones aidant, il était facile de convaincre via une petite commission qui a évoluée au fil du temps à des gens de faire du salariat déguisé.



Et la volonté d’uberisation de la société, c’est à dire les transfert des cotisations et de la responsabilité des employeurs vers les travailleurs, n’a pu prendre que parce que les conditions du marché du travail étaient totalement défavorables aux travailleurs.



Personnellement, je pense que les requalifications en salariat sont absolument nécessaire pour mettre un frein à cet engrenage.

Parce que même si on commence à vouloir réinventer la roue en voulant sécuriser des statuts précaires, ce n’est pas aux travailleurs d’assurer le surplus de travail administratif avec toutes ses contraintes et le stress associé.


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Le consommateur n’a strictement aucun pouvoir, c’est un mythe, une gentille billevesée qu’on nous répète pour entretenir cette illusion.

Le consommateur est une variable dans le plan d’affaires, avec laquelle il faut composer, mais qui est tout à fait manipulable, dirigeable quand on a / prend les moyens de le faire. Ici, Uber le fait en cassant le prix pour constituer un monopole, grâce à ses financeurs.

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Le point qui me semble bizarre, comment les chauffeurs peuvent être considérés indépendants alors qu’ils ne maitrisent même pas le prix de la course, sans compter les bonbons la bouteille d’eau qui sont obligatoires.Tout en étant payé a la tâche.

A part les profession réglementée tous les indépendant propose leur tarif.

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ike a écrit :



En revanche pour le sujet français et la grevé de VTC, je ne la comprend pas…. Tu es chauffeurs, tu sais que tu auto-entrepreneur donc que tu n’as pas normalement de relation de subordination. Tu as accepté cette proposition en connaissance de cause. Uber sans chauffeur, c’est juste une application qui sert à rien sur un téléphone.





Comme dit un peu plus haut par ActionFighter au lancement d’Uber pas mal des 1er chauffeurs étaient des mecs qui galéraient et qui ont vu là une bonne façon de se faire un peu d’argent, surtout qu’à l’époque le statut d’auto entrepreneur était bien plus avantageux(comprendre bien moins taxé quoi) qu’aujourd’hui et que débuts oblige pour se faire une place Uber filait de plus grosse coms qui se partageaient en nettement moins de chauffeurs.



Aujourd’hui dans les grandes agglomérations il y a beaucoup trop de chauffeurs VTC pour que tout le monde puisse bosser de façon rentable (pour ça que les patrons des grosses boites de taxis ne veulent surtout pas d’augmentation du nombre de licences en circulation, faut garder une certaine rareté pour pouvoir surfacturer à mort), les charges des auto entrepreneurs ont explosées, et les coms d’Uber ont fondues.



Tu dis qu’en tant qu’indépendant ils ont le choix de bosser pour Uber ou pour n’importe qui d’autre mais dans les faits Uber est la seule plateforme à avoir suffisamment de renommée pour assurer aux chauffeurs d’avoir toujours du taff donc ils sont coincés.





Mon point de vue perso est que Uber est en train de prendre sérieusement l’eau et que à ce rythme de pertes ils risquent de ne pas tarder à s’effondrer, surtout que comme tu dis Uber c’est juste une appli et des serveurs donc aucune valeur tangible qui pourrait servir de garantie à leurs créanciers. (AMD survit depuis plus de 10 ans avec plusieurs milliards de pertes annuelles mais chez eux il y a du concret à liquider pour récupérer au moins en partie sa mise si un jour les créanciers décident de fermer le robinet)



Le jour où on verra les créateurs du truc se tirer “comme des voleurs” on aura comprit que c’est fini, et en les pistant on aura peut être aussi un idée d’où se barrent les centaines de millions qui s’évanouissent tous les ans.


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divide a écrit :



Dans mon cas tous les frais de locaux/développement me sont imputés directement, il n’y a pas d’avance, et mon éditeur me prend quand même 65% des ventes en assurant juste le marketing et la distribution. C’est également lui qui fixe les prix. Ce dont je ne me plaint pas, mais c’est pour préciser que ça se pratique pleinement comme ça dans certains domaines.



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Oui&nbsp;mais dans le monde de l’édition livre et musicale&nbsp;c’est complètement différent. Même un bon artiste ne prendra pas plus de&nbsp;50% si en plus il a sa propre boite d’éditions etc. et juste un distributeur.



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Je suis d’accord avec toi, c’est de l’abus de position dominante. Par contre, je ne suis pas sûr que les boîtes étrangères soient les seules épargnées. Regarde blablacar, c’est minimum 20% de commission ce qui permet me paraît complètement abusé au regard du service rendu.

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joma74fr a écrit :



Et, concernant ton dernier paragraphe, je dis qu’on a toujours le choix, le choix de dire non, le choix de son métier, même si la vie est injuste et difficile par moment (désolé je crois à la responsabilité personnelle dans les choix de vie, c’est mon éthique personnelle).





C’est bien beau le “choix” mais il est vite limité par les structures (économiques, sociales, familiales, politique etc..) dans lesquelles on évolue.

Avec ce genre de logique simpliste, les pauvres méritent d’être pauvre car ils ont le choix de devenir riche.

C’est tellement faux à tellement de points de vue.

L’idéologie méritocratique c’est bien joli, mais la réalité en est malheureusement très éloignée.


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