Mastodon : mais en fait, comment ça marche ?
L'âme d'un pouet
Le 07 avril 2017 à 13h44
12 min
Internet
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Après avoir expliqué les fondations et la philosophie de Mastodon, nous plongeons cette fois dans ses aspects pratiques. Création de compte, publication de contenu, interactions, limites et autres sont au programme.
Mastodon prend la forme d'un nouveau réseau social décentralisé dont le vrai coup d’envoi a été donné le week-end dernier. Depuis, de nombreuses instances se sont créées un peu partout.
À l’heure actuelle, Mastodon.social, créée par le développeur principal de Mastodon, Eugen Rochko, est reliée à plus de 600 autres. Dans le lot, des noms connus apparaissent déjà, comme la Quadrature du Net, ou encore Framasoft avec ses CHATONS. Après avoir expliqué son fonctionnement global, nous allons nous attaquer à son usage réel.
Comme nous allons vite nous en rendre compte, les liens avec Twitter sont très forts, mais en plus d’une philosophie très différente, il existe des écarts entre les deux qui peuvent faire toute la différence.
Notre dossier sur Mastodon :
- Mastodon, le réseau social libre et décentralisé prêt à voler dans les plumes de Twitter
- Mastodon : mais en fait, comment ça marche ?
Le choix d'une instance n'est pas si anodin
Pour créer un compte, il faut commencer par trouver une instance. Idéalement, on en cherchera une qui nous convient ou, par défaut, une plus généraliste comme celle d'Eugen Rochko. Malheureusement, cette dernière est actuellement « pleine », l’infrastructure mise en place ayant ses limites.
On retrouve d’ailleurs ici un point essentiel de Mastodon : chaque administrateur crée une instance en fonction de son cadre propre, les moyens techniques en faisant partie. Attention donc à bien sélectionner celle qui vous convient et à ne pas aller trop vite en besogne. Si jamais elle venait à ne plus être maintenue d'ici quelques jours ou semaines, il ne vous sera pas (en l'état actuel des choses) possible de migrer votre compte vers une autre.
Ce problème se pose d'ailleurs pour ceux qui peuvent être incités d'utiliser l'instance de leur employeur ou de leur site. En cas de changement d'URL ou de société, que faudra-t-il faire ? Pour le moment, cette question n'a pas vraiment de réponse et la communauté devra sans doute trouver une solution.
Une création de compte très rapide
Une fois que vous avez choisi votre instance, la création du compte est rapide : une adresse email, un pseudonyme, un mot de passe. On reçoit un mail de confirmation muni d’un lien à usage unique qu'il vous suffira de cliquer.
Rappelons ici un principe important : le pseudonyme détermine ce que les autres verront, à la manière de Twitter. Cependant, la séquence complète sera toujours du type « pseudo@domaine », exactement à la manière des emails. Ainsi, il peut y avoir nombre de domaines différents, mais puisque le système est fédéré, ils communiquent tous entre eux, sauf indication contraire de l’administrateur.
Une fois que le compte est validé, on peut commencer à utiliser Mastodon. Pour ajouter des amis depuis Twitter, vous pouvez utiliser ce service en ligne.
Diable, ça ressemble sacrément à Tweetdeck
Arrivé sur l’interface principale, beaucoup se feront la réflexion : l’interface est très similaire à Tweetdeck. Et en effet, on retrouve une vue en plusieurs colonnes dont le fonctionnement semble se calquer sur le service, qui appartient pour rappel par Twitter depuis quelques années maintenant.
La première colonne sert ainsi à la rédaction des messages, à la recherche ainsi qu'à différents outils. À la différence de Tweetdeck cependant, cette colonne n’est pas rétractable. La deuxième est le flux principal (nous y reviendrons plus tard). La troisième est dévolue aux notifications. Quant à la dernière, elle pourra afficher soit tous les « pouets » (messages) de l’instance sur laquelle on se trouve, soit tous ceux des instances fédérées. Dans ce dernier cas, la liste peut évidemment changer très rapidement.
On remarquera qu’il n’existe pas de colonne spécifique pour les messages directs. C’est normal : elle n’existe pas. Pour l’instant, même si les « DM » sont possibles, ils sont affichés au sein du flux principal, donc dans la deuxième colonne. Ce qui demandera bien sûr un petit temps d'adaptation pour les habitués de Twitter. On ne peut pas non plus ajouter de nouvelles colonnes pour l'instant. Gageons que cela changera rapidement.
Mastodon : bases et éléments de langage
Pour vous familiariser avec Mastodon, il faut savoir que l’on retrouve en gros les mêmes concepts élémentaires que sur Twitter, mais ils ne portent pas les mêmes noms et apportent de subtiles différences.
Les messages s’appellent donc des « pouets » en français, ou des « toots » en anglais. L’aspect amusant de l’appellation française plaide visiblement en sa faveur, beaucoup ayant déjà pris le pli. Les retweets, ou RT, se nomment sur Mastodon les « boosts », dans l’idée qu'il s'agit de pousser le message vers une plus grande visibilité. Par contre, les mentions restent des mentions, et les messages directs des messages directs.
Comme indiqué dans notre précédent article, l’autre grande différence est la limite de longueur des messages : 500 caractères, contre les 140 sur Twitter. Une largesse qui permet de détailler beaucoup plus efficacement sa pensée et doit permettre, selon Eugen Richko, d’éviter au moins en partie le phénomène de « tempête », quand les participants d’une discussion enchainent les tweets très rapidement.
Précisons cependant un point important sur cette limite : les caractères des mentions sont décomptés du total. Un aspect à prendre en compte quand une conversation intègre un nombre croissant de participants, surtout quand ils sont situés sur d’autres instances. Car la seule mention @pseudo ne suffit plus : il faudra les interpeler via @pseudo@instance, ce qui risque de consommer rapidement la place disponible dans certains cas.
Notez que le compte peut être défini comme privé, d'une manière similaire à Twitter. Le principe est le même : l'utilisateur valide toutes les demandes d'abonnements. Cependant, même ainsi, il pourra quand même publier des messages sur le fil public, s'il le décide. Une granularité qu'on retrouve dans le choix du filtre.
Les filtres de contenus définissent la visibilité
En fonction des cas, l’utilisateur aura également peut-être besoin d’apposer un « content warning » sur son message pour avertir qu’il contient un contenu sensible. On peut l’activer (bouton CW) pour plusieurs cas comme un spoiler sur un film ou une série. On définit alors une partie visible et une autre masquée.
Quand il est vu par d’autres, cette dernière nécessite alors un clic supplémentaire pour être déverrouillée. Par ailleurs, dès qu'un contenu multimédia est détecté, Mastodon propose un nouveau bouton : NSFW. L'expression est connue sur la toile : signifiant « not safe for work », elle signale surtout un contenu de type pornographique ou violente par exemple.
Cette fois encore, il s'agit d'une question de granularité. Les abonnés seront reconnaissants de ce type de précision, qui pourra éviter quelques désagréments.
On retrouve ce mécanisme sur Twitter, à ceci près que ce sont les algorithmes de l’entreprise qui tentent d’effectuer automatiquement cette opération. Même chose chez Instagram, qui a récemment décidé d'imposer un flou sur les photos et vidéos considérées comme sensibles.
Autre élément à prendre en compte : le périmètre de visibilité de son message. On y accède par la petite icône en forme de planète. Le message est par défaut public, c'est-à-dire à destination du fil public et donc visible par tous. Dans le menu, on peut cependant restreindre le champ : non-listé pour qu'il n'apparaisse pas dans le fil public, privé pour qu'il soit limité aux seuls abonnés et direct, pour un seul abonné. Attention donc à ne pas confondre les réglages privé et direct, une distinction qui n'existe pas sous Twitter.
Elle est d'autant plus importante que la préparation du message se fait de la même manière : on mentionne des comptes puis on écrit son texte. Mais dans le premier cas, le message sera visible par tous les abonnés, alors que dans le second, seules les personnes interpelées pourront le lire.
Signalons au passage que les messages directs prennent bien en compte les mentions multiples et qu'on peut donc créer des « DM à plusieurs », une fonctionnalité arrivée assez tard sur Twitter. D'autant que, là aussi, on peut joindre un GIF, une photo, une vidéo ou des emojis.
Des conséquences pour la visibilité des comptes
À la lecture de ces différences avec Twitter, certains se seront immédiatement fait la réflexion : sans algorithme et avec un fil public, la visibilité d’un compte sera forcément très différente.
Mastodon renvoie effectivement davantage sur une idée de méritocratie. Aucun programme de traitement, aucun service ni aucun « curateur » n’est là pour définir ce qui « marche ». En d’autres termes, le nombre d’abonnés, la certification d’un profil et ce genre de paramètre n’entrent pas en ligne de compte pour augmenter la visibilité. Personne ne sera là pour décider qu’un compte en particulier doit être vu de tous.
Pour les utilisateurs de Mastodon, la conséquence est très nette : la liste des messages qu’ils verront sera toujours chronologique. C’est l’une des plus grosses différences avec Twitter, qui cherche à montrer en premier les tweets censés être les plus intéressants, ce qu’on aurait pu rater, etc. Une intention peut-être « louable », mais qui casse largement le sentiment de maîtrise que l’on a de l’outil, à moins de passer par une autre application.
On trouve déjà des applications mobiles
L'utilisation de Mastodon ne se résume à son application web. Projet libre et open source oblige, proposant une API REST il peut être facilement exploité pour la création d'applications compatibles.
Comme on peut le voir sur le dépôt GitHub du projet, plusieurs sont en cours de développement, mais seules certaines sont disponibles, bien que pas forcément depuis les boutiques respectives d’Apple et Google :
Android :
- Mastodroid : dépôt GitHub
- TootyFruity : fiche Play Store
- Tusky : dépôt GitHub
- 11t : dépôt GitHub (développement commun avec version iOS)
iOS :
- Amaroq : fiche App Store
Le fonctionnement reprend à chaque fois le tronc commun des fonctionnalités décrites dans cet article. Il s’agit cependant d’applications jeunes et qui évoluent rapidement. Les versions sont donc pour l’instant régulières et les bugs corrigés rapidement.
Quel avenir pour Mastodon ?
On se pose inévitablement la question. Il s’agit d’un projet jeune qui, en dépit d’un fort engouement actuellement, pourrait tout aussi bien se casser la figure dans quelques semaines, comme tant d’autres phénomènes avant lui.
Tout cela va dépendre en fait de plusieurs facteurs : un mélange de réactions des utilisateurs, d’initiatives du côté des administrateurs et bien entendu des développeurs. Un mix finalement de forces et de faiblesses qui pourrait trouver un véritable équilibre, car il ne faut pas oublier ici que Mastodon est avant toute autre chose un projet libre et open source.
Cela signifie que son socle fonctionnel va probablement beaucoup évoluer au cours des prochains mois, les développeurs pouvant reprendre le projet, créer des variations, participer évidemment au dépôt GitHub principal en proposant des améliorations et ainsi de suite. Des éléments simples comme une éventuelle gestion spécifique des messages directs pourrait donc arriver rapidement, si certains éprouvent le besoin de s’y pencher.
Il va dans tous les cas y avoir une période de forte effervescence durant laquelle les utilisateurs vont chercher leurs marques, les administrateurs vont se faire la main et les développeurs vont s’intéresser au projet. Il sera important pour ces derniers d'assurer un suivi important concernant les mises à jour et la sécurité des instances, afin d'éviter un drame en cascade qui pourrait mettre un coup d'arrêt à l'ensemble. Une phase où les idées risquent de fuser en tous sens, mais un point reste certain : les perspectives d’améliorations sont nombreuses.
Beaucoup sont d’ordre pratique et pourraient, comme signalé précédemment dans l’article, permettre d’assurer plus rapidement le succès global de Mastodon. Par exemple, des outils simples et pratiques pour transférer son compte d’une instance à une autre, transiter de Twitter vers Mastodon (certains apparaissent mais ont encore du mal à fonctionner correctement), etc. Pour d’autres, pas besoin d’attendre, le plaisir de « l’esprit pionnier » étant irremplaçable.
Dans tous les cas, Mastodon n’en est qu’à ses débuts et a tout le temps de s’améliorer. Sa souplesse devrait lui assurer un bon potentiel, mais l’essai reste à transformer. Nous suivrions bien entendu son évolution avec attention.
Mastodon : mais en fait, comment ça marche ?
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Le choix d'une instance n'est pas si anodin
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Une création de compte très rapide
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Diable, ça ressemble sacrément à Tweetdeck
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Mastodon : bases et éléments de langage
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Les filtres de contenus définissent la visibilité
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Des conséquences pour la visibilité des comptes
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On trouve déjà des applications mobiles
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Quel avenir pour Mastodon ?
Commentaires (72)
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Abonnez-vousLe 07/04/2017 à 13h49
Pourquoi laisser cet article public alors que le précédent cité en début de celui-ci est réservé aux abonnés?
Autant je suis convaincu de la nécessité des abonnements et du contenu réservé autan là, la logique m’échappe.
Le 07/04/2017 à 13h50
Étant fainéant, si quelqu’un a un script pour export les abonnements twitter au format csv importable sur mastodon, je suis preneur " />
Le 07/04/2017 à 13h51
Le 07/04/2017 à 13h52
Le 07/04/2017 à 13h54
Chose que je n’ai pas trouvé, est ce qu’il est possible de consulter sans avoir de compte ?
C’est quelque chose que je fait de temps en temps avec twitter pour suivre un événement (ça va de commentaires/critiques sur une annonce aux problèmes de transport en commun.)
Le 07/04/2017 à 13h55
Y a un outil qui peut aider pour ca : Mastodon-bridge
Le 07/04/2017 à 16h33
Le développeur en question n’a pas la main sur les instances, donc il ne peut rien censurer.
Quand au data mining, il faut bien choisir son instance pour l’éviter. Mais en l’état actuel, c’est pas sur une base de quelque centaines d’utilisateurs par instance que l’on peut faire du datamining.
Le 07/04/2017 à 16h34
moonman
Le 07/04/2017 à 16h39
Le 07/04/2017 à 17h04
Le 07/04/2017 à 17h20
Le 07/04/2017 à 17h39
Le 07/04/2017 à 19h10
Chaque instance est installée sur un serveur particulier, qui peut accueillir un nombre de slots selon les performances du serveur et les pics de fréquentation sur l’instance… Twitter héberge de la publicité mais est gratuit pour les utilisateurs, Mastodon est gratuit aussi mais c’est aux utilisateurs de trouver des moyens de financer les serveurs qui hébergent les instances. À voir avec le temps comment ça va s’organiser. Je garde un œil sur le projet mais ça ressemble tellement à Tweetdeck que ça ne peut pas susciter une grande curiosité chez moi.
Le 07/04/2017 à 19h19
Quel est l’intérêt de Mastodon par rapport à Diaspora, qui est aussi décentralisé et supporte les tags?
Le 07/04/2017 à 20h25
N’ayant aucun attrait pour Twitter, et encore moins pour Facebook (ce qui n’est pas pareil), je ne vois pas un intérêt systématique pour Mastodon. J’admets volontiers que l’idée initiale est louable mais cependant tout le monde n’aura pas réellement besoin de ce genre de service. En bref, convainquez moi de l’utilité ;-)
Le 07/04/2017 à 21h44
Nextinpact, fait de la daube ! " />
Le 07/04/2017 à 22h26
Ce principe d’instance, je pense que c’est ce qui peux tuer Mastodon. Certes, c’est peut-être plus flexible, décentralisé, etc… Mais pas aussi simple que Twitter. Twitter, tu t’inscrits et hop ça fonctionne direct. Tu veux mentionner quelqu’un, tu le fais sans avoir besoin de connaitre l’instance (bonjour le bordel pour mentionner plusieurs utilisateurs avec chacun leur instance différente)
Le côté multi-fédération + politique personnalisé par instance ça parle pas à tout le monde. Ça a son intérêt c’est sûr, mais va faire comprendre à tes amis tweetos qui n’y connaissent que pouic à la techno que le Mastodon sur l’instance A c’est pareil que le Mastodon sur l’instance B mais potentiellement pas vraiment pareil, que peut-être vous ne verrez pas la même chose, etc… “Mastodon c’est Mastodon ou pas ? je comprend rien”
Bref, on a là un concept intéressant mais qui ne parlera qu’aux geeks/techos/dév, mais pas au grand public. C’est toujours le même problème avec ces projets sympa: compréhensible par des technophiles, déserté par les néophytes. Les gens veulent du très simple (personnalisation vs simplicité d’usage).
Le 08/04/2017 à 08h22
C’est quoi ce commentaire ? En faite c’est quoi ces commentaires que tu postes ?
Le 08/04/2017 à 09h18
Moi je trouve que c’est au contraire un point positif. C’est une autre communauté, non pas pour remplacer Twitter mais pour y trouver autre chose. Si ça reste un RS de technophiles, ça m’ira très bien.
Le 08/04/2017 à 09h28
Le 08/04/2017 à 09h49
Le 08/04/2017 à 09h50
Au lieu de me rabâcher “renseigne toi” et de faire des sous-entendu, donnes clairement des preuves ou des sources solides.
Le 12/04/2017 à 11h43
Tout le monde n’a pas la chance d’avoir aussi prenante que la tienne au point de n’avoir pas 1⁄4 de secondes pour se montrer inclusif dans un texte qui a, a priori, vocation à être durable et donc mérite d’y consacrer un peu de temps.
Ce qui n’excuse pas la faute " />
Le 13/04/2017 à 15h01
Si je comprends bien, tout un chacun peut créer le nom d’utilisateur qu’il souhaite, du moment qu’il trouve une instance sur laquelle aucun compte ne porte déjà ce nom. Ca risque de vite dégénérer, et donc de freiner de nombreux acteurs dans leur élan de se rendre sur Mastodon.
Par ailleurs, on peut supposer qu’une fois l’effet de découverte passé, de nombreuses instances vont disparaître parmi celles des pionniers…. Ca va pas simplifier le décollage.
Je comprends très bien l’intérêt pour une communauté dédiée (marque, fans, objets ou activités passion, etc.) mais pour un service de communication grand public l’absence d’annuaire ça ne m’inspire pas tellement confiance.
Le 07/04/2017 à 13h56
Tu peux voir la page de quelqu un qui est en public normalement : par exemple
Le 07/04/2017 à 13h56
Le 07/04/2017 à 13h57
Un peu comme Discord ?
Le 07/04/2017 à 13h58
Le 07/04/2017 à 13h59
Bon j’ai créé mon instance, ceux qui m’aiment me trouveron sur @FunnyD@plancul " />
Le 07/04/2017 à 14h01
Leur Dockerfile est assez propre, ça mérite d’être souligné.
Et ils proposent aussi un Docker-compose qui sépare correctement les processus, je dois tirer mon chapeau.
Le 07/04/2017 à 14h02
Non discord tu n’héberge pas le serveur, tu demande a avoir un serveur nommé (toujours hébergé par discord). Ici pour Mastodon tu peux vraiment héberger ton serveur qui sait communiquer avec les autres.
Le 07/04/2017 à 14h03
Plus comme l’ e-mail .
Je peux creer un compte sur le domaine mastodon.social , je suis hyrakama@mastodon .social . Sur mastodon.xyz, [email protected] .
Mais je peux etre sur le domaine mastodon.social , et communiquer avec n importe qui sur mastodon.xyz ,altabeta.net ou un autre domaine
Le 07/04/2017 à 14h06
Je viens de voir qu’il existe des Hashtag, mais je crains que ceux-ci soit limité à une instance. L’information n’est-t’elle donc pas diluée ? L’un des intérêt justement de Twitter c’est d’avoir une porté sur l’ensemble du réseau.
Le 07/04/2017 à 14h14
Bonne question ,je pense pas que le hashtag se limite à l’ instance ,mais vu que l instance connait pas forcémeent toutes les autres instances ,( mais quelqu un qui te suit depuis une autre instance verra ton hashtag je crois ), tu pointes un possible problème. Apres t as acces aux pouets d autres instances sur le fil global ,mais c est a partir des comptes suivis ou repouet à l exterieur par l ensemble des comptes de l instanceil me semble ,faudrait que quelqu un confirme .
Donc en théorie ,non t as pas acces a l ensemble des hashtags de l ensemble des instances.
Le 07/04/2017 à 14h19
Le 07/04/2017 à 14h25
Mais euh , j aimais bien ^^’ .Bon après ca parle de toot aussi si ton veut aller par là ,j’ ai aussi lu que dans certaines petites instances ca veut deja changer le nom par autre chose,donc on est plus a ca pret
Le 07/04/2017 à 14h29
Finira comme Diaspora
Le 07/04/2017 à 14h30
diaspora n’ est pas mort
Le 07/04/2017 à 14h30
Bon comme a la bonne coutume pour ce genre de services, allons voir si y a un flux @boobs " />
Le 07/04/2017 à 14h31
Pourquoi pas plutôt celui là pour les articles gratuit ? 🆓
Le 08/04/2017 à 12h45
Ton message est certes intéressant, mais j’ai vraiment l’impression de lire la même chose de libriste barbu que sur d’autres projets :
Bref, si veux faire passer un message, revois la forme d’urgence. Là on croit lire une caricature de barbus.
Le 08/04/2017 à 12h51
Bon, j’ai voulu essayer de m’inscrire sur une instance (pourtant avec pas beaucoup de monde) pour voir ce que ça donne…. Et j’ai toujours pas reçu le mail depuis hier après plusieurs relances.
Bref.
Le 08/04/2017 à 13h01
Le 08/04/2017 à 13h07
Le 08/04/2017 à 14h29
2eme paragraphe.
“” Qui appartient pour rappel PAR Twitter “”
Y a deux lettres en trop à mon avis.
Le 08/04/2017 à 14h54
Le 08/04/2017 à 19h44
Intéressant tu veut que je te donne tout a la petite cuillère alors que c’est a porter de main.
Il n’y a aucun sous entendu, tout trouvera c’est infos en fouillant sur son patreon, sur mastodon.social directement (via le bot qui récupère la quantité d’utilisateur), dans les termes de licence de vie privée (que j’ai déjà posté) auprès des autres utilisateurs/admins que j’ai déjà citer les reste c’est du simple bon sens avec la corrélation d’informations.
La critique ça se travaille aussi via sa propre recherche, j’ai déjà donner assez d’endroits ou chercher, va ensuite déduire pas toi même.
Le 08/04/2017 à 21h09
Le 08/04/2017 à 21h24
C’est moi ou leur grammaire est douteuse?
Le 08/04/2017 à 22h55
On est en 2017, il y a trouze mille genres maintenant, espèce de raciste xenotransgenresque pas bô !
" />
Le 09/04/2017 à 15h25
merci " />
Le 09/04/2017 à 15h25
oui en effet.
Le 09/04/2017 à 15h45
hum… si une instance (serveur) ferme ses portes, les comptes et messages associés sont donc perdus ?
Le 10/04/2017 à 11h06
un social media, décentralisé, libre(interdit à la NSA 🙊) perso j’ai envie y croire
Le 10/04/2017 à 12h44
Je vois mal des sociétés gérer une infra pour ce système d’instance alors qu’ils suffit d’un community manager sur twitter
Le 10/04/2017 à 15h59
Le 07/04/2017 à 14h33
Le 07/04/2017 à 14h36
Le 07/04/2017 à 14h36
J’ai installé mon instance hier. Je l’ai supprimée aujourd’hui. Certes, on a vraiment l’impression d’avoir son twitter à soi, mais c’est vraiment le truc de geek dans son jus : pas de documentation, un choix technologique très discutable. De plus la synchronisation entre les serveurs n’est pas au point.
C’est dommage cette couverture médiatique en ce moment. Le projet n’est pas prêt et tout le monde va le voir. Et quand il sera prêt (si il l’est un jour), plus personne n’en parlera.
Le 07/04/2017 à 14h39
Oulà ! =O C’est vendredi " />
Le 07/04/2017 à 14h43
Super pour compléter la base de données de NSA et consorts avec les anti-tweeters/Fessbouc !
Le 07/04/2017 à 14h44
https://mastodon.zaclys.com/about
Le 07/04/2017 à 14h44
Le 07/04/2017 à 14h50
Le 07/04/2017 à 14h52
mais si , y a framasphere qui vit toujours
Le 07/04/2017 à 14h59
Vous savez comment on peu importer ses propres tweet sur mastodon?
J’utilise tweeter comme “marque page” et si je passe à mastodon j’ai besoin d’avoir la copie de tous mes tweet sur celui-ci.
Merci :p
Le 07/04/2017 à 15h02
C’est pas vraiment comme un mail non plus, vu que les instances peuvent choisir d’entrer dans la “fédération”, donc pouvoir communiquer entre elles, ou pas. On peut meme imaginer plusieurs fédérations qui ne communiqueront pas entres elles.
Une analogie plus précise serait les réseaux IRC par exemple.
Le 07/04/2017 à 15h11
Le 07/04/2017 à 15h33
J’avoue que ça paraît amusant, mais je n’ai déjà jamais accroché à twitter ou facebook, alors cela ne va pas aider.
Je suis vieux, je regrette les emails et les forums.
Sinon il y a Reddit, mais c’est beaucoup trop addictif donc je m’empêche d’y traîner (mais tellement drôle et intéressant à la fois).
Le 07/04/2017 à 15h52
Entre les deux je dirais .L exemple du mail c est surtout pour dire je peux parler a quelqu un d un autre domaine sans quitter le mien.Sur irc ,t es pas attaché à un domaine (le serveur ,pas toi )
Mais oui ,au ressenti l utilisation me fait penser un peu a de l irc pour le cote petite communauté, completement d accord, avec un truc en plus pour le fil global
Le 07/04/2017 à 16h04
Le 07/04/2017 à 16h21
je suis d’éçu de l’équipe de next impact qui envoie leur utilisateurs dans un nid a datamining et de censure.
Datamining car
Vous n’avez pas lu le contrat de vie privée de mastodon ni même préciser que c’est un fork de GNU social.
Qui en plus existe depuis plus de dix ans et qu’il y a littéralement des centaines de serveurs.
Censure car Gargon (le développeur) est le deuxieme stallin n’est pas un enfant de bon cœur avec les gens qui non pas le même avis que lui.
Bon certes cela demande plus de recherche et donc de temps, mais il faut juste demander l’avis des autres admins de Gnu social
J’invite l’équipe de next impact a contacter
Les admins:
Maiyannahmoonman
takeshitakenji
lambadalambda
fl0wn
Et bien d’autre si vous cherchez.