Exposition aux ondes : « les niveaux mesurés demeurent faibles » pour l’ANFR
Chapeau alu et bottes de plomb
Le 12 octobre 2017 à 06h30
6 min
Sciences et espace
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L'ANFR propose un dispositif (peu connu) permettant à chacun de faire mesurer gratuitement l'exposition aux ondes électromagnétiques. L'Agence a publié sa troisième étude portant sur près de 3 000 mesures effectuées en 2016. Nous l'avons analysée.
L'Agence nationale des fréquences vient de mettre en ligne sa troisième étude annuelle d’exposition du public aux ondes radioélectriques (mesures effectuées en 2016).
Dans les grandes lignes, les relevés restent stables, toujours en-dessous des limites réglementaires. Dans le détail, des différences se font ressentir entre milieux urbain et rural. Sans surprise, « la téléphonie mobile constitue la principale source d’exposition » dans près de 60 % des cas... avec des différences bien marquées suivant les bandes de fréquences.
Une sonde large bande, des mesures affinées par service si besoin
Avant d'entrer dans le détail des mesures, un mot sur le protocole. Il couvre les fréquences allant de 100 kHz à 300 GHz et les mesures sont effectuées à l'aide d'une sonde large bande donnant un résultat global sur le niveau d'exposition aux ondes électromagnétiques (cas A). Sur demande, ou lorsque le niveau dépasse 6 V/m (seulement 20 cas sur les près de 3 000 de ce rapport), l'agence utilise en plus un analyseur de spectre afin d'obtenir le détail des valeurs de champs par sources et fréquences ; il s'agit du cas B.
Pour rappel, toute personne physique ou morale peut demander une mesure (cas A ou B, au choix), via un formulaire disponible sur service-public.fr. Il faut par contre qu'il soit signé par un organisme habilité par le décret n° 2013 - 1162 du 14 décembre 2013 : collectivités locales, agences régionales de santé, associations agréées... Dans tous les cas, l'ANFR mandate alors un laboratoire accrédité pour effectuer les mesures, payé via « un fonds public alimenté par une taxe payée par les opérateurs de téléphonie mobile ».
2 933 mesures, soit quasiment autant qu'en 2014
En 2016, 2 933 lieux ont fait l'objet d'une mesure, soit 15 % de moins qu'en 2015 (3 577 mesures) et quasiment autant qu'en 2014 (2 995 mesures). Sur l'ensemble, 1 865 demandes concernaient le protocole de mesure B, avec le détail des sources des ondes électromagnétiques.
Par rapport à l'année dernière, la répartition des demandes reste la même : 88 % concernent un milieu urbain (12 % en rural donc) et 67 % en intérieur (33 % à l'extérieur donc). Comme les deux années précédentes, « le nombre de demandes de mesure dans une zone géographique apparaît proportionnel à sa population et au nombre de supports de téléphonie mobile » explique l'ANFR.
Paris compte par exemple plus de 650 mesures, contre plus de 150 pour le Rhône. Les autres sont généralement à moins d'une centaine.
Plus de 80 % des mesures sont à moins de 1 V/m
La médiane des mesures est de 0,38 V/m, ce qui signifie que 50 % d'entre elles sont inférieures à ce seuil. 90 % sont en dessous de 1,4 V/m, contre 1,5 V/m l'année dernière. Le maximum relevé est de 25,4 V/m (26,8 V/m en 2015), toujours inférieur à la limite réglementaire de 28 V/m (toutes bandes confondues).
Nous remarquons qu'en milieu rural le maximum est de 9,6 V/m, contre 11,2 V/m à l'intérieur des bâtiments. Il faut donc être en extérieur et en ville pour obtenir les plus grosses doses d'ondes électromagnétiques, ce qui n'a finalement rien de surprenant.
Sur les 20 relevés au-dessus de la limite de 6 V/m (sur 2 993 mesures au total), 18 se trouvent d'ailleurs dans un milieu urbain. Dans 55 % des cas, la mesure avait été effectuée en extérieur.
La téléphonie mobile principal contributeur, surtout la bande des 900 MHz
Avec près de 2 000 mesures via le protocole B, l'ANFR est en mesure de dresser un portait des principales sources d'exposition. Sans surprise, on retrouve la téléphonie mobile dans la majorité des cas (57 %). La tendance est plus importante en milieu urbain (59 %) qu'en milieu rural (41 %).
L'Agence nationale des fréquences propose ensuite une étude par bandes de fréquences. Le niveau d'exposition le plus important se trouve à 900 MHz dans près de 60 % des cas lorsque la téléphonie mobile est la principale source d'exposition (1 060 mesures sur les 1 865 via le protocole B). Celle des 2 100 MHz est à 21/23 %, suivi par les 1 800 MHz (9/13 %) et les 800 MHz (8/9 %).
Les bandes de fréquences ne sont pas égales devant les niveaux d'expositions qu'elles procurent. Le maximum est de 15,4 V/m sur les 900 MHz, puis 13,7 V/m sur les 2 100 MHz, avant de descendre à 5 V/m sur les autres. Dans 99 % des cas, les mesures par fréquences sont inférieures à 4,2 V/m, avec un total combiné en dessous de 6 V/m.
Pour l'ANFR, tout va bien
Au final, l'ANFR indique que « l’ensemble de ces mesures respecte les valeurs limites réglementaires d’exposition du public et que les niveaux mesurés demeurent faibles, avec un niveau de champ médian de 0,38 V/m ». Une valeur identique à celle des mesures de 2014, mais très légèrement supérieure à celles de 2015 où il était question de 0,36 V/m. Mais attention, cette médiane est en-dessous de la sensibilité typique (0,38 V/m) des appareils de mesures utilisés dans le protocole A, précise l'Agence.
L'ANFR se contente par contre de replacer les mesures au niveau de la réglementation, mais comment les limites ont-elles été définies ? Le ministère des Affaires sociales et de la Santé explique que « les scientifiques définissent ainsi un effet critique, à savoir l’identification d’un niveau d’exposition à partir duquel il est possible d’observer le premier effet thermique ayant des conséquences sanitaires. Un facteur de sécurité de 50 est alors appliqué à partir de ce seuil afin d’obtenir une valeur limite d’exposition cinquante fois inférieure. Appliquer un facteur de sécurité permet de prendre en compte les incertitudes scientifiques pouvant exister (liées par exemple à la méthode d’extrapolation de l’animal à l’homme) ».
Pour d'autres, comme l'association Robin des Toits, les seuils d'exposition actuels sont « contraires au principe de précaution ». Un point sur lequel l'ANFR ne se prononce pas , l'agence rappelant simplement les recommandations européennes et sa transposition via le décret du 3 mai 2002.
Pour rappel, depuis le 1er janvier, les employeurs doivent respecter de nouvelles règles, plus strictes, sur l'exposition aux ondes électromagnétiques.
Le 12 octobre 2017 à 06h30
Exposition aux ondes : « les niveaux mesurés demeurent faibles » pour l’ANFR
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Une sonde large bande, des mesures affinées par service si besoin
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2 933 mesures, soit quasiment autant qu'en 2014
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Plus de 80 % des mesures sont à moins de 1 V/m
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La téléphonie mobile principal contributeur, surtout la bande des 900 MHz
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Pour l'ANFR, tout va bien
Commentaires (78)
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Abonnez-vousLe 12/10/2017 à 06h49
#1
Ils doivent attendre les ondes rapporteuses pour tirer un bilan. Ce sont elles qu’ils analysent, pas vrai ?
Le 12/10/2017 à 07h13
#2
Finalement c’est la lumière qui nous crame le plus le cerveau " /> ce qui explique pourquoi le Geek survivra, il ne s’éclaire qu’avec l’écran du PC " />
Et ce sous titre est magnifique au passage ! " />
Le 12/10/2017 à 07h13
#3
Un facteur de sécurité de 50 est alors appliqué à partir de ce seuil
afin d’obtenir une valeur limite d’exposition cinquante fois
inférieure. Appliquer un facteur de sécurité permet de prendre en compte
les incertitudes scientifiques pouvant exister (liées par exemple à la
méthode d’extrapolation de l’animal à l’homme)
Ce facteur 50 reste arbitraire non ? C’est peut-être 5000 qu’il faudrait pour extrapoler de l’animal à l’homme… " /> Ou alors on a des études pour cet écart aussi ?
Le 12/10/2017 à 07h19
#4
L’ANFR fait le travail qu’on lui demande, mais c’est triste quand même de payer des gens à ça, et de voir des associations genre Robin des Toits sortir leurs inepties, obscurantisme moderne.
Les ondes dangereuses sont pourtant connues depuis bien longtemps, et on peut voir la carte d’exposition ici par exemple :https://www.soleil.info/uv-meteo/previsions-uv/ .
Le 12/10/2017 à 07h20
#5
le 50 c’est pour les erreurs de l’extrapolation de l’animal à l’homme, y’a peut-être déjà un facteur 5000 pour l’extrapolation, et on rajoute un facteur 50 par dessus.
c’est comme ça que je l’ai compris du moins.
Le 12/10/2017 à 07h30
#6
Ils survivront mais seront miros car il paraît que la lumière des écrans est très nocive pour la vue entre autres…
Le 12/10/2017 à 07h31
#7
Le 12/10/2017 à 07h32
#8
A Fukushima/Tchernobyl et quelques autres il y a aussi des ondes dangereuses qui ne figurent pas sur ta carte. :p
Le 12/10/2017 à 07h33
#9
Le 12/10/2017 à 07h38
#10
Le 12/10/2017 à 07h42
#11
Le 12/10/2017 à 07h46
#12
Plus sérieusement je ne sais pas pour la santé en général mais concernant l’impact sur la vue ça semble être assez avéré.
Il apparaît donc que opticien et ophtalmo soient des métiers d’avenir… " />
Le 12/10/2017 à 07h49
#13
Bah je pensais aussi…. Mais l’INRS classe toujours (et ça date du début de l’année) le travail sur écran comme une risque négligeable.
Je pensais que c’était prouvé que la lumière bleu abîme les yeux mais en faite non Oo il y à une fatigue oculaire mais rien d’extravagant ni de dangereux
Le 12/10/2017 à 07h51
#14
Le 12/10/2017 à 07h51
#15
Surtout quand c’est les mêmes qui vont cuire à 14h sur une plage en plein été et qui te disent qu’ils ont peur des ondes.
Les gens ont peur de l’inconnu, ça n’est pas nouveau, on a des trucs super dangereux tout près de nous en permanence, mais on détourne les yeux de la réalité pour regarder les danger nouveau.
Les mouettes qui cuisent sur les radars de la marine, ça a laissé des traces, le fait qu’un micro-ondes fasse chauffer l’eau aussi, par contre, difficile d’expliquer simplement les différences aux personnes sans bagage technique (bien que le lycée nous a en général expliqué la plupart des unités utilisées).
Le 12/10/2017 à 07h55
#16
Je devrais prendre un peu plus l’air et éviter boire trop d’eau le soir pour dormir mon comptant. Parce qu’entre l’ordi et regarder des séries le soir, ça reste toujours un écran. C’est vrai que mes yeux sont fatigués aujourd’hui " />
Le 12/10/2017 à 07h55
#17
Le 12/10/2017 à 07h56
#18
Le 12/10/2017 à 08h01
#19
Le 12/10/2017 à 08h05
#20
Le 12/10/2017 à 08h06
#21
Je suppose que c’est lié au temps passé devant un écran.
Ça ne me paraît pas extravagant de penser qu’un mec qui bosse devant un écran toute la journée puis le soir venu ne quitte pas son smartphone ou sa TV des yeux puisse avoir des problèmes de vue à plus ou moins long terme.
Mais c’est comme tout, il y aura toujours autant de gens pour le nier que de gens pour le croire, comme pour le climat et plein d’autres trucs.
Personnellement je ne considère pas aberrant de se poser la question…
Le 12/10/2017 à 08h08
#22
Ondes porteuses. pourquoi porteuse ? (j’y vois un truc ondulatoire que je peux comprendre, mais porteuse m’échappe)
Le 12/10/2017 à 08h12
#23
Il ne me semble pas qu’il ait été prouvé quoi que ce soit pour cette lumière bleue (en dehors des troubles pour s’endormir), d’ailleurs mon opticien ne m’a jamais dirigé vers ce genre de verre car “c’est bidon”.
Le 12/10/2017 à 08h16
#24
Je vais monter mon écran sur la dolly de mon appareil photo " /> comme ça il fera des petits va et viens, parfait pour faire bosser les muscles !
Le 12/10/2017 à 08h17
#25
Je me demande ce que tu cherches à prouver ici.
La radio-activité est constituée généralement des éléments suivants :
Dans le lot, il y a des particules, que tu le veuilles ou non. Pas la peine de venir faire ton cuistre en parlant de la dualité onde-corpuscules, c’est ridicule.
Le 12/10/2017 à 08h17
#26
C’est une solution, j’ai préféré augmenter les pauses cafés personnellement " /> Je vais maintenant aller me renseigner sur les effets négatifs de la caféine à haute dose…
Le 12/10/2017 à 08h18
#27
Ls protections “lumière bleue”, mon opticien me les a proposé avec une mine de dégout parce que “c’est la mode” mais après avoir essayé en boutique, c’est ignoble, cela dénature complètement les couleurs.
Effectivement pour l’impact sur la vue, en plus des facteurs tels que la qualité de la dalle (entre 200 et 2017, y a eu des progrès) et les réglages luminosité/contrate/température couleur.
Le 12/10/2017 à 08h19
#28
Le 12/10/2017 à 08h20
#29
Celui qui dit comprendre la dualité onde-corpuscule… n’a en fait rien compris (Feynman style!) " />
Le 12/10/2017 à 08h24
#30
150 à 200 mg de caféine par kg " /> sachant qu’un expresso c’est environ 100mg je crois !
Vient on fait un débat sur la consomation létale de caféine pour concurrencer ceux qui débattent des particules ondulatoire XD
Le 12/10/2017 à 08h26
#31
Tu me rassures, je peux encore ajouter quelques pauses cafés sur ma journée " />
Le 12/10/2017 à 08h31
#32
Le 12/10/2017 à 08h31
#33
Le coup des radars est réel, mais le problème a été vite corrigé. Ce n’est plus d’actualité sur les technologies plus récentes.
Pour en revenir au niveau d’incompréhension de la population sur les ondes, oui, il y a un mélange entre les effets thermiques et les effets autres. L’effet le plus visible efface les autres dans l’esprit des gens, donc le soleil ça chauffe, et ils mettent de la crème solaire pour que ça chauffe moins, mais l’effet nocif que l’on limite avec la crème solaire, n’est pas le réchauffement de la peau.
Difficile de parler de longueur d’onde de particules, d’altérations au niveau moléculaire ou atomique, la compréhension est très faible dans ce domaine.
Du coup, impossible d’expliquer la différence infrarouges, UV, ondes téléphoniques facilement à la population, on a besoin d’enseigner plus de physique au collège et de préparer les esprits au fonctionnement de la physique quantique pour expliquer les effets des ondes.
Du coup, l’ANFR fait ce qu’on lui demande pour rassurer la population.
Le 12/10/2017 à 08h35
#34
En même temps à l’époque des tubes à vide, les techniciens faisait cuire du bacon devant les radar le matin parait il ^^
Le 12/10/2017 à 08h41
#35
Le 12/10/2017 à 08h45
#36
J’avais jamais entendu cette histoire de mouettes… Et pourtant c’est mon métier.
Par contre, ce que je sais, c’est que dans les télécommunications radio et plus particulièrement militaire, mieux vaut ne pas rester trop longtemps dans la zone de propagation de l’antenne et en étant proche d’elle quand celle-ci émet à pleine puissance. A juste titre, quand les manuels livrés précisent ces zones en fonction du type de radio et d’antenne utilisés.
Le 12/10/2017 à 08h48
#37
“les scientifiques définissent ainsi un effet critique, à savoir l’identification d’un niveau d’exposition à partir duquel il est possible d’observer le premier effet thermique ayant des connaissances sanitaires. Un facteur de sécurité de 50 est alors appliqué à partir de ce seuil afin d’obtenir une valeur limite d’exposition cinquante fois inférieure.”
Donc on peut donner quotidiennement 1/50ème de la dose dangereuse d’arsenic dans les cantines scolaires.
C’est ça ?
Le 12/10/2017 à 08h51
#38
Ca a un effet thermique l’arsenic ? " />
Le 12/10/2017 à 08h55
#39
Et la nature ondulatoire du noyaux d’Helium ?
Le 12/10/2017 à 08h59
#40
Le 12/10/2017 à 09h01
#41
Le 12/10/2017 à 09h22
#42
Le 12/10/2017 à 09h23
#43
À lire les commentaires de Next inpact, je vois qu’on n’a pas fini avec les polémiques à propos des ondes électro-magnétiques. Pourtant l’article est très bien, je pensais le partager sur les rézo socio pour calmer les ardeurs de quelques esprits rationalo-simplistes mais je vois encore une fois que ce n’est pas la peine, personne ne lit les articles, on préfère le prémâché et les préjugés faciles à penser.
“tout ce que je ne connais pas n’existe pas, ou pire, est inutile voire néfaste.”
Le 12/10/2017 à 09h29
#44
Le 12/10/2017 à 09h44
#45
Perso, je ne vois principalement qu’un seul effet positif à ce type d’associations, c’est le fait de pousser les études plus loin sur des nouvelles technologies/produits et donc éviter aux industriels d’aller trop vite en besogne (bon après la R&D coûte chère et il faut bien la rentabiliser rapidement). Après, quand toutes les études démontrent globalement qu’il n’y a aucun risque sur la santé et plus globalement sur l’environnement, je ne vois absolument pas pourquoi ce type d’associations s’acharnent à trouver la petite bête à part pour survivre… Dans le cas contraire, si dangers ou problèmes il y a, c’est aux industriels de revoir leur copie et aux états de prendre les mesures adéquats (bon ok c’est dans un monde parfait " />)
Le 12/10/2017 à 09h46
#46
C’est justement la focalisation qui a été améliorée, en comparaison des vieux modèles qui avaient le faisceau directionnel + d’énormes fuites vers le haut et le bas (c’est vrai pour plein d’antennes, on a une fuite perpendiculaire au faisceau voulu) en plus de la chaleur dégagée par l’installation.
Du coup, sur le haut d’un dôme radar, ça chauffe moins qu’avant, pour des raisons de meilleure efficacité énergétique et meilleure conception des antennes.
Le 12/10/2017 à 09h51
#47
Le 12/10/2017 à 10h03
#48
Le 12/10/2017 à 10h04
#49
Mais alors, je peux le ranger mon chapeau en aluminium ou pas ? " />
Le 12/10/2017 à 10h10
#50
Le 12/10/2017 à 11h13
#51
Le 12/10/2017 à 11h31
#52
Comme le réglage nuit sur PC/Android/IOS, on passe de blanc à jaune chiasseux/cacadoix " /> Par contre, le mode TrueTone sur mon IPad est pas mal du tout, on s’y habitue vite.
Le 12/10/2017 à 11h41
#53
Pas d’aluminium malheureux!!! Les anti-vax vont te tombé dessus!!!
Le 12/10/2017 à 11h52
#54
Le 12/10/2017 à 13h14
#55
C’est mignon mais cela reste une mesure dans le milieu.
Qu’en est-il de l’exposition aux ondes des téléphones eux mêmes.
Après tout la plupart des gens le tient bien fermement contre la face. Et très régulièrement qui plus est.
Ça mérite un peu d’attention, non?
Le 12/10/2017 à 14h16
#56
Les fiches techniques des téléphones portables donnent cette information (exemple).
Le 12/10/2017 à 14h53
#57
Le 12/10/2017 à 17h06
#58
Le 12/10/2017 à 17h34
#59
Tu ne peux pas t’empêcher, hein. " />
Faut le dire en quelle langue : tu ne m’apprends rien.
Le 12/10/2017 à 18h53
#60
Le 13/10/2017 à 01h02
#61
Halala. Cette étude c’est une mesure prise… dans la rue par exemple. Ce n’est en aucun cas une étude épidémiologique.
On ne peut que se poser la question. Être a proximité (wi-fi, mobile) ou en contact direct d’émetteurs et de manière répétée et régulière ne peut qu’inciter à y regarder de plus près.
Il me semble avoir entendu parler d’une étude du genre en 2009 qui préconisait de porter le dispositif plutôt du coté de la fesse. Une conclusion édulcorée s’il en est.
Le 13/10/2017 à 06h22
#62
Il n’y a jamais eu d’étude sur “l’effet coktail” à ma connaissance, d’ailleurs est-ce qu’on peut parler “d’effet coktail” pour les ondes?
Pour les perturbateurs endocriniens, qu’on a toujours étudié seul “c’est bon, c’est largement sous le seuil maximum autorisé, pas de soucis”, une étude européenne vient de prendre cette effet “coktail” en considération et les résultats sur juste alarmant. Il est très difficile de ne pas exploser les compteurs chaque jour avec la tonne de pesticide utilisé dans l’agriculture. Finalement il vaut peut-être mieux éviter les 5 fruits et légumes par jour " />
Le 13/10/2017 à 06h35
#63
Dans le message auquel j’ai répondu tu parlais des téléphones. Pour eux on a l’information.
Sur les effets des différentes ondes, l’ANSES étudie le sujet (voir ce lien).
C’est long, donc je n’ai pas tout lu, mais ils ont l’air de s’intéresser aux effets “cocktail” :
“En 2009 , l’Agence a rendu un nouvel avis en répose à la saisine des ministères en charge de la santé et de l’environnement datée du mois d’août 2007 et portant sur une demande d’actualisation de son avis sur les effets biologiques et sanitaires de la téléphonie mobile et de l’étendre à l’ensemble du domaine des radiofréquences, l’Agence a rendu un nouvel avis. Il était préconisé d’identifier avec la plus grande attention les préoccupations de la société civile et de contribuer ainsi au débat public sur ce thème. L’originalité de ce travail d’expertise collective résidait notamment dans :
Le 13/10/2017 à 09h31
#64
Donc voila; Y’a rien de sérieux concernant l’exposition sur le long (depuis les années 90 quand même - c’est l’avènement du mobile) à toutes les sources de proximité qui sont ceux qui nous filent le plus de watts du fait de cette proximité (voir du contact)…
Je sais pas pour vous mais si je pompe un truc en Wi-fi depuis un PC portable je le sens. Au moins dans les mains si je les laisse sur le clavier. Idem avec un mobile. Du coup ça fait des années que j’achète des rallonges pour éloigner les sources émettrice quand je le peux.
Remarque, depuis le temps on va peut être finir par voir des pathologies émerger.
Le 13/10/2017 à 09h47
#65
Je vois déjà une expérience sur les poulets saturés d’ondes, le jour où ils deviendront fous, on dira que ce ne sont pas les ondes, mais la nourriture qui est toxique. " />" />
Le 13/10/2017 à 11h55
#66
Tu sens quoi ?
Le 13/10/2017 à 19h15
#67
Pour le WiFi ça va de douleur singulière à picotement. Ce n’est pas forcément instantané non plus. Parfois ça se réveille après un temps. J’y étais moins sensible avant.
Ce n’est pas non plus un truc a se tordre de douleur par terre comme Rambo qui se serait coupé le bout du doigt et crierait “Moman!”. Mais c’est suffisant pour que je le remarque. Et ca décale un peu avec le personnage un peu trapu et pas franchement douillet que je suis.
Évidement le mobile sur la tronche est exclu pour moi. Casque obligatoire! Quitte a passer pour un malpoli quand quelqu’un veut me passer l’appel. Je refuse net si pas d’écouteur disponible.
Si dans un TGV la personne à coté téléphone en pleine pampa et que le téléphone se met a booster le signal… bon bin je vais pisser. Sans quoi c’est mal de tronche garanti et un pauvre type qui fini sur les rails.
Je dirai que cela fait 5 a 7 ans que c’est comme cela. Ce sont je suppose les débits et volume transmis grandissant qui donnent cela.
Le 14/10/2017 à 17h39
#68
Et tu es sensible au phénomène du téléphone qui vibre dans la poche alors qu’il est posé sur un meuble ? (Vraie question, simple curiosité)
Le 14/10/2017 à 18h52
#69
Non
Le 14/10/2017 à 19h18
#70
Le 14/10/2017 à 22h03
#71
Je ne dis pas que je suis malade. Juste que je le sent. Après le mot douleur c’est pour faire comprendre. En tout cas picotement dans les paluches.
Test très simple -> SurfaceBook, win10. L’OS pompe les mises à jour sans le dire. Elles font des gigas; ca prend du temps. Si t’as les mains dessus… t’es au contact.
Après faut voir comment les protocoles de test sont fait. C’est pas seulement la porteuse qu’il faut tester. C’est avec ce qui passe dessus aussi. Bref de toutes façons on n’en saura pas vraiment plus avant que le secteur soit moins fortuné. Comme pour tout. L’amiante, le tabac, bref…
Et non je n’ai pas d’antécédents du coté du bulbe; j’ai même mis du temps a me dire que fallait être prudent.
Le 16/10/2017 à 09h12
#72
Le 16/10/2017 à 10h11
#73
Le 16/10/2017 à 10h13
#74
Le 16/10/2017 à 11h39
#75
Le 16/10/2017 à 12h14
#76
Le 16/10/2017 à 14h54
#77
C’est étonnant ce propension a détourner les propos d’autrui. Surtout pour avancer des choses que les faits contredisent. Franchement partir sur le sujet des pesticides est au mieux maladroit sinon très mal au fait des choses.
Sujet clôt.
Le 17/10/2017 à 08h10
#78
Ce sont plutôt les faits qui contredisent certaines de tes suppositions, mais bon.