Ces derniers mois, le secteur bancaire est en plein chamboulement avec la montée en puissance des « néo-banques ». Des services qui se veulent plus simples et innovants, mais qui n'ont pas toujours que des avantages. On fait le point.
Si en 2017 vous utilisez une offre bancaire classique, c'est sans doute une erreur. Le service rendu est le plus souvent assez faible, pour un tarif plutôt élevé, et de nombreuses alternatives existent à des tarifs attractifs depuis des années. Si vous n'avez pas de fortune spécifique à gérer, vous avez le plus souvent intérêt à aller voir ailleurs.
Surtout que la mobilité bancaire a été facilitée au début de l'année avec la mise en place d'une procédure où c'est votre nouvelle banque qui prend en charge le gros des démarches administratives. Changer de banque est donc plus simple, alors que créer un compte ne prend plus que quelques minutes dans certains cas.
Notre dossier sur l'évolution du secteur bancaire :
- Banques classiques, mobiles, en ligne ou « néo » : qu'est-ce que ça change ?
- Orange Bank : comment créer un compte ?
- Orange Bank : faut-il craquer ? Derrière la gratuité affichée, quels tarifs et conditions ?
Banques en ligne : la quasi-gratuité, parfois sous conditions
La première révolution fut celle des banques en ligne, dont l'un des emblèmes français est Boursorama. Appartenant depuis quelques années à la Société Générale, le site a été créé en 1998 par Patrice Legrand et Stéphane Mathieu à Nancy.
Si le service a connu de nombreuses évolutions à travers le temps, il prend désormais la forme d'un site d'information sur l'actualité économique avec une offre bancaire qui mise sur une quasi gratuité. La banque se targue ainsi d'être la moins chère depuis près de 10 ans, et un petit tour au sein de sa brochure tarifaire confirme que les frais sont peu nombreux.
Même la fameuse « commission d’intervention » est gratuite, tout comme les « frais de lettre d’information ». La carte bancaire, gratuite elle aussi, peut-être une VISA Classic ou Premier, à débit immédiat ou différé. L'offre est assez complète, et propose pas mal de services : désactivation du paiement sans contact en ligne, gestion des comptes externes, plafond modifiable à la demande, application plutôt pratique à utiliser, etc.
Seule condition : disposer d'un revenu minimum ou d'un encours suffisant pour prétendre à telle ou telle carte. Un problème historique des banques en ligne qui commence à se résorber avec la concurrence accrue de nouveaux services qui n'ont aucune exigence de ce genre.
Ainsi, Boursorama propose désormais une carte VISA Classic sans obligation spécifique, avec un plafond de retrait de 200 euros sur sept jours et de paiement de 600 euros sur 30 jours. La carte reste gratuite sous réserve de l'utiliser au moins une fois par mois, sinon cinq euros sont facturés :
Notez qu'il est aussi assez simple de créer un compte complémentaire, ou joint, et de passer de l'un à l'autre au sein de l'interface. La société mise, comme ses concurrents, pas mal sur le bouche-à-oreille et sur le parrainage pour se développer et compte désormais plus d'un million de clients. Un « score » également atteint par ING Direct.
Car ces dix dernières années, nombreux sont les acteurs qui se sont lancés sur ce créneau : BforBank, Fortuneo, Hello Bank, ING Direct, Monabanq, sont autant de noms que vous avez sans doute déjà entendus. Tous appartiennent à de gros réseaux bancaires qui y ont vu la possibilité d'éviter de voir fuir une clientèle adepte du numérique, qui veut dépenser peu.
Chacun dispose de ses avantages et ses inconvénients, ses obligations et ses petits services en plus. Mais toujours avec la promesse d'une gestion simple, en ligne et d'un tarif à l'année assez peu coûteux.
Pour autant, tout n'est pas parfait, et l'on se retrouve malgré tout avec des services bancaires plutôt classiques sur certains aspects : une souscription longue nécessitant de nombreux documents et plusieurs jours d'attente. Malgré l'innovation de certains, on sent encore souvent la lourdeur propre au monde bancaire et ses systèmes d'information qui ne sont pas toujours de première jeunesse.
Malgré leur aspect connecté et technologique, les banques en ligne ont ainsi laissé passer deux évolutions majeures qui ont donné l'occasion à certains services concurrents de se lancer.
La banque mobile et ses déceptions
La première vague fût celle des banques mobiles. Cette fois, le succès n'a pas forcément été au rendez-vous, ou plutôt, il a rapidement été assimilé. Il faut dire que parfois, cela tenait plus de l'argument marketing que de la véritable révolution.
L'idée de la banque mobile était en effet de proposer des services pensés pour être utilisés principalement sur un smartphone, de la création du compte à l'utilisation au quotidien. Soon d'Axa Banque avait été plutôt un bon exemple du genre avec un service spécifique et complètement adapté au besoin. Il n'a pourtant pas rencontré un très gros succès et a donc été réintégré à l'offre classique de la banque.
À l'inverse, Hello Bank est sans doute l'exemple parfait du discours déconnecté de l'offre dans la pratique. Le service mise pas mal sur des services spécifiques visant les jeunes, un parcours de création de compte qui se fait sur smartphone, un chat et des comptes sur les réseaux sociaux sont proposés... mais pour le reste, on est face à une interface proche de celle de la maison mère : BNP Paribas.
Les couleurs changent, mais le fonctionnement et la dynamique de fond restent identiques. Même au niveau tarifaire, le compte n'y est pas forcément et les pratiques en cas d'incident sont celles que l'on peut constater sur des services de banque tout à fait classique. Autant dire que cela peut être assez décevant pour celui qui s'attendait à un service innovant et « disruptif », pensé réellement pour l'ère mobile.
« Néo-banques » la véritable révolution du secteur bancaire...
Si les modèles par des acteurs classiques n'ont pas fonctionné, il en a été tout autrement pour les « néo-banques ». C'est avec elles que les choses ont réellement commencé à changer, et que l'usage mobile a été pris en compte de manière globale, notamment dans la phase de souscription.
Mais ici, il n'est pas toujours question de banques à proprement parler. Certains acteurs sont reconnus comme des établissements de paiement, d'autres disposent d'une licence bancaire qu'ils peuvent exploiter notamment au niveau européen. Ils ne peuvent donc pas forcément proposer les mêmes services qu'une banque classique et font face à une réglementation plus légère.
Il est ainsi courant d'avoir seulement droit à une carte bancaire mais pas à un chéquier, de ne pas avoir d'autorisation de découvert ou une carte à débit différé, etc. Leur modèle économique repose surtout sur le principe de ne faire payer que ce qui leur coûte, et peuvent parfois être perçues comme plus chères que des banques en ligne.
Elles se démarquent néanmoins par une grande facilité de création de compte, des applications assez modernes, des services parfois assez innovants et intéressants pour ceux qui ont un besoin spécifique.
N26 est souvent cité comme un exemple du genre. En plus d'être l'un des rares acteurs à proposer Apple Pay en France, et permet notamment de n'avoir aucun frais en cas de paiement effectué dans une devise étrangère. La société a aussi mis sur le marché l'année dernière une carte World Elite Mastercard « Black » facturée 5,90 euros par mois assure une absence de frais aussi pour les retraits effectués en devise étrangère avec quelques autres avantages.
... les rachats et les adaptations commencent
Mais là aussi nombreux sont ceux qui se sont lancés sur ce créneau ces dernières années, chacun tentant de se démarquer quitte à parfois intégrer de gros groupes bancaires afin de se développer.
Compte Nickel qui avait misé sur une distribution à travers les buralistes et une carte à 20 euros par an a ainsi rejoint BNP Paribas, Crédit Mutuel Arkéa a pris 80 % de participation dans Pumpkin, la Banque Edel (E. Leclerc) a fait de même avec Morning, etc. D'autres continuent de tenter de faire la différence comme Sharepay qui propose une carte permettant de partager les dépenses entre amis ou dans un couple qui ne veut pas (encore) de compte joint.
Mais il devient de plus en plus compliqué de sortir du lot et de convaincre l'utilisateur qui a encore du mal à changer de banque, alors quand il s'agit de disposer de quatre ou cinq cartes bancaires, chacune avec ses points forts...
D'autant que les banques classiques commencent à intégrer les nouvelles dynamiques poussées par les « néo-banques ». Même si un travail de fond est souvent nécessaire, on voit certains groupes qui bougent plus vite que d'autres. Crédit Mutuel Arkea vient de simplifier sa procédure de création de compte et mise sur son service Max, le Crédit Mutuel vient de lever le voile sur Avantoo, le Crédit Agricole prépare « Eko » pour décembre...
Un gros potentiel de transformation dans un secteur plutôt conservateur
Le tout sur fond de lancement d'Orange Bank par le géant français des télécoms qui compte bien se faire une place sur ce marché très lucratif, tant dans le domaine des comptes courants que de l'épargne, l'assurance, etc.
Au final, les places seront sans doute peu nombreuses, mais ceux qui arriveront à placer leurs pions de la bonne manière dans la phase de transformation qui est en cours auront beaucoup à gagner, aux dépens de ceux qui laisseront passer cette nouvelle vague.
Pour le moment, une société comme N26 revendique 100 000 clients en France, contre 150 000 pour Revolut. On est donc bien en-deçà d'un Boursorama ou même d'une banque classique qui compte plusieurs millions de clients. Mais ces acteurs vont de plus en plus faire parler d'eux, aller démarcher ceux qui restaient jusqu'à maintenant fidèles à leur banque qui les surfacture par centaines d'euros chaque année.
Leur croissance ne devrait donc pas être complexe et pourrait être rapide s'ils jouent bien le jeu. Avec une facilité accrue à changer d'établissement, à créer un compte et la promesse de fortes économies, on pourrait se retrouver dans une situation assez proche de celle qu'a connue le monde des télécoms à l'arrivée de Free Mobile il y a cinq ans.
Et les professionnels alors ?
Si le grand public a eu droit à des années de révolution dans les tarifs et les pratiques bancaires, ce n'est pas forcément le cas pour les professionnels. En effet, eux ont encore souvent droit à une gestion classique et encore plus coûteuse, où la moindre opération leur est facturée, parfois assez chère. Et ici, peu de concurrence pour faire bouger les lignes.
Cela commence néanmoins à changer. Des acteurs comme N26 ou Boursorama proposent par exemple des solutions dédiées aux auto-entrepreneurs avec des frais assez limités, Compte Nickel prépare la sienne. Et cela devrait sans doute finir par s'étendre à des entités plus classiques comme les SARL, SAS, etc.
Cela existe d'ailleurs à travers des sociétés comme IBAN First, dans laquelle Xavier Niel a investi, et qui propose de créer un compte multi-devises en quelques minutes seulement, avec une gestion possible via une API, des services spécifiques, une double authentification obligatoire pour certaines actions, etc. Qonto est également présent sur ce créneau.
Faut-il changer de banque ?
Reste une question pour le consommateur : doit-il quitter sa banque, ou même passer d'une banque en ligne à une néo-banques ? Dans le premier cas, la réponse est sans doute oui. Même si certains tentent encore de garder les clients captifs à travers leur crédit immobilier et autres astuces plus ou moins légitimes, cela ne pourra pas durer éternellement.
Chaque année, votre banque vous envoie un récapitulatif de ce qu'elle vous coûte. Analysez-le, comparez les services et laissez sans doute passer encore quelques semaines avant de prendre une décision. Des services doivent encore être lancés, testés, leurs conditions tarifaires analysées dans les détails... mais vous avez sans doute tout à y gagner.
La migration depuis une banque en ligne est moins évidente. Un client de Boursorama gagnera-t-il quelque chose à disposer d'une carte N26 par exemple ? Pas forcément. Celui qui voyage beaucoup à l'étranger sans doute avec le modèle « Black », mais sinon le gain apporté par la simplicité de l'application n'est pas évident. Surtout que les banques en ligne ne vont pas rester sans réagir et adapter leurs applications et leurs procédures sans doute d'ici quelques mois.
Comme souvent, il n'y a pas de réponse simple ou pré-établie. Chacun devra voir midi à sa porte, mais comme évoqué plus haut, tout le monde aura intérêt à jeter un coup d'œil attentif à ce marché.
Un secteur peu visible, car complexe à tester et comparer
Reste que le secteur bancaire est l'un des plus complexes à analyser et où la comparaison n'est pas aisée (malgré un comparateur officiel). Certes les documents légaux doivent être publiés dans une forme minimale avec une grille de tarifs prédéfinie, mais dès que l'on plonge dans les détails, cela devient forcément compliqué et parfois assez piégeux.
Et même si la banque devient de plus en plus technologique, on ne compare pas une application de gestion des comptes comme une messagerie instantanée. Les journalistes ne peuvent pas tous disposer de dizaines de comptes (ce qui est souvent perçu comme une anomalie par les autorités) afin de suivre constamment les évolutions du secteur et des acteurs. Sans parler des acteurs classiques et parfois locaux, qui se comptent par dizaines.
Néanmoins les choses commencent à changer, le secteur est de plus en plus sous la lumière et soumis à une concurrence accrue, ce qui ne peut lui faire que du bien tellement les choses étaient figées ces dernières années. Nous tenterons de notre côté de vous le rendre plus lisible et de vous livrer les clés pour le comprendre et faire vos choix.
C'est le sens du dossier que nous ouvrons aujourd'hui à l'occasion du lancement d'Orange Bank, qui prend place dans une démarche plus globale, qui vise à traiter de manière croissante le secteur des fintechs dans son ensemble.
Commentaires (88)
#1
N26 semble intéressant mais j’ai choisi Revolut car il n’y a pas de frais si on utilise pas leur carte bancaire (pour N26 c’est 9 transactions par trimestre au minimum. Sinon 2,90€ par mois).
Ce genre de carte est intéressante quand on quitte la zone euro.
#2
Pas de moyen de signaler une erreur sur la version mobile du site donc je me permets :)
“Crédit Mutuel Arkea vient de simplifier sa procédure de création de compte et mise sur son service Max, le Crédit Mutuel vient de lever le voile sur Avantoo”
Je pense qu’il y a moyen de revoir la phrase vu que le groupe CM est propriété de Arkéa donc je vois pas trop pourquoi la différence est faite (ou alors il faut la rendre plus explicite ;))
Très cool en tout cas de vous voir vous intéresser plus à ce domaine qui manque cruellement d’analyses “de qualitay” sur le ouaib français !
#3
Comment se situent ces offres par rapport aux banques classiques pour les aspects épargne et emprunts ?
Plusieurs proches sont chez Ing direct, mais doivent toujours avoir un compte dans une banque classique pour profiter de ces services. Du coup, ils perdent le bénéficefinancier apporté par les banques en ligne.
#4
Même si certains tentent encore de garder les clients captifs à travers
leur crédit immobilier et autres astuces plus ou moins légitimes, cela
ne pourra pas durer éternellement.
Il y a quelques années la banque obligeait effectivement à domicilier son compte pour avoir le prêt. La règlementation a changé ? Pour moi c’est ça qui m’empêche de changer de banque.
#5
Il faut voir que les gens qui voyagent à l’étranger le font souvent pour leur boulot.
Alors à moins d’être indépendants, ils sont remboursés de leurs frais ou ont une CB professionnelle de leur employeur. Donc en gros, même pour eux il doit y avoir un intérêt limité. Si c’est juste pour aller en vacances, on n’a en général que 10 à 20 euros de frais de retraits si on ne paye pas trop de petites sommes en cartes et qu’on privilégie des retraits aux DAB.
#6
Je pense que légalement ce n’est pas obligatoire, mais la plupart des banques t’obligent à le faire de manière plus ou moins forcée.
Après rien ne devrait t’empêcher de re-domicilier ton salaire sur un autre compte passé le premier mois, à part peut-être le fait de se brouiller avec son conseiller (ce qui fait peur à beaucoup de gens !).
#7
Le groupe Crédit mutuel-CIC a ses propres offres et le groupe Crédit mutuel Arkéa développe également les siennes propres. Même s’il s’agit du même groupe bancaire et que la banque régionale Arkéa vend plusieurs des solutions du groupe CM-CIC, il ne s’agit clairement pas des mêmes solutions techniques et commerciales.
Pour prendre un autre exemple que celui de l’article, la banque en ligne du groupe CM-CIC est Monabanq, et celle de Arkéa est Fortuneo.
#8
#9
Oh, merci de l’info !
Ce qui prouve qu’elle a sa place dans l’article et que c’est pas forcément évident pour qui ne le sait pas : pas forcément explicite comme je disais :)
#10
Disons qu’il y a un conflit entre ces 2 banques inter-régionales majoritaires au sein du groupe CM-CIC, mais Avantoo est bien un service développé par la Banque fédérative du Crédit mutuel, pas par la banque inter-régionale CM11 ou Centre Est Europe (même si son siège est à Strasbourg comme celui du groupe).
#11
#12
Des acteurs comme Compte Nickel ou Boursorama proposent par exemple des comptes dédiés aux auto-entrepreneurs avec des frais assez limités.
D’après l’aide de Compte Nickel, ils ne proposent pas d’offre pour les professionnels (auto-entrepreneur, entreprise ou association).
Edit : vous vouliez peut-être parler de l’offre Business de N26.
#13
Un voyage au Sri Lanka pendant 3 semaines, 70€ à de frais avec une banque classique. Un retrait en liquide, c’est en moyenne 7€ de frais.
#14
La domiciliation sans contrepartie est abusive a priori. Mais il n’y a pas l’air d’avoir de jurisprudence.
Ce que font souvent les banques actuellement, c’est qu’elles conditionnent un meilleur taux à la domiciliation, donc si tu pars, tu paies plus cher.
Il faut donc relire ton contrat. SI tu n’as rien de ce genre, tu pars enl eur disant qu’une domiciliation sans limite de durée ou avantage est abusive. S’il n’y a rien d’écrit, c’est encore mieux.
#15
Pour l’épargne dans une assurance-vie, perso j’ai comparé les frais appliqué dans ma banque classique et ce qui se faisait chez les banques en ligne… Et j’ai direct ouvert un compte sur une banque en ligne juste pour ça.
Pour les différentes banque en ligne (il y a 1 an et demi) franchement toutes les offres étaient très similaires. J’ai été dans la même que celles d’une connaissance pour avoir l’offre de parrainage.
En passant, trois jours pour ouvrir un compte franchement on s’en fout. Si c’est le seul truc super-disruptif des “néo-banque”, c’est vraiment léger.
#16
Merci pour l’information, il faudra que je regarde ça " />
#17
Moi je suis chez ING Direct et j’en suis très content.
Même encore plus depuis la nouvelle carte sans contact et visualisation des opérations en temps réel" />
#18
Je viens de m’inscrire à N26 mais il faut 2 pièces d’identité… Va falloir attendre que je rentre chez moi :p Leur Mastercard World Elite à 5.90€ par mois est intéressante au vu des services proposés par ce niveau de carte.
#19
La validation N26 est une vraie plaie en plus, j’ai dû passer par 3 conseillers pour y arriver entre les coupures caméras et la lumière qui permettait pas d’afficher les sécurités de ma carte d’identité.
A noter aussi qu’on peut se retrouver avec un RIB étranger, en Allemagne pour N26, ce qui peut poser des problèmes (virement en ligne vers l’Europe bloqués chez certains, manque de confiance d’un acheteur pour une transaction…) et surtout les assurances cartes sont très différentes du bouquet habituel d’une banque, pour ceux qui s’en servent.
L’avantage, c’est qu’on peut migrer progressivement dessus, vu que ça n’engendre pas de supplément par rapport à sa banque d’origine.
#20
Même constat ici.
Depuis l’annonce de la nouvelle carte, ING se rapproche de N26 : paiement sans contact, changement de PIN depuis l’appli, affichage transactions en temps réel,… Manque plus que la compatibilité avec Apple Pay désormais !
#21
Personnellement je vois pas l’intérêt des banques en ligne : je suis chez une grosse banque très classique, j’ai une Visa Platinum, une autorisation de découvert, etc… Et ça ne me coûte absolument rien 😜
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Une question que je me pose c’est: Est ce que c’ est possible de garder les comptes épargnes (livret, pel) dans une banque classique et de bouger seulement le compte chèque. Actuellement le crédit mutuel de bretagne me facture 100euros par an pour un compte chèque qui ne me sert pas vraiment vu que j’habite au canada…
Du coup je voudrais bouger ce compte chèque, mais je n’ai pas vraiment envie de bouger les comptes épargnes..
Est ce que c’est possible ?
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#30
Pour ma part,je trouve que tout ça n’est que révolution de poudre aux yeux. Est-ce que la vraie révolution, ce n’est pas plutôt une banque qui ne spécule pas, qui ne pari pas avec notre argent sur le malheur des autres. En France, il existe la Nef (bientôt aussi pour les particuliers) et dans une moindre mesure le crédit coopératif.
Parce-que, faut pas se leurrer, si ces néo banque ne facturent rien au client, c’est qu’elles ont d’autres clients à plumer. Et je ne crois pas que ce soit très éthique.
Finalement, c’est un peu comme le modèle de presse gratuit… Faut savoir ce qu’on veux. Pour la presse et la banque, perso, j’ai choisi de payer.
#31
Les revenus viennent aussi pas mal des frais d’interchange & co hein ;)
#32
Il ne faut pas oublier que les banques “classique” font les 2 : spéculer et faire payer leurs clients pour des services de bases.
Au crédit agricole :
#33
Chacun peut avoir des facilité avec son conseiller, en fonction de sa banque.
Pour un prêt immobilier, c’est rarement la banque de domiciliation qui propose le mieux.
Concernant les cartes, j’ai une Révolution et une Morning, l’enroulement est assez rapide chez les deux, la reconnaissance de pièces chez Morning est ultra rapide.
Pour les frais de tenue de compte et le package de base LBP ça va, dès que tu veux le service, c’est plus cher que les autres.
L’appel au SAV est payant, 0.15 la minute, alors que t’es client, sérieux ? La SG ne fait pas ça…
#34
#35
C’est peut-être moi mais je n’ai trouvé aucune banque en ligne qui permette d’ouvrir un compte sans présenter un IBAN français.
Boursorama, ING, Fortuneo… demande un IBAN pour ouvrir un compte.
Ce qui me semble vraiment idiot.
Est ce écrit dans la loi ?
#36
Mais euh….quid des outils d’épargne classique (Livret A, PEL, PEA, Assurance Vie…) ?
La plupart des Français les utilisent (notamment le Livret A), donc je les vois mal quitter leur banque pour économiser quelques euros par mois…
(à noter : je ne travaille pas pour une banque, ni de près ni de loin ;) )
#37
Quand j ai fait mon credit immobilier chez boursorama je n ai pas eu a domicilier mon salaire ou mes comptes chez eux.
#38
On peut détenir un Livret A et autres dans une banque et un compte courant dans une autre.
Perso, j’ai mis du temps avant de fermer le CCP que j’avais depuis mes 18 ans, mais je l’ai fait au début de l’année 2017 et j’ai gardé mon Livret A… jusqu’au jour où La Banque postale me facturera un truc tordu (ça peut toujours arriver malgré mon attention sur le sujet) ou me le ferme sans préavis (comme ce fut le cas de mon compte-titre inactif pendant 1 an).
#39
Moi aussi je suis prêt à payer des services bancaires en échange d’une transparence de ce que devient mes dépôts à la banque. Malheureusement, dans le secteur bancaire, c’est encore plus rare que le commerce équitable (si tant est que le commerce équitable soit vraiment transparent).
à noter qu’une banque de détail n’a pas besoin de facturer des services pour être rentable (surtout lorsqu’elle fait partie d’un groupe bancaire avec des activités de banque d’affaire). Les intérêts et agios suffisent.
#40
Je préfère pouvoir dialoguer avec de vrais gens qui me croisent de temps à autres qu’à des inconnus au téléphone, si j’ai des soucis bancaires.
Sans parler de tous ces frais masqués.
Je n’ai pas l’impression que ma banque me vole. Quand je suis à découvert, c’est surtout de ma faute…
#41
#42
Absolument. Le comble fut un dimanche où une commission d’intervention a été effectuée par leurs algos… alors qu’un chèque n’attendait que l’ouverture le lundi pour être pris en compte.
Mais cela est selon moi indépendant du type de banque, juste de leur logique de prendre ou non leurs clients pour des c*ns.
edit: j’ajoute que les frais (que les banques en lignes adoptent aussi) de 10€ parce que je n’ai pas 10€ de disponible sont le comble de l’absurde.
#43
#44
#45
J’aimerai bien avoir un comparatif des banques en lignes avec les cartes disponible et leur conditions pour les obtenir… Aujourd’hui ma visa premier ne me coûte quasi rien et j’aurais du mal a m’en passer!
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cf https://www.nextinpact.com/news/105527-orange-bank-faut-il-craquer-derriere-grat…
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#48
#49
Les frais masqués, ce sont tous ces frais exceptionnels qui sont parfois hors de prix et parfois pas si exceptionnels qu’on veut bien le croire (c’est même le principe du modèle économique “low cost”).
Ceci-dit, effectivement, lire les CGV et la brochure tarifaire est nécessaire avant toute souscription.
#50
Un comparatif serait le bienvenue. Les frais, les cartes disponibles, les options, l’interface graphique de gestion, les applications, etc.
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#52
sharepay, c’est de la balle ! bon, surtout quand on est early adopter avec la carte gratuite ^^
#53
J’ai pris N26 a la place de la société générale : je n’ai jamais été aussi satisfait.
Pas besoin de demander une augmentation de plafond et pas de virement plafonnés.
Idéale.
Par contre IBAN Allemand et pas d’encaissement de chèque ni de dépôt d’espèce.. ( en france)
#54
Il y a t’il des exigences niveau sécurité pour ces nouvelles banques ?
#55
Et à combien sont les chèques de banque par exemple ?
#56
Il serait bien aussi de parler de toutes les opérations. Quid des encaissements de chèques ? Des dépôts d’espèces ?
Quelles sont les garanties de ces banques? Ont-elles les reins solides en cas d’une nouvelle crise financière?
Comment est géré la “SAV”? Tout par Internet ou a-t’on à faire avec un vrai conseiller?
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#58
En France, c’est l’Etat qui propose un système de garantie des dépôts bancaires à hauteur de 100k€ par client et par établissement (et 500k€ par mouvement ‘exceptionnel’, genre tu viens de récupérer l’argent de la vente de ta maison, ou tu as reçu un héritage, une donation, …).
#59
En fait c’est une réglementation européenne, donc valable pour tous les comptes de toutes les banques de la zone SEPA (ou EU).
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#62
Je suis peut être déjà endormi mais j’ai quand même l’impression qu’il manque un paragraphe sur la rentabilité de ces banques. La plupart sont déficitaires et certaines facturent maintenant la tenue de compte. (En dehors de Fortuneo qui est bénéficiaire)
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C’est faux. Avec Certicode plus, c’est immédiat. Ce nouveau service gratuit met en place une authentification forte à partir du mobile.
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Ils ne m’ont jamais parlé de ce service ni proposé… Ce devrait être automatique…
Je ne vois pas l’intérêt de ne pas le mettre par défaut pour tout le monde (à part me faire partir chez une banque en ligne…).
“Ouais, on a un super service rapide et efficace, mais on préfère ne pas l’activer et ne pas en parler pour que nos clients restent avec l’ancien système lent et archaïque”
C’est stupide…
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Moi, je ne parlerais pas de “frais masqués” mais plutôt de “pratiques déloyales”, par exemple quand on t’affiche un tarif soit-disant exceptionnel et qu’il devient, dans un contexte particulier, particulièrement onéreux, comme par exemples :
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« L’avantage de la Banque Postale, c’est qu’ils ne font pas les tarifs à la tête du client (du moins de l’épaisseur de son portefeuille). la seule chose qui me pose PB est le non fonctionnement en temps réel de la Banque (virement externe entrant pris en compte que le soir à 22h30 environ). »
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En même temps, si tu ne fais pas au moins 3 opérations par mois, tu n’as pas vraiment besoin d’une carte bancaire :)
Moi chez N26 aussi, et quand tu voyages, c’est vraiment super d’avoir zéro frais sur les paiements hors zone euro (pas même déguisés avec des taux de change “maison” comme chez d’autres, juste le cours officiel), même pour quelques centimes/roubles/whatever.
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#84
« Bref, un fois de plus, rien n’est clair avec LBP et j’en viens à supputer le pourquoi du comment qui fait que je n’arrive pas à faire telle ou telle action censée être légitime et triviale à la base. " /> »
" />
C’est le résultat de mon expérience personnelle également. Et quand j’avais essayé de discuter du fonctionnement des comptes en ligne avec mon “conseiller financier”, il m’avait répondu qu’il ne connaissait pas le fonctionnement des opérations en ligne.
#85
Je viens en rajouter une couche sur LBP parce que justement ils m’ont énervé ce weekend.
Suite à un gros achat exceptionnel avec la visa premier je dépasse les 3000€ sur 30 jours glissants, j’ai une commande internet toujours bloquée pour ça et samedi je devais aller faire des achats relativement pressés.
1- pas d’avertissement que je dépasse le plafond donc encore moins d’instruction comme quoi je peux l’augmenter
2- impossible à augmenter par internet
3- appel au service client 15cts/min
3.1- pub après le bip signalant que le payant commence, j’adore
3.2- “il vous faut votre identifiant à 10 chiffres, présent sur votre relevé”
3.2- l’id en question est en fait le numéro du compte auquel il faut enlever la lettre, il fallait le deviner
3.3- le temps d’attente est prévu > à 5 min
3.4- au bout de 13 min, “tous nos conseillers sont occupés veuillez réessayer plus tard”
4- tentative d’avoir mon conseiller : “répondeur : il est en consultation”
5- envoi d’un message sur le site internet : toujours pas de réponse, c’est toujours pas débloqué
Bref j’attends de lire la suite du dossier NXI pour aller voir ailleurs. Je vais aussi regarder ce certicode+ dont je n’ai jamais entendu parlé non plus mais ça va me gonfler d’aller en agence pour ça.
#86
Du coup merci NXI pour ce dossier, il tombe à pic " />
#87