Faut-il créer un label « Internet bio » permettant aux services respectueux de faire la différence ?

Faut-il créer un label « Internet bio » permettant aux services respectueux de faire la différence ?

Webmasters élevés en plein air

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Faut-il créer un label « Internet bio » permettant aux services respectueux de faire la différence ?

Dès mai prochain, les données personnelles seront mieux protégées en Europe. L'occasion pour de nombreux services de commencer à se poser des questions sur leurs pratiques. Mais comment informer l'internaute sur la réalité des choses ? Nous avons décidé de lancer la réflexion.

Il y a un peu plus de deux ans, nous nous posions une question : et si on dépolluait Internet ? Nous notions en effet depuis plusieurs années que les sites devenaient de plus en plus impraticables du fait d'abus publicitaires et de méthodes douteuses comme la lecture automatique des vidéos ou l'auto-refresh.

Mais cette gêne visuelle en cachait une autre : la collecte massive de données, mise en place à travers les services des géants du Net (Analytics, boutons J'aime, etc.) et d'espaces publicitaires toujours plus automatisés.

Quel avenir voulons-nous pour Internet ?

On le voit aujourd'hui, chaque site peut déposer des dizaines de cookies sans le moindre consentement de l'utilisateur, le tout à travers une centaine de domaines tiers. Pour le vérifier, il n'y a qu'à utiliser des outils comme Kimetrak et regarder les données du navigateur (voir notre dossier).

Ainsi, comme on pouvait le craindre, l'Internet que l'on connaissait il y a 20 ans s'est profondément modifié sur trois points principaux : les plateformes y ont progressivement pris le pouvoir, il y est plus souvent question de commerce que de partage libre des informations et des idées, le tout alimenté par une immense collecte de données personnelles.

Comme c'est le cas dans certaines industries, il existe néanmoins des zones de « résistance ». L'information s'y veut en libre accès, elle doit permettre au plus grand nombre de réfléchir au monde d'aujourd'hui plutôt que suivre les derniers buzz, l'entraide et le travail collaboratif y sont des valeurs centrales et le financement se fait à travers des dons ou des abonnements, l'accès aux données n'étant pas considéré comme un « pétrole à exploiter ». 

Malheureusement il n'existe pas vraiment d'élément distinctif fort pour ces sites et services, qui constituent une alternative au tout commercial qui nous entoure désormais dans le World Wide Web.

Un label pour l'Internet propre ?

Faudrait-il créer une sorte d'annuaire ? De label « bio » des services et autres sites en ligne ? Sans doute. Tout du moins faciliter l'accès et la reconnaissance de ces initiatives en fonction d'éléments qui peuvent être facilement vérifiés : structure économique, modèle de financement, trackers, dispositions légales à travers des outils tels que ToS;DR, etc. 

Reste la question des critères précis et de la structure pour porter une telle initiative. La CNIL a déjà largement fait savoir qu'elle ne pouvait être à l'origine d'un tel projet, mais elle pourrait le soutenir. Les moteurs de recherche commencent à s'y mettre, notamment DuckDuckGo via ses applications ou Qwant, qui travaille lui aussi sur un dispositif visant à indiquer le nombre de trackers d'un site. Mais ces solutions sont en général limitées à l'usage de ceux qui en sont à l'origine.

Ainsi, on pourrait plutôt imaginer un outil qui viendrait lister les trackers rencontrés, les catégoriser, indiquer où ils ont été vus récemment, etc. Le tout en complément d'autres éléments techniques et juridiques sur les sites et services. Un projet d'ampleur, mais porté par une multitude afin de permettre sa mise en œuvre et son suivi au quotidien.

Ces informations pourraient être rendues accessibles à tous, pour le bien commun, exploitables par n'importe quelle application ou service. Une manière, à l'heure des grandes plateformes, de permettre de mieux identifier les rares ilots de paix pour nos données, et ces petits producteurs de solutions qui refusent de participer à la surveillance de masse organisée par les publicitaires et autres data brokers

Permettre au citoyen de faire la différence

Cela permettrait également de distinguer le vrai du faux. Avec l'application dès le 25 mai 2018 du Règlement Général sur la protection des données en Europe, et l'arrivée prochaine d'ePrivacy, la protection des données va être un argument marketing de choix... même pour ceux qui combattent aujourd'hui ces textes. Face à cette révolution, il faut s'attendre à une bonne dose de « Privacy washing ».

On en a déjà vu quelques effets à l'occasion de la journée européenne de la protection des données, avec Apple, FacebookGoogle ou encore Microsoft, venus nous expliquer comment, désormais, ils comptaient faire de notre espace numérique un temple où nous aurons un contrôle total sur les informations nous concernant, grâce à eux et à leurs services. Demain, certains annonceront traquer moins, mieux, en vous permettant de vous connecter. Mais derrière, quels engagements concrets et quels usages pour vos données ?

Il faut donc permettre à l'internaute de s'y retrouver, simplement. En tant que groupe de presse indépendant, engagé sur la question du respect des lecteurs et des données personnelles depuis de nombreuses années, nous pensons que c'est notre rôle de participer, voire d'initier une telle aventure. C'est tout le sens de notre initiative Kimetrak qui devrait évoluer dans les semaines et à les mois à venir afin de délivrer une information fiable à l'internaute sur ces questions. 

Comme nous l'avions évoqué en juin dernier, nous espérons ne pas être seuls dans ce projet et réussir à fédérer de nombreux acteurs déjà actifs sur le terrain du respect de la vie privée et des libertés numériques. Tous ceux qui veulent y participer d'une manière ou d'une autre peuvent nous le faire savoir : [email protected].

Commentaires (72)


Je trouve l’initiative très bien. Et ça me rappelle le combat contre Hadopi, mine de rien c’était sympa de s’y retrouver. Mais je n’ai plus ma maison d’édition je ne pourrai rien éditer comme à l’époque. Mais dès qu’il faut monter sur les barricades numériques je suis là.



Après hors de question de me forcer à utiliser HORDE hein <img data-src=" />


y a des trackers sur le site de HORDE <img data-src=" />

(facebook, google, twitter)


Ah ouais bordel : les sites PUR !



https://twitter.com/davlgd/status/958009841871720449 <img data-src=" />


A la lecture du titre, j’ai cru un instant qu’il s’agissait de calculer l’impact en termes d’émission / énergie pour les requêtes / téléchargements effectuées sur un site&nbsp;<img data-src=" />


On attend que certains terminent d’établir la fiabilité de leur calcul sur la blockchain <img data-src=" />








CryoGen a écrit :



y a des trackers sur le site de HORDE <img data-src=" />

( facebook, google, twitter)







Arf ! … ça va pas plaire à Stallman <img data-src=" />







David_L a écrit :



Ah ouais bordel : les sites PUR ! <img data-src=" />







Ah oui, p’tain j’avais oublié ! N’empêche, on c’est tapé des barres quand même à cette époque <img data-src=" />



Déjà, +1 rien que pour l’illustration !!



Bon… maintenant reroutnons lire l’article ! :)



Ah voilà c’est ça!&nbsp;<img data-src=" />

Je me souviens aussi d’un article qui avait fait du bruit il y a quelques années, qui avait calculé (mais mal, avec bcp de pbs de méthodo visiblement) le rejet en équivalent CO2 d’une requête Google.&nbsp;

C’est un thème dont on ne parle jamais, mais l’industrie informatique / numérique aujourd’hui a plus d’impact que n’importe quelle autre, or un même produit selon comment il est développé consommera effectivement plus ou moins côté serveur ou client.&nbsp;


Si c’est un label “bio” ça va être des sites vraiment pas sexy qu’on fait payée plus chère à tout le monde et où on fait culpabiliser les gens qui n’y vont pas pour nous mettre plus d’argent dans les poches en accusant de tuer des bébés ours?


Je doute qu’une sorte de label intéresse les gens. Et pour ceux qui y sont sensibles, c’est très rapide de voir quels sites sont respectueux ou non (avec n’importe quelle extension dans ce domaine). Et puis c’est toujours mis en avant, parfois trop (ces alertes JS “You choose DNT, we respect your choice” <img data-src=" />)



Et si c’est pour se retrouver avec des sites qui affichent le label mais qui ne font pas les bonnes actions derrière, cela sera anti-productif.








Jarodd a écrit :



Je doute qu’une sorte de label intéresse les gens.





Dans l’absolu les gens son toujours intéressés comme avec un label bio dans la nourriture mais dans la pratique ils font en fonction de leur budget.



Je suis mitigé, c’est sûr que l’initiative est louable et souhaitable, mais elle ne risque de rencontrer du succès que si les moteurs de recherche mettent en avant ce genre de sites, ce qui est autre chose.



Ils poussent déjà dans cette direction : Google favorise le HTTPS, par exemple, mais quand l’utilisateur veut son contenu (film.piraté.codecAV1quonsaitpasquandilarrive.VtchétchèneSTalbanais.warez pour ne pas le nommer) il va aller vers le site même si son interface, sa lourdeur et son traçage sont mauvais…








David_L a écrit :



Ah ouais bordel : les sites PUR !



https://twitter.com/davlgd/status/958009841871720449 <img data-src=" />







les gafa à qui on veut faire les poches maintenant <img data-src=" />



Je propose que NXi monte son propre serveur DNS avec une blacklist pour filtrer les domaines abusifs, ça tuera une grosse partie des trackers et pubfarms dans l’œuf.

Pour l’histoire du label, le site concerné peut choisir d’afficher un badge cliquable pointant vers son rapport Kimetrak (l’apparence du badge s’adaptant au rapport, évidemment).

On pourrait même aller plus loin avec un enregistrement TXT dans la zone DNS du site candidat au label (_kimetrak.01net.com, le choix du domaine est un pur hasard).



Bref, on peut imaginer tout un tas de mécanisme mais il reste urgent d’attendre que Kimetrak grandisse tranquillement dans son coin.


Oui, faite pareil pour les applications portables pour faire la chasse aux mouchards, et autres aspirateurs à donnés.


Il y a pourtant plus simple :



Créer un ordre des sys-admin, comme pour les pharmaciens, ou les avocats.      






Si une entreprise voit des données volées par manque de sécu, des mots de passes stockées en clair,      

ou une politique interne favorable à la récolte sale de données personnelles...

... Le sys-admin qui aura mis tout ça en place risquera une interdiction d'exercer.






Il y a bien un ordre des architectes, des comptables, ou des notaires...      

C'est cohérent pour tous les métiers qui peuvent nuire massivement à autrui.

Ça manque cruellement en informatique.

Ça serait donc du pur déclaratif au début ?

Même sans accéder aux sources des membres de ce club, c’est sûr qu’afficher les trackers sur un site écarterait rapidement des petits malins, mais pour ce qui est de l’arrière boutique ?

C’est comme le bio industriel (on ne met pas de pesticide, mais on exploite les gens, on gâche de l’eau, on produit hors saison, on produit très loin etc… Bio et bio quoi).







  • La voie idéologique (défendre le respect des données privées, le respect des personnes etc, notamment au niveau législatif. C’est pas toujours sexy sexy mais bon).

  • La voie didactique : montrer l’exemple, faire parler de l’exemple (le dossier CozyCloud est top, niveau technique et idéologique, un vrai dossier quoi).

  • La voie du partage (même payant), à la Framasoft ou La Presse Libre : beaucoup de gens, entités voudraient (cf les deux premiers points), mais sont très très rapidement stoppés par la technique.

    Ils prennent les trucs dispo, aux interfaces bien faites, et son prêts à payer parfois cher (pas tous mais il y a j’ai pu remarquer parfois une défiance quand à la fiabilité quand c’est gratis).










Gloomy a écrit :



Il y a bien un ordre des architectes, des comptables, ou des notaires…



C'est cohérent pour tous les métiers qui peuvent nuire massivement à autrui.      

Ça manque cruellement en informatique.









Bah déjà que le secteur est en pénurie de main d’oeuvre… Avec un tel ordre, il n’y aura plus personne. <img data-src=" />



Accessoirement, tu cibles le sysadmin, mais celui-ci est sous les ordres de sa hiérarchie.



Il suffit de se référer à la catastrophe de Challenger en 1986 pour comprendre combien une pression hiérarchique peut engendrer des drames.





Ainsi, on pourrait plutôt imaginer un outil qui viendrait lister les trackers rencontrés, les catégoriser, indiquer où ils ont été vus récemment, etc.





uBO-Scope ?


Un dpe ?

Un diagnostic de performance ethernetique ?








Gloomy a écrit :



Il y a pourtant plus simple :



 Créer un ordre des sys-admin, comme pour les pharmaciens, ou les avocats.       






 Si une entreprise voit des données volées par manque de sécu, des mots de passes stockées en clair,       

ou une politique interne favorable à la récolte sale de données personnelles...

... Le sys-admin qui aura mis tout ça en place risquera une interdiction d'exercer.






 Il y a bien un ordre des architectes, des comptables, ou des notaires...       

C'est cohérent pour tous les métiers qui peuvent nuire massivement à autrui.

Ça manque cruellement en informatique.







L’administrateur système est en faute s’il laisse l’architecture exposée a un bogue connu pour exploiter le système par exemple.

Mais quid des cas ou c’est l’architecture applicative elle même qui est en cause ? Ou une des brique applicative interne mal sécurisé (voir pas du tout)…

A mon avis c’est beaucoup&nbsp; compliqué que ce prémisse d’idée.



“Webmasters élevés en plein air”

Fake, un webmaster ça mange des pizzas et évite la lumière du jour !



Blague à part, je crois que le mal est plus profond, depuis que j’ai désactivé les polices et le code extérieur aux pages visitée, pas un site s’affiche correctement, sauf nextinpact.com


Dans l’image : IMG.VR nous avons besoin d’un coup de pouce ? :eek: J’ai comme un doute, on parle bien de celui là ?


Comme très souvent, la réponse à une question de journaliste est “Non !”.



Déjà, un label n’est pas plus un gage de qualité qu’une élection est un gage d’élire un personnage compétent. Ici, la juxtaposition est même comique vu que le “bio” n’est pas meilleur que le conventionnel, et ce à tous les points de vue (il est même probablement plus mortel niveau santé).



Maintenant je comprends qu’il faille faire vivre le site et que ce choix un peu stéréotypé (moi bon, toi pas bon) soit facile à faire comprendre au lectorat moyen, d’autant plus que se poser en chevalier qui lave plus blanc que blanc peut sembler tout aussi satisfaisant d’un point de vue personnel tout en attirant le gogo multi-anxiogénisé avec l’argument fallacieusement imparable du “c’était mieux avant” (moins pollué, etc.).



Pour conclure je dirais que sur les sites qui sont impraticables, les clients y vont moins (Logics 101), et donc que le problème tend à se résoudre de lui-même. Ce n’est pas étonnant vu que c’est généralement le cas des CAS : ces systèmes ne fonctionnent pas en mode “Command & Control”, ils se régulent eux-mêmes, s’auto-adaptent aux contraintes, profitent des opportunités pour se développer, font peu cas des pressions artificiellement imposées, etc. Un peu comme les marchés. Oh wait…








martino a écrit :



L’administrateur système est en faute s’il laisse l’architecture exposée a un bogue connu pour exploiter le système par exemple.

Mais quid des cas ou c’est l’architecture applicative elle même qui est en cause ? Ou une des brique applicative interne mal sécurisé (voir pas du tout)…

A mon avis c’est beaucoup&nbsp; compliqué que ce prémisse d’idée.





La très grande majorité des dégâts générés par les attaques informatiques sont du à des systèmes non patché/mal configuré. En 2017, la quasi totalité des pertes engendrés ont été le fait de ransomwares, et aucun d’eux n’utilisaient de failles 0-days. A chaque fois des patchs étaient dispo depuis au moins des semaines (souvent des mois).



Il évident que ça ne résoudra pas complètement le problème des failles, mais les moyens nécessaires pour attaquer des systèmes à jour et configuré sont énormes. Si déjà on pouvait rendre inefficace les “exploit kit” que chacun peut réutiliser pour diffuser sa charge utile, ça changerait tout. Et le système d’ordre pourrait être efficace, même sa mise en place me semble aussi très compliqué…



Ouaip, un peu comme le principe de ADZhost, mais au niveau DNS et plus au niveau du fichier HOSTS. Plus facile pour l’utilisateur, mais faut avoir confiance (remarque, tu me diras aussi qu’il faut avoir confiance dans le fichier HOSTS, mais celui-ci faut le mettre à jour à la main).


”(…) il reste urgent d’attendre que Kimetrak grandisse tranquillement (…)”&nbsp; <img data-src=" />








tmtisfree a écrit :



Ici, la juxtaposition est même comique vu que le “bio” n’est pas meilleur que le conventionnel, et ce à tous les points de vue (il est même probablement plus mortel niveau santé).





Le seul argument du bio, c’est qu’il soit meilleur pour l’environnement (pas de pesticide par exemple)

Ceux qui disent que c’est meilleur pour la santé se trompent de combat. En effet, sans pesticide, il y a des trucs mauvais pour la santé qui peuvent subsister, mais ce n’est pas le combat du bio ça.



Le bio n’est pas meilleur que le conventionnel pour l’environnement?



Moi c’est pastebin qui m’étonne. J’en avais trouvé ya 2ans il me semble.. <img data-src=" />








Coeur2canard a écrit :



Ah voilà c’est ça!&nbsp;<img data-src=" />

Je me souviens aussi d’un article qui avait fait du bruit il y a quelques années, qui avait calculé (mais mal, avec bcp de pbs de méthodo visiblement) le rejet en équivalent CO2 d’une requête Google.&nbsp;

C’est un thème dont on ne parle jamais, mais l’industrie informatique / numérique aujourd’hui a plus d’impact que n’importe quelle autre, or un même produit selon comment il est développé consommera effectivement plus ou moins côté serveur ou client.&nbsp;





Pas convaincu qu’on en parle plus. Actuellement c’est la chasse à l’essence et au gazole au profit de véhicules électriques pseudo écolo, mais en fait la problématique est la même (c’est assez comique) : comme ça sort d’une prise électrique murale, c’est vert, c’est propre, les oiseaux gazouillent dans le jardin et ils peuvent même se poser sur ce qui est branché dessus. Et ce qui est branché dessus, c’est un appareil qui marche grâce au nucléaire, et si ça se trouve c’est un appareil avec une batterie qu’on ne pourra pas recycler proprement. Mais ça, on le voit pas, on se contente de brancher, et quand c’est cassé, on jette, on s’en fout. Au moins quand tu fais le plein, tu sens à l’odeur que tu as un impact environnemental :-P



Mais est-ce que c’était une alternative Framasoft ?

(Et pourquoi est-ce que NextInpact ne précise pas la source de l’image ?)


Idem, j’ai trouvé étrange que NXi n’indique pas la source de l’image (ou est-ce que cela n’apparait que sur certains templates ?)








Sheepux a écrit :



Idem, j’ai trouvé étrange que NXi n’indique pas la source de l’image (ou est-ce que cela n’apparait que sur certains templates ?)





Framasoft, qui a copié Astérix sans l’indiquer ni sans autorisation.



En effet, il manque des infos sur l’illustration.. (développer par Framasoft?, opérer par Framasoft ?)

Il serait logique qu’ils ne réinventent pas la roue et préconisent une alternative libre (à laquelle ils ont auditeur le code éventuellement)


Je suppose que Kimetrak, une fois qu’il aura été fiabilisé localement (faux-positifs, …), finira par collecter les données qu’il récupère de manière centralisée. Ça servira de base pour attribuer des labels de confiance aux sites souhaitant montrer patte blanche (et pour du blocage automatique de trackers au niveau DNS).








tmtisfree a écrit :



Comme très souvent, la réponse à une question de journaliste est “Non !”.



Faire des généralités n’est jamais bon. Et ne pas encourager ce genre d’initiative c’est comme encourager les mauvaises pratiques à continuer.&nbsp;



Déjà, un label n’est pas plus un gage de qualité qu’une élection est un gage d’élire un personnage compétent. Ici, la juxtaposition est même comique vu que le “bio” n’est pas meilleur que le conventionnel, et ce à tous les points de vue (il est même probablement plus mortel niveau santé).



&nbsp;Source ? Parce que niveau gout, y’a pas photo. Je trouve le bio systématiquement de meilleur qualité. Mais de toute façon c’est HS ici. Tout est une question de fiabilité du label. C’est comme partout, y’a des bons et des mauvais labels



Maintenant je comprends qu’il faille faire vivre le site et que ce choix un peu stéréotypé (moi bon, toi pas bon) soit facile à faire comprendre au lectorat moyen, d’autant plus que se poser en chevalier qui lave plus blanc que blanc peut sembler tout aussi satisfaisant d’un point de vue personnel tout en attirant le gogo multi-anxiogénisé avec l’argument fallacieusement imparable du “c’était mieux avant” (moins pollué, etc.).



Oui, les gens qui ne sont pas sensibilisés aux questions de vie privée, traking et autres ont besoin d’un label facile à comprendre. Vert = bon, Rouge = mauvais. Encore une fois, tout est une question de fiabilité du label. Et pourquoi nier que c’était mieux avant ? On peut pas dire qu’il y a moins de pub/tracer aujourd’hui sur internet qu’il y a 10 ans&nbsp;



Pour conclure je dirais que sur les sites qui sont impraticables, les clients y vont moins (Logics 101), et donc que le problème tend à se résoudre de lui-même. Ce n’est pas étonnant vu que c’est généralement le cas des CAS : ces systèmes ne fonctionnent pas en mode “Command & Control”, ils se régulent eux-mêmes, s’auto-adaptent aux contraintes, profitent des opportunités pour se développer, font peu cas des pressions artificiellement imposées, etc. Un peu comme les marchés. Oh wait…





Le problème c’est les sites ou te ne vois pas les mauvaises pratiques : les pubs ne sont que la partie visible de l’iceberg.









PtiDidi a écrit :



Le seul argument du bio, c’est qu’il soit meilleur pour l’environnement (pas de pesticide par exemple)

Ceux qui disent que c’est meilleur pour la santé se trompent de combat. En effet, sans pesticide, il y a des trucs mauvais pour la santé qui peuvent subsister, mais ce n’est pas le combat du bio ça.



Le bio n’est pas meilleur que le conventionnel pour l’environnement?





Il y a des pesticides aussi en bio. Ceux qui sont autorisés / labellisés “bio”. Voir par exemple ici, mais une simple recherche sur le sujet donne un bon paquet de résultats.

Et au passage pour ceux qui disent : “oui mais ce ne sont que des produits naturels, donc pas dangereux” je rappelle que le cyanure, le pétrole, le plomb ou le mercure, la cigüe, le venin de pas mal de bestioles sont aussi des produits naturels.



<img data-src=" /> En effet, j’ai fait un raccourci en pensant à la poly-culture/culture associée qui permet (presque) de se passer de pesticides (et notamment les chimiques)



Les produits naturels ne sont pas innofencifs certes, mais moins que le glyphosate par exemple.

Après, il faut aussi prendre en compte la quantité utilisée (et quand on a des hectares entiers de monoculture, on arrose abondamment donc ca en devient mauvais pour l’environnement)

Mon chien pisse toujours au même endroit, l’herbe est jaune maintenant <img data-src=" />








PtiDidi a écrit :



Les produits naturels ne sont pas innofencifs certes, mais moins que le glyphosate par exemple.





On n’est même pas sûrs que le glyphosate soit cancérigène, et utilisé avec pertinence il est bien moins dangereux que bien des produits naturels, ou même d’autres herbicides industriels (alachlore, 2,4D…)









PtiDidi a écrit :



Le seul argument du bio, c’est qu’il soit meilleur pour l’environnement (pas de pesticide par exemple)

Ceux qui disent que c’est meilleur pour la santé se trompent de combat. En effet, sans pesticide, il y a des trucs mauvais pour la santé qui peuvent subsister, mais ce n’est pas le combat du bio ça.



Le bio n’est pas meilleur que le conventionnel pour l’environnement?





Le bio utilise plus de 1500 pesticides. Et c’est un mythe de croire que tout ce qui est naturel est bon/sain/etc. Les pesticides bio sont aussi toxiques que les autres.

Dans tous les cas, c’est la dose et/ou son accumulation qui fait le risque. Un produit peut être très dangereux, si son exposition est minimal il n’est pas plus risqué qu’un autre moins dangereux mais dont l’exposition est plus importante et/ou répétée.

Les escrolos confondent (volontairement) la notion de dangerosité et celle de risque, qui est elle qui importe. Et leur hypocrisie en production bio est légendaire.



Il est impossible de répondre à ta question qui est trop générale et sans définitions spécifiques.









Magyar a écrit :



Faire des généralités n’est jamais bon.





J’espère que tu te rends compte de l’ironie de ta réponse qui se ruine elle-même…







Magyar a écrit :



Et ne pas encourager ce genre d’initiative c’est comme encourager les mauvaises pratiques à continuer.





Je n’ai rien contre informer. Ce qui m’ennuie, c’est la propension à vouloir tout régenter par des méthodes dirigistes dont on sait très bien à quoi elle mèneront. Quand on est pour la neutralité du Net, on est pour d’un bout à l’autre, de ce qui plaît à ce qui ne plaît pas. On ne demande pas à poser des labels comme d’autres ont posé des étoiles dans le passé (le point Godwin est pour moi).







Magyar a écrit :



Le problème c’est les sites ou te ne vois pas les mauvaises pratiques : les pubs ne sont que la partie visible de l’iceberg.





Je n’ai fais que reprendre l’introduction de l’article sur ce point. Et très franchement, les outils pour vivre sans pubs existent : et si on n’y connaît rien, le plus simple est de ne pas visiter si cela dérange.



N’y aurait-il pas une différence significative entre créer un label “aryen élevé en plein air”&nbsp;(désolé)&nbsp;&nbsp;(même&nbsp;réglementé&nbsp;par la loi)&nbsp;et&nbsp;forcer&nbsp;par la loi&nbsp;tous les juifs (et autres “indésirables”) à porter un signe distinctif ?&nbsp;



&nbsp;AMHA, les labels (que ce soit cette initiative ou les bio) sont une bonne solution tant qu’il n’y a pas consensus très majoritaire sur les valeurs qu’ils représentent, car ils sont un cran en dessous au niveau “dirigisme” par rapport à une réglementation pénalisant toute non-conformité au label devenu loi.&nbsp;



Et d’un autre côté, la neutralité du Net (qui agit surtout au niveau des FAI, pas des sites) est un bon exemple de réglementation - restreindre le marché libre s’avère souvent nécessaire…&nbsp;

&nbsp;&nbsp;

(D’ailleurs tu avais dénigré les élections - qui ont, oui, permis d’amener Hitler au pouvoir - mais difficile de trouver des systèmes politiques moins dirigistes !)&nbsp;



Personne ne peut connaitre en détail le fonctionnement de tout ce qui l’entoure, les réglementations et les labels permettent d’avoir une certaine confiance (qui peut bien sûr être abusée de temps en temps), alors que ce qui est invisible, ne peut, par définition, déranger.








tmtisfree a écrit :



Quand on est pour la neutralité du Net, on est pour d’un bout à l’autre, de ce qui plaît à ce qui ne plaît pas.





Pour être précis, la Neutralité du Net ne concerne que les opérateurs télécom et les réseaux, par rapport au transport et à la distribution des données qui leur sont confiées.









BlueTemplar a écrit :



N’y aurait-il pas une différence significative entre créer un label “aryen élevé en plein air”&nbsp;(désolé)&nbsp;&nbsp;(même&nbsp;réglementé&nbsp;par la loi)&nbsp;et&nbsp;forcer&nbsp;par la loi&nbsp;tous les juifs (et autres “indésirables”) à porter un signe distinctif ?&nbsp;





du coup je reprends ta métaphore douteuse, mais si jamais tout le monde a le label « aryen », sauf deux ou trois « indésirables », tu crois qu’il va leur arriver quoi ?



Dans un domaine plus sérieux, les pellets pour les poëles à granulés de bois ont des normes, notamment Din+ allemande et ENplus européenne. Au début, forcément, seuls quelques sachets avaient l’appellation, aujourd’hui il est inconcevable d’acheter un produit sans ce label. Les normes qualité ont souvent tendance à s’imposer et à exclure les produits ne l’ayant pas.



&nbsp;



La toxicité du glyphosate est plus faible que celle de l’acide acétique (en vente libre dans tous les supermarchés) , la caféine (idem), l’éthanol (présent en grande quantité mais à la consommation réglementée)

D’après le classement du CIRC il est considéré comme moins cancérigène que la charcuterie, la viandre grillée ou quelques produits que j’ai cité plus haut.

Liens :

Fiche de toxicité du glyphosate

Fiche de toxicité de l’acide acétique

Quelques infos sur la caféine








tmtisfree a écrit :



J’espère que tu te rends compte de l’ironie de ta réponse qui se ruine elle-même…





Je n’ai rien contre informer. Ce qui m’ennuie, c’est la propension à vouloir tout régenter par des méthodes dirigistes dont on sait très bien à quoi elle mèneront. Quand on est pour la neutralité du Net, on est pour d’un bout à l’autre, de ce qui plaît à ce qui ne plaît pas. On ne demande pas à poser des labels comme d’autres ont posé des étoiles dans le passé (le point Godwin est pour moi).





Je n’ai fais que reprendre l’introduction de l’article sur ce point. Et très franchement, les outils pour vivre sans pubs existent : et si on n’y connaît rien, le plus simple est de ne pas visiter si cela dérange.





En quoi créer un label est dirigiste, chacun est libre de l’adopter ou pas. Mais au moins cela aurait le mérite de mieux sensibiliser les personnes à être plus regardant quand le label n’est pas affiché. Et c’est seulement là que, comme tu l’as si bien dit, que le système va s’auto-adapter, car les gens iront moins sur les sites peu respectueux.



Aujourd’hui beaucoup de monde à un adblock. Mais encore une fois, un adblock ne bloque que les pub, et non les traqueurs. Cela à même un effet pervers, puisque les adblock au finale suppriment la seule partie visible de l’iceberg.









BlueTemplar a écrit :



N’y aurait-il pas une différence significative entre créer un label “aryen élevé en plein air” (désolé)  (même réglementé par la loi) et forcer par la loi tous les juifs (et autres “indésirables”) à porter un signe distinctif ? 



 AMHA, les labels (que ce soit cette initiative ou les bio) sont une bonne solution tant qu’il n’y a pas consensus très majoritaire sur les valeurs qu’ils représentent, car ils sont un cran en dessous au niveau “dirigisme” par rapport à une réglementation pénalisant toute non-conformité au label devenu loi. 



Et d’un autre côté, la neutralité du Net (qui agit surtout au niveau des FAI, pas des sites) est un bon exemple de réglementation - restreindre le marché libre s’avère souvent nécessaire… 

  

(D’ailleurs tu avais dénigré les élections - qui ont, oui, permis d’amener Hitler au pouvoir - mais difficile de trouver des systèmes politiques moins dirigistes !) 



Personne ne peut connaitre en détail le fonctionnement de tout ce qui l’entoure, les réglementations et les labels permettent d’avoir une certaine confiance (qui peut bien sûr être abusée de temps en temps), alors que ce qui est invisible, ne peut, par définition, déranger.





Cela relève de la même philosophie/idéologie dirigiste de contrôle et de restriction des libertés, la différence n’est que dans le degré.



Qui va définir ces labels, sur quels critères, avec quelles garanties qu’ils ne seront pas “achetés” ou détournés de leur but au cours du temps, au profit de quelles officines, etc.



Il existe déjà un système simple, résilient, très difficile à détourner, et surtout neutre, gratuit et fiable qui détermine le meilleur de ce qui est proposé : le marché. Pourquoi essayer de réinventer la roue carrée à chaque génération ?









joma74fr a écrit :



Pour être précis, la Neutralité du Net ne concerne que les opérateurs télécom et les réseaux, par rapport au transport et à la distribution des données qui leur sont confiées.





Ce qui est parfaitement ridicule comme restriction, et la raison pour laquelle cet écran de fumée est inutile à ce niveau : les données et leur libre circulation sont bien plus en danger par ceux (les États) qui tentent d’imposer ces pseudo-réglementations fumeuses.



C’est incroyable le nombre de gogos qui tombent dans le panneau.









Magyar a écrit :



En quoi créer un label est dirigiste, chacun est libre de l’adopter ou pas. Mais au moins cela aurait le mérite de mieux sensibiliser les personnes à être plus regardant quand le label n’est pas affiché. Et c’est seulement là que, comme tu l’as si bien dit, que le système va s’auto-adapter, car les gens iront moins sur les sites peu respectueux.





C’est dirigiste parce que un petit nombre de personnes va pouvoir contrôler une partie du Web et de son contenu, surtout si ce label est sanctifié par les pouvoirs publics. Tôt ou tard, le label sera détourné pour supporter la politique de l’un ou l’autre voire mis au service des copains. L’exemple du label PUR (rebaptisé en LOL) au service des ayant-droits et donc de l’industrie du divertissement est pourtant une preuve convaincante de ces abus.



Informer oui, faire de l’activisme limite mauvaise foi non. Un ex. “les plateformes y ont progressivement pris le pouvoir” : non, les plateformes n’y ont pas pris progressivement le pouvoir, les gens leur ont échangé une parcelle d’information contre des services. L’utilisation même du terme “pouvoir” par l’auteur dénote sa totale incompréhension du mécanisme à la base de l’économie : l’échange est volontaire et mutuellement bénéfique, sinon par définition il n’aurait pas lieu. Le seul pourvoir est entre les mains du client : il vote avec son porte-monnaie. C’est le seul système électif qui soit juste, fiable et qui garantisse (du fait du grand nombre d’intervenants) que les offrants “se tiennent à carreau” (c’est à dire offre le meilleur service/produit possible).



Avec un produit corrosif, les abeilles ne s’approchent pas des plantes traitées, c’est peut être pas plus mal..








tmtisfree a écrit :



C’est dirigiste parce que un petit nombre de personnes va pouvoir contrôler une partie du Web et de son contenu, surtout si ce label est sanctifié par les pouvoirs publics. Tôt ou tard, le label sera détourné pour supporter la politique de l’un ou l’autre voire mis au service des copains. L’exemple du label PUR (rebaptisé en LOL) au service des ayant-droits et donc de l’industrie du divertissement est pourtant une preuve convaincante de ces abus.



Informer oui, faire de l’activisme limite mauvaise foi non. Un ex. “les plateformes y ont progressivement pris le pouvoir” : non, les plateformes n’y ont pas pris progressivement le pouvoir, les gens leur ont échangé une parcelle d’information contre des services. L’utilisation même du terme “pouvoir” par l’auteur dénote sa totale incompréhension du mécanisme à la base de l’économie : l’échange est volontaire et mutuellement bénéfique, sinon par définition il n’aurait pas lieu. Le seul pourvoir est entre les mains du client : il vote avec son porte-monnaie. C’est le seul système électif qui soit juste, fiable et qui garantisse (du fait du grand nombre d’intervenants) que les offrants “se tiennent à carreau” (c’est à dire offre le meilleur service/produit possible).





Je comprends tes arguments mais plusieurs choses :




  • “Les gens ont échangés des informations contre un service” : c’est vrai mais la ou ça devient compliqué c’est que tu n’es pas toujours consentant. Exemple : je vais sur un site avec google analytics et me fais donc traquer par google -&gt; ou ai-je donné mon accord pour ça. Les informations que je donnes à google ne sont échangés par aucuns services pour MOI

  • Le marché à aussi produit la crise des subprimes par exemple. On peut pas franchement dire que les gens se soit “tenu à carreaux”

  • Je suis d’accord qu’un certain nombres de label ont été détourné de leur idée première mais c’est pas pour ça que l’idée était mauvaise. Tu parles d’informer, et je penses que c’est bien là le but d’un label. Et même si à termes le label est détourné, cela aura eu le mérite de sensibilisé un certain nombre d’utilisateurs.



    Bref, sur le fond, ce qui ressort de ce débat, c’est bien que l’information doit circuler. Il me parait indispensable que les gens comprennent un minimum les coulisses d’internet.









tmtisfree a écrit :



C’est incroyable le nombre de gogos qui tombent dans le panneau.





Il n’y a pas de panneau dans lequel tomber, la neutralité du net n’a pas été inventée par les gouvernements ou les états mais par les acteurs du net qui se sont donné des règles communes.



Ils ne peuvent pas luter contre les lois édictées par les états.









Magyar a écrit :



Je comprends tes arguments mais plusieurs choses :




  • “Les gens ont échangés des informations contre un service” : c’est vrai mais la ou ça devient compliqué c’est que tu n’es pas toujours consentant. Exemple : je vais sur un site avec google analytics et me fais donc traquer par google -&gt; ou ai-je donné mon accord pour ça. Les informations que je donnes à google ne sont échangés par aucuns services pour MOI

  • Le marché à aussi produit la crise des subprimes par exemple. On peut pas franchement dire que les gens se soit “tenu à carreaux”

  • Je suis d’accord qu’un certain nombres de label ont été détourné de leur idée première mais c’est pas pour ça que l’idée était mauvaise. Tu parles d’informer, et je penses que c’est bien là le but d’un label. Et même si à termes le label est détourné, cela aura eu le mérite de sensibilisé un certain nombre d’utilisateurs.



    Bref, sur le fond, ce qui ressort de ce débat, c’est bien que l’information doit circuler. Il me parait indispensable que les gens comprennent un minimum les coulisses d’internet.





    1/ Les pratiques d’analyser les (données) clients sont vieilles comme le monde. Il y a un intérêt économique évidement à connaître ses clients : on évite de produire des biens/services inutiles, ça évite le gaspillage et on répond plus vite aux besoins/demandes des gens. Le ba-ba du business. Faire du profit directement ou indirectement avec ces infos est le but de tout business. Venir le leur reprocher dénote là aussi une incompréhension de l’activité économique de base.



    2/ Mauvais exemple : la crise des subprimes est la conséquence directe de l’intervention du gouvernement US (Clinton) dans le secteur immobilier, en particulier l’obligation imposée, pour des motifs politico-idéologiques et/ou électoralistes, aux banques privées de financer les populations à risque (les fameux prêts “Ninja” = “No Income, No Jobs and No Assets”) en dépit du bon sens sous peine de condamnation par le DoJ de pratiques “racistes”.

    La suite, on la connaît : rachat par les organismes para-étatiques des prêt douteux, titrisation de certains autres pour camoufler les pertes, le tout dans un contexte réglementaire mondial uniforme et fragile, et on obtient une jolie crise généralisée. Un très bon ex. d’intervention étatique, une de plus, qui tourne à la catastrophe, c’est à dire que la manœuvre a conduit des gens déjà pauvres à perdre le peu qu’ils avaient par la saisie de leur maison et économies. Je ne vois pas là motif à braire.









tmtisfree a écrit :



L’utilisation même du terme “pouvoir” par l’auteur dénote sa totale incompréhension du mécanisme à la base de l’économie : l’échange est volontaire et mutuellement bénéfique, sinon par définition il n’aurait pas lieu. Le seul pourvoir est entre les mains du client : il vote avec son porte-monnaie. C’est le seul système électif qui soit juste, fiable et qui garantisse (du fait du grand nombre d’intervenants) que les offrants “se tiennent à carreau” (c’est à dire offre le meilleur service/produit possible).





Laisse-moi rire…

Le pouvoir économique ça n’existerait pas? (Pourquoi vouloir évacuer ce terme ?)

Le marché libre d’un système capitaliste un système électif juste? Alors que les “votes” dépendent de l’argent dépensé? Et que l’argent est aspiré vers le haut, vers ceux qui sont déjà les plus riches? Une boucle de rétroaction positive, qui d’ailleurs sans régulation crée rapidement des monopoles ou des cartels et détruit le marché libre en question?

Et les offrants n’ont aucune raison de se tenir à carreau pour ce qui concerne les externalités négatives (pollution dont ils ne souffrent pas ou peu, etc.)

&nbsp;





tmtisfree a écrit :



Ce qui est parfaitement ridicule comme restriction, et la raison pour laquelle cet écran de fumée est inutile à ce niveau : les données et leur libre circulation sont bien plus en danger par ceux (les États) qui tentent d’imposer ces pseudo-réglementations fumeuses.&nbsp;



C’est incroyable le nombre de gogos qui tombent dans le panneau.



Tu aurais des exemples de ces dangers dans les démocraties sociales ?

Parce que au niveau des FAI, on sait déjà ce que ça peut donner sans régulations !

https://www.nextinpact.com/news/80826-tout-pc-inpact-en-illimite-chez-sfr-avenir…









Magyar a écrit :



Aujourd’hui beaucoup de monde à un adblock. Mais encore une fois, un adblock ne bloque que les pub, et non les traqueurs. Cela à même un effet pervers, puisque les adblock au finale suppriment la seule partie visible de l’iceberg.



Ca dépend des bloqueurs de pubs… Par exemple, je peux dire à uMatrix de bloquer tous les cookies et/ou scripts du site en question… (ou des serveurs tiers qui se chargent à mon arrivée sur le site):

&nbsphttps://www.ghacks.net/2017/11/28/a-umatrix-guide-for-firefox/









tpeg5stan a écrit :



du coup je reprends ta métaphore douteuse, mais si jamais tout le monde a le label « aryen », sauf deux ou trois « indésirables », tu crois qu’il va leur arriver quoi ?



Dans un domaine plus sérieux, les pellets pour les poëles à granulés de bois ont des normes, notamment Din+ allemande et ENplus européenne. Au début, forcément, seuls quelques sachets avaient l’appellation, aujourd’hui il est inconcevable d’acheter un produit sans ce label. Les normes qualité ont souvent tendance à s’imposer et à exclure les produits ne l’ayant pas.



&nbsp;



Mais est-ce forcement une mauvaise chose?



Je n’aurais peut-être pas dû m’aventurer sur le terrain des Nazis, la stigmatisation d’une partie de la population est un problème politique et éthique épineux…



Pour ce qui concerne des produits, un concurrent ne respectant pas le label mais beaucoup moins cher n’aurait-il pas une chance?

Il y a aussi souvent une compétition entre labels, qu’en est-il de ceux qui disparaissent car non économiquement viables?









anagrys a écrit :



La toxicité du glyphosate est plus faible que celle de l’acide acétique (en vente libre dans tous les supermarchés) , la caféine (idem), l’éthanol (présent en grande quantité mais à la consommation réglementée)

D’après le classement du CIRC il est considéré comme moins cancérigène que la charcuterie, la viandre grillée ou quelques produits que j’ai cité plus haut.

Liens :

Fiche de toxicité du glyphosate

Fiche de toxicité de l’acide acétique

Quelques infos sur la caféine



Peut-être, mais tous ces produits ne sont pas massivement répandus sur les exploitations agricoles…



Cet article a été cité ce matin chez France Inter. Bravo NI :jap:








Magyar a écrit :





  • Le marché à aussi produit la crise des subprimes par exemple. On peut pas franchement dire que les gens se soit “tenu à carreaux”





    Disons qu’il a été un peu aidé par la FED , qui a joué au yoyo avec les taux et d’autres organismes plus ou moins publics :&nbsphttps://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_subprimes#Causes_%C3%A9voqu%C3%A9es



    Après une crise n’est pas forcément mauvaise, elle permet de virer les margoulins et repartir sur des bonnes bases. L’Islande n’a pas sauvé ses banques, ils ne se portent pas beaucoup plus mal aujourd’hui









BlueTemplar a écrit :



Je n’aurais peut-être pas dû m’aventurer sur le terrain des Nazis&nbsp;



disons que c’est rarement une bonne idée



BlueTemplar a écrit :



Pour ce qui concerne des produits, un concurrent ne respectant pas le label mais beaucoup moins cher n’aurait-il pas une chance?

Il y a aussi souvent une compétition entre labels, qu’en est-il de ceux qui disparaissent car non économiquement viables?





ça dépend, un label de quoi ?

Dans le domaine médical, tu ne vas jamais utiliser une seringue qui ne respecte pas le label stérile

Dans le domaine de l’alimentaire tu as quarante douze mille labels de provenance qui ne sont pas toujours pertinents pour le consommateur

Tu as aussi les labels obsolètes ou remplacés par d’autres.

Il faut vrailment prendre un exemple concret, je pense.









BlueTemplar a écrit :



Peut-être, mais tous ces produits ne sont pas massivement répandus sur les exploitations agricoles…





tu as raison, ils sont juste en vente libre dans tous les supermarchés, sans que ça dérange personne, et sans que ça dérange personne d’en consommer.

Au passage aussi, le sel de cuisine (chlorure de sodium) est aussi plus toxique que le glyphosate - la dose mortelle est bien plus basse, il vit beaucoup plus longtemps dans les sols où il fout bien le bazar (à ton avis pourquoi les romains ont salé le sol de Carthage après la 3e guerre punique…?). En terme de quantité épandue, à vérifier pour les sels routiers.

Toujours au passage, le lien envoyé par tmtisfree sur les intrants certains produits “naturels” autorisés en bio est parfaitement éloquent…









tpeg5stan a écrit :



Après une crise n’est pas forcément mauvaise, elle permet de virer les margoulins et repartir sur des bonnes bases. L’Islande n’a pas sauvé ses banques, ils ne se portent pas beaucoup plus mal aujourd’hui





L’Islande a sauvé ses 3 principales banques en 2008.&nbsp;&nbsp;

Elle n’a pas sauvé ses banques locales en 2000, mais s’est retrouvée alors au bord de la faillite. &nbsp;

Et peux-tu nous rappeler ce qui arrive à l’argent des clients d’une banque qui fait faillite ? “Poof !” C’est sur, ils ne doivent pas se porter plus mal les gens qui ont perdu toutes leurs économies…



l’Islande a sauvé l’argent de ses clients, mais pas les fonds des autres pays, notamment Icesave pour&nbsp; Royaume-Uni, Pays-Bas et Belgique.



Les Islandais en ont chié, hein, mais n’ont pas perdu leurs économies








tpeg5stan a écrit :



l’Islande a sauvé l’argent de ses clients, mais pas les fonds des autres pays, notamment Icesave pour&nbsp; Royaume-Uni, Pays-Bas et Belgique.&nbsp;



&nbsp;

Icesave a été nationalisée, donc sauvée, contrairement à ce que tu as dit.



les Britanniques et Néerlandais n’ont pas revu leur argent (techniquement si, un faible pourcentage), donc on peut dire que oui, les banques ont été sauvées, mais pas leur argent. La cour européenne de libre-échange a donné entièrement raison à l’Islande en 2013.








tpeg5stan a écrit :



les Britanniques et Néerlandais n’ont pas revu leur argent (techniquement si, un faible pourcentage)&nbsp;





&nbsp;Faux. &nbsp;

Les actifs de la maison mère sont vendus pour rembourser les sommes dues.&nbsp;

50% déjà remboursés en 2013, probablement la totalité aujourd’hui (les médias ne parlant pas des bonnes nouvelles, je n’ai pas trouvé d’article mentionnant la fin du remboursement, prévu pour 2016)

&nbsp;

&nbsp;

donc on peut dire que oui, les banques ont été sauvées, mais pas leur

argent.

&nbsp;

Drôle de phrase dont je n’arrive pas à comprendre le sens.&nbsp;

Au fait, tu es au courant que le sauvetage des banques européenne a rapporté de l’argent aux états, au lieu de leur en coûter ?&nbsp;

&nbsp;

Oui, parce que ce qu’on appelle “sauvetage”, c’est en fait des prêts accordés, avec des taux d’intérêts non-négligeables. Bref, loin d’un “don aux banques” comme on le lit dans les médias démagos.









Faith a écrit :



Au fait, tu es au courant que le sauvetage des banques européenne a rapporté de l’argent aux états, au lieu de leur en coûter ?&nbsp;&nbsp;&nbsp;



&nbsp;oui, j’en suis bien conscient



Faith a écrit :



&nbsp;je n’ai pas trouvé d’article mentionnant la fin du remboursement, prévu pour 2016)



Je viens de trouver un de 2015 :&nbsphttp://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/09/18/97002-20150918FILWWW00249-epargne-l-…



«&nbsp;Alors que le fonds de garantie britannique (FSCS) et la banque centrale néerlandaise (DNB) réclamaient 1.100 milliards de couronnes islandaises (7,7 milliards d’euros), ils ont signé pour obtenir moins de 2% de cette somme, soit 20 milliards de couronnes (près de 140 millions d’euros). »









tpeg5stan a écrit :



&nbsp;«&nbsp;Alors que le fonds de garantie britannique (FSCS) et la banque centrale néerlandaise (DNB) réclamaient 1.100 milliards de couronnes islandaises (7,7 milliards d’euros), ils ont signé pour obtenir moins de 2% de cette somme, soit 20 milliards de couronnes (près de 140 millions d’euros). »





Tu mélanges le fond de garantie et les clients, l’argent public et l’argent privé. &nbsp;



Les fonds de garantie ont réclamé au pays “Islande” un remboursement des sommes qu’ils ont distribué, ils ont été déboutés (en partie). &nbsp;

Mais la maison mère privée de Icesave a bien vendu ses actifs pour rembourser les sommes dues aux clients.&nbsp;









BlueTemplar a écrit :



Laisse-moi rire…

Le pouvoir économique ça n’existerait pas? (Pourquoi vouloir évacuer ce terme ?)





Je ne l’évacue pas, je dis qu’il est dans le porte-monnaie des gens.







BlueTemplar a écrit :



Le marché libre d’un système capitaliste un système électif juste? Alors que les “votes” dépendent de l’argent dépensé? Et que l’argent est aspiré vers le haut, vers ceux qui sont déjà les plus riches? Une boucle de rétroaction positive, qui d’ailleurs sans régulation crée rapidement des monopoles ou des cartels et détruit le marché libre en question?





L’argent n’est pas “aspiré”, il est volontairement échangé contre d’autres biens/services qui ont une valeur plus élevée (par définition, sinon on n’aurait pas fait d’échange). Plus de 97% de la valeur économique produite et sociétalement utile est captée par la société elle-même, c’est à dire que les entrepreneurs/artisans/etc. ne captent que 2 à 3% de ce qu’ils produisent. Une sacré inégalité…

Il n’existe que des monopoles artificiels, créés par les gouvernements. On n’a aucun exemple de monopole naturel.







BlueTemplar a écrit :



Et les offrants n’ont aucune raison de se tenir à carreau pour ce qui concerne les externalités négatives (pollution dont ils ne souffrent pas ou peu, etc.)





R. Coase a montré que la plupart de ces externalités n’existaient pas quand les droits de propriétés sont suffisamment définis. Pour les rares cas où ces droits ne peuvent pas être définis simplement (typiquement pollution), les analyses coût/bénéfice montre que le marché est encore capable de mieux faire moins cher et plus rapidement que la régulation/intervention étatique.



En conclusion, il y a large entre l’économie tout entière et un simple problème de pollution. En tout état de cause, le meilleur surveillant du monde reste encore un consommateur qui vote avec son porte-monnaie : le profit est un formidable aiguillon pour faire mieux.







BlueTemplar a écrit :



Tu aurais des exemples de ces dangers dans les démocraties sociales ?





Le danger est la démocratie sociale.







BlueTemplar a écrit :



Parce que au niveau des FAI, on sait déjà ce que ça peut donner sans régulations !

https://www.nextinpact.com/news/80826-tout-pc-inpact-en-illimite-chez-sfr-avenir…





Même auteur, mêmes conneries.









BlueTemplar a écrit :



Peut-être, mais tous ces produits ne sont pas massivement répandus sur les exploitations agricoles…





Et ?



99.9% des pesticides toxiques ingérés sont d’origine naturelle et on en consomme environ 1.5 g par jour soit 10 000 fois plus que des synthétiques. Il va falloir réglementer toutes ces pommes et légumes bio naturellement toxiques…



D’autre part, la plus grande étude épidémiologique (Agrican) sur la mortalité en agriculture a été conduite par la MSA jusqu’en 2014 : elle montre que globalement les agriculteurs (H et F) décèdent (toutes causes, tous cancers sauf 1 par sexe) entre 25 et 55% moins que la population générale. On ne comprend pas pourquoi les décideurs politiques n’obligent pas les urbains à aller vivre à la campagne, la sécu ne s’en porterait que mieux…













tmtisfree a écrit :



L’argent n’est pas “aspiré”, il est volontairement échangé contre d’autres biens/services qui ont une valeur plus élevée (par définition, sinon on n’aurait pas fait d’échange).



Pas forcement car la valeur réelle est souvent inconnue pour au moins une des deux parties car il y a en général un déséquilibre informationnel (qui a tendance à avantager la partie la plus riche). C’est une des boucles de rétroaction positives.







tmtisfree a écrit :



Plus de 97% de la valeur économique produite et sociétalement utile est captée par la société elle-même, c’est à dire que les entrepreneurs/artisans/etc. ne captent que 2 à 3% de ce qu’ils produisent. Une sacré inégalité…



Il va falloir que tu donnes une explication plus étendue (et que tu dise d’où tu sors ces chiffres) car cette phrase ne semble avoir aucun sens - la société (dont les entrepreneurs/artisans/etc. font partie), par définition, ne produit-elle pas et ne capte-elle pas 100% de la valeur?



&nbsp;





tmtisfree a écrit :



Il n’existe que des monopoles artificiels, créés par les gouvernements. On n’a aucun exemple de monopole naturel.&nbsp;



Intéressant, donc la position dominante de Microsoft, pour laquelle il a été condamné par l’Union Européenne, a peut-être été crée par l’UE elle-même? Quid des positions dominantes des GAFA? De Steam (plus une monopsonie, certes)? De la Standard Oil?



&nbsp;



tmtisfree a écrit :



R. Coase a montré que la plupart de ces externalités n’existaient pas quand les droits de propriétés sont suffisamment définis. Pour les rares cas où ces droits ne peuvent pas être définis simplement (typiquement pollution), les analyses coût/bénéfice montre que le marché est encore capable de mieux faire moins cher et plus rapidement que la régulation/intervention étatique.&nbsp;



Des exemples historiques concrets ?

Parce que j’ai l’impression que c’est le genre de théories économiques qui assument des conditions qui n’existent que très rarement dans la vie réelle !



En théorie, l’abolition de la propriété privée était sensée libérer l’homme de l’aliénation… mais l’histoire a montré que la tentative de mise en pratique de cette théorie par les communistes a plutôt donné les effets inverses !









BlueTemplar a écrit :



Pas forcement car la valeur réelle est souvent inconnue pour au moins une des deux parties car il y a en général un déséquilibre informationnel (qui a tendance à avantager la partie la plus riche). C’est une des boucles de rétroaction positives.





Le déséquilibre est largement partagé : les firmes qui lancent un bien/service n’ont souvent qu’une idée très vague de la cible visée, et le résultat n’est jamais garanti. Le marché est un processus de découverte autant d’un côté que de l’autre.







BlueTemplar a écrit :



Il va falloir que tu donnes une explication plus étendue (et que tu dise d’où tu sors ces chiffres) car cette phrase ne semble avoir aucun sens - la société (dont les entrepreneurs/artisans/etc. font partie), par définition, ne produit-elle pas et ne capte-elle pas 100% de la valeur?





Un des très rares papiers qui s’est intéressé à la répartition de la valeur dans la chaîne économique par un très grand économiste US. Il va s’en dire que le mythe du pauvre qui s’appauvrit et du riche qui s’enrichit tombe comme une feuille morte.

 





BlueTemplar a écrit :



Intéressant, donc la position dominante de Microsoft, pour laquelle il a été condamné par l’Union Européenne, a peut-être été crée par l’UE elle-même? Quid des positions dominantes des GAFA? De Steam (plus une monopsonie, certes)? De la Standard Oil?





Position dominante =/= monopole. Aucune de ces firmes n’a jamais été en position de monopole. Tu auras beau chercher, il n’y a aucun exemple historique de monopole naturel.







BlueTemplar a écrit :



Des exemples historiques concrets ?

Parce que j’ai l’impression que c’est le genre de théories économiques qui assument des conditions qui n’existent que très rarement dans la vie réelle !





Cherche les 2 ouvrages les plus connus de Coase.







BlueTemplar a écrit :



En théorie, l’abolition de la propriété privée était sensée libérer l’homme de l’aliénation… mais l’histoire a montré que la tentative de mise en pratique de cette théorie par les communistes a plutôt donné les effets inverses !





La propriété privée, au sens où on l’entend actuellement, n’a jamais été abolie, même chez les communistes. Ce qu’ils se sont appropriés, ce sont les moyens de production (pour que le prolétariat capte le profit). Et évidemment, un marché étant un processus de découverte, il est impossible d’en obtenir quand les moyens de production sont laissés à des fonctionnaires qui établissent des plans suivants des critères étrangers aux besoins réels. D’où les pénuries et surproductions chroniques dans les pays communistes que l’on ne retrouve pas en système capitaliste.



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