Intelligence artificielle : des propositions de Cédric Villani au discours d’Emmanuel Macron
Emmanuel Villani ou Cédric Macron ?
Notre dossier sur le rapport de Cédric Villani sur l'intelligence artificielle :
Le 03 avril 2018 à 12h41
13 min
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Suite à la mission pour « donner un sens à l'intelligence artificielle » de Cédric Villani, Emmanuel Macron s'est exprimé sur le sujet à l'occasion d'un long discours au Collège de France. Nous avons aligné les propositions du premier avec les annonces du second pour en mesurer l'écart.
Mercredi dernier, Cédric Villani dévoilait son rapport sur les enjeux de l'intelligence artificielle. Comme nous l'avons expliqué dans le cadre de ce dossier, le député s'est attaqué à de nombreuses problématiques et a proposé des mesures – certaines très concrètes – à plus ou moins courte échéance.
Dans la foulée, Emmanuel Macron prenait la parole jeudi après-midi au Collège de France pour dévoiler le plan du gouvernement sur l'intelligence artificielle. Il s'est évidemment appuyé sur la mission du député et a d'ailleurs repris une partie (seulement) de ses propositions.
Le président de la République en a profité pour donner quelques chiffres sur la volonté d'investissement de l'État sur l'intelligence artificielle.
- Intelligence artificielle : à la découverte des 235 pages du rapport de Cédric Villani
- Rapport de Cédric Villani sur l'IA : formation, emplois, écologie et « excellence » à la française
- IA : éthique des « boîtes noires », parité et armes autonomes dans le rapport de Cédric Villani
- Intelligence artificielle : des propositions de Cédric Villani au discours d'Emmanuel Macron
7 axes de développement et 22 propositions
Pour reprendre les déclarations de Cédric Villani, ce rapport n'est pas « une prédiction sur ce qui va se passer [...] ni une liste de projets à soutenir », et il est bien difficile de le résumer en quelques mots. Contrairement à ce qui avait été annoncé, il comprend néanmoins une longue liste de recommandations générales.
Le site Ai for Humanity, mis en ligne pour l'occasion par le Conseil national du numérique, en propose d'ailleurs un rapide tour d'horizon. Plus d'une vingtaine de propositions sont ainsi regroupées autour de sept axes de développement pour l'intelligence artificielle en France et en Europe.
Pour une politique offensive de la donnée :
- Inciter les entreprises à mutualiser et partager leurs données
- Créer des données d’intérêt général
- La portabilité citoyenne des données
Miser sur 4 secteurs stratégiques : (santé, transport-mobilité, écologie et défense-sécurité)
- Mener une politique sectorielle autour de grands enjeux
- Expérimenter des plateformes sectorielles
- Mettre en place des bacs à sable d’innovation
Libérer les potentiels de la recherche française :
- La création d’Instituts Interdisciplinaires d’IA (3IA)
- L’attribution de moyens conséquents pour la recherche en mettant en place un supercalculateur conçu spécifiquement pour les applications d’intelligence artificielle
- La revalorisation des carrières dans la recherche publique en améliorant l’attractivité de la France
Anticiper l’impact de l’IA sur le travail et expérimenter :
- Créer un Lab public de la transformation du travail
- Penser la complémentarité humain/machine
- Expérimenter de nouveaux modes de financement de la formation professionnelle
Pour une IA écologique :
- La puissance publique doit accompagner la transition écologique grâce à l’intelligence artificielle
- Penser une IA moins consommatrice d’énergie en accompagnant l’industrie du cloud européen
- Une libération de la « donnée écologique »
Ouvrir les boîtes noires de l’IA :
- Développer la transparence et l’audit des algorithmes
- Se pencher sur la responsabilisation des acteurs de l’IA autour des enjeux éthiques
- Créer un Comité consultatif d’éthique pour les technologies numériques et l’intelligence artificielle
- Garantir un principe de responsabilité humaine, particulièrement lorsque des dispositifs d’IA sont utilisés dans le cadre de fonctions régaliennes
Pour une intelligence artificielle inclusive et diverse :
- Viser 40 % d’étudiantes dans les filières numériques d’ici 2020
- Faire évoluer les procédures administratives et renforcer les capacités de médiation
- Soutenir les innovations sociales basées sur l’IA
Des propositions concrètes, mais quid du financement ?
Ce nouveau rapport fait largement le tour de la question, s'appuyant sur les travaux des précédentes publications de parlementaires et d'autres organismes. Maintenant que le ballon de l'intelligence est posé sur son tee, l'essai doit encore être transformé.
L'argent est nécessaire afin de concrétiser les différentes propositions : politique ambitieuse sur les données, émergence d'Instituts interdisciplinaires d’intelligence artificielle, création de Labs, augmentation du salaire des jeunes chercheurs, renforcement de l'enseignement, label écologique, fonds d'aides et de valorisation...
Problème, la question des moyens financiers n'est pas évoquée dans le rapport. Interrogé par nos confrères du Monde, le député affirme avoir « fait ces calculs, et plutôt trois fois qu’une », mais ajoute qu'il « ne voulait pas qu’ils soient dans le rapport pour éviter que l’expression publique se précipite dessus »...
Bruno Le Maire rêve d'une DARPA à la française
Lors de la conférence de presse de présentation du rapport, Bruno Le Maire explique que l'intelligence artificielle occupera une place importante dans « le fonds pour l'innovation de rupture » doté de dix milliards d'euros. « Certains critiques en disant : ce n'est pas assez, m'enfin c'est un début. Demain ce sera un fond de dimension franco-allemande et un ensuite un fond européen » ajoute le ministre de l’Économie.
Ce dernier souhaite ainsi créer un équivalent de la DARPA américaine, une agence citée à plusieurs reprises comme source d'inspiration par la mission de Cédric Villani. Le but étant de « trouver un moyen de financer des innovations qui ne sont pas rentables dans six mois ou dans un an, mais qui nous permettront de rester dans la course technologie mondiale ».
Emmanuel Macron prône une approche européenne, basée sur quatre piliers
Après le ministre, c'était au tour du président de la République de monter sur scène. Tout au long de son « discours fleuve », il n'aura de cesse de rappeler que le travail autour de l'intelligence artificielle ne doit pas uniquement être français, mais avoir une dimension européene, en commençant par une étroite collaboration franco-allemande : « Ce serait vain de le faire dans un seul pays ».
Dans un cadre général sur les promesses de l'intelligence artificielle, le président affirme qu'il « ne faut pas avoir peur et refuser le changement », mais qu'il « ne faut pas pour autant pas être naïf ». S'il reconnait que, « parfois, la France a tardé », il souhaite désormais passer la seconde (et il est temps).
S'appuyant largement sur le rapport de Cédric Villani, il annonce quatre piliers pour développer l'intelligence artificielle dans l'Hexagone : « Nous mettre en situation de conforter en France et en Europe l'écosystème de l'intelligence artificielle et en particulier les talents », « engager une politique résolue d'ouverture des données », « avoir une stratégie à la fois de financement et de projets » et « penser les termes d'un débat politique et éthique ». Dans les grandes lignes, ils reprennent les recommandations du rapport, mais le diable se cache souvent dans les détails.
Un programme national pour la recherche sur l'IA
Première annonce concrète : un « programme national pour l'intelligence artificielle, coordonné par INRIA, en lien avec les autres organismes de recherches et [impliquant] l'ensemble de la communauté scientifique française ». Il prendra la forme de « quatre ou cinq instituts dédiés, ancrés dans des pôles universitaires et maillant le territoire ».
Il reprend donc la proposition de création d'Instituts Interdisciplinaires d’IA (3IA) de Cédric Villani. Le président fait par exemple référence à l'initiative PRAIRIE (inauguration prévue ce printemps) et au récent institut DataIA, mais « d'autres nœuds à Toulouse et Grenoble » sont également évoqués. Le but est de créer un réseau jouant le rôle de « vaisseau amiral de la recherche publique française en matière d'intelligence artificielle ».
Bien évidemment, « il aura vocation à accueillir des financements privés », notamment avec des « chaires d'excellence » pour attirer des chercheurs du monde entier.
La volonté de doubler le nombre d'étudiants
« Nous devons faire un effort pour particulier sur la formation » lâche sans surprise Emmanuel Macron, abondant dans le sens du rapport de Cédric Villani. « Nous doublerons le nombre d'étudiants formé à l'intelligence artificielle depuis la licence, jusqu'au doctorat, en passant par les formations professionnelles courtes et prévoirons les financements qui correspondent à ce doublement ». L'échéance pour y arriver n'est pas précisée.
C'est donc un cran en-dessous des espérances du rapport. Il vise pour rappel à « multiplier par trois le nombre de personnes formées en intelligence artificielle, à horizon trois ans ». Il faudra par contre attendre quasiment la fin du discours pour que le président parle d'« inclusivité », une des six grosses parties du rapport. Emmanuel Macron affirme qu'il veut changer cette situation, mais sans donner de chiffres, alors que le rapport vise pour sa part « 40 % d’étudiantes dans les filières numériques d’ici 2020 ».
Il s'agit d'augmenter le nombre de femmes dans l'intelligence artificielle, mais aussi d'apporter plus de diversité sociale, et donc d'égalité. « Il ne faut pas qu'ils soient un peu ce que je suis devant vous [...], c'est-à-dire des mâles blancs quadragénaires formés dans les grandes universités européennes ou américaines » explique le président en parlant des chercheurs.
Make our intelligence artificielle great again
Pour attirer de nouveaux talents, Emmanuel Macron souhaite lancer « des appels à projets sur le modèle Make our planet great again », sélectionner les meilleurs et les financer. Alors que la mission de Cédric Villani recommande le « doublement des salaires en début de carrière » pour les chercheurs « comme point de départ minimal indispensable » pour éviter la fuite des cerveaux, le président n'a fait aucune annonce dans ce domaine.
Il veut néanmoins « attirer les meilleurs enseignants, enseignants chercheurs, pour une part de leur carrière ou pour une année [...] pour faire de la France un lieu d'attractivité et de compétitivité internationale ». Pour y arriver, il prône « une réforme qui supprimera le passage obligatoire auprès de la commission déontologique ou qui autorisera un chercheur public à consacrer jusqu'à la moitié de son temps à une entité privée alors qu'aujourd'hui c'est plafonné à 20 % ».
Simplification des démarches
À l'image des expérimentations sur les voitures autonomes qui vont enfin pouvoir prendre leur envol, « nous avons besoin d'améliorer notre rapidité dans les délais, les autorisations en matière d'expérimentation » constate le président. « Le temps aujourd'hui nécessaire pour tester une innovation en France, qu'il s'agisse d'un algorithme ou d'un médicament, n'est pas toujours et tout à fait celui d'une économie de l'innovation » ajoute-t-il.
Il veut donc « introduire par amendement dans la loi Pacte des modifications législatives autorisant les expérimentations les plus significatives ». Une annonce allant dans le sens du rapport de Villani affirmant qu'il « faut relâcher la pression administrative », mais sans entrer dans les détails.
Sur la question des données, le premier et gros chapitre du rapport sur l'intelligence artificielle, le président veut « une ouverture pro-active » des données publiques et affirme qu'« il faut maintenant passer aux travaux pratiques ». Cela concerne toutes les données financées sur des deniers publics (transports, santé, etc.), et le gouvernement soutiendra également « toutes les initiatives privées d'ouverture ».
Comme nous l'avons expliqué, ce discours est néanmoins en décalage complet avec la situation sur certains dossiers comme Parcoursup, l'Open Data par défaut, etc.
1,5 milliard d'euros pour l'IA, 800 millions pour la nano-électronique
Maintenant que les bases sont posées (amélioration de la recherche et de la formation, ouverture des données, simplification administrative), il est temps de passer à la question du financement. Lors de son discours, Emmanuel Marcon reprend la déclaration de Bruno Le Maire et indique que « l'intelligence artificielle sera le premier champ d'application du fonds pour l'innovation et l'industrie de 10 milliards d'euros ».
Il donne également des informations supplémentaires :
« Nous isolerons dès les prochains mois 100 millions d'euros destinés à l'amorçage et la croissance de nos start-ups en intelligence artificielle. Plus globalement, il consacrera 70 millions d'euros par an, via la banque publique d'investissement, à l'émergence de start-up dites "deep technologie" dans notre pays.
Les financements du programme d'investissement d'avenir, à hauteur de 400 millions d'euros seront consacrés au financement des défis d'innovation, à la fois en amont et aval, ou à des projets industriels dédiés à l'intelligence artificielle.
Au total, ce sera un effort dédié d'un milliard et demi d'euros entrainant directement plus de 500 millions d'euros d'investissements privés supplémentaires. »
Impossible par contre de savoir si ce montant est en adéquation avec les prévisions du rapport de Cédric Villani puisque ce dernier ne mentionne – volontairement – aucun chiffre.
Emmanuel Macron ajoute une enveloppe de « près de 800 millions d'euros que l'État investira d'ici 2024 dans la nano-électronique », là encore on repassera pour les détails. Pour rappel, ce domaine occupe une part importante dans le rapport de Cédric Villani, notamment pour réduire la consommation électrique de l'intelligence artificielle.
Ne pas « confier le monopole de la décision » à une intelligence artificielle
Enfin, dernier point évoqué par le président de la République : les enjeux éthiques et politiques. Le discours est exactement dans la lignée du rapport de Cédric Villani :
« Il nous faudra mettre à la fois de la transparence et de la loyauté dans le système. La clé est de mettre partout de la transparence publique sur les algorithmes.
Rendre les algorithmes publics, s'assurer qu'ils sont utilisés en transparence, traquer leurs biais, ne pas leur confier le monopole de la décision, s'engager à les enrichir ou les compléter par la décision humaine, c'est tout cela que nous devons faire dans les prochains mois et prochaines années ».
De plus, le gouvernement veut lancer une « réflexion sur le contrôle et la certification des algorithmes », au niveau européen et mondial. L'idée d'un « GIEC [NDLR : Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat] de l'intelligence artificielle » est lâchée. Cette entité internationale pourrait « mesurer, organiser le débat collectif et démocratique sur les évolutions scientifiques de manière totalement autonome et indépendante ». « Une formation à l'éthique du numérique » est également évoquée. Des points mis en avant par la mission du député.
Certains points passés sous silence
Finalement, Emmanuel Macron reprend une bonne partie des recommandations du rapport de Cédric Villani, mais pas toutes... et loin s'en faut. Aux abonnés absents, nous avons par exemple l'augmentation des salaires des jeunes chercheurs, la mise en place d'un supercalculateur dédié, l'impact de l'intelligence artificielle sur les emplois, la complémentarité humain/machine, etc.
D'autres sont (trop) rapidement évoqués. C'est le cas du domaine de la défense-sécurité, de la nécessaire transition écologique pour réduire l'empreinte et la consommation des systèmes d'intelligence artificielle, de l'augmentation de la diversité sociale dans l'intelligence artificielle, etc.
L'ensemble de la journée dédiée à l'intelligence artificielle est disponible dans la vidéo ci-dessous. Elle dure plus de 8h30, commence par des tables rondes avec différents intérevants et se termine par le discours d'Emmanuel Macron (à partir de 7h28) :
Le 03 avril 2018 à 12h41
Intelligence artificielle : des propositions de Cédric Villani au discours d’Emmanuel Macron
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7 axes de développement et 22 propositions
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Des propositions concrètes, mais quid du financement ?
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Bruno Le Maire rêve d'une DARPA à la française
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Emmanuel Macron prône une approche européenne, basée sur quatre piliers
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Un programme national pour la recherche sur l'IA
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La volonté de doubler le nombre d'étudiants
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Make our intelligence artificielle great again
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Simplification des démarches
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1,5 milliard d'euros pour l'IA, 800 millions pour la nano-électronique
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Ne pas « confier le monopole de la décision » à une intelligence artificielle
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Certains points passés sous silence
Commentaires (172)
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Abonnez-vousLe 03/04/2018 à 12h45
#1
Quand j’entends la retranscription politique de ce rapport, j’ai l’impression qu’on en est encore à refourguer deux TO7 par département en espérant voir pousser les Jobs, Zuckerberge et autres Gates comme par magine… on est bien parti pour laisser passer le train encore " />
Le 03/04/2018 à 12h53
#2
J’ai cru à une Pub pour TF1 en voyant l’image de l’article " /> ^^
Le 03/04/2018 à 12h53
#3
en accompagnant l’industrie du cloud européen
Ils sont de retour
pour vous jouer un mauvais tour
afin de préserver l’industrie en marinière-baguette contre les gafa
afin de rallier tous les deniers publics à un trou sans fond
afin d’écraser la prise de recul avant de lancer un projet
afin d’étendre notre capitalisme de connivence jusqu’à la voie lactée
Cloudwatt !
Numergy !
le cloud souverain et le syndrome du poisson rouge
quel syndrome du poisson rouge ?
Le 03/04/2018 à 12h58
#4
Y a pas à dire, en France, on sait formaliser des projets. [Pour ce qui est de les réaliser concrètement, on est complètement à la ramasse #FrenchBashing]
Le 03/04/2018 à 13h02
#5
Il ne faut pas qu’ils soient un peu ce que je suis devant vous […], c’est-à-dire des mâles blancs quadragénaires formés dans les grandes universités européennes ou américaines
Du coup on fait comment ? Quotas ethniques ? On choisit les chercheurs non pas sur leurs publications mais sur leurs articles medium ?
attirer les meilleurs enseignants, enseignants chercheurs
Sans distinction d’âge ou de sexe ou de couleur de peau, c’est mieux " />
Aux abonnés absents, nous avons par exemple l’augmentation des salaires des jeunes chercheurs
J’avoue que je connais des chercheurs, astrophysiciens et autres têtes dans les nuages qui sont sous-payés, quand on leur offre des ponts d’or aux États-Unis :/
Le 03/04/2018 à 13h10
#6
Plus qu’à se battre pour convertir tout ça en actes, c’est bien de mettre un point de départ, il ne reste plus qu’à construire un chemin !
Le 03/04/2018 à 13h20
#7
Cédric Macron & Emmanuel Villani
Le 03/04/2018 à 13h21
#8
En France, j’ai surtout l’impression qu’on met l’accent sur l’intelligence virtuelle et la réalité artificielle.
Mais bon, déjà on a un gouvernement qui s’intéresse au numérique donc on ne va pas trop râler…
Le 03/04/2018 à 13h28
#9
On en revient peu ou prou à la recette habituelle; le secteur public via des subventions déguisées amorce la pompe du privé en espérant que dans le lot des “startups/projets” sponsorisées émerge la licorne ou au moins la pépite franco-européenne de la newtech.
Problème, on fait ça depuis Hollande et ça ne marche pas…
Le 03/04/2018 à 13h34
#10
Le 03/04/2018 à 13h39
#11
Le 03/04/2018 à 13h47
#12
Le 03/04/2018 à 13h49
#13
MDR c’te plan foireux, clairement la france est à la masse depuis très très longtemps et ma foi elle est bien partie pour le rester… On ira ailleurs tout simplement
Le 03/04/2018 à 13h53
#14
Pour une politique offensive de la donnée :
Non, non, et re-non ! " />
Le 03/04/2018 à 14h00
#15
C’est amusant ;
quand le gouvernement va à contre courant, les commentaires sont négatifs, agressifs et moqueurs,
quand le gouvernement ne fait rien, les commentaires sont négatifs, agressifs et moqueurs,
quand le gouvernement rend un rapport fouillé et impressionnant de profondeur d’analyse, les commentaires sont négatifs, agressifs et moqueurs,
quand le gouvernement fait le 1er pas après plus de 15 ans d’attente, les commentaires sont négatifs, agressifs et moqueurs.
On accuse les autres de faire du French Bashing ^^ mais on le fait très bien tout seul, si vous avez des idées plutôt que de la critique basique de café du commerce hésitez pas hein " />en attendant ce gouvernement tente de faire un truc, là ou les autres ont regardé les projets et idées mourir.
Le 03/04/2018 à 14h00
#16
Le 03/04/2018 à 14h09
#17
Déjà, rien que la 1ere proposition, c’est du n’importe quoi.
Dans une société où les entreprises sont en concurrence, il croit vraiment qu’elles vont partager leurs données.
Le reste, c’est pas mieux. Ça oscille entre l’idée d’intention marketing (le “Penser la complémentarité humain/machine” est magique) et le foutage de gueule bien prononcé (la “revalorisation des carrières dans la recherche publique…” ha? des sous en plus??… “…en améliorant l’attractivité de la France” Gnéé?? Tu revalorises donc les carrières en comptant sur le tourisme? " />)
Ce truc, ça sent le bullshit macronien qu’on bouffe depuis un an.
Il y en a qui croit sérieusement que ça va donner quelque chose? (à part la création des instituts Interdisciplinaires qui vont donner lieu à des sous-commissions pour placer des amis et leur octroyer un joli pactole chaque mois)
Le 03/04/2018 à 14h14
#18
Le 03/04/2018 à 14h15
#19
Tu vis dans une grotte depuis un an?
Tu n’as pas vu comment les “promesses” de Macron se sont transformées en joli pied-de-nez à ses électeurs?
Et tu veux sérieusement qu’on te traduise dans la réalité et un par un les points balancés par Macron?
Mais bon, peut-être préfères-tu rester dans ton monde de bisounours et croire que tout va bien se passer.
Le 03/04/2018 à 14h18
#20
Le 03/04/2018 à 14h22
#21
Pourquoi ? Les entreprises ne se gèrent pas comme des laboratoires de recherche ? " />
Le 03/04/2018 à 14h23
#22
Je suis injuste, il y a au moins une philosophie tangible; le souhait de l’état de se désengager de certains services publics; la Justice et les prestations sociales:
“. Faire évoluer les procédures administratives et renforcer les capacités de médiation (par l’IA), . Soutenir les innovations sociales basées sur l’IA”.
Le 03/04/2018 à 14h24
#23
Comment ça ? tu veux empêcher un français de se plaindre ? Impensable !
Le 03/04/2018 à 14h34
#24
Edit : rien, me suis planté.
Le 03/04/2018 à 14h42
#25
Le 03/04/2018 à 14h43
#26
Mon sauveur! J’attendais que quelqu’un la fasse!
Le 03/04/2018 à 14h43
#27
Si c’est comme pour le “make our planet green again in france”, merci mais non merci vu qu’à chaque fois tout cela ce fait à budget FIXE. Donc on prend sur d’autres projets.
D’ailleurs suffit de regarder les ouvertures de postes MCF/CR cette année : aucune création de poste (uniquement des remplacements et encore pas à 100%), les seuls postes crées l’ont été pour l’ANR, truc administratif qui ne sert à rien.
Et toujours pas touche au CIR qui nous coute entre 5 et 7 milliards par an depuis 5 ans … Avec un somme pareil, en bio on ferait tourner 1000 équipes pendant 30 ans. Une paille (bon c’est caricatural vu que ça pourrait servir aux universités et aux autres disciplines, mais ça donne une idée du gâchis).
On passage on remerciera le fait qu’il souhaite alléger la charge administrative, mais uniquement pour les chercheurs en IA, pour les autres démerder vous.
Enfin, on arrive après la bataille comme à chaque fois. Ce qu’il nous faut c’est un pool de recherches dites fondamentales dans tous les domaines : en physique, en info, en bio, etc. C’est comme ça que ça marche : sur 10000 projets, un ou deux vont sortir du lot et changer notre quotidien et créer des emplois.
Bref encore une bien jolie comm qui surfe sur un truc à la mode " />
Le 03/04/2018 à 14h47
#28
Le 03/04/2018 à 14h49
#29
Le 03/04/2018 à 14h50
#30
Le 03/04/2018 à 14h52
#31
Le 03/04/2018 à 14h53
#32
Le 03/04/2018 à 14h55
#33
Merci de lire le commentaire en entier :
on a en France une niche fiscale inutile (cf cours des comptes) qui coute 7 milliards d’euro par an à l’Etat (c’est actuellement la plus grosse niche fiscale).
Avant de taper dans les impots (et pour répondre à la question, non j’ai pas vraiment les moyens non plus), on pourrait regarder de ce côté là non ?
Le 03/04/2018 à 14h55
#34
Le 03/04/2018 à 14h57
#35
Le 03/04/2018 à 14h59
#36
sauf que c’est pas les startups et le privé qui peuvent se lancer dans ce type de recherche mais nos labos. Or il semblent qu’une grande partie des fonds ira à ce niveau là.
Franchement j’y crois moyen (après je peux, j’aimerais me tromper, mais c’est pas comme s’ils avaient jamais fait le coup dans l’ESR)
Le 03/04/2018 à 15h00
#37
vu comme ça " />
Le 03/04/2018 à 15h08
#38
Le 03/04/2018 à 15h09
#39
Le 03/04/2018 à 15h13
#40
Le 03/04/2018 à 15h14
#41
Donc le grand projet français pour l’Intelligence Artificielle se nomme AI for Humanity !
Le 03/04/2018 à 15h17
#42
Non mais… qui peut croire que la vraie stratégie soit déployée, divulguée à tous les vents …?
Quant au 1,5 M€, y’a des GA.FAM qui doivent se marrer.
Le 03/04/2018 à 15h18
#43
+1
Le 03/04/2018 à 15h19
#44
Les GAFAM sont dég là. Ils va falloir qu’ils augmentent les salaires de leurs chercheurs pour les retenir….
Ha ben non…." />
Le 03/04/2018 à 15h23
#45
Le 03/04/2018 à 15h26
#46
Le 03/04/2018 à 15h27
#47
Le 03/04/2018 à 15h29
#48
On dirait que même les états doivent se poser en marque. Bientôt sur les papiers à en-têtes de la république :
French Republic : Liberty, equality, fraternity*
Et plus loin en note de base de page :
(* : République française : liberté, égalité, fraternité).
On s’en désolera sur NXI, en se souvenant de toute les fois où l’on a encouragé les efforts terminologiques de divers comités*
(* : just kidding).
Le 03/04/2018 à 15h30
#49
Le 03/04/2018 à 15h33
#50
Viser 40 % d’étudiantes dans les filières numériques d’ici 2020. On voulait être compétitif ou pas ? je suis perdu là. Ce genre de quota ferme la porte à des gens qui veulent y être. Si y’a 90% d’homme et 10% de femmes, alors faudrait dire au 30% d’homme que dommage ont doit être inclusif en vous excluant. Bravo….Le plus simple serait de laisser les gens choisir leur propre voie, peu importe leur identité, on s’en fout de leur identité, on est dans une république. Il suffirait de sensibiliser tout les jeunes aux métiers de l’informatique et autres (y’a pas que l’informatique dans le #turfu). Je vois bien le jeune garçon qui ne connait pas l’informatique être exclu des événements de découverte jusque parce qu’il est un garçon.C’est dégelasse que ses principes post-moderne et neo-marxiste finissent par rentrer dans la politique française.
Le 03/04/2018 à 15h39
#51
J’avais lu, mais j’ai répondu au passage où tu avais mis un mot en CAPITALES, il devait être important pour toi
dans ton commentaire. C’est pour cela que j’ai cité uniquement ce passage.
Sinon, merci de ne pas prêter à la Cour des Comptes, des choses qu’elle n’a pas dites.
La Cour de Comptes a fait une analyse essentiellement comptable, comme c’est d’ailleurs sa mission. Elle ne s’est pas prononcée sur l’utilité du CIR par rapport à ses effets. Elle a même indiqué que l’on devait poursuivre les études pour mesurer l’efficacité. De toute façon, pour elle cette mesure est elle aussi comptable.
Elle a surtout dénoncé la sous-estimation dans le budget du coût du CIR. Elle indique aussi que l’État doit se doter de moyens de lutte contre la fraude (contrôles fiscaux a posteriori) et que le CIR doit se voir comme une baisse d’impôts pour les entreprises les plus exposées à la concurrence et que cela doit bien être intégré par les politiques.
Mais, bon, manifestement, tu préfères diminuer le budget des autres (et surtout du privé) pour augmenter celui de ta propre discipline, c’est humain.
Le 03/04/2018 à 15h43
#52
Le 03/04/2018 à 15h45
#53
Le 03/04/2018 à 15h46
#54
Le 03/04/2018 à 15h53
#55
Le 03/04/2018 à 16h00
#56
Le principe ce n’est pas de refuser aux garçons de venir, c’est d’inciter plus de filles à venir.
Tout le problème depuis quelques années, c’est de montrer aux filles qu’elles peuvent faire de la science « dure » (le problème n’est pas limité à l’informatique), et que ce n’est pas que des filières pour garçon. Il n’est pas normal que plus de la moitié des bacheliers S soient des filles, mais qu’on n’en retrouve que 25 % en prépa scientifique. C’est là-dessus qu’il faut jouer, en incitant plus de filles à continuer à faire des sciences.
Le 03/04/2018 à 16h02
#57
Le 03/04/2018 à 16h05
#58
Le 03/04/2018 à 16h22
#59
Remplacer les travailleurs par des bots, ça lui parle à Emmanuel Thatcher " />
Le 03/04/2018 à 16h24
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Le 03/04/2018 à 16h31
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Le 03/04/2018 à 16h46
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Le 03/04/2018 à 16h48
#63
Une libération de la « donnée écologique »
Le seul point potentiellement intéressant : quand les données météo historiques brutes seront libérées, histoire de vérifier les “calculs” tendanciels climatiques ….
Le 03/04/2018 à 16h49
#64
Le 03/04/2018 à 16h49
#65
1,5 milliards d’euros pour l’intelligence artificielle et 800 millions d’euros pour la nano-électronique.
Certes…
Très bien…
Très bonne idée…
L’intelligence artificielle, la nano-technologie… le futur… tout ça…
Ouais…
La dette française n’est que de 2 200 milliards d’euros, c’est à dire 97% du PIB. Rien que ça… et Macron qui sort le carnet de chèques… Ah mais peut-être souhaite-t-il financer cela grâce à la réforme de la SNCF ? Mort de rire…" />
Pour le moment, il s’agit d’un effet d’annonce. Il faudra pouvoir financer les promesses de Macron. Il y a son discours, purement théorique, et la réalité, purement pratique et c’est cette dernière qui aura le fin mot de l’histoire. En l’état actuel de notre dette, et même si certains continuent à prôner que nous pouvons continuer à dépenser sans compter, la Banque centrale pouvant faire fonctionner la planche à billet, je ne vois pas comment cela pourra être financer.
1,5 milliards d’euros pour l’IA et 800 millions d’euros pour la nano-électronique… j’attends vraiment de voir, tout aussi intéressantes et optimistes soient les déclations de notre monarque républicain. L’avenir, oui, mais en préoccupant également de nos dépenses.
Le 03/04/2018 à 17h00
#66
Le 03/04/2018 à 17h00
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Le 03/04/2018 à 17h03
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Le 03/04/2018 à 18h28
#76
https://donneespubliques.meteofrance.fr/
Tu y trouves librement toutes les données que tu veux sur les stations.
Les données climatologiques peuvent être obtenues, mais avec un accès payant. Mais puisque tu es si motivé, ça ne te dérangera pas de payer…
Le 03/04/2018 à 18h45
#77
Le 03/04/2018 à 19h23
#78
Le 03/04/2018 à 19h42
#79
Le 03/04/2018 à 19h47
#80
Et bien tu as la preuve que non, Météo France n’est pas totalement financé par de l’argent publique. Même si l’agence accomplit une mission régalienne, elle dépend pour une partie de ses activités de financements extérieurs. La fourniture de ses archives au grand public ne faisant pas partie de ses missions régaliennes, Météo France en fait payer l’accès. C’est la même chose pour l’IGN, qui fait payer ses cartes.
Si tu es estimes qu’il s’agit d’une mission de service public, dans ce cas il va falloir augmenter les financements publics pour Météo France, mais j’ai cru comprendre que tu étais contre les impôts.
Le 03/04/2018 à 20h35
#81
Le 03/04/2018 à 20h36
#82
Cette position serait acceptable si ces données publiques, financées avec de l’argent public dans le cadre de sa mission régalienne, étaient payantes quand utilisées à des fins commerciales. Il y a zéro justification à les faire payer quand l’utilisation est à des fins de recherche, intellectuelles et/ou éducatives.
L’IGN est justement un bon exemple : il fait payer ses cartes en utilisation professionnelle ; en tant qu’utilisatrice non professionnelle, je viens de renouveler mon abonnement où j’ai accès à tout le catalogue des cartes et ce gratuitement.
Faire payer ces données procède de la même ineptie que de faire payer l’accès téléphonique aux services publics qui sont déjà financés par de l’argent public : c’est juste moralement intenable.
Le 03/04/2018 à 20h57
#83
Le 03/04/2018 à 21h00
#84
Le 03/04/2018 à 21h07
#85
Le 03/04/2018 à 22h12
#86
Ravi d’apprendre que les ingénieurs “sauf les plus expérimentés” ne font pas de recherche, je vais balancer ça à la direction ça va faire gagner des sous à ma boîte.
Plus sérieusement, j’ai participé à plusieurs projets donnant lieu à des CIR, dont un avec un labo français réputé qui n’a même pas été fichu de pondre un état de l’art correct. Heureusement on a recruté des ingénieurs compétents depuis.
J’en garde une certaine idée des chercheurs et de leur prétention.
Comme quoi, chacun ses clichés, pas vrai ?
Edit : j’allais oublier de préciser que nous avons payé ce labo à prix d’or.
Le 04/04/2018 à 00h18
#87
Le 04/04/2018 à 05h03
#88
Le 04/04/2018 à 05h12
#89
Le 04/04/2018 à 06h49
#90
On passe de 0 à 1.5 milliard c’est quand même un progrès.
Le 04/04/2018 à 07h06
#91
Le 04/04/2018 à 07h09
#92
Le 04/04/2018 à 07h12
#93
Le 04/04/2018 à 07h28
#94
Je vais répondre qu’à toi (faut croire que mon com m’a attiré bien des réactions non justifiées comme la tienne)
Je comprend tout à fait ton commentaire, malheureusement comme tu le dis on à réussi le tour de force de démolir notre recherche en 10 ans (hors recherche fondamentale et encore ça se discute)
Sauf que la solution est globale, encore une fois, avec entre autres une charge du chômage à 9% et une précarité toujours plus forte les ressources de l’état diminue et ses dépenses augmentent, on est dans un cercle vicieux … Moins de moyen = rationalisation des actions et de la masse salariale…
Sauf que diminuer la masse salariale est une fausse bonne idée et ne fais que perdre des revenus … Il faut savoir se poser dans le contexte, vu la défiance des Français envers la recherche (comme pour l’Europe par ailleurs) il faut faire de la pédagogie pour faire comprendre au péon de base l’intérêt de la recherche à un niveau Français comme Européen comme mondial.
En somme mon commentaire ne visait pas tes commentaires sur l’état de la recherche qui sont nuancé, il visait les dit péons qui te sortent des trucs comme :
Et je te passe le reste…
A force de ne jamais y croire même un petit peu, à force de ne jamais prendre tout ce qu’on peux prendre avant de demander plus, à force de voir des gens critiquer pour critiquer de manière purement dogmatique il n’est pas étonnant de voir notre pays être dans la merde.
Aujourd’hui beaucoup attendent de l’état qu’il “réfléchisse et agisse pour eux” sauf que les projets sont portés par les citoyens, vous n’êtes pas d’accord ? Pas de problème, alors agissez, allez vous battre pour la recherche :)
Fait un manif pour “sauver la recherche” aller, on sera peut être 500 à Paris. C’est du foutage de gueule, de l’affichage de seconde zone par des gens qui ne savent plus que critiquer.
J’ai le plaisir de faire parti de ceux qui “font” et je compte bien dire “merde” aux donneur de leçon jusqu’à ma mort. (dont tu ne fais pas parti, d’ou ma réponse)
Le 04/04/2018 à 08h06
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Le 04/04/2018 à 08h08
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Le 04/04/2018 à 09h21
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Le 04/04/2018 à 09h23
#107
ha ben tiens, un exemple pas plus tard que ce matin. On attend un plombier chez moi, ma femme bénéficie du télétravail 2 jours par semaine. Le mec annule donc mon épouse propose une autre date, le gars :
“Et demain c’est pas possible ?”
Non, non, c’est une femme alors forcément elle est à temps partielle et n’as que ça à foutre d’attendre que monsieur veuille bien nous faire l’honneur de sa présence " />
Le 04/04/2018 à 09h36
#108
Le 04/04/2018 à 09h45
#109
Avec un peu de chance, l’intelligence artificielle nous tuera tous.
Au moins on laissera la planète un peu moins crade que si c’était la pollution.
Le 04/04/2018 à 09h50
#110
Le 04/04/2018 à 10h02
#111
Le 04/04/2018 à 11h29
#112
Le 04/04/2018 à 12h08
#113
J’ai malheureusement peu de temps pour poursuivre cette discussion, donc je vais faire bref également
Le 04/04/2018 à 12h09
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Le 04/04/2018 à 12h21
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#117
Le 04/04/2018 à 12h48
#118
Je te réfère à mon commentaire d’origine qui ne dit rien d’autre que ce que conclue l’étude :
Elles ont les mêmes chances. A niveau et chance égaux, les femmes choisissent moins les filières STEM et préfèrent les sciences sociales où elles dominent (personne ne vient se plaindre de cette inégalité-là).
Il existe diverses raisons pour cela. L’une étant des capacités cognitives relatives aux STEM légèrement moindres en moyenne mais qui n’explique que très partiellement la situation. Les autres sont des attentes, des intérêts et des motivations différentes, dont les fondements ne sont pas vraiment établis mais qui comportent très probablement une grande composante génétique (traits).
J’ai mis spécifiquement en gras ce que l’étude conclue et en souligné mon évaluation. Réduire mon commentaire à “c’est tout la faute à la génétique” est typique des idéologues.qui ne savent pas converser toujours plus préoccupé d’avoir raison que de chercher pourquoi non. " />
Le 04/04/2018 à 12h51
#119
Merci pour ta réponse ^^ comme dis, rien de personnel au contraire je suis d’accord avec toi dans la majorité de ce que tu explique :)
Pas de temps non plus mais ce petit échange était instructif !
Le 04/04/2018 à 13h09
#120
Le 04/04/2018 à 13h10
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Le 04/04/2018 à 13h14
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Le 04/04/2018 à 13h23
#125
C’est vraiment desolant.
J’ai un pote chercheur qui avait a peine 39 ke en salaire annuel. Un vrai bougre passionne et qui enseignait egalement de temps en temps.
Il a ete participe a un congres a washington il y a 3 ans, et pouf il s’est fait debaucher par les ricains. Ils n’y sont pas alle avec le dos de la cuillere avec la proposition. Il a quitte la France il y a 8 mois avec a la cle un salaire a 6 chiffres, demenagement paye par la boite + bonus d’emmenagement et pret a taux 0 pour s’acheter une voiture et ils ont meme trouve un boulot a sa compagne (c’etait surtout pour le motiver a venir).
Je ne pense pas vraiment qu’il soit parti pour le fric, plutot pour l’interet qu’on lui accorde et les ressources qu’on lui met a disposition pour bosser. L’argent c’est le beurre dans les epinards.
Le 04/04/2018 à 13h25
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Le 04/04/2018 à 13h46
#134
Le 04/04/2018 à 13h46
#135
Non, mais peu importe les études, il y a un constat qui est simple est reconnu de tous : en France les filles ont de meilleurs résultats d’aptitudes scientifiques que les garçons et sont pourtant moins bien représentées. Alors on peut s’inventer ce qu’on veut sur la biologie et même admettre que les filles ont moins de faciliter sortie de l’utérus, mais au bout du compte, elles sont meilleures mais moins utilisées… si on m’explique que c’est génétique, va falloir des arguments solides quand même " />
Le 04/04/2018 à 13h49
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Le 04/04/2018 à 13h51
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Le 04/04/2018 à 13h54
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Le 04/04/2018 à 13h56
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Le 04/04/2018 à 13h58
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Le 04/04/2018 à 14h00
#141
Le 04/04/2018 à 14h01
#142
Le 04/04/2018 à 14h02
#143
Le 04/04/2018 à 14h11
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Le 04/04/2018 à 14h13
#145
Le 04/04/2018 à 14h15
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Le 04/04/2018 à 14h18
#147
Le 04/04/2018 à 14h27
#148
Le 04/04/2018 à 14h31
#149
Le 04/04/2018 à 14h36
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Le 04/04/2018 à 14h37
#151
Le 04/04/2018 à 14h38
#152
Le 04/04/2018 à 14h41
#153
Raison pour laquelle j’ai précisé plus haut en gras ce qui concernait l’étude, et en souligné mon évaluation de la situation.
Le 04/04/2018 à 14h42
#154
Le 04/04/2018 à 14h44
#155
Le 04/04/2018 à 14h48
#156
Le 04/04/2018 à 15h30
#157
Le 04/04/2018 à 17h22
#158
Le 04/04/2018 à 17h42
#159
Le 04/04/2018 à 17h53
#160
Le 05/04/2018 à 04h25
#161
Le 05/04/2018 à 08h45
#162
Mon dieu, tu sors des conneries comme ca sans arrêt ou c’est juste en ce moment ?
Il y a des femmes ingénieur et developpeur, et des jolies, tout comme des mecs, et il y a un paquet de mec dans le design et la mode qui sont loin d’être gay.
Si EN FRANCE tu trouves que tu as 99% d’hommes c’est le résultat de la culture locale, parce que je suis en Suède et je te garantis que je vois BEAUCOUP de femmes. Les meetup tech sont au minimum 30⁄35% de femmes (moins pour tout ce qui est sysadmin, mais plus en JS et Go).
De même, nier le problème de l’inclusion me parait absurde, il est clair que quand tu as un nom arabe en France c’est BEAUCOUP plus dur de trouver du taff même quand tu es un dev qualifié, parce que ton CV passe à la trappe bien vite et tu te retrouve avec 4 fois moins de propositions.
Enfin selon moi en France le problème est surtout au niveau de la mentalité. Il y a beaucoup trop de jeunes qui font des écoles de tech/ingénieur/dev mais qui ne sont pas du tout assez curieux, ne regardent pas plus loin que leur nez et au final sont complèment nazes parce qu’ils savent juste coder des algo d’optimisation et des trucs hyper théorique mais une fois lachés dans le monde réel il n’y a aucune initiative ni originalité. C’est comme si ils considéraient que leur diplome montrait qu’ils savaient travailler donc pas besoin de chercher à apprendre autre chose. Les devs les plus brillants que j’ai connus en France venaient soit de la recherche/milieu universitaire soit autodidactes. C’est juste un constat général pas une vérité sur TOUS les travailleurs tech francais mais je trouve ca triste. Il y a le même phénomène dans d’autres pays mais je trouve ca plus prononcé en France. Mais c’est dur à changer pour un gouvernement. Il faudrait plus généralement changer toute la place des diplomes et la théorie de l’éducation dans le pays, un vaste programme !
Le 05/04/2018 à 09h32
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Le 05/04/2018 à 09h42
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