Copie privée : le stream ripping, prochaine mine d’or des ayants droit
Les larmes de Tubemaster++
Le 14 juin 2018 à 10h04
9 min
Droit
Droit
Les derniers travaux au sein de la Commission copie privée montrent que Copie France, la société des ayants droit chargée de collecter la copie privée, a bien le stream ripping en ligne de mire. Non pour condamner ces pratiques, comme c’est le cas aux États-Unis, mais pour justifier des montants de redevance plus importants.
Les débats au sein de la copie privée se poursuivent, avec pour objectif, une actualisation des barèmes de 2012 visant la plupart des supports d’enregistrement. Pour mémoire, la redevance éponyme vient compenser la possibilité pour les personnes physiques de réaliser des copies privées d’œuvres protégées par le droit d’auteur (musique, films, photos, textes), à partir de sources licites.
Pour déterminer ses montants, rien de plus simple : une commission est chargée de cette noble tâche. Composée de 12 ayants droit (qui collectent et redistribuent ces montants à leurs membres), 6 consommateurs et 6 fabricants et importateurs, elle s’appuie sur des études d’usage qui viennent jauger les pratiques de copies auprès d’un panel.
De parfaits ingrédients pour maximiser les montants prélevés
Ceci fait, des montants sont extraits selon des formules plus ou moins magiques. Face à deux groupes aux intérêts divergents, les 12 ayants droit ont un avantage évident à maximiser les flux qu’ils perçoivent. On comprend sans longues interrogations pourquoi la France est sur le podium international.
En 2016, par exemple, 265 millions d’euros de redevance copie privée ont ainsi été prélevés. Une paille qui laisse loin derrière la quasi-totalité des autres pays qui pratiquent cette ponction.
Il faut dire qu'au-delà de la structure même de la commission, le régime est taillé pour assurer toujours plus de perceptions. Plutôt que d’être prélevée lors de l’achat des supports, la redevance est collectée au plus haut de la chaîne commerciale, particulièrement lors de l’importation. À ce niveau, il est (presque) impossible de déterminer si les cargaisons de tablettes, disques durs, clefs USB, smartphone, CD-R(W), DVD-R(W), cartes mémoire, etc. sont destinées au marché des particuliers ou des professionnels.
En principe, si seuls les premiers doivent payer la redevance, dixit le droit européen, à ce stade, tout le monde paye. La France a bien prévu un mécanisme d’exonération et de remboursement des pros. Seulement, le système est grippé : seules 1 700 entreprises bénéficient d’une exonération. Et Copie France, la société de perception des ayants droit, ne reçoit que 100 demandes de remboursement chaque mois. Une information révélée lors d’un échange en commission, le 27 mars dernier.
Le recul des copies de fichier à fichier, une menace fantôme
Avec l’essor du streaming, les bénéficiaires de la ponction savent néanmoins que l’effondrement menace leur mine d’or. Et il est évidemment difficile pour eux d’accepter qu’un tel pactole puisse fondre comme neige au soleil.
Pour éviter l’incident industriel, tous les arguments heureusement sont bons.
Le 10 avril dernier, Marc Guez, représentant de Copie France, a ainsi déclaré « que sans raison objective (au regard des usages), il n’est pas favorable à une baisse de la redevance pour copie privée ». La messe est dite, ou presque.
Le même jour, Chantal Jannet, qui représente l’association Famille Rurales, remarquait néanmoins une étrangeté. Les études d’usages de 2011 indiquaient qu’il y avait 113 fichiers sur les smartphones. C’est à partir de ce chiffre, déterminé à partir du panel, que ce barème a été ébauché :
Or, selon les dernières études d’usage, qui serviront à actualiser les prochains montants prélevés, le même chiffre est tombé à 64 fichiers. Grosso modo, on pourrait donc s’attendre à des montants divisés par presque deux. Mais il n’en sera rien, si l’on suit bien les propos d’Idzard Van Der Puyl, un représentant de Copie France : aujourd’hui, « les personnes stockent (conservent) moins leurs fichiers, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils copient moins. Les personnes recopient par-dessus ce qu’ils ont copié » (compte rendu du 10 avril 2018).
Face au marché gris, hors de question de baisser les barèmes
Alors évidemment, les consommateurs français peuvent esquiver le paiement des hauts niveaux de redevance en vigueur en achetant directement à l’étranger. Lors de la livraison, ils oublient comme par enchantement de déclarer ces achats comme importateurs. Ni vus, ni connus ! Pour lutter contre ce phénomène de marché gris, l’AFNUM, qui représente une partie des fabricants de supports, a suggéré une baisse des ponctions, au moins temporairement. Une idée rejetée sans nuance par Idzard Van der Puyl : « Abaisser le niveau de la RCP pour lutter contre ce phénomène n’est pas un levier acceptable ».
Bruno Boutleux, également représentant de Copie France, a lui rappelé que « certains des ayants droit de Copie France représentent à peu près 100 000 artistes interprètes à rémunérer chaque année ». Or, « à l’heure actuelle la RCP représente un élément de rémunération non négligeable pour ces ayants droit ». Une baisse de la RCP pourrait ainsi avoir « un impact important sur les ressources de certains ayants droit qui ont des revenus globaux extrêmement faibles ». Une enquête a ainsi montré « que les revenus d’artistes interprètes s’élèvent en moyenne à 15 000 € par an ».
On voit avec ces quelques lignes, tout le problème : en considérant que la redevance copie privée est « une rémunération » (le nom est utilisé dans le Code de la propriété intellectuelle), une baisse est tout simplement inenvisageable. Juridiquement, pourtant, elle n’a pas les caractéristiques d’un salaire. Elle vient simplement compenser un préjudice. Si le préjudice diminue, il est donc logique que l’indemnisation soit en recul.
La prochaine mine d’or, le stream ripping
Pour garantir cette « rémunération », Copie France s’adapte à la réalité des nouveaux usages, avec un beau levier : le streaming ripping, soit la faculté de télécharger une vidéo ou une bande-son d’un flux en ligne, par exemple à partir de Dailymotion ou YouTube.
Pour l’AFNUM, cette pratique ne peut rentrer dans le périmètre de la copie privée au motif que les conditions générales d’utilisation de YouTube interdisent ces pratiques. Dit autrement, elles pervertissent la légalité de la source de la copie. Le dommage ne peut donc être compensé que par des actions en contrefaçon, sûrement pas par la redevance pour copie privée.
David El Sayegh (Copie France) a rétorqué que « la plateforme a conclu des accords avec les organismes de gestion collective de droits d’auteur et les producteurs de phonogrammes qui l’autorisent à mettre en ligne la plupart des contenus ». S’agissant des CGU, il considère que les sources sont licites d’autant que, selon lui, à la lecture de la jurisprudence européenne, « les conditions générales d’utilisation de YouTube ne peuvent être invoquées (…) pour interdire des actes de reproduction relevant de l’exception pour copie privée ».
Les accords passés entre les ayants droit et YouTube licitent nécessairement le droit de diffusion ou de communication au public, mais il n’est pas certain qu’ils autorisent le droit de duplication. Au contraire, on doit plus s’attendre à ce que Google soit tenu de sécuriser au mieux les vidéos diffusées par ses soins.
Des mesures techniques de protection jugées non efficaces
Justement. Des mesures techniques sont censées interdire ces pratiques et la loi DADVSI du 1er août 2006 assimile leur contournement à de la vile contrefaçon. Là encore, cela pourrait remettre en cause la licéité de la source, et donc faire sortir le stream ripping du périmètre de la copie privée.
Mais pour Copie France, dans la mesure où YouTube ne parvient pas à endiguer ce phénomène, la mesure technique n’est en rien « efficace ». Or, il s’agit de l’une des conditions posées par le législateur pour garantir une telle protection juridique.
Commentaire de l’inévitable Idzard Van der Puyl, en guise de résumé : « à partir du moment où il n’y a pas de contournement de mesures techniques de protection, la source est licite et le stream ripping peut être considéré comme de la copie privée ».
Le moment est fondamental pour le juteux avenir de la copie privée : d’une main, des copies physiques se raréfient à l’ère du streaming, de l’autre, le levier du stream ripping pour gonfler les études d’usage et donc justifier à l’avenir de montants de redevance toujours plus élevés frappant les supports.
De l’affaire TubeMaster++à la future directive sur le droit d’auteur
Pour nourrir les travaux en cours au sein de la Commission Copie privée, YouTube devrait être auditionné, tout comme la Hadopi, selon nos informations.
Remarquons que l’actuel projet de directive sur le droit d’auteur arrive au bon moment. En industrialisant le filtrage sur les plateformes de vidéo par exemple, les ayants droit pourront toujours soutenir que les contenus laissés en ligne sur YouTube et les autres plateformes sont tous des sources licites. En devinant une explosion des pratiques de streaming ripping, les arguments seront là pour justifier des montants en hausse sur les supports traditionnels.
Autre temps, autres mœurs, en 2013, on se souvient que l’éditeur de Tubemaster++ avait été condamné par la justice pour son logiciel d’enregistrement de flux visant notamment Deezer. Le tribunal correctionnel de Nîmes avait relevé que « la simple nécessité de créer un logiciel contournant la protection mise en place sur le site de Deezer.com caractérise le caractère efficace de cette protection primitive ». Ce particulier fut alors condamné à une amende de 15 000 euros, assortie d’un sursis simple, mais aussi à verser 5 000 euros à la SACEM, la SDRM et la SCPP.
Autant de SPRD qui aujourd’hui, au sein de Copie France, estiment que le stream ripping justifie de percevoir davantage de redevances pour copie privée.
Copie privée : le stream ripping, prochaine mine d’or des ayants droit
-
De parfaits ingrédients pour maximiser les montants prélevés
-
Le recul des copies de fichier à fichier, une menace fantôme
-
Face au marché gris, hors de question de baisser les barèmes
-
La prochaine mine d’or, le stream ripping
-
Des mesures techniques de protection jugées non efficaces
-
De l’affaire TubeMaster++à la future directive sur le droit d’auteur
Commentaires (72)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 14/06/2018 à 11h15
C’est déjà le cas.
La soeur de ma voisine était venue lui apporter un truc vite fait. Elle s’arrête devant la maison, laisse le moteur tourner et la portière ouverte. Ma voisine était dans son jardin, ça prenait moins d’une minute, bise comprise. Ca a suffit pour un gars qui passait pr là de monter dans la voiture et de démarrer. Ca n’a jamais été qualifié en vol puisqu’il n’y a eu ni effraction ni agression.
Le 14/06/2018 à 11h17
Le 14/06/2018 à 11h22
Non, même pas.
Sans rire, je veux bien payer 50 € de copie privée sur un disque dur de plusieurs To si ça me permet de le blinder LEGALEMENT avec des musiques, des films et des séries disponibles sur Youtube. A ce tarif là, ça reste vachement rentable.
Le 14/06/2018 à 11h33
Parce que tu crois que ce sera considéré comme légal pour autant ?
Tu crois que la Hadopi ne lorgne pas le stream-ripping aussi ?
C’est une licence globale… sans le droit qui va avec pour les particuliers. C’est tout benef’ pour les ayants-droit, et un gros fist de plus pour le particulier (encore plus pour celui qui ne “pirate” pas mais use des supports à titre personnel).
Le 14/06/2018 à 11h34
Le 14/06/2018 à 11h54
Le 14/06/2018 à 11h58
Qu’ils aillent se faire foutre !
Le 14/06/2018 à 12h02
Le vrai Ralph La Casse !!! " />
Le 14/06/2018 à 12h06
Les personnes recopient par-dessus ce qu’ils ont copié
ah. et ça c’est nouveau? " />
Le 14/06/2018 à 12h18
Le 14/06/2018 à 12h36
Le 14/06/2018 à 12h43
En terme matériel, le fait de prendre le bien d’autruit est un vol.
Par contre, en terme d’assurance, qui dépend d’un signe privé entre l’assuré et la compagnie d’assurance et à partir du moment où le contrat ne contrevient pas à la loi, tout peut être écrit. En générale, les compagnies d’assurance ne veulent pas couvrir le risque si l’assuré ne protège pas un minimum son bien, soit ne pas laisser les clefs sur une voiture ouverte, ne pas laisser ses portes ouvertes alors que l’on est absent,… Dans ce cas la compagnie d’assurance ne fera pas jouer la garantie vol, mais cela reste, juridiquement, un vol et le voleur commet un délit.
Le 14/06/2018 à 12h44
Quand tu rends le vol légal, tu ne peux pas t’attendre à ce que les voleurs soient honnêtes.
Le 14/06/2018 à 12h46
Le 14/06/2018 à 12h50
En réalité il y a confusion.
Côté assurance, qui est un contrat entre toi et la compagnie, vous définissez (en général la compagni) ce qui peut être assuré et dans quel condition c’est assuré. On peut très bien exclure le vol d’une voiture ouverte avec les clefs sur la porte. Pour la compagnie d’assurance ce n’est donc pas couvert par la garantie vol (traduit par pas un vol).
Juridiquement, s’emparer d’une voiture même dans ces conditions reste un délit. A noter que faciliter le travail d’un voleur en ne mettant pas en œuvre la protection de ses biens peut aussi être condamné.
C’est notamment le cas en informatique où un chef d’entreprise est responsable si un pirate vol les informations de son entreprise car il n’a pas protégé ces biens immatériel. Cela n’empêche pas de condamner le voleur. A voir comment cela a été adapté dans le nouveau texte sur le RGPD sortit hier.
Le 14/06/2018 à 12h50
a vomir….
Le 14/06/2018 à 10h24
A un moment donné autant appliquer un licence globale… même si elle a déjà existé au profit des ayants-droit (pour changer).
Et puis depuis quand YouTube ne regorge que de vidéos rentrant dans le giron des ayants-droit ?
On peut tout à fait ripper le contenu d’une chaîne que l’on suit, pour X raisons, et qui ne touchent aucunement de rémunération de la part de Copie France…
Si je décide de ripper une vidéo d’un vlogueur étranger, par exemple, en quoi cela rentre dans leur champs d’application ?
Je ne comprend même pas que sur le plan juridique ça puisse passer.
Le 14/06/2018 à 10h25
La présomption de copie extrapolée depuis un échantillon ne représentant rien ne nous donne plus raison? No problemo on va dire que les dispositifs anti-copie depuis les plateformes, qu’on a soutenu et imposé, finalement ne marchent pas et partir du principe que tout est copié pour continuer comme si de rien voir augmenter la ponction, et même si en réalité il ne s’agit pas de copie autorisée mais bien de contrefaçon qui devrait conduire à une action en contrefaçon non au paiement d’une redevance!
Le 14/06/2018 à 10h29
« à partir du moment où il n’y a pas de contournement de mesures
techniques de protection, la source est licite et le stream ripping peut
être considéré comme de la copie privée »
Donc à partir du moment où tu
as oublié de fermer ta porte, il n’y a pas vol si je viens me servir ?
Le 14/06/2018 à 10h29
Franchement, ils feraient mieux de mettre une taxe de 200 euros par mois appliquée à tout le monde pour la reverser à Universal, ça serait plus simple et ça leur demanderait moins de temps pour pour pondre des rapports à la noix et trouver des financements baroques.
Ou alors une taxe sur les légumes ou l’eau du robinet pour financer la création, parce que pour moi c’est aussi logique que de taxer les clés USB ou les disques durs qui servent en grande majorité à travailler et à stocker des jeux achetés légalement.
Concernant la musique, j’ai passé l’âge de pirater, et le résultat est que je n’écoute plus rien. Juste la radio dans la voiture. Alors que j’ai une connexion 300Mbits qui permettrait de pirater en une journée la production mondiale d’une année, ils ont réussi à me dégouter avec leurs DRM et autres. Dernier exemple en date, l’abandon de “Groove Musique” par MS sur lequel j’avais acheté un ou deux trucs et qui va finir à la benne.
Le 14/06/2018 à 10h38
Le 14/06/2018 à 10h40
Que pense le FMI et l’OMC de cette PAC du showbizness? " />
Le 14/06/2018 à 10h44
Le 14/06/2018 à 10h46
Une vraie mafia.
Le 14/06/2018 à 10h49
Et allez encore une surtaxe…
Le 14/06/2018 à 10h53
Bah tout le monde s’en fout de se faire racketter en France…
Le 14/06/2018 à 10h53
Excellent !
Et non, ce n’est pas ironique. Car à la seconde où ils prennent en compte le stream ripping dans le calcul de la copie privée, il sera légal d’enregistrer sur nos supports des milliers de chansons disponibles sur Youtube & Co. Et même des vidéos.
On aura enfin la license globale que l’on attend depuis si longtemps mais pas forcément sous la forme que l’on attendait.
Le 14/06/2018 à 11h01
HS mais je m’étonne presque de ne pas voir d’informations de la part de NextInpact sur un projet de loi européen dont le vote serait le 20 juin sur le droit d’auteur ?
Je vois passer ça sur le net dans des communautés et des articles maintenant, mais j’ai du mal à bien comprendre ce qu’ils veulent faire.
Le 14/06/2018 à 11h04
Du coup si je comprends bien, pour les chaines de télé, on paierait de la taxe pour enregistrer légalement via box, décodeur & co sans pouvoir forcément disposer du fichier comme on veut, et on paierait encore pour pouvoir enregistrer via captvty qui fait la meme chose mais sans restriction (et qui du coup deviendrait définitivement légal aussi ?) " />
Le 14/06/2018 à 16h53
Le 14/06/2018 à 17h30
Faut pas foutre l’iso sur la clé, mais faire une clé d’installation en utilisant l’iso.
Le 14/06/2018 à 18h11
Le 14/06/2018 à 18h31
Le 14/06/2018 à 18h39
Le 14/06/2018 à 19h07
dd if=linux.iso of=/dev/sdc
Ensuite, il suffit de booter sur la clé :-)
Évidemment, il faut :
Le 14/06/2018 à 19h38
Les sociétés de perception de la copie privée sont des sangsues qui vivent sur le dos des artistes et des ayant-droits. Il serait temps de donner un bon coup de balais.
Le 15/06/2018 à 00h39
J’aimerais bien une analyse pointue sur les gains / perte à cause du piratage… A l’époque Sony à vendu un maximum de cassette vierge et de chaine hifi via l’enregistrement radio alors que pas mal d’artiste étaient chez eux. Même chose pour le cd vierge et même chose pour le dvd…
J’aimerais aussi avoir une étude sur l’art et l’argent, personnellement je ne donne jamais d’argent au artiste car une fois riche ils ne font plus que de la merde mainstream.
Je ne parlerais même pas de la “musique actuel” ou les mecs n’ont même plus de voix et utilisent l’autotune à faire gerber un polak.
Le 15/06/2018 à 00h53
Le 15/06/2018 à 06h57
Donc ils taxent le support ET la récupération vers le support…double taxe copie privée…
Le 15/06/2018 à 07h45
Le 15/06/2018 à 10h01
Le 15/06/2018 à 10h18
Le 15/06/2018 à 10h19
je suis pour une redevance en cas de spoil.
Les gens profitent de l’histoire gratuitement par ce biais.
Le 15/06/2018 à 10h25
Le 15/06/2018 à 10h48
Le 15/06/2018 à 11h16
Le 15/06/2018 à 11h19
Le 15/06/2018 à 11h20
Le 15/06/2018 à 11h40
L’ effraction au sens étymologique est une action de destruction et non de vol. Au sens juridique, il n’ y a pas vol avec effraction s’ il n’ y a pas destruction du système de protection du lieu ou du bien convoité. Il n’ est qu’ un caractère aggravant de l’ action de vol. Donc voler une voiture porte ouverte et clés dessus ne constitue pas un vol avec effraction puisqu’ il n’ est pas nécessaire de détruire son système de protection pour s’ approprier l’ objet.
EFFRACTION n. f. XIVe siècle. Emprunté du latin populaire *effractio, issu du bas latin juridique effractura, « effraction », de effringere, « enlever en brisant, rompre, détruire ».DROIT. Bris de clôture, de serrure, généralement commis par un cambrioleur. Il y a eu vol avec effraction. Entrer par effraction. Fig. et litt. S’introduire par effraction dans l’intimité de quelqu’un.
Le 15/06/2018 à 12h52
Tu n’es pas au gout du jour" />
Une iso bien faite permet de booter sur une clé live-usb persistante, sans aucune modification.
Comme dit dans les commentaires, octet 1 de l’iso = octet 1 de la clé, jusqu’au bout.
Le 15/06/2018 à 13h04
Ok, je savais pas. Merci " />
Le 15/06/2018 à 14h10
parce que ca sert a payer les actionnaires ^^
Le 15/06/2018 à 14h27
Le 16/06/2018 à 09h58
Le 18/06/2018 à 11h08
C’est l’iso qui doit être prévue pour faire un live usb.
Elle contient une partie qui lui permet de démarrer comme un disque dur.
EDIT: cf isohybrid pour les détails.
Le 20/06/2018 à 09h52
Le 14/06/2018 à 12h51
^^
Le 14/06/2018 à 12h57
Ben en Allemagne tu laisses ta voiture ouverte, non seulement l’assurance ne marche pas mais tu prends une prune par les flics s’ils sen aperçoivent.
Le 14/06/2018 à 13h10
Deutsche Qualität " />
Le 14/06/2018 à 13h21
Le 14/06/2018 à 13h23
Or, selon les dernières études d’usage, qui serviront à actualiser les prochains montants prélevés, le même chiffre est tombé à 64 fichiers. Grosso modo, on pourrait donc s’attendre à des montants divisés par presque deux. Mais il n’en sera rien, si l’on suit bien les propos d’Idzard Van Der Puyl, un représentant de Copie France : aujourd’hui, « les personnes stockent (conservent) moins leurs fichiers, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils copient moins. Les personnes recopient par-dessus ce qu’ils ont copié » (compte rendu du 10 avril 2018).
Copie France a l’air de découvrir le principe d’usage de base des cassettes audio et VHS, qui sont pourtant à l’origine de la redevance sur la copie privée. Avec 40 ans de retard. Personne ne lui a expliqué jusqu’ici ?
Le 14/06/2018 à 13h25
« les personnes stockent (conservent) moins leurs fichiers, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils copient moins. Les personnes recopient par-dessus ce qu’ils ont copié »
Source ? Le mec décrète un truc et s’en sert comme justificatif pour ignorer les faits. Normal.
Le 14/06/2018 à 13h44
Tu connais le dicton…
Plus c’est gros, plus ça passe… " />
Le 14/06/2018 à 14h05
« les personnes stockent (conservent) moins leurs fichiers, mais cela ne
signifie pas pour autant qu’ils copient moins. Les personnes recopient
par-dessus ce qu’ils ont copié »
Si ça justifie de garder le même prélèvement, logiquement le barème ne devrait pas être basé sur la capacité du support, mais sur sa vitesse d’écriture ou le nombre d’écriture maximum ! C’est débile, mais finalement pas beaucoup plus que de se baser sur la capacité.
Le 14/06/2018 à 14h07
Depuis le temps qu’on le dit " />
" />
Le 14/06/2018 à 14h14
A voir si Captvty finira par devenir illégal. A l’heure actuelle, toujours pas (quoique, la copie de flux Youtube doit être limite), mais un jour… " />
Le 14/06/2018 à 14h39
S’ils ne veulent pas qu’on le copie, ils ne le diffusent pas.
Cet argument (bancal) fonctionne bien pour la vie privée, d’habitude (par le boss de Google/Youtube himself " />
)
Le 14/06/2018 à 14h41
Je crois que c’est une histoire de troll.
Les trolls, c’est comme les moutons, c’est craintif mais une fois que t’as réussi à en faire venir un gros, tu as le reste du troupeau qui suit.
Ici, on a affaire à un petit troll débutant, craintif, pas encore sur de lui.
Du coup, comme il ne voyait pas dans les commentaires de ces news de congénère troll, ayant sans doute peur de se faire mal face à des sujets intelligents (l’intelligence étant leur point faible), il a préféré ne pas lire les news.
Du coup, faut juste troller toutes les news, comme ça on est sur qu’il tombera dessus… " />
Le 14/06/2018 à 15h18
Spammer !
" />
Le 14/06/2018 à 15h42
franchement ce qui me fatigue, c’est qu’à chaque fois ce sont des batailles perdues d’avance. Des taxes sur les DVD ? J’en ai acheté pendant des années sur Nierle (ce n’est pas une de pub, ça ne sert à rien, personne n’achète plus de DVD vierges en 2018). Des taxes sur le P2P ? Les gens font du streaming. Etc…
Le 14/06/2018 à 16h09
Alors outre le côté foutrement débile du système actuel de rémunération pour copie privée dans son ensemble, avec cette Xième énormité, une question me vient :
Quand on fait du stream ripping, on copie un flux obtenu en streaming. Et on ne le copie pas dans l’air il me semble, mais sur un support de stockage, qui lui-même est déjà taxé pour ça à hauteur de sa capacité. Pourquoi est-ce que ça a été oublié ça ? Il faudrait payer deux fois pour la mème chose ?
Et oui, le “Les personnes recopient par-dessus ce qu’ils ont copié” est absolument délicieux de mauvaise foi.
Le 14/06/2018 à 16h39