Les institutions européennes implorent Facebook d’autoriser leurs publicités transnationales
De l’ingérence
Le 17 avril 2019 à 15h01
6 min
Droit
Droit
Facebook a provoqué une certaine colère des trois institutions européennes. Commission, Conseil et Parlement ont adressé un courrier au réseau social pour qu’il accepte leurs publicités d’intérêt général à l’échelle européenne. À ce jour, les règles actuelles les limitent à la Belgique.
La Commission européenne avait édité en janvier dernier un code de bonne pratique pour aider les plateformes à traquer les fausses informations. Elle invitait dans le même temps les signataires (Google, Facebook, Twitter et Mozilla) « à intensifier leurs efforts » contre ces contenus sensibles en période électorale.
Afin de se prémunir contre ces campagnes, Facebook a ainsi décidé depuis quelques semaines de mettre en place une série de règles en Europe, inspirées de ses pratiques aux États-Unis.
Accusé par l’UE d’être trop laxiste, en référence aux interférences durant les élections américaines de 2016, Facebook indique désormais qu’« en cas d’élections générales ou nationales dans l’Union européenne (…) les partis politiques et les candidats en campagne pour ces élections devront faire une demande d’autorisation publicitaire et placer des avertissements portant la mention « Financé par » sur toutes leurs publicités, et ce, jusqu’à la fin de la période électorale ».
Restrictions sur les publicités transfrontalières
En plus de ces règles de transparence, le réseau social introduit une barrière très rigoureuse pour éviter justement ces ingérences étrangères. Les annonceurs dans l’Union européenne qui prévoient de diffuser des publicités politiques ou liées à des débats d’intérêt général devront eux aussi passer par ce processus d’autorisation.
Or, dans les critères examinés à cette occasion, le réseau social a mis au-devant de la scène celui de la localisation : « vous ne pourrez diffuser des publicités que dans le pays pour lequel une autorisation vous a été accordée. Vous devrez compléter le processus d’autorisation pour le pays dans lequel vous souhaitez diffuser les publicités ».
Impossible donc pour des acteurs européens de placer de la publicité dans d’autres États membres que leur pays de résidence, pour parler d’un débat d’intérêt général.
Les pubs du Parlement, du Conseil et de la Commission limitées... à la Belgique
Seul hic, les secrétariats du Parlement européen, du Conseil et de la Commission européenne sont finalement victimes de ces mesures de restrictions. C’est ce que révèle une lettre dévoilée par Guy Verhofstadt, président du groupe ALDE sur son compte Twitter.
Le Conseil de l’Union européenne utilise déjà Facebook pour informer les citoyens à propos de ses travaux à travers l’Europe et le monde. « Les publicités payantes constituent une importante part de leur trousse à outils d’informations numériques » écrivent les trois signataires. Même démarche pour la Commission européenne.
Or, avec les nouvelles règles, « en pratique, nos institutions ne pourraient plus être en capacité de promouvoir du contenu sur Facebook ailleurs qu’en Belgique ». Alors que par nature, elles ont vocation à s’adresser à l’Europe entière.
Dans ce courrier, les trois organisations européennes implorent Facebook de reconsidérer ses règles pour autoriser ces institutions, mais également d’autres acteurs comme les partis politiques ou les eurodéputés « à lancer des campagnes paneuropéennes » à l’occasion du rendez-vous électoral.
Une politique pro-nationaliste, selon les Verts
Pour les Verts, ces règles « créent une barrière sans précédent pour les organisations politiques européennes, où le seul moyen de s'y conformer serait de créer des entités et d'employer du personnel dans tous les pays de l'UE ».
L’eurodéputé Reinhard Bütikofer juge donc anormal « qu’une entreprise privée impose des règles aux institutions démocratiques et aux organisations telles que le Parlement européen ou les partis européens qui ont le droit légitime de faire de la publicité dans toute l'Union européenne ». Toujours selon le président du parti de Verts, « avec ces règles, Facebook met de facto en place des obstacles qui menacent les discours autour de la démocratie européenne ».
Son collègue Philippe Lamberts, à la tête du groupe au Parlement européen, va même plus loin : avec ces nouvelles règles, « en substance, Facebook favorise les nationalistes et les multinationales en empêchant la communication des organisations transnationales. »
Google interdit les publicités se rattachant à un débat d’intérêt général
Depuis le 15 mars, Google a également pris de nouvelles mesures, en particulier en France. Le géant du Net interdit désormais toutes les publicités se rattachant à un débat d’intérêt général.
Par cette exclusion, l’entreprise américaine vient finalement sortir des griffes de la loi contre la manipulation de l’information. Un texte qui impose certes de nombreuses obligations de transparence, mais que de nombreux intermédiaires jugent trop flou et donc impraticable. Voire dangeureux puisque susceptible d'engendrer de lourdes sanctions.
Maria Gomri, directrice du service juridique de Google en France, nous confirme cette position : « à la suite de l’adoption d'une nouvelle loi en France, nous n'autoriserons plus les publicités faisant la promotion de contenus d'information se rattachant à un débat d'intérêt général pendant la période électorale relative aux élections européennes de 2019. Nous travaillons avec les annonceurs concernés pour nous assurer qu’ils comprennent bien ces changements. »
Fait notable, ces nouvelles règles ne concernent pas seulement les campagnes sur le moteur Google, mais également sur la plateforme YouTube, bref tout son écosystème.
L’entreprise a rédigé par ailleurs un livre blanc pour expliquer comment elle lutte contre la désinformation en ligne. Sur ses propres outils d’abord, ses algorithmes mettent davantage en avant les contenus jugés plus fiables.
S’agissant des élections européennes, Google a notamment introduit un nouveau processus de vérification d'annonces afin de s'assurer que l'annonceur est bien celui qu'il prétend être. En outre, un rapport sur la transparence des annonces électorales spécifique à l'UE sera présenté. Il devrait fournir davantage d'informations sur les annonceurs, sur les destinataires de ces annonces et sur le montant des sommes dépensées.
Les institutions européennes implorent Facebook d’autoriser leurs publicités transnationales
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Restrictions sur les publicités transfrontalières
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Les pubs du Parlement, du Conseil et de la Commission limitées... à la Belgique
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Une politique pro-nationaliste, selon les Verts
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Google interdit les publicités se rattachant à un débat d’intérêt général
Commentaires (97)
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Abonnez-vousLe 17/04/2019 à 19h56
Et avec la même logique, il n’y a jamais eu de citoyens dans l’UE, que des consommateurs " />
Le 17/04/2019 à 20h23
Merde, j’ai pas prévu de popcorn, ça gâche la fête. " />
Le 17/04/2019 à 22h31
Comment les gens peuvent ils être à ce point dépendant de Facebook… Sérieusement on faisait comment avant ? Qu’ils lachent la grappe aux Gafa et songent sérieusement à développer une alternative Européenne!
La Russie et la Chine y sont arrivé, pourquoi pas nous?
Le 18/04/2019 à 04h19
Lol mais en Chine et en Russie les gens se méfient des plateformes officielles et utilisent Telegram et consort pour parler de politique
Les GAFA existent et une bonne partie des gens sont dessus : On peut le déplorer mais c’est comme ça
Communiquer sur les médias réellement utilisés est ce qui est le plus logique
Le 18/04/2019 à 06h28
Une actualité parfaite pour les trolls en tout genre qui voient l’UE comme la source de tous leurs problèmes personnels. Vous êtes vraiment ingrats. " />
Le 18/04/2019 à 06h59
« L’eurodéputé Reinhard Bütikofer juge donc anormal « qu’une entreprise privée impose des règles aux institutions démocratiques et aux organisations »
Il a pas compris quoi dans entreprise privée, le monsieur « ma maison, mes règles » c’est pourtant simple. Et comme déjà dis, c’est anormal d’utiliser facebook pour la propagande politique, j’ai un compte Facebook, uniquement pour le lier à certains jeux qui l’utilisent pour les sauvegardes de compte. L’europe n’a donc comme moyen de diffusion d’informations qu’une entreprise américaine ?
Quitte à utiliser Facebook, autant supprimer les bureaux de votes, mette les politiques et leur partis sur Facebook et voter via son compte Facebook , celui qui a le plus de like est élu " />
Le 18/04/2019 à 07h08
+1
Le 18/04/2019 à 07h33
“petit-à-petit, on en arrivé là : pas de “Facebook”…….pas de vote” !
“c’est dingue”* !!! " />
* et, malheureux
Le 18/04/2019 à 07h54
UE s’est bien faite b…ée par les gafa, ça démontre bien l’impuissance de cette institution très chère et inutile, quand c’est pas carrément nuisible…
Le 18/04/2019 à 07h56
Le 18/04/2019 à 07h57
Le 18/04/2019 à 07h59
Le 18/04/2019 à 08h11
NXi a peut-être fait une lecture entre les lignes un peu ambitieuse, mais avant de parler de racolage, restons sur le sujet : “Commission, Conseil et Parlement ont adressé un courrier au réseau social”. S’ils adressent un courrier, c’est qu’ils ne sont pas exactement en position d’exiger. Alors quand ces 3 institutions européennes demandent poliment en esperant une réponse positive… ça ressemble bigrement à de l’imploration non ?
Le 18/04/2019 à 08h19
Le 18/04/2019 à 08h21
Le 18/04/2019 à 08h22
Le 18/04/2019 à 11h02
Le 18/04/2019 à 11h02
Merci. Mes commentaires ont amené beaucoup de réponses. Certaines sont intéressantes, d’autres sont tout simplement hautaines et hors-sujet. Toute proportion gardée, j’ai parfois l’impression de revivre l’histoire yougoslave. Il suffit parfois d’une personne pour détruire des années de vivre-ensemble.
Le 18/04/2019 à 11h04
Je suis tout à fait d’accord avec votre intervention. Ne croyez pas que je vois l’UE comme quelque chose de magnifique, sans défaut. Même si les origines de la crise grecque sont essentiellement nationales, sa gestion par l’UE a été catastrophique. On pourrait presque dire que la situation a été dégradée par l’UE.
Le 18/04/2019 à 11h23
Le 18/04/2019 à 11h27
Pathétique.
Rien que ta 1ère affirmation. Typique de celui qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Regarde dans les autres pays du monde pour voir si c’est différent et donc inhérent à l’UE.
L’être humain a cela de fascinant qu’il ne retient jamais rien de ses erreurs passées, toi le premier.
Pourquoi est-ce que le nationalisme monte ? Simplement parceque beaucoup de citoyens considèrent que c’est “l’autre” qui est responsable de ses propres problèmes.
Et dans cet autre tu peux mettre, l’étranger, le riche, le pauvre, la multinationale ou encore les politiques ou ceux qui ont fait des études… tout dépend de qui tu es… Et encore une fois tu en es le parfait exemple.
Le 18/04/2019 à 11h33
Le 18/04/2019 à 11h35
Le 18/04/2019 à 11h48
@blossom Les 2 ans sont passés, et le fait est qu’une majorité de lords britanniques ne respectent pas le vote du peuple, comme en France en 2005⁄2008. L’UE est une dictature qui ne dit pas son nom, et qui veut “punir” les sortants, parce qu’en bon dictateur, elle est viscéralement incapable de négocier quoi que ce soit. Ne comparez pas l’histoire suisse avec l’UE, vous faites dans le hors sujet.
D’autre part, vous ne répondez en rien à mes “âneries”. Si déjà vous insultez les gens, faites au moins l’effort d’y mettre des arguments. Il est surtout “navrant” de n’offrir que vos convictions européistes gratuites…
Enfin, puisque vous semblez l’ignorer, Mme May avait voté contre le Brexit, mais a quand même été choisie à l’époque pour le négocier parce qu’au RU, le premier ministre est toujours issu, par tradition, du parti ayant le plus d’adhérents. Comprenez que les pro-Brexit ne se sont pas enfuis après le vote : ils ne pouvaient tout simplement pas, d’après la législation britannique, assurer eux-mêmes la sortie du R.U. En clair : c’est comme si en France, les français votaient demain pour le Frexit, et qu’on demandait à notre traître de l’élysée de négocier la sortie avec nos partenaires. Vous voyez tout de suite le problème, et le jeu de dupes dont est aujourd’hui accusée Mme May.
L’UPR n’aura pas ce problème, parce que si le mouvement arrive demain aux affaires, il aura d’emblée TOUTE la légitimité de négocier IMMEDIATEMENT la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN - personne ne pouvant dire que cela ne fait pas partie du programme de ses candidats, ces objectifs étant inscrits dans la Charte fondatrice ! Qui plus est : nous n’aurons pas le problème irlandais à gérer.
Le 18/04/2019 à 11h56
Le 18/04/2019 à 12h05
Le 18/04/2019 à 12h53
Le 18/04/2019 à 12h53
Le 18/04/2019 à 13h51
Moi qui suis un “européen” convaincu (mais pas dans le sens de la m.. néo-libérale qu’on nous impose depuis le début), ça me chiffonne quand-même de voir l’Europe grogner parce qu’elle ne peut pas profiter de l’outil de propagande ultime. Ça fait un peu mesquin.
Le 18/04/2019 à 14h06
Le 18/04/2019 à 15h17
Et que répondre si je vous affirme que je souhaite une Europe intégrée et sociale ?
celle-là….ils* l’ont oubliée (de la faire) !
par contre “l’autre Europe” (celle des Marchands) = ‘youpi’ !!! " />
* nos chers Pères-fondateurs
Le 18/04/2019 à 15h19
Il est assez amusant de s’entendre répondre pour seul argument que l’on a des convictions européistes gratuites (d’ailleurs lesquelles?) lorsque celui qui répond est lui-même le chantre des convictions “UPRistes” gratuites. D’ailleurs, je suis très dubitatif sur bon nombre d’aspects de l’UE actuelle, mais je sais aussi reconnaître les avantages que la construction européenne peut (ou pourrait) avoir.
Pour le reste, relis mon commentaires. Ta bille n’est pas un argument.
Pour te simplifier la lecture:
où elle est un bon exemple de scission passablement démocratique d’un
territoire.)
Personnellement, je suis d’accord avec toi sur le fait que l’UE a été étonnement stricte et unie dans les négociations. Je ne déduit cependant pas de cet élément que l’UE est dictatoriale. Son marché unique lui offre un grand poids dans les négociations avec la majeure partie de ses partenaires, et pas uniquement le RU (les suisses (hs de nouveau?) sont par exemple passablement mis sous pression aussi lorsqu’ils veulent accéder au marché unique).
Enfin, mais c’est aussi personnel, j’ai le sentiment que les apôtres du brexit se font petit de chez petit, et que May a été plutôt la seule à avoir le cran de sauter dans la fosse aux serpents, et elle se tient à un départ.
Encore une fois, c’est pas nécessaire d’aller chercher aussi loin pour avoir un discours critique de l’UE.
Le 18/04/2019 à 08h22
Monsieur,
Étiez-vous sérieux lorsque vous disiez que les détracteurs de l’Union Européenne sont des « ingrats » ?
Le 18/04/2019 à 08h29
Tu déformes ses propos. Ce n’est pas ce qu’il a dit.
Le 18/04/2019 à 08h31
Le 18/04/2019 à 08h36
Que voulait-il dire selon-toi par “ Vous êtes vraiment ingrats” ?
Et puis, je ne déforme pas ses propos je les interprète autant que faire se peut ;)
Le 18/04/2019 à 08h36
Le 18/04/2019 à 08h40
Le 18/04/2019 à 08h41
Le 18/04/2019 à 08h43
Ce n’est pas cette partie là que tu as déformée, j’insiste sur le mot. Relis ses propos, tu verras que tu les as mal interprétés. Il ne parlait pas de tous les détracteurs de l’UE mais juste de certains.
Le 18/04/2019 à 08h48
Oui. Cette institution a de gros défauts. Tout le monde le sait. Mais elle a aussi apporté beaucoup au continent. Et ça, trop de monde l’oublie. Et sous prétexte qu’une institution a des défauts, il faudrait la supprimer ou la quitter ? Quitte à perdre ses avantages ? Quel est l’objectif recherché ?
En tant que breton, il ne me viendrait jamais à l’esprit de revendiquer de quitter la France, sous prétexte que cet Etat a également de gros défauts. Vous trouvez ce raisonnement aberrant ? Moi aussi.
Le 18/04/2019 à 08h58
Par cette exclusion, l’entreprise américaine vient finalement de se sortir des griffes de la loi
contre la manipulation de l’information. Un texte qui impose certes de nombreuses obligations
de transparence, mais que de nombreux intermédiaires jugent trop flou et donc impraticable.
Voir dangereux puisque susceptible d’engendrer de lourdes sanctions. ..
une façon plus polie de les envoyer ‘bouler’, et hop…..tiens-ça ! " />
Le 18/04/2019 à 09h01
Le 18/04/2019 à 09h11
Des fascistes bleus qui parlent de démocratie ? C’est dingue !
Le 18/04/2019 à 09h13
Le 18/04/2019 à 09h17
Et n’oubliez pas que le rejet de l’UE telle qu’elle existe n’implique pas nécessairement
de rejeter toute idée d’alliance européen…
exactement !!! " />
Le 18/04/2019 à 09h24
@Lambig L’UPR n’a jamais dit que l’UE était la source de TOUS nos problèmes, mais qu’elle est la source de la majorité de nos problèmes actuels, parce que nos politiques n’ont plus aucun pouvoir ni aucune marge de manoeuvre. D’ailleurs il n’y a pas besoin d’adhérer aux idées d’Asselineau pour s’en convaincre : TOUS les partis politiques font le même constat : l’UE ne marche pas !
Ensuite il y a deux sons de cloche : ceux qui promettent “une autre europe” depuis 60 ans - jamais la même que celle du voisin (déjà ils ne sont pas d’accord entre eux) - en oubliant de préciser qu’il faut l’unanimité des 27 états membres pour changer la moindre virgule, ce qui n’arrivera jamais. C’est juste de la logique bassement mathématique : à 7, on pouvait encore trouver des consensus. Mais à 27, c’est même pas en rêve !
Quant au second son de cloche, vous le connaissez : sortie juridique via l’article 50, comme nous le permettent les traités.
Nos amis anglais commencent à découvrir les joies de la dictature européiste, puisqu’il se passe actuellement au R.U. exactement ce qui s’est passé en France en 2005 : les élus trahissent le vote du peuple, parce que dans l’UE fasciste, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et la démocratie sont une insulte à l’intelligence et aux plans des banquiers.
Et ceci n’est pas du troll, mais des faits.
Le 18/04/2019 à 09h26
Le 18/04/2019 à 09h30
Le 18/04/2019 à 09h35
Alors moi qui souhaite voire la destruction de l’UE parce que c’est une machine bureaucratique à détruire les souverainetés nationales sans jamais chercher créer de vrais conditions propices à la construction d’une nation européenne, une machine anti-démocratique par essence qui plus est, je suis quoi ?
Je suis un ingrat ? Un troll ? Juste un con ?
Le 18/04/2019 à 09h38
Rappelez-vous que la construction européenne s’est faite au lendemain des pages les plus sombres de l’Histoire du continent. Depuis, nous avons :
Et même si l’Europe peut paraître faible face aux GAFAM, pensez-vous sincèrement que l’État français aurait pu se protéger seul ? Bien sûr que non.
Le 18/04/2019 à 09h41
Et moi que suis-je si je souhaite de tout cœur la disparition des souverainetés nationales, aujourd’hui totalement inadaptées au monde actuel ? Et que répondre si je vous affirme que je souhaite une Europe intégrée et sociale ?
Un anarchiste ? Un communiste ? Juste un con ? " />
Le 18/04/2019 à 09h43
Moi je n’ai pas assimilé les gens qui pensent différemment de moi à des “ingrats”.
Merci de répondre à ma question.
Le 18/04/2019 à 09h47
Eh bien vous prenez le qualitatif que vous souhaitez. Désolé de vous avoir vexé. " />
Le 18/04/2019 à 10h03
Le 18/04/2019 à 10h05
C’est un art d’éviter de répondre aux questions qu’on vous pose. Malheureusement je suis au regret de vous dire que vous n’excellez pas dans ce domaine. Oui, c’est une litote.
Pour répondre à la votre, de question, je ne sais pas, je ne vous connais pas. Je suis plutôt d’accord avec vous (pas sur tout), mais vos espoirs sont très mal placés. Très très mal placés. Quelques exemples :
oui oui, nous sommes des privilégiés qui mangeons tous les jours à notre faim !
Non, non. Il y a des disparités au sein de l’UE, tout le monde n’est pas aussi “privilégié” que le français moyen. Et même au sein de la France, certains ne mangent pas à leur faim.
Europe peut paraître faible face aux GAFAM, pensez-vous sincèrement que l’État français aurait pu se protéger seul ? Bien sûr que non.
Pensez-vous sincèrement que l’Europe vous protège des GAFAM ? Un peu lecture.
Le 18/04/2019 à 10h06
Le 18/04/2019 à 10h10
@Lambig
Le nationaliste, c’est celui qui déteste le pays des autres. Et l’UPR n’est pas nationalise : elle est patriote… Vous vous trompez de cible. D’ailleurs Asselineau n’aime pas lui même le terme de “parti souverainiste” : il préfère le terme de “parti de libération nationale”, beaucoup plus proche du “Conseil National de la Résistance”, dont l’objectif était également de rassembler temporairement tous les français, de tous les partis (y compris ceux qui ne peuvent naturellement se supporter), pour combattre un ennemi commun.
Je reprends maintenant votre propagande :
La propagande européiste, ça va 2mn, mais là, ça devient lourd…
Le 18/04/2019 à 10h11
Ce que tu as dit dans ton message précédent ne te classe pas dans ceux “qui voient l’UE comme la source de tous leurs problèmes personnels”. Il ne t’as donc pas considéré comme un ingrat.
Comme il l’a dit, applique toi le qualificatif que tu préfères.
Le 18/04/2019 à 10h16
Tu as oublié “troll”, si tu veux prendre le message au sens littéral de bout en bout. Un peu de rigueur, que diable !
Personnellement j’arrêterais de prendre pour argent comptant les propos d’un gars qui dit “oui”, puis “non”, selon le sens du vent. D’ailleurs j’devrais même arrêter de rentrer dans ton jeu de joute verbale toute moisie (c’est rigolo mais fatiguant)
Le 18/04/2019 à 10h21
Le 18/04/2019 à 10h25
Le 18/04/2019 à 10h30
Le 18/04/2019 à 10h33
Le 22/04/2019 à 11h30
Le 17/04/2019 à 15h20
Peut-être que si nos institutions politiques cessaient de se reposer sur des acteurs privés il n’auraient pas ce type de soucis ? C’est un peu l’arroseur arrosé une fois de plus…
A quand les Etats totalement supplantés par les Facebook, Google et consorts ?
Le 17/04/2019 à 15h25
Alala c’est risible…
Le 17/04/2019 à 15h43
Si les trois institutions européennes considèrent qu’elles ne peuvent fonctionner sans Facebook, je propose qu’on les dissolve dans l’acide pour repartir de zéro.
Ou que Bruxelles rachète facebook. " />
Le 17/04/2019 à 15h59
Ben alors??
On veut imposer des conditions d’exercice lourdingues aux autres mais on refuse de s’y plier??
C’est pas très european friendly, tout ça…
Faite ce que je dis, pas ce que je fais…" />
Le 17/04/2019 à 16h01
Ca serait comique si cela ne démontrait pas l’impuissance des institutions européennes à communiquer auprès des citoyens européens.
Faut vraiment être convaincu par la nécessité de l’Europe (ce que je suis) pour encore se sentir concerné par sa construction.
Le 17/04/2019 à 16h13
Tiens maintenant NXi fait du racolage dans les titres maintenant ?
Les institutions européennes n’implorent pas à moins que j’ai du mal à comprendre le sens de la phrase
Thus Facebook’s advertising rules preventing ad providers contracted by EU political actors to provide their services across the EU would ignore the way in which EU law works. Againts this background, political actors affected would reserve their right to take legal action against such measures
Bref toujours le même sens partial du traitement de l’information sur ces sujets… au plus grand bonheur de nombreux commentateurs.
Sinon tout cela va dans le bon sens: forcer les réseaux sociaux sur la transparence dans l’utilisation de données personnelles de ciblage pour les campagnes publicitaires.
Le 17/04/2019 à 16h23
“On veut des règles sur la pub politique, mais pas pour les nôtres, hein, vous comprenez …” " />
Le 17/04/2019 à 16h24
En même temps la pub tu la fais là où il y a du monde à la regarder. Entre Facebook et le site officiel de la commission européenne je pense que le choix est vite fait.
Le 17/04/2019 à 16h29
De mémoire quand on entre dans un bâtiment de la Commission Européenne, on ne se trouve plus dans le pays hôte (principe similaire aux ambassade), et en l’occurrence on se trouve juste dans l’Union Européenne et pas dans un pays membre spécifique.
Exemple d’effet : ceux qui travaillent à la Commission Européenne à Bruxelles n’ont pas les mêmes jours fériés que les personnes travaillant en Belgique.
Tout ça pour dire que si Facebook limite les publicités de la Commission Européenne à la Belgique, Facebook est en tord vu que la Commission Européenne n’est pas en Belgique…
Après j’ai pas de compte facebook donc osef.
Le 17/04/2019 à 16h30
À tous les coups, vu le prochain gouvernement belge qui nous pend au nez, les publicités ne s’afficheront plus qu’à Bruxelles-Capitale si ça continue…
Le 17/04/2019 à 16h41
Et vive l’UE comme dirait l’autre.
Le 17/04/2019 à 18h10
Facebook n’est pas un service public, ce n’est pas non plus la poste. Quelqu’un pour l’expliquer au technocrates de Bruxelles ?
Le 17/04/2019 à 19h16
Il n’y a jamais eu de services publics en Union européenne. D’après le traité de Lisbonne, il y a des services d’intérêt économique général.
>>  République Française
Le 17/04/2019 à 19h17
Ce que je comprends de cette phrase c’est que d’après les lois européennes FB n’aurait pas le droit de s’opposer à ce que les pubs politiques soient visibles partout dans l’Union?
Effectivement ce n’est pas la même chose… du tout.
" />
Le 17/04/2019 à 19h50
Son collègue Philippe Lamberts, à la tête du groupe au Parlement européen, va même plus loin : avec ces nouvelles règles, « en substance, Facebook favorise les nationalistes et les multinationales
Ah parce que ce n’est pas la politique de l’UE au pouvoir depuis bientôt 30 ans, qui fait monter partout le nationalisme et favorise les multinationales? Encore un “responsable mais pas coupable” qui se cherche des boucs émissaires " />
Le 17/04/2019 à 19h53
Le 19/04/2019 à 08h42
le problème : c’est qu’on a menti pour que les “Britanniques” votent pour le ‘Brexit’
et l”Europe NE leur facilite pas les choses (faut les punir pour éviter la contagion aux autres Pays) !
on en est là……….“3 ans, et ‘ils’ sont; tjrs. pas sortis” " />
Le 19/04/2019 à 09h56
Le 19/04/2019 à 11h24
@bloosom
Ah oui : le coup du grand poids économique de l’UE… Quelle belle plaisanterie ! Mince : PSA a du, pour la seconde fois, se retirer d’Iran parce que les américains ont décidé de sanctions unilatérales, et qu’ils n’en ont rien à foutre de leurs esclaves européens. Idem pour Total. Je vous passe les nombreuses amendes des américains envers nos banques, avec des sommes en milliards d’euros d’amende, quand tout ce que l’UE arrive à faire au bout de 20 ans, c’est collé une toute petite amendette ridicule contre un GAFAM ou un autre - et encore : après des années de procès ! Il suffit de prendre le bénéfice des GAFAM, et de regarder les amendes européistes pour se fendre la poire : on nage dans l’esbroufe totale ! Faire croire que l’UE aurait un poids, alors qu’elle n’en a aucun, et qu’elle n’a même pas été capable d’imposer un simple câble USB standard de recharge à Apple - la blague !
Je vous rappelle aussi qu’avant Maastricht, pour délocaliser une entreprise, il fallait l’accord préalable de Bercy. Depuis notre entrée dans le bousin européen, toute entreprise peut se délocaliser où elle veut ! La France s’est désindustrialisée comme jamais, en un temps record, parce que tous ceux qui avaient une usine pouvant être déménagée l’ont transféré fissa, principalement en Asie, où l’on connaît les coups de main d’œuvre. Et les 500 000 travailleurs détachés en France en 2017, je les ai rêvé ? C’est ça l’UE ? Offrir nos emplois aux pays de l’Est, pour enrichir encore plus M. Bouygues et Cie ? Rappelons que ces travailleurs là payent leur charges sociales dans leur pays d’origine : ils n’apportent rien au budget de l’état ! Et c’est l’UE qui encourage et sponsorise encore ce mécanisme - les français sont-ils au courant ? Sont-ils d’accord ? (j’en doute…). Et l’euro trop fort pour notre économie - on pourrait encore en parler ! Tous les économistes savent que l’euro est déjà condamné, mince : aucun grand média n’en parle !
Etrange que France Télévision ne laisse jamais l’UPR s’exprimer sur les chaînes publiques payées par le contribuable. Comme pour les logiciels libres dans les magasins, il ne faut surtout pas que les français sachent et comprennent les mécanismes mortifères de l’UE, qui nous ont mené où nous sommes.
Car il faut arrêter de rêver, si nous sommes aujourd’hui dans la merde grâce à l’UE, c’est parce qu’il ne pouvait pas en être autrement.
Le 19/04/2019 à 12h13
Le 19/04/2019 à 12h26
Le 19/04/2019 à 15h04
Le 19/04/2019 à 18h08
Le 19/04/2019 à 18h09
Le 20/04/2019 à 09h34
l’INSEE DEVRAIT nous donner les chiffres : de ce qu’il reste APRÈS les dépenses ‘contraintes’….
“sur un SMIG (de 1 100 E.) , il NE doit pas rester grand-chose” !!! " />
Le 20/04/2019 à 16h44
Le 20/04/2019 à 21h30
Pour ceux qui achètent sans crédit, tu as raison, mais c’est rare pour les travailleurs.
Vu que les taux ont beaucoup baissé, c’est bien moins évident.
Par exemple, je fais les calculs à salaire constant pour simplifier :
pour 100 000 € en 2000 taux 6,5 %, on dépense 178 937 €
et pour 170 000 € en 2019 taux de 1,5 %, on dépense 196 878 € ce qui ne fait que 10 % de plus. C’est donc plus mais pas beaucoup.
C’est d’ailleurs les taux bas qui font que les prix ont augmentés. Il n’y aurait pas d’acheteurs à ces prix sans ces taux très bas.
Le 20/04/2019 à 21h51
On s’amusait l’année dernière avec ma jeune nièce à comparer avant et maintenant cette histoire de logement.
On a retrouvé mon premier salaire en 1971 : 1490ff par mois et le loyer du studio de 14m² rue du moulin vert ( 14ème) 550ff /mois
Son salaire 2018 de début 2200€ par mois et le studio de 18m² à 750€ mois rue de Reuilly (12ème)
Je sais c’est un cas précis et unique mais mon fils en 2008 était dans une proportion identique ( 1 tiers pour le studio de 28m² dans le 15ème avec un salaire plus conséquent )
donc les courbes de grands économistes me font quand même sourire car je n’y retrouve pas nécessairement de la réalité.
Le 21/04/2019 à 10h51
Ok pour les loyers qui globalement ne peuvent que rester proche du 1⁄3 du salaire local " />
Mais maintenant compare à l’achat de ces logements: en 1971 t’aurais pu acheter ce logement à crédit, alors qu’aujourd’hui ta nièce ne peux pas acheter cette cage à lapin avec son salaire plutôt bon " />
Le 21/04/2019 à 12h17
En 1971 aucune banque ne voulait me prêter d’argent … Aujourd’hui “les nièces” peuvent emprunter pour 3 fois la surface sans vraiment avoir les moyens, tout ça pour éviter les “cages à lapin”.
Les temps changent et les banques deviennent de plus en plus riches " />
Mais c’est un choix
Le 21/04/2019 à 14h22
Je ne reviendrai pas sur la logorrhée anti-européenne ni sur la trame complotiste que tu laisse transparaitre dans ta réponse: Ce genre de chose parle d’elle-même.
Pour le reste:
-Concernant le poids politique de l’UE, l’entrée en vigueur de la GDPR (champ d’application s’étendant bien au delà du territoire de l’UE) est un exemple flagrant du poids politique de l’UE. C’est en train de devenir un standard mondial. Mine de rien, même les GAFAMS appliquent la loi produit par l’UE (le droit à l’oubli par exemple, ou même cet article), et sont régulièrement sanctionnés(en plus sur la base de jugements indépendants et impartiaux, et pas pour des raisons politiques) ce qui n’était pas nécessairement le cas avant, quand la France seule demandaient aux USA d’exéquaturer un jugement. Il est par contre vrai que les USA disposent encore d’un soft power important, en particulier en Europe ce qui coince un peu lorsque l’UE réagit de manière opposée à leurs intérêts, mais ça résulte de l’histoire du XXe siècle, et quand bien même l’UE serait impuissante, ce qui se passe maintenant est absolument pas comparable avec le soft power relatif minuscule de Etats membres face aux US pris au cas par cas.
Le 22/04/2019 à 08h54
tu connais la définition “du mot MOYENNE” ?
“tu mets la tête dans le four….
et les pieds dans le congélateur….
en moyenne, tu es ‘la bonne’ température !
c.p.ç. que tout-ce-qui-basé sur ‘des moyennes’…c’est moyen (lol) !
(+ 50° - 20° = 30° c’est bon, donc) !