LED et lumière bleue : des risques avérés pour la santé, les recommandations de l’Anses
Surtout pour les enfants
Le 21 mai 2019 à 09h27
15 min
Sciences et espace
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L'Anses vient de publier un épais rapport des effets sur la santé (phototoxicité, perturbation du sommeil, maux de tête...) et l'environnement des systèmes utilisant des LED, qui sont de plus en plus nombreux. Plusieurs recommandations sont également formulées.
Les LED consomment moins d'énergie. Pas étonnant qu'elles soient donc souvent mises en avant dans une utilisation écoresponsable. Elles ne sont pour autant pas dénuée de défauts.
« À ce jour, la méthode la plus rentable économiquement pour fabriquer des LED consiste à combiner une diode émettant une longueur d'onde courte (dans le bleu) avec un luminophore jaune, pour produire de la lumière blanche », explique l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).
Risque sanitaire et lumière bleue : l'Anses persiste et signe
Problème, « les composantes intenses dans la partie bleue du spectre de la lumière émise par les LED, ainsi que les intensités de rayonnement associées posent la question de nouveaux risques sanitaires liés à ces sources d’éclairage ». C'est donc un sujet que suit de près l'Anses.
Dans son dernier rapport de 458 pages, l'Agence confirme « la toxicité de la lumière bleue sur la rétine et met en évidence des effets de perturbation des rythmes biologiques et du sommeil liés à une exposition le soir ou la nuit à la lumière bleue, notamment via les écrans et en particulier pour les enfants ». Il n'est donc pas question des LED uniquement, mais celles-ci peuvent augmenter notablement l’exposition à la lumière bleue.
Rappelons que l'Anses s'était déjà penchée sur la question en 2010. À l'époque, elle recommandait « d'adapter le cadre règlementaire et normatif » et « d'informer le consommateur des risques sanitaires liés à l’usage des systèmes d’éclairage par LED ». Qu'en est-il aujourd'hui ?
On s'était dit rendez-vous dans 10 ans...
Presque 10 ans plus tard, la situation « s’est a priori améliorée » en matière d’éclairage domestique. Les lumières sont généralement plus chaudes, appartiennent « a priori » au groupe 0 ou 1 (nous y reviendrons) et sont moins éblouissantes. Néanmoins, l'utilisation des LED s'est répandue comme une trainée de poudre durant cette période. Elles dépassent largement le cadre des dalles des écrans (smartphones, tablettes, télévisions, etc.).
Peu à peu, elles ont remplacé les ampoules à incandescences et les halogènes dans de nombreux usages, notamment auprès du grand public pour l’affichage, la signalisation, les jouets, les objets de décoration, les éclairages (publics), les phares des voitures, etc.
Cette situation fait que nous sommes potentiellement plus exposés aux LED, et donc à la lumière bleue et à ses effets toxiques. Dans le même temps, les risques sanitaires sont mieux documentés grâce à des études scientifiques plus nombreuses. C'est notamment le cas de la phototoxicité – un mécanisme d’altération cellulaire induit par la lumière qui peut conduire à la mort cellulaire – de la dérégulation de l’horloge biologique, de l'éblouissement et des conséquences sur la faune et la flore.
Ce long rapport sur les effets sur la santé humaine et sur l’environnement des LED a été commandé à l’Anses fin décembre 2014 par cinq plusieurs « Direction générale » : santé, travail, prévention des risques et répression des fraudes. Quatre ans plus tard, il est là.
Des experts et plus de 600 publications passées au crible
L'Anses a mis sur pied un groupe d'experts qui s'est réuni 25 fois entre septembre 2015 et mai 2018. Des contributions extérieures sont également de la partie avec de nombreuses auditions, ainsi que l'analyse de plus de 600 publications scientifiques sur le sujet.
Quelques rappels avant d'entrer dans le vif du sujet : « En couplant une LED bleue à une couche de phosphore, habituellement jaune, on obtient une lumière blanche. Les proportions respectives d’émission de bleu et de jaune permettent d’avoir un blanc plutôt "froid" ou plutôt "chaud" ».
Si la proportion de bleu dans le spectre lumineux est grande, alors la lampe émet une lumière ressemblant à celle du soleil de midi. Elle est dite froide (et sa température est aux alentours de 6500 K). Au contraire, si le rouge domine, elle ressemble au soleil couchant et elle est dite chaude (environ 2700 K). La température (Kelvin) est généralement écrite cette sur les boîtes des ampoules.
Vous voyez certainement venir le problème : les lumières froides qui nous entourent ont tendance à recrées une ambiance comme si nous étions le midi pour l'organisme, ce qui est problématique lorsqu'il s'agit d'aller se coucher, sans même parler d'un dérèglement du rythme biologique.
Perturbation des rythmes circadiens et du sommeil
Cela ne surprendra donc certainement personne, mais « la perturbation des rythmes circadiens [cycles biologiques avec une durée de 24 h environ] induite par l’exposition à une lumière riche en bleu [provenant d'une LED ou non, ndlr] en soirée ou la nuit est considérée comme avérée ». C'est le cas de la latence à l'endormissement, de la durée et de la qualité du sommeil.
Les personnes les plus sensibles sont les enfants – des nourrissons, aux jeunes adultes de moins de 20 ans –, les femmes enceintes avec des effets sanitaires « potentiels » sur l’enfant à naître, les travailleurs de nuit et les personnes avec des troubles du sommeil.
Par contre, l’exposition à la lumière bleue améliore les performances cognitives et augmente le niveau de vigilance de jour comme de nuit, c'est du moins ce qu'affirme l'Agence dans son rapport.
La phototoxique , ou le risque pour les cellules
D'autres facteurs de risques sont étudiés par l'Anses. Les experts rappellent en effet qu'une exposition aiguë à une lumière intense est phototoxique : elle peut entrainer la perte irréversible de cellules rétiniennes, pouvant aller jusqu'à la cécité totale. Un exemple : regarder une éclipse solaire sans dispositif de protection adéquate.
Par contre, « les données disponibles ne permettent pas de quantifier précisément le risque de survenue de pathologies oculaires lié à l’exposition aux LED », notent les experts. Faute d'un « manque de données » encore une fois, les effets chroniques liés à exposition une lumière froide à faible dose, notamment les ordinateurs et les smartphones ne peuvent pas être évalués eux non plus.
Néanmoins, « le risque de toxicité aiguë des LED à usage domestique "blanc chaud" basse température de couleur) est faible », affirme le rapport. Pour faire simple, privilégiez si possible les ampoules avec une température basse (aux alentours de 2700 K).
Dans tous les cas, le rapport met en avant un point important : « De nombreuses études montrent que les valeurs limites d’exposition (VLE) retenues par l’Icnirp [International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection, ndlr] pour la toxicité rétinienne de la lumière ne sont pas suffisamment protectrices ». Pour certains, elles seraient même trop élevées d'un facteur 20.
Éblouissement, confort visuel et danger pour la peau
Là encore, il n'y a pas assez de données pour quantifier précisément les risques d'éblouissement et le confort visuel liés aux LED. Néanmoins, les experts estiment que « certains dispositifs d’éclairage incluant des LED peuvent conduire à un risque d’éblouissement important : les lampes torches, les phares automobiles, les spots à LED, matrices de LED, etc. ». L'Anses en profite pour tacler au passage des fabricants de lampes à LED : « si certaines ont un meilleur rendu de couleur qu’il y a quelques années, celui-ci reste perfectible ».
Toujours selon le rapport, la lumière bleue (LED ou non) pourrait avoir un effet nocif sur la peau, accélérant le vieillissement et retardant les processus de cicatrisation, alors que la lumière rouge (entre 590 et 700 nm de longueur d'onde) aurait les vertus inverses.
Néanmoins, il faut relativiser : « compte tenu des niveaux d’exposition associés à un usage domestique des éclairages à LED et de la faible profondeur de pénétration des rayonnements optiques bleus dans la peau, que le risque de survenue de pathologies cutanées lié à une exposition à la lumière bleu issue des LED est faible ».
Sont principalement concernés, les nouveaux nés exposés à une photothérapie à LED. L'Anses en profite pour lancer un appel : « l’effet cancérogène (induction de mélanome) retardé induit par une photothérapie à LED bleues pour traiter l’ictère néonatal devrait faire l’objet d’une attention particulière ». Sur cinq études, trois auraient montré un nombre accru de nævus (grains de beauté) communs ou atypiques chez les enfants exposés, indiquent les scientifiques.
Migraines, fatigue visuelle, accidents, crises d’épilepsie...
Selon la fréquence des sources de lumière, des effets perceptibles par l'œil humain peuvent arriver : papillotement (flicker), effet stroboscopique et réseau fantôme. Cela peut aussi être dangereux pour les épileptiques. « Cependant, les fréquences de modulation des lampes et luminaires à LED disponibles sur le marché sont trop élevées pour déclencher des crises chez ces personnes »... sauf dans certains cas ou la fréquence est anormale à cause d'un produit défectueux ou d'une incompatibilité avec le variateur.
Plus embêtant : « certains éclairages autonomes sur les vélos (rechargement par induction magnétique) sont très fortement modulés (pourcentage de modulation de 100 %) à des fréquences variant avec la vitesse du cycliste. À certaines vitesses, les modulations temporelles se situent dans la bande la plus critique pour le déclenchement de crises d’épilepsie, autour de 15 Hz ».
Pour voir ce qu'il en était, les experts ont diligenté des mesures sur 53 dispositifs. 18 lampes (environ 34 %) ont une modulation temporelle très faible (moins de 1 %). 12 (environ 23 %) sont entre 1 et 15 % (semblable à celui des lampes halogènes et fluocompactes), 14 (environ 26 %) sont comprises entre 12 % et 70 % et enfin les 9 dernières (environ 17 %) ont un pourcentage de modulation très élevé allant de 70 à 100 %.
Ainsi, « certains lampes et luminaires à LED possèdent des niveaux de modulation suffisamment élevés pour que l’effet de réseau fantôme soit perceptible, spécialement en situation de conduite automobile ». Le risque existe, mais il faut prendre en considération un autre élément : « Les données scientifiques ne permettent pas de conclure à l’existence ou non d’un effet de la perception de l’effet stroboscopique ou de réseau fantôme sur l’accidentologie lors de la manipulation de machines ou d’outils, ou sur les routes ».
Les protections sont-elles efficaces ?
Dans la suite de son analyse, l'Anses s'est penchée sur les lunettes spécifiques de protection et les verres ophtalmiques traités contre la lumière bleue. Le premier est plus efficace que le second, mais aucun des deux ne l'est suffisamment « pour être considéré comme un équipement de protection individuelle (EPI) ».
De plus, « il est impossible d’affirmer que ce filtrage est suffisant pour empêcher la diminution de la sécrétion de mélatonine induite par une exposition lumineuse en soirée et les effets de retard à l’endormissement qui peuvent être associés », ajoute l'Agence.
Des écrans revendiquant une limitation de l’émission de lumière bleue ont été testés par l'Anses... sans réelle efficacité à la clé.
Un autre problème est qu'il n'y a pour le moment pas d'indice normalisé pour mesurer l'efficacité d'un produit. Par contre, « la diminution de la température de couleur (passage au blanc chaud) et de la luminosité des écrans a, en revanche, montré une certaine efficacité sur la diminution de la quantité de bleu dans le spectre ».
Pour rappel, les systèmes d'exploitation modernes (Windows, macOS, Linux, Android, iOS, etc.) permettent de programmer automatiquement une diminution des lumières bleues à partir d'une certaine heure. Si ce n'est pas encore fait, il est peut-être bon de l'adopter.
La faune, la flore et la pollution lumineuse
Le rapport de l'Anses ne se contente pas d'étudier les effets sur l'Homme : « Quel que soit l’écosystème étudié, la tendance générale relevée dans la littérature scientifique montre, à long terme, une augmentation de la mortalité et un appauvrissement de la diversité des espèces animales et végétales étudiées dans les milieux éclairés la nuit, y compris par des éclairages à LED ».
Selon les experts du groupe de travail, « le changement des technologies d’éclairage par des LED pourrait augmenter ou diminuer la pollution lumineuse, en fonction des choix retenus pour l’éclairage public, d’intérieur, de mise en valeur architecturale et paysagère, etc. ».
Parmi les facteurs aggravants : les enseignes, les affiches et publicités lumineuses, l'éclairage des zones commerciales, agricoles et industrielles, des parkings extérieurs, etc. A contrario, « le remplacement des lampes de l’éclairage public (sur la voirie) et d’intérieur par des LED pourrait contribuer à réduire la pollution lumineuse, en ciblant davantage les zones à éclairer (et donc en limitant la diffusion) ».
Des conclusions inquiétantes
Cette nouvelle analyse conforte les résultats de 2010 et permet d'établir plusieurs points en rapport direct avec la lumière bleue, présente dans les LED et dans les ampoules avec une lumière froide :
- sur la rétine, l’effet phototoxique d’une exposition aiguë est avéré
- l’effet sur le long terme de la contribution à une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est avéré
- la perturbation des rythmes circadiens induite par l’exposition en soirée ou la nuit est avérée
- augmentation de la mortalité et appauvrissement de la diversité des espèces animales et végétales dans les milieux éclairés la nuit
Enfin, « une forte proportion de lampes à LED testées présentent des performances dégradées (modulation temporelle importante). Sans que le risque sanitaire associé à l’exposition à cette modulation ne soit déterminé, certaines personnes (enfants, adolescents et jeunes adultes, opérateurs de machines et conducteurs de véhicules…) pourraient être plus sensibles aux effets potentiels sur la santé induits par cette modulation de la lumière : maux de tête, fatigue visuelle, risque accidentel, etc. ».
Recommandations pour les pouvoirs publics et les usagers
Fort de ses constatations, l'Anses émet plusieurs recommandations. La première série s'adresse aux pouvoirs publics (et donc indirectement aux particuliers) qui devraient notamment renforcer leurs informations sur :
- la nécessité de limiter l’exposition à des lumières riches en bleu (LED ou autres), avant le coucher et pendant la nuit
- l’importance de renforcer le contraste lumineux entre le jour et la nuit en augmentant l’exposition à la lumière naturelle en journée et en limitant l’exposition à la lumière artificielle avant l’heure du coucher et la nuit.
- l'effet phototoxique de la lumière de certains dispositifs d’éclairage à LED comme les lampes torches et frontales, jouets, phares automobiles, guirlandes décoratives à lumière bleue, etc.
- l’efficacité très disparate des moyens de protection
L'Agence aimerait que les pouvoirs publics limitent le nombre d’installations lumineuses en extérieur et réduisent les surfaces des zones éclairées au strict nécessaire. Elle demande aussi la création d'espaces protégés « sans éclairage artificiel ».
Dans le secteur automobile, l'Anses souhaite « limiter la luminance des phares de véhicules (sans forcément réduire le flux global, et donc la distance de visibilité) ».
Plusieurs pistes de recherches sont également évoquées pour améliorer nos connaissances.
Réviser les valeurs limites, mesurer l'efficacité des protections
Au niveau national, l'Anses recommande de « faire respecter la réglementation sur l’extinction des éclairages intérieurs émis vers l’extérieur et l'illumination des façades de bâtiments et celle sur l’extinction des enseignes publicitaires ». Au niveau européen, il est demandé « de réviser les valeurs limites d’exposition aux rayonnements optiques proposées par l’Icnirp, de façon à les rendre suffisamment protectrices vis-à-vis du risque phototoxique ».
La création et l'obligation de marquage d’un indice d’efficacité sur les moyens de protection à la lumière bleue sont aussi évoqués, ainsi qu'une norme européenne précisant les conditions de mesure pour éviter que les fabricants fassent leurs tambouilles internes, comme c'était le cas avec le DAS des smartphones à une période.
Toujours sur les écrans à LED, l'Agence aimerait « imposer la généralisation de la possibilité d’abaisser automatiquement la température de couleur (passage au blanc chaud) et la luminosité des écrans de téléphones mobiles et tablettes avant l’heure du coucher ».
Mieux encadrer les groupes réglementaires
Enfin, au niveau réglementaire, l'Agence recommande de limiter la mise à disposition des systèmes à LED (lampes, luminaires, objets et notamment jouets) auprès du grand public au groupe 1 au maximum.
Il existe quatre groupes de risques :
- Groupe 0 : « sans risque »
- Groupe 1 : « risque faible »
- Groupe 2 : « risque modéré »
- Groupe 3 : « risque élevé »
Dans le groupe 0, le temps d'exposition pour dépasser les valeurs limites de I'Icnirp est supérieur à 10 000 secondes, soit près de 3 h. Dans le groupe 1, le temps est supérieur ou égal à 100 secondes seulement (moins de deux minutes), contre 0,25 seconde pour le groupe 2. Pour le dernier, on passe sous 0,25 seconde. La différence est donc importante entre les Groupe 2 et 3.
Actuellement, les lampes doivent se limiter au groupe de risque de niveau 0 ou 1 selon la norme NF EN 62471. Néanmoins, pour les luminaires non portatifs, « il n’existe pas de limitation du groupe de risque, mais uniquement une obligation d’avertir le consommateur en cas de groupe de risque supérieur ou égal à 2 ». Pour le reste des produits, rien n'est précisé.
Problèmes, des « dispositifs lumineux appartenant à un groupe de risque 2 (lampes-torches, lampes frontales, jouets ou certains phares automobiles) sont disponibles sur le marché ». L'Anses souhaite donc mettre en place une restriction plus importante en limitant « la mise à disposition des systèmes à LED (lampes, luminaires, objets et notamment jouets) auprès du grand public à ceux de groupe de risque inférieur ou égal à 1 ».
LED et lumière bleue : des risques avérés pour la santé, les recommandations de l’Anses
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Risque sanitaire et lumière bleue : l'Anses persiste et signe
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On s'était dit rendez-vous dans 10 ans...
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Des experts et plus de 600 publications passées au crible
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Perturbation des rythmes circadiens et du sommeil
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La phototoxique , ou le risque pour les cellules
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Éblouissement, confort visuel et danger pour la peau
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Migraines, fatigue visuelle, accidents, crises d’épilepsie...
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Les protections sont-elles efficaces ?
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La faune, la flore et la pollution lumineuse
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Des conclusions inquiétantes
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Recommandations pour les pouvoirs publics et les usagers
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Réviser les valeurs limites, mesurer l'efficacité des protections
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Mieux encadrer les groupes réglementaires
Commentaires (94)
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Abonnez-vousLe 21/05/2019 à 12h29
Il faut absolument que je montre ça à ma patronne 😙
Le 21/05/2019 à 12h32
Aaaah enfin !
Je dis pareil à mon ami qui veut qu’on regarde des films dans le lit ou qu’on bavarde avant de dormir.
Le lit (la chambre en général je dirais même plus) c’est fait pour dormir. Sinon on reste au salon 😝.
j’y peux rien mon père m’a réglé comme ça 😁.
Mais grâce à ça, je m’endors en 5 min top chrono une fois dans mon lit, si je n’y arrive pas je ne reste pas. Je vais faire autre chose.
Le 21/05/2019 à 12h34
Au final, ce qu’ils ont relevé de plus risqué, c’est les LED d’éclairage…
Pour le reste, baisser la luminosité, et ça ira.
Pour ceux qui pensent que le ressenti ne peut pas aider à détecter le problème de lumière bleue, si l’on ne peut pas la voir, c’est que l’on est au delà du bleu, ils auraient parlé d’ultraviolets, pas de bleu.
Le 21/05/2019 à 12h45
@tiret: Merci pour la suggestion de redshift sous linux.
Le 21/05/2019 à 12h46
Le 21/05/2019 à 12h46
Alors ce qui m’étonne dans l’actu, c’est le fait que les filtres sur lunettes n’auraient pas d’effet prouvé.
… mais pourquoi donc? techniquement, ça fait encore plus de sens qu’une simple appli: avec mes lunettes à filtre, je ne vois plus en Blanc.
Trouvé dans le doc:
“Verres ophtalmiques Les résultats des mesures effectuées mettent en évidence une efficacité réelle mais modeste du filtrage des rayonnements bleus phototoxiques par les revêtements de protection des verres ophtalmiques testés contre la lumière bleue.”
Le 21/05/2019 à 12h46
Le 21/05/2019 à 12h59
C’est le problème des filtres, soit on voit la vie en blanc, soit en jaune pisseux 😁
Le 21/05/2019 à 13h06
Les filtres vendus par les opticiens sont peut-être du bullshit commercial. C’est plus difficile de filtrer une source à réception que de modifier la source de couleurs à l’émission.
Ce que relaye NextInpact ici confirme ce que j’avais vite fait lu (y’a 2 ans) sur le traitement “lumière bleue” des verres : c’est des conneries. Mais ça ne me choque pas plus que ça… Mon opticien m’avait dit qu’on avait fait des progrès sur les verres teintés au soleil (qu’ils ne gardaient plus la teinte comme avant), et ça aussi c’est du bullshit xD
Le 21/05/2019 à 13h12
Le 21/05/2019 à 13h21
Le 21/05/2019 à 13h52
Très certainement, ça donne visuellement un résultat.
Visuellement seulement.
On peut parfaitement changer le rendu sans diminuer du tout le bleu. C’est ce qui est catastrophique dans le fait d’utiliser des LEDs en éclairage domestique.
Une appli, je peux éventuellement imaginer qu’elle marche, mais sur un OLED ou plasma.
Pour les autres types, il faudrait changer la source du rétro éclairage.
Le 21/05/2019 à 14h13
Le 21/05/2019 à 14h34
anefe, j’ai oublie mes annees studio/chambre de bonne a PAris.
J’avais un mal fou a dormir d’ailleurs ou a rester eveiller quand il le fallait… " />
Le 21/05/2019 à 14h41
Le 21/05/2019 à 14h50
ça vaut ce que ça vaut mais la pagehttps://www.guide-gestion-des-couleurs.com/oeil-perception-couleurs.html indique :
“L’œil n’est pas sensible à toutes les couleurs de la même façon, de même
d’ailleurs qu’il est plus sensible à de petits écarts de luminosité
dans les basses lumières que dans les hautes. Les scientifiques ont
remarqué que l’œil avait une sensibilité plus étendue dans le vert que
dans les deux autres couleurs primaires (R et B).”
après on peut comprendre 2 choses différentes pour “sensible”, être attiré par ladite couleur ?, ou bien distinguer des écarts plus petits dans une couleur que dans une autre ?
Le 21/05/2019 à 18h05
C’est oublier toute l’énergie nécessaire à la fabrication de ces lampes et à leur transport depuis la Chine. Du pur green washing.
Quant à leur recyclage inexistant…
Le 21/05/2019 à 18h21
Le 21/05/2019 à 18h35
La question de l’habituation à une couleur, c’est vrai, surtout si tu n’as pas d’autre éclairage.
Donc, vrai si l’on fait tout ce qui n’est pas recommandé, comme n’avoir que son écran et pas d’éclairage autour, fixer une source lumineuse sans détourner les yeux, ne pas faire de pauses…
Et ça dépend de ton éclairage autour aussi.
J’ai tout gardé en halogène chez moi, que ce soit les remplaçants des bulbes ou des halogènes plus classiques sur pied ou mural. Donc, mon intérieur tourne au jaune, d’autant plus que ce choix est fait d’une part parce que je trouvais les LED désagréables et chères et qu’en plus pour y mettre un variateur, c’est beaucoup plus simple et moins cher d’utiliser des halogènes. Quand on baisse l’intensité dans le variateur, ça fait encore plus jaune.
Le 21/05/2019 à 18h52
Le 21/05/2019 à 20h00
Le 21/05/2019 à 20h14
Le 21/05/2019 à 20h17
Le 21/05/2019 à 20h42
Le 21/05/2019 à 22h15
Tes écrans produisent des UV, tu es sûr ?
(tu voulais dire du bleu, non ?)
Rétro éclairage LED blanche (comme la plupart des écrans actuels), donc potentiellement oui.
Le 22/05/2019 à 06h39
Le 22/05/2019 à 06h41
On a peur de tout à présent.
Des personnes mal intentionnées m’ont même glissé à l’oreille qu’on risquait de mourir un jour ! " />
Le 22/05/2019 à 06h49
Le 22/05/2019 à 07h10
mauvais choix de mot, si tu perds la vue, comment peux-tu juger si c’est moche " />
Le 22/05/2019 à 07h24
alors pour la partie “recyclage” des fluocompactes, en fait y’a un produit qui rendre dans la composition du revêtement intérieur du tube (il me semble que c’est là qu’est le produit en question) qu’on ne sait absolument pas recycler, et les organismes de recyclages en sont réduits à stocker ce produit dans des locaux étanches, les opérateurs doivent avoir un masque voire d’autres équipements de protection pour les manipuler …
une grosse !%$@ à recycler les fluocompactes en fait
je dis pas que les led sont mieux sur ce point hein, là j’en sais rien, mais le volume / poids d’une ampoule led est inférieur, et les leds elles-mêmes sont quasi increvables (c’est surtout l’électronique qui claque avant dans les ampoules, celà dit, c’est peut-être pareil pour les fluocompactes, tubes ok mais électronique hs ?) donc à priori je dirait qu’il y à moins d’impact écologique pour les led
Le 22/05/2019 à 07h46
Le 22/05/2019 à 09h42
Le 21/05/2019 à 10h32
Le 21/05/2019 à 10h34
J’ai eu pas mal de problèmes aux yeux il y a quelques années, et je m’étais intéressé au problème de la lumière bleue. Du coup :
Mais ça protège pas des phares dans la rue, des spots en concert braqués sur la public (la mode depuis quelques années, alors que la scène est plongée dans l’obscurité)… Or si les risques de DMLA sont avérés, les conséquences peuvent être terribles. Je pense que c’est l’une des pires pathologies qui puisse toucher quelqu’un…
Bref j’espère que cette étude permettra une prise de conscience et des normes plus restrictives.
L’espoir fait vivre :)
Pour ceux qui ont des enfants : j’avais vu un docu sur Arte dans lequel des chercheurs corrélaient l’“épidémie” de myopie dans le monde au fait que les enfants n’étaient plus assez exposés à la lumière du jour (une histoire de sécrétion de dopamine).
Ca peut paraître en contradiction avec le conseil d’éviter la lumière bleue, mais je suppose qu’il faut juste balancer les deux…de la lumière naturelle deux ou trois heures par jour, du mode night shift le soir ;)
Le 21/05/2019 à 10h35
Et même si on a besoin d’être en couleurs exactes, il est possible d’indiquer à F.lux de revenir à une température de couleur donnée selon l’application utilisée (ex : film, graphisme etc…).
En tout cas merci pour cet article complet :)
Le 21/05/2019 à 11h01
Je ne savais pas que Windows 10 avait un mode nuit 😅
Le 21/05/2019 à 11h10
Le 21/05/2019 à 11h10
Imaginer éliminer la lumière bleue avec une appli, la solution de ceux qui commentent sans avoir lu.
Se fier à son ressenti, quelle bonne blague.
Ce n’est pas parce que vous faites cracher du jaune à votre écran que ça va éliminer le bleu, ce n’est pas un filtre.
L’éclairage domestique à LED… un de ces nombreux produits 100% green washing pour vendre bien plus cher ce qui est bien moins bon, tout en étant encore plus polluant.
Encore un truc que cet escroc de Hulot doit applaudir !
Le 21/05/2019 à 11h11
Merci beaucoup pour cet article !
Il est très clair et semble bien complet :)
" />
Le 21/05/2019 à 11h20
Je ne suis pas tout à faire d’accord avec leurs résultats. Personnellement, c’est la lumière rouge qui me fait mal aux yeux. En l’occurrence, je ne supporte pas les thèmes de nuits, eux me donnent mal à la tête.
Le 21/05/2019 à 11h23
Merci pour cet article détaillé. Ça m’a appris pas mal de choses. Vivement que vous etoffiez votre équipe pour pouvoir en lire plus régulièrement.
Pour ma part je viens de changer de Lunettes et donc pris des verres traité contre la lumière bleue.
Je savais pas trop a quoi m’attendre. Ça a changé mon quotidien, moins de fatigue oculaire et plus de mots de tête.
Le 21/05/2019 à 11h30
J’ajouterai qu’un réveil ça coute 10/15€ donc autant laisser le portable dans le salon et prendre un petit réveil
Et avec un affichage rouge, c’est encore mieux. Le rouge se voit très bien dans le noir, pas besoin d’avoir un affichage super puissant et du coup, c’est le moins gênant :)
Le 21/05/2019 à 11h40
Le 21/05/2019 à 12h03
Le 21/05/2019 à 12h06
mais non, voyons, il y a des spécialistes dans les commentaires qui vous jugeront que ce n’est que commercial…
Le 21/05/2019 à 12h20
Le 21/05/2019 à 12h23
(humour)
Pour remplir votre quota de lumière bleue naturelle, vous pouvez regarder le soleil fixement avec une paire de jumelle, 3 fois par jour.
Vous pouvez aussi avoir un résultat similaire en regardant BFMTV 1h.
" />
Sinon y a beaucoup d’expert dans les commentaires " />
Le 21/05/2019 à 12h28
Le 21/05/2019 à 14h50
Oui c’est le souci. " />
Le 21/05/2019 à 15h46
Merci pour cette synthèse.
ce qu’on voit en fin d’article c’est que les groupe 2 et 3 sont aussi dangereux que des lasers classe 2 et 3.
Enfin il me semble que comme pour les campagne obligatoire pour l’énergie est notre avenir… et manger bouger, il devrait y avoir pour tout les produits ayant des led un message accompagnant les pub du stype: “l’exposition prolongé en soirée est dangereux pour la santé” !! :)
Le 21/05/2019 à 15h53
Le 21/05/2019 à 16h19
Le 21/05/2019 à 16h23
Le 21/05/2019 à 16h26
Personnellement lire un livre me fait l’effet inverse (papier ou pas). Si l’histoire m’intéresse, ce qui est quand même le but, j’ai tendance à étre pris dedans et à ne plus avoir envie de dormir du tout. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis mis devant un livre en me disant que j’allais me coucher tôt, et qu’au final à 3 heure du mat j’en suis à “encore un chapitre et j’arrête”…. ou pas. " />
Le 21/05/2019 à 16h40
Le 21/05/2019 à 16h47
Ces réglages “jour / nuit” conviennent bien pour de la lecture, mais deviennent insupportables quand on regarde un film ou s’occupe de photos.
Résultat, c’est coupé sur mes machines, mais les écrans sont calibrés… et surtout, ils ne fonctionnent pas à pleine puissance (95 cd, soit environ 20% de leur puissance nominale, donc finalement, moins d’UV de toute façon, mais au moins, les images restent calibrées.)
Le 21/05/2019 à 17h25
Le 21/05/2019 à 17h29
Le 21/05/2019 à 17h36
Il y avait un article sur la lumière bleue dans Canard PC Hardware n°33 (Juillet Août 2017).
Il disait, en gros :
La dose fait le poison.
Pour le risque de lésion rétiniennes, certains “spots très directifs à LED” ou lampes torches peuvent être dans le groupe 1 (risque faible), mais 99% des ampoules classiques vendues aux particuliers sont à 2700K et sont dans le groupe 0 (absence de risque).
Les écrans sont aussi dans le groupe 0 (pas de danger pour la rétine).
La limite pour une surface pour se trouver dans le groupe 0 est à 10 000 cd/m², un ciel bleu est à 5 000 cd/m² et un écran est inférieur à 600 cd/m² (plutôt entre 100 et 300 cd/m² en pratique).
La lumière bleue peut influer sur le rythme circadien, et retarder l’endormissement.
Les lunettes anti lumière bleue ont “une efficacité douteuse”. Surtout les options pour verres correcteurs, qui filtrent vraiment très peu.
Baisser la luminosité de l’écran suffit à éviter la fatigue visuelle.
Si on le souhaite, on peut baisser la quantité de bleu dans les réglages de l’écran (ce qui va donner une teinte jaune à l’image, forcément), ou utiliser une solution logicielle (ils mentionnaient F.lux).
Le 21/05/2019 à 17h39
Le 21/05/2019 à 17h44
copain " />
Allez, encore un chapitre.
Bon allez, on commence le tome suivant, juste un chapitre, pour voir comment ça avance …
Le 21/05/2019 à 17h46
Le 21/05/2019 à 17h52
heu, j’ai remplacé il y a quelques années toute mes lampes par des led et j’économise par mois 15 euros, comme j’ai un abonnement spécial électricité au charbon, ca fait moins de rejet du coup ! \o/
Le 21/05/2019 à 17h55
“les lumières froides qui nous entourent ont tendance à recrées une ambiance comme si nous étions le midi pour l’organisme”
Voilà pourquoi j’ai tout le temps faim !
Le 21/05/2019 à 09h31
Wow… " />
Le 21/05/2019 à 09h36
Par rapport aux écrans. Si c’est un “vieux” LCD avec rétroéclairage néon est-ce qu’on est impacté aussi ou non?
Le 21/05/2019 à 09h39
Après aussi utiliser les outils récents d’adaptation de la température des couleurs suivant l’heure de la journée peut aider. Sous Linux Redshift sert à ça.
Le 21/05/2019 à 09h43
J’utilise des verres pour mes lunettes avec filtres, vu que je suis informaticien, je me dis que ça peut pas faire de mal.
Le seul truc relou c’est que je vois la vie en orange. " />
Le 21/05/2019 à 09h43
Ca fait longtemps que j’ai adopté le mode sombre et le mode nuit sur tous mes appareils qui le permettent à partir de 20h. Et je me ménage une heure sans écran avant d’aller me coucher (consacrée à la lecture par exemple). Quand je respecte ça, aucun problème de sommeil.
Mes écrans BenQ sont aussi équipés de la protection “eye-care”. Par contre, en HDR, ça envoie de la luminosité….
Le 21/05/2019 à 09h43
Potentiellement, oui. C’est plus une histoire de température des couleurs que de technologie.
Le 21/05/2019 à 09h57
Sur Windows j’utilise F.lux pour “jaunir” automatiquement l’écran à l’approche de l’heure du couché. Ça le fait de manière progressive sans qu’on s’en rende compte.
Le 21/05/2019 à 10h02
Je ne remets pas en cause l’étude de l’ANSES, qui me semble plus pointer les risques aux limites, c’est-à-dire en cas d’éclairage intense et très blanc/bleu, comme avec les lampes frontales (j’en ai une et c’est particulièrement éblouissant, plus qu’une frontale à incandescence puissante), mais ça me laisse un peu perplexe pour les usages généraux : du temps des téléviseurs cathodiques, on voyait très bien depuis l’extérieur qui regardait la télévision, du fait de la dominante bleue qui émanait de la pièce.
De ce fait, l’écran a toujours participé à un effet anti-endormissement, il me semble.
Et puis le plus gros émetteur de lumière bleue, c’est le soleil (sans parler des UV) ; et j’ai l’impression que la plupart des gens s’exposent au soleil au moindre rayon et sans réfléchir aux risques (quand l’exposition dure, pas quand c’est 5-10 minutes).
Mon écran (externe) d’ordinateur est réglé sur 6500 K depuis toujours, il apparaît déjà un peu jaune par rapport à tous ceux qui gardent les réglages par défaut, plutôt vers 7500 ou 9000 K, où le blanc paraît plus blanc ; et beaucoup d’ordinateurs portables ont un écran avec une dominante bleue (ça s’améliore et ça dépend des marques et de la gamme).
Je ne trouve pas d’intérêt pour l’instant au mode nuit, qui dénature trop les couleurs d’une part, et d’autre part mes écrans ne sont pas réglés sur une forte luminosité (à l’inverse, je constate que pas mal de gens, au bureau du moins, ont des écrans trop lumineux, et c’est encore plus flagrant le soir). Dans ces conditions, ça me paraît peu plausible que la lumière bleue me cause des soucis.
Le 21/05/2019 à 10h04
Mon conseil pour le smartphone dans le lit le soir : Baissez progressivement la luminosité / son toute les 5 minutes !
Le 21/05/2019 à 10h08
Le 21/05/2019 à 10h08
PS : une méthode que j’applique pour avoir un écran pas trop lumineux, c’est qu’il doit l’être à peine plus qu’une feuille blanche posée à côté (et ça permet aussi d’apprécier le côté bleuté ou pas trop, du moins si votre éclairage est équilibré).
Le 21/05/2019 à 10h08
C’est un peu relou à faire non?
Le 21/05/2019 à 10h10
Le 21/05/2019 à 10h11
Bel article, mais 14min c’est peut-être un peu juste pour tout lire ?
Ceux qui travaillent sur écran plusieurs heures par jour doivent particulièrement apprécier la fin :
Groupe 0 : « sans risque »
Dans le groupe 0, le temps d’exposition pour dépasser les valeurs limites de I’Icnirp est supérieur à 10 000 secondes, soit près de 3h.
En clair, il ne faut pas travailler plus de 3h par jour. " />
Le 21/05/2019 à 10h12
bah les risques liés au soleil sont connus depuis longtemps, et le spectre est plus “propre” que les leds, quand y’a beaucoup de bleu, c’est qu’il y a beaucoup de toutes les autres couleurs aussi.
le pb principal des led, c’est qu’elles tartinent à fond en bleu (couleur à laquelle l’oeil est moins sensible, peut-être même la moins sensible) donc il peut y avoir énormément de bleu et peu du reste sans qu’on s’en rende compte.
en plein soleil, y’a énormément de bleu, mais aussi du reste, l’oeil est bien fait il détecte beaucoup de lumière et la pupille rétrécit => pas de pb.
une led peut balancer énormément de bleu et peu du reste => l’oeil est trompé et la pupille reste dilatée à fond => potentiel problème sanitaire …
Le 21/05/2019 à 10h19
Personnellement j’utilise F.lux sur Windows, réglé en permanence à 5500k, ça rend un peu orange l’écran, mais pas besoin de couleurs réelles pour ce qu je fais :)
Le 21/05/2019 à 10h25
Le 21/05/2019 à 10h26
Mon conseil pour le smartphone dans le lit le soir: ne pas l’utiliser du tout! le lit c’est fait pour dormir (et éventuellement baiser).
De nombreux troubles du sommeil sont provoqués ou aggravés par l’utilisation d’appareils (Smartphones, tablettes, télé) ou autres activités (lecture…) au lit, et ce indépendamment de la lumière bleue.
Le 21/05/2019 à 10h28
Mon conseil de professionnel…
C’est juste pas d’écran, pour la contraception, l’abstinence et pour les accidents de la route une limite à 20km/h partout. Ca f’ra popo sur les pompes de tout le monde, mais si ça peut sauver une vie en ben moi je dis ouais.
Personnellement je fais une heure de VR depuis le lit avant de me coucher et lever, et ben je suis toujours là, comme quoi, hein, ho, alors.
Plus sérieusement, un simple orgasme avant d’aller dormir suffit à dissoudre les diverses tensions accumulées dans la journée et à placer le chalant dans un état de détente et de sérénité propice à l’ensommeillement #ronflette.
Le 22/05/2019 à 11h57
concernant celle que j’ai sur le nez, il me semble que ça faisait partie d’un bundle dont les autres éléments m’intéressaient, donc je crois l’avoir (si je les pose sur une surface blanche, la surface apparaît vaguement jaune au travers les verres)
mais du coup pour la nouvelle ordonnance que j’ai depuis 2 jour, ben j’éviterai :)
Le 22/05/2019 à 12h46
Le 22/05/2019 à 13h21
Et donc concrètement, pour les ampoule LED d’éclairage domestique (j’achète des Ikea, c’est normalement de la bonne qualité pas trop cher) ?
Parce que même si j’ai bien compris qu’il fallait faire attention aux torches, lampes à led portatives etc.
Ce n’est pas très claire pour les LED d’éclairage domestiques.
Donc les SPOT c’est mal car ça projette beaucoup dans un seul sens, mais les ampoules ?
Pas que je m’en serve énormément, mais tout mon appart est avec des ampoule LED niveau éclairage :(
Le 22/05/2019 à 13h52
faudrait voir s’ils ont fait des stats par constructeur / modèle pour leur étude, mais quelle est la constance d’une chaîne de fabrication (quelles sont les tolérances), donc généraliser à “ikea” je sais pas si c’est fiable.
faut voir les mentions (en espérant qu’elles soient respectées / fiables)
si c’est des ampoules dans les 2700/3000k avec un bon indice de fiabilité des couleurs (me rappelle plus le sigle, RO peut-être ?) >90% ça devrait passer sans souci à mon avis
si toutes tes ampoules sont en 8000k avec l’indice <80 %, là c’est mauvais signe pour ton sommeil à priori, mais pour la nocivité directe pour les yeux, ça dépendra probablement de ton temps d’exposition, et je sais pas si tu aura des effets négatifs visibles (lol) avant quelques années …
de manière générale faut privilégier l’éclairage indirect, mais ça , ça n’a aucun impact sur les défauts du spectre émis (et donc la surabondance de bleu).
les ampoules avec un diffuseur opaque sont probablement moins nocives que celles qui en ont un transparent (si on voit le jaune de 1mm/1mm de la partie luminescente quand l’ampoule est éteinte, c’est pas le genre d’ampoule qui faut regarder directement …)
Le 22/05/2019 à 16h03
Et c’est efficace? Je me tate à passer le pas, je passe la majeur partie de mon temps devant les écrans et le soir je continue jusqu’à des heures tardives… :(
Le 22/05/2019 à 16h26
T’es mieux à utiliser un filtre. :)
Moi j’en ai profité car je porte des lunettes.
Le 22/05/2019 à 18h00
Le 22/05/2019 à 18h28
On sait donc que la tv le soir retarde l’endormissement surtout si on essaye de s’endormir directement après l’avoir éteinte. Mais que sais t-on des vidéoprojecteurs ? Vu que contrairement à une tv on ne regarde pas directement l’ampoule, est-ce une solution pour regarder la tv le soir sans avoir de problème d’endormissements ?
Le 23/05/2019 à 00h09
Pour ceux qui parlent Anglais, je laisse un article sur la PWM des leds des écrans :https://www.notebookcheck.net/Why-Pulse-Width-Modulation-PWM-is-such-a-headache….
En gros, plutôt que de baisser l’intensité de la lumière émise quand on baisse la luminosité de l’écran, les leds sont allumées et éteintes très rapidement. Donc sur un écran qui modifie sa luminosité via PWM, même si on ne s’en rend pas forcément compte, on se prend une succession de flashs lumineux, et plus la fréquence est faible, plus cela aggrave sa nocivité.
Le 23/05/2019 à 07h23
ah tu parlais donc des tubes “neons” (même si c’est plus du gaz néon qu’on utilise depuis un bail),
j’avoue que j’avais pas fait la distinction, je pensais (peut-être à tort) que la partie lumineuse des “neons” et des fluocompactes était identique (verre + poudre)
le reportage que j’avais vu parlait bien du contenu des tubes des fluocompactes dont on ne savait pas quoi faire
si le contenu des tubes “néons” est différent et qu’on sait le recycler alors tant mieux
Le 24/05/2019 à 00h35
Oui rien de nouveau PWM ou tube cathodique même combat : mieux vaut regarder un écran au taux de rafraichissement de 100 ou 200Hz qu’en 40-50-60.
La persistance rétinienne est un phénomène bien connu pour faire impression qu’il y a du mouvement comme au cinéma mais qui a ses limites, regarder un film en 8 images/seconde fatigue l’œil tout autant qu’un écran tirant vers trop vers le bleu.
Même idée et conséquences néfastes pour les fichiers audios au taux d’échantillonnage très faible, quand le cerveau travaille trop à reconstituer, il fatigue le pauvre.
Cette information est quasi-inutile en pratique, l’effet de la lumière bleu est très bien connu des médecins depuis longtemps, même des artistes et des puéricultrices… C’est dire si il fallait que l’ANSES se réveille, qu’apprendrons-nous pas dans 10 ans ! J’ai peur. " />