Vente de SFR : le poker menteur a débuté ! On vous explique tous les enjeux.

Tout le monde sait que c’est moji qui va racheter SFR !

Vente de SFR : le poker menteur a débuté ! On vous explique tous les enjeux.

Une offre de rachat pour SFR a officiellement été déposée et immédiatement rejetée par Altice. Qu’importe, le processus est lancé et les tractations vont certainement continuer. Nous allons maintenant voir jouer une partition bien connue de poker menteur. Qui remportera la mise ? À quel prix ? En attendant les réponses, faisons le point sur les forces en présence.

Le 16 octobre à 16h15

Commentaires (18)

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Roh le sous titre...
Je vous le souhaite tellement pas 🤣
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Si Moji rachète SFR, je me réabonne à la fiiibre.
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La fibre* ? Le câble te manque :troll:
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😁 je vois des publicités pour la fibre partout en ville (en ce moment, ce sont les offres fibre only sans TV sans tel) et je suis abonné 5G Box Red SFR. Pour moi, la « vraie » 5G c'est Orange et la vraie fibre c'est Moji. 😄
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Ce que l'on peut constater c'est que l'option rachat par une autre entité n'est pas dans l'actu.

Finalement :
- Soit c'est déjà plié (comme j'ai déjà commenté)
- Soit c'est cuit
- Soit c'est déjà fini

A noter que si on additionne le fixe et le mobile et que l'on partage en les clients SFR (soit 25.4m) entre Bytel et Free on obtient en % :

- Orange : 45,42%
- ByTel : 27,51%
- Free : 27,05%

Ça tombe tellement bien...
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C'est pas dit qu'il n'y ai pas à venir des offres extérieures au 3 triumvirat français par des fonds d'investissements comme c'est arrivé dans d'autres pays, ou un opérateur étranger (Européen ou non).
Dans le cas d'un autre opérateur telco plusieurs gros européens poussent pour une concentration au niveau continental, SFR serait donc une cible de choix pour grossir assez rapidement.
Je crois moins a un opérateur hors Europe pour les questions de souveraineté, mais on ne sait jamais.
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Ces gros veulent concentrer pour tuer la concurrence. Mais chaque pays veut SES opérateurs. Pour de très bonnes raisons. Donc ça a peu de chance d'arriver.
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Aujourd'hui le gros historique c'est Orange chez nous, et dans une moindre mesure Free/Iliad/Niel qui se développe ailleurs pour atteindre la masse critique qui lui permettra de survivre.
Chaque pays veut au moins Son champion, sinon il n'y aurait pas de Free Italia/Pologne/.., ou d'orange Espagne/UK/Belgique/...

Bouygues et SFR vont disparaitre du paysage à terme, absorbés pour X ou Y ou un mélange des XY.
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BTW, Altice est présent au Portugal, en Israël et en République Dominicaine.
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Mon propos n'est pas orienté sur les champions mais sur le besoin intrinsèque d'OIV. Ca rentre dans le militaire et j'en passe.
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Ca serait bien que Vodafone montre son nez, ils sont déjà en Espagne et en Irlande avec une qualité supérieur aux opérateurs locaux historiques
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Ca serait bien que Vodafone montre son nez, ils sont déjà en Espagne et en Irlande avec une qualité supérieur aux opérateurs locaux historiques
Fun fact : Vodafone possédait presque la moitié du capital de SFR avant le rachat de ses parts par Vivendi en 2011.
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Et les opérateurs associatifs ? Ne serait-ce pas l'occasion de leur permettre d'accéder à un réseau verrouillé via de l'infrastructure déjà en place ?

Pourquoi ce totem désuet et mensonger d'un oligopole censé être meilleur que toute autre alternative (aucune n'ayant jamais été ne serait-ce qu'imaginée semble-t-il) ?
Cela favorise surtout des conditions d'entente qu'Iliad avait fini par exploiter pour pénétrer un marché via le prix, mais dont l'entité fait donc maintenant partie : de la solution transitoire, un passage au problème permanent ?

L'accès peu onéreux à la possibilité de posséder de l'infrastructure de télécommunication se pose en question, car c'est bien des coûts d'accès prohibitifs de la part d'(un) acteur(s) censé(s) permettre l'entrée de nouveaux acteurs (en contrepartie d'autorisations, de récupération d'actifs dont il(s) joui(ssen)t) qui forment un frein à l'entrée aujourd'hui.
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Une association a peu de chance de racheter une portion assez grosse d'SFR pour que ce soit intéressant pour Drahi.
Il faudrait un regroupement d'associations réparties sur l'ensemble du territoire qui arrivent à se mettre d'accord sur un prix et sur la répartition, dur dur, mais libre à elles de faire une proposition…
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SFR qui avait résilié en 2009 le contrat de collecte de FDN, opérateur associatif, suite aux fusions successives de Neuf, Cegetel, etc, avec SFR.
Nerim, opérateur de collecte, lui-même racheté par Bouygues Telecom en 2019, qui ne pouvait plus ouvrir de nouvelles lignes à FDN.
Aujourd'hui, la collecte Ielo (lire "ielo")
https://www.fdn.fr/asso/notre-histoire/

« Pas assez cher, mon fils ! » Plus tu es gros, plus tu imposes tes règles de marge et de chiffre d'affaire.

Bref, vive la concurrence… des capitaux surtout.
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On notera que XP Fibre n'est pas a vendre ... donc Drahi va pouvoir continuer a rendre la vie misérable des infortunés qui habitent dans les zones où cet "opérateur d'infra" est présent :-/
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XpFibre est en vente depuis 2024 et la vente devrait se concrétiser prochainement (probablement courant 2026), probablement avec un fonds d'investissement US.
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Ah merci , je ne savais pas . Tu as éclairé ma journée :chaud: !!

(Et c'est pas ironique du tout - Si je ne suis pas personnellement concerné, je connais beaucoup de gens qui sont en galère à case d'eux, obligé de prendre de la 4G/5G qui marche aléatoirement, ou du starlink, et qui ont désormais le discours que la fibre "ne marche pas" et a été un gaspillage d'argent public)

Vente de SFR : le poker menteur a débuté ! On vous explique tous les enjeux.

  • Comment s’articule l’offre de rachat (ligne par ligne, poke @Marc)

  • Intelcia, UltraEdge, XP Fibre et ATS : qui sont les quatre exclus ?

  • Orange exclu du marché B2B pour les professionnels

  • Pourquoi Bouygues garde-t-il la main sur les zones non denses ?

  • 17 milliards d’euros, une répartition à la Obelix (oui, trois parts)

  • Altice refuse net, l’Autorité de la concurrence en « standby »

  • SFR : 25 millions de clients sur le fixe et le mobile

  • 545 boutiques physiques

  • 8 000 employés… un « projet de démantèlement » pour les syndicats

  • SFR côté antennes et fréquences (plus de 220 MHz)

  • Ce n’est que le début…

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