[Critique geek] « Hacker » vaillant… mais un peu désolant
Avec des chinois du FBI !
Le 21 mars 2015 à 16h01
9 min
Société numérique
Société
La représentation du milieu informatique ou même du numérique en général dans la « culture populaire » est souvent dramatique. Notamment lorsqu'il s'agit du cinéma ou de la télévision. Avec Hacker, on s'attendait donc à du lourd. Et autant dire que l'on n'a pas été déçu, bien que le film garde quelques points forts.
Quand un film titré Black hat devient en français Hacker, on se dit que l'on va passer 133 minutes de bons gros « What the fuck » à se désespérer de voir une bande de génies sauver le monde devant une pelletée de lignes de code, tendance Matrix. Le synopsis n'était d'ailleurs pas pour nous rassurer :
« À Hong Kong, la centrale nucléaire de Chai Wan a été hackée. Un logiciel malveillant, sous la forme d’un outil d’administration à distance ou RAT (Remote Access Tool), a ouvert la porte à un autre malware plus puissant qui a détruit le système de refroidissement de la centrale, provoquant la fissure d’un caisson de confinement et la fusion de son coeur. Aucune tentative d’extorsion de fonds ou de revendication politique n’a été faite. Ce qui a motivé cet acte criminel reste un mystère. Un groupe de hauts gradés de l’APL (Armée populaire de libération chinoise) charge le capitaine Dawai Chen, spécialiste de la défense contre les cyberattaques, de retrouver et de neutraliser l’auteur de ce crime.
À Chicago, le Mercantile Trade Exchange (CME) est hacké, provoquant l’inflation soudaine des prix du soja. Carol Barrett, une agente chevronnée du FBI, encourage ses supérieurs à associer leurs efforts à ceux de la Chine. Mais le capitaine Chen est loin de l’idée qu’elle s’en était faite. Formé au MIT, avec une parfaite maîtrise de l’anglais, l’officier chinois insiste pour que ses homologues américains libèrent sur le champ un célèbre hacker détenu en prison : Nicholas Hathaway.»
Tout y est : le danger nucléaire, la méchante finance qui va finir par mener le monde à sa perte du fait de sa gestion automatisée à coup d'algorithmes et de machines sans âme, les chinois et le FBI ainsi que nos bons vieux génies du MIT. On pensera tout de même à nous mentionner deux ou trois fois le 11 septembre pendant le film, sans parler de la petite sœur craquante permettant de rajouter un peu de love story à l'ensemble. Tout cela ressemble tout de même comme deux gouttes d'eau au résultat d'un mauvais synopsis-o-tron qui aurait pour thème général : l'informatique et la fin du monde.
Mais bien que l'on ne connaisse pas Michael Mann principalement pour ses grands talents de scénariste (ce qu'il est ici, en plus de réalisateur et de producteur), nous avions décidé d'avoir confiance. Une confiance qui n'aura été qu'à moitié déçue. En effet, le film commence très rapidement avec la fameuse scène du piratage de la centrale nucléaire chinoise. Et quoi de moins visuel, et donc inadapté au cinéma, qu'un piratage. Certes, on peut vite retrouver les clichés évoqués précédemment, mais Michael n'est pas l'un de ces amateurs qui tombe si facilement dans un piège.
De gros raccourcis et des bits malfaisants
On a donc droit à une plongée au cœur de la machine, à mi-chemin entre la bonne vieille publicité Intel inside et Tron : l'héritage. Le tout est plutôt bien pensé, pas loin d'être assez réaliste, et tout juste regrettera-t-on d'avoir été effrayé lorsque cette scène s'est reproduite : va-t-on y avoir droit toutes les 10 minutes ? Sans vouloir vous retirer la moindre surprise : non, ce ne sera pas le cas. Nous sommes sauvés.
Mais en plus de rendre les choses visuelles, il faut rendre les choses simples à comprendre pour le spectateur moyen. Ainsi, on apprendra qu'un piratage prend la forme d'un petit point blanc qui apparait physiquement sur une puce, juste avant qu'un bon gros lots de méchants bits débarquent, tout de blanc vêtus, pour faire faire les pires choses à nos machines. Un choix artistique qui nous a semblé un poil exagéré.
Cette tentative du raccourci est d'ailleurs l'une des déceptions du film, qui tombe assez vite dans quelques travers du genre. On essaie ainsi de nous persuader à plusieurs reprises qu'un expert en « code », ça regarde ses fichiers en hexadécimal pour tout comprendre. Et quand il s'agit d'un langage plus accessible, il suffit d'analyser une dizaine de lignes pour comprendre toute la portée d'un malware. Décidément, ils sont trop forts ces gens du MIT !
Une force que l'on ne retrouve pas dans les élites d'autres institutions. Ainsi, un Marshall se fait berner par une simple manipulation de son smartphone dans lequel on trouve une option permettant de régler la fréquence de localisation d'un bracelet électronique... à une fois par jour. Une manipulation faite alors qu'il avait besoin qu'on lui active le roaming, comme s'il était un simple abonné de Free mobile. Que dire de ce membre de la NSA qui va se faire berner par un bon vieux phishing permettant de récupérer un mot de passe contenant à peine plus de huit caractères, ou de cet outil top secret accessible en ligne depuis n'importe quel ordinateur sans aucune procédure de sécurité, même pas une pauvre petite 2FA (connexion à deux facteurs) que l'on retrouve pourtant pour protéger le compte Facebook de Madame Michu.
On vous évitera les passages où le héros nous montre une URL en indiquant que c'est une adresse IP récupérée à la sueur de son front, ou qu'il ne peut pas casser des données chiffrées via GPG sur... 512 bits. D'ailleurs les incohérences ne s'arrêtent pas au domaine informatique et l'on se retrouve parfois avec un personnage qui traverse la moitié de la ville en quelques secondes à peine, sans parler des balles qui traversent ou non tel ou tel matériau en fonction du potentiel dramatique ou de notre héros, toujours bien coiffé, qui porte constamment une chemise toute neuve et parfaitement à sa taille comme si elles poussaient par miliers, alors qu'il est fugitif.
De Thor... à Tor
L'autre gros point noir du film tient d'ailleurs, non pas à Chris Hemsworth, mais plutôt au casting de manière générale. On se demande bien ce que ce bon vieux Thor est venu faire ici, si ce n'est montrer ses muscles et tenter de se détacher de son image de héros de Marvel. Autant dire que cela ne risque pas de vous donner envie de le voir dans une autre situation. Mais aucun autre acteur ou personnage ne se détache vraiment du lot. Heureusement, Ritchie Coster campe ici un second couteau responsable des basses besognes plutôt charismatique. Mais finalement, très mal exploité.
Le scénario n'est pas non plus ce qui sauvera l'ensemble, puisqu'il peut tenir sur une simple feuille, sans parler des grosses ficelles et autres scènes que l'on a vu venir à des kilomètres. Quelques clichés font aussi un peu mal au cœur, notamment lorsque les américains ont subi une attaque similaire aux chinois, mais que eux n'ont pas été touchés (America is serious business !) ou lorsque quelques dirigeants chinois se doivent de se ranger à une décision américaine parce que même si ce sont des ennemis sur certains fronts, ce sont des alliés commerciaux avec lesquels il faut s'entendre (vive la realpolitik).
Outre nos critiques évoquées au départ sur le traitement du domaine informatique, on ne pourra néanmoins pas retirer qu'un minimum de travail a été mené pour rendre le tout cohérent, et certaines scènes et discours sont loin d'être ridicules... même si comme nous l'avons vu, cela est totalement gâché par des approximations dramatiques. On nous a aussi évité la cascade de placements de produits, même si l'on aperçoit par ici un portable Toshiba ou une clef USB Sony. Cela reste finalement assez léger.
Hacker perdu
Hacker se révèle d'ailleurs être un dilemne. Car autant le film est creux par plusieurs de ses aspects, autant il est sauvé par de nombreux petits points qui ont leur importance. Michael Mann signe ici une réalisation assez soignée, des plans de découverte des paysages superbes, accompagnés d'une bande originale assez ennivrante. L'ensemble sait passer d'une situation paisible avec une ambiance à la Drive à quelque chose de bien plus punchy avec des scènes d'actions sobres, sans surenchère. La violence est directe, mais de courte durée. C'est d'ailleurs l'un des aspects qui rend la seconde partie du film bien plus convaincante. Le combat n'est alors plus numérique, il devient physique.
On se retrouve ainsi avec un bon film d'action, sans prétention, mais avec un traitement décevant de ce qui est présenté comme le principal de l'intrigue : le milieu informatique. Si vous n'avez pas d'allergie particulière sur ce point, ou qu'un discours sur Tor ou GPG vous parait de toute façon incompréhensible, n'hésitez pas : vous pouvez profiter de la fête du cinéma qui se tiendra dès dimanche pour aller voir Hacker. Comme les 10 personnes qui étaient avec nous dans la salle, vous ne passerez sans doute pas un mauvais moment. Mais vous ne découvrirez pas non plus le film du siècle.
À l'heure où nous écrivons ces lignes, Hacker a droit à une note de 3,3 chez Allociné et 5,6 chez IMDb. Il n'est pas encore proposé en précommande, ni en DVD, ni en Blu-ray.
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De gros raccourcis et des bits malfaisants
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De Thor... à Tor
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Hacker perdu
Commentaires (67)
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Abonnez-vousLe 21/03/2015 à 16h11
bof !
Le 21/03/2015 à 16h40
un peu déçu aussi. Mais pour une fois ils racontent pas trop n’importe quoi et font pas des trucs idiots sur un pc (bon y’a des fausses ip complètement improbables genre 312.43.132.7, mais c’est comme les faux numéros de portable le reste du temps).
Il manquait un vrai méchant et un vrai mobile, autre que “j’ai des chemises hawaïennes, je fais ça pour le fun et la thune, lol”. L’homme de main principal était plus intéressant.. Et aussi on arrive pas à s’inquiéter pour les persos, peu importe ce qu’il se passe à l’écran..
Divertissant mais pas mémorable quoi
Le 21/03/2015 à 16h52
Mais bien que l’on ne connaisse pas Michael Mann principalement pour ses grands talents de scénariste.
Il a quand même écrit Heat, Miami vice et écrit le scenar de Ali et c’est Morgan Davis Foehl qui est crédité comme scénariste pour celui là " />
Le 21/03/2015 à 17h05
Excellente critique bien détaillée. Ca reflète bien le 5.6 sur IMDB. Après selon qu’on aime ou pas les acteurs ça peut tirer un peu vers le haut le plaisir de regarder un film.
Le 21/03/2015 à 17h14
visuellement j’ai beaucoup aimé les effets spéciaux qui appuyaient les aspects “informatiques” de la série australienne “The Code” récemment diffusée sur Arte… ca faisait un peu réalité augmentée/surimpression, c’était classe sans tomber dans le ridicule ou le gros cliché de séries ricaines usuelles, j’ai meme cru voir des bouts de commandes “pertinentes” lors de certaines scenes (j’ai pas dit réalistes, juste pertinentes, genre commandes qui affichent des infos réseau ou tcp lors d’une scène d’intrusion et de reroutage)
Le 21/03/2015 à 17h20
OMG ! Encore un divertissement cinématographique qui n’est pas réaliste.
Ils le savent pourtant que les geeks/nerds vont décortiquer toutes les scènes un peu technico-scientifique à la recherche de la moindre inexactitude. Et malgré cela, vous croyez qu’il font attention ? Que nenni. Ils s’attachent seulement a ce que ca soit divertissant et compréhensible aux spectateurs lambda.
Bon, heureusement pour les geeks/nerds, il y a de rares films comme le seigneur des anneaux ou la guerre des étoiles qui sont absolument exempts de la moindre inexactitude scientifique. Ouf !
Le 23/03/2015 à 09h52
On a donc droit à une plongée au cœur de la machine, à mi-chemin entre la bonne vieille publicité Intel inside et Tron : l’héritage.
Et la Super Nintendo !
Très bonne critique au passage !
Le 23/03/2015 à 09h54
Ce film est non seulement d’un manque de cohérence consternante mais les informaticiens ne pourront en plus que se lamenter des nombreuses inepties genre éditer un exe avec notepad :p
Le 23/03/2015 à 09h57
J’ai lu la totalité de l’article avec la voix du Fossoyeur de Film dans la tête …
Le 23/03/2015 à 09h58
Edit : Doublon
Le 23/03/2015 à 10h05
Le 23/03/2015 à 11h31
j’ai ri.
Le 23/03/2015 à 14h12
Dire de Mann qu’on ne le connait pas particulièrement pour ses talents de scénariste et de producteur alors que la plupart de ses films sont écrit et produit par lui-même… Ça reste quand même un très grand réal américain (heat, le dernier des mohicans, Ali, Miami vice…) (ce qui n’empêche pas que ce film est peut-être mauvais hein !)
Le 23/03/2015 à 14h37
Ah mais oui, c’est même un des plus de cette série agréablement surprenante!
Je trouve que, au delà de l’aspect esthétique indéniable, cela permet d’apporter une interaction supplémentaire avec les personnages, que je n’avais jamais vu jusqu’à présent.
Cette série devrait servir de référence aux réalisateurs en mal d’informations sur ce qui peut définir un nerd :)
(vivement la saison 2, apparemment programmée!)
Le 23/03/2015 à 14h41
Y a quand même un gros placement de produit Marvel. Et non je ne parle pas de Thor.
Le 23/03/2015 à 15h09
Le 23/03/2015 à 15h20
Bizarrement, si on prend un domaine tout aussi “technique” (si on veut), le domaine médical, eh bien aussi surprenant que cela puisse paraître, tout est quasiment véridique (hormis peut-être les circonstances, ex. il y a toujours X catastrophes qui arrivent en même temps, les gens qui courent dans les couloirs des hôpitaux etc.)
Le 23/03/2015 à 15h41
Peut-être que le domaine médical réaliste (ou presque) est plus télégénique que l’informatique.
Un film où on verrait un hacker lancer des scripts, compiler du code et éventuellement berner un employé en se faisant passer pour le mec du service IT, ça serait plus chiant qu’une séquence en réalité virtuelle/augmentée ou une scène en CGI pour montrer le malware qui se propagent sur le réseau. A moins de vouloir faire un film de hacker français " />
Le 23/03/2015 à 16h18
Pour certaines personnes (dont j’essaie de faire partie) la critique ne porte pas sur les imprécisions de façon générlae, mais sur les imprécision inutiles. Les écarts qui permettent de simplifier, voire qui apportent au scénario sont tout à fait justifiés. D’autres le semblent nettement moins.
Par exemple, quand on montre un hacker au travail, quelle est la plus-value de le foutre devant de l’hexadécimal plutôt que devant du code? Dans les deux cas, le profane se dira “qu’est-ce que ça a l’air compliqué, il doit être très fort”, mais un des deux cas évitera de choquer le ‘connaisseur’ et de véhiculer les bon vieux clichés.
Exemple inverse, dans Interstellar (attention spoiler!), le passage sur la planète proche du trou noir est totalement irréaliste d’un point du vue physique, mais il sert tellement bien l’intrigue qu’on le lui pardonne bien volontiers.
Le 21/03/2015 à 22h07
Côté film de sf réaliste, j’ai eu droit à cela comme bande annoncece soir au cinéma.
Le 21/03/2015 à 22h57
Le 22/03/2015 à 00h30
Le 22/03/2015 à 00h31
Le 22/03/2015 à 01h37
Le 22/03/2015 à 03h15
Le 22/03/2015 à 06h50
ou Hacker avec Angelina Jolie et Jonny Lee Miller.
Le 22/03/2015 à 08h23
ou operation poseidon ?
ok je –> [] :)
Le 22/03/2015 à 12h55
http://hackertyper.net/ ;-)
Le 22/03/2015 à 13h14
Le 22/03/2015 à 13h17
Le 22/03/2015 à 13h28
Dans le monde d’hier, il monter une évolution du rôle du geek à Hollywood qui est intéressant.
On peut toujours parler d’Opération Espadon, NCIS, Scorpion….. ou on peut cracker des systèmes en 2 min.
Le 22/03/2015 à 13h59
C’est pas le premier film avec ce nom et ils doivent se valoir :)
http://www.imdb.com/title/tt0113243/
Le 22/03/2015 à 16h12
Tant qu’à regarder une daube:
YouTube
Le 22/03/2015 à 18h01
Le 22/03/2015 à 20h52
La semaine dernière j’avais demandé à mon prof d’escrime si les films avec des duels au sabre ou à l’épée lui faisaient le même effet que les films sur l’informatique pour moi.
A priori oui. " />
Le 22/03/2015 à 21h26
trop de débilité à longueur de journée fait monter ma tension
j’espère ne pas voir le vase déborder. " />
Le 22/03/2015 à 22h32
Heureusement il y a la TV pour décompresser :o
Le 23/03/2015 à 06h50
“Il n’est pas encore proposé en précommande, ni en DVD, ni en Blu-ray”
Hadopi compliant
J’aurai pas à faire tout les vidéo-club de ma ville.–> []
Le 23/03/2015 à 06h51
C’est aussi le cas des films/séries historiques. Ou plus récemment: Gravity.
Vous y croyez aussi aux Experts ou Urgences?
Il faut que ce soit tout public sans être ennuyeux pour personne.
Le 23/03/2015 à 07h41
Le 23/03/2015 à 07h42
Le 23/03/2015 à 08h13
J’ai déjà trouvé Chappie super décevant, mais lui, je ne vais même pas essayer vu ce que j’en lis ici.
Le 23/03/2015 à 08h26
Le 23/03/2015 à 08h32
Je suis habitué à des scénarios plus poussés sur la thématique de l’émergence de la conscience et sur l’évolution de l’intelligence artificielle. Dans le film, tout se passe trop vite, tout marche du premier coup (premier essai sur un robot et il est déjà parfait, pour de bon ?!), on copie la “conscience” du robot avec un casque qui se connecte … aux neurones pour faire sa copie. Et puis après, c’est la fête, on fait des transferts et ça empêche les gens de mourir, assieds toi sur la logique. Et la scène de baston de fin est complètement inutile…
On verra si Ex Machina fera mieux au mois de mai.
Le 23/03/2015 à 08h34
Le 23/03/2015 à 08h55
Le 23/03/2015 à 09h24
Le 23/03/2015 à 09h31
Cependant, le terme “hacker” est neutre contrairement à “blackhat” qui lui précise l’intention mauvaise de l’intrusion.
Le publique lui même a qu’une très vague idée de la signification de “hacker”, et là typiquement on lui donne une signification qui n’est plus neutre, mais négative.
Je ne pense pas que garder le mots “blackhat” aurait poser un problème de compréhension. Les bandes annonces faisant bien référence à l’attaque informatique, il y aurait eu peu de confusion. C’est comme le film “The Ghost Writer” pour lequel, “bizarrement”, la traduction française “nègre” n’a pas été utilisé.
Le 23/03/2015 à 09h40
Ben je suis en désaccord car justement il faut voir la bande annonce pour comprendre ;)
Et encore même en voyant la bande annonce quelqu’un qui ne connait pas le terme ne va pas comprendre le titre (et celui qui le connait n’a pas besoin de la BA)
Là le grand public sait qu’on va parler d’ordinateur, de piratage etc rien qu’avec le titre.
hacker = black hat pour le grand public c’est peut être regrettable mais c’est comme ça (comme manga désigne à la fois bd jap et da jap chez le grand public, quoique de moins en moins)
pour the ghost writer tu as raison mais le titre anglais “claque” plus que “le nègre” et reste compréhensible.
Le 23/03/2015 à 09h46
Pour en revenir au film quand j’ai vu la ba je me suis dis “qu’est ce que c’est que ce truc ?”
Puis j’ai vu michael mann du coup je me suis dis “c’est peut être bien finalement”
Ben finalement c’est moyen on dirait et ça sera sans moi.
Le 23/03/2015 à 09h50
J’ai voulu rajouter un edit, mais il n’est pas passer :
Dans l’utilisation du terme de hacker en tant que “blackhat”, le soucis est comme tu l’as dis la confusion justement des 2 termes qui pourtant dans le domaine sont bien distinct. Du coup, des événements comme la “nuit du hack” ou le “hackathon” est déjà assez mal compris par le grand publique et même risque de les dénigrer à coup de “Pourquoi laissons nous c’est dangereux pirates se réunirent pour qu’ils discutent et perpétuent leurs méfaits ?!”
Mais je trouve quand même que le terme de blackhat est assez imagé pour être facilement compris par le publique. Je pense que dans la culture inconsciente populaire, le cowboy ou le chevalier noir est rarement associer au gentil.
Le 21/03/2015 à 17h40
Le 21/03/2015 à 17h51
Le 21/03/2015 à 18h49
Pourtant, le scénar d’un pr0n tient sans peine sur une feuille de vigne. " />
Le 21/03/2015 à 18h52
Le 21/03/2015 à 18h53
Andy waroll qui filme sa bite pendant 4h, ca fait un scénar qui tient sur un timbre poste…
Le 21/03/2015 à 18h56
Personnellement, ce qui me dérange, c’est le titre français “Hacker”. En anglais, le titre est “blackhat”. Donc putain, pourquoi traduire un terme anglais par un autre terme anglais ? putain! “Hacker”, la traduction la plus exact serait “bidouilleur”.
Le 21/03/2015 à 18h59
Le 21/03/2015 à 19h21
Disons qu’on est pas dans la sci-fi ou le fantastique. C’est un peu la différence entre Navarro et Joséphine quoi. Si tu voyais Navarro faire des bonds de 3 mètres quand il court après un mec, tu commencerais à te poser des questions non ? Pour Joséphine ça passe mieux (quoi que " />).
Puis bon, même sans demander une exactitude précise, y’a tout de même un minimum de respect à avoir pour le spectateur. Ici, tu sens qu’il y a eu du taffe comme dit dans la chronique et par un autre lecteur, m’enfin tu sens qu’à certains moment, ils en avaient un peu ras le cul et on décidé de tout simplifier pour faire passer une scène (ou alors le stagiaire est intervenu pile à ce moment là pour le script quoi " />).
Le 21/03/2015 à 19h21
Ma moitié valide totalement cette idée de scénar " />
Le 21/03/2015 à 19h30
Le 21/03/2015 à 19h37
J’ai bien du mal à comprendre les débats sur les “raccourcis” qui prennent ces films.
J’imagine que certains se sentent concernés car baignant dans le secteur tous les jours… mais au final il doit exister le même genre de vulgarisations/imprécisions/incohérences dans tous les sujets que peuvent traiter les films…
Faut dire que la réalité c’est pas vraiment sexy, si ça l’était on ferait pas de films, hein? " />
Le 21/03/2015 à 19h52
Oui enfin le passage avec le mec de la NSA est vraiment piteux hein " /> Je veux bien que l’on évite de pinailler sur tout, m’enfin là ça dépasse tout de même tout entendement " />
Le 21/03/2015 à 20h01
Pas vu le film mais excellent article, l’auteur était en forme !
Le 21/03/2015 à 20h05
A voir cette critique, ce la me fais penser à ça :
http://www.commitstrip.com/fr/2012/11/13/quand-jentends-un-codeur-au-cinema-skyfall/
Le 21/03/2015 à 21h37
Un film à voir Cybertraque (Takedown)
Le 21/03/2015 à 21h43
Au terrorisme du film Hacker, je préfère le scénario de Traque sur Internet et Traque sur internet 2.0