L’usage « inconséquent » du « style Ghibli » généré par OpenAI par les politiques
« Le vent se lève, il faut tenter de vivre »

Des politiques ont surfé sur la vague d'images générées par IA au style très proche de celui de Hayao Miyazaki, utilisé par OpenAI pour faire la promotion de son nouveau modèle. Du RN à Renaissance en passant par LFI, plusieurs s'en sont aussi servi pour leur propre promotion, celle d'autres personnalités de leurs mouvements ou d'actions politiques.
Le 31 mars à 17h03
4 min
IA et algorithmes
IA
Des personnalités politiques ont diffusé en fin de semaine dernière des portraits d'eux-mêmes ou des illustrations de communication politique surfant sur la vague d'images générées par le modèle 4o Image Generation d'OpenAI. Elles reprenaient le style de Hayao Miyazaki et de ses collègues du studio Ghibli.
L'incarnation de la Protection Civile par une image générée par une IA
Ainsi, Emmanuel Macron a publié samedi soir sur Twitter, un message sur la Protection Civile. Mais, pour illustrer les 32 000 bénévoles qui « veillent, secourent, forment et protègent » et à qui il adresse la phrase « vous incarnez le faire Nation et la Fraternité », le président de la République a préféré illustrer cette « incarnation » par une image générée par IA reprenant un style manga.

Gabriel Attal avec un mouton, Manon Aubry le poing levé ou Marine Le Pen sur le perron de l'Élysée
D'autres personnalités politiques ont, en fin de semaine, publié sur leurs réseaux sociaux des images de ce style : l'ancienne porte-parole du gouvernement et députée Renaissance Prisca Thevenot, et le Secrétaire général du même parti, Gabriel Attal, n'ont pas résisté à l'autopromotion.






Manon Aubry a, elle aussi, publié sur son compte Instagram des images la mettant en scène, dont l'une avec le leader de son mouvement, Jean-Luc Mélenchon. Mais finalement, la députée européenne LFI a peu de temps après supprimé ces images de son compte, alors que des utilisateurs du réseau social critiquaient cette utilisation. Le même week-end, le think tank Institut La Boétie de LFI proposait un colloque intitulé « L’intelligence artificielle, un nouveau champ de batailles ».
Du côté du RN, le député Alexandre Sabatou, qui se présente sur son compte X « pour une IA française et souveraine », a publié mardi 26 sur Twitter une image du même style mettant en scène Marine Le Pen montant les marches du perron de l'Élysée. C'était avant que Marine Le Pen soit condamnée pour détournement de fonds publics à deux ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité avec application immédiate dans l’affaire des assistants européens du FN.
« Inconséquence des politiques »
Pour la correspondante au Japon de Libération, Karyn Nishimura, cette vague de communication exprime une « étrange inconséquence des politiques français postant des pseudo-images Ghibli générées via OpenAI ». Karyn Nishimura a, elle, bel et bien été l'héroïne du manga « Ivre du Japon », publié par son mari et auteur de mangas J.P. Nishi.
Pour Karyn Nishimura, « la question est éthique plus que juridique ». Elle dénonce le fait qu'OpenAI « ne voit aucun problème moral à entraîner sans vergogne son IA avec des œuvres de renom pour mieux commercialiser sa technique » mais aussi « que des personnalités politiques trahissent leur devoir en adressant aux artistes déjà démoralisés le pire des messages : "On peut se passer de vous, qui plus est avec des outils qui pillent votre travail." ».
Finalement, après avoir laissé entendre que son entreprise maitrisait très bien la communication autour de cette vague d'images, Sam Altman a encore joué sur le storytelling d'un usage dépassant ses attentes. Après avoir tweeté un message demandant aux utilisateurs de se calmer, il a restreint la génération d'images aux comptes payants de son chatbot. Il a ainsi fait baisser, par la même occasion, la vague d'images au style Ghibli qui aura déferlé sur les réseaux sociaux pendant une semaine.
L’usage « inconséquent » du « style Ghibli » généré par OpenAI par les politiques
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L'incarnation de la Protection Civile par une image générée par une IA
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Gabriel Attal avec un mouton, Manon Aubry le poing levé ou Marine Le Pen sur le perron de l'Élysée
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« Inconséquence des politiques »
Commentaires (41)
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Abonnez-vousModifié le 31/03/2025 à 17h51
Parler de "l'inconséquence" des politiques alors qu'on devrait parler de leur bêtise, voire même utiliser le mot qui commence par c ?
Parler des fantasmes de certains qui ne verront jamais des images que si elles sont générées par IA ?
Parler des concepteurs "qui ne s'attendaient pas" à ce que ce qui s'est passé se passe ?
Je suis surement devenu un vieux grincheux, mais franchement, les nouvelles de ces derniers jours donnent vraiment envie de s'enfermer dans sa bulle et de ne plus mettre le nez dehors et encore moins d'aller sur Internet pour voir ce qui se passe dans le monde.
Là où j'hallucine le plus c'est quand les mêmes hurlent au pillage intellectuel mais n'hésitent pas un instant à participer à ce même pillage, en fonction de ce qui les arrange.
Le tout pour "promouvoir leur image".
Mais quelle image ?
Je crois qu'on est en droit de se poser la question.
Je vous ferai grâce de mes réponses, je pense que tout lecteur un tant soit peu perspicace aura su les deviner en filigrane de mon commentaire.
Le 31/03/2025 à 17h51
Modifié le 31/03/2025 à 17h57
En un sens, ça me rendrait presque triste pour eux de ne pas comprendre à quel point tout cela est vide de sens et à quel point cela démontre la vacuité de leur existence.
Le 31/03/2025 à 18h10
Le 31/03/2025 à 20h01
Le 31/03/2025 à 20h58
Le 01/04/2025 à 14h54
Le 31/03/2025 à 21h07
La culture subit depuis des années le pillage du piratage et elle a été considérée comme un ennemi à abattre pendant les débats Hadopi, Hadopi v2, Arcom, et j'en passe où l'on pouvait même lire parfois "la Kulture". J'ignore l'idée derrière cette orthographe, mais elle ne devait pas sentir bon. Les auteurs des saletés de rentiers, les oeuvres protégées 70 ans après leur mort qui est un scandale contre le bien de tous et l'accès universel à la culture (de préférence gratuit), la presse qui n'est qu'une machine à s'empiffrer de subventions, les illustrateurs des divas qui demandent des tarifs scandaleusement élevés, etc.
Et là, d'un coup, faut les protéger, la création est en danger, oskour.
Je ne sais pas ce qui est le plus cynique dans l'histoire, honnêtement.
Remarque, j'ai encore vu un exemple ce matin sur Bluesky à propos d'un jeu vidéo named-and-shamed parce qu'il indiquait avoir utilisé de "l'IA" (générative, évidemment) pour ses assets qui était un scandale qui tue les devs. Relayé par un "vtuber", logiciels qui intègrent de l'IA.
L'hystérie c'est pas bon pour la réflexion, hélas.
Le 01/04/2025 à 07h27
Au final on revient aux fondamentaux des droits d’auteurs : ils ont été conçus pour le deuxième cas (protéger les artistes de la voracité des producteurs / exploitant), pas pour le premier. Anything v3, qui rentre plutôt dans le 1er cas, n’avait pas fait autant de foin…
Modifié le 01/04/2025 à 09h23
Les personnes profitent peut-être du produit culturel à titre individuel, mais quel effet à l'échelle ? Le fameux manque à gagner utilisé pour argumenter dans le sens de la protection des artistes auteurs lui aussi décrié et considéré comme du bullshit.
Comme je l'avais déjà évoqué ici, je pense surtout que ce qui risque de découler de ces usages, ça va être la création d'un nouveau droit voisin. Je rappellerai rapidement le droit voisin de la presse créé en 2019 pour compenser les reproductions en ligne. lui aussi avait fait l'objet de virulentes réactions contre la presse, Google était considéré comme la victime...
Si aujourd'hui "le style de" n'est pas couvert par le droit d'auteur en France (l'article L112-2 du code de la propriété intellectuelle dresse une liste non exhaustive de ce qui est considéré comme un oeuvre de l'esprit), il me paraîtrait sensé de voir une extension de droits voisins relatifs aux contenus produits par procédé automatisé visant à rémunérer le créateur du style original. Les sociétés de gestion actuelles (Adami, Spedidam, SCPP, SPPF, SACEM, DVP, peut être que j'en oublie, considérées souvent ici comme une mafia) pourraient alors collecter ce droit voisin pour rémunérer les artistes-auteurs.
Par contre, ça nécessiterait d'être bien défini pour éviter des effets de bords, comme par exemple risquer d'empiéter sur le droit de citation ou la parodie / caricature. "Le style de" est, pour le coup, une notion affreusement floue.
Si encore en imagerie c'est reconnaissable (le style de Miyazaki, Toriyama, etc, est aisément reconnaissable versus la production industrielle clonée), dans d'autres domaines ça va être moins évident : le style d'écriture d'un auteur est-il définissable ? Quand on demande à un LLM d'écrire "dans le style de", il va souvent utiliser des idées de l'auteur (genre demandez du Lovecraft, il va parler de monstres cosmiques et d'horreurs indescriptibles). Le style musical d'un musicien est-il définissable et unique ?
Bref, ça promet de beaux débats juridiques à venir tout ça.
Le 01/04/2025 à 11h11
Je crois que tu uses de l'homme de paille. Dotcom est un sac à crotte qui a justement surfé sur le piratage pour se faire une fortune. Et il a fini arrêté. Pourquoi pas Altman alors ?
Ben tu vois, ça ne m'émeut pas quand on protège des personnes voire des entreprises de monstres monopolistiques comme Google. La loi, ça sert aussi à éviter les abus, et c'est pour ça qu'elle n'a pas à être strictement égale entre tous les types d'entités juridiques.
Cette histoire avec Ghibli montre juste le peu de cas que tous ces trous du Q d'AIBro font des autres. On se croirait revenu aux débuts de la bulle des cryptos.
Le 01/04/2025 à 12h43
(même si les barèmes cyniquement ajustés en conséquence)
Pourquoi Altman devrait être arrêté à cet instant ? Quelles lois a-t-il enfreint ?
Megaupload, s'est déroulé dans le cadre d'une enquête. OpenAI (et Microsoft) est aussi visée par des procédures en violation du droit d'auteur, à la fois pour l'entraînement (cas de celle intentée par le New York Times) et la production de contenus. Comme je l'ai déjà dit, j'attend avec impatience de voir quelle jurisprudence en découlera aux USA. Pour le coup, l'Europe a été plus proactive avec l'AI Act, et même la DAMUN qui a su établir un cadre clair.
Euh, le principe d'égalité devant la loi est un des fondements de notre société, me semble-t-il. Tout comme en France nous avons le principe d'individualisation des peines. Aux USA, je ne sais pas.
Va faire un tour sur Civitai, les LoRA imitant un style ou une personnalité sont légions et ils ne datent pas d'hier. La pratique est-elle illégale au regard du droit d'auteur ? Du français et de ma connaissance du copyright US, c'est pas évident : le style n'est pas forcément protégé. Raison pour laquelle je pense que tout ceci va faire impliquer des changements sur nos cadres légaux, au même titre que le piratage ou la diffusion non contrôlée des contenus (médias sociaux, moteurs de recherche, etc) l'ont fait. C'est aussi la raison pour laquelle je compare ceci au piratage, car je me demande quelles seront les réactions si de nouvelles lois viennent renforcer la protection du droit d'auteur avec diverses compensations (droits voisins, éventuelle taxe, etc).
Modifié le 01/04/2025 à 13h07
Robin Thicke
Gilbert Montagné
Le 01/04/2025 à 16h30
Le 01/04/2025 à 14h50
L'égalité ne signifie pas qu'on traite tous les accusés de la même manière parce qu'il y a des contextes et des conséquences propres à chaque cas. D'ailleurs, c'est un peu ce que tu dis ici :
Ça donne d'ailleurs une jurisprudence qui peut être utilisée par la suite. Et tu n'as pas à être traité pareil par la justice selon ton statut dans la société (et c'est égalitaire, ce serait le contraire qui ne le serait pas).
Il serait absolument temps de les protéger. Copier le style à la main, ça crée au moins une limite en volume (et je ne pense pas que ce soit purement de la copie de style à 100%, tu y mets toujours un peu du tien quand tu fais qqch, même "inspiré de"). Je trouve l'article du Gorafi d'aujourd'hui particulièrement intéressant sur le sujet :
https://www.legorafi.fr/2025/04/01/poisson-artificiel/
Si on le fait comme en France : on interdit d'entraîner des modèles sur des données non libres de droit, ET on fait payer une taxe dessus à tous ceux qui entraînent des modèles.
Le 01/04/2025 à 16h43
Le cadre juridique existe déjà avec la DAMUN : si l'oeuvre est librement accessible (!= libre de droit) et que l'auteur n'a pas indiqué refuser le TDM, la collecte est légale.
Le droit voisin pourrait plutôt s'appliquer sur les plateformes d'hébergement de modèles : une analyse du prompt (ils le font déjà, rien de nouveau sous le soleil) et qu'elle est publiée (parce que si ça reste dans la sphère privée, aucun intérêt) : hop, une rémunération due par l'hébergeur du modèle et la plateforme où l'image est publiée. Le AI Act impose d'indiquer qu'un contenu est généré par IA (article 50(2)).
Les entreprises de l'IA veulent pas ? Qu'elles censurent la génération dans ce cas, comme elles l'ont déjà fait pour les problèmes de droit d'auteur ou de traitement de données personnelles.
Cela ne résoudra pas le problème des exécutions de modèles en local, mais ça mettra un frein aux gros comme OpenAI, Midjourney et compagnie.
Le 01/04/2025 à 21h48
C'est peut être légal actuellement, mais c'est de l'opt-out, donc de la merde.
C'est principalement ça qui est attendu par les artistes.
Le 02/04/2025 à 10h27
La France (et toute l'UE) dans le cadre de la directive (UE) 2019/790 en droit français a jugé légal l'utilisation de données protégées par le droit d'auteur quand il n'y a pas opposition du détenteur des droits et que l'accès à l'œuvre est faite de manière légale.
Ici, l'opt-out que tu critiques a été jugé nécessaire par l'UE afin de préserver les chances de l'UE dans le domaine de l'IA.
On ne peut pas se plaindre de la dominante US dans les technologies numériques et aussi se plaindre quand le législateur européen essaie d'équilibrer les intérêts de chacun pour le bien de l'UE.
La directive date d'avril 2019, l'industrie culturelle avait largement le temps de s'organiser pour mettre en place des solutions d'opt-out et de communiquer à ce sujet auprès des détenteurs des droits. Elle n'a rien fait et pleure maintenant !
Le 02/04/2025 à 11h25
Pourquoi c'est à elle de mettre eu œuvre les solutions, et pas à l'entreprise qui entraîne ses IAs de faire les démarches auprès du détenteur des droits ? C'est un peu facile de reléguer la charge de travail sur les détenteurs.
Vu les dangers de dérives (dont on a une bonne illustration ici), je trouve que cette solution reste merdique.
Le 02/04/2025 à 11h36
Parce que le législateur européen l'a décidé.
Le 02/04/2025 à 11h48
Informel : l'artiste-auteur mentionne clairement s'opposer à l'usage de ses oeuvres pour de la fouille de données. Cela se manifeste par une mention légale au même titre qu'un livre peut (ce n'est pas obligatoire) rappeler le code de la propriété intellectuelle.
Technique : il existe un protocole appelé le TDM Policy qui permet d'implémenter cet opt-out dans l'oeuvre directement. Pour un site web et un EPUB (peu ou prou la même chose, l'epub étant du xhtml dans un zip), ça se fait au travers de balises
meta
mentionnant 0 ou 1. 0, par défaut, signifie oui, 1 signifie opposition.L'artiste-auteur peut même joindre une politique spécifique par support.
Perso, je l'ai fait sur le site web de mon blog, sur mon site d'auteur, et dans mes EPUB à la fois avec la balise meta et en mention légale.
Point de vigilance pour les oeuvres en CreativeCommons : CC a clairement établi que les termes de sa licence ne constituent pas un opt-out au sens de l'article 4 de la DAMUN.
@fred42
Le syndicat national de l'édition explique comment procéder (article de 2023). La DAMUN date de 2019, mais le décret de transposition est arrivé en 2022 en France.
Il y a aussi eu une étude du CSPLA en 2020 qui préconisait d'ajouter l'arbitrage des litiges concernant l'exception de fouille aux missions d'Hadopi.
On ne peut donc pas vraiment dire que le domaine de la culture ait rien fait, mais je te rejoins : y'en a qui réveillent un peu tardivement.
Le 02/04/2025 à 12h10
Tu es plus pointu que moi sur le sujet. Merci du partage.
Le 02/04/2025 à 12h23
J'avais déjà abordé le TDMRep une fois dans un commentaire et écrit un article à ce sujet sur mon blog. @SébastienGavois à l'occasion si ça vous intéresse d'en parler pour donner une meilleure visibilité au procédé :)
Le 02/04/2025 à 15h59
Le 02/04/2025 à 16h24
Par contre, aux USA, il n'y a pas de règle établie pour le moment.
Et pour les œuvres parues avant, il faut faire une passe pour tous les sites qui les hébergent. Ça fait effectivement du travail.
Le 02/04/2025 à 19h48
Le 02/04/2025 à 15h57
Le 02/04/2025 à 17h59
Un peu de lecture : TDM Reservation Protocol.
Le 02/04/2025 à 19h50
Modifié le 31/03/2025 à 22h18
Mais, est-ce que tout le monde a eu l'information concernant ce pillage culturel de la part d'OpenAI (pour ce cas présent).
Il est facile comme le dit @SebGF de parler d'hystérie, tout va si vite que personne n'a la '' bonne ''* information et ne peut pas toujours l'avoir.
Oui, certains on surfé sur la vague, comme n'importe quel quidam, moi je premier, j'adorerai créer ce type d'image.
Mais certains politiques eux aussi ont pu tomber dans ce piège.
Désolé, je me fais l'avocat du diable 😌
*Note concernant la '' bonne'' information, à titre d'exemple, la semaine dernière, un proche à évoqué le contrôle technique tout les ans pour les véhicules assez anciens. J'ai pu lui expliquer que c'était faux et expliqué l'origine. Merci Next ! 😁
Mais encore une fois, la fausse info était resté, contrairement au démenti.
Le 31/03/2025 à 22h40
J'ai vraiment du mal à croire que les plus jeunes comme Attal ou Thevenin serait capable de disserter sur princesse Mononoke, le tombeau des lucioles ou encore mon voisin Totoro ?
Eux, les politiques, qui ont passé un temps fou à déféquer sur les D&D, les mangas qui portent la violence chez nos jeunes, ne serait probablement pas foutu de faire la différence entre Bleach ou One Piece, un FMA et une oeuvre de Miyazaki. Alors là je pige pas le message.
Surtout qu'en vrai, s'ils pensent vraiment s'adresser à une génération qui a connu ces œuvres, ils devraient savoir qu'ils ont aussi bien raconter des conneries à cette même génération.
Et puis sérieusement, c'est moi qui passe trop de temps à regarder des animés ou bien certains font vraiment photo d'un personnage mort ? Sérieusement, la photo d'Ensemble/Horizon me donne l'impression de voir les candidats au survival game dans Mirrai Nikki (heureusement qu'ils ne le connaissent pas celui-là) lors des openings/ending.
Sinon, sur un ton plus lié à cette manie produit par Altman est son manque d'affection et de sens dans sa la vie (si j'en crois sa story-teller),
vous trouvez pas que ces ersatz ne semble provenir que du Voyage de Chiriho ou de mon voisin Totoro ?
Par exemple, aucune femmes politiques ni de près ni de loin ne semble faire penser au coup de crayon de Mononoke. Ils sont tous enfantins et candides. Pourtant les oeuvres de Miyazaki-sensei, c'est loin d'être l'édulcoration à la Disney.
Le 01/04/2025 à 09h49
Le 01/04/2025 à 11h05
Le 01/04/2025 à 11h10
Je n'ai rien contre le fait de rendre la politique plus abordable. Mais là on frise clairement le ridicule. Il y a tout de même une image de responsabilité, de sérieux à donner.
Et voir des partis, des politiques, qui s'insurgent en permanence contre le capitalisme pour ensuite se servir outrancièrement de tels outils, plutôt que de pointer du doigt ces travers et promouvoir le travail humain (artistes, etc), c'est pathétique.
Le 02/04/2025 à 15h48
Tu parles de notre "premier ministre" reprenant le slogan de Burger King par exemple?
Modifié le 02/04/2025 à 10h41
Quand on parle de pillage, on n'est plus dans la morale mais dans le juridique.
Reprocher à une société de ne pas avoir de morale, c'est rafraîchissant !
Quant aux politiques, pourquoi auraient-ils plus de devoir envers les artistes qu'envers les sociétés ou plus audacieusement encore envers leurs électeurs ? C'est très bien s'ils arrêtent le soutien sans faille (Depardieu) aux artistes et le copinage avec eux.
Le 02/04/2025 à 11h27
Le 02/04/2025 à 11h43
Ta citation de Rabelais tombe comme un cheveu sur la soupe par rapport à mon propos. Je ne parlais pas du tout de l'aspect application de la science comme peut l'être l'IA mais de l'aspect moralisateur et donneur de leçons de la journaliste de Libération.
Le 02/04/2025 à 16h07
L'éthique quel gros mot.
Bref, le monde pseudo objectif des machines contre le monde des humains. Je pense qu'on ne va pas refaire le débat ici.
Modifié le 02/04/2025 à 20h22
Ghibli=OK
Miyazaki = KO
Du coup ils contournent les problèmes de droits d'auteur
Le 02/04/2025 à 19h48