Anti-trust : Google juge « inexactes » les accusations de Bruxelles
Moteur de recherche d'explications
Le 28 août 2015 à 08h24
5 min
Droit
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Hier en fin de journée, Google a fait savoir qu’il avait répondu aux griefs adressés en avril 2015 par la Commission européenne. Le moteur, qui fait face à un risque d’amende de 10 % de son chiffre d’affaires, estime totalement inexactes les accusations européennes.
« Notre réponse faite aujourd’hui explique pourquoi ces allégations sont inexactes et pourquoi nous croyons que Google améliore le choix des consommateurs européens et offre de précieuses opportunités aux entreprises de toute taille ». L’entreprise américaine ne publie pas publiquement l’intégralité de cette réponse, mais dans un message posté sur l’un de ses blogues, Ken Walker, son vice-président senior et directeur juridique revient sur les critiques adressées par Bruxelles : Google détournerait le trafic vers les boutiques en ligne, en profitant de ses publicités payantes placardées sur sa page d’accueil. Pour lui, cependant, c’est faux : la Commission ne tient par exemple pas compte du bénéfice tiré par les consommateurs ou les annonceurs de ces services en ligne. Pire, elle ne fournit aucune « théorie légale claire » pour étayer ses reproches.
Un traitement trop favorable aux services Google
Retour à l’enquête ouverte en novembre 2010. La Commission européenne avait estimé que « Google réservait systématiquement un traitement favorable à son comparateur de prix (actuellement appelé « Google Shopping ») dans ses pages de résultats de recherche générale, par exemple en mettant Google Shopping en exergue à l'écran. Ce faisant, elle risque par conséquent de détourner artificiellement le trafic des services de comparaison de prix concurrents et d'empêcher ces services de lui faire concurrence sur le marché ». Les craintes de Bruxelles ? Que les consommateurs n’aient que les services Google scotchés sur leurs rétines, et mécaniquement, pas ceux des acteurs tiers.
En guise de bouclier, Google a déposé sur les bureaux de la Commission des données visant à démontrer que les agrégateurs d’achat concurrents, comme Amazon ou eBay, continuent d’atteindre les consommateurs. « Google a délivré plus de 20 milliards de clics gratuits aux agrégateurs durant les dix dernières années dans les pays mis en cause dans le dossier européen, avec un trafic toujours gratuit, qui a augmenté de 277 % ». Le moteur ajoute qu’il s’est lui aussi adapté à cet essor, en modifiant le format des annonces sur sa page d'accueil, en aiguisant ses algorithmes pour maximiser leur pertinence, et en introduisant Google Shoping en 2012. Dans tous les cas, il réfute d’y voir la moindre trace anticoncurrentielle. Dans l’esprit du géant de la recherche, il s’agit simplement d’améliorer la qualité des annonces et faciliter le quotidien des consommateurs, point.
Google refuse de mélanger ses services avec ceux des concurrents
Mais ceci ne répond techniquement aux reproches de l’instance européenne selon lesquels « Google Product Search et Google Shopping ont connu un taux de croissance plus élevé, au détriment des services de comparaison de prix concurrents ». Mieux, « Google devrait traiter son propre service de comparaison de prix de la même manière que celui de ses concurrents » avait recommandé la Commission, le 15 avril 2015. Pour les autorités de la concurrence, « cela n’affecterait ni les algorithmes appliqués par Google, ni la manière dont cette dernière conçoit ses pages de résultats de recherche, mais lorsque Google affichera des services de comparaison de prix en réponse à la requête d’un utilisateur, le ou les services les plus pertinents apparaîtront dans les pages de résultats de recherche de Google ».
« Nous avons exposé dans notre réponse qu’une telle solution menacerait la qualité et la pertinence de nos résultats » repousse sans détails, Ken Walker. Google s’est pour l’occasion offert les précieux conseils de Bo Vesterdorf, l’ancien président du Tribunal de première instance à la Cour de Justice de l’Union européenne, dont un rapport annexé à la réponse apporte une analyse juridique pour démonter les suggestions de Bruxelles.
Google fait face à une coquette amende pouvant atteindre un maximum de 10% de son chiffre d’affaires, soit une douloureuse prune de 6 milliards d'euros selon les données de 2014. « Les 10 % du chiffre d’affaires sont un maximum qui ne sera très probablement pas atteint, tout simplement parce que le calcul final est assis sur un montant de base équivalent au chiffre d’affaires affecté par la pratique, donc ici les activités liées à Google Shopping » nous avait cependant expliqué Maitre Alexandre Lacresse, avocat et ancien rapporteur à l’Autorité de la concurrence.
Google, Alphabet et le risque de démantèlement
Ce dossier se poursuit alors que Google a annoncé le 10 août qu’il allait revoir l’intégralité de sa structure sociétale. Elle a décidé de se restructurer en une holding, Alphabet, qui agréera une collection de sociétés, dont Google (moteur, YouTube, Maps, la publicité), Google Ventures et Google Capital, spécialisées dans l’investissement, Nest (les objets connectés), Fiber (la fibre optique), etc.
Une telle réorganisation a le mérite de prévenir tout risque de démantèlement dans les dossiers antitrusts planants aux États-Unis, comme le rappelle un chercheur en sciences de gestion dans Les Échos. Cependant, dans tous les cas, Alphabet devrait être sans conséquence sur le risque d’amende qui pèse en Europe, laquelle ausculte les potentiels déjà dommages subis par les concurrents.
Anti-trust : Google juge « inexactes » les accusations de Bruxelles
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Un traitement trop favorable aux services Google
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Google refuse de mélanger ses services avec ceux des concurrents
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Google, Alphabet et le risque de démantèlement
Commentaires (65)
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Abonnez-vousLe 28/08/2015 à 08h36
Le 28/08/2015 à 08h38
Alors j’aime beaucoup NXI, mais dans cette histoire vous n’êtes pas neutre. Votre business model repose entre autre sur un comparateur de prix, qui comme tous les autres, à morfle suite à Google Shopping.
Google à lancé Shopping en faisant le constat que les recherches de produits de la part d’éventuels acheteurs étaient trustes par les comparateurs de prix, dont la stratégie consiste bien souvent, comme vous, à s’acoquiner avec un titre de presse, histoire de faire monter son page rank.
Le résultat ? Quand on recherche un produit, difficile de trouver un commerçant en direct et on se retrouve à devoir regarder au travers d’un comparateur de prix qui ne compare que les commerçants qui ont accepté de se faire tondre.
La stratégie de Google, à été d’orienter les consommateurs vers les sites de e commerce et de proposer un comparateur de prix gratuit (avant que l’europe ne vienne mettre son nez en tous cas) a été une vraie bonne décision pour que les commerçants arrêtent de se faire plumer.
C’est ce que Google explique dans son document, mais vu que vous êtes parti prenante, je tenais à éclaircir tout ça. Et moi aussi je suis parti prenante, j’ai eu à gérer un site de e commerce.
Le 28/08/2015 à 08h38
Le 28/08/2015 à 08h40
Le 28/08/2015 à 08h44
Le 28/08/2015 à 08h44
Le 28/08/2015 à 08h45
Le 28/08/2015 à 08h50
Le 28/08/2015 à 08h56
En fait, dans cette histoire, il y a 2 choses:
Les comparateurs se sont jamais remis du premier point et c’est tant mieux. Ils n’étaient ni pertinents pour l’utilisateur, ni pour le commerçant. Bien évidemment, comme les comparateurs de prix travaillent avec la presse sur internet pour augmenter le précieux PR, ils n’ont pas hésite à faire monter le bad buzz…
Par contre, le deuxième point est clairement plus criticable. Déjà il existait des comparateurs de prix gratuits (pas beaucoup, soyons honnêtes) qui n’étaient pas à armes égales. Ensuite quand Shopping est devenu payant, la je suis assez d’accord que Google est devenu assez malhonnête.
Le 28/08/2015 à 08h56
Le 28/08/2015 à 08h58
Le 28/08/2015 à 08h59
Le 28/08/2015 à 09h02
Seulement 10% du CA de Google shopping??? heu ça fait combien? Au vue du prix qu’ils devront payer j’ai bien l’impression qu’ils veulent le payer.
Le 28/08/2015 à 09h02
Le 28/08/2015 à 09h02
eeet c’est comme ça qu’on est condamné pour abus de position dominante " />" />" />" />" />
Alors quelle va être la sanction " />
Le 28/08/2015 à 09h04
préparer le stock de popcorn.
Le 28/08/2015 à 09h05
Le problème n’est pas que Google aient le meilleur service et en profite.
Le souci c’est que Google a le meilleur moteur de recherche, et en profite pour être le comparateur de prix qui a la meilleure visibilité alors que leur service est clairement, au delà du médiocre " />
C’est ce qu’on appelle un abus de position dominante, et Google a toutes les chances de se faire condamner …
Le 28/08/2015 à 09h13
Article de NXi et grief de la commission européenne ou encore ici
Sinon je suis bien d’accord, Google Shopping est un service de qualité bien plus “sexy” pour l’internaute (photo et prix directement en résultats de recherche) que les bêtes liens vers les comparateurs de prix.
Le 28/08/2015 à 09h19
Effectivement j’oubliais Panda 1, Panda 2, Pinguin et leurs nouveaux changements lents étalés sur tout 2015⁄2016. Petit recap du JDN
Le 28/08/2015 à 09h23
Le 28/08/2015 à 09h28
C’est c " /> " />, mais je n’ai jamais vu les liens Google Shopping, utilisant AdBlock… (sauf peut-être sur mobile car j’ai fait le choix de ne pas mettre d’AdBlock, malgré le fait d’être rooté. Mais perso, je ne clic jamais sur les liens sponsorisés dans ce cas, car ce n’ai pas l’info que je cherche).
Le 28/08/2015 à 09h31
On voit ici toute la perfidie et la sournoiserie de ce genre d’humain.
Du balai les GAFAM, rentrez chez vous !
Mais vous n’avez aucun chez vous, c’est vrai je l’oubliai… chez c’est partout et nul part en fait.
Les 1% qui font que la terre se meurt et que notre espèce ne trouve pas la paix .
Le 28/08/2015 à 09h32
Google : “Je n’ai pas volé, j’ai frauduleusement soustrait un bien à autrui.”
CE : “mais euh, ce serait pas la définition du …”
Le 28/08/2015 à 09h35
Le 28/08/2015 à 09h37
De mon point de vue, ce n’est pas le genre de comportement qui donnera envie à la commission d’écouter déjà " />
Après leur argumentaire a du sens dans le sens, où oui, du point de vue de Google c’est le développement logique, maintenant ce développement a tendance à concentrer les recherches vers leur service, et autant ils ont “offert” de nombreux clics, autant il faudrait voir leur évolution dans le temps pour que l’argument ait du sens … si Amazon perdait 5% de visite par an depuis l’arrivée de Google Shopping, c’est grave à moyen terme " />
Pour moi ils se tirent une balle dans le pied … mais à voir quel pouvoir à la commission européenne …
Le 28/08/2015 à 09h38
“Franchement la défense de google tient la route, la condamnation est loin d’être assurée.”
La Commission européenne ne fait qu’appliquer des Traités internationaux et européens sur le commerce.
On est plus dans une situation de négociation que dans une situation d’accusation. Google se défend certes, mais la Commission lui demande des garanties à la vue d’une situation qui a été analysée pendant plusieurs années. Google devra donner des garanties suffisantes si elle ne veut pas d’amende.
Le 28/08/2015 à 09h40
Le 28/08/2015 à 09h41
Si ils s’en sortent avec un milliard, ils seront heureux " />
à mon avis ça sera plus dans les 15-20 milliards " />
Le 28/08/2015 à 09h57
Financièrement, ça pourrait se rapprocher de 6 milliards (10% du CA)
Par contre, si jamais Google est condamné, peu de chance que ça s’arrête à uniquement du financier
Le 28/08/2015 à 09h58
De ce que j’ai lu, ça ne peut pas être plus de 10% du CA.
Mais ensuite, il y autre chose que le financier…
Le 28/08/2015 à 10h00
en effet …
Le 28/08/2015 à 10h03
C’est difficile d’avoir de la sympathie pour les comparateurs de prix tellement c’est de la merde
Avant la mise en quarantaine dans les pages du fond c’était impossible de trouver de l’info sur du matériel tellement les premières pages étaient squatté par les comparateur
Le 28/08/2015 à 10h05
Google ne peut pas faire ce qu’il veut de ses services.
La CE Devrait demander aux utilisateurs de ne plus utiliser Google tant qu’ils y sont.
Avec tous les moteurs de recherche disponible on peut pas dire qu’il y ait une situation de monopole. Ce sont juste les habitudes des internautes que d’aller sur Google.
Le 28/08/2015 à 10h17
“les potentiels déjà dommages subis”
Je trouve cette tournure bizarre.
Le 28/08/2015 à 10h18
Le 28/08/2015 à 10h19
Complètement faux.
Ma société a environ 4000 produits référencés sur google shopping. C’est entièrement gratuit !
A ne pas confondre avec avec la mise en avant qui elle est payante via CPC…
Pour utiliser plusieurs comparateurs de prix, Google est à la fois le plus pertinent et le plus strict concernant la qualité des données. Si un produit ne correspond pas aux flux envoyés, même pour une différence de 1 centime, il est systématiquement déréférencé jusqu’à correction de l’écart….
A titre de comparaison, disons simplement que je suis déjà tombé, sur d’autres comparateurs de prix, sur des produits que l’on avait retiré de la vente plusieurs mois auparavant, d’autres mal catégorisés, d’autres avec des prix n’ayant rien à voir avec ceux envoyés dans le flux, etc….
Le 28/08/2015 à 10h21
Quand les accusations de Bruxelles sont contextualisées (source http://www.zdnet.fr/actualites/google-shopping-bien-pale-face-a-ebay-et-amazon-l… ), elles apparaissent sans fondements, partisanes et plutôt ridicules.
Le 28/08/2015 à 10h26
Google va pet être crée un équivalent du groupe Winch ? " />
Le 28/08/2015 à 10h35
Je trouve ça bizarre de comparer les comparateurs de prix (Google shopping et like) avec des marketplaces (amazon, ebay, fnac,…). Faudrait pas plutôt centrer les données sur les seuls comparateurs, objet du grief de la CE pour croiser les évolutions depuis le lancement de Google Shopping?
Le 28/08/2015 à 10h46
Le 28/08/2015 à 11h21
“ne publie pas publiquement”, il est volontaire l’oxymore ?
Le 28/08/2015 à 11h24
Suis-je le seul à trouver le comparateur de Google mauvais et inefficace ?
Le principe de comparateur c’est de comparer, hors celui de Google est un moteur de recherche de produits. Quand je vais sur un site comme Kelkoo, je peux justement comparer les prix et les produits en sélectionnant des catégories et des critères très précis. Sur Google il n’y a rien de tout ça.
Le 28/08/2015 à 11h41
Le 28/08/2015 à 12h27
A la vue de leur page officielle, je ne vois pas l’aspect gratuit du service (si ce n’est l’upload des produits). Mais si tu as plus de précision je suis preneur!
Et je ne dis pas que les autres comparateurs sont meilleurs, loin de là ;)
Après Google peut se permettre d’être plus strict sur la qualité des données envoyées, ce n’est qu’un petit business pour eux. Mais au moins l’information est juste, ce qui est pas un mal!
Le 28/08/2015 à 12h59
eh tu sais un truc : " />
Le 28/08/2015 à 13h01
Le 28/08/2015 à 13h08
Il fallait que google s’y attende quoi qu’on en dise où on en pense google utilise sa position dominante pour imposer un autre produit.
Le 28/08/2015 à 13h45
A partir du moment où un produit est envoyé dans le flux il va apparaitre dans google shopping, mais il n’apparaitra pas dans la page du moteur de recherche : il faudra cliquer sur shopping, puis afficher les marchands vendant le produit désiré.
Pour le reste c’est effectivement payant
Le 28/08/2015 à 15h13
Le 28/08/2015 à 15h20
fnac.com ? ebay ? genre y’a des gens qui vont sur ebay en se disant :
“tiens je sais pas ou acheter mon PC, je vais aller comparer les prix sur ebay”
Le 28/08/2015 à 15h24
Le 28/08/2015 à 15h27
Une telle réorganisation a le mérite de prévenir tout risque de démantèlement dans les dossiers antitrusts planants aux États-Unis, comme le rappelle un chercheur en sciences de gestion dans Les Échos.
Revenons quelque jours dans le passé :
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atomusk :une vision bien naive du “proces antitrust” si il suffit de changer de nom tous les 3 mois pour que ça reparte à zero " /> wagaf; L’article est très mauvais et relève du fantasme comme souvent sur Rue89. Le pire est que l’auteur est probablement convaincu d’être journaliste et d’informer ses lecteurs. C’est triste.
fred42 : Le pire, c’est que ce n’est pas un journaliste mais un enseignant-chercheur qui a commis cet écrit. Où est donc la rigueur scientifique ici ? (non pas là ! pour devancer les plaisantins). Avec des chercheurs de ce niveau, je comprends mieux pourquoi notre pays a du mal. Comme si les activités soupçonnées de position dominante étaient sorties du nouveau périmètre de google !
Donc j’aimerai savoir quel est le niveau de crédibilité de cette info puis qu’apparemment c’est complétement stupide
Le 28/08/2015 à 15h36
Le 28/08/2015 à 15h47
C’est bien les résultats google shopping qui ressortent dans le moteur de recherche :
Recherche “achat malette” sur le moteur premier retour :
Résultats sur Google Shopping pour malette… Adword n’est pas concerné ici.
Le 28/08/2015 à 15h50
Wow, tu me met au même niveau qu’un chercheur en sciences de gestion " />
Bon regardons ce que l’auteur des échos a à dire :
“Il faut y voir une mesure préventive contre des procédures européenne et surtout américaine sur l’abus de position dominante du moteur de recherche et autres activités Internet.”
Ooooh je trépigne d’impatience à savoir de quelle mesure “préventive” il s’agit !
Alphabet pourra démontrer sa bonne volonté dans la séparation de ces différentes activités du groupe aux autorités et même mettre en place d’autres mesures plus contraignantes, tout en évitant le démantèlement !
Hein ? c’est tout ? ils peuvent se couper un bras en avance pour faire plaisir à l’UE? " />
Ah c’est sur que quand on regarde le découpaged’alphabet c’est un “prédécoupage” pour faire plaisir à l’UE :
En gros, ils ont séparé tout ce qui est en cours de croissance, ou les puits à fric, de l’ensemble des monopoles toujours ensemble ….
Sachant que l’UE veux “trancher” dans ce qu’on appelle toujours “Google” (donc séparer recherche/pub-shopping/Android/services Web …) concrètement ça change quoi ?
En gros : ils le font pour faire plaisir à l’Europe …. en ne faisant rien de ce que l’Europe demande ? " />
Le “Sommum” étant la dernière phrase de l’article :
C’est un superbe coup joué par les fondateurs de Google, sans compter l’optimisation fiscale grâce à la localisation d’Alphabet dans le Delaware.
Sachant que “Google” est DEJA inscrit au Delaware, l’optimisation fiscale de “créer Alphabet” doit attendre des sommets " />
Le 28/08/2015 à 15h51
et ce n’est pas payant. C’est juste un échantillon aléatoire* des produits présent sur shopping.
*la qualité des données et les notations client sur le marchand jouent
Le 28/08/2015 à 15h59
hou la je te mets au même niveau que personne. Je demande des explications puis qu’apparemment c’est profondément stupide mais que c’est repris un peu partout.
Ensuite tu ne parle que de l’Europe alors que tu cite toi-même : “surtout américaine” donc quid des procédures US ?
Pour continuer google n’est pas inscrit qu’au delaware, les impots sont aussi payés en irlande pour google irlande, etc….
Le 28/08/2015 à 16h01
Et donc adword permet de mettre en avant les résultats de google shopping (notons que ca n’était pas obligatoire au début de l’enquête).
Mais le service reste google shopping.
Le 28/08/2015 à 16h28
Alphabet utilise exactement les mêmes optimisations fiscales que Google à l’époque.
Ils doivent payer de la même manière aux mêmes états.
Le 29/08/2015 à 02h21
Le 29/08/2015 à 06h38
Si seulement le problème était de créer un bon ou un mauvais moteur de recherche, il n’y aurait pas de problème. Le problème est ailleurs, le problème n’est pas dans le fonctionnement du système mais dans la situation économique par rapport au reste du marché d’un service commercial fourni par Google.
Ceci-dit, personnellement, je ne dirais pas que Google serait de “mauvaise foi” (c’est un jugement moral), je dirais plutôt que Google défend ses intérêts économiques avec persévérance et avec l’énergie du désespoir, mais elle sera bien obligée à terme de fournir des garanties et de respecter les règles commerciales prévues par les règlements internationaux et européens ou alors de payer une amende. Et Google emploie sûrement des juristes qui le savent très bien.
Le 29/08/2015 à 09h10
Le 29/08/2015 à 09h14
Le 29/08/2015 à 09h27
Le 31/08/2015 à 07h36
Il est évident que Google connais mieux son moteur de recherche que l’UE, et que les demandes de l’UE sont “dommageable” à Google.
Maintenant l’UE est comme un enfant à qui on a donné un gros bâton … et quand il demande à Google de s’expliquer, la réponse de Google ne saurait être satisfaisante du coté de l’UE … donc Google a beau avoir raison, ils vont se prendre un gros coup de bâton " />