Le Royaume-Uni exigerait d’Apple une porte dérobée dans les sauvegardes chiffrées
Alors que revoilà la sous-préfète

Le Royaume-Uni aurait émis une ordonnance obligeant Apple à introduire une porte dérobée. L’entrée permettrait à la sécurité britannique un accès aux données chiffrées, même quand toutes les options de sécurité sont activées.
Le 10 février à 11h19
9 min
Sécurité
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Selon le Washington Post, le gouvernement anglais aurait envoyé à Apple un « avis de capacité technique ». Ce type d’ordonnance est rendu possible par la loi IPA (Investigatory Powers Act), entrée en vigueur en 2016. Elle autorise le ministère de l’Intérieur à réclamer d’une entreprise qu’elle laisse passer les agents de sécurité pour récupérer des données, même en cas de chiffrement de bout en bout.
Dans le cas d’un produit Apple (iPhone, iPad, Mac…), la majeure partie des services communiquent avec un chiffrement de bout en bout. Par défaut, la sauvegarde iCloud de la totalité des données d’une personne n’utilise cependant pas de chiffrement. Apple tient ces données à disposition des forces de l’ordre si un mandat dument délivré par un juge est présenté, dans le cadre d’une enquête.
Dans les paramètres iCloud, l’option « Protection avancée des données » permet cependant d’ajouter une défense supplémentaire. Les données issues des sauvegardes, d’iCloud Drive, Notes, Photos, Rappels, Raccourcis, Dictaphone, Cartes ainsi que les signets de Safari deviennent alors chiffrées de bout en bout. La procédure oblige l’utilisateur à créer une méthode de récupération. Apple prévient en outre qu’en cas de perte du moyen de récupération, toutes les données seront perdues, la société ne pouvant plus y accéder.



Il ne faut pas confondre cette protection supplémentaire avec le mode Isolement (Réglages > Confidentialité et sécurité), qui ajoute des barrières supplémentaires pour lutter contre les cyberattaques en réduisant la surface d’attaque.
Aucun « précédent connu dans les principales démocraties »
Selon l’article du Washington Post, c’est donc cette Protection avancée des données que le Royaume-Uni veut contourner. L’avis de capacité de technique imposerait à Apple de percer dans ses propres défenses pour offrir une porte dérobée aux forces de l’ordre. Ces dernières pourraient alors, au cours d’une enquête, accéder à toutes les données, quelles que soient les options de sécurité activées.
Cette ordonnance, « émise le mois dernier, exige une capacité générale de visualiser du matériel entièrement chiffré, et pas seulement une assistance pour craquer un compte spécifique, et n'a pas de précédent connu dans les principales démocraties », indique le Washington Post.
En mars 2024, devant la volonté du Royaume-Uni de renforcer la loi IPA, la société avait envoyé un témoignage au Parlement britannique, dans lequel elle exposait clairement ses positions. « Les pouvoirs actuels de l'IPA sont déjà extrêmement étendus et constituent un risque important pour la disponibilité mondiale de technologies de sécurité d'une importance vitale », déclarait-elle notamment.
Prétentions extraterritoriales
La société californienne mettait surtout trois points en avant. D’une part, le secrétaire d’État a le pouvoir d’exiger le silence de l’entreprise concernée, l’empêchant d’avertir ses clients de la modification demandée. D’autre part, la loi IPA a une portée extraterritoriale, « ce qui permet au gouvernement britannique d'affirmer qu'il peut imposer des exigences secrètes aux fournisseurs situés dans d'autres pays et qui s'appliquent à leurs utilisateurs dans le monde entier ». Enfin, face au renforcement de l’IPA par plusieurs amendements, les sociétés technologiques devraient notifier à l’avance le gouvernement britannique de tout ajout prévu de fonctions de sécurité, qui pourraient alors être bloquées.
Pour Apple, le Royaume-Uni chercherait à s’ériger en « régulateur mondial des technologies de sécurité ». La firme pointe les dangers pour le niveau mondial de sécurité, l’exposition des données personnelles aux piratages et les chocs juridiques avec d’autres pays.
Apple se montrait donc claire sur ses conclusions : jamais elle n’introduira de porte dérobée dans ses produits. Si le Royaume-Uni insiste, la société finira par supprimer la protection avancée des données. Si la société met sa menace à exécution, cela ne répondra toutefois pas aux exigences de la loi IPA, puisque la protection ne pourrait pas être désactivée sur les appareils l’ayant déjà. Et pour cause : Apple n’a pas la main sur le code de récupération.
La porte dérobée, encore elle
La BBC indique de son côté avoir eu confirmation de la manœuvre en cours. La volonté du gouvernement britannique serait, d’après ses sources, de cibler des individus spécifiques présentant un risque pour la sécurité nationale, plutôt que de « passer au peigne fin les données de tout le monde ». Les demandes seraient faites comme d’habitude, avec un mandat délivré par un juge dans le cadre d’une enquête, comme avec les comptes n’ayant pas activé l’option.
La procédure ne pourrait rien cependant contre l’inévitable risque que ferait peser une porte dérobée. Même si son accès était réservé à un très petit nombre, uniquement après avoir montré patte blanche, elle serait tôt ou tard trouvée par des tiers, par accident ou à force de chercher. Les pirates pourraient alors s’en emparer, provoquant un vaste pillage mondial des données sur les comptes Apple.
Colère et inquiétude des ONG
Du côté des ONG, c’est la douche froide. Pour Caroline Wilson Pallow, directrice juridique de Privacy International, c’est « une attaque sans précédent » contre les données personnelles. À la BBC, elle a ajouté : « C'est un combat que le Royaume-Uni n'aurait pas dû choisir. Ce dépassement crée un précédent extrêmement préjudiciable et enhardira les régimes abusifs dans le monde entier ».
Pour S.T.O.P (Surveillance Technology Oversight Project), le Royaume-Uni porte atteinte à la vie privée de ses citoyens, tout en affaiblissant la sécurité mondiale. L’organisation souligne elle aussi l’impossibilité d’avoir une porte dérobée réservée aux forces de l’ordre. « Non seulement cela rendrait d'innombrables utilisateurs plus à risque d'être surveillés par les gouvernements, mais cela ouvrirait la porte à une vaste gamme de menaces de la part des pirates informatiques et des cybercriminels », indique l’ONG.
À la CCIA (Computer & Communications Industry Association), la récente tempête de cybersécurité aux États-Unis, Salt Typhoon, a mis en lumière l’importance du chiffrement de bout en bout, désormais largement mis en avant par la CISA. « Les décisions concernant la vie privée et la sécurité des Américains devraient être prises aux États-Unis, de manière ouverte et transparente, et non par le biais d'ordres secrets émanant de l'étranger et exigeant que les clés soient laissées sous le paillasson », a déclaré Matthew Schruers, président de la CCIA.
Des échos de San Bernardino
Apple ne voudra sans doute rien lâcher dans son opposition au gouvernement britannique. La menace de retirer les fonctions de sécurité avancée n’est probablement pas feinte.
L’histoire rappelle le choc brutal entre l’entreprise et le FBI après la tuerie de San Bernardino, en décembre 2015. Un iPhone 5c avait été retrouvé sur le corps d’un terroriste, après un attentat ayant provoqué 14 morts et 21 blessés par balles. Le FBI, en possession de l’appareil, voulait en récupérer les données. Problème, l’iPhone était verrouillé.
Apple, à l’époque, avait aidé le FBI en fournissant certains outils. Mais la firme ne pouvait pas passer le code de verrouillage car elle ne disposait pas de cette information. Or, ce code est repris par iOS pour façonner la clé de sécurité qui chiffre ensuite les données sur l’appareil. Autre problème, le FBI ne savait pas si le terroriste avait activé l’option entrainant un effacement des données en cas de multiples tentatives ratées sur le code.
Le FBI avait fini par exiger d’Apple qu’elle perce ses propres défenses. Refus catégorique d’Apple, qui arguait que la sécurité des données faisant partie de ses arguments de vente. Ajouter une porte dérobée aurait brisé cette promesse, détériorant la confiance du public et entrainant une chute importante de son chiffre d’affaires.
Le ton est monté pendant plusieurs semaines. Jusqu’à ce que le Bureau dépose officiellement plainte contre l’entreprise, pour la faire plier. Alors qu’une intense bataille juridique se préparait, le FBI a fini par annoncer que l’aide d’Apple n’était plus requise : une faille de sécurité allait permettre la récupération des données. Apple avait réclamé les détails de cette vulnérabilité, en vain à l’époque (on ne sait pas si elle a depuis été corrigée).
Le contexte était à peu près le même cependant. John Miller, alors responsable de l’unité antiterroriste à New York, avait ainsi accusé Apple « d’aider les kidnappeurs, les voleurs et les meurtriers ». Un son de cloche régulièrement entendu au Royaume-Uni et ailleurs au sujet du chiffrement de bout en bout.
Le Royaume-Uni exigerait d’Apple une porte dérobée dans les sauvegardes chiffrées
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Aucun « précédent connu dans les principales démocraties »
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Prétentions extraterritoriales
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La porte dérobée, encore elle
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Colère et inquiétude des ONG
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Des échos de San Bernardino
Commentaires (60)
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Abonnez-vousLe 10/02/2025 à 11h25
Le 10/02/2025 à 11h27
Ça me ferait un peu chier.
Le 10/02/2025 à 14h36
* Cela ne concerne que les données téléversées et/ou modifiées après la décision, ce qui oblige Apple à gérer la présence simultanée de données chiffrées et de données non chiffrées au sein du même quota de stockage (pas si simple). Et ne satisfait peut-être pas le cahier des charges.
* Apple détourne les terminaux des utilisateurs en leur ordonnant à distance de télécharger / déchiffrer / téléverser silencieusement toutes les données présentes dans iCloud, au rythme d'un modem 33.6 pas plus d'une heure/jour pour que ça ne se remarque pas dans les factures des clients, des fois qu'ils demandent des comptes.
* Apple oblige à distance les terminaux qui téléchargent des données depuis iCloud à les re-téléverser immédiatement non chiffrées (à utiliser en conjonction avec la précédente pour traiter toutes les données - en espérant que les utilisateurs ne remarquent pas que leur utilisation de la data double épisodiquement).
* Apple donne un délai contraint à tous les utilisateurs concernés pour re-téléverser les données, qui ne seront plus chiffrées, avant de bloquer l'accès aux/supprimer les données chiffrées.
Rien de tout ne me paraît trivial ou raisonnable. Ou alors je suis passé à côté de quelque chose.
Enfin bon. Tout ça pour dire qu'ils ne sert à rien de rendre illégal le chiffrement sans backdoor puisque les personnes enclines à commettre des actes illégaux ne vont pas se laisser arrêter par si peu. Ils vont utiliser un chiffrement open source sans backdoor à la place et le gouvernement UK se retrouvera à la case départ. Hypocrisie que tout cela. C'est une demande qui n'est là que pour resserrer le contrôle des honnêtes gens, ou appâter les voix d'un certain électorat connu pour se laisser facilement berner.
Modifié le 10/02/2025 à 15h00
Par contre, sur ton dernier paragraphe, j'ai l'impression que tu as raté que la demande concerne les données sauvegardées dans iCloud avec une clé de chiffrement inconnue d'Apple et connue juste du terminal.
Cette fonctionnalité a été ajoutée par Apple afin de mieux protéger ses utilisateurs. Auparavant, les forces de l'ordre, les juges pouvaient demander d'accéder aux données sauvegardées non chiffrées quand l'utilisateur ne voulait pas donner son code d'accès à son iPhone ou qu'il était mort comme pour l'affaire de San Bernardino.
Il ne s'agit pas a priori d'iMessage.
Édit : l'ouverture du protocole pour sauvegarder ailleurs que chez Apple serait aussi une bonne protection.
Modifié le 17/03/2025 à 09h45
Aujourd'hui à 10h26
Il dit que dans ce cas, il préfère ne pas utiliser la sauvegarde plutôt que d'utiliser une sauvegarde non chiffrée.
Aujourd'hui, un malveillant ne peut pas faire une sauvegarde chiffrée directement depuis son iBidule vers un cloud. Je pense qu'il ne peut pas avoir accès à toutes les données pour les sauvegarder, iOS étant assez fermé. Il me semble impossible sans casser la sécurité des iBidules d'avoir accès aux données pour les sauvegarder avec une appli qui utiliserait un chiffrement sans backdoor. Et même si c'est possible, écrire une telle application qui sauvegarde tout sans rien oublier me semble difficile.
Comme je le disais dans mon commentaire, la solution la plus simple, c'est qu'Apple ouvre la sauvegarde sur le cloud à d'autres Cloud. Il n'y aurait qu'à indiquer le mécanisme de chiffrement et le protocole d'échange avec ce cloud. Une appli pourrait le faire asse facilement.
Aujourd'hui à 10h50
Il n'en reste pas moins que si l'écosystème Apple ne permet plus à un malveillant de mener ses activité, il va en utiliser un autre qui lui permet de faire ce qu'il veut au mépris de la loi. La seule façon de l'empêcher est de sombrer dans le totalitarisme technologique (scénario 3). Mon paragraphe tient.
Note qu'une forme socialement acceptable de "solution 3" a été tentée par le passé. Cela a été un échec aussi retentissant que prévisible, en partie pour la raison que j'évoque dans ce paragraphe que tu contestes.
Le 10/02/2025 à 14h44
Le 10/02/2025 à 14h48
Le 10/02/2025 à 14h59
Ça serait bien qu'ils nous laissent faire des sauvegardes style Time Machine avec nos iPhones.
Le 10/02/2025 à 15h00
Ah d'accord
Modifié le 10/02/2025 à 15h19
- Actuellement, tout se fait tout seul, en arrière plan. Le tout gratuitement si on n'a quasiment rien à backup, ou pour le coût d'un abo iCloud
- La solution que tu proposes:
* Penser à brancher son iPhone (perso, il est JAMAIS branché à quoi que ce soit)
* Trouver un câble pour ça
* Une fois le tel branché, lancer la bonne appli sur le PC pour pouvoir lancer la sauvegarde
* Attendre 3 jours que la sauvegarde se fasse avec le débit de l'USB2...
Donc oui, c'est pas aussi simple. Donc, pour les quelques personnes au fond qui avaient pas compris, quand je dis "sauvegarder facilement", c'est aussi facilement que le fonctionnement actuel.
PS: Y'a pas moyen de faire de listes dans nos commentaires ?????
Le 10/02/2025 à 15h28
Bon, ok, pour vendre des abonnements iCloud.
Modifié le 10/02/2025 à 16h03
Je ne serais pas surpris d'apprendre qu'ils se sont basé sur le travail fait sur Time Machine pour écrire la synchro entre l'iPhone et iCloud.
Le 10/02/2025 à 15h39
Le 10/02/2025 à 16h12
Après, les iPhones 15/16 Pro ont de l'USB 3.1
Le 10/02/2025 à 16h31
Le 10/02/2025 à 16h34
Et perso, j'ai jamais réussi à restaurer mon backup de 300GB depuis mon W11, ça plante toujours avant, mon iPhone redémarre.
Le 10/02/2025 à 11h30
Et sinon, toujours en forme pour les sous-titres
Bon, y'a que pour les vieux comme moi que ça parle.
Modifié le 10/02/2025 à 11h41
Pour le coup, je suis content qu'une grosse entreprise comme Apple semble batailler contre.
Le 10/02/2025 à 12h16
Le 10/02/2025 à 14h16
Le 10/02/2025 à 14h47
Le 10/02/2025 à 15h28
Le 10/02/2025 à 22h46
Il dit qu'il a plus qu'un genoux.
Il dit qu'il voit pas le rapport.
Le 10/02/2025 à 11h48
Le 10/02/2025 à 11h53
Le 10/02/2025 à 12h06
Le 10/02/2025 à 11h54
Le 10/02/2025 à 12h07
Le 10/02/2025 à 12h14
Le 10/02/2025 à 13h05
Le 10/02/2025 à 13h23
Le 10/02/2025 à 13h32
Le 10/02/2025 à 14h42
Le simple fait qu'on parle d'un concept de loi extra-territoriale me dérange. Le simple fait que le RU dise "je veux pouvoir fouiller les données des utilisateurs du monde entier" devrait suffire à ce que tout le monde leur rît au nez. Tout ce sujet est traité avec un sérieux effrayant.
Le 10/02/2025 à 14h51
Le 10/02/2025 à 16h48
Le 11/02/2025 à 13h53
Le 11/02/2025 à 18h40
Même si la France ne n'applique pas un emborgo sur un pays le simple que les USA le font, oblige les entreprise Fr qui font de l'export à l'appliquer car sinon elles ne seraient plus autorisé à utliser le Dollar.
En cherchant une source je suis tombé la dessus :
https://www.taurillon.org/l-extraterritorialite-du-dollar-americain-obstacle-a-la-souverainete
Je n'ai que survollé l'article, et je ne connais pas d'avantage le site. Mais l'article semble serieu.
Je vous laisse juge.
Modifié le 10/02/2025 à 12h00
Les résultats édifiants du sondage effectué auprès des lecteurs de Next.
Modifié le 10/02/2025 à 12h13
Le 10/02/2025 à 12h55
Le 10/02/2025 à 13h21
La question à laquelle il faut penser est : Est ce bien le RU qui demande cela ?
Faisant partie du "5eyes", ça pourrait être les américains qui le demandent. Coïncidence du calendrier ; juste après l'élection du brushing spatial.
Parce que en fait, Apple étant une société de droit américain, elle est soumise au "patriot act". Qui dans les faits est une backdoor déjà bien assise. Il suffit de dire que jean siyayai a vu un mollah au pôle Nord et c'est bon.
Donc soit c'est pour en avoir plus. Soit c'est qu'il y a mésentente dans le club dès 5. Enfin, je veux dire par là que les membres sont censés partager l'info. Et que le RU cherche à multiplier les sources pour confirmer ou infirmer les informations qu'il reçoit.
Bon, je me trompe ou pas. Mais il y a forcément une histoire du genre derrière.
La question finale reste : Peut-on faire confiance au Gvt, et au corpos ??
Le 10/02/2025 à 14h04
Impossible pour le RU de demander les données à Apple car ces données ne seraient plus stockées sur les serveurs de Apple.
Le 10/02/2025 à 14h55
Modifié le 10/02/2025 à 15h25
"iFckRU", en abrégé.
Le 10/02/2025 à 14h36
Le 10/02/2025 à 15h20
Ha... bah non.
Le 10/02/2025 à 18h13
De quel film est il tiré ?
Vincent, « tu as une pomme de terre sur la joue. »
Modifié le 10/02/2025 à 20h52
On peut tromper une fois mille personnes... euh non. C'est pas ça.
Le 10/02/2025 à 21h41
« derrière toi, c'est affreux ! »
Le 10/02/2025 à 22h28
Le 11/02/2025 à 09h08
Le 11/02/2025 à 09h10
Le 11/02/2025 à 09h37
Le 11/02/2025 à 09h48
(bon, je m'arrête là, je connais le film presque par coeur et je pourrais continuer longtemps ^^)
Le 11/02/2025 à 10h37
Le 11/02/2025 à 11h16
Modifié le 12/02/2025 à 00h17
Le 11/02/2025 à 11h46