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Passer à l’électricité verte : notre comparatif de 32 offres et 15 fournisseurs

L’électricité est-elle plus verte ailleurs ?

Passer à l’électricité verte : notre comparatif de 32 offres et 15 fournisseurs

Vous avez envie de passer à l’électricité verte, mais vous ne savez pas où donner de la tête ? Ne bougez pas, vous êtes au bon endroit. Next vous propose un comparatif de plus 30 abonnements différents, certains labellisés VertVolt niveau 1 ou 2.

Le 11 décembre 2024 à 09h33

Après un premier article pour expliquer ce qu’était l’électricité verte et comment en « profiter », un second sur les pièges à éviter pour choisir son fournisseur, il est temps de boucler le dossier avec un comparatif d’une quinzaine de fournisseurs pour une trentaine d’offres.

On compare 15 fournisseurs et 32 offres

Vous avez certainement l’habitude, on commence par un tableau récapitulatif des tarifs et principales conditions. Comme toujours, n’hésitez pas à nous faire part de vos retours (et des idées pour enrichir la liste des offres) via les commentaires !

Vous y retrouverez une éventuelle labellisation VertVolt (parfois en option, payante), les tarifs de bases et ceux en heures/creuses et pleines pour un abonnement de 9 kVA. Si vous avez une autre puissance, pensez à adapter le comparatif.

Dans la suite de cet article, on revient sur le détail des offres des fournisseurs et les petites « subtilités » mises en place par certains. Augmentation automatique au bout d’un an, électricité verte en option payante, remise conditionnée au fait de rester au moins 12 mois, etc.

Alterna : un des rares fournisseurs VerVolt niveau 2

On commence par le premier dans l’ordre alphabétique : Alterna. La société a deux offres : l'une, 100 % locale certifiée VertVolt très engagée (niveau 2), est un peu plus chère que l’offre 100 % française avec de l’électricité verte « de base ». Dans les deux cas, le tarif est fixe pendant un an. Avec 100 % local (VertVolt 2), le fournisseur vous permet, lors de la souscription, de choisir « la ferme de production » à soutenir.

Chez EDF, VertVolt passe par le téléphone

On continue avec EDF. Le fournisseur historique propose pas moins de neuf offres, en plus des trois tarifs bleus, c’est-à-dire des prix réglementés de vente de l’électricité. Sur les offres de marché, cinq sont estampillées Zen avec 9 à 30 % de moins que le prix du kWh HT réglementé et quatre sont des « offres d’électricité verte », celles qui nous intéressent aujourd’hui.

Il y a la formule de base, des heures creuses le week-end et une formule pour voiture électrique (avec heures pleines/creuses). Enfin, il y a Vert Électrique Régional certifiée VertVolt engagée (niveau 1), avec une variante heure creuses/pleines si besoin.

Comme avec Tempo, Vert Électrique Régional n’est pas disponible en ligne : il faut donc appeler un conseiller. L’offre n’est pas disponible sur l’ensemble de la France métropolitaine puisque huit régions seulement sont proposées. La Nouvelle-Aquitaine est par exemple absente.

ekwateur : le prix dépend de votre localisation

ekwateur est un peu particulier, car le prix dépend de plusieurs paramètres, notamment de la localisation. Nous avons intégré dans le tableau une maison à La Rochelle. Dans les options de notre offre, les garanties d’origines sont européennes par défaut, mais il est possible de les limiter à la France pour 0,85 centime de plus par kWh. Plusieurs parcs ou centrales sont disponibles, vous pouvez sélectionner celui de votre choix.

elwateur propose aussi des prix du kWh qui varient « tous les mois à la hausse ou à la baisse en fonction du marché de l’énergie », mais ils ne sont pas du tout intéressants actuellement. On passe de 19,40 et 24,14 centimes en heure creuses/pleines avec des tarifs fixes pendant un an, à respectivement 26,50 et 31,70 centimes en prix variables, soit 7 centimes de plus du kWh tout de même.

elmy : VertVolt niveau 1… mais tarif « niveau 2 »

On continue avec elmy et son offre pour les particuliers labellisée VertVolt niveau 1. Les tarifs sont garantis pendant deux ans, alors que la concurrence se limite généralement à un an. elmy « joue » avec cette durée dans sa communication aux clients : le fournisseur parle de « niveau 2 » (en vert dans le texte). Il ne s’agit pas de la certification VertVolt mais de la durée des prix fixes.

Enercoop : heures creuses et pleines, sur deux saisons

Enercoop est un autre fournisseur certifié VertVot très engagé (niveau 2), « pour 100 % de son offre aux particuliers ». En plus des classiques offres base et HC/HP, il propose une formule « 2 saisons ». Il y a la basse saison d’avril à fin octobre et la haute le reste de l’année, pendant les mois les plus froid. En haute saison, le kWh est évidemment plus cher.

Enercoop ne s’engage pas sur une durée pour les tarifs. La société se laisse « la possibilité de réviser ses prix sous réserve de communiquer au client sa nouvelle grille tarifaire (hors évolution de toutes taxes, tarifs ENEDIS et contributions). Pour les clients particuliers, cette communication se fait un (1) mois avant son application ». Prudence donc.

Eni : jusqu’à 120 euros pour les nouveaux clients

Eni propose deux offres d’électricité verte : Plenifix Électricité et Plenifix Web Électricité. La seconde est une « exclusivité Internet » avec un prix du kWh inférieur… mais pour le reste, nous n’avons pas vu de différence sur les fiches descriptives.

Il s’agit d’offres vertes d’électricité « basiques », sans la moindre certification VertVolt. Cela signifie pour rappel que le fournisseur s’engage simplement à ce que chaque MWh d’électricité consommé par ses clients soit compensé avec des garanties d’origine qui peuvent venir de n’importe où en Europe.

Eni propose jusqu’à 120 euros offerts à ses nouveaux clients, mais avec plusieurs conditions. L’offre est valable jusqu’au 18 décembre, avec le code PLENITUDE24, « dans la limite de 75 000 bénéficiaires », sans que l’on sache combien en ont déjà profité.

Elle débute « à compter du deuxième mois suivant sa souscription / son déménagement » et le client doit faire la demande « sur son espace client […] afin que la prime soit déduite du montant dû pour le paiement de sa consommation d’électricité et/ou de gaz ». Enfin, en cas de résiliation avant un an, le « montant de la prime est calculé prorata temporis de la durée du contrat de fourniture d'énergie ».

Engie : foire à la saucisse sur les tarifs

Engie (né de la fusion entre Gaz de France et Suez) y va aussi de ses offres électricités vertes. Il y a Elec Référence 1 ou 2 ans. Avec un an, le prix du kWh est moins cher qu’avec deux ans, mais le fournisseur ne s’engage sur ses tarifs que pendant 12 mois.

Pour connaitre le prix du kWh, il faut s’accrocher quand on regarde la fiche descriptive. Le fournisseur détaille le tarif entre trois éléments : « l’abonnement et le prix par kWh fourniture correspondent aux coûts de commercialisation de l’énergie par Engie (hors coûts liés aux contraintes réglementaires) », le « prix par kWh obligations couvre les coûts d’Engie liés aux contraintes règlementaires, qui concernent l’ensemble des fournisseurs » et enfin « l’abonnement et le prix par kWh acheminement correspondent au tarif d’utilisation des réseaux de distribution. Ce tarif est le même pour tous les fournisseurs ».

Pour connaitre le prix de l’abonnement pour les clients, il faut donc additionner l’abonnement fourniture et acheminement, tandis que pour la consommation, c'est fourniture, acheminement et obligations.

Engie affirme que « toutes les offres d'électricité sont vertes », mais l’entreprise propose une option Elec Vert+ à 3 euros par mois. Pour ce prix, nous avez « une électricité 100 % renouvelable et des Garanties d'Origine achetées directement aux producteurs exclusivement installés en France ». Dans le cas contraire, ils peuvent être n’importe où en Europe, pour rappel. Il n’est pas question de VertVolt dans tous les cas.

happ-e (Engie) : VertVolt en option à 2,99 euros par mois

Toujours chez Engie, on termine avec la marque happ-e, créé en 2014. Elle propose du VertVolt niveau 1, mais en option à 2,99 euros par mois. Engie ne parle que de happ-e pour la labellisation VertVolt (niveau 1) de son option VertElec+.

ilek : VertVolt niveau 1 ou voiture électrique

ilek propose deux offres, dont « Mon producteur local » certifiée VertVolt niveau 1. La seconde est juste de l’électricité verte principalement pour les possesseurs de voitures électriques, avec trois niveaux de facturation : des heures supercreuses de 3h01 à 7h00, des heures creuses de 1h01 à 3h00 et de 13h01 à 15 h, puis des heures pleines le reste de la journée.

Le fournisseur précise que ses offres « sont indexées sur les Tarifs Réglementés de Vente et suivent leurs évolutions ».

La belle énergie : VertVolt en option, à 1 ct du kWh

La belle énergie propose trois offres, avec une garantie des prix pendant un, deux ou trois ans. Seul le prix de l’abonnement change, celui du kWh est toujours le même. Le fournisseur propose du VertVolt niveau 1, en option, pour 1 ct de plus par kWh.

Le fournisseur vous propose aussi de choisir la région de provenance de votre énergie et la source de l’électricité (renouvelable Hydraulique, éolien, solaire). Ces options sont à 1 euro par mois chacune, avec les six premiers mois offerts dans les deux cas.

Mint : attention aux hausses prévues dans le contrat !

Mint propose trois offres « vertes », avec un niveau variable d’électricité verte et française : 25 % sur Online & green, 50 % sur Classic & green et enfin 100 % sur Smart % green. Elles sont respectivement avec des prix fixes pendant un, deux ou trois ans. La dernière est labellisée VertVolt niveau 1. On passe à la suite… Pas si vite !

Dans les conditions particulières de vente, Mint précise des éléments importants et qui peuvent fortement changer la donne puisque des hausses seront automatiquement mises en place. Dans les trois formules, il est précisé que, « à l’issue de la période de garantie [1, 2 ou 3 ans, ndlr] et au plus tard le 1er du mois suivant la date anniversaire de l’activation du contrat  […] Le prix d’abonnement HTT mensuel sera automatiquement et sans préavis majoré » : 1 euro HTT pour Online & green, 2,5 euros HTT pour les deux autres.

Sur Classic & Green, le fournisseur propose 125 euros de réduction… mais « la réduction de facture sera octroyée au client si son contrat est toujours actif 12 mois après la date d’activation du contrat, et déduite dès la 13e mensualité jusqu’à épuisement du montant, sauf en cas d’impayé non régularisé. La réduction ne fera l’objet d’aucun remboursement ».

Octopus : VertVolt niveau 1, incitation à moins consommer

Octopus ne propose qu’une seule offre, certifiée VertVolt niveau 1. Le fournisseur est aussi certifié par l’Ademe pour un niveau 2 (VertVolt très engagée ) avec Eco-conso ultra-locale, mais impossible de la trouver sur son site.

Octopus met en place une cagnotte pour vous inciter à consommer moins : « Tous les ans, nous estimons votre consommation à venir […] Lors de votre facture annuelle, si vous avez moins consommé que prévu, bingo ! Nous vous remboursons évidemment le trop-perçu, puis nous doublons cela en vous offrant un bonus en euros sur votre cagnotte […] Ce bonus correspond au nombre de kilowattheures économisés, multiplié par le prix (hors toutes taxes) du kilowattheure. Le gain est limité à 15 % de votre consommation réelle ».

Ohm : 2 euros par mois l’électricité verte, une remise après un an

Ohm propose trois offres, dont deux vertes à condition d’ajouter 2 euros par mois à son abonnement (nous les avons donc ajoutées dans le tableau récapitulatif). Dans tous les cas, il n’y a aucune certification VertVolt. Notez qu’avec l’offre classique verte, « le prix du KWh HT est indexé sur le Tarif Règlementé de Vente ».

Ohm compare son tarif Fidelio avec celui du TRV (- 31 %), mais en incluant la Prime fidélité maison. Son montant est de cinq centimes TTC par kWh, mais elle ne s’applique qu’après au moins un an chez le fournisseur. Elle est calculée sur toute la consommation de la première année de contrat, aux conditions suivantes : « au premier jour du 13e mois qui suit la date de début de Contrat le Client est encore livré par Ohm Energie pour le même point de livraison ; et aucun incident de paiement n’a eu lieu durant cette première année de contrat ».

La prime est alors créditée au solde du client le 13e mois. Elle « s’applique uniquement la première année » Un exemple donné par Ohm : « un client en Option Base 6kVA démarre son contrat le 1er décembre 2024, et a une consommation annuelle de 3800 kWh. Les 12 premiers mois il paye son électricité à 0,2314 €/kWh. Puis en décembre 2025, ce client bénéficiera d’une prime de 190 euros, qui se déduira de sa facture annuelle ».

TotalEnergies : une seule offre, de l’électricité verte 100 % française

TotalEnergies propose une seule offre d’électricité verte, déclinée en version de base et heures creuses/pleines. Le fournisseur n’est pas certifié VertVolt, mais affirme acheter des garanties d’origine « émise par des producteurs français pour chaque MWh (1000 kWh) d’électricité consommé, garantissant l'injection sur le réseau d'une production équivalente d'électricité d'origine renouvelable et française ».

Yeli : de 25 % d’électricité verte à VertVolt niveau 2

On termine ce tour d’horizon avec Yeli. Son offre Circuit court 100 % est labellisée VertVolt niveau 2 par l’Ademe. Le fournisseur propose aussi des paliers intermédiaires, allant de 25 à 100 % d’électricité verte.

Hors avec l’abonnement Circuit court 100 % (labellisé VertVolt niveau 2), le prix de l’abonnement est le même quelque soit le pourcentage d’électricité verte, tandis que le kWh grimpe en même temps que la quantité d’électricité verte.

Il en existe d’autres…

Il existe d’autres fournisseurs d’électricité, C'est le cas de Volterres certifié VertVolt niveau 1 (engagé), mais dont les offres sont « accessibles aux riverains des centrales de production locales ». Nous ne l’avons donc pas intégré dans notre tableau.

Si vous avez d’autres fournisseurs que l’on pourrait intégrer dans le tableau, n’hésitez pas à nous les signaler, nous les ajouterons avec plaisir s’ils remplissent nos critères.

Commentaires (89)

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Je suis vraiment hermétique à ce truc... Je comprends même pas le concept en fait.
Je me demande déjà comment ils peuvent contrôler que RTE et Enedis font passer uniquement de l'ENR depuis la source --> abonné...

Et du coup, si tout le monde souscrit à de l'électricité "verte", il se passe quoi pour l'électricité produite par ce qui n'est pas "ENR" ?
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J'ai pas lu tout les dossiers, mais tu ne recois pas de l'electricité verte. Le fournisseur par contre s'engage d'une certaine facon a s'appovisionner sur une source "verte".
Si il t'a un contrat 100% vert, de ma compréhension, il doit justifier d'avoir acquis l'équivalent d'une sur une production verte.
Donc en gros, dans le reseau (le même que tous) ton propre volume de consommation doit être couverte par une production et injection équivalent d'electricité verte dans le réseau.

L'objectif ? Je crois comprendre que sa permet d'encourager et soutenir financièrement le developpement de la "production verte" (je veux bien qu'on me le confirme).

Si trop de demande en vert, ils devront augmenter les moyen de production "vert"
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Ok, je vois le truc, mais le "fournisseur" est en fin de chaine, EDF à des centrales, RTE transporte et après Enedis distribue, et le fournisseur fait la fin, le contrat avec le client final quoi.

Donc, on a un certain nombre de centrales "ENR" et de non "ENR" qui produisent de l'électricité. En quoi payer plus cher un abonnement va faire produire plus d'ENR ?

Ca finance la construction de nouvelles centrales ENR ? dans ce cas la oui, pourquoi pas en effet.
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Si la capacité de production d'ENR ne suffit plus à couvrir les contrats clients ENR, sa forera le déploiement de moyen de production ENR.

Avec les politique publique en place, je ne sais pas si la production d'ENR en surcapacité par rapport aux contrats ENR vendu ou non. Si elle était en surcapacité, la demarche personnelle d'un contrat ENR perd de son interêt (on force pas la négociation d'un virage, on fait juste le pigeon en payant un virage déjà négocié).

Les tarif ont l'air raisonnable, je serais bien tenté par de l'ENR local, faut que je calcul ça ce soir !
(Et si je fais ça, je ne pourrais pas venir pleurer quand un parc éolien off-shore s'implantera au milieu de la loire ou du cher :santa_flock: )
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Ce ne sera JAMAIS en surcapacité. Encore moins la nuit, où il n'y a quasi plus de solaire. Et l'éolien... Pour produire l'équivalent THEORIQUE d'un unique réacteur nucléaire, il faudrait installer un parc qui va de Nice à Montpellier. Sachant que dans l'éolien, on n'atteint jamais le théorique...
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Ce qui est rare est cher. Je dirais donc que si la capacité de production d'ENR ne suffit plus à couvrir les contrats clients ENR, alors le prix des contrats ENR va simplement augmenter pour qu'in fine il n'y ait pas plus de clients que ce qu'on sait produire en ENR.
On ne parle pas d'écologie, là. On parle de business.
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La plupart des "fournisseurs" d'énergie sont de simples traders, ils ne produisent rien, ou à peine. Pour moi ce sont des parasites et pas autre chose, et ils n'aideront en rien à construire ou améliorer quoi que ce soit.
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Je dit pas le contraire, mais si il trade de l'ENR Locale (et qu'elle l'est bien), au final le besoin de production local d'ENR est bien impacté (et c'est la finalité du truc si j'ai bien compris)
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Le trading n'es que du trading : donc de l'achat-revente ayant pour but de faire monter les prix pour les acheteurs suivants, mais pas pour les vendeurs précédents. Ca n'a littéralement aucun autre impact.
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Peut importe, si le prix des marchés gonfle, ca pousse les producteurs à augmenter leur capacité de production. Le prix client peut aussi gonfler, mais au client de surveiller celui-ci ou prendre une offre avec un prix fixe garantie sur une certaine durée.

Surtout que le trading du marché énergétique ce n'est pas de l'instantané, mais de la negociation de volume plusieurs mois a l'avance (voir année).

Y a surement mieux, et également pire. Ce que je vois c'est que le prix du KW/h me semble raisonnable, et quand consommant cette offre, on créer mécaniquement de la demande (même si elle passe par une hausse des cours). Mais finalement, la mécanique en s'en moque un peu.

Et le résultat ne sera jamais connu / maîtrisé / mesurable, c'est le jeu.


Le fournisseur sont necessaire, les producteurs preferes vendre du volume que de faire de l'epicerie fine avec le client finale. Chacun son métier.
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Je vends 3. Un trader passe par là, il m'achète 3 et revend 1000. Le client final paye donc 1000.
En quoi ca va me pousser à augmenter ma capacité de prod, vu que je vends toujours 3?
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Parce que si le Trader B a lui aussi besoin d'ENR pour ses propres client et que la production est insuffisante, il mettra 4 sur la table pour rafler ce que le trader A voulait prendre a 3.

Et je pense qu'on est bien loins des 3 pour 1000 vu le nombre de fournisseur qui se sont pris les pieds dans le tapis (leclerc et compagnie)

Bref je persiste et m'arrête la. C'est sûrement pas parfait. C'est évident que certains en profite (comme partout) mais ca a le mérite d'exister. Et perso j'ai pas les épaules pour reconstruire un monde.
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Si tu augmentes la capacité de production, le prix de marché sera moins haut, ce n'est pas nécessairement intéressant pour le producteur (cf. la Russie qui a bien en 2022 tout en exportant nettement moins de gaz, ou les ententes entre pays de l'OPEP pour capper la production et gonfler les prix).
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Je pense pas que le marché du pétrole est comparable, car c'est une ressource localisé.
Les ENR, sont elles a disposition de tous, n'importe quel acteur peu investire dans un système de production. On ne peux donc pas ou moins avoir d'entente de producteur pour créer artificiellement un déséquilibre entre la production et la demande.
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Il n'y aurait pas nécessairement une entente volontaire, mais si tu laisses faire le marché, les producteurs n'ont pas forcément de raison de construire plus de capacité. Si on prend l'exemple de 2022 et des problèmes liés à la crise gazière et à la CSC sur les centrales nucléaires, dans un marché non régulé, EDF se serait fait des c... en or en vendant son électricité nucléaire au prix du marché. Il y aurait eu un intérêt à résoudre les pb de CSC, mais pas nécessairement à réfléchir à relancer un programme nucléaire.
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Ce n'est pas le cas de Enercoop qui s'inscrit dans une vraie démarche militante. Ils sont actif sur la partie production. Ça mériterait d'être mieux développé dans l'article. Cf. https://www.enercoop.fr/la-production-de-notre-electricite/nos-producteurs
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Oui il y a des vrais producteurs (Enercoop que tu as déjà cité, ou Total). Mais ce n'est pas le cas de la majorité...
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Il y a un flux financier entre producteurs et fournisseurs d'électricité (des contrats) et un flux physique (l'électricité qui transite sur le réseau RTE). Ici on parle de contrats et d'échanges financiers qui ont des conséquences sur la facture du consommateur.
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Et sur tous ces "fournisseurs", combien produisent réellement de l'énergie (à un niveau correct, donc pas un truc du style 3kwh par semaine) et ne sont pas juste des traders?
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Le fournisseur fournit, ce n'est pas le même rôle que producteur/fabricant.
Après certains ont plusieurs casquettes, mais la partie "fourniture" se passe surement de la même facon que pour un fournisseur qui ne produit pas (jeux des marchés)
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Donc ils ne fournissent rien, c'est littéralement l'équivalent des escrocs-dropshippers : ils ne produisent strictement rien, mais prennent quand même leur marge pour faire monter les prix sans rien apporter en retour.
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Tu découvres le monde du négoce on dirait… Amazon ne produit presque rien, le libraire ne produit rien, le grand frais du coin ne produit rien, Spotify ne produit rien, bref on va pas faire une liste entière...
Ton poissonnier, il va à la criée, il achète son poisson, il te le revend tout comme ton fournisseur d'énergie va sur une place de marchée, achète et te revend ton électricité. Les deux prennent leur marge pour vivre et offre du service supplémentaire, rien d'exceptionnel je trouve.
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Dans le négoce on a l'équivalent de l'Arenh ??
Le pêcheur est obligé de vendre une partie de sa production à des revendeurs spécifiques ??
Comparaison bla bla bla ... tu connais la suite, bref :roll:
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Il y a de très nombreux exemples et il y a des spécificités propres à chaque secteur. Mais que ce soit régulé ou pas, ca reste le même principe achat > revente.

L'obligation d'EDF à vendre une partie de sa production ne change rien à ce principe. Et le pêcheur, n'est pas obligé de vendre une partie de sa production, il va toute la vendre dans tous les cas, et surtout, il n'appartient pas à l'état...
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Ok, donc rien d'équivalent à l'Arenh, donc rien à voir avec le négoce où j'ai jamais vu un des acteurs est obligé de se foutre dans la merde pour les intérêts d'autres acteurs. Merci l'argent public de venir à la rescousse. :roll:
T'en a d'autre des comme ça niveau mauvaise foi ?
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Tu dois pas beaucoup voir d'agriculteurs dans la rue alors en ce moment. Bref, sujet clos.
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Effectivement sujet clos, ramener les agriculteurs qui d'un coté sont pris par les boules par les banques et de l'autre un 'système' de coopérative (la plupart du temps) qui les coincent aussi ... :roll:
Re comparaison bla bla bla ... tu connais la suite, mazette !!!
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L'agriculture est largement subventionnée par l'UE. C'est même une grande partie du problème car, comme pour le nucléaire, la politique est de favoriser les grosses structures plutôt que de permettre l'émergence de petites exploitations difficilement pilotables au niveau étatique et communautaire (référence aux EnR que les pro-nucléaires jugent non-pilotables)
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"référence aux EnR que les pro-nucléaires jugent non-pilotables"
c'est pas une question de juger, c'est une constatation, tu peux pas virer les nuages, faire souffler le vent ou lever le soleil à 2h du mat' (tout comme tu peux pas stopper le vent ou éteindre le soleil si t'as pas besoin d'électricité)
tu peux compenser si t'as des batteries ou autre système d'accumulation, mais la source de ton électricité (soleil ou vent) tu peux pas la contrôler, à la rigueur tu peux l'anticiper, mais c'est tout

"pilotable" ne veut rien dire d'autre que d'avoir la main à la hausse et à la baisse sur la puissance fournie par ton générateur
un système de batterie n'est qu'un tampon, il n'est pas financièrement possible pour une centrale solaire ou éolienne d'avoir un stockage équivalent à ne serait-ce que 48h de production à 100%, sans parler de la capacité de recharge de ce stockage, à une échelle industrielle c'est inenvisageable, et on peut pas parler de "pilotable" avec 48h de tampon
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Dans un modèle de surconsommation énergétique (qu'on connaît encore actuellement et depuis l'après-guerre si ce n'est depuis l'ère thermo-industrielle), je suis entièrement d'accord avec ces arguments.
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L'agriculture est largement subventionnée par l'UE
L'agriculture mais pas tous les agriculteurs, loin de là. Une minorité ramasse la majorité des subventions.

Et le le nucléaire n'est pas subventionné, il a été financé par l'état. Pas la même chose.
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De vendre A PERTE, quand les tarifs ont explosé à côté, surtout!
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Clairement, c'est ce qui me gêne. L'ARENH c'était bien au début, mais ça aurait du être assorti d'une obligation de développer un parc de production. Le problème est qu'on a séparé l'activité production de l'activité fourniture, du coup, on ne peut pas obliger les fournisseurs à construire des moyens de production.
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En même temps ce sont des financiers qui ont monté cette connerie suprême. Ils n'allaient pas pénaliser leurs potes...
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"Qui aurait pu deviner ... ?"©
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En même temps si les fournisseurs devaient produire du nucléaire, il n'y en aurait aucun... Qui aurait les financent pour le faire ? Total, Eni, engie ? Ce serait pas vraiment une ouverture.

La plupart c'est des boites qui ont 1-3 Millions de capitale surement, ils vont pas balancer 1 Milliards dans un réacteur... Et s'ils ne font que du vert, ca restera léger par rapport au nucléaire, vous l'avez rappelé plus haut.
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En même temps si les fournisseurs devaient produire du nucléaire, il n'y en aurait aucun... Qui aurait les financent pour le faire ? Total, Eni, engie ? Ce serait pas vraiment une ouverture.
ENGIE, à travers sa filiale Electrabel, opère les cinq réacteurs nucléaires en production de Belgique. Ceux-ci génèrent un tiers de l’électricité consommée dans le pays. Deux unités avaient été mises hors service en 2022-2023 : Doel 3 et Tihange 2, dont Electrabel assure le démantèlement. (Source : Engie)
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Oui, c'est pour ca que j'ai précisé Total, Engie, Eni, les gros en fait...
Mais merci, je ne savais pas qu'ils opéraient déjà en Belgique :yes:
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Ils peuvent aussi faire dans les niches, s'ils sont trop petits. Il y a plein de petits producteurs qui agissent ainsi, ils ont qques parcs solaires/éoliens, qui revendent en local, et ils y arrivent très bien. Comme dans tout marché sain...
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Oui mais tu demandes combien produisent a un niveau correct à peine plus haut. S'ils font dans les niches, est-ce que ce sera un niveau correct ? Je ne sais pas à quel niveau doit être mise la jauge.
Mais je suis d'accord qu'ils devraient produire.
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S'ils produisent. Tout court.
Les prix ne concernent qu'eux, et les clients potentiels. S'ils n'ont personne car trop chers, c'est uniquement leur problème.
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Ils pourraient déjà installer des éoliennes et des panneaux photovoltaïques plutôt que des bureaux de traders :-P
Total, Eni, engie ? Ce serait pas vraiment une ouverture.
Avoir 4 producteurs au lieu d'un seul, ce serait au contraire une vraie ouverture.
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Toujours la même question de jauge, tu es producteur à partir de quel volume ?
Parce que un qui produit 500TWh et les 3 autres qui sont à 0.5TWh, c'est pas vraiment de l'ouverture, c'est juste produire histoire de dire..
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Si on a 3 clients, on n'a pas besoin de produire autant que si on a 3 millions.
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Si tu mets sur le réseau environ ce que tes client consomment, ça me paraîtrait raisonnable. Et si on parle de Total, Eni et Engie, ils ont amplement les moyens de construire des moyens pour satisfaire des millions de clients.
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S'ils sont trop petits pour de tels investissements on comprends vite l’hérésie de "l'ouverture" du marché. Sont marrants les libéraux, faut libéraliser mais pas en leur défaveur, alors on invente le truc habituel : transfert d'argent public vers le privé sous couvert de libre concurrence.
La véritable concurrence, ça serait de construire tes moyens de production, non ? T'as pas les épaules, tu meurs ... c'est un des piliers du libéralisme économique ou j'ai pas bien suivi ? :roll:
Le truc là, où le 'marché' décide qui gagne et qui perds ... bref.
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On est d'accord que peu importe le nom de votre offre verte™®© , si vous consommez de l’électricité au moment de la pointe de consommation, finalement c'est bien du gaz et du charbon qui sont utilisés pour produire cette électricité verte ?
Si vous avez la fibre écolo, je pense que vous avez un levier d'action beaucoup plus important que de souscrire à une offre verte : c'est de reporter le plus possible vos consommations d’électricité hors pointe. Après rien ne vous empêche de faire les deux si vous avez les moyens.
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Comme expliqué dans la première partie du dossier, de toute façon tu ne consommera pas l’électricité verte, peut importe le moment de la journée. Cela marche uniquement par « compensation » avec des « garanties d’origine » ;)
S’abonner à de l’élec verte ne veut pas dire consommer de l’élect verte, on consomme le même mixte énergétique que tout le monde.
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"mix énergétique" (pas mixte)
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Je suis déçu que Next face un long dossier sur cette escroquerie intellectuelle (et financière).
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Ce qui serait intéressant, c’est d’ajouter une info sur la capacité de production ENR (en GWh produits par an) de ces fournisseurs d’électricité. En gros, ça permet de distingue quels entreprises se positionnent en producteurs alternatifs d’ENR au réseau EDF et quels acteurs sont purement des commerçants de certificats d’origine.
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On se rejoint, sur ce que j'ai dit plus haut :)
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Est-ce qu'il y a des fournisseurs "100% nucléaire" ?
Parce que ça m'intéresserai, étant donné que c'est moins cher, et plus écologique que le PV ou l'éolien (5 gCO₂eq/kWh, vs. 30 gCO₂eq/kWh et 13 gCO₂eq/kWh, respectivement).
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pareil, ça m'intéresserais beaucoup pour moi et aussi pour grappiller quelques points RSE de plus pour ma boite :3
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Moins cher je crois pas, au Portugal zéro nucléaire et pourtant c'est moins cher qu'en France. Ils ont 61% de renouvelable, incrível !
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Le Portugal il me semble utilise pas mal l'éolien, en France, on veut du vert mais sans panneaux, sans éoliennes et sans barrage hydraulique. Ou alors on veut bien, mais juste quand c'est dans le département voisin :D
Ca complique un peu la chose quand même.
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Pour l'hydraulique en France, c'est un peu plus compliqué que "on veut faire sans" : tous les sites sont déjà équipés.
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Oui, heureusement cela dit, parce que si un projet avec un grand barrage arrivait aujourd'hui, pas sûr de ne pas retrouver des personnes dans les arbres sur le chantier :roll:
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Il existe encore pas mal de minisites, surtout au fil de l'eau, donc sans gros barrage, de 1 ou 2 m de haut, genre les antiques moulins qui sont à réhabiliter, abandonnés pour manque de rentabilité, mais qui peuvent revenir avec les technologies actuelles (moins de main d'oeuvre hélas).
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Pour le prix, c'est en effet un peu discutable : si on regarde https://prix-elec.com/energie/production, le coût de production (j'y reviendrai) du nucléaire est de 50 €/MWh vs. au mieux, 57 €/MWh pour l'éolien (terrestre, en mer, ça triple ou quadruple le prix), et 74 €/MWh pour le PV.
Cependant, le coût du nucléaire EPR est affiché à 120 €/MWh. Or ce coût est estimé sur la base du coût de l'EPR de Flamanville, ce qui me semble déplacé, étant donné qu'il s'agit d'une tête de série, et que les EPR2 sont sensé être moins cher. Bref, j'ai de gros doutes sur cette estimation.

Enfin, il s'agit là que des coûts de production. Un des gros problèmes des ENR est que le réseau doit s'adapter à eux, et qu'il faut modifier toute la grille électrique en France (puisqu'on passerait d'un mode "quelques gros (centrales) vers consommateurs" à un mode "pleins de petits vers consommateurs". Cette modification à un coût, qui est répercuté sur nos factures, mais qui n'est pas inclut dans le coût de production.

D'autant plus que les ENR font augmenter le coût de production du nucléaire : les ENR sont prioritaires, car non pilotables. Donc le nucléaire diminue sa production quand les ENR produisent, donc les centrales nucléaires ne sont pas utilisées à leurs maximums, donc elles sont moins rentables (puisque le coût du nucléaire, c'est la fabrication de la centrale et sa maintenance, pas vraiment le coût des matières fissiles)

Bref, c'est aussi un choix politique : fonçons pour 100 ans de nucléaire, comme ça le problème sera réglé temporairement, et on peut se concentrer sur d'autres problèmes en attendant.

(désolé, j'adore ce sujet, je pourrais en parler des heures :) )
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Faut pas être désolé d'en parler, c'est justement l'endroit pour le faire. :D
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Certes, mais j'ai écrit un pavé pour répondre à une phrase, si je continue à ce rythme, si quelqu'un répond par un pavé, je suis bon pour écrire Guerre et Paix :D
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Le nucléaire actuel n'est pas cher parce que amorti depuis 20 ans, financé par les contribuables, les prochaines piles ça ne sera pas la même chanson, c'est clair, quoique côté contribuable, c'est pas reparti sur le bon chemin, et ça faussera les comptes.
Et sans intégrer le coût du démantèlement .... bobo.
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Ça c'est un raisonnement que j'ai jamais compris : les futures centrales seront aussi rentabilisées en 40 ans, et si on les utilisent jusqu'à 60 ans, ça augmentera leurs rentabilités. Y'a pas de raison que ce soit différent.

Surtout que quel que soit le coût de fabrication d'une centrale, ça n'impacte que peu le prix final, étant donné que c'est _une_ centrale pour _beaucoup_ de gens, sur _beaucoup_ de temps.

Et le coût de démantèlement, c'est de l'ordre de 5% du prix d'une nouvelle centrale. C'est pas grand chose.
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Non, le démantèlement on ne sait pas le calculer, vu qu'on ne sait toujours pas faire, ceux qui annoncent ces coûts là sont des fumistes qui veulent se débarrasser du sujet, tout ce qu'on sait faire c'est reconstruire des nouvelles à côté des anciennes (Avoine, Saint laurent des eaux), pour le pas avoir à remettre le terrain en état "naturel", je ne parle même pas le rendre habitable, le coeur n'est même pas démoli à Brennilis, ils est prévu encore 18 ans et ça ne règle pas le problème des gravats contaminés, où alors on fait ça à la japonaise, on balance au fond de l'ocean.
Les nouvelles centrales coûtent beaucoup plus cher que les anciennes, forcément elles ne vont pas produire au même prix.
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C'est rigolo que tu dises qu'on ne sait toujours pas faire, parce que en France, y'a 9 réacteurs qui sont en cours de déconstruction.
Et la remise en état, on sait parfaitement faire. On garde 100 ans les déblais surveillés, et ils peuvent être réutilisé après avec une radioactivité minime (en dessous des normes, ou du granite en Bretagne).
Et dans le monde des centrales ont déjà été entièrement démantelées.
Bref, dire "On sait pas faire" est une énorme connerie.

Ensuite, dire que les centrales coûtent beaucoup plus cher donc on va payer plus, c'est aussi oublier que ces centrales vont produire plus et plus longtemps. Parce que les technologies derrières ont évoluées. Elles seront d'ailleurs plus sûres que les précédentes. Ce qui a un coût, évidemment.

Et enfin, globalement, on n'a pas le choix. C'est le nucléaire qui pollue le moins, qui utilise le moins d'espace, qui correspond à notre réseau électrique, et qui est pilotable.
J'vois pas trop l'intérêt de passer à autre chose aujourd'hui.
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En cours depuis 40 ans, pour encore 40, en attendant que les autres développent un peu plus de savoir faire, ça occupe sans doute peu d'espace, mais beaucoup de temps et d'argent, juste pour redevenir fréquentable.
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C'est sûr qu'enterrer tous les 25 ans toutes les éoliennes (puisque durée de vie = 25 ans), c'est plus écolo.

Encore une fois, on a pas d'autre solution. Ouais, ça peut prendre 100 ans pour que les gravats deviennent neutres, et alors ? Le lieu déblayé est neutre quasi immédiatement. Les problèmes sont extrêmement localisés dans une centrale nucléaire. Par exemple, savais-tu que tu peux te baigner pendant des heures et des jours dans la piscine contenant le combustible sans aucun risque pour la santé (si on exclut le fait de se prendre une balle par le vigile) ?

Bref, les problèmes sont limités, connus, et gérables. Et les avantages sont énormes. Et de toute façon, on n'a pas le choix, y'a que ça de fonctionnel aujourd'hui.
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Les Inconnus - Centrale nucléaire

humour des années 1990
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LOL
Blague à part, le coup de nager dans la piscine, c'est un vrai truc. Y compris le coup du vigile ;)
https://what-if.xkcd.com/29/
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Intéressant.
Pour la seconde main, c'est une expérimentation. Ce qui est une bonne chose, mais je sais pas ce que ça donne sur la facture CO₂ (transport+rénovation+potentiel doublement des fondations béton+rendement moindre+durée de seconde vie moindre). Je dis pas que c'est inutile, hein, je pense que c'est rentable CO₂ parlant, mais je doute que ce soit _si_ rentable.

Pour le recyclage des éoliennes l'article dis clairement que les pales sont pas recyclables. L'objectif est 100% recyclable, mais c'est pas le cas aujourd'hui.
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Autre avantage de l'éolienne: Il n'y a pas de vigile.
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Par contre, ça se fait hacker.
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Creys-Malville (38) – Superphénix, où en est le démantèlement ?
La Voix de l'Ain – 21/09/2024

La centrale nucléaire dans le nord Isère est en déconstruction depuis presque vingt ans. Aujourd'hui, on vous emmène au cœur du bâtiment réacteur pour comprendre comment avance le chantier.

La fin du démantèlement prévue pour 2034 (débuté en 2006 après plusieurs reports)
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Des offres classiques comme Total Énergies ou mieux, l'offre régulée proposée par EDF. En France, le nucléaire est étatique.

Édit: il y a eu un projet privé d'offre 100% nucléaire mais le projet a apparemment été abandonné https://reporterre.net/Isotope-le-fournisseur-100-nucleaire-qui-veut-sauver-l-atome
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Certains opérateurs organisent une production d'électricité en amont. Et en aval, donnent des statistiques de consommation au client final (sur base des données Enedis Linky) et proposent des accompagnements à la réduction de consommation.
Entre producteurs et fournisseurs d'électricité, il existe plusieurs types de contrats (contrats spot toutes les heures, contrats à terme, Arenh).
Le tarif final de l'électricité est fortement taxé en France (plus de la moitié du prix de détail payé par le consommateur). Les fournisseurs d'électricité n'encaissent réellement qu'une partie du Net à payer facturé.
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Personnellement j'attend la maj des tarifs de février pour comparer avec le tarif bleu et je passerait sans doute en particulier.edf.fr EDF
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Je suis toujours étonné par les publicités pour « l’électricité verte »:
Que la production d’électricité puisse être verte, OK, mais, sachant qu’il n’y a qu’un seul réseau de distribution d’électricité, l’électricité n’est pas plus verte si l’on prend un abonnement pour électricité verte.

Que je sache, il n’y a pas de technologie permettant de différencier les électrons « verts » des électrons « non verts » à l’intérieur du réseau de distribution d’électricité.

La seule définition possible d’un abonnement pour de l’électricité verte serait de dire au consommateur que s’il souscrit un tel abonnement, il flèchera son paiement vers le financement de la production d’électricité vertes et donc du verdissement du mix énergétique.

Mais ça serait peut-être trop compliqué à expliquer dans une publicité.
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C'est expliqué dans tous les sens depuis le début de l'article et surtout des commentaires, si tu commençais par lire avant d'écrire, ça éviterait ce genre de message.:santa_flock:
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