Passer à l’électricité verte : notre comparatif de 32 offres et 15 fournisseurs
L’électricité est-elle plus verte ailleurs ?
Vous avez envie de passer à l’électricité verte, mais vous ne savez pas où donner de la tête ? Ne bougez pas, vous êtes au bon endroit. Next vous propose un comparatif de plus 30 abonnements différents, certains labellisés VertVolt niveau 1 ou 2.
Le 11 décembre 2024 à 09h33
13 min
Hardware
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Après un premier article pour expliquer ce qu’était l’électricité verte et comment en « profiter », un second sur les pièges à éviter pour choisir son fournisseur, il est temps de boucler le dossier avec un comparatif d’une quinzaine de fournisseurs pour une trentaine d’offres.
- [Dossier Next] C’est quoi de l’électricité verte et comment en « profiter »
- VertVolt : comment choisir son offre d’électricité verte, les pièges à éviter
On compare 15 fournisseurs et 32 offres
Vous avez certainement l’habitude, on commence par un tableau récapitulatif des tarifs et principales conditions. Comme toujours, n’hésitez pas à nous faire part de vos retours (et des idées pour enrichir la liste des offres) via les commentaires !
Vous y retrouverez une éventuelle labellisation VertVolt (parfois en option, payante), les tarifs de bases et ceux en heures/creuses et pleines pour un abonnement de 9 kVA. Si vous avez une autre puissance, pensez à adapter le comparatif.
Dans la suite de cet article, on revient sur le détail des offres des fournisseurs et les petites « subtilités » mises en place par certains. Augmentation automatique au bout d’un an, électricité verte en option payante, remise conditionnée au fait de rester au moins 12 mois, etc.
Alterna : un des rares fournisseurs VerVolt niveau 2
On commence par le premier dans l’ordre alphabétique : Alterna. La société a deux offres : l'une, 100 % locale certifiée VertVolt très engagée (niveau 2), est un peu plus chère que l’offre 100 % française avec de l’électricité verte « de base ». Dans les deux cas, le tarif est fixe pendant un an. Avec 100 % local (VertVolt 2), le fournisseur vous permet, lors de la souscription, de choisir « la ferme de production » à soutenir.
Chez EDF, VertVolt passe par le téléphone
On continue avec EDF. Le fournisseur historique propose pas moins de neuf offres, en plus des trois tarifs bleus, c’est-à-dire des prix réglementés de vente de l’électricité. Sur les offres de marché, cinq sont estampillées Zen avec 9 à 30 % de moins que le prix du kWh HT réglementé et quatre sont des « offres d’électricité verte », celles qui nous intéressent aujourd’hui.
Il y a la formule de base, des heures creuses le week-end et une formule pour voiture électrique (avec heures pleines/creuses). Enfin, il y a Vert Électrique Régional certifiée VertVolt engagée (niveau 1), avec une variante heure creuses/pleines si besoin.
Comme avec Tempo, Vert Électrique Régional n’est pas disponible en ligne : il faut donc appeler un conseiller. L’offre n’est pas disponible sur l’ensemble de la France métropolitaine puisque huit régions seulement sont proposées. La Nouvelle-Aquitaine est par exemple absente.
ekwateur : le prix dépend de votre localisation
ekwateur est un peu particulier, car le prix dépend de plusieurs paramètres, notamment de la localisation. Nous avons intégré dans le tableau une maison à La Rochelle. Dans les options de notre offre, les garanties d’origines sont européennes par défaut, mais il est possible de les limiter à la France pour 0,85 centime de plus par kWh. Plusieurs parcs ou centrales sont disponibles, vous pouvez sélectionner celui de votre choix.
elwateur propose aussi des prix du kWh qui varient « tous les mois à la hausse ou à la baisse en fonction du marché de l’énergie », mais ils ne sont pas du tout intéressants actuellement. On passe de 19,40 et 24,14 centimes en heure creuses/pleines avec des tarifs fixes pendant un an, à respectivement 26,50 et 31,70 centimes en prix variables, soit 7 centimes de plus du kWh tout de même.
elmy : VertVolt niveau 1… mais tarif « niveau 2 »
On continue avec elmy et son offre pour les particuliers labellisée VertVolt niveau 1. Les tarifs sont garantis pendant deux ans, alors que la concurrence se limite généralement à un an. elmy « joue » avec cette durée dans sa communication aux clients : le fournisseur parle de « niveau 2 » (en vert dans le texte). Il ne s’agit pas de la certification VertVolt mais de la durée des prix fixes.
Enercoop : heures creuses et pleines, sur deux saisons
Enercoop est un autre fournisseur certifié VertVot très engagé (niveau 2), « pour 100 % de son offre aux particuliers ». En plus des classiques offres base et HC/HP, il propose une formule « 2 saisons ». Il y a la basse saison d’avril à fin octobre et la haute le reste de l’année, pendant les mois les plus froid. En haute saison, le kWh est évidemment plus cher.
Enercoop ne s’engage pas sur une durée pour les tarifs. La société se laisse « la possibilité de réviser ses prix sous réserve de communiquer au client sa nouvelle grille tarifaire (hors évolution de toutes taxes, tarifs ENEDIS et contributions). Pour les clients particuliers, cette communication se fait un (1) mois avant son application ». Prudence donc.
Eni : jusqu’à 120 euros pour les nouveaux clients
Eni propose deux offres d’électricité verte : Plenifix Électricité et Plenifix Web Électricité. La seconde est une « exclusivité Internet » avec un prix du kWh inférieur… mais pour le reste, nous n’avons pas vu de différence sur les fiches descriptives.
Il s’agit d’offres vertes d’électricité « basiques », sans la moindre certification VertVolt. Cela signifie pour rappel que le fournisseur s’engage simplement à ce que chaque MWh d’électricité consommé par ses clients soit compensé avec des garanties d’origine qui peuvent venir de n’importe où en Europe.
Eni propose jusqu’à 120 euros offerts à ses nouveaux clients, mais avec plusieurs conditions. L’offre est valable jusqu’au 18 décembre, avec le code PLENITUDE24, « dans la limite de 75 000 bénéficiaires », sans que l’on sache combien en ont déjà profité.
Elle débute « à compter du deuxième mois suivant sa souscription / son déménagement » et le client doit faire la demande « sur son espace client […] afin que la prime soit déduite du montant dû pour le paiement de sa consommation d’électricité et/ou de gaz ». Enfin, en cas de résiliation avant un an, le « montant de la prime est calculé prorata temporis de la durée du contrat de fourniture d'énergie ».
Engie : foire à la saucisse sur les tarifs
Engie (né de la fusion entre Gaz de France et Suez) y va aussi de ses offres électricités vertes. Il y a Elec Référence 1 ou 2 ans. Avec un an, le prix du kWh est moins cher qu’avec deux ans, mais le fournisseur ne s’engage sur ses tarifs que pendant 12 mois.
Pour connaitre le prix du kWh, il faut s’accrocher quand on regarde la fiche descriptive. Le fournisseur détaille le tarif entre trois éléments : « l’abonnement et le prix par kWh fourniture correspondent aux coûts de commercialisation de l’énergie par Engie (hors coûts liés aux contraintes réglementaires) », le « prix par kWh obligations couvre les coûts d’Engie liés aux contraintes règlementaires, qui concernent l’ensemble des fournisseurs » et enfin « l’abonnement et le prix par kWh acheminement correspondent au tarif d’utilisation des réseaux de distribution. Ce tarif est le même pour tous les fournisseurs ».
Pour connaitre le prix de l’abonnement pour les clients, il faut donc additionner l’abonnement fourniture et acheminement, tandis que pour la consommation, c'est fourniture, acheminement et obligations.
Engie affirme que « toutes les offres d'électricité sont vertes », mais l’entreprise propose une option Elec Vert+ à 3 euros par mois. Pour ce prix, nous avez « une électricité 100 % renouvelable et des Garanties d'Origine achetées directement aux producteurs exclusivement installés en France ». Dans le cas contraire, ils peuvent être n’importe où en Europe, pour rappel. Il n’est pas question de VertVolt dans tous les cas.
happ-e (Engie) : VertVolt en option à 2,99 euros par mois
Toujours chez Engie, on termine avec la marque happ-e, créé en 2014. Elle propose du VertVolt niveau 1, mais en option à 2,99 euros par mois. Engie ne parle que de happ-e pour la labellisation VertVolt (niveau 1) de son option VertElec+.
ilek : VertVolt niveau 1 ou voiture électrique
ilek propose deux offres, dont « Mon producteur local » certifiée VertVolt niveau 1. La seconde est juste de l’électricité verte principalement pour les possesseurs de voitures électriques, avec trois niveaux de facturation : des heures supercreuses de 3h01 à 7h00, des heures creuses de 1h01 à 3h00 et de 13h01 à 15 h, puis des heures pleines le reste de la journée.
Le fournisseur précise que ses offres « sont indexées sur les Tarifs Réglementés de Vente et suivent leurs évolutions ».
La belle énergie : VertVolt en option, à 1 ct du kWh
La belle énergie propose trois offres, avec une garantie des prix pendant un, deux ou trois ans. Seul le prix de l’abonnement change, celui du kWh est toujours le même. Le fournisseur propose du VertVolt niveau 1, en option, pour 1 ct de plus par kWh.
Le fournisseur vous propose aussi de choisir la région de provenance de votre énergie et la source de l’électricité (renouvelable Hydraulique, éolien, solaire). Ces options sont à 1 euro par mois chacune, avec les six premiers mois offerts dans les deux cas.
Mint : attention aux hausses prévues dans le contrat !
Mint propose trois offres « vertes », avec un niveau variable d’électricité verte et française : 25 % sur Online & green, 50 % sur Classic & green et enfin 100 % sur Smart % green. Elles sont respectivement avec des prix fixes pendant un, deux ou trois ans. La dernière est labellisée VertVolt niveau 1. On passe à la suite… Pas si vite !
Dans les conditions particulières de vente, Mint précise des éléments importants et qui peuvent fortement changer la donne puisque des hausses seront automatiquement mises en place. Dans les trois formules, il est précisé que, « à l’issue de la période de garantie [1, 2 ou 3 ans, ndlr] et au plus tard le 1er du mois suivant la date anniversaire de l’activation du contrat […] Le prix d’abonnement HTT mensuel sera automatiquement et sans préavis majoré » : 1 euro HTT pour Online & green, 2,5 euros HTT pour les deux autres.
Sur Classic & Green, le fournisseur propose 125 euros de réduction… mais « la réduction de facture sera octroyée au client si son contrat est toujours actif 12 mois après la date d’activation du contrat, et déduite dès la 13e mensualité jusqu’à épuisement du montant, sauf en cas d’impayé non régularisé. La réduction ne fera l’objet d’aucun remboursement ».
Octopus : VertVolt niveau 1, incitation à moins consommer
Octopus ne propose qu’une seule offre, certifiée VertVolt niveau 1. Le fournisseur est aussi certifié par l’Ademe pour un niveau 2 (VertVolt très engagée ) avec Eco-conso ultra-locale, mais impossible de la trouver sur son site.
Octopus met en place une cagnotte pour vous inciter à consommer moins : « Tous les ans, nous estimons votre consommation à venir […] Lors de votre facture annuelle, si vous avez moins consommé que prévu, bingo ! Nous vous remboursons évidemment le trop-perçu, puis nous doublons cela en vous offrant un bonus en euros sur votre cagnotte […] Ce bonus correspond au nombre de kilowattheures économisés, multiplié par le prix (hors toutes taxes) du kilowattheure. Le gain est limité à 15 % de votre consommation réelle ».
Ohm : 2 euros par mois l’électricité verte, une remise après un an
Ohm propose trois offres, dont deux vertes à condition d’ajouter 2 euros par mois à son abonnement (nous les avons donc ajoutées dans le tableau récapitulatif). Dans tous les cas, il n’y a aucune certification VertVolt. Notez qu’avec l’offre classique verte, « le prix du KWh HT est indexé sur le Tarif Règlementé de Vente ».
Ohm compare son tarif Fidelio avec celui du TRV (- 31 %), mais en incluant la Prime fidélité maison. Son montant est de cinq centimes TTC par kWh, mais elle ne s’applique qu’après au moins un an chez le fournisseur. Elle est calculée sur toute la consommation de la première année de contrat, aux conditions suivantes : « au premier jour du 13e mois qui suit la date de début de Contrat le Client est encore livré par Ohm Energie pour le même point de livraison ; et aucun incident de paiement n’a eu lieu durant cette première année de contrat ».
La prime est alors créditée au solde du client le 13e mois. Elle « s’applique uniquement la première année » Un exemple donné par Ohm : « un client en Option Base 6kVA démarre son contrat le 1er décembre 2024, et a une consommation annuelle de 3800 kWh. Les 12 premiers mois il paye son électricité à 0,2314 €/kWh. Puis en décembre 2025, ce client bénéficiera d’une prime de 190 euros, qui se déduira de sa facture annuelle ».
TotalEnergies : une seule offre, de l’électricité verte 100 % française
TotalEnergies propose une seule offre d’électricité verte, déclinée en version de base et heures creuses/pleines. Le fournisseur n’est pas certifié VertVolt, mais affirme acheter des garanties d’origine « émise par des producteurs français pour chaque MWh (1000 kWh) d’électricité consommé, garantissant l'injection sur le réseau d'une production équivalente d'électricité d'origine renouvelable et française ».
Yeli : de 25 % d’électricité verte à VertVolt niveau 2
On termine ce tour d’horizon avec Yeli. Son offre Circuit court 100 % est labellisée VertVolt niveau 2 par l’Ademe. Le fournisseur propose aussi des paliers intermédiaires, allant de 25 à 100 % d’électricité verte.
Hors avec l’abonnement Circuit court 100 % (labellisé VertVolt niveau 2), le prix de l’abonnement est le même quelque soit le pourcentage d’électricité verte, tandis que le kWh grimpe en même temps que la quantité d’électricité verte.
Il en existe d’autres…
Il existe d’autres fournisseurs d’électricité, C'est le cas de Volterres certifié VertVolt niveau 1 (engagé), mais dont les offres sont « accessibles aux riverains des centrales de production locales ». Nous ne l’avons donc pas intégré dans notre tableau.
Si vous avez d’autres fournisseurs que l’on pourrait intégrer dans le tableau, n’hésitez pas à nous les signaler, nous les ajouterons avec plaisir s’ils remplissent nos critères.
Commentaires (89)
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Abonnez-vousLe 11/12/2024 à 09h45
Je me demande déjà comment ils peuvent contrôler que RTE et Enedis font passer uniquement de l'ENR depuis la source --> abonné...
Et du coup, si tout le monde souscrit à de l'électricité "verte", il se passe quoi pour l'électricité produite par ce qui n'est pas "ENR" ?
Modifié le 11/12/2024 à 09h55
Si il t'a un contrat 100% vert, de ma compréhension, il doit justifier d'avoir acquis l'équivalent d'une sur une production verte.
Donc en gros, dans le reseau (le même que tous) ton propre volume de consommation doit être couverte par une production et injection équivalent d'electricité verte dans le réseau.
L'objectif ? Je crois comprendre que sa permet d'encourager et soutenir financièrement le developpement de la "production verte" (je veux bien qu'on me le confirme).
Si trop de demande en vert, ils devront augmenter les moyen de production "vert"
Modifié le 11/12/2024 à 09h59
Donc, on a un certain nombre de centrales "ENR" et de non "ENR" qui produisent de l'électricité. En quoi payer plus cher un abonnement va faire produire plus d'ENR ?
Ca finance la construction de nouvelles centrales ENR ? dans ce cas la oui, pourquoi pas en effet.
Modifié le 11/12/2024 à 10h28
Avec les politique publique en place, je ne sais pas si la production d'ENR en surcapacité par rapport aux contrats ENR vendu ou non. Si elle était en surcapacité, la demarche personnelle d'un contrat ENR perd de son interêt (on force pas la négociation d'un virage, on fait juste le pigeon en payant un virage déjà négocié).
Les tarif ont l'air raisonnable, je serais bien tenté par de l'ENR local, faut que je calcul ça ce soir !
(Et si je fais ça, je ne pourrais pas venir pleurer quand un parc éolien off-shore s'implantera au milieu de la loire ou du cher )
Le 11/12/2024 à 10h47
Le 11/12/2024 à 10h54
On ne parle pas d'écologie, là. On parle de business.
Le 11/12/2024 à 10h48
Le 11/12/2024 à 10h52
Le 11/12/2024 à 12h31
Le 11/12/2024 à 17h57
Surtout que le trading du marché énergétique ce n'est pas de l'instantané, mais de la negociation de volume plusieurs mois a l'avance (voir année).
Y a surement mieux, et également pire. Ce que je vois c'est que le prix du KW/h me semble raisonnable, et quand consommant cette offre, on créer mécaniquement de la demande (même si elle passe par une hausse des cours). Mais finalement, la mécanique en s'en moque un peu.
Et le résultat ne sera jamais connu / maîtrisé / mesurable, c'est le jeu.
Le fournisseur sont necessaire, les producteurs preferes vendre du volume que de faire de l'epicerie fine avec le client finale. Chacun son métier.
Le 12/12/2024 à 10h30
En quoi ca va me pousser à augmenter ma capacité de prod, vu que je vends toujours 3?
Modifié le 12/12/2024 à 18h20
Et je pense qu'on est bien loins des 3 pour 1000 vu le nombre de fournisseur qui se sont pris les pieds dans le tapis (leclerc et compagnie)
Bref je persiste et m'arrête la. C'est sûrement pas parfait. C'est évident que certains en profite (comme partout) mais ca a le mérite d'exister. Et perso j'ai pas les épaules pour reconstruire un monde.
Le 16/12/2024 à 14h54
Le 17/12/2024 à 17h47
Les ENR, sont elles a disposition de tous, n'importe quel acteur peu investire dans un système de production. On ne peux donc pas ou moins avoir d'entente de producteur pour créer artificiellement un déséquilibre entre la production et la demande.
Le 17/12/2024 à 22h26
Le 11/12/2024 à 13h48
Le 12/12/2024 à 10h31
Modifié le 11/12/2024 à 22h01
Le 11/12/2024 à 10h42
Le 11/12/2024 à 10h57
Après certains ont plusieurs casquettes, mais la partie "fourniture" se passe surement de la même facon que pour un fournisseur qui ne produit pas (jeux des marchés)
Le 11/12/2024 à 12h32
Le 11/12/2024 à 13h57
Ton poissonnier, il va à la criée, il achète son poisson, il te le revend tout comme ton fournisseur d'énergie va sur une place de marchée, achète et te revend ton électricité. Les deux prennent leur marge pour vivre et offre du service supplémentaire, rien d'exceptionnel je trouve.
Le 11/12/2024 à 21h13
Le pêcheur est obligé de vendre une partie de sa production à des revendeurs spécifiques ??
Comparaison bla bla bla ... tu connais la suite, bref
Le 12/12/2024 à 08h59
L'obligation d'EDF à vendre une partie de sa production ne change rien à ce principe. Et le pêcheur, n'est pas obligé de vendre une partie de sa production, il va toute la vendre dans tous les cas, et surtout, il n'appartient pas à l'état...
Modifié le 12/12/2024 à 21h04
T'en a d'autre des comme ça niveau mauvaise foi ?
Le 13/12/2024 à 08h02
Modifié le 13/12/2024 à 09h08
Re comparaison bla bla bla ... tu connais la suite, mazette !!!
Modifié le 13/12/2024 à 12h04
Le 13/12/2024 à 12h18
c'est pas une question de juger, c'est une constatation, tu peux pas virer les nuages, faire souffler le vent ou lever le soleil à 2h du mat' (tout comme tu peux pas stopper le vent ou éteindre le soleil si t'as pas besoin d'électricité)
tu peux compenser si t'as des batteries ou autre système d'accumulation, mais la source de ton électricité (soleil ou vent) tu peux pas la contrôler, à la rigueur tu peux l'anticiper, mais c'est tout
"pilotable" ne veut rien dire d'autre que d'avoir la main à la hausse et à la baisse sur la puissance fournie par ton générateur
un système de batterie n'est qu'un tampon, il n'est pas financièrement possible pour une centrale solaire ou éolienne d'avoir un stockage équivalent à ne serait-ce que 48h de production à 100%, sans parler de la capacité de recharge de ce stockage, à une échelle industrielle c'est inenvisageable, et on peut pas parler de "pilotable" avec 48h de tampon
Le 13/12/2024 à 13h31
Modifié le 13/12/2024 à 13h33
Et le le nucléaire n'est pas subventionné, il a été financé par l'état. Pas la même chose.
Le 12/12/2024 à 10h32
Le 11/12/2024 à 11h21
Le 11/12/2024 à 13h30
Le 11/12/2024 à 14h38
Le 12/12/2024 à 09h07
La plupart c'est des boites qui ont 1-3 Millions de capitale surement, ils vont pas balancer 1 Milliards dans un réacteur... Et s'ils ne font que du vert, ca restera léger par rapport au nucléaire, vous l'avez rappelé plus haut.
Le 12/12/2024 à 09h19
Le 12/12/2024 à 09h57
Mais merci, je ne savais pas qu'ils opéraient déjà en Belgique
Le 12/12/2024 à 10h34
Le 12/12/2024 à 10h58
Mais je suis d'accord qu'ils devraient produire.
Le 12/12/2024 à 13h49
Les prix ne concernent qu'eux, et les clients potentiels. S'ils n'ont personne car trop chers, c'est uniquement leur problème.
Le 12/12/2024 à 11h09
Avoir 4 producteurs au lieu d'un seul, ce serait au contraire une vraie ouverture.
Le 12/12/2024 à 11h17
Parce que un qui produit 500TWh et les 3 autres qui sont à 0.5TWh, c'est pas vraiment de l'ouverture, c'est juste produire histoire de dire..
Le 12/12/2024 à 13h49
Le 12/12/2024 à 17h21
Modifié le 12/12/2024 à 21h14
La véritable concurrence, ça serait de construire tes moyens de production, non ? T'as pas les épaules, tu meurs ... c'est un des piliers du libéralisme économique ou j'ai pas bien suivi ?
Le truc là, où le 'marché' décide qui gagne et qui perds ... bref.
Modifié le 11/12/2024 à 11h40
Si vous avez la fibre écolo, je pense que vous avez un levier d'action beaucoup plus important que de souscrire à une offre verte : c'est de reporter le plus possible vos consommations d’électricité hors pointe. Après rien ne vous empêche de faire les deux si vous avez les moyens.
Le 11/12/2024 à 11h43
S’abonner à de l’élec verte ne veut pas dire consommer de l’élect verte, on consomme le même mixte énergétique que tout le monde.
Le 11/12/2024 à 14h39
Modifié le 11/12/2024 à 13h04
Le 11/12/2024 à 16h57
Le 12/12/2024 à 10h35
Le 11/12/2024 à 18h40
Parce que ça m'intéresserai, étant donné que c'est moins cher, et plus écologique que le PV ou l'éolien (5 gCO₂eq/kWh, vs. 30 gCO₂eq/kWh et 13 gCO₂eq/kWh, respectivement).
Modifié le 11/12/2024 à 19h47
Le 11/12/2024 à 21h18
Le 12/12/2024 à 09h11
Ca complique un peu la chose quand même.
Le 12/12/2024 à 10h35
Le 12/12/2024 à 11h11
Le 13/12/2024 à 00h13
Le 12/12/2024 à 23h54
Cependant, le coût du nucléaire EPR est affiché à 120 €/MWh. Or ce coût est estimé sur la base du coût de l'EPR de Flamanville, ce qui me semble déplacé, étant donné qu'il s'agit d'une tête de série, et que les EPR2 sont sensé être moins cher. Bref, j'ai de gros doutes sur cette estimation.
Enfin, il s'agit là que des coûts de production. Un des gros problèmes des ENR est que le réseau doit s'adapter à eux, et qu'il faut modifier toute la grille électrique en France (puisqu'on passerait d'un mode "quelques gros (centrales) vers consommateurs" à un mode "pleins de petits vers consommateurs". Cette modification à un coût, qui est répercuté sur nos factures, mais qui n'est pas inclut dans le coût de production.
D'autant plus que les ENR font augmenter le coût de production du nucléaire : les ENR sont prioritaires, car non pilotables. Donc le nucléaire diminue sa production quand les ENR produisent, donc les centrales nucléaires ne sont pas utilisées à leurs maximums, donc elles sont moins rentables (puisque le coût du nucléaire, c'est la fabrication de la centrale et sa maintenance, pas vraiment le coût des matières fissiles)
Bref, c'est aussi un choix politique : fonçons pour 100 ans de nucléaire, comme ça le problème sera réglé temporairement, et on peut se concentrer sur d'autres problèmes en attendant.
(désolé, j'adore ce sujet, je pourrais en parler des heures :) )
Modifié le 12/12/2024 à 23h59
Le 13/12/2024 à 15h34
Le 13/12/2024 à 00h21
Et sans intégrer le coût du démantèlement .... bobo.
Le 13/12/2024 à 16h07
Surtout que quel que soit le coût de fabrication d'une centrale, ça n'impacte que peu le prix final, étant donné que c'est _une_ centrale pour _beaucoup_ de gens, sur _beaucoup_ de temps.
Et le coût de démantèlement, c'est de l'ordre de 5% du prix d'une nouvelle centrale. C'est pas grand chose.
Le 13/12/2024 à 19h14
Les nouvelles centrales coûtent beaucoup plus cher que les anciennes, forcément elles ne vont pas produire au même prix.
Le 14/12/2024 à 21h05
Et la remise en état, on sait parfaitement faire. On garde 100 ans les déblais surveillés, et ils peuvent être réutilisé après avec une radioactivité minime (en dessous des normes, ou du granite en Bretagne).
Et dans le monde des centrales ont déjà été entièrement démantelées.
Bref, dire "On sait pas faire" est une énorme connerie.
Ensuite, dire que les centrales coûtent beaucoup plus cher donc on va payer plus, c'est aussi oublier que ces centrales vont produire plus et plus longtemps. Parce que les technologies derrières ont évoluées. Elles seront d'ailleurs plus sûres que les précédentes. Ce qui a un coût, évidemment.
Et enfin, globalement, on n'a pas le choix. C'est le nucléaire qui pollue le moins, qui utilise le moins d'espace, qui correspond à notre réseau électrique, et qui est pilotable.
J'vois pas trop l'intérêt de passer à autre chose aujourd'hui.
Le 15/12/2024 à 10h25
Le 15/12/2024 à 20h24
Encore une fois, on a pas d'autre solution. Ouais, ça peut prendre 100 ans pour que les gravats deviennent neutres, et alors ? Le lieu déblayé est neutre quasi immédiatement. Les problèmes sont extrêmement localisés dans une centrale nucléaire. Par exemple, savais-tu que tu peux te baigner pendant des heures et des jours dans la piscine contenant le combustible sans aucun risque pour la santé (si on exclut le fait de se prendre une balle par le vigile) ?
Bref, les problèmes sont limités, connus, et gérables. Et les avantages sont énormes. Et de toute façon, on n'a pas le choix, y'a que ça de fonctionnel aujourd'hui.
Modifié le 15/12/2024 à 21h04
humour des années 1990
Le 16/12/2024 à 17h47
Blague à part, le coup de nager dans la piscine, c'est un vrai truc. Y compris le coup du vigile ;)
https://what-if.xkcd.com/29/
Le 15/12/2024 à 21h38
Recyclage des éoliennes : https://www.engie-green.fr/enr/recyclage-eolienne/
Le 16/12/2024 à 17h45
Pour la seconde main, c'est une expérimentation. Ce qui est une bonne chose, mais je sais pas ce que ça donne sur la facture CO₂ (transport+rénovation+potentiel doublement des fondations béton+rendement moindre+durée de seconde vie moindre). Je dis pas que c'est inutile, hein, je pense que c'est rentable CO₂ parlant, mais je doute que ce soit _si_ rentable.
Pour le recyclage des éoliennes l'article dis clairement que les pales sont pas recyclables. L'objectif est 100% recyclable, mais c'est pas le cas aujourd'hui.
Le 16/12/2024 à 10h44
Le 16/12/2024 à 14h51
Modifié le 18/12/2024 à 23h52
La Voix de l'Ain – 21/09/2024
La centrale nucléaire dans le nord Isère est en déconstruction depuis presque vingt ans. Aujourd'hui, on vous emmène au cœur du bâtiment réacteur pour comprendre comment avance le chantier.
La fin du démantèlement prévue pour 2034 (débuté en 2006 après plusieurs reports)
Modifié le 11/12/2024 à 23h31
Édit: il y a eu un projet privé d'offre 100% nucléaire mais le projet a apparemment été abandonné https://reporterre.net/Isotope-le-fournisseur-100-nucleaire-qui-veut-sauver-l-atome
Modifié le 11/12/2024 à 23h33
Entre producteurs et fournisseurs d'électricité, il existe plusieurs types de contrats (contrats spot toutes les heures, contrats à terme, Arenh).
Le tarif final de l'électricité est fortement taxé en France (plus de la moitié du prix de détail payé par le consommateur). Les fournisseurs d'électricité n'encaissent réellement qu'une partie du Net à payer facturé.
Le 12/12/2024 à 11h00
Le 12/12/2024 à 20h29
Que la production d’électricité puisse être verte, OK, mais, sachant qu’il n’y a qu’un seul réseau de distribution d’électricité, l’électricité n’est pas plus verte si l’on prend un abonnement pour électricité verte.
Que je sache, il n’y a pas de technologie permettant de différencier les électrons « verts » des électrons « non verts » à l’intérieur du réseau de distribution d’électricité.
La seule définition possible d’un abonnement pour de l’électricité verte serait de dire au consommateur que s’il souscrit un tel abonnement, il flèchera son paiement vers le financement de la production d’électricité vertes et donc du verdissement du mix énergétique.
Mais ça serait peut-être trop compliqué à expliquer dans une publicité.
Modifié le 13/12/2024 à 00h25
Le 13/12/2024 à 08h15