Streaming : le logiciel Captvty agace la Radio Télévision Suisse
Helvète underground
Le 18 janvier 2016 à 10h30
4 min
Droit
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Après TF1, Canal+ notamment, voilà la Radio Télévision Suisse qui s’en prend à l’auteur du logiciel Captvty. Elle vient de lui adresser un courrier pour lui demander de retirer ses émissions de son offre de programmes accessible depuis cet agrégateur de liens aux capacités juges un peu trop vastes.
Captvty est une solution logicielle qui « interroge les sites Web des chaînes et propose une liste des vidéos qui sont en libre accès sur ces sites, exactement comme le feraient Internet Explorer, Firefox, Chrome, Safari, Opera ou n’importe quel autre navigateur » explique Captvty.fr. L’utilisateur peut alors visionner ce programme voire télécharger la vidéo correspondante. Pour ce faire, il « se connecte par l’intermédiaire du programme au site de la chaîne sélectionnée et télécharge le fichier correspondant sur son ordinateur, en suivant simplement le lien d’accès à la vidéo proposé par ledit site. »
De multiples violations
Seulement, pour la Radio Télévision Suisse (RTS), cette solution serait en indélicatesse avec les règles suisses, spécialement pour les films, les séries et les manifestations sportives : « les contrats qui autorisent la RTS à mettre à disposition ces contenus sur Internet interdisent expressément le téléchargement et limitent l’accès aux personnes résidant sur le territoire suisse ». Par ailleurs, note-t-elle dans ce courrier adressé à l’auteur du logiciel le 11 janvier 2016, « ces contrats n’autorisent l’accès aux programmes que pendant une durée limitée et excluent toute mise à disposition de ces derniers sur d’autres plateformes que le propre site web de la RTS. »
Il y aurait violation également de ses droits exclusifs et des conditions générales d’utilisation, spécialement celles qui prohibent « toute reproduction (y compris par téléchargement, impression, etc.), représentation, adaptation, modification, traduction, transformation, diffusion, intégration dans un autre site. »
Enfin, Captvty ne respecterait pas le droit suisse, d’une part parce qu’il contourne les mesures techniques de protection mises en place pour empêcher le téléchargement, d’autre part parce que la loi fédérale sur le droit d’auteur conditionne le droit de retransmettre « simultanément et sans modification des programmes télévisés » à une autorisation d’exploitation payante, délivrée par Suissimage.
Un simple agrégateur de liens vers des contenus non protégés
Selon un test rapide, certaines émissions de TV de la RTS sont bien accessibles sur le territoire français depuis un simple navigateur et le site officiel de la chaîne. Et ces mêmes émissions le sont également sur Captvty, contrairement aux journaux d'informations qui sont géoterritorialisés... Dans sa réponse à la RTS, l’auteur du logiciel indique surtout que sa solution « est un agrégateur de liens vers des contenus licites non protégés, et non une plateforme de mise à disposition de programmes. Il s’apparente aussi à un magnétoscope et permet à l’internaute d’exercer son droit à la copie privée d’œuvres légalement publiées. »
Il conteste donc contourner les mesures de protection expliquant qu’un contenu disponible en streaming est toujours susceptible d’être téléchargé : « Nous ne nous attarderons pas sur les CGU du site Web de la RTS : leur mise en ligne ne suffit pas à créer pour les utilisateurs des obligations de nature contractuelle. Et sachez enfin que nous ne sommes en aucune façon concernés par les contrats que vous signez avec vos partenaires et qui n’engagent que vous ». Dans son courrier, il considère même que « les allégations mensongères » adressées à OVH, hébergeur de captvty.fr, s’apparentent à de « la calomnie », réprimée par le Code pénal suisse.
À l’égard de l’ensemble des chaînes de l’UE, la FAQ rappelle aussi l’arrêt Svensson de la Cour de justice de l’Union européenne sur la liberté d'intégration des vidéos. Selon cette décision de février 2014 confirmée en 2015, la fourniture d’un lien ne constitue pas un acte de communication au public lorsqu’il s’agit du même public. Il ne peut donc y avoir contrefaçon sur ce terrain, du moins pour les pays tombant dans les mailles de cette jurisprudence. Ajoutons qu'en France, les éditeurs et distributeurs de services de TV « ne peuvent recourir à des mesures techniques qui auraient pour effet de priver le public du bénéfice de l’exception pour copie privée, y compris sur un support et dans un format numérique. »
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De multiples violations
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Un simple agrégateur de liens vers des contenus non protégés
Commentaires (91)
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Abonnez-vousLe 18/01/2016 à 11h32
Et ces mêmes émissions [sont également accessibles] sur Captvty, contrairement aux journaux d’informations qui sont géoterritorialisés…
Quel intérêt de bloquer l’accès aux JT depuis l’étranger ?
Le 18/01/2016 à 11h41
Le 18/01/2016 à 11h54
Le 18/01/2016 à 12h00
Les contrats avec les ayant droits.
Une diffusion a l’internationnal est bcp plus cher qu’une diffusion nationnale…
Le 18/01/2016 à 12h01
Il y a sûrement une différence entre la notion technique de téléchargement et la notion légale.
La notion légale implique “récupérer le fichier et en faire ce qu’on veut”.
La notion légale de téléchargement est donc plus intelligente: copier des données qui sont ensuite effacées ou copier des données qui permettent le revisionnage à l’infini (et potentiellement la diffusion en dehors du cercle de la famille/amis), c’est en pratique deux choses totalement différente.
J’entends souvent les techniciens se moquer des juristes qui ne savent pas ce qu’ils disent.
Mais parfois, ce sont les techniciens qui sont coincés dans leur bulle et n’arrivent pas à comprendre qu’on utilise un vocabulaire plus adapté que le leur.
Le 18/01/2016 à 12h07
Un sous titre comme ça, ça me fout la banane !
Le 18/01/2016 à 12h09
Le 18/01/2016 à 12h10
Non.
Le téléchargement désigne uniquement le transfert de données depuis le serveur vers le client, rien de plus, rien de moins. Il n’y a ni téléchargement au sens technique ni téléchargement au sens légal.
Si la loi souhaite différencier l’usage possible à l’extrémité du tuyau, il lui faut utiliser d’autre termes qui prendront en compte le stockage à court terme (« bufferisation ») ou à long terme (enregistrement), le visionnage/décodage…
Le 18/01/2016 à 12h11
Le 18/01/2016 à 12h17
si Captvty devait disparaitre quelques soit la raison, Molotov.tv prendrais la relève. si tu veux en savoir plus sur le projet y’a le site : http://www.molotov.tv/
ainsi que sa page facebook : Facebooket ça page twitter : Twitterpour rappel Molotov.tv diffuseras 80 chaines gratuite et payante en direct ainsi que du replay et la possibilité d’enregistrer un programmes.
Le 18/01/2016 à 12h18
Tu voulais dire “mise en (mémoire) tampon” plutôt que “bufferisation” ?
On est pas forcés de se baser sur des mots anglais quand la contrepartie française existe depuis longtemps.
Le 18/01/2016 à 12h39
Le 18/01/2016 à 12h40
Boarf, la RTS a tenté de mettre un coup de pression avec une simple lettre, afin de lui éviter de déployer une solution technique qui lui couterait plus cher qui n’a semble t il pas été budgétisé (et sans doute que les ayants droits ont mis un coup de pression à la RTS).
La réponse de captvty est assez marrante. Par contre je ne comprends pas trop ce que vient faire la jurisprudence de la cours de justice de l’union européenne vis à vis de la Suisse, qui n’est pas un état membre de l’union européene. Donc la Suisse se contre fou de cette jurisprudence qui ne fait aucun acte chez elle.
Bref c’est un problème entre un européen (un francais?) et la Suisse… donc 0 solution juridique car la Suisse ne peut pas contraindre un “étranger” qui ne vit pas en Suisse à quoi que ce soit (ou alors j’ai raté un truc?). La seul solution de la RTS est de faire correctement son boulot technique, à savoir protéger le contenu qu’elle diffuse sur internet! (ils ont pourtant des bons ingénieurs informatiques en Suisse, l’EPFL tout ca…).
Le 18/01/2016 à 12h40
captvty est génial pour toutes les personnes qui ont une connexion internet trop mauvaise pour bénéficier d’un replay de qualité, puisqu’il permet d’enregistrer les programmes en qualité optimale. C’est un outil d’utilité publique qui réduit les inégalité d’accès au réseau.
J’ai appris il y a peu que le Limousin (ou j’habite) serait complètement fibré en … 2035 !
CQFD
Le 18/01/2016 à 12h43
Le 18/01/2016 à 12h45
Autant je suis entièrement d’accord avec ce que captytv.fr raconte dans sa lettre de réponse, autant pour se qui est de la forme …
Je ne pense pas que employer les termes “ânerie”, “calomnie” et plus ou moins les menacé avec l’article 174 du code pénal suisse soit “intelligent” et “bénéfique” pour la suite de cette histoire.
Le 18/01/2016 à 15h29
pu mais quels branleurs la RTS… ils sont toujours a coté de la plaque…
longue vie a Captvty !
Le 18/01/2016 à 15h44
Le 18/01/2016 à 15h45
Intéressante position de la RTS… il y pourtant un flux rss pour chacune des émissions, que n’importe quel logiciel permet de télécharger automatiquement, et jamais ils n’ont sourcillé. Si on ne peut pas les télécharger, faudra qu’ils expliquent ce que ces flux font là… “Mais c’est pas parce qu’ils mettent en place la solution technique qu’ils sont coupables”… *touché.
Plutôt sympa comme réponse après une pompeuse lettre d’intimidation.
Le 18/01/2016 à 15h59
Le 18/01/2016 à 16h28
La notion de justice implique que les loopholes évidents doivent être bouché.
Ici, par exemple, il existe des règles qui interdit des usages “en bon père de famille” sous le bon prétexte que cela facilite trop la fraude.
Internet n’est pas un truc distinct de la réalité, internet fait partie de la vie comme tout le reste, et par conséquent, normal qu’il y ait des trucs du genre qui concerne des usages sur internet.
Quant à “l’hôpital qui se fout de la charité”, c’est exactement mon propos: les techniciens passent leur temps à dire des stupidités dès que ça sort du contexte technique.
Le 18/01/2016 à 16h38
Sauf que ce que je dis, c’est qu’ils comprennent le système.
“télécharger”, ça signifie pour eux “créer un fichier sur l’ordinateur dont l’utilisateur peut faire ce qu’il veut”.
Avec cela, ce qu’ils disent est 100% techniquement correct.
Le problème du sens technique, c’est que si je te vends un truc à télécharger et que tu reçois des fichiers inutilisables, cela signifierait selon toi que moi, j’ai rempli ma part du contrat et que légalement, tu ne peux rien me reprocher.
Le terme utilisé ici est donc non seulement celui qui est compris par le grand public, mais également le meilleur pour défendre ses intérêts.
Le 18/01/2016 à 16h49
Le juriste a selon moi plus raison dans sa définition parce que sa définition correspond à ce que l’on souhaite d’un usage pratique.
Downloading generally transfers the whole data object for local storage and later use, as contrasted with streaming, where the data is used nearly immediately, while the transmission is still in progress, and which may not be stored long-term.
Le 18/01/2016 à 17h24
J’aime tellement ce logiciel Captvty que j’ai mis en ligne un article pour pouvoir l’utiliser sur Mac.
Le 18/01/2016 à 18h33
Ouai enfin en attendant, je connais pas beaucoup de service public capable de se payer les droits de GoT en +24 sous-titré ainsi que tout les évènements sportifs (avec des commentateurs qui dépassent de loin les pauvres type de FR2-3 ou TF1).
J’avoue qu’ils ont calirement merdés sur ce-coup, mais on peut pas dire que ce soient des branleurs.
Le 18/01/2016 à 19h14
Le 18/01/2016 à 19h44
Il y a plusieurs éléments auxquels tu ne réponds pas:
Le sens que tu lui donnes est une évolution de l’usage premier à une époque où la séparation entre les transferts de données de l’utilisateur et les transferts de données utilisées par les programmes devient floue.
Je ne vois toujours pas pourquoi ton usage “gagne” sur l’usage d’un juriste. Tu n’as ni la priorité historique (point 1 et 2) ni la précision (point 3).
À la limite, on pourrait inventer un nouveau terme, mais ce serait plutôt pour ta définition, dans ce cas.
Donc, non, ce n’est pas une erreur. L’erreur, c’est de se borner à une définition technique alors que cette définition technique est stupide dans le contexte en question.
Quant aux énormités, on n’en entends tout autant, voire plus, du côté des techniciens. Sauf que comme tu es techniciens, elles passent inaperçues. Et même quand elles sont révélées, elles sont minimisées.
Je me souviens de l’affaire Bluetouff où, à un moment, il criait sur tout les toits avoir été condamné pour avoir cliqué sur un lien google.
Maître Éolas a expliqué ce qui s’était réellement passé.
Sauf que parmi les techniciens, une partie a totalement ignoré cela et reste convaincu que cet épisode est bien la preuve de la stupidité des juristes et une autre partie a juste ignoré, alors que Bluetouff s’était planté de manière magistrale dans son interprétation. Si ça avait un juge qui avait fait ne fut-ce qu’un 10ième, les techniciens en parleraient encore en montrant que c’est bien la preuve de leur incompétence.
Le 18/01/2016 à 20h15
Le 18/01/2016 à 20h30
j’ai trouvé les chiffres….
france : 3.3Milliards pour 70 millions d’habitants
Suisse : 1.3Milliards pour 8millions d’habitants…
avec un ratio qui passe de 40€ par tête de pipe a 160€ par tête de pipe tu puisses diffuser GOT en +24…
Le 18/01/2016 à 22h13
On sent clairement un certain malaise qui a besoin d’être extériorisé ! J’aimerai bien en connaître les causes ! " />
Le 19/01/2016 à 07h50
Oui enfin là tu soulève un autre problème.
Je ne pense pas que tout l’argent de la redevance TV aille à la RTS. A mon avis, et comme d’hab en Suisse, une bonne partie profite à la télé alémanique, une autre à la télé romande et enfin les clopinette à la télé tessinoise.
Je suis conscient que la redevance est élevée (d’ailleurs j’ai tout fait pour l’éviter en étant étudiant, mais j’écoutais quand même Couleur 3…) mais je trouve que la qualité du service public est quand même au RDV. Certes certaines émissions sont un peu au rabais, mais pour le reste c’est vraiment pas mal. Personnellement je ne jure que par Couleur3 (et l’émissions Krakoukass, quelle plaisir d’avoir un tel rdv hebdomadaire, entre autre), et les évènements sportifs sur la RTS (et quelle plaisir de pouvoir profiter du motoGP, entre autre).
Ensuite si tu ramènes ceci au salaire median, je ne pense pas que cette taxe soit proportionnellement plus élevée.
Par contre, c’est vrai que les droits de diffusion doivent être beaucoup plus faible. Et ceci je ne l’avais pas vraiment pris en compte dans mon avis.
Le 19/01/2016 à 09h41
Le 19/01/2016 à 09h51
Effectivement, tu as l’air sacrément remonté contre la redevance et le service public " />.
La partie TV claque effectivement pas mal de pognon en effet, mais es-tu sûr que la partie romande dépense plus que la partie alémanique? Car en général, les répartitions sont plutôt l’inverse.
Et même si le service télé, etc. sont unifiés, je pense que le budget et tout de même séparé selon les régions. Car tu ne retrouves absolument pas les mêmes programmes et émissions selon les chaînes.
C’est vrai que je ne connais pas en profondeur le fonctionnement du bazar, mais dans l’ensemble, je trouve que le service est relativement qualitatif. Après, vu la somme récolté et sans compter les pub, c’est le moins que l’on puisse en attendre.
Et concernant Couleur 3, je trouve justement que la diversité des émissions fait la force de cette radio, mais je ne connais personne y travaillant.
Le point noir que tu as soulevé, c’est justement que cette redevance, tu ne peux pas y échapper ou très difficilement.
Le 19/01/2016 à 10h15
Le 19/01/2016 à 10h21
Le 19/01/2016 à 10h36
Le 19/01/2016 à 11h21
a ce compte la, firefox, opera ou chrome sont illegaux eux aussi: je peux, depuis la france, aller sur le site catchup/replay de la rts, et visionner/telecharger les videos non bloquées par geolocalisation
techniquement, captvty n’est rien de plus qu’un naviguateur internet avec une skin tres reductrice, une liste de favoris activée par defaut et un plugin pour extraire des données de son propre disque dur…
Le 19/01/2016 à 11h35
si seulement il y avait que lui " />
Le 19/01/2016 à 12h54
Ils feraientt mieux de se taire et d’arrêter d’emmerder le peuple. Les sites de ces chaines sont en général merdiques et blindés de publicités.
En plus il attaquent quelque chose qui a déjà été expliqué plein de fois. Ils feraient mieux de retourner 7 fois leur langue dans leur bouche avant de faire n’importe quoi. Ils n’ont qu’a étudier les lois comme il faut. Ils ont des services pour ça. (en même temps, il faut bien qu’ils trouvent quelque chose à faire … " />).
De toute façon, captvty propose quelque chose que n’importe qui peut faire avec son navigateur. Ça simplifie juste les manipulations. Je vais retourner m’acheter des cassettes et un magnétoscope….
Le 19/01/2016 à 14h34
Cette histoire commence à être reprise un peu partout :
lehollandaisvolant.net/
yacoubaa.fr/
lesobservateurs.ch
etc. Et sur certains sites, l’expéditeur chez RTS n’est pas occulté. " />
Bien fait pour eux !
Le 19/01/2016 à 15h42
Le 19/01/2016 à 18h53
Le 19/01/2016 à 19h42
Le 19/01/2016 à 19h49
Le 19/01/2016 à 21h34
Le 20/01/2016 à 13h40
Et tu sais quoi? Je m’en tamponne , parce que je l’utilise aussi :)
Ce que tu n’a pas compris c’est que si dans le langage courant c’est
ok, dans un texte de loi il faut l’utiliser avec des pincettes.
Le texte de loi utilise le terme correctement, avec toutes les pincettes qu’il faut. Le problème, c’est que les techniciens modifient les termes selon ce qui les arrange et puis viennent se plaindre que quand ils interprètent un terme selon leur référence, cela ne marche plus. Si cela ne marche plus, c’est ton problème: c’est toi qui a choisi de réduire “télécharger” à une notion qui est inutile juridiquement.
Le terme technicien est plus réducteur que le terme légal, car, comme déjà dit, le terme technicien lui fait perdre son sens au niveau de l’usager.
2) Upload et Download, tu peut utiliser ces deux mots indifféremment
avec “file” et “data”, et bizarrement c’est admis. Merci de réviser ton
anglais. Et en Français, tu as bien télécharger et téléverser (même si
je te l’accorde le second est très moche / peu employé :)
Non, la nuance dont je parle c’est:
Downloading generally transfers the whole data object for local storage and later use, as contrasted with streaming, where the data is used nearly immediately, while the transmission is still in progress, and which may not be stored long-term.
Là, on voit qu’il y a une distinction entre les fichiers à destination de l’utilisateur et les échanges entre programmes. Selon cette définition, un streaming n’est pas un téléchargement.
Cela dit, aucun problème à concevoir une définition où “téléchargement” englobe “streaming”.
Par contre, c’est faux de dire que faire cette distinction signifie qu’on est incompétent: est-ce que tout les techniciens anglophones sont incompétents ? Pourquoi y aurait-il cette distinction sur wikipedia anglophone si cette distinction ne reflète pas un certain usage.
3) Ce n’est pas “ma” définition, c’est “la” définition exhaustive qui inclut son usage pour parler de récupération de fichiers, oui . On est tous d’accord sur le sens “courant” du mot., ce n’est pas le propos :)
Non. C’est bel et bien “ta” définition, vu qu’une définition faisant la distinction existe en anglais et était la norme dans le passé.
Ce que je dis, c’est que ta définition est imprécise pour être utilisée en loi, et que c’est évident pour tout le monde sauf pour les techniciens qui ont le nez dans le guidon (il n’y a donc pas d problème de mauvaise interprétation).
C’est comme se plaindre qu’on trouve le mot “avocat” dans un texte de loi alors que “avocat” peut aussi être un fruit.
Ensuite il faut arrêter. Dans l’affaire BT tu le dit toi même, “une partie a
totalement ignoré”. Ce qui montre bien que la secte techno-techno (Ove
Tenebrae) que tu décris n’était pas unanime et que l’autre partie est
capable de réflexion/pragmatisme, quand même.
Sauf que je n’ai JAMAIS prétendu que le problème que je souligne concerne tout les techniciens.
Par ailleurs, j’ose espérer que ton commentaire sur l’incompétence des personnes travaillant dans le législatif ne porte pas non plus sur tout le secteur.
Mais cela ne change rien à la critique: si une loi est mal faite, il FAUT se plaindre, si une tendance stupide est présente chez les techniciens, il FAUT la dénoncer.
(sinon, une autre partie a fortement minimiser l’erreur alors qu’elle aurait hypocritement exploité à fond cette erreur si elle allait dans leur sens. Au final, je trouve que cette seconde partie des techniciens a un comportement pire)
Or la, si tu trouve quelqu’un qui contredit cette définition de “téléchargement”…..
Déjà trouvé: le wikipedia anglais montre que l’usage que tu prétends être le résultat de la stupidité ne l’est pas.
Bon de toute facon je pense que l’on perd tout les deux notre temps à débattre sémantique :)
Exactement: ceux qui sont incapables de comprendre que réduire “téléchargement” à sa définition technique alors que ça n’a pas de sens dans le cadre donné perdent leur temps.
Par contre, quand ils considèrent que ceux qui ne font pas cette erreur sont des idiots, ils méritent quand même qu’on leur fasse remarquer que c’est eux qui passent pour des cons.
Le 21/01/2016 à 09h20
Le 22/01/2016 à 09h11
Le 22/01/2016 à 11h21
Le problème, c’est que dans ton explication, tu n’arrêtes pas de reprendre le terme “techniquement”.
Le 22/01/2016 à 11h36
Je ne suis de nouveau pas d’accord.
“Pourquoi la définition “sociale” serait-elle moins légitime que la définition “technique” alors que celle-ci perd en spécificité ?”
Parce que justement le problème c’est que la définition “sociale” invente une notion qui n’existe pas.
Tu as bien une distinction d’usage.
Mais dans les faits, il n’y a pas de distinction technique.
Si tu te fais choper ton ordinateur à un moment X, en consultant les fichiers temporaires de ton ordinateur, on retrouvera la plupart des streams que tu as regardé il y à 3 jours.
A ce niveau là, qui pourrait dire que tu n’as pas téléchargé pour le garder longtemps ce fichier ? Qui pourra le prouver ?
Le fait que techniquement, il n’y a pas de différence entre streaming et download mais que juridiquement on fasse la différence pose des problèmes :
C’est bien de faire des lois avec des termes liés aux cas d’usage. Mais si on oublie que techniquement faut pouvoir prouver le truc derrière, prendre des termes à coté de la plaque, ça aide pas.
Dans ton cas de mort accidentelle et de mort prémédité, le résultat est le même. Techniquement, il est mort (de 4 coups de couteaux dans le dos). Cependant, tu ne feras la différence que sur la preuve que c’est bien prémédité. Et ceci par des aveux, des preuves de préparation du plan de meurtre, etc …
Juridiquement, on ne condamne pas le fait de tuer quelqu’un. On condamne le fait de le faire exprès. En gros, le résultat (la mort technique) importe peu car seulement le coté moral est condamné.
Le 22/01/2016 à 11h54
Parce que justement le problème c’est que la définition “sociale” invente une notion qui n’existe pas.
Faux. Cette notion existe bel et bien, et c’est illustré par l’usage initial de “télécharger”, qui est un mot qui a été conçu pour souligner cette notion (car “transfert de donnée”, toujours utilisé, existait déjà)
Mais dans les faits, il n’y a pas de distinction technique.
Exactement. Voilà pourquoi se réduire à la technique est stupide. Le législatif ne se réduit JAMAIS au technique, car ce serait une erreur.
A ce niveau là, qui pourrait dire que tu n’as pas téléchargé pour le garder longtemps ce fichier ? Qui pourra le prouver ?
Et si je fais semblant que l’accident n’est pas prémédité, qui pourra le prouver.
Sur le plan juridique, une grande partie repose sur l’intention, et l’intention peut toujours être cachée.
C’est un élément qui a toujours existé et le législateur fait avec.
C’est amusant de constater qu’ici, des techniciens critiquent les législateurs pour parler d’un truc pour lequel ils ne connaissent pas les notions de base, et de voir que ces techniciens sont inconscient de l’existence même de considérations basiques.
Juridiquement, on ne condamne pas le fait de tuer quelqu’un. On condamne le fait de le faire exprès. En gros, le résultat (la mort technique) importe peu car seulement le coté moral est condamné.
Exactement.
Donc, si on considère que le principe est bancal dans le cas de captvty, il faut considérer que le principe est bancal dans le cas du meurtre.
Le 22/01/2016 à 12h12
C’est marrant car c’est justement ce que je dis.
Oui le tu peux faire semblant de pas l’avoir prémédité. Et bien soit. Si tu réussis, tu seras pas coupable de meurtre et la mort technique du mec importera peut à la justice.
J’ai jamais dit le contraire.
Justement, cela fait que le “téléchargement” et le “streaming” ne doit pas être une notion clé d’une loi car techniquement on ne peut pas dissocier les deux.
Dans le législatif, l’important c’est de pouvoir prouver quelque chose. En tout cas pouvoir s’arrêter sur une décision.
Hors, dans le cas de captvty, y’a pas moyen de prouver quoi que ce soit au niveau du téléchargement.
Le serveur de fichier de la RTS ne fera pas la différence entre un utilisateur de Chrome, IE, Firefox etc … et un utilisateur de captvty.
Le player vidéo qui lit la vidéo ne fait pas la différence entre un utilisateur de captvty et un utilisateur autre.
Les datas du fichier ne font pas non plus la différence.
Donc si tout au long de la chaine, y’a pas de différence, comment tu veux pouvoir déterminer si quelque chose ne doit pas être fait ?
Et pourquoi je ne pourrais pas copier/coller mon fichier temp de streaming dans mon répertoire vidéo pour le garder plus tard ?
Quel différence entre regarder le mp4 dans le player et télécharger le mp4 directement sur son ordi ?
Est-ce qu’un utilisateur qui n’a pas le bon player ou la bon navigateur compatible avec les codecs de la vidéo et qui se voit télécharger le fichier plutôt que le lire est coupable ? (ce qui arrive quand tu tente de lire une vidéo dont le navigateur ne supporte pas l’encodage).
Après, y’a l’autre débat sur le fait que toute les lois soient bonne a prendre. Y’a un paquet de lois (ou projet de lois) débiles, et ce, quelques soit la justesse de leurs mots. Et c’est généralement ce point là que les “techniques” reprochent au législatif
(surtout en ce moment … Coucou, le lien hypertext avec autorisation ….)
Le 22/01/2016 à 13h00
Justement, cela fait que le “téléchargement” et le “streaming” ne doit
pas être une notion clé d’une loi car techniquement on ne peut pas
dissocier les deux.
Cela implique donc que “avec préméditation” et “accidentel” ne doit pas être une notion clé d’une loi car techniquement on ne peut pas dissocier les deux.
Pour la suite:
Reprenons le débat depuis le début:
Là, ce que tu me dis maintenant, c’est que “télécharger” au sens de la RTS est difficilement “visible” techniquement.
Dans ce cas, on change de débat.
Je ne vois toujours pas la différence avec le reste des lois: il est également techniquement difficile de savoir si la mort a été préméditée ou pas, même si les caméras de surveillance enregistre une scène identique dans les deux cas.
Est-ce qu’un utilisateur qui n’a pas le bon player ou la bon navigateur
compatible avec les codecs de la vidéo et qui se voit télécharger le
fichier plutôt que le lire est coupable ?
Comment ça “coupable” ?
La situation est la suivante:
Par conséquent, ce service n’a pas à satisfaire la situation de tout les clients.
Évidemment, si satisfaire un groupe de client n’a aucune conséquence néfaste, alors, demander que cette demande soit satisfaite est légitime.
En disant que l’intention du téléchargement est impossible à déterminer, tu défends la RTS: elle a donc raison de considérer l’apparition d’outil comme captvty comme un problème.
Ce qu’apporte captvty, c’est le fait que récupérer les fichiers dans le cache était réservé à ceux qui acceptaient de prendre du temps pour faire ça. Avec captvty, copier le fichier sur son disque dur est “gratuit” pour l’utilisateur.
Si on veut vraiment discuter du fond du problème, il faut parler de droits d’auteur.
Mais en l’état, ce que fait la RTS, c’est juste suivre la logique qui est acceptée par le grand public.
En d’autres termes: le type qui n’a pas les codecs n’est pas une justification suffisante.
Le service n’a pas à être assuré pour le type qui n’a pas le codecs, et, si, en pratique, la video n’est pas visible par le type qui n’a pas les codecs, ben le type qui n’a pas les codecs ne peut pas utiliser le service, point.
Le 22/01/2016 à 14h09
Pour le cas de la mort, la loi ne différencie pas une mort par noyade d’une mort par strangulation. Les deux sont techniquement le même résultat qui est l’arrêt des fonctions vitales.
La différence ce fait donc sur le cas de l’exploitation du médium téléchargé.
C’est pour cela que la loi française ne condamne pas le téléchargement illégal mais la mise à disposition car il serait tellement simple de faire condamner tout le monde.
Pour le cas de captvty :
Tu ne comprends pas le problème des codecs et tu prêtes au navigateur web un raisonnement erroné. Le navigateur télécharge un fichier sur ton disque et affiche une lecture de ce fichier. Pour le cas des vidéos, c’était encore pire que ça car le navigateur téléchargeait un fichier et laissait un programme tier (sous la forme d’un plugin la plupart du temps mais également sous la forme de programme externe) de lire le média.
Je t’invite à regarder les paramètres de ton navigateur pour voir que tu peux ouvrir les formats vidéos dans le logiciel de ton choix, plugin ou non.
Ensuite, pour les codecs, quand un navigateur ne peux pas lire un fichier vidéos, la plupart propose automatiquement de démarrer un téléchargement du dit fichier dans le répertoire de téléchargement du PC. Suivant le player utiliser pour charger le média, cela peut être bloqué mais ce n’est pas le cas le plus courant.
De ce fait, d’après ton explication de tes 3 et 7 points, l’utilisateur serait alors de lui même en infraction sans avoir fait rien d’autre que d’afficher la page du site de la RTS.
Ensuite, là où le bas blesse dans cette histoire c’est que la RTS demande à un programme externe de faire quelques chose qui ne concerne pas le téléspectateur et qui est une faiblesse de leur propre mise en place.
Ils sont tout autant dans l’illégalité vis à vis des ayants droits avec leur propre site.
La solution (technique) est simple en plus pour résoudre ce problème :
Que la RTS fasse un “cadeau” on s’en fiche. Il le font mal et basta.
Si je fais un cadeau en mettant un stand de cookie dans la rue gratuit mais que je m’offusque car intérieurement je voulais que ce soit que les petites filles rousses qui puissent se servir, sans pour autant mettre une signalétique et un vigile devant le stand pour filtrer, tout juge trouverait que ma protestation est complètement idiote.
T’auras beau me dire que le législatif est supérieur à la technique et que c’est comme ça et pas autrement, je te répondrais simplement que si tu fais une loi pour dire que la gravité c’est illégale, la physique s’en contrefout et que c’est pas à elle à se plier aux exigences de quelques atomes personnifiées qui se sentent plus.
Le 22/01/2016 à 15h52
Pour le cas de la mort, la loi ne différencie pas une mort par noyade d’une mort par strangulation.
Hum ? Tu parles toujours de “télécharger signifie transférer des données et donc le streaming est un téléchargement” ?
Parce que là, ça ne colle plus: tu dis que la loi utilise “mort” de façon générique et tu reproches à la loi d’utiliser “télécharger” de façon générique.
Tu ne comprends pas le problème des codecs et tu prêtes au navigateur web un raisonnement erroné.
De quoi on parle exactement ?
Je parle des vidéos de streaming (c’est bel et bien de streaming dont on parlait), pas d’un lien vers l’urlhttp://exemple.com/video.avi
Par exemple, quelle est la démarche à faire pour télécharger une vidéo sur youtube avec uniquement firefox ?
Peut-être que je ne connais tout simplement pas la méthode, mais d’après une simple recherche, il est recommandé d’utiliser des services annexes (des sites qui le font pour toi, des logiciels tels que youtube-dl, …). Pourquoi de tels services sont nécessaires si selon toi l’enregistrement de la vidéo est trivial ?
De ce fait, d’après ton explication de tes 3 et 7 points, l’utilisateur
serait alors de lui même en infraction sans avoir fait rien d’autre que
d’afficher la page du site de la RTS.
Ce qui définit l’infraction, c’est l’intention qu’il y a derrière.
Si je télécharge un fichier, que je le regarde une fois et que je l’efface, dans un monde parfait, je ne suis pas en infraction (c-à-d que si je suis jugé, le juge reconnaîtra que je n’ai rien fait de mal).
Si je télécharge un fichier, et qu’ensuite je le diffuse à n’importe qui, là, je suis en infraction.
En pratique, parce que le monde n’est pas parfait, la loi propose des compromis: plutôt que de fouiller chez tout le monde et de mettre en place des systèmes impossibles pour tout vérifier, on considère qu’une technique qui n’apporte pas grand chose à l’usage “honnête” doit être dépréciée si elle permet en contre-partie des usages “pas honnêtes”.
Ainsi, par exemple, rentrer chez quelqu’un tout en fermant les yeux, dans un monde parfait, ce n’est pas une infraction.
Par contre, en pratique, on te défend de le faire, même si tu as des bonnes intentions, honnêtes.
En ce qui concerne RTS, on est d’accord sur la solution: DRM.
L’erreur de la RTS, c’est d’avoir misé sur le fait que des solutions moins respectueuses de leur volonté ne verraient pas le jour.
Après ça, certains disent: “le piratage, c’est pas bien, mais il n’y a pas d’offre légale de qualité”. Sauf que comme streaming = téléchargement, une offre légale est par défaut impossible.
La RTS a voulu la jouer “sympathique”, en offrant quelque chose de respectueux des internautes (pareil pour ne pas avoir filtrer par IP: tant que c’était restreint au site RTS, la grosse majorité était des gens qui faisaient une recherche spécifique à RTS. Avec captvty, n’importe quel utilisateur francophone avait par défaut la liste des émissions de RTS).
De nouveau, cela ne veut pas dire que RTS a été parfait, et la RTS n’a absolument aucun élément légal pour reprocher à captvty quoi que ce soit (j’espère que tu n’as pas été t’imaginer que ma position était différente).
Simplement, je le répète, RTS a parié sur le fait que si RTS était sympa, ses intentions seraient respectées et les utilisateurs n’abuseraient pas. Ce n’était évidemment pas une bonne idée.
Mais ça montre bien qu’il y a maintenant un besoin de faire en sorte que le non respect des intentions du diffuseur soient punissable.
Si je fais un cadeau en mettant un stand de cookie dans la rue gratuit
mais que je m’offusque car intérieurement je voulais que ce soit que les
petites filles rousses qui puissent se servir, sans pour autant mettre
une signalétique et un vigile devant le stand pour filtrer, tout juge
trouverait que ma protestation est complètement idiote.
On ne parle pas de la même chose.
Moi, ce que je dis, c’est: Si je fais un cadeau en mettant un stand de cookie dans la rue gratuit
mais que je mets un panneau “1 seul par personne”, si je vois un type en prendre 10, le type ne peux pas me répondre “ben c’est techniquement possible pour moi d’en prendre plus qu’1, et du point de vue de l’assiette de cookie, celle-ci n’est pas capable de savoir si ma main est à moi ou à quelqu’un d’autre”.
Sur le recours de RTS devant la justice, je suis 100% d’accord que c’est perdu d’avance pour eux.
Mais sur le “c’est techniquement possible, donc, personne n’a le droit de me reprocher quoi que ce soit”, je ne suis pas d’accord.
T’auras beau me dire que le législatif est supérieur à la technique et
que c’est comme ça et pas autrement, je te répondrais simplement que si
tu fais une loi pour dire que la gravité c’est illégale, la physique
s’en contrefout et que c’est pas à elle à se plier aux exigences de
quelques atomes personnifiées qui se sentent plus.
Quand je parle du législatif supérieur à la technique, c’est à propos de l’usage du terme “télécharger”.
J’ai vraiment du mal à te suivre: tu pars dans tout les sens et tu reprends des mots que j’ai dit pour les interpréter dans d’autres contextes.
Le 22/01/2016 à 18h25
Le 22/01/2016 à 18h44
La RTS a protesté auprès du type qui a dit “hé, t’as pris qu’un seul. tu sais que tu peux en prendre 10, hein. Et comme ils ne peuvent pas savoir à qui appartient la main, tu ne risques absolument rien. Attention, c’est pas gentil, hein, mais si tu veux le faire, je vais t’aider”
(après, on peut essayer de jouer les innocents et prétendre que captvty était totalement ignorant du fait qu’un fichier téléchargé peut être échangé. Auquel cas ce n’est plus RTS qui est l’idiot qui n’y connaît rien en informatique. C’est comme certains idiots de la QdN qui disent que The Pirate Bay n’a rien à voir avec le piratage informatique et qui ensuite crie au complot quand les politiciens ne les prennent pas au sérieux)
Le problème de la situation actuelle, ce n’est pas qu’il est possible de prendre 10 au lieu de 1.
Ce n’est pas non plus qu’il existe des gens qui prennent 10 au lieu de 1.
Ces pratiques existaient, étaient connues, mais étaient tolérées (ça valait le coup si en échange on peut fournir un service qui ne prend pas les internautes pour des cons avec 36 DRMs).
Le problème, c’est qu’alors que ceux qui prenaient 10 au lieu de 1 étaient rares, il y a des outils qui font que ce comportement puisse devenir la majorité des usages.
Le 22/01/2016 à 21h43
J’ai du mal à voir où j-c_32 veut en venir. Il y a des lois et Captvty les respecte apparemment. Ce n’est pas le cas de RTS : mensonges et calomnie. Quand aux considérations de bisounours, laissons-les aux bisounours, la loi s’en fiche.
Le 22/01/2016 à 23h22
Au chapitre de la bonne foi ou plutôt de la mauvaise : la réponse reproche à RTS de s’adresser à “Captvty” “qui n’est ni une personne ni une société” mais cette réponse
De plus le site web ne fournit aucune information et se borne à indiquer “[email protected]” en précisément que cela ne marchera pas forcément.
Quant au whois, il renvoie
Owner: Ano Nymous (prénom Ano, nom Nymous)
email [email protected]
Et visiblement, NextINpact n’en sait rien non plus et glisse sur la question.
Je suis le premier à souhaiter des contenus beaucoup plus internationaux, ainsi que des systèmes agrégateurs de liens (dans le respect des intérêts légitimes de chacun), et je n’ai rien contre le principe d’un logiciel qui le fasse, au contraire. Seulement j’aime bien la bonne foi. Et là, il n’y en a guère (des deux côtés, certes, mais Captvty n’est pas un héros.)
Le 23/01/2016 à 08h45
Si j’ai bien compris, captvty.fr appartient à un particulier. Il est mentionné le nom de l’hébergeur (OVH) sur le site, c’est la seule obligation pour un particulier qui a le droit de rester anonyme. Il ne suffit pas d’envoyer une lettre calomnieuse pour avoir plus d’informations sur un particulier. Là aussi il y a des règles. millcaj, tu ne t’y connais pas trop en matière d’hébergement hein ? ;) Et tu n’as même pas lu au bas de la 1re page du site !
Le 18/01/2016 à 12h53
Le 18/01/2016 à 13h14
C’est clair que lui il ne sert à rien, mis à part infantiliser son public, il n’y a pas grand chose à garder.
Le 18/01/2016 à 13h20
Pas d’accord du tout avec les critiques sur le ton. La RTS a une attitude orientée vers le FUD, à un moment, il vaut mieux cogner plus fort.
Le politiquement correct doit marcher dans les 2 sens.
Le 18/01/2016 à 13h27
Désolé pour la RTS, mais ils l’ont dans le lac… C’est à eux de faire que les flux captés par Captvty soient inaccessibles en dehors de la Suisse.
Et leurs arguties juridiques, c’est du vent. Même en droit international.
Le 18/01/2016 à 13h27
Je n’apprécie pas non plus le ton condescendant de la réponse.
Pour le reste Captivity ne propose pas les émissions retirées par RTS et elle même ne s’est pas protégée géographiquement.
Rien n’empèche qui que ce soit d’accéder à leur programme et c’était tout à leur honneur jusqu’à ce qu’ils admettent publiquement que ce n’est pas fait exprès… C’est ballot.
Le 18/01/2016 à 13h32
Pour le ton de la réponse, le gus de Captvty est assez cassant, mais vu les brêles auxquelles il a à faire en face, des fois, un coup de pied dans les yarblotchkis, il n’y a que ça qui marche.
Dans le genre bouché à l’émeri, j’ai pire au boulot, et c’est vraiment TRÈS dur de rester simplement poli face à des bourrins de compétition qui n’écoutent tout simplement pas ce que vous leur expliquez…
Le 18/01/2016 à 13h32
Le 18/01/2016 à 13h34
Le 18/01/2016 à 13h43
>(y compris par téléchargement, impression, etc.),
>représentation, adaptation, modification, traduction,
>transformation, diffusion, intégration dans un autre
>site. »
Et donc il est où le problème (non non pas la " />) ?
Le logiciel Captvty est aussi un site web ? " />
Le 18/01/2016 à 13h49
Le 18/01/2016 à 13h58
Le 18/01/2016 à 14h04
Le 18/01/2016 à 14h07
en gros nos amis les petits suisses pédalent dans le yaourt ?
Le 18/01/2016 à 14h19
Le 18/01/2016 à 15h15
La restriction géographique est une connerie
Le 18/01/2016 à 15h16
Le 18/01/2016 à 10h38
J’ai hâte de connaître leur réponse. Je sors le pop-corn, qui en veut ?
Le 18/01/2016 à 10h39
C’es assez amusant de voir ça alors que une partie des chaines françaises a mis en place des moyens justement pour cela ( empécher le téléchargement ou bypasser les limites géographiques )
Comme exemple FR3 a récemment mis en place un moyen d’empécher Captvity de regarder/downloader certaines de ses emissions ( peut-être toutes) à partir d’un autre pays.
J’espère que ça ne gènera pas trop Captvty car j’adore ce logiciel.
Le 18/01/2016 à 10h43
“les contrats qui autorisent la RTS à mettre à disposition ces
contenus sur Internet interdisent expressément le téléchargement et
limitent l’accès aux personnes résidant sur le territoire suisse ”
Je les mets au défi de me faire visionner un de leurs programmes sans me faire télécharger le-dit programme…
ou comment traiter un flux sans le recevoir
Le 18/01/2016 à 10h47
Le 18/01/2016 à 10h48
je connais un paquet de suisse qui utilisent ce logiciel :)
Le 18/01/2016 à 10h53
Le 18/01/2016 à 10h55
C’est bien, c’est avec ce genre de plainte abusive que l’on peut découvrir ce logiciel fort pratique
Le 18/01/2016 à 10h56
Le développement numérique vu par les chaines de TV.
Le 18/01/2016 à 10h58
L’effet Streisand … un effet du plus bel effet !
Le 18/01/2016 à 11h02
Le 18/01/2016 à 11h04
J’utilise de temps à autre son logiciel, utile et efficace, mais ce Guillaume pourrait ne pas se montrer condescendant/insultant dans sa réponse.
Dommage.
Le 18/01/2016 à 11h05
Tiens, je ne connaissais pas ce logiciel, m’a l’air fort pratique, merci :)
Le 18/01/2016 à 11h14
La réponse de l’auteur de captvty semble parfaite
Après tout on ne peut pas regarder turbo sur M6 en France car c’est protégé et on ne peut pas regarder certains films ou docu de FR3 dans un pays étranger car c’est aussi protégé géographiquement .
Si la RTS veut protéger elle n’a qu’à le faire
Ce truc arrive juste après avoir fait une émission le 31⁄12 intitulée
“La Suisse le pays le plus drole du monde ” ( Temps Présent)
Coincidence coincidence
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Le 18/01/2016 à 11h20
Ils ont cas autoriser que les ip de leur pays, c’est pas compliqué
à moins que la neutralité de net s’en mêle " />
Ouais sortons le pop corn, je paye pour voir
Le 18/01/2016 à 11h25
Je ne comprendrais jamais que des couillons se plaignent qu’on télécharge des données qu’ils mettent clairement à disposition de tout le monde… alors que leur contrat impose de limiter la distribution de leur flux. C’est à eux de veiller à qui ils diffusent ! ! !
Bref, longue vie à CapTVTy ! L’OUTIL qui montre ce à quoi devrait ressembler le replay (sans se payer un site pourri et des pubs inutiles)