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Carrières en sciences : les stéréotypes de genre sont « une réalité alarmante »

La route est encore longue

Carrières en sciences : les stéréotypes de genre sont « une réalité alarmante »

Selon une enquête menée sur plus de 6 000 femmes, « les stéréotypes de genre continuent d'influencer négativement l'orientation des filles et des femmes vers les métiers scientifiques et techniques ». Il y a certes des initiatives mises en place, mais elles sont jugées insuffisantes.

Le 24 septembre à 09h49

L'association Elles Bougent, qui a comme but de « renforcer la mixité dans les entreprises des secteurs industriels et technologiques », et l'institut OpinionWay présentent les résultats d'une enquête nationale menée sur « 6 125 femmes, dont 4 202 ingénieures et techniciennes en activité et 1 923 étudiantes en formation ».

Avant d’entrer dans les résultats de l’enquête, quelques chiffres sur l’état du marché : « En France, seulement un quart des ingénieurs en activité sont des femmes, et parmi les étudiants en sciences, seulement 30 % sont des femmes ».

Version courte de la conclusion : « les stéréotypes de genre continuent d'influencer négativement l'orientation des filles et des femmes vers les métiers scientifiques et techniques ». Alors que les mathématiques et les sciences font partie des matières préférées de plus de 85 % des femmes du sondage. Cela n’est malheureusement pas surprenant puisque ce constat a déjà été dressé par le passé.

Des femmes « découragées de faire des études scientifiques »

Dans la version longue, on apprend que 23 % des 4 202 femmes actives (ingénieurs et techniciennes) ont « été découragées de faire des études scientifiques », contre 17 % des étudiantes dans ces domaines. Dommage par contre que l’étude ne porte pas également sur les hommes afin de voir s’il y avait une différence notable et, le cas échéant, quel était l’ordre de grandeur.

Les femmes sont plus de 60 % à avoir entendu dire qu’elles « sont plutôt faites pour les études littéraires ». C’est à peu près les mêmes pourcentages pour une autre phrase du genre : « les filles aiment moins les mathématiques que les garçons ». Plus d’une sur quatre a entendu dire que « les filles sont moins compétentes que les garçons en mathématiques ».

En parallèle, les mathématiques et les sciences sont encore trop souvent présentées par les parents comme la « voie royale » des études, celle à laquelle devraient prétendre les meilleurs élèves, tandis que ceux considérés comme l'étant moins sont souvent découragés d’y aller.

Principales craintes : du sexisme et ne pas évoluer

À la question, « de manière générale, avez-vous le sentiment ou non que certains métiers ou certaines formations diplômantes sont aujourd'hui moins accessibles aux femmes qu'aux hommes », les femmes actives sont partagées à 50/50 tandis que les étudiantes sont 67 % à répondre oui. Sur l’ensemble de l’échantillon, plus d’une femme sur deux a donc ce sentiment.

L‘étude porte ensuite sur les « difficultés que vous craignez de rencontrer en priorité en tant que femme ingénieure/technicienne ». Pour 81 % de celles dans la vie active et 89 % des étudiantes, l’inquiétude principale est le fait de « subir du sexisme, de la discrimination / ne pas évoluer » professionnellement. Pour 54/55 % c’est même la première source d'inquiétude.

Les hommes ont un « meilleur salaire » et « progressent plus facilement »

Sur la place des femmes ingénieures/techniciennes dans les entreprises, celles déjà dans la vie active et les étudiantes sont 81 % à être d’accord avec le fait que « les hommes exerçant ces métiers accèdent plus facilement que les femmes aux postes à responsabilités ».

Les femmes actives sont 80 % à estimer que « les hommes progressent plus facilement que les femmes dans ce type de carrière » et 72 % à affirmer que, « à poste égal, les hommes exerçant ces métiers ont un meilleur salaire que les femmes ». Meilleur comment ? L’étude ne le dit pas.

L’observatoire des inégalités s’est penché sur la question en mars de cette année, et donne plusieurs enseignements. Sur l’écart total, « les femmes touchent 24,4 % de moins que les hommes ». Si on remet cela à temps de travail égal, « les femmes touchent 15,5 % de moins ». Enfin, « l’écart à temps de travail et métiers équivalents : les femmes touchent 4,3 % de moins ».

Il y a plusieurs niveaux de lecture à ces résultats. Tout d’abord, il n’y a aucune raison d’avoir un écart de 4 %, c’est déjà trop. Ensuite, « dans le couple, elles sont celles qui sacrifient le plus souvent leur carrière professionnelle », comme le rappelle Ouest France. Ni l’étude du jour ni l’observatoire des inégalités n'indiquent si le domaine des sciences impliquent des inégalités spécifiques.

Du mieux, mais il reste du travail

Si les femmes de l’étude affirment en majorité que leur entreprise ou leur école « a mis en place des
initiatives pour soutenir les femmes dans leur parcours
 », elles sont 67 % des actives et 48 % des étudiantes à attendre « davantage de mesures en faveur de l'égalité femmes-hommes ». Bref, les choses avancent, mais il reste du travail.

L’étude dresse un triste constat en guise de conclusion : « plus de 8 femmes sur 10 intéressées par les métiers techniques qui ont entendu au cours de leur scolarité des préjugés sur le rapport des femmes aux matières scientifiques ». Pour l’association Elles bougent, « ces stéréotypes, souvent intériorisés dès le plus jeune âge, mènent à une autocensure et un manque de confiance en soi qui éloignent les filles des carrières scientifiques ».

Elle recommande de mettre en place des « programmes éducatifs dès le plus jeune âge, un accompagnement renforcé dans l'enseignement supérieur, ainsi que des politiques d'égalité en entreprise pour garantir à toutes et tous un accès équitable aux métiers d'avenir ». Ces actions sont celles qui arrivent le plus souvent en tête quand on demande aux femmes quelles sont leurs attentes.

À contrario, le fait de « proposer un environnement de travail plus inclusif pour les femmes (toilettes pour femmes, tenues adaptées, salles pour tirer son lait…) » et des « quotas pour assurer une plus grande représentation des femmes » n’arrivent en tête des préoccupations que pour 9 à 14 % des femmes interrogées.

Commentaires (79)

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Je ne nie pas le phénomène (on observe bien 10% de filles en option NSI au lycée), mais cette étude a une méthodologie un peu limite qui la rend donc peu fiable. On n'est donc pas plus avancé sur les causes.

Par exemple :
Plus d’une sur quatre a entendu dire que « les filles sont moins compétentes que les garçons en mathématiques ».
Ok. Mais a-t-on aussi étudié la proposition symétrique, pour mesurer si on décourageait plus les filles que les garçons ? Parce que, autour de moi, j'entends quand même systématiquement que les filles sont meilleures à l'école que les garçons, ou variante, omniprésente : les filles sont plus sérieuses que les garçons. Et pourtant on ne voit pas fleurir les études qui expliquent que les garçons ne font pas d'études supérieures parce qu'on les a découragés d'en faire au profit des filles qui, elles, au moins, sont sérieuses et travailleuses.
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Mon ressenti, c'est que c'est pas tout à fait dit dans le même contexte. J'ai l'impression que quand on dit à un garçon que les filles sont meilleures à l'école, c'est pour justifier qu'il ne soit pas dans les premiers de sa classe. (Et on dit aussi souvent que la tendance s'inverse à partir du bac, que les garçons deviennent meilleurs, alors que c'est pas grave si t'es pas premier mon petit, ça va venir…)

Quand on dit à une fille qu'elle est moins compétente, c'est plus pour l'encourager à aller voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte.
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En école d'ingé (et je doute que mon cas personnel fasse exception), dans un département clairement scientifique, les filles sont moins nombreuses (30-70 en général, parfois 45-55), mais sont souvent davantage présentes en tête de promo : ce n'est pas volé qu'elles sont souvent plus sérieuses. La queue de promo est souvent très ... virile.
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Oui, c'est possible que ça ne soit pas tout-à-fait la même chose dans le sens inverse. Je ne sais pas.

Je voulais juste pointer le fait que cette enquête part du principe qu'il n'y a pas beaucoup de filles en science parce qu'on les a découragées, l'enquête recueille les arguments qui vont dans ce sens, et uniquement dans ce sens.
Bref, cette enquête est toute entière bâtie sur un biais de confirmation. Elle n'est en aucun cas scientifique. Elle n'éclaire donc pas du tout sur les causes réelles. C'est dommage.
Le pire, c'est que leur hypothèse est peut-être valide. Mais avec cette méthode, ils ne l'ont pas prouvé.
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En fait il faudrait définir plutôt le "on les a décourager".
Je pense qu'il s'agit plus d'un problème de société où quand tu dois choisir entre ce qu'il te plait et ou vont tes copains / copines (ça vaut pour les garçons aussi), ben tu choisis généralement tes relations au détriment de tes goût, choix qui se fait généralement au Lycée.

Ça vaut aussi bien pour le garçon qui aimerait faire sage-femme, que la fille qui voudrait être chef de chantier.

Un peu finalement comme fumer, boire, etc... un effet de groupe qui a été créé par une société, qui même si elle estime maintenant donner les même chances à tout le monde, se traîne des contraintes humaines et relationnelles difficiles à effacer.
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Alors on est ici plutôt dans une étude qualitative, qui va décrire plutôt un sujet. Pour autant, cela aurait été intéressant d'avoir 2 panels homme/femme avec les mêmes questions. Le pourquoi n'est pas abordé dans l'étude, ça n'est pas vraiment le sujet.

Pour le reste, mon constat personnel (qui n'a donc aucune valeur en tant que tel) me laisse à penser qu'il y a dans nos façons de faire (élever les enfants...) des éléments qui conduisent les femmes, et les filles à s'auto-censurer. Ma (jeune) fille a eu une nette tendance à le faire au niveau maths/sciences. Au niveau compétence pure, j'ai pas vue une différence avec mon (jeune) garçon. Je fait très attention à ne pas reproduire ce biais de genre.
Pour mon boulot, je vois bien qu'au fond, les compétences maths/sciences sont équivalentes filles/garçon, mais que la différence se fait souvent sur l'attrait (acquis/stéréotypé/inné : entourez la bonne réponse) des filles pour les relations sociales, ce qui les entrainerait plus facilement vers un travail qualifié de social.

Edit : orthographe/grammaire toussa
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On pourrait peut-être demander une extrême symétrie des comparaisons au nom de la rigueur scientifique, en effet..

Ou on peut se dire qu'on ne vapas encore tout ramener aux mecs pour pas les froisser ces pauvres petits choux, et saluer l'éclairage de cette situation grâce à cette étude.
(Je force le trait mais vous voyez l'idée ?)
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Non, je ne vois pas l'idée.
La méthodologie de cette étude ne tient pas la route : c'est un biais de confirmation du début à la fin, en n'envisageant comme possiblement vrai que le préjugé de l'auteur. Ça ne me froisse pas en tant que mec ; ça me froisse en tant que scientifique. Et ça me froisse aussi qu'on me prenne pour un gogo avec un raisonnement faux.

Mais si on regarde le contenu, on se demande bien comment ils peuvent y croire eux-mêmes : les filles sont 17% à avoir été découragées de faire de la science, youhou, on a donc l'explication ultime de pourquoi elles sont moins de 20% dans la tech ! Bah non, même si on suppose que ces pauvres petites sont très influençables, le compte n'y est pas. Le lecteur est pris pour un con, mais les filles aussi sont prises pour des andouilles.

Bref. L'argent qui a financé cette étude a été gaspillé. C'est dommage. Ils auraient mieux fait de financer de vrais scientifiques plutôt qu'une société de sondage. Ça aurait même sans doute été moins cher. Là ils pensent avoir trouvé quelque chose, mais ce n'est que du vent. J'irais même jusqu'à dire qu'ils contribuent à décrédibiliser la cause qu'ils croient défendre.
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Ok, je ne vais pas argumenter plus loin.
Tu passes à côté de mon propos.
Et je ne vais pas y passer des heures non plus.

Tu vois combien de commentaires d'abonnéES (par ailleurs forméEs en sciences) critiquer l'article ?
Il est là mon propos.

Que les mecs ici, continuent à grogner sur cette actu, sa pertinence, scientifique ou pas.

Merci à Next pour le travail.
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Tu te rompes de cible. Je ne critique pas le fait de parler de cette problématique. Il faut en parler, il faut chercher des solutions.
Mais investir l'argent de l'association dans une étude aussi bidon, c'est un bien piètre investissement. En tout cas, ça n'éclaire pas du tout sur les raisons de la situation, donc ça manque sa cible.
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Merci de l'intérêt que tu portes au sujet en tout cas. Tu as dû passer au moins 15 minutes à commenter négativement le travail de gens payés pour le faire (une asso et un sondeur). C'est déjà pas mal.
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Je ne sais pas où tu as vu que j'étais négatif. Il ne faut pas confondre recension et dénigrement.
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La question des salaires... vaste débat, et tout dépend de comment on pose la question.
1 - les femmes gagnent-elles moins que les hommes ? Ben... oui, elles sont souvent actives dans des métiers moins rémunérateurs, bien qu'il y ait des exceptions

2 - les femmes gagnent-elles moins que les hommes à poste égal ? Là, la différence est très faible, et correspond peu ou prou à un décalage d'évolution de carrière à cause des congés maternités qui expliquent un retard. Sur ce point, imposer un congé parentalité de même durée pour les deux parents devrait aider à réduire encore les inégalités.

Dans la fonction publique, typiquement, les grilles ne sont pas genrés : à poste égal avec ancienneté identique, salaire identique. Et ca fait longtemps que c'est en place.
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en fait l'article répond à cette question : les femmes gagnent en moyenne 15% de moins que les hommes. Si on demande "à poste égal", on tombe à 10%. Et si on demande : "à poste et à horaires égaux" on tombe à 4%.
On est loin du chiffre généralement brandi pour justifier l'existence d'un problème insurmontable, mais cette différence résiduelle de 4% interpelle quand-même, parce-qu'elle n'a clairement aucune raison d'être. À voir par contre la taille de l'échantillon, avec l'ensemble des conditions énoncées il ne reste peut-être plus grand monde, ce qui fait qu'une différence prend vite de grosses proportions...
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Le problème c'est que:
1/ comme dit dans l'article : 4% de salaire en moins,c'est déjà beaucoup.
2/ les femmes subissent le temps de travail plus faible. Dans leur carrière. C'est un fait.

Donc au global, les 15%/ 25%sont bien là et réels.
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Ca a aussi bien aidé que l'évolution de salaire annuel soit rétroactivement donné au retour de congés maternité (vive le législateur ?).
Ca a tendance à limiter l'impact de la parentalité sur le niveau de rémunération.

Par contre, dans la boite où je suis ils donnent "la moyenne d'augmentation des postes équivalent". Donc même si la femme est la top du top de la boite, si elle part en congés mat, plutôt que d'avoir la "top augmentation" de l'année, elle n'aura que la moyenne...mais j'imagine qu'il est difficile de faire autrement, puisqu'on ne peut pas l'évaluer professionnellement si elle n'est pas là ?
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Les entreprises ont tendance à suivre des grilles (sans parler de la fonction publique), sauf dans le cas d'une demande d'augmentation venant d'un salarié. A voir si ces 4% ne viendrait pas d'une propension plus importante des hommes à demander une augmentation voire à démissionner en cas de demande non satisfaite. Des statistiques sur les demandes d'augmentation et du turnover pourraient aider. Je ne sais pas si des études ont été effectuées en ce sens.
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Dans la fonction publique , il y a d'énormes différences d'accès aux grades les plis élevés. Les carrières sont loin d'évoluer de la même manière. Hélas
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Déjà qu'on leur a donné un carnet de chèque, le droit de vote et çà rââââle encore.
C'est bien des nanas.
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Merci pour relayer la propagande du féminisme de la 3 ème vague, pour reprendre la dichotomie d'Emmanuel Todd.

Je suis sidéré de voir que les gens confondent égalité et équité. On ne peut pas avoir 50% partout. Ce n'est pas un manque de moyens comme le justifie continuellement les activitistes.

Le retour d'expérience des pays Scandinaves, où l'égalité homme/femme est très avancé, fait un constat similaire où les hommes s'orientent majoritairement vers les STEM et les femmes vers l'humain.

Par ailleurs, le problème de fond, c'est qu'on oublie d'aborder les inégalités du point vue masculin. En effet, les féministes ne s'offusquent pas que les hommes soient sous représentés dans les maternités, dans la RH... Et je ne parle même pas des difficultés relationnelles causées par l'hypergamie.

Au final, ça donne vraiment le sentiment du "tout pour moi" sans fournir autant d'efforts. Juste attention aux impacts sociaux à venir dans un contexte économique morose dans un pays qui se rapproche dangereusement de la situation grecque.
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Emmanuel Todd a raison de voir que le féminisme concerne aujourd'hui la classe bourgeoise puisqu'il s'agit de mettre plus de femmes dans les milieux dirigeants. Pour le reste, Emmanuel Todd n'est aucunement sociologue, il est démographe et historien. Il est à côté du sujet.
Concernant votre avis sur une potentielle recherche de parité homme/femme, c'est vrai que la parité h/f n'a aucun sens et je me demande pourquoi ça revient souvent dans les commentaires puisqu'il n'est jamais question de parité (en tout cas en France où il n'existe pas de dispositif de discrimination positive, à part dans les candidatures d'élections politiques et à part vis-à-vis des personnes en situation de handicap même si ça concerne seulement les employeurs de 20 salariés et plus).
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Au contraire, dans les objectifs de gouvernance des ESG, on a "La féminisation des conseils d'administration". Si ce n'est pas une discrimination positive, je ne vois pas ce que c'est.
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Ça va bien?
Vous vous êtes senti visé dans vos privilèges?

Et bien tant mieux 😂
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La question de pose surtout dans les sciences de manière générale, ce n'est pas "bien" que les femmes s'excluent des sciences, que ce soit pour elle ou le pays.
Ensuite peu importe qu'elles travaillent dans le sociale, les RH ou même la littérature.

Sans "méthode scientifique" on a tendance à faire n'importe quoi, quelque soit le domaine.
Particulièrement en France, la Psycho (ou l'infirmerie / Aide Soignante) est rempli de femme, qui doivent travailler comme des folles et être surement des élèves modèles, pourtant la matière n'est que ramassis de pseudoscience, erreur de raisonnement grotesque et ça tire toute la société vers le bas...

Nb : Je dirais la même chose avec une partie des homme qui détestent les sciences et la philosophie d'ailleurs...le jour où nous aurons de nouveaux des philosophes "scientifiques" le pays sera dans un nouvel âge d'or...
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La réponse pour l'équipe journalistique de Next sera facile : vous traitez l actualité technique. Il n'est donc pas nécessaire de souligner les autres exemples :

les femmes sont victimes de discriminations dans les métiers d'éboueurs, de dockers, dans les métiers du bâtiment, de la construction, de la mécanique auto, sur les navires de transports de marchandise. Beaucoup de métiers d'ouvriers. Là aussi il faut agir et leur permettre de trouver leur places à celle qui le souhaite.

De même il faut une politique publique pour aider les hommes à aller vers les professions d'aide à domicile, d'assistant maternel, de secrétaire, ou dans la magistrature.

Ce n'est qu'avec une approche globale que l'on ira vers une vraie égalité. Ces études mono-sexe et mono-métiers ne sont que trop souvent partielles et partiales. Juste un exemple : "Les femmes actives sont 80 % à estimer". C'est un sondage ou une étude scientifique ? !
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En permettant aux femmes d'accéder aux métiers technologiques, on permet de facto de faciliter l'entrée des hommes vers des métiers du médico-social qui sont aussi les métiers parmi les plus précaires (être payé au SMIC n'est pas un privilège social).
Éboueurs, dockers, les métiers du BTP sont autant masculins parmi les ingénieurs que parmi les métiers opérationnels. C'est la mécanisation du travail (la robotique, l'IA, etc) qui permet aux ouvrières de rivaliser efficacement avec les ouvriers masculins (d'ailleurs, c'est la guerre de 1914-1918 qui a ouvert aux femmes le droit de travailler comme salariées et de sortir du foyer).
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de facto

Oui c'est évident, j'ai été idiot de ne pas le voir ! C'est un fait inévitable que plus de femme ingénieur va entrainer plus d'homme assistant maternel.

:fume:
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Plus le genre sera insignifiant pour atteindre le sommet de la hiérarchie (conception, direction de service), plus les hommes s'intéresseront à des métiers dévolus aux femmes (pour le coup, il s'agit de désintérêt des hommes pour ces métiers dévalorisés). Ce n'est pas difficile pour un homme de devenir assistant maternel (du moment qu'il en a les compétences) parce que c'est le type de métier qui a besoin de bras et parce que les réticences que tu sembles pointer du doigt n'ont rien de comparable avec le plafond de verre qui empêche les femmes compétentes et motivées d'atteindre le sommet de l'organigramme.

de facto, oui.
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Et pourtant, j'ai observé que les assistants maternels hommes sont les derniers à qui on confie des enfants. Les parents sont méfiants envers ces hommes un peu déviants.
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Merci de relayer la propagande féministe qui distille dans les esprits que tout homme est violent ou un violeur en puissance. On voit que l'égalité de traitement a bien du chemin à faire...
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J'ai pas dit que j'approuvais, juste que j'observe. Point.
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le plafond de verre qui empêche les femmes personnes, hommes comme femmes, compétentes et motivées d'atteindre le sommet de l'organigramme.

J'ai corrigé pour toi. :)
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Qui peut encore croire à ces fadaises ? L'ascenseur social est cassé depuis longtemps. Par ailleurs, la cooptation entre dirigeants (comprendre le 1%, voir le 0,01% des plus riches) noyaute complètement le système.
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L'ascenseur fonctionne toujours dans certains domaines, comme la fonction publique par exemple. Il est tout à fait possible pour les personnes qui se donnent les moyens et qui ont une grande ambition de démarrer catégorie C et terminer directeur ou directrice de région ou national d'une administration.
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En théorie. Dans la pratique c'est extrêmement dur, car les gens compétents sont aussi ceux qui souffrent de voir des problèmes mis sous le tapis et sont du coup confrontés à un choix cornélien.

1/ Remonter le problème aussi haut que nécessaire, ce qui fait grincer des dents et dérange des incompétents aux dents longues, et se retrouver placardisé.

2/ Fermer sa gueule en mode "une fois que j'aurai le pouvoir je ferai changer ça" pour effectivement réussir à grimper et progressivement adopter la mentalité de merde qui aboutit à devenir aussi incompétent et irresponsable que ceux que l'on conspuait 10 ans avant.
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Merci de tordre des expressions qui ont un sens pour leur faire dire n'importe quoi. C'est très utile pour comprendre des phénomènes sociaux auxquels des personnes (hommes ou femmes) dans ton genre (rien à voir avec le genre lié au sexe) n'y prêtent aucun intérêt.

J'espère que j'ai bien tenu compte de ta correction. :)
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Commentaire imbécile. Contrairement à ce que tu crois je m'intéresse fortement à ces questions. J'évite simplement l'aveuglement idéologique et m'appuie aussi bien sur mes lectures que sur les expériences concrètes directes ou rapportées de mon entourage pour fonder ma vision.

Je te garantis que le plafond de verre n'est, en relation directe, que très faiblement lié au genre ou à l'orientation sexuelle. Il l'est un peu plus indirectement de part les mécanismes psychologiques à l'oeuvre dans les relations humaines inter-professionnelles.

Mais bon, il faudrait un écrit de bien 30 pages pour commencer à correctement exposer le sujet.
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C'est un sondage ou une étude scientifique ? !

Comme je l'ai indiqué ci-dessus, leur méthode n'est pas du tout scientifique. Et comme c'est réalisé par Opinionway, la réponse semble claire : c'est un sondage.
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L'intérêt est de demander aux femmes (actives, étudiantes) leur expérience. Et comme l'indique l'article, c'est dommage de ne pas avoir fait de même sur l'expérience des hommes.
La sélection par les maths et par les filières scientifiques est un fardeau pour beaucoup d'hommes aussi. Certainement moins que pour les femmes mais ça permettrait peut-être, à mon avis personnel, de privilégier une sélection plus diversifiée de profils dans des postes-clés des entreprises.
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La sélection par les maths a quand même une certaine logique quand tu fais une filière scientifique.
Mais je rassure : les postes clefs sont de moins occupés par des ingénieurs, et de plus en plus par des gens issus d'écoles de commerce et autres écoles de management. Nous sommes sauvés !
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Merci Captain Obvious
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Je suis extrêmement déçu de voir NXI donner de la visibilité à un sondage aussi peu solide.

Déjà, pour interroger un potentiel souci de mixité dans les domaines scientifiques, on ne prend pas en compte la proportion hommes/femmes dans le vivier actuellement.

Ensuite, nous n'avons aucune indication sur ce que renferment les "Plutôt d'accord" ou "plutôt pas d'accord", avec chaque affirmation : leur "périmètre" peut très grandement varier selon chaque personne avec sa propre expérience et sa propre personnalité, à fortiori avec des formulations aussi vagues.

De ce fait, les seules éléments que l'on pourrait réellement considérer fiables sont les réponses "Tout à fait d'accord", dont la certitude sous-entend que la personne a directement en tête des illustrations précises et concrètes de blocage.

Idem pour les "opinions sur les aptitudes" où l'on s'ingénie à manier les statistiques pour déformer la réalité. "Entendre au moins 1 fois", oui et ? Depuis quand entendre UNE fois une opinion suffirait à décourager ou démotiver, surtout si ça ne vient pas d'une personne à forte influence de par son rôle affectif ou pédagogique ? Sauf à considérer que les filles sont d'une fragilité psychologique extrême ce qui me paraît aussi insultant pour la gente féminine qu'un magnifique contre son camp.

Enfin, le panel manque à la fois de quantité et de représentativité (je passe sur le reste qui est du même acabit).

Bref, du prosélytisme militant dissimulé derrière une apparence de démarche objective, rien qui n'aidera réellement à faire avancer le schmilblick
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Comme à chaque news sur le sujet on a notre quota à nous de geeks misogynes qui ne voient pas le problème. Ou plutôt qui le tordent à l'envers: il est vrai qu'il est tellement difficile d'être un homme dans nos sociétés actuelles qu'on en viendrait presque à essayer de les consoler.

En les lisant, on comprend en creux qu'ils sont terrorisés à l'idée que des femmes puissent être meilleures qu'eux dans des domaines qui LEUR sont destinés: c'est une atteinte directe à leur virilité.
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Garde ta misandrie, ton mépris et ton manque d'empathie pour toi. Même si ce n'est pas l'objet de l'article, les hommes aussi ont des vies difficiles et méritent la sympathie de tous.

A quand un article pour parler du manque d'homme dans certaines filières scientifiques ? Cela va toujours dans un sens les articles sur le genre ici, ce n'est pas très égalitaire tout ça :p
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@Ethan23 Que dirais-tu d'avoir une vie difficile, MAIS, EN PLUS, CADEAU BONUS DLC, de souffrir de discriminations, de harcèlements ou d'inégalités diverses et variées, juste parce que tu n'es... pas un homme ?

Que dirais-tu si tu devait, EN PLUS de tout le reste, EN PLUS de tes difficultés habituelles, chaque jour affronter des regards pervers, des jugements arbitraires ("Pute !"), des mains au fesses et / ou des réflexions sexistes au ras des égouts ?

Tu vois c'est facile de chouiner, de parler de "misandrie" (mouais), mais avant de juger, qui prend le temps de se mettre à la place de cet.te "autre" si mystérieux.se, au lieu de ne considérer que son nombril ?
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Tu ne m'apprends rien. Chaque sexe a ses propres difficultés et ses souffrances. Cela ne signifie pas pour autant que celles de l'autre n'existent pas, n'ont pas de valeur, ne méritent pas l'empathie et de la compréhension.

Les hommes aussi souffrent et ils ont aussi le droit d'être écoutés, réconfortés et soutenus.
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Les hommes aussi souffrent...
Exactement comme les femmes, mais elles doivent EN PLUS de ça affronter des problèmes dont tu n'as absolument aucune idée, et dont tu n'as absolument RAF.

EDIT : Une série de 24 mini-films très courts (5 min maxi) basée sur des faits réels, et porté par des comédiennes de talent, dont Diane Krueger pour le premier qui joue deux rôles à la fois, dérangeante à souhait... comme l'est trop souvent le quotidien d'une femme.
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Je te remercierai d'arrêter d'essayer de faire passer tes interlocuteurs pour des ignorants insensibles et de mener une guerre des sexes qui ne créera que des perdants.

Les deux sexes ont leur difficulté et leur problématique.
Généraliser en disant que les hommes ou les femmes ont plus de problème que l'autre sexe est une bêtise. Cela n'en démontre que ton ignorance des problématiques des hommes et des femmes.
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Les hommes sont bien moins sujets au harcèlement, au viol, aux agressions sexuelles et aux pressions de toutes sortes, au patriarcat, à la condescendance et aux jugements sommaires ("Pute !")...que les femmes.

C'est un fait, tu auras beau essayer de tordre la réalité dans tous les sens pour l'accorder avec ta vision (déformée) du monde, que tu le veuilles ou pas, dans l'état (régressif) actuel des relations humaines, être un homme a de grands avantages. Je dirais même que c'est un privilège... qui en retour entraîne une grande responsabilité, dixit l'Araignée. :bigssourire:

Au cas où tu ne serais pas au courant, il y a actuellement un procès qui devrait te mettre sur la voie. Trop de femmes ne sont pas considérées comme des personnes, mais comme des défouloirs pour nos amis les mâles. Certains objets sont bien mieux considérés et respectés que certaines femmes.

Je suis un homme et je suis féministe, parce que le but de ce courant de pensée n'a jamais été la domination ni la revanche des un.e.s sur les autres, mais bien l'équilibre et la paix entre les genres, ce qui change tout !

C'est pour cela que ce mouvement concerne autant les hommes, que les femmes. Et c'est en ça qu'il est très, très différent du masculinisme, qui n'est qu'une forme d'égoïsme et de repli sur soi et entre soi, pour se conforter et se renforcer dans une vision dépressive de verre à moitié vide.

Les femmes ne sont pas, et n'ont jamais été les ennemies des hommes. En comprenant d'où viennent les choses, les mouvements, les courants de pensée tels que le féminisme, en se remettant un peu en question et en s'ouvrant à l'autre, on peut mieux comprendre l'humanité toute entière. Rien ne naît par hasard, jamais.
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Tu demanderas aux vétérans si c'était un privilège d'être appelé pour les conflits armés. Réfléchit bien à la valeur d'un homme dans la société quand tu entends "les femmes et les enfants d'abord". N'oublie pas tous les râteaux dont t'a fait bénéficier tes privilèges.
Édit : tu demanderas aussi aux pères des familles séparés si la justice les a privilégié quand leurs enfants sont allés chez la maman et qu'ils ont dû payer l'indemnité compensatoire et la pension alimentaire.

J'aime bien la rhétorique des hommes déconstruits par les féministes en ces temps de paix. Côté humilité et empathie, tu pourras faire mieux.
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N'oublie pas tous les râteaux dont t'a fait bénéficier tes privilèges.
Voilà, on a enfin la raison de cette aigreur. Vu ce que tu dis ici, tu y es peut-être pour quelque chose dans les râteaux que tu t'es pris. À méditer.
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Je n'ai pas d'aigreur. Je pointe le fait que les hommes s'exposent continuellement en prenant l'initiative. L'égalité, c'est dans les deux sens... Enfin normalement.
Édit : on voit bien qu'on cherche à faire dévier les faits en mettant des jugements de valeurs. Typique quand on manque d'arguments.
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Aujourd'hui, les femmes comme les hommes s'engagent dans l'armée ou dans d'autres corps constitués, prennent des risques, affrontent des émeutes, des guerres civiles, vont au-devant des conflits...

EDIT : Tu n'aimes pas les lois sur le divorce et la garde d'enfants ? Si tu les trouve injuste, tente de les changer. Perso, je te jure que je n'y suis pour rien, je ne suis ni juriste, ni garde des sceaux, ni même parlementaire ou sénateur. Ne te trompe pas de cible : seul le Législateur peut changer la législation.

Tu sais ce qu'il te reste à faire : écris, ou demande à voir en personne des gens qui ont ne serait-ce qu'une toute petite once de pouvoir, en bref tous ceux qui peuvent influencer la loi. Si tu ajoutes à ça des manifs à des moments et des endroits judicieux, peut-être finiras-tu par avoir gain de cause.

Sinon je ne sais pas d'où tu sors ce mot, "déconstruit" ? Encore un hashtag facile, une étiquette à coller, un raccourci de la pensée qui coupe toute espèce de débat ?

Dans tous les cas, ce mot ne correspond ni a mon vécu, ni à mon ressenti. Et mon message n'était ni de la rhétorique, ni quoi que ce soit d'autre, c'est juste moi, et je ne représente absolument rien d'autre. Je ne fais partie d'aucune association, ni parti, ni mouvement ni rien. Je ne me sens aucune affinité avec aucun courant politique, parce que pour moi l'idéologie, comme les religions, sont un handicap pour l'humanité, une autre façon de s'aveugler et de se rendre sourd.

Tout le monde ne peut pas être le miroir de quelqu'un ou quelque chose... Tu attendais peut-être que je rentre dans un moule imaginaire, que je dise exactement ce que tu as envie d'entendre ? Vraiment navré...
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Je n'ai pas la vocation à changer le système. De toute façon, une action isolée n'a aucun impact. Par exemple, la gestion du changement climatique est complètement chaotique. Je pointe juste l'inconsistance, la contradiction et l'ironie de certaines positions.
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"Je n'ai pas vocation à changer le système" : rien ne te dit qu'il faut le faire seul, tu peux trouver d'autres personnes qui partagent ton avis, tu peux rejoindre des associations déjà constituées (il y en a), tu peux aussi écrire une pétition sur change.org, coller des affiches, organiser des réunions...

Mais dans le cas, très probable, où tu ne fais rien pour changer quelque chose qui te déplaît et qui peut être changé (oui les lois, ça se change, contrairement aux mentalités), ne viens pas te plaindre de la situation actuelle.

Quant à l'inconsistance, la contradiction et l'ironie, tout cela s'arrête à la porte du procès de Mazan.
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"Les hommes sont bien moins sujets au harcèlement, au viol, aux agressions sexuelles et aux pressions de toutes sortes, au patriarcat, à la condescendance et aux jugements sommaires ("Pute !")...que les femmes."

- Harcèlement ? Correct, si tu omets de prendre en compte tous les hommes efféminés, gays, trans ou simplement très introvertis (cela revient-il à dire que ce ne sont pas des hommes ? Pas très sympa de ta part).
- Viol ? Correct, si on exclut les transgenre.
- Agressions sexuelles ? Correct, si on exclut les transgenre.
- Aux pressions de toutes sortes ? Complètement faux, bien au contraire. C'est juste que la plupart des hommes subissent sans broncher (à tort ou à raison).
- Au patriarcat ? Joker (rappelons que dans le cadre du patriarcat l'homme non marié non père est aussi dévalorisé que la femme non mariée non mère. À considérer avec les stastistiques de la parentalité et des couples).
- À la condescendance et aux jugements sommaires ? MDR tu es d'une naïveté sidérante.
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Mon message était incomplet, bien sûr que le féminisme (en tout cas, celui qui me correspond) s'intéresse aux problèmes des personnes non-cisgenres, qui malheureusement sont trop souvent victimes de toutes sortes de violences, physiques, mentales ou encore sociales, et de discriminations... J'en ai parlé dans d'autres messages antérieurs...

Quand je parle de "condescendance et de jugements sommaires", je fais en fait référence à mon expérience avec les RS, où cela m'a frappé comme une évidence douloureuse : les femmes et les non-cisgenres en sont majoritairement victimes, bien plus que les hommes cisgenres.

Si mon message était principalement axé sur les femmes, c'est à cause de ce que j'ai pu lire de la part des posteurs qui se revendiquent "masculinistes" ou encore "incels" : ils ont fait des femmes, et surtout des féministes, leurs ennemis, car ils voient dans le féminisme en particulier une perte de pouvoir pour "les hommes, les vrais"...

...Cela te semble caricatural ? et pourtant, il suffit de lire leur messages pour comprendre que certains sont en pleine régression de la pensée, et veulent à tout prix entraîner les autres "hommes" avec eux...

Mon message est parti du terme / slogan / propagande, mille fois répété dans leur messages pour qualifier, en vrac et sans aucune distinction, tous ceux qui ne pensent pas comme eux : "déconstruit"

En ce qui me concerne, ce mot de propagande idéologique est complètement à côté de la plaque, mais je sais maintenant, pour l'avoir déjà tenté, que j'aurais beau essayer de le leur expliquer, cela restera lettre morte et borborygme étranger, tout ça dans l'oreille d'un sourd...

Voilà ce qui me met en colère avec tous ces mots-clé faciles et surtout stupides : nous nous écoutons en fait de moins en moins, nous nous servons de tous ces hashtags à la mode, comme "woke" (qui, encore une fois, ne veut rien dire) pour ne surtout pas écouter ce que l'autre a à dire, parce que si c'était le cas, il faudrait faire l'effort incommensurable de vraiment répondre à ce même "autre", en argumentant, en citant des sources, ou tout simplement en témoignant, en partageant son vécu, etc...

Personnellement, j'accorde une importance considérable au vécu : je pense que c'est une grande richesse, et la meilleure chose que nous pouvons transmettre à autrui afin de montrer, de faire ressentir, mais sans donner de leçons.
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Merci beaucoup pour ton retour éclairant (bel exemple de quelqu'un qui accepte de rester sur le débat de fond de manière ouverte, contrairement à d'autres qui basculent dans le ad hominem dès que leurs convictions sont effleurées xd).

Je reprends ce passage pour le plussoyer à 1000%
"Voilà ce qui me met en colère avec tous ces mots-clé faciles et surtout stupides : nous nous écoutons en fait de moins en moins, nous nous servons de tous ces hashtags à la mode, comme "woke" (qui, encore une fois, ne veut rien dire) pour ne surtout pas écouter ce que l'autre a à dire, parce que si c'était le cas, il faudrait faire l'effort incommensurable de vraiment répondre à ce même "autre", en argumentant, en citant des sources, ou tout simplement en témoignant, en partageant son vécu, etc..."

Je le constate aussi largement, et d'ailleurs c'est un problème qui fonctionne aussi "dans l'autre sens", j'entends par là qu'on peut aussi avoir tendance à "auto-valider" des argumentaires qui tendent à confirmer nos propres opinions juste à cause de (ou grâce à, selon le point de vue ^^) quelques mots-clés choisis.

"Personnellement, j'accorde une importance considérable au vécu : je pense que c'est une grande richesse, et la meilleure chose que nous pouvons transmettre à autrui afin de montrer, de faire ressentir, mais sans donner de leçons."

J'accorde également une grande importance au vécu... Dans certains cas. À mon sens avoir un retour de vécu direct ça va servir avant tout à...
1/ "Explorer le champ des possibles" (mettre en lumière des situations qu'une réflexion n'aurait pas forcément pris en compte par défaut) aussi bien dans les situations extrêmes que les situations plus nuancées...
2/ "Faciliter la compréhension des enjeux" (plus facile de se projeter dans un vécu concret et donc de s'identifier et donc de réfléchir)
3/ "Illustrer la complexité du réel" (car quand on creuse un vécu on va assez souvent constater la multiplicité des facteurs ayant mené à telle situation ou tel comportement).
4/ "Éviter la déshumanisation de l'autre" (lié au point précédent, et souci majeur de la gestion d'une société, raison essentielle d'ailleurs pour laquelle en termes de système juridique notre justice est fondée sur des enquêtes préalables, procédures garantissant les droits de la défense, et jugements à 90% réservés à des magistrats professionnels bien que cette approche comporte d'autres problèmes évidemment).

En revanche, lorsque quelqu'un va prendre son exemple personnel pour le généraliser à tout un groupe de population... C'est moche et contre-productif. Dans une discussion informelle de pair à pair, de manière occasionnelle, ça se tolère sans souci (surtout si les intervenants ne sont pas des orateurs pros). En revanche dès qu'il s'agit de porter un message public à diffuser largement, ce n'est plus pertinent.
C'est là tout l'intérêt de pouvoir s'appuyer sur des études statistiques pourvu bien entendu qu'elles soient correctement conçues.

(Typiquement l'étude utilisée comme support pour l'édito publié la semaine dernière est elle un terreau de réflexion tout à fait pertinent, contrairement - à mon sens - à ce sondage)
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En revanche, lorsque quelqu'un va prendre son exemple personnel pour le généraliser à tout un groupe de population... C'est moche et contre-productif.
C'est malheureusement le genre de commentaire que je lis souvent sur les sites (plus ou moins) techno, ce qui rends tout clivant et un prétexte à se battre, tout ça pour de simples impressions personnelles superficielles ("c'est moche" "ça sert à rien"), sans même connaître ni avoir jamais essayé un produit, et surtout sans aucune considération pour la différence d'autrui.
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Il faudrait aussi apprendre aux jeunes hommes qu'on peut être sensible , fin et avoir de l'appétence pour les filières littéraires et les arts. Oui parce que le corollaire serait quand même d'avoir plus de gars en filière litteraire
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Juste un petit commentaire pour soutenir la rédaction face aux commentaires hostiles. Ce sujet est tout à fait pertinent (et important) dans un journal « tech ».
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Bien que largement enseigné en psychologie, on n'arrive pas à répliquer le "Stereotype threat effect".
https://osf.io/preprints/psyarxiv/qctkp
Stereotype threat refers to the fear of being judged based on negative stereotypes about the performance of a certain group one identifies with. Numerous published studies have found that stereotype threat might lower mathematics test performance among women. However, many studies used suboptimal designs and analyses; the literature might be subject to publication bias; and the cross-cultural generalizability of the effect remains unknown. This registered replication report describes the result of eight direct replications (total N = 1502) of a representative stereotype-threat study by Johns et al. (2005), who found that threatened women (but not men) underperform when they are confronted with a mathematics test that is presented to measure gender differences, and that this effect can be alleviated by altering test instructions. A multilevel analysis showed no significant interaction effect between stereotype-threat condition and gender, and only an observed gender gap on the mathematics test, with women performing worse than men (d = -0.37; 95%CI[-0.49; -0.25]). The stereotype-threat effect among women was virtually null and not significant (N = 822, d = -0.006; 95% CI[-0.15; 0.14]), and considerably smaller than the original study (N = 45, d = -0.82; 95 %CI[-1.45; -0.18]). Secondary analyses yielded a main effect of gender composition and a random effect of lab, but neither variable affected the interaction between stereotype threat and gender. The current results fail to replicate the stereotype-threat effect by Johns et al. (2005), hence casting doubt on the generalizability of the effect of stereotype threat on women’s mathematics performance.
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C'est un article rédigé par un lobbyiste ?
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C'est un article qui reflète les préoccupations et les questionnements d'une partie non-négligeable de la population, et donc à ce titre, est 100% légitime et pertinent.

Ton accusation de "lobbyisme" est juste une façon de ne surtout pas prendre en compte et écouter attentivement les arguments de l'autre, afin de ne surtout pas avoir a y répondre avec des arguments tout aussi pertinents et sourcés que ceux avancés dans l'article.

Mais après tout, débattre, échanger vraiment c'est fatiguant, rien ne veau la haine ! :cartonrouge:
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J'aime bien te lire et je trouve que tu as des points de vue intéressants, mais , par pitié, il faut arrêter d'utiliser le terme "haine" à tout va, ça le vide de sa substance. Un peu comme "agression", d'ailleurs. Les mots ont un sens, utilisons les à bon escient.
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...Mais peut-être as-tu remarqué que cette fois j'ai pris la peine d'associer ce terme à "veau", ce qui change tout !... Nan ? :-D

Bon tu as raison, en fait ce terme correspond à mon expérience des RS, où pendant à peu près deux-trois ans j'ai fait des recherches avec des mots-clé afin de voir où on en était avec nos valeurs...

Je crois que j'ai été tellement traumatisé par cette expérience (tiens, fais comme moi, une recherche sur X ou sur FB avec les mots-clé "lgbt" "homo" ou encore "féminisme" ou "féministe") et par les dégueulis de h... de saloperies (ah tu vois, je fais des progrès ! :fume: ) qu'on y trouve, que c'est vrai que j'ai développé je l'avoue une certaine hypersensibilité épidermique à l'arbitraire, etc. et à... la-chose-dont-je-ne-peux-prononcer-le-nom :transpi: (Voldemor !!! Vous ici ? :roule: ).
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Dans une autre vie, je devais surveiller les réseaux sociaux pour trouver les posts "haineux", justement. La seule chose que je dirai, c'est qu'on perd vite foi en l'humanité. Et que je ne met plus un pied là dessus :).

edit : typo
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Idem ! :arrow: :arrow: :arrow:
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@ElMarcassin
Dans un sens, je comprends la remarque, car bien souvent les réactions disproportionnées écrites en ligne sont, du moins au départ, motivées par un simple mépris ou un profond désintérêt. Mais comme les plateformes de réseaux sociaux font tourner ça en boucle, ça fait boule de neige, ça grossit, et ça devient très vite très hostile si ce n'est haineux.
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https://www.ellesbougent.com/association/presentation/
« Notre histoire, nos actions

C'est en 2005 que commence l'histoire d'Elles bougent, lorsque deux groupes industriels expriment leur besoin de recruter davantage de femmes ingénieures à Marie-Sophie PAWLAK, alors directrice des relations extérieures d'une école d'ingénieurs, et elle-même ingénieure de formation.

Pour attirer plus de jeunes filles vers ces métiers qu'elles méconnaissent souvent, l'idée qui s'impose est de leur faire rencontrer des femmes ingénieures. La mission de l'association est trouvée, Elles bougent nait officiellement en 2006.

Très vite, de nombreux groupes industriels et entreprises en manque de talents scientifiques féminins rejoignent l'aventure. D'abord dans le secteur des transports (Airbus, PSA, Dassault Aviation, SNCF…), puis dans les secteurs de l'énergie, du numérique, du bâtiment, etc. »

C'est effectivement du lobbyisme qui ne te concerne visiblement pas à titre personnel (à tout point de vue).
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si c'est à moi que tu t'adresses tu te plantes parce que
1- je suis dev (donc dans la techno - datamining, modélisation prédictive toussa toussa)
2- j'ai jamais aussi bien bossé qu'avec des devs femmes et franchement j'aimerais qu'il y en aie plus.
Et actuellement, encore argumenter du "sexisme" pour dire que les femmes ne parviennent pas dans la tech, c'est un peu ridicule. Par contre il reste un point crucial à résoudre: c'est la vision systématiquement négative qu'ont les femmes vis à vis du milieu scientifique ou technologique, et "on se demande" qui leur inculque ça ... Qui leur décrit le monde scientifico technologique comme "une assemblée de machistes indécrottables" ?
A noter aussi que la présence des femmes dans la tech est hyper variable en fonction du secteur il me semble - plus de femmes dans la chimie, moins dans l'électronique, plus dans de datamining (statisticiennes), moins dans la programmation pure ...
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Pour faire une généralisation douteuse, avec un soupçon de sexisme, que j'ai souvent observé : les femmes n'écoutent que les conseils de leurs pairs, ces conseils sont souvent mauvais car issus d'un raisonnement irrationnel basé sur du ressenti, ou un manque complet d'empathie.
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Je confirme que le point de vue selon lequel il y aurait peu de femmes dans la tech parce qu'on les boudent au profit de mecs est complètement stupide, en plus d'être puéril.

Il y a peu de femmes "actives" tout simplement parce qu'il y a peu de femmes "en demande" (en proportion de tous les demandeurs d'emploi de la tech). Bien que ça change petit à petit pour plein de raisons.

Après si l'on restait dans la dynamique née depuis 10 ans, pour les 30 prochaines années, j'oserais parier qu'en 2050 on aurait quasiment la parité sur tous les métiers les plus techniques. Mais avec le danger (réel ou non ? Aucune idée) de tous les nouveaux outils d'aide à conception ou "autoconception" sur les métiers intellectuels "les moins pointus" (low code, no-code, IA-assisted code etc), ces métiers resteront-ils suffisamment "en demande" assez longtemps ?
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Je tombe seulement aujourd’hui sur l’article (et les commentaires).
Quand je disais que la communauté de Next est hostile aux femmes c’est très exactement de ce qui se passe ici dont je parlais. Je sais pas si la modération est passée mais si c’est le cas c’est pas jojo ce qui reste dans les commentaires. On est pas nombreuses et clairement pas bienvenues.
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la communauté de Next est hostile aux femmes
Il y a ici une minorité qui a exprimé une certaine hostilité pour reprendre ton terme (4 ou 5) sur 21 intervenants. Je n'inclue pas dedans ceux qui critiquent la façon l'étude en terme de méthodologie quand ils ne sont pas hostiles aux femmes.

Quant à la modération, quels commentaires auraient dû être modérés et pourquoi ?

Si, vous êtes les bienvenues, d'autant plus que si vous étiez aussi nombreuses que les hommes, les finances du sites seraient bien meilleures.
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Si on est bienvenues on est où ? Je dois aussi sortir une étude pour le démontrer ? (étude qui sera évidemment torpillée par des commentaires misogynes de mauvaise foi)
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J'ai fait l'effort de repasser tous les commentaires en revue et de compter les intervenants pour montrer qu'en réalité une minorité un peu bruyante ne correspond pas à ton ressenti et tu me réponds comme cela ?!

Tu attaques aussi la modération sans pouvoir expliquer ton attaque.

Tu n'as pas envie de discuter, j'en prends acte, mais tu ne fais pas mieux que ceux que tu critiques.
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Avant de porter un jugement définitif, je te conseille de lire aussi l'autre article sur le sujet, et les réactions qui l'accompagne.

Sache qu'à plusieurs occasions (notamment lors du changement de propriétaire de ce site), je me suis fait l'avocat de plus d'inclusivité, non seulement au sein de la rédaction (et là, je trouve que la venue de Mathilde Saliou est un grand bol d'air frais), mais aussi lors des choix éditoriaux.

Ces deux articles sont représentatifs, je trouve, d'une (peut-être un peu trop lente, mais réelle) évolution positive commencée depuis longtemps maintenant.
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Les commentaires de Next me font penser à une anecdote que j'ai vécu plus jeune. J'étais entré avec une collègue de travail dans un bar PMU pour manger à la pause déjeuner, elle est ressortie de là très vite. Elle m'a fait comprendre que l'ambiance était franchement hostile à sa présence : un peu trop de testostérone avec des attitudes pas très "fair play", du style une femme qui entre dans un saloon rempli de cow-boys.

Ça me fait penser à des titres de films comme Les Figures de l'ombre (l'histoire de trois scientifiques afro-américaines), Drôles de Dames (comme si c'était drôle, des femmes d'action).

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