Boeing : la conquête humaine de Mars, le tourisme spatial, les avions hypersoniques
Mars Attacks
Le 10 octobre 2016 à 10h00
4 min
Sciences et espace
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Boeing, l'un des partenaires de la NASA, pense qu'il sera le premier à envoyer un homme sur Mars, damant ainsi le pion à SpaceX. Le PDG de la société a également évoqué rapidement le futur de la société avec le tourisme spatial et les avions hypersoniques
Elon Musk et SpaceX veulent coloniser Mars, avec un plan massif et ambitieux (voir notre analyse). Il n'est pas le seul et un autre acteur privé vient d'entrer officiellement dans la danse : Boeing. En effet, lors d'une conférence organisée par nos confrères The Atlantic, Dennis Muilenburg, PDG la compagnie aérienne, explique qu'il est « convaincu que la première personne à poser le pied sur Mars arrivera sur place à bord d'une fusée Boeing ».
En plus de la Lune, Boeing veut être le premier à envoyer des hommes sur Mars
Il ne donne par contre pas vraiment de détails supplémentaires, contrairement à Elon Musk qui a longuement évoqué son plan, le lancement de ses fusées et son financement. La réaction de Boeing n'est pour autant pas à prendre à la légère, car la société n'en est pas à son coup d'essai dans le domaine et, comme SpaceX, elle est un des partenaires privés de la NASA pour des missions habitées vers la Station Spatiale Internationale. De plus, c'est Boeing qui construit le premier étage de la fusée Saturne V, le plus gros lanceur qui existe actuellement et celui qui a envoyé des hommes sur la Lune.
Avec la NASA, Boeing travaille sur le Space Launch System (SLS), un gros lanceur qui aura pour but d'envoyer des missions habitées un peu partout dans notre système solaire (astéroïdes, Lune, etc.), mais aussi sur Mars en 2030 selon la NASA. Un calendrier qui place donc SLS après le Système de Transport Interplanétaire (STI) SpaceX, du moins sur le papier. Le PDG ne précise pas s'il table sur un avancement de la mission de la NASA ou bien sur un retard de celle de SpaceX pour appuyer ses dires.
Dans tous les cas, l'annonce d'Elon Musk aura au moins eu l'intérêt de relancer le débat et la concurrence autour de la conquête de Mars. Néanmoins, comme l'expliquait Jérôme Vila du CNES il y a quelques mois, « aller sur Mars [...] c'est une aventure de l'humanité », pas de quelques-uns ou d'un pays seulement.
Le tourisme spatial et les avions hypersoniques
Dennis Muilenburg ne s'arrête pas en si bon chemin et évoque le tourisme spatial qui devrait exploser au cours des deux prochaines décennies pour devenir « un marché commercial viable ». Il explique ainsi que la Station Spatiale Internationale pourrait être rejointe par des dizaines d'hôtels et de laboratoires de recherche en microgravité.
Il revient aussi sur des avions hypersoniques capables de dépasser trois fois le mur du son (plus de 1 200 km/h dans l'air, mais cela dépend de plusieurs facteurs), soit plus que le Concorde qui volait à Mach 2. Là encore, il reste relativement discret sur les moyens techniques, précisant simplement que les coûts sont encore trop élevés pour envisager sérieusement un lancement commercial à grande échelle.
Cet été, lors d'une interview accordée à nos confrères du Figaro, le PDG expliquait que « l'avenir passe sans doute par des appareils hypersoniques qui permettront de voyager n'importe où sur la planète en une heure ». Pour cela, il faudra dépasser Mach 3 et atteindre les environs de Mach 20 qui permettent de dépasser les 20 000 km/h et filer ainsi vers le côté opposé de la Terre (qui a un périmètre de 40 000 km environ) en moins d'une heure.
Des projets sont en cours, comme le Falcon Hypersonic Technology Vehicule de la DARPA (une agence du département de la Défense des États-Unis) qui a déjà effectué deux vols d'essai en 2010 et 2011, mais dont on n'entend plus parler depuis.
Le 10 octobre 2016 à 10h00
Boeing : la conquête humaine de Mars, le tourisme spatial, les avions hypersoniques
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En plus de la Lune, Boeing veut être le premier à envoyer des hommes sur Mars
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Le tourisme spatial et les avions hypersoniques
Commentaires (156)
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Abonnez-vousLe 10/10/2016 à 10h11
#1
Belles perspectives…
Le 10/10/2016 à 10h11
#2
C’est léger côté Mars effectivement, mais au moins ça relance le sujet, on verra bien
Le 10/10/2016 à 10h12
#3
Comme pour Space X cela sent la pêche aux financements (qu’ils soient publics ou privés).
Sinon concernant la conquête de Mars, toujours aussi désolant de voir qu’il n’est pas question d’unir les efforts de tous les organismes susceptibles d’y participer. Il vaut mieux dépenser du temps, de l’argent et de l’énergie chacun dans son coin pour défendre sa bannière (qu’elle soit liée à un état ou à une entreprise) " />
Le 10/10/2016 à 10h15
#4
” Dans tous les cas, l’annonce d’Elon Musk aura au moins eu l’intérêt de
relancer le débat et la concurrence autour de la conquête de Mars “
" /> Ca m’a bien fait rire ! Comme si Boeing avait attendu un discourt public de musk pour commencer à y réfléchir.
Plus sérieusement, j’ai écouté une émission sur France culture, et 2030 semble vraiment tôt pour envisager envoyer des gens sur Mars, 2040 semble plus réaliste.
Car c’est bien beau leur fusée SLS, mais ils vivent dans le “crew module” ?
Le 10/10/2016 à 10h16
#5
Le 10/10/2016 à 10h19
#6
Déjà à l’époque de la lune les Russe s’intéressait à Mars … donc c’est pas neuf. Mais en ce moment il y a un peu de concret.
La lune a été conquise grâce au financement de la guerre froide, Mars le sera t il grâce a des milliardaire ambitieux ? Si on attendait les politique il serait plus rapide d’y aller a pied " />
Le 10/10/2016 à 10h20
#7
On ne peut pas utiliser les meilleurs cerveaux de la planète pour entretenir celle-ci plutôt que de tout faire pour aller “vivre” (?) sur une planète qui de toute évidence, par son écosystème inéxistant, ne veut pas de nous.
Quel gaspillage de temps et de ressource.
Le 10/10/2016 à 10h29
#8
Le privée n’a aucun intérêt à s’intéresser à la conquête de Mars autant Space X le but est faire du profit avec l’envoi de satellite autant sur Mars le retour sur investissement est inexistant c’est un gouffre financier que seul de l’investissement public peut envisager. Ceci d’ailleurs pour seul but idéologique être les premiers à le faire (américain/chinois) mais c’est tout.
Et franchement je pense que c’est totalement inutile Mars est invivable l’intérêt scientifique est moindre que des satellites tel que Europe qui présente de l’eau à l’état liquide. Je préfère voir les investissements plutôt envoyé par la pour un intérêt scientifique beaucoup plus grand que sur un pauvre caillou rouge .
Le 10/10/2016 à 10h38
#9
Je crois que 40 000km, c’est la circonférence, et pas le diamètre de la terre.
Le 10/10/2016 à 10h43
#10
Tu as un bouton “signaler un erreur” dans la topbar du site " />
Le 10/10/2016 à 10h46
#11
C’est vrai que la terraformation de Mars, ce n’est pas pour demain. Je suppose que d’ici là, les avancées en matière de robotique et pour peu que nous puissions réaliser des voyages “rapides” entre la Terre et Mars, nous y verrons un autre caillou dont on peut exploiter les minerais (si tant est qu’il y en ait exploitable et pertinent pour nos besoins).
Le 10/10/2016 à 10h49
#12
Vivre sur Mars est un vieux fantasme qui date de la guerre froide et de la course aux étoiles entre les USA et l’URSS, par ailleurs les américains ont souvent eu un complexe d’infériorité par rapport au reste du monde avec Spoutnik notamment mais pas seulement, on pourrait aussi citer le fait que Pluton ait longtemps été considéré comme une planète avant d’être rétrogradé à planète naine pour des raisons pécuniaires et parce qu’il s’agissait de la seule planète découverte par les américains.
Vivre sur Mars en fait rêver plus d’un notamment chez les grosses fortunes prêtes à dépenser lourd pour soutenir cet objectif, ici la recherche est accessoire : autre univers, désire de conquête et d’aventures, et même pour les plus cyniques, domination d’une planète avec des ressources minières monstrueuses et aucune législation.
Et puis c’est aussi beaucoup de pub.
Le 10/10/2016 à 10h53
#13
Merci, je n’y avais pas pensé. Je viens de le faire.
Le 10/10/2016 à 10h55
#14
Le 10/10/2016 à 10h58
#15
Je reconnais qu’actuellement c’est certainement l’argument le moins utile, mais si on progresse sur le sujet du transport nul doute que ça deviendra le sujet numéro 1 devant toute forme de recherches pour le bien commun.
Le 10/10/2016 à 11h09
#16
Le 10/10/2016 à 11h12
#17
Le 10/10/2016 à 11h24
#18
je ne crois pas, j’en suis sûr.
Le 10/10/2016 à 11h27
#19
+1
Mais c’est bien trop raisonnable, ça ne fait pas rêver, et c’est contraire au principe du capitalisme qu’est la fuite en avant permanente.
Le 10/10/2016 à 11h34
#20
Même topo sur 3x la vitesse du son (3600km/h)
Le 10/10/2016 à 11h39
#21
Le 10/10/2016 à 11h39
#22
Le jour où on peut se rendre aux USA ou au Japon en 1 heure, j’achète mes billets.
Le 10/10/2016 à 11h40
#23
comme certains ici, hors propagande/vendre du rêve, j ai du mal à voir un intérêt concret à aller sur Mars, cad avec retour sur investissement.
Rien qu en termes énergétiques, c est complètement monstrueux! Rappelons que les compagnies ont d ailleurs arreter le concorde notamment parce qu il demande bcp trop d energie pour le gain de temps.
Vouloir voler à Mach20, avec quoi? Cad quelle energie durable sans trop de conséquences néfastes sur l environnent?
edit: ds un autre domaine de transport, le train, on saurait faire des TGV capable de à 400 ou 500km/h en prod, mais les besoins en energie (augmentation quadratique par rapport à la vitesse) ne les rendent pas rentables. C est pourquoi on reste à 300-350 depuis 20 ans.
Le 10/10/2016 à 11h43
#24
Le 10/10/2016 à 11h43
#25
Les Américains sont spécialistes dans ce genre d’étude prospective. Ils balancent un fric formidable dans des études de projet fumeuses, a la sortie tu as quelques dessins 3D accompagnés d’un texte rédigé par un poète, ca ne donne jamais rien concrètement, et quand tu calcules le fric dépensé pour les 3 croquis et les élucubrations qui vont avec, tu hallucines.
En fait, le but est de refiler un bon paquet de pognon à quelques unes de leurs industries en difficulté sans prononcer le gros mot qui provoque l’effroi de tout Américain normalement constitué: SUBVENTION.
Le 10/10/2016 à 11h49
#26
Non, là il y a une ambigüité:
Faut-il lire: 3 fois la vitesse du son (cette dernière est de 1200mk/h)
ou bien : 3 fois la vitesse du son (soit 3600km/h tous calculs faits) ?
De toute façon, parler de la vitesse du son sans dire précisemment dans quel milieu, ça n’a pas de sens.
(À moins que je sois passé à côté d’un usage qui serait: «quand on ne précise pas, c’est la vitesse du son dans l’air à la pression atmosphérique usuelle.)
Le 10/10/2016 à 12h07
#27
Le 10/10/2016 à 12h08
#28
Le 10/10/2016 à 12h11
#29
Le 10/10/2016 à 12h11
#30
Le 10/10/2016 à 12h14
#31
Le 10/10/2016 à 12h16
#32
Pas complètement d’accord : envisager des solutions multiples, c’est aussi élargir la connaissance et l’expérience.
Mais oui, sur le fond de ton propos, l’absence de totale mutualisation des moyens avec chacun essayant de tirer la couverture à lui-même ne peut que provoquer une belle part de gâchis.
Le 10/10/2016 à 12h19
#33
Pense à la vulgarisation la plus banale : la vitesse du son “standard”, quand tu entends le bang d’un avion passant en supersonique au-dessus de ta tête (ou pas loin).
Le 10/10/2016 à 12h20
#34
Le 10/10/2016 à 12h23
#35
Le 10/10/2016 à 12h26
#36
Le 10/10/2016 à 12h26
#37
“Des projets sont en cours, comme le Falcon Hypersonic Technology Vehicule de la DARPA (une agence du département de la Défense des États-Unis) qui a déjà effectué deux vols d’essai en 2010 et 2011, mais dont on n’entend plus parler depuis. “ Falcon c’est déjà pris… il faudra qu’ils trouvent autre chose; si jamais il vole leur coucou.
La mise en forme n’est pas toujours respectée lorsqu’on poste un message… ça a l’air assez aléatoire, mais ça nuit à la lisibilité. Et l’édition n’y change rien " />
Le 10/10/2016 à 12h26
#38
Sujet qui revient souvent, car cette possibilité n’est pas vaine.
Déjà en 95 j’avais assisté à une conférence sur les projets de terraformation de Mars par l’utilisation de l’eau et sa séparation en hydrogène pour les fusées au retour et l’oxygène pour inverser le phénomène de dissipation de l’atmosphère martienne.
Atmosphère qui s’échappe suite à une trop faible gravité. Mais selon les calculs à l’époque, il faudrait 150 ans pour arriver à une atmosphère vivable pour l’homme. Une atmosphère comme dans les hautes altitudes.
Si on découvre des énergies fossiles, ce serait révolutionnaire, à plus d’un titre. Preuve de la vie à une époque, et pour nous une énergie en abondance sur place.
Le 10/10/2016 à 12h30
#39
Le 10/10/2016 à 12h35
#40
Le 10/10/2016 à 12h35
#41
waterworld " />
" />
Le 10/10/2016 à 12h37
#42
Il est évident que dans les tunnels, et en virage il pourra pas aller à la vitesse “max” …
Le 10/10/2016 à 12h39
#43
Le 10/10/2016 à 12h40
#44
Le 10/10/2016 à 12h42
#45
Il est sur que pour ces vitesses c’est indispensable, mais ça entraîne de très gros challenges en particulier d’infrastructure.
Mais pas pire challenge que l’hyperloop " />
Le 10/10/2016 à 12h47
#46
Ça fonctionne déjà très bien au Japon, mais pas à ces vitesses non plus ^^
Le 10/10/2016 à 12h51
#47
mais ça reste de petites distances … maintenant en effet ils travaillent sur Tokyo-Osaka .. mais 2045 quoi " />
Le 10/10/2016 à 12h58
#48
On s’emmerde à créer des vaisseaux spatiaux surpuissants alors que l’on pourrait créer un raccourci spatio-temporel ou un trou de ver pour y aller en quelques secondes… Ou bien même utiliser la technologie Warp drive de la NASA qui consiste à distordre l’espace-temps autour de la navette… Pfff…
" />
Le 10/10/2016 à 13h04
#49
Oui, le progrès ne va jamais assez vite. Pas certain que je sois encore vivant pour le voir ^^
Je cligne des yeux.. Mais c’est en vérité horrible de savoir qu’on ne sera plus là pour beaucoup de choses. Mais c’est ainsi ^^
Le 10/10/2016 à 13h30
#50
Le 10/10/2016 à 13h35
#51
Le 10/10/2016 à 13h41
#52
La faible gravité n’est pas le seul facteur pour la fuite de l’atmosphère. L’absence de champ magnétique propre de la planète (ou sa grande faiblesse) compte aussi:
Ceci permet au vent solaire de venir «chatouiller» la haute atmosphère; quand un atome se retrouve décomposé du fait de la reception d’énergie par le vent solaire, les éléments de la décomposition (les atomes quoi) sont plus légers, et certains peuvent éventuellement se retrouver avec une vitesse initiale qui les aide à partir.
Le 10/10/2016 à 13h43
#53
C’est quelque part aussi un gage de suivie pour l’espèce humaine. Le jour ou un astéroïde comme Apohpis (2029 pour son premier passage à moins de 400 000 Kms soit entre la Terre et la Lune, mais ils doit ensuite repasser plusieurs fois et on ne sais pas si à terme il ne percutera pas la Terre ) nous tombera sur la coin de la gueule je ne suis pas sur que Bruce Willis sera encore la pour nous sauver la mise. Donc avoir une solution de replis sur Mars c’est une bonne chose je trouve.
Le 10/10/2016 à 13h48
#54
Faut bien jouer notre rôle de sauterelle ^^
De toutes les façons, quoi qu’on fasse nous sommes condamnés. Notre devenir est dans la disparition.
Je ne dis pas qu’il faut continuer à polluer ^^
Mais remettre en perspective notre présence. Sauf… Si on réussi à aller vers d’autres étoiles. Mais c’est ni pour demain ni après demain.
Le 10/10/2016 à 13h51
#55
Je n’allais pas tout détailler, mais il est vrai que son coeur ne tourne plus.
Du coup plus de champ magnétique protégeant son atmosphère qui s’étiole sous la caresse du vent solaire
Le 10/10/2016 à 13h52
#56
Je ne suis pas convaincu par la cause donnée par Commentaire_supprime, mais le fait est que dans le lien que tu donnes, il n’a y pas de propulsion par roue très loin au delà de 700km/h.
Les engins cités dans le tableau ont des roues, mais elles avancent comme un avion (littéralement).
Il y a bien le «Speed Demon» et le «turbinator»qui sont cités en bas de page, mais justement, ils se sont donné bien du mal pour ne pas aller beaucoup plus loin que les dits 700mk/h.
Le 10/10/2016 à 13h54
#57
Bien vu, malheureusement, ils ne savent pas calculer autre chose que la forme de la fusée etc…pour aller sur Mars. De plus aujourd’hui on ne sait pas en revenir, avant d’y aller faut penser aussi au retour, on sait jamais.
Le 10/10/2016 à 13h56
#58
exact.
Le 10/10/2016 à 13h57
#59
Le 10/10/2016 à 14h00
#60
Il est plus simple d’exploiter des astéroïdes où la différenciation ne s’est pas fait. Tout le minerais est partout.
Le 10/10/2016 à 14h08
#61
Le 10/10/2016 à 14h13
#62
Le 10/10/2016 à 14h16
#63
Le 10/10/2016 à 14h19
#64
Le 10/10/2016 à 14h23
#65
Le 10/10/2016 à 14h25
#66
Le 10/10/2016 à 14h25
#67
Le 10/10/2016 à 14h26
#68
Le 10/10/2016 à 14h27
#69
Le 10/10/2016 à 14h32
#70
Je ne prends pas une expression comme «au dessus de 700km/h» comme signifiant «il existe une limite et elle vaut exactement 700km/h»
Comme je dit dans mon post, la piste que Commentaire_supprime donne pour l’existence d’un mur ne me convainc pas, mais ton lien montre que son ordre de grandeur n’est pas si mauvais (le record est moins de 10% au dessus de 700km/h). Donc, je chipote effectivement, parce qu’il y a matière à chipoter.
Le 10/10/2016 à 14h38
#71
Le 10/10/2016 à 14h39
#72
Le 10/10/2016 à 14h41
#73
Même si l’idée me plait, à part la connaissance, je ne vois pas ce que Mars peut nous apporter.
On ne sera pas là pour le voir et il faut des sous, beaucoup…énormément.
Les développements seront le plus, comme le (four) micro-ondes (mission Apollo) Mais qui va payer ? Il y a plus à faire sur Terre, mais qui veut payer ?
On peut faire un constat, mais il sera amer.
De l’argent, il y en a pour l’armement, les guerres et les téléphones. Arrêtons de faire des téléphones ? " />
Le 10/10/2016 à 14h44
#74
Le 10/10/2016 à 14h53
#75
Le 10/10/2016 à 14h58
#76
Le 10/10/2016 à 14h59
#77
oui d’ailleurs je trouve ça stupide de parler de “ record terrestre” quand tu fais une fusée a roulette ….
Le 10/10/2016 à 15h05
#78
Le 10/10/2016 à 15h41
#79
C’est pas bien de comprendre ce que j’écris exactement à l’envers de ce que j’ai voulu exprimer " />
(sans préjuger de savoir si l’erreur est du rédacteur ou du lecteur).
Pourtant, je dis bien que l’explication par l’aérodynamisme ne me convainc pas.
Et d’ailleurs, je constate que nous sommes tous d’accord pour dire que le problème c’est la transmission de la puissance par les roues (curieux de voir les pneus et l’embrayage des 2 véhicules que j’ai cités; ça doit sentir le chaud sur les accélérations)
Le 10/10/2016 à 15h46
#80
Le 10/10/2016 à 16h14
#81
Dans le vide, comme la lumière !
Le 10/10/2016 à 16h54
#82
Hé ben voilà, on est d’accord
Le 10/10/2016 à 17h05
#83
Le 10/10/2016 à 17h11
#84
" />
Le 10/10/2016 à 17h12
#85
Je crois que tu as mal compris mon commentaire mon poussin
Le 10/10/2016 à 17h34
#86
Encore une idée farfelue pour nous piquer nos sous…
Le 10/10/2016 à 17h41
#87
Le 10/10/2016 à 17h55
#88
Le 10/10/2016 à 18h00
#89
Le 10/10/2016 à 18h02
#90
Le 10/10/2016 à 18h03
#91
Le 10/10/2016 à 18h11
#92
Le 10/10/2016 à 18h20
#93
Le 10/10/2016 à 18h27
#94
Pour Musk, Mars n’est effectivement pas une manière de gagner de l’argent mais une finalité en soit. Le but affirmé est de faire perdurer l’espèce humaine et la vie au delà de notre planète (pas juste d’y aller pour y aller).
Et quoi qu’on en dise l’objectif est bien plus noble que de chercher à s’enrichir en investissant ici ou là. En prenant du recul c’est même peut-être l’objectif le plus noble qu’on puisse imaginer.
À l’époque des grands explorateurs (financés par de généreux mécènes) le même discours utilitariste critiquait ces sommes énormes englouties dans de grandes expéditions.
Finalement, abandonner “quelques arpents de neige” fut la plus grave erreur historique de la France.
Le 10/10/2016 à 19h30
#95
écoutez les , les vieux dinosaures… Ahahah ! ils voudraient être toujours jeunes et mordant mais ce sont des gros et gras retraités désormais… Ils peuvent bien s’accrocher a leurs séances de coaching et leurs chirurgiens, ils sont au bout, ils sont l’arriéré garde… des croulants lourds et polluants comme leurs avions et leur or noir.
Le 10/10/2016 à 19h31
#96
Le 10/10/2016 à 19h45
#97
Le 10/10/2016 à 20h31
#98
" /> Les limites de vitesses viennent surtout du matériel, et particulièrement de la voie.
Au delà de 300 km/h, le pantographe peut “claquer” dans la vague de la caténaire, il faut alors tendre la caténaire à des niveau difficilement tenable avec les écarts de température.
Sans compter sur l’usure des rails et des bandes de roulement dans les courbes. Ainsi que des roulements à aiguilles dans les boîtiers sur les bogies.
La consommation électrique augmente certes très vite, mais les principales limites sont matérielles et économiques, non physique et énergétique.
Le 10/10/2016 à 20h38
#99
Le 10/10/2016 à 20h51
#100
Le 10/10/2016 à 21h43
#101
Le 10/10/2016 à 23h19
#102
Le 11/10/2016 à 05h59
#103
Mouais, je doute qu’au moment de la recherche sur la mécanique quantique quiconque pensait qu’il allait y avoir des applications concrètes " />
(source wikipedia : Elle a permis nombre d’applications technologiques : énergie nucléaire, imagerie médicale par résonance magnétique nucléaire, diode, transistor, microscope électronique et laser. Un siècle après sa conception )
C’est le défaut de la recherche fondamentale, son “application” peut prendre plusieurs décennies …
regarder la recherche fondamentale qu’on fait aujourd’hui et imaginer qu’on va avoir une révolution sous 6 mois, c’est un peu rêver " />
Il y a d’autres domaines de recherche qui vont bien plus vite, mais il ne faut pas penser qu’on a “plus rien à inventer” " />
Le 11/10/2016 à 07h08
#104
Le 11/10/2016 à 07h24
#105
Le 11/10/2016 à 08h48
#106
Le 11/10/2016 à 08h48
#107
Peut être mais plus tôt on commence et plus vite ils pourront être autonome. Ça ne sert à rien de dire on ne peut pas faire ceci ou cela. C’est difficile certes mais en y mettant les moyens et le temps cela deviens possible. Donc un pas après l’autre.
Premier pas: Des hommes sur Mars
Second pas: Construction d’une base
Troisième pas; autonomie de celle-ci
Etc…
Le 11/10/2016 à 08h51
#108
Le 11/10/2016 à 08h53
#109
Le 11/10/2016 à 08h57
#110
Le 11/10/2016 à 09h12
#111
Le 11/10/2016 à 09h17
#112
Oui, ça fait depuis la fin de la guerre froide que les états n’ont plus le “besoin” d’investir dans l’espace.
Si la “guerre à l’espace” avait continué, on aurait sans aucun doute des bases lunaires aujourd’hui …
Le 11/10/2016 à 09h21
#113
Oui, mais au début je rebondissait sur “Mars en tant que solution de replis”.
Quand bien même on aurait des bases sur la lune, ça ne veux pas dire pour autant qu’on serait capable d’avoir plus rapidement des colonies autonomes et viables.
Le 11/10/2016 à 09h50
#114
Très franchement, permet moi d’en douter (mais ce n’est pas non plus mon domaine, donc je n’exclus absolument pas d’avoir tort " />)
La course à la lune a été l’occasion pour l’industrie et la recherche de se concentrer sur un “projet commun”, avec un budget conséquent pour répondre au mieux aux questions posés par ce challenge.
La colonisation (lunaire/martienne … ) est une somme de “petit” challenges qui en tout semblent insurmontable, mais avec du budget, j’ai l’intime conviction que chaque challenge peut être surmonté …
Ca ne sera pas parfait (clairement les missions Apollo n’avaient rien de “parfait”), mais je reste persuadé que le challenge n’est pas insurmontable.
Maintenant, oui, la question de l’autonomie est un SACCRE probléme quand on parle de la lune …
une personne qui parle bien de cette vision est Neil deGrasse Tyson
Le 11/10/2016 à 10h02
#115
Le 11/10/2016 à 10h06
#116
Moi ce que j’en dit c’est que l’homme n’a jamais était aussi productif et ingénieux que lorsqu’il avait le dos au mur. Attendre que tous les problèmes soient réglé avec de faire quelque chose et on ne fera jamais rien. L’exemple type est ITER, on sait que ça ne marchera pas mais ITER est la pour tester toutes les pistes et voir tous les problèmes pour avancer. On a pas attendu d’avoir régler tous ces problèmes en laboratoire avant de passer à la pratique.
Ensuite la Lune n’apporte rien pour faire une base. Pas assez de gravité pour y vivre à demeure. Pas ou peu de ressource utilisable. Aucun hydrocarbure car il n’y a jamais eu de vie dessus. Etc…
Enfin Rendez-vous en 2027 pour la suite, ça se passera peut être mal ou peut être bien mais quelque soit le résultat on aura progressé.
Le 11/10/2016 à 10h26
#117
Le 11/10/2016 à 10h33
#118
Le 11/10/2016 à 10h35
#119
Le 11/10/2016 à 10h46
#120
Le 11/10/2016 à 10h57
#121
et sur les voyages sur Terre, la réflexion de sr17 “pourquoi vouloir voyager plus vite ? ” me semble plutôt pertinente.
On réfléchi (ou devrait réfléchir) plus à comment économiser les ressources et moins se déplacer que aller toujours plus loin, tjs plus vite en gaspillant les ressources.
Avant tous ces gds projets énergivores, il faudrait AMHA résoudre le pb essentiel de l’énergie sur Terre. Cela pourrait être par ex la maîtrise de la fusion nucléaire. Tant qu’on aura pas maîtrisé le pb de l énergie, tous ces projets resteront AMHA qu à l étape d idées.
Ma réflexion est bien sur un usage “main stream” sur la philosophie d’équité durable entre tous les humains.
D’un autre côté, il y aura tjs des projets délirant comme ceux ci fait par des milliardaires pour les milliardaires, en faisant fit du gaspillage des ressources… On peut s en réjouir pour le côté technique, mais pas sûr du tout que cela soit bénéfique pour l’humanité…
Le 11/10/2016 à 11h46
#122
Le 11/10/2016 à 12h12
#123
Le 11/10/2016 à 12h47
#124
Oui c’est vrai que l’on à rien tenté en avance sur Terre pour voir si c’était faisable sur Mars hein. Je ne dis pas que ce sera facile mais que c’est faisable. Le lien qui donne une petit compte rendu de l’expérience d’un an en autonomie complète pour simuler une mission sur Mars.
Donc je ne dis pas que la base sur Mars sera autonome tout de suite mais on a tout ce qu’il faut pour qu’à cours terme on y parvienne.
Le 11/10/2016 à 12h49
#125
Oui, c’est une définition qui pourrait s’appliquer à bien des domaines." />
Le 11/10/2016 à 12h53
#126
1 an d’autonomie, c’est une autonomie très très relative..
L’autonomie “réelle” commence quand les moyens de productions (indispensables à la survie) peuvent eux-même être renouvelés quand ils arrivent en fin de vie. On en est loin.. très très très très loin..
Le 11/10/2016 à 13h04
#127
Pour moi une colonie est autonome à partir du moment ou elle peut produire sa subsistance elle même : eau, nourriture, air, chaleur. Le reste c’est du confort. Donc que la colonie ait toujours besoin de produits manufacturés spécifique tel que des médicaments ou matériaux particulier en provenance de la Terre par exemple 1 fois par an n’enlève rien à son autonomie. Surtout qu’il y aura forcement des produits qu’elle ne pourra jamais fabriqué car endémique à la Terre. Comme par exemple tu n’a pas de café qui pousse en France par que les conditions ne s’y prête pas et bien c’est pareil pour Mars.
Maintenant si pour toi autonome cela veut dire avec le même confort dont tu peux profiter ici alors je suis d’accord elle ne sera pas autonome avant plusieurs dizaines (centaines ?) d’années.
Le 11/10/2016 à 13h09
#128
Le 11/10/2016 à 13h13
#129
Le 11/10/2016 à 14h04
#130
Le 11/10/2016 à 14h08
#131
Solide je sais pas, mais en tout cas il y a bien des pistes :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Disruption_(tokamak)#La_gestion_et_l.27.C2.AB_amor…
Le 11/10/2016 à 15h37
#132
Le 11/10/2016 à 16h42
#133
Le 11/10/2016 à 16h50
#134
Le 11/10/2016 à 17h02
#135
C’est juste ton avis et je pense que tu te trompes (et que c’est facile à voir).
Le 11/10/2016 à 17h58
#136
Le 11/10/2016 à 18h01
#137
Le 11/10/2016 à 18h33
#138
Le 11/10/2016 à 19h04
#139
Le 11/10/2016 à 19h20
#140
Le 11/10/2016 à 20h27
#141
Le pire c’est qu’il a l’air de croire à sa théorie, c’est même pas pour s’amuser à faire rager les geeks (ce qui aurait été parfaitement honorable).
Un paumé.
Le 11/10/2016 à 20h42
#142
Le 11/10/2016 à 23h22
#143
Le 12/10/2016 à 08h41
#144
Le 12/10/2016 à 14h12
#145
Effectivement, quand je lis : on a pas de marché viable pour un supersonique qu’on saurait faire techniquement maintenant, mais l’avenir est à l’hypersonique qu’on ne sait pas faire du tout, la jauge de mon bullshitmètre s’affole.
Le 12/10/2016 à 19h08
#146
“De plus, c’est Boeing qui construit le premier étage de la fusée Saturne V”
bon c’est plus trop d’actualité tout de même…
mais merci Seb pour ces articles. J’ai beau suivre ça de très près par différents canaux, lire un bel article de synthèse c’est un vrai plus. et l’actualité sur le sujet devient vraiment dense. en attendant l’épilogue du Google Lunar Xprize cette année.. !
D’ailleurs ça m’amène à un HS. et à la fin de mon abonnement premium. J’apprécie vraiment la qualité et la diversité des articles, tech, droit, libertés, space.. et la communauté qui sait en général se tenir et faire du site un espace de rencontre et d’échanges.
mais DAVID … où est le TShirt de mon dernier abo 24 mois avec option tshirt. c’était le bordel à l’époque mais c’est carrément passé à la trappe ?? ;)
ok je file me réabonner quand même.
Le 12/10/2016 à 19h16
#147
réabo 24 mois fait.
longue vie à NXI
" />
Le 12/10/2016 à 20h59
#148
Le 12/10/2016 à 21h07
#149
Le 12/10/2016 à 22h11
#150
“Je ne peux pas prédire exactement à quel moment l’industrie se prendra le mur car une découverte peut toujours intervenir et repousser l’échéance de quelques années. ”
Oui, tu ne peux pas être Nostradamus.
Moi non plus, je ne sais pas comment les banques continueront d’augmenter le capital sur terre chaque année, ni comment 2020 s’orientera pour la lithographie et la conception architecturale d’une puce.
Mais je bosse dans le 2nd domaine, et tes arguments ne sont pas très factuels, c’est pour ça, je te poussais à sortir de cette rhétorique “un jour, j’aurais raison!”
PS, juste pour clarifier: Quand tu achètes une puce “gravée en 14nm”, quasiment rien dans cette puce ne mesure 14nm.
Donc quand tu lis un article qui parle d’une limite physique une fois atteint la poignée de nanomètres, même si cette assertion parait vraie en 2016, il reste de la marge à l’industrie pour te vendre une puce “gravée en 7nm” avec réellement l’ensemble du process sous les 40nm. Et en 2022 on en reparle, de ces limites imaginées avec les techniques de l’époque. Moi je suis confiant de la vision que j’ai.
Par contre pour les banques j’en sais vraiment rien " />
Le 12/10/2016 à 22h12
#151
enfin… tout le monde à compris que pour arriver à cette vitesse il faut sortir de l’atmosphère….
rien à voir avec un pénible mach2 du concorde (dans le principe)
Le 12/10/2016 à 23h50
#152
11 pages de commentaires …
L’ espace n’ est plus un espace de prosélytisme politique ou militaire.
On n’ ira plus sur la Lune juste pour se la jouer “on est les plus forts !!!”.
Si une entreprise du secteur aérospatiale se lançait dans l’ aventure d’ une mission sur Mars, ce serait juste pour en espérer des retombées en terme d’ image pour un but commercial.
Ce serait super coûteux et je n’ en vois aucune qui dispose d’ assez de moyens pour se le permettre.
Et en aucun cas, ce ne pourrait être une mission “sec” sans mission automatisée préparatoire à moins de vouloir risquer la vie de l’ équipage.
Comme pour la Lune, il y aura l’envoi préalable de nombreux robots pour préparer le terrain, assurer la sécurité de la mission et vérifier sa faisabilité.
Alors 2030 ou 2040, cela me parait trop jeune avant qu’ un homme mette le pied sur Mars.
Réaliser une base spatiale sur notre satellite naturel qu’ est La Lune me semble une étape bien plus logique que réaliser n’ importe quelle mission sur Mars.
Il faut espérer la réussite de SPHÈRE 3 après l’ échec de Sphère 2 pour que l’habitabilité de l’ espace devienne une réalité et engendre une vraie raison d’ aller sur Mars.
Le 13/10/2016 à 00h04
#153
Le 13/10/2016 à 09h43
#154
Tu noies quelques propos sensés dans un gloubi-boulga indigeste de choses approximatives ou erronées " /> . Je m’arrête là même s’il y a encore beaucoup à dire.
Le 13/10/2016 à 21h31
#155
Le 14/10/2016 à 08h30
#156