« Détruisons tous ensemble les machines à voter le 14 juillet prochain ! » lance un député
C’est ça ou la garden party à l’Élysée
Le 10 novembre 2016 à 08h10
3 min
Droit
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Dans le cadre des débats autour du projet de loi de finances, les députés ont refusé, mardi 8 novembre, de créer un fonds de cinq millions d’euros destiné à aider les communes souhaitant abandonner leurs machines à voter. Compte rendu.
« En raison d’incidents, de doutes et de constats de différences – pour employer des termes mesurés – entre les émargements et le nombre de votes enregistrés sur les machines, l’État a inauguré [en 2007, ndlr] une période de moratoire qui n’a pas permis de refermer la parenthèse des machines à voter » a regretté avant-hier le député Jean-Luc Laurent. En 2012, on dénombrait ainsi une soixantaine de villes qui utilisaient toujours des machines à voter, pour environ 1,1 million d’électeurs concernés.
L’élu MRC (apparenté socialiste) s’est vivement attaqué au vote électronique, qu’il a qualifié de « dangereux », en raison « des pirates et des manipulations susceptibles de se produire et parce que le recours à la machine à voter favorise l’opacité et le doute ».
Le vote électronique jugé « dangereux »
Contrairement à ceux qui réclament une interdiction pure et simple de ces appareils, Jean-Luc Laurent est arrivé dans l’hémicycle avec une proposition alternative : racheter ces machines aux villes qui souhaitent s’en séparer (ou les aider à payer les éventuelles pénalités pour rupture anticipée de contrat de maintenance), grâce à l'instauration d'un fonds de cinq millions d'euros.
« Les maires qui veulent s’en débarrasser ne sont pas forcément ceux qui les ont achetées, ils peuvent être leurs successeurs liés par des contrats. Je propose donc de créer un fonds pour racheter les machines à voter et, comme j’entends des rires, je vous propose, mes chers collègues, que nous détruisions tous ensemble les machines à voter le 14 juillet prochain ! » a (sérieusement) lancé l’élu, face à la réaction de certains de ses collègues.
Le gouvernement refuse toujours d’interdire les machines à voter
Le rapporteur David Habib (PS) a toutefois émis un avis défavorable sur son amendement : « M. Laurent (...) n’a pas précisé que l’État a aidé les communes à procéder à leur acquisition et à leur entretien. Il serait tout de même un peu étrange qu’il les aide à y renoncer après les avoir ainsi aidées ! ».
Sur le banc du gouvernement, Clotilde Valter a également exprimé son opposition. « L’État aide d’ores et déjà financièrement les communes qui achètent des urnes sur présentation des justificatifs. L’abandon des machines à voter et leur remplacement par les urnes est donc bien aidé par l’État. » La secrétaire d’État en a profité pour rappeler que le choix d’utiliser des machines à voter appartenait à chaque commune. « L’État ne souhaite pas en interdire l’utilisation à l’approche d’une période électorale » a-t-elle déclaré.
« L’État ayant encouragé [les communes] à investir dans ces machines, il doit les aider et les reprendre. L’amendement est donc parfaitement fondé et je le maintiens » a rétorqué Jean-Luc Laurent, avant que sa proposition ne soit rejetée.
« Détruisons tous ensemble les machines à voter le 14 juillet prochain ! » lance un député
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Le vote électronique jugé « dangereux »
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Le gouvernement refuse toujours d’interdire les machines à voter
Commentaires (129)
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Abonnez-vousLe 10/11/2016 à 08h19
14 juillet 2017… c’est pas un peu tardif?
Le 10/11/2016 à 08h32
On va me traiter de complotiste mais je comprends pas comment c’est possible en 2016 de construire des machines à voter qui sont pas foutues de faire des incrementations sans erreur…
Truquer les votes encore je comprendrais mais comment une erreur de concordance peut arriver?
Et aucun système de vérification à chaque vote?
Qui code ces bouses??
Et pourquoi l’État ne met pas en place des procédures de test des machines avec de fausses élections de 10000 votes où les votes sont connus, pour comparer?
Les voitures doivent se faire homologuer sur le territoire français, pourquoi pas ce qui sert à exprimer la démocratie??
Le 10/11/2016 à 08h33
Un mec dont tout le monde se fout qui essaye de briller en se “battant” pour une “cause” choisie au hasard?
Le 10/11/2016 à 08h33
Quand on se rend compte que l’on a fait une connerie on essaye d’y remédier … donc aider a se débarrasser des machines a voter est tout a fait logique … mais avec certains politiques la logique n’est pas de mise
Le 10/11/2016 à 08h33
l’État a aidé les communes à procéder à leur acquisition et à leur entretien. Il serait tout de même un peu étrange qu’il les aide à y renoncer après les avoir ainsi aidées !
Comment dire… Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis, ce n’est pas par rapport à lui puisque l’acquisition est assez ancienne, donc, la machine étatique est conne…
Quand on voit qu’on a fait une connerie, on essaie de se rattraper, ça ne sert plus à rien de justifier par l’absurde (voir la théorie des coûts irrécupérables).
Le 10/11/2016 à 08h35
Comment être sur que le programme exécuté lors de l’élection est le même que celui homologué ? L’histoire avec VW (flemme de chercher pour bien l’écrire " />) montre qu’il est possible de faire exécuter du code spécifique à une homologation. Samsung a fait de même sur ses téléphones.
Le 10/11/2016 à 08h41
Le 10/11/2016 à 08h44
Exactement, même si tu ajoute des procédure de vérification avant les vrai élections, tu ne fais que déplacer le problème le jour de la vrai élection
Rien ne vaut le vote à bulletin secret et le bon vieil isoloir
Le 10/11/2016 à 08h46
Le 10/11/2016 à 08h47
Le 10/11/2016 à 08h50
On a eu le problème en Belgique la dernière fois (ou celle d’avant?). Ils ont fait une mise à jour du code, et se sont plantés, malgré tous les tests.
Je ne me souviens plus du bug précis, mais c’était un truc du genre :
Dans ce cas, le total de vérification et le total des voix étaient différents. Bon, c’est probablement pas exact, c’est de mémoire, mais c’est l’idée: Si on change d’avis en cours de route, c’était mal enregistré.
C’est honteux, incroyable, incompétent, tout ce qu’on veut, mais c’est arrivé.
Un autre cas, qui remonte à un peu plus longtemps, que quelqu’un m’a raconté. Cette personne voulait voter, au moment de valider ça s’est mal passé (blocage ou …). Comme c’était pour un parti “mal vu” d’un extrême, cette personne n’a pas oser le signaler.
Bref, je suis contre le vote électronique, même si je n’ai jamais eu à faire la file grâce à ça. (Le vote est obligatoire chez nous).
Le 10/11/2016 à 08h53
En Belgique vous avez déjà un problème de base : amende si vous n’allez pas voter si j’ai bien compris, niveau démocratie c’est déjà un gros problème " />
Le 10/11/2016 à 08h53
Le 10/11/2016 à 08h54
Le 10/11/2016 à 08h55
Le problème aurait été vite réglé s’il avait dit que ces machines permettaient de télécharger illégalement de la musique " />
Le 10/11/2016 à 08h57
Et un petit backdoor, qui va pouvoir vraiment le voir ? Une fois que le ver est dans le fruit…
Le 10/11/2016 à 08h59
Oui, droits et devoir en démocratie, toussa toussa. C’est un autre (et long) débat, et ça ne change rien au fait que chaque voix doit pouvoir être comptabilisée correctement.
Le 10/11/2016 à 08h59
Et si, au contraire, ce n’était pas une solution ?
Le 10/11/2016 à 09h01
Je rejoins les commentaires de patch, il y a trop de risques, d’incertitude pour utiliser ce genre de boîte noire. Une interdiction totale serait plus saine. Même le mettre dans la constitution serait pas un luxe.
Le 10/11/2016 à 09h02
Le 10/11/2016 à 09h02
Le 10/11/2016 à 09h03
Pour incité aux votes, l’amende n’est pas une bonne solution, un crédit d’impôt serait mieux." />
Le 10/11/2016 à 09h03
Attendez moi aussi je suis contre le vote virtuel (pour reprendre l’appellation par les politiciens du Bitcoin: monnaie virtuelle)
Ma question partait du constat que les politiques n’étaient pas contre. A ce moment-là:
Le 10/11/2016 à 09h04
Le 10/11/2016 à 09h05
A mon avis, l’intégrité d’une machine à voter est techniquement possible, si l’on veut bien s’en donner la peine/moyens : (le scandale VW, tout le monde dans l’industrie était au courant des pratiques, des profs en école d’ingé racontaient même la manip’ avant que le scandale n’explose, les constructeurs lors des test des produits concurrent modifiaient légèrement le cycle et voyaient les valeurs partir en couille et les testeurs officiels ne pouvaient pas tester avec un autre protocole que celui officiel…)
De plus, on sait faire du logiciel critique en aérospatiale (intégrité du logiciel embarqué, comparaison du comportement etc…). Enfin, rendre les sources logicielles libres permettrait une vérification aisée par la communauté.
Mais le plus gros problème, c’est que tout ça n’est vérifiable que par des experts, quand un bulletin est vérifiable par n’importe quel quidam sachant lire.
Le 10/11/2016 à 09h07
Le 10/11/2016 à 09h15
Le vote classique, même s’il mobilise du personnel et des bénévoles (pour le dépouillement et vérification) est un vrai vote citoyen, imparfait certes mais relativement fiable et transparent (même s’il y a parfois des fraudes) ce qui n’est pas le cas d’un machine informatique que seul un expert (autorisé) peut contrôler…
On va argumenter en faveur des machines à voter parce ce que c’est plus simple à mettre en œuvre, avec pas (ou peu) de personnel et ça coute moins cher : l’argument économique (voire écologique avec le papier gaspillé) : A cela que répondre en effet devant ces arguments massues ?
Pourquoi mobiliser des citoyens qui préfèreraient rester chez eux, sacrifier quelques arbres pour le papier et dépenser de l’argent de l’état ou des communes en maintenant un système de vote antique alors qu’on a plus moderne, moins cher et plus fun ?
Et bien (pour reprendre un air connu), parce que la démocratie le vaut bien !" />
Le 10/11/2016 à 09h23
Machine à voter Electronique ou pas, de toute façon, “si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit” - Coluche ^^.
Non, sans déconner, je suis contre les machines à voter.
Le 10/11/2016 à 09h23
juste une question pour ceux qui présente le risque de fraudes des machines à voter comme étant la raison insurmontable à leur utilisation :
Quelles sont les risques de fraudes actuels ?
Parce que, de ce que je lis, les risques de fraudes présentés pour la machine sont d’une complexité importante et nécessite un complot (un vrai) d’ampleur importante pour que ça arrive. Alors que bourrer des urnes et faire voter des morts, c’est assez facile et ça arrive encore.
Je ne dis pas qu’il n’y a aucun risque, mais j’ai le sentiment que le risque est surestimé par la peur de la nouveauté.
Le 10/11/2016 à 09h28
Le 10/11/2016 à 09h40
Le 10/11/2016 à 09h45
Le 10/11/2016 à 09h47
Un bourrage d’urne est plus facile à déceler et contrôler. Il y a une procédure stricte en matière de dépouillement avec des comptes et recomptes en présence de plusieurs personnes notamment des représentants des divers partis.
Par ailleurs, la confidentialité du vote matériel est garantie.
Et c’est plutôt drôlement difficile de faire ça à grande échelle. On reste sur des élections locales. Avec des machines à voter truquées ou mal paramétrées, non seulement la confidentialité du vote risque de ne plus être garanties, mais on peut frauder à grande échelle plus facilement.
Le 10/11/2016 à 09h51
C’est même la seule solution qui permettra à tout un chacun de vérifier (même s’il faut pour cela acquérir des connaissances supplémentaires, mais la république numérique le vaut bien). Et d’ailleurs nous disposons d’associations fiables et tout à fait capables de faire le boulot.
En fait, si on part du principe de garder les machines à voter, il faudrait aller plus loin et faire en sorte que les standards en soient ouverts et définis au niveau national et accessibles aussi facilement que les spécifications du système métrique, voire sur le plan international par un groupe du type OASIS.
Le 10/11/2016 à 09h51
Le 10/11/2016 à 09h55
j’entends bien, mais je trouve que c’est surestimer le risque de l’un et sous-estimé celui de l’autre. D’une part tu dit qu’on a des système pour le déceler donc c’est sûr, de l’autre tu pars du postulat qu’il n’y a aucune procédure.
L’argument de la confidentialité par contre, je le trouve bien plus pertinent. Mais un système permettant l’anonymisation et la reconnaissance est tout à fait faisable. Nos amis mathématiciens sont capable de faire ce genre de système à double clés.
Le 10/11/2016 à 09h58
Le 10/11/2016 à 10h02
tu as répondu à coté de la question. Je demande les risques actuels du système papier.
Et être condescendant ne te fera pas avoir plus raison, ça te rend simplement désagréable et enlève toute envie d’échanger avec toi.
Le 10/11/2016 à 10h11
Le 10/11/2016 à 10h16
Le 10/11/2016 à 10h17
Le 10/11/2016 à 10h18
Le 10/11/2016 à 10h20
Le 10/11/2016 à 10h22
Disons que je pars du postulat que rien ne prévoit ce type de contrôle, en tous cas pas de manière transparente et accessible aux citoyens.
Et je pense très sérieusement, comme je l’ai déjà écrit, que, si les machines à voter devaient se généraliser, les spécifications devraient être précisément définies et rendues publiques comme pour n’importe quel standard ouvert ce qui permettrait des contrôles plus faciles de la part de n’importe qui (disons d’associations diverses dont les membres ont les capacité techniques de vérifier que tout va bien). Et cela devrait même, je me répète je sais, l’être à l’échelle internationale.
Le 10/11/2016 à 10h24
Ça reste mineur vu le nombre de bulletins qu’on peut cacher dans des chaussettes :-).
Le 10/11/2016 à 10h24
Le 10/11/2016 à 10h26
Le 10/11/2016 à 11h52
Le 10/11/2016 à 11h54
Le 10/11/2016 à 11h59
la déchéance des droits civiques va beaucoup plus loin qu’une radiation des listes électorales tout de même!
Le 10/11/2016 à 12h02
Le 10/11/2016 à 12h02
Le droit de vote est ce qui permet de les exercer et de se présenter à des fonctions électives !
Le 10/11/2016 à 12h06
Le 10/11/2016 à 12h07
Le 10/11/2016 à 12h11
Le 10/11/2016 à 12h35
Le 10/11/2016 à 12h43
Le 10/11/2016 à 12h44
Dépouillement à poil, ça permettrait peut-être de trouver plus facilement des volontaires
Le 10/11/2016 à 12h46
Ça dépend de qui y a, si ce sont les avatars de Patch ça va, si c’est mémé Gertrude ou Gérard du PMU c’est moins attrayant " />
Le 10/11/2016 à 12h47
Le 10/11/2016 à 12h51
Le 10/11/2016 à 12h51
Le démocratie ca devient progressivement la loi de celui qui gueule le plus fort.
Brexit, USA, …
Le 10/11/2016 à 12h58
dedans tu as également l’accès à certaines profession.
Donc tu interdirais certaines profession à des gens qui ne veulent plus participer à tout ce cirque.
Si on va par la on a qu’à interdire à un repris de justice de se présenter aux élection présidentielles….
Le 10/11/2016 à 15h11
Le 10/11/2016 à 15h13
Le 10/11/2016 à 15h25
point intéressant amené par ton article du monde : la privatisation du système de vote.
Avec le cas de cette mairie qui se retrouve avec des machine à 90K€ mais plus personne pour les mettre à jours parce que la boite a fait faillite.
Le 10/11/2016 à 15h31
J’ai relu, et je ne suis quand même pas d’accord avec ton 100% :). En revanche, ça l’amène à un niveau de fiabilité largement suffisant (dans le sens où la fraude sera à la fois rare et contenue dans son ampleur et son impact). (edit : et effectivement dépendant du nombre d’électeurs qui contrôlent, comme tu le soulignes)
Le 10/11/2016 à 15h36
J’ai dit que pour le vote papier en lui même, SI il y a suffisamment d’électeurs présents qui contrôlent, l’intégrité du vote tend vers 100% (cad qu’on est sur que la personne qui a emmargée sur la liste n’a pas eu son vote altéré). Mais même à 100% d’intégrité, il peut y avoir eu des fraudes en amont (identité, procuration…).
Alors c’est sur les bonnes conditions ne sont pas forcément toujours réunies, mais comme tu l’as souligné, ces fraudes restent marginales.
Alors que pour le vote électronique la fraude est quasiment assurée.
Le 10/11/2016 à 15h48
Le 10/11/2016 à 18h59
Le 10/11/2016 à 19h01
Le 10/11/2016 à 19h08
Le 10/11/2016 à 19h12
S’il a été repris de justice pour avoir été pris les mains dans le pot de confiture public, en bonne logique oui :-)
Pour avoir piqué le porte-monnaie d’une vieille dame, peut-être pas.
Le 10/11/2016 à 19h16
Ils se sont déjà “trompés” plus d’une fois de bouton. Ce que l’on sait quand on suit un peu la vie politique.
Le 10/11/2016 à 20h43
Le 10/11/2016 à 21h10
Y’a encore débat ?
Il n’y a rien de mieux que le système actuel : urne transparente et bulletin de vote papier.
Il suffit de faire le dépouillement une fois pour comprendre que c’est le système qui offre le plus de transparence.
Tout citoyen peut surveiller le vote, chacun d’entre nous peut aller dans un bureau de vote dès l’ouverture et y rester jusqu’à la fin pour vérifier la bonne tenue du vote.
Tout citoyen peut surveiller ou participer au dépouillement. On se rend compte alors qu’on passe son temps à compter, recompter, comparer le nombre d’enveloppe et le nombre de signature, de recompter, ouvrir les enveloppes, lire le bulletin, les conserver, décompter les voix, recompter les voix, les bulletins, les enveloppes.
Bref, c’est totalement transparent et c’est accessible à tous, il suffit de savoir lire et savoir compter.
Et on peut même noter et communiquer les résultats après dépouillement si on craint une manipulation d’état !
En comparaison quelles sont les garanties apportées par une machine à voter ?
Le seul avantage est le gain de temps du dépouillement, mais franchement gagner quelques heures en perdant de la transparence est ce un signe de modernité ?
Et puis bon, un urne transparente ça coute moins cher qu’une machine de vote et ça ne demande pas de maintenance !
Le 10/11/2016 à 21h46
même si la vieille dame a plus toute sa tête et si son porte monnaie est très très très gros…parce qu’elle le vaut bien ;)
Le 11/11/2016 à 08h04
Le 11/11/2016 à 09h11
Le 14/11/2016 à 10h46
Le 15/11/2016 à 15h20
Et il prouverait quoi, le test avec “fausse élection dont le résultat est connu” ?
Le souci ne vient pas d’un “bug” du code, qui ferait qu’on compte pour B un vote donné à A, hein… c’est beaucoup plus subtil: En gros, le souci, c’est que une machine à voter, c’est une boite noire.
Tu entres des votes, ça te sort un résultat, mais il est impossible pour un citoyen “lambda” de vérifier que la machine fait bien ce qu’elle prétend faire, et UNIQUEMENT ce qu’elle prétend faire.
Des bulletins, tu peux les compter, si quelqu’un en sort de ses chaussettes, tu as une chance raisonnable de le repérer, les autres citoyens (scrutateurs), même si ils ne dépouillent pas, peuvent vérifier que personne ne semble tricher, etc.
Alors, certes, c’est pas infaillible, et ça prend du temps, mais même un idiot peut vérifier qu’un bulletin sur lequel est écrit “B” est comptabilisé pour “B”, et pas pour “A”.
A l’inverse, avec une machine à voter, tu dois absolument faire confiance à quelqu’un d’autre: Le constructeur de la machine, le programmeur de la machine, et éventuellement la personne qui a “audité” la machine. Ceux-là te disent, peut-être en toute bonne foi, qu’elle est conforme. C’est bien, mais toi, tu n’as aucun moyen de vérifier par toi même, même si tu es ingénieur, sauf, peut-être, si tu es capable d’obtenir le code exact qui tourne dessus, de le comprendre, et de décortiquer également l’ensemble du matériel (ben oui, parce qu’une porte dérobée, ça peut être matériel, hein…)
Imagine par exemple que la saisie d’une séquence définie de votes permette d’accéder à un menu secret, te laissant modifier les votes (un cheat code pour la machine à voter, en gros). Si la séquence est arbitrairement longue, et, encore plus si elle est temporisée particulièrement, elle sera quasiment indétectable. Imagine qu’il faille faire trois votes en deux secondes, puis attendre 15 secondes sans rien faire, puis à nouveau une séquence de trois votes, puis cinq secondes d’attente, puis dix votes formant une séquence particulière… quel protocole de test “naïf” irait penser à ça précisément ?
Bref, il y a donc un véritable risque de manipulation des résultats par des personnes ayant accès à une telle porte dérobée (si elle existe - mais on a déjà établi qu’il était quasiment impossible de la repérer, si c’est le cas).
De plus, tu as un AUTRE problème, qui est lié aux interférences électromagnétiques: Le soleil génère des rayons de haute énergie, des particules qui passent à travers beaucoup de choses, métal compris, et qui peuvent faire des erreurs dans les circuits électroniques. C’est arrivé sur des machines à voter, à l’étranger (2048 voix de trop pour un candidat, par rapport à ce qui aurait dû lui être donné, parce qu’un 0 est devenu un 1, tout bêtement). Alors, certes, le total des voix a été différent du total des votes enregistrés, et on s’est apperçu de l’erreur, mais imagine que, pas de bol, un SECOND rayon tombe sur un 1, le passe à 0, et que ça corresponde, pas de bol, au 2048 du candidat d’en face… ? Ben là, indétectable, les chances sont infîmes, mais c’est pas impossible.
Alors, là, on parle de rayonnements à haute énergie “aléatoires”, qui ont donc réécrit un bit, sans savoir où, quand, comment. Mais il est peut-être possible, là encore, de développer une méthode de fraude permettant d’écrire la mémoire, à partir de l’extérieur de la machine, et ce, même si la machine elle-même ne dispose d’aucun mécanisme de tricherie. Et, là encore, une telle fraude serait indétectable (et, non, à ma connaissance, on ne sait pas encore faire, mais ça ne veut pas dire que ça n’arrivera pas… on craque déjà des cartes à puces via des attaques physiques, en n’alimentant que certaines parties du circuit, ou en le détruisant par petits bouts, pour trouver les codes cachés…)
Bref, c’est une question de confiance en la démocratie: Il n’est pas possible, dans l’état actuel de la technique, de garantir la SINCERITE d’un scrutin à bulletin secret, si celui-ci est réalisé électroniquement.
Evidemment, si tu le fais en votes publics, là, toutes les objections s’évanouissent, puisque chacun pourra vérifier que sa voix a bien été comptabilisée comme souhaité, et que la somme des voix exprimées correspond bien aux résultats annoncés. Mais là, on perd le secret du vote, qui reste cher à certains.
TL;DR: Les machines à voter, c’est mal.
Le 10/11/2016 à 13h01
Le 10/11/2016 à 13h02
Le 10/11/2016 à 13h16
Le 10/11/2016 à 13h19
Beaucoup de nos élus ont atteint la limite d’âge ne devrait-il pas partir à la retraite ?
C’est encore une proposition rétrograde !
Dans les bureaux de votes il suffit de proposer indifféremment le vote électronique et le vote papier (pour les personnes âgées (nos députés, par exemple) et les paranos en insécurité permanente.
Il y a déjà quelques années “ON” parlait de carte d’identité à puce, où en sommes-nous ? Cette puce pourrait entre autre permettre la signature électronique et donc le vote par Internet et bien d’autres formalités qui exigent encore des documents papier. (Mais pas une puce avec lecture sans contact).
Nos élus préfèrent limiter les possibilités de leurs électeurs, mais ouvrir les portes aux surveillances étasuniennes
(Micro$oft dans les armées et nos enfants intoxiqués (aussi par PetitMou) grâce l’éducation nationale).
Enfin, ils ont été élus ils nous représentent donc !
À mon humble avis, la politique ne devrait pas être un métier et dans la constitution il devrait y avoir une limitation à deux mandats locaux et deux mandats nationaux sans cumul et, éventuellement deux présidences avec l’ensemble cumulé limité à trois… Et dans les assemblées un quota maximum de x% de fonctionnaires représentatif du rapport public/privé.
Quand j’étais plus jeune il y avait des élus dans la commune, le département, à l’Assemblée, au sénat… aujourd’hui il y a de la fonction publique dans la commune, à l’inter-intercommunalité, au département, des conseillers régionaux, des députés, des sénateurs, des commissaires européens, des députés européens… À l’époque il n’y avait pas d’ordinateurs ! C’est donc l’informatique qui est la cause de l’inflation bureaucratique ! Ça me fait penser à : Союз Советских Социалистических Республик, ou СССР, c’est à dire en français URSS.
Le 10/11/2016 à 13h25
Le 10/11/2016 à 13h26
Le 10/11/2016 à 13h36
Le 10/11/2016 à 13h40
Tu es bien courageux (et patch aussi) de continuer à répondre…
Moi perso j’ai renoncé depuis longtemps…
Le 10/11/2016 à 13h41
Pour ceux qui pense que les vote électronique peuvent avoir des erreurs, vous pensez que les votes papier sont plus sûr ?
“Oh ! Tien! y a aucun témoin présent au dépouillement et on a les même idée politique, et si on échangait un ou 2 papier ni vue ni connue !?”
Le 10/11/2016 à 13h44
Le vote papier a aussi des failles et elles sont connus et gérables : fraude à l’identité, fraude à la procuration, bourrage d’urnes. Elles ont toutes des solutions qui passent souvent par plus de contrôle des électeurs.
En revanche utiliser ces techniques de fraude à grande échelle est quasiment impossible car ça aurait un coup monstre ! Les bureaux de votes sont décentralisés, et c’est bien la force de ce système.
Avec des machines, le coût de la fraude est moindre, et beaucoup plus facile à mettre en place.
Le 10/11/2016 à 13h50
Le 10/11/2016 à 13h55
Le 10/11/2016 à 13h55
Le 10/11/2016 à 13h56
Ben écoute, tu as l’air d’avoir un bagage informatique, et tu persiste à ne pas comprendre quelque chose de simple…
Non l’évolution des technologies ne permettra pas de dépasser la vitesse de la lumière avec des propulseurs conventionnels même si tu y crois très fort !
Si des populations se font massacrer pour ce qu’elles votent, c’est qu’il n’y a pas eu respect de l’anonymat.
Les machines ne peuvent pas assurer l’intégrité et l’anonymat en même temps, il faut toujours passer par une entité tierce entreprise/etat pour assurer l’intégrité et l’anonymat. Ce qui revient à remettre toute sa confiance à un tiers, alors que dans le cas du vote papier ce n’est pas nécessaire, l’entité qui gère ça c’est nous, pas une entreprise.
Le 10/11/2016 à 13h59
En quoi l’informatique pourrait détecter plus de fraude que le système actuel ?
Tu as l’air de penser que l’informatique est la réponse à tout. Et bien non ça n’est pas le cas.
De plus, si l’électeur moyen ne comprends pas le système de A à Z, il lui cède sa confiance. Et c’est la technocratie. Et un jour, plus personne ne comprendra comment fonctionne ce système, sauf ceux qui maîtrisent la technologie et sont déjà au pouvoir.
Le 10/11/2016 à 14h05
Le 10/11/2016 à 10h27
Le 10/11/2016 à 10h28
Oui mais si les spécifications sont définies clairement et facilement accessibles(*) publiquement et gratuitement ça permet déjà à plus de personnes de contrôler et vérifier. Lesquelles peuvent être des associations fiables en qui on délègue en quelque sorte notre capacité de vérification.
(*)Le “facilement” se réfère à l’accès aux spécifications bien sûr.
Le 10/11/2016 à 10h29
Ne pas participer ça veut dire aussi ne pas se donner les moyens pour qu’il change ! Et c’est s’interdire le droit de l’ouvrir.
Le 10/11/2016 à 10h32
Le 10/11/2016 à 10h35
Quelques idées en vrac :
Oui, la solution urne + papier est la plus simple… du moins pour les personnes valides et n’habitant pas trop loin d’un bureau de vote. La Constitution dit que le vote doit être secret. Ce qui n’est pas le cas pour un aveugle ou un handicapé moteur qui doit soit se faire accompagner, soit faire une procuration. Ce qui n’est pas le cas non plus pour un expatrié (par exemple un travailleur humanitaire à plusieurs centaines de kilomètres du bureau de vote installé à l’ambassade) qui doit donc donner une procuration. Ces personnes ne savent pas pour qui elles ont voté : ça ne vous gênerait pas, vous ?
Pour fiabiliser le vote électronique, une idée simple : quand on vote sur une machine électronique, la machine fournit un ticket (ou tout autre dispositif) avec un numéro aléatoire et rien d’autre. L’électeur garde ce ticket. A la clôture des résultats, la liste des numéros aléatoires est publiée avec en face le vote effectué.
Il y aura toujours quelques plaisantins qui s’amuseront à contester, mais sauf dans les cas où l’élection est très serrée, cela n’a aucune importance. De toute façon, avec du vote papier, si le résultat est très serré, l’élection est quasiment toujours annulée car il y a toujours eu une irrégularité quelque part.
Le code source libre. Oui c’est un plus, mais ce n’est pas une nécessité absolue. Le jour du vote, personne n’est capable de dire si le code compilé correspond au code source. Le jour du vote, l’électeur ne va pas décompiler l’exécutable pour le comparer au code source…
Les processeurs qui truquent les résultats ? Pourquoi pas ? Mais les candidats peuvent mandater des experts qui peuvent aller vérifier le matériel et le logiciel au préalable, puis ensuite on plombe la machine avec des scellés. Ils peuvent vérifier les processeurs, vérifier qu’il n’y a pas de dispositif sans fil qui permettrait d’accéder à distance, … compiler eux même les codes sources, les installer sur les machines, générer les hashtags pour pouvoir les vérifier le jour du vote, … Bref, on est capable de fiabiliser n’importe quel matériel et logiciel bancaire (sans parler de logiciel et matériel militaire), pourquoi ne serait on pas capable de le faire pour des élections ?
On se plaint que le peuple n’est pas assez consulté. Il est impossible de mettre en place des bureaux de vote et d’organiser des référendums tous les mois ou tous les trimestres, ne serait que que pour des questions de coût. Imaginez le progrès pour une démocratie participative s’il y avait la possibilité, plusieurs fois par an, de donner son avis sur des sujets politiques ou de société grâce au vote sur Internet.
Mais bon, c’est une caractéristique de l’esprit humain et de sa résistance au changement : quand il y a quelque chose de nouveau, sa réaction première est de trouver les aspects négatifs et de dire que “c’était mieux avant” au lieu de voir les nouvelles possibilités.
Le 10/11/2016 à 10h35
" /> je ne participe pas par conviction pas par flemme. Aucun candidat ne me va et le vote blanc ne sert a rien. Quitte a etre compté en abstention, autant l’etre vraiment. Et puis, je ne cautionne pas ce système, y participer c’est être en parti en accord avec donc non merci.
Je peux l’ouvrir tout autant que quelqu’un qui vote, ça fait parti de mon droit en plus de celui de voter. Croire que ca changera par les urnes c’est assez utopique quand on voit certains chialer de joie a grosses larmes dans les meeting.
Le 10/11/2016 à 10h41
Le 10/11/2016 à 10h44
Tous ces rageux qui parlent des soucis avec à peine environ 80 communes sur près de 36000…
Tout ça pour quoi ? euh, qu’on vote pour les mêmes fils à papa qui nous volent notre argent, vous pensez pas qu’il y a plus important à se soucier que de ça ? En quoi passer au papier règle le problème des votes fantômes, rien, c’est pire, ensuite c’est BEAUCOUP plus simple de falsifier des votes papiers, cherchez un peu, c’est pas difficile…
Moi je me fais plus de souci avec cette saleté de fichier regroupant toutes les informations de près de 60 millions de français, ça me parait plus critique !!!
Le 10/11/2016 à 10h56
Le 10/11/2016 à 11h18
Chouette, et on peut monnayer son vote comme ça ou contraindre les votes des autres…
Le 10/11/2016 à 11h32
Le 10/11/2016 à 11h38
Le 10/11/2016 à 11h46
Le 10/11/2016 à 11h47
Ca, ça existe déjà et pas besoin de machine à voter, ni de vote par Internet.
De toute façon, la question qu’il faut se poser n’est pas de savoir s’il faut aller vers du vote électronique ou pas, mais quand et dans quelles conditions on va y aller.
Nous sommes dans un monde où le support papier est en train de disparaître au profit du support informatique. Les relations entre les personnes ne se sont plus par courrier papier, mais par email, par sms, par facebook, par twitter, … Les relations avec les banques, les assurances, la sécu, les mutuelles, les administrations, les notaires, les commerçants, … se font par voie informatique. L’Etat et les collectivités sont engagés dans un grand plan de dématérialisation avec deux volets : numérisation des anciens documents papiers pour archivage et échanges et stockage natifs informatiques pour les nouveaux documents. Le vénérable Journal Officiel n’est plus édité sous forme papier qu’à de très rares exemplaires. Tous les services d’archives légales au niveau état, régions, départements, communes sont en train de travailler sur le stockage informatique des données publiques avec toutes les contraintes que cela implique.
Dans des litiges, la valeur probante du document informatique est désormais largement acceptée, même pour des documents qui ne sont pas certifiés par des standards de vérification d’intégrité (par exemple, des emails peuvent servir de preuve dans un procès).
Bref, on passe au numérique à peu près partout. Il n’y a aucune raison que le système de vote y échappe. Donc, pour moi, le combat d’arrière-garde et perdu d’avance, c’est d’essayer de résister à cette informatisation du vote. Par contre, ce qui est intéressant et primordial, c’est étudier dans quelles conditions et avec quelles garanties ce basculement se fera : comment certifier un système qui offrira au minimum autant de garanties, voire même davantage que le système papier ? Le système de ticket (qui n’est pas de moi) est une piste. Il y en a sûrement beaucoup d’autres. Mais c’est sûrement à nous, citoyens, d’animer ce débat, de proposer des solutions, de débattre des avantages et des inconvénients. On n’arrête pas de se plaindre que notre parole n’est pas prise en compte, mais au lieu d’avancer des idées sur quelque chose qui de toute façon se fera avec ou sans nous, on reste là à geindre sur tous les inconvénients. Démocratie participative, démocratie liquide : cela ne peut se faire que si le citoyen peut voter facilement le cul dans son canapé.
Imagine un forum d’idées où 5000 ou 10000 personnes (experts informatiques, défenseurs des droits de l’homme, citoyens lambda) réfléchissent pendant 1 an sur ce que pourrait être le vote électronique à l’horizon 10 ans et en sortent une ou plusieurs propositions concrètes. Tu ne crois pas que cela obligerait les politiques à prendre ces propositions en compte.
Sur ce point-là comme beaucoup d’autres, notre destin est entre nos mains. Nous avons la chance d’avoir un système qui permet de réunir très facilement des milliers de personnes qui habitent aux quatre coins de la France et du monde et de les faire discuter, travailler et avancer ensemble. Profitons-en. Si nous, citoyens, nous ne prenons pas les choses en main, ce ne sont pas les politiques qui nous donneront spontanément la parole.
Le 10/11/2016 à 11h47
Cela revient à une déchéance des droits civiques…
Le 10/11/2016 à 11h51
Le 10/11/2016 à 14h08
Le 10/11/2016 à 14h17
Le 10/11/2016 à 14h18
Et d’ailleurs les députés, c’est pas une machine à voter qu’ils utilisent (avec leurs petits boutons sur leur pupitres) ?? Si ça se trouve, ça fait des années que des lois passent alors que les députés, représentants du peuple, votent contre. Incroyable non !?
Le 10/11/2016 à 14h20
Le 10/11/2016 à 14h25
Le 10/11/2016 à 14h29
Le 10/11/2016 à 14h32
Le 10/11/2016 à 14h38
Le 10/11/2016 à 14h45
Le 10/11/2016 à 14h52
Encore une fois tu es à coté de la plaque. On parle du vote électronique et des machines à voter là.
Et l’espace informatique d’échanges d’idées existe déjà, ça s’appelle internet.
En revanche une machine qui gère mieux le vote que notre système actuel ça n’existe pas.
Le 10/11/2016 à 14h52
Le 10/11/2016 à 14h53
Le 10/11/2016 à 14h54
Le 10/11/2016 à 15h05
Le 10/11/2016 à 15h08
Le 10/11/2016 à 15h09
Les machines à voter ce n’est pas quelque chose de nouveau…
Je cite :
Après avoir commandé 5 000 machines, l’Irlande a abandonné le vote électronique
en 2009. L’année précédente, les Pays-Bas, qui utilisaient depuis près
de quinze ans des machines à voter, y avaient également renoncé, jugeant
que le système nécessitait une importante mise à jour pour être parfaitement sécurisé, et que les avantages par rapport au vote papier n’étaient pas suffisants pour justifier un tel investissement.
En
savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/20/les-machin…
Et je rajouterais : quels avantages ? " />
edit : sinon les gens qui vendent des machines à voter disent que c’est très bien, et cela en toute objectivité bien sur :) .