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kzwix

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Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
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141 commentaires

Lydia doublement épinglée par Balance ton agency

Le 15/11/2023 à 14h 49

Euh les gars un peu de bonne fois ça fait du bien aussi. J’ai accéder à tous les liens sans compte et sans bidouille hein. C’est pas parceque vous aimez pas les RS que tout est payant et que rien n’est accessible..
P’tit big up à mon ancien chef : “je comprends pas ça m’arrive jamais à moi ce genre de problème”




refuznik a dit:


(même si idem je n’ai aucun problème pour voir Instagram sans compte)




Exactement. Ne pas oublier que c’est un brief, ils vont pas ajouter je ne sais combien de capture d’écran alors que tout est dispo en suivant les liens et sans compte (pour une fois, je rage dès qu’un lien NXI mène au paywall d’un autre journal…)


Bah moi, ça marche pas, le site me demandait de me logger si je voulais voir plus que l’image d’origine.



Comme quoi, ça doit dépendre de plusieurs facteurs. Mais je suis ravi que quelqu’un ait copié-collé les images, sinon je les aurais pas vues.


Le CNRS forcé par l'État de vendre son site de Meudon dans la précipitation

Le 16/02/2023 à 09h 12

(supprimé par l’auteur)


Le 13/02/2023 à 09h 58

Je ne comprends pas comment ça peut être légal.



Si le terrain fait partie des Domaines de l’Etat, ne devrait-il pas être mis au enchères, plutôt que bradé-pour-donner-aux-copains ? Et même si il n’est pas aux Domaines, d’ailleurs, du moment qu’il est propriété publique, je ne comprends pas comment cette spoliation peut être légale.



Des juristes pour expliquer ?


La résiliation en trois clics en passe d'être revue et corrigée au Sénat

Le 29/07/2022 à 10h 53

(supprimé, j’avais mal lu)


Accès aux décisions de justice : Doctrine.fr devant la CEDH

Le 30/06/2022 à 10h 01

J’essaye de te montrer que les statistiques pourraient (ou pas, selon l’honnêteté des magistrats) révéler des abus, et tu repas sur le côté “procédure”, du point de vue uniquement du justiciable.



Si on veut pouvoir s’assurer que la justice fait correctement son travail, la transparence est un avantage, pas un défaut. Si on veut maintenir l’opacité autant que possible, par contre, non.



J’ajoute que quelqu’un qui a des moyens financiers conséquents pourrait déjà, en l’état actuel, obtenir les informations (justement via le 111-14 évoqué précédemment), quitte à faire appel à un certain nombre d’intermédiaires pour les demandes (pour éviter qu’elles soient refusées sur les critères de “volume” ou par leur côté “stytématique”).



Donc, rendre cela impossible pour les systèmes automatisés n’empêche pas d’obtenir l’information. Par contre, cela empêche le plus grand nombre de le faire, réservant de fait cette possibilité à quelques-uns, déjà privilégiés. Je ne suis pas sûr que ce soit dans l’intérêt général.



Et pour ce qui est de la “vindicte populaire”, puisqu’il est déjà possible de se faire fournir les documents sur un procès particulier (toujours ce 111-14), qu’est-ce qui empêche M. Justicier de faire la demande, puis d’aller “faire justice” lui-même auprès des gens n’ayant pas tranché dans le bon sens ? Ou de publier les informations sur un site web, dans l’espoir (secret ou pas) que d’autres le feront ?


Le 28/06/2022 à 20h 11

A aucun moment je n’ai dit que la justice était parfaite, immuable et constante. Quel passage de mon commentaire te fait conclure vers ce point ?



Si la justice était une entité parfaite, on aurait pas besoin de cour d’appel, de pourvoi en cassation, des recours au Conseil d’Etat, de la QPC, ou encore de la CJUE. C’est justement parce qu’il y a toutes ces instances contradictoires qui font que notre système judiciaire, aussi imparfait soit-il, fonctionne.



Un appel est jugé dans une autre juridiction justement pour éviter des biais d’interprétations ou autre. La Cour de Cassation s’assure que la loi a été respectée et casse le jugement à défaut, une QPC peut abolir une loi si jugée inconstitutionnelle lors de ce recours, et la CJUE est capable de prononcer une interprétation de la loi qui fait jurisprudence au sein de toute l’UE pour harmoniser l’application du droit européen.



Il va falloir sourcer tes propos car là ce que je lis, c’est la même rhétorique que les politiciens qui hurlent à la justice laxiste ou orientée tout ça parce qu’elle ne va pas dans le sens de leurs propres convictions. Et ce genre de rhétorique m’inquiète toujours car c’est un pas de plus vers l’arbitraire.


J’inférais cela du fait que, pour toi, l’identité de la cour n’a aucune importance. Statistiquement, si, justement, cela en a un. Mais c’est justement ça que la loi veut éviter, elle veut éviter qu’on puisse montrer que tel juge est moins impartial qu’il ne devrait l’être. Ou que tel procureur est plus zélé qu’un autre.



Si les juges étaient totalement impartiaux, et interchangeables de par cette impartialité, cela n’aurait aucune raison d’être. Ces mesures visent à éviter qu’on puisse mesurer, et donc révéler, un tel biais.



Je ne dis pas que la justice, dans son ensemble, est “pourrie”, ou autre. Mais il y a des décisions particulièrement honteuses, des passe-droit, des bracelets électroniques pour des détournements se comptant en centaines de millions d’Euros, si ce n’est en milliards, alors qu’un “petit” délinquant, lui, aura de la prison ferme.



L’open data là-dessus permettrait aussi de monter qu’en fonction du profil social du justiciable, les condamnations ne sont pas les mêmes, ce que tu peux difficilement faire si l’anonymat ne permet pas ce genre de recoupements. Et par “profil social”, je ne veux pas dire “dangerosité”.



Qu’on adapte la peine au cas par cas, c’est normal. Que l’adaptation soit systématiquement vers le laxisme pour certains privilégiés, par contre, ce l’est beaucoup moins.


Le 28/06/2022 à 17h 37

Ben il va falloir que tu demandes à faire changer la loi. Mais à titre personnel, je préfère que la protection de la vie privée des différentes personnes concernées soit maintenue.



Quel est l’intérêt d’avoir l’identification des parties, des magistrats et des membres du greffe dans une décision de justice ? L’information importante d’une décision de justice, c’est de comprendre comment une affaire a été traitée vis à vis des faits, des arguments, et du respect du droit des parties concernées. Leur identité n’a aucun intérêt dans l’histoire et ne ferait que de les exposer inutilement, voire les mettre en insécurité.


Y’a plusieurs soucis avec l’anonymat. Tu pars du principe que la Justice est forcément juste, et qu’elle se comporte comme une entité immuable, constante, etc. En gros, que les juges ne jugent que les faits, presque comme des machines.



Sauf qu’on sait que les juges ont des convictions personnelles, et que les garde-fous ne marchent que partiellement (la récusation quand on sait qu’un juge est ami, ou au contraire, déteste la personne, par exemple - la liste complète des cas est sur Legifrance). Au final, tu as des juges connus pour aller plus souvent dans un sens qu’un autre, pour accorder des circonstances atténuantes là où d’autres ne le feront pas, ou pour être plus sévères au niveau des peines…



Donc justement, pouvoir évaluer ces biais, oui, ce serait positif.



Je suis d’accord sur le fait qu’il y a aussi des possibilités d’abus, mais je ne suis pas persuadé que le bénéfice à attendre de la publicité de l’information soit inférieur aux désagréments que cela peut occasionner.


Le 28/06/2022 à 17h 28

En même temps, qu’est-ce qui est le plus coûteux ? Une décision scannée et mise à disposition une seule fois, ou une décision non-scannée, mais pouvant être demandée plusieurs fois, par plusieurs personnes ?



Je t’accorde que tout le monde ne demandera pas les archives concernant des affaires d’il y a un siècle ou plus, mais ça peut arriver. De plus, ça permettrait de lancer des études sociologiques, impossibles (par manque de moyens) sans un tel travail. Et on pourrait embaucher des contractuels pour ça, quitte à avoir du personnel assermenté pour les surveiller. Ou les assermenter directement, même si ils ne font le boulot qu’à titre temporaire.


Le 28/06/2022 à 17h 24

L’anonymisation des publications de décisions de justice est une obligation légale inscrite dans le Code de l’organisation judiciaire.



Les raisons sont décrites par l’article L111.13 justement : protéger la vie privée des personnes physiques (parties) mentionnées, mais aussi leur entourage, les membres du greffe, et les magistrats. Cet article interdit explicitement que des analyses statistiques soient réalisées à partir de ces données sur les travaux des membres du greffe et des magistrats.



Le but est donc aussi d’éviter toute forme de profilage.


Désolé pour le double post, mais l’article L111-14, lui, permet d’avoir le tout sans caviardage (sauf si ça met la sécurité de la personne en danger). Mais c’est bien le côté “automatique” et facilement réutilisable qui leur fait peur, ici.



Personnellement, je préfèrerais que tout soit beaucoup plus ouvert, plutôt que d’avoir toujours des choses comme le “secret des affaires” et des trucs qui se règlent discrètement, en petit comité, et au final sans contrôle démocratique.


Le 28/06/2022 à 17h 11

L’anonymisation des publications de décisions de justice est une obligation légale inscrite dans le Code de l’organisation judiciaire.



Les raisons sont décrites par l’article L111.13 justement : protéger la vie privée des personnes physiques (parties) mentionnées, mais aussi leur entourage, les membres du greffe, et les magistrats. Cet article interdit explicitement que des analyses statistiques soient réalisées à partir de ces données sur les travaux des membres du greffe et des magistrats.



Le but est donc aussi d’éviter toute forme de profilage.


Et pourtant, les gens qui sont dans le métier savent que tel ou tel juge a tendeance à favoriser tel ou tel type de jugement, ou que tel ou tel tribunal sera plus sévère qu’un autre.



Donc, au final, c’est uniquement le quidam “moyen” qui est privé de l’information.



Et je maintiens que, puisque les audiences sont, normalement, publiques (sauf huis-clos, pour les mineurs, par exemple), les informations devraient l’être aussi.
C’est à-peu-près aussi “utile” que d’interdire les photos et vidéos des audiences, et n’autoriser que les croquis…


Le 28/06/2022 à 15h 48

Le but n’est pas forcément de stigmatiser à vie. Mais tu admettras que ce n’est pas parce que les sites web n’archivent plus l’info que les gens n’iront pas “ressortir les vieux dossiers”, en particulier si tu deviens une “personnalité publique” (acteur, politique, etc.)



Et autant savoir que quelqu’un a été condamné pour vol à l’étalage ou cambriolage y’a 25 ans, perso, ça changerait pas forcément mon opinion, autant quelqu’un qui a fait un triple meurtre y’a 40 ans, euh… je préfère avoir l’info. Ne serait-ce que pour éviter les mêmes éléments déclencheurs qu’à l’époque.



Tu peux dire que le droit à l’oubli doit être sacralisé, mais ça pose beaucoup de problèmes de forcer à avoir la mémoire trop courte. Justement, en particulier, pour la politique.


Le 28/06/2022 à 13h 27

Tout simplement à cause du droit à l’oubli.
Imagine si tu envois un employeur aux prud’hommes pour une raison légitime et que la décision est diffusée sur Internet non anonymisée. Tes futurs employeurs pourraient te refuser le poste juste parce qu’il ont vu que tu as envoyé un de tes employeurs au prud’hommes.
Un autre exemple, tu es condamné à tord en première instance puis relaxé. ben la condamnation sera dispo et pourra être trouvée.


Tes arguments se tiennent, mais on pourrait avoir un système à la LegiFrance, avec lien vers les jugements ultérieurs sur une même affaire, ou une info sur le contexte (genre “recours non-encore purgés”)



Pour l’employeur qui voit que tu es allé aux prud’hommes, si le cas est public, tu as aussi les détails. A savoir, ce qui était reproché à l’employeur en question. Un bon employeur n’a pas à avoir peur d’un employé qui reprochait de vraies fautes, typiquement à un patron voyou. Et si un employeur véreux se dit qu’il vaut mieux ne pas employer quelqu’un qui pourrait se rebiffer, je me demande si ce n’est pas mieux pour le candidat, au final.



De plus, il faut voir les choses dans l’autre sens: Un employeur condamné fréquemment sur des bases similaires, ou du moins attaqué fréquemment sur de telles bases, ça pourrait donner des infos aux candidats, pour éviter l’entreprise, ou prendre leurs précautions. Peut-être même pour avoir plus de pouvoir de négociation, ou faire inclure telle ou telle clause dans un contrat. Je t’accorde que ce n’est pas un truc à la portée de candidats “remplaçables” facilement, mais ça pourrait tout-de-même modifier le rapport de force, si les entreprises pourries sont boudées par les candidats, et les obliger à modifier leurs pratiques et/ou les conditions proposées aux entrants.



Ensuite, le “droit à l’oubli”, c’est très relatif. De mémoire, ça interdit aux moteurs d’archiver les décisions au-delà d’un délai légal, non ? Mais un site parlant de tel ou tel cas n’aura pas l’obligation, lui, de supprimer tel ou tel contenu, sauf erreur de ma part ?
Donc un site du style “balance-ton-porc” ou “La-vérité-sur-monsieur-Machin” (si ce n’est pas de la diffamation) n’auraient pas de raison d’être interdits ?



Et autant interdire à des entreprises de te discriminer sur critères médicaux, tout ça, ça se tient, autant savoir que telle personne a escroqué 50 personnes il y a douze ans, ça me semble légitime quand il s’agit de confier un poste dans le domaine en question. Même si la personne s’est “réformée” depuis. De la même manière que certains emplois deviennent inaccessibles à vie (comme policier, par exemple, ou d’autres emplois publics requiérant un casier vierge), pourquoi interdire au privé de savoir ?



Il y a des emplois où il n’y a pas de problèmes à employer un ancien condamné. Peu de chances qu’un ancien escroc fasse beaucoup de dégâts en tant que maître nageur, jardinier, cuisinier… Par contre, lui donner un boulot administratif et accès à des fichiers sensibles, c’est peut-être pas une aussi bonne idée. Ou lui confier un boulot de vérification de normes, par exemple…


Le 28/06/2022 à 12h 42

Non seulement je soutiens la numérisation, mais j’aimerais également qu’elle ne se fasse pas de manière anonyme.



Après tout, les décisions de justice étant publiques, je ne vois aucune bonne raison à faire qu’en ligne, elles soient anonymes. Après tout, si on était présent à l’audience, on aurait pu avoir le résultat ET les noms. Cela crée une distortion d’accès à l’information, or, dans une démocratie, l’information ne devrait pas être restreinte de la sorte, si on veut pouvoir contrôler ce qui se passe.



La transparence est essentielle, surtout pour pouvoir repérer les éventuelles collusions et/ou corruptions.


Fakir et Mediapart révèlent une entreprise (française) de désinformation massive

Le 28/06/2022 à 17h 51

A quoi fais-tu référence, en disant “gavé pendant 5 ans” ? Si tu parles de Ruffin et de son mandat de député, c’est le seul à s’être rémunéré au SMIC (et à avoir reversé le reste à des associations).
Il a même dit que la prochaine fois, il se mettrait au salaire médian, parce que au SMIC “c’était trop dur”.


Le 28/06/2022 à 15h 54

On n’a “sacrifié” personne à Fukushima ? C’est marrant, je me souviens des appels aux salariés de Tepco à “prendre leurs responsabilités” (concept assez Japonais).



J’ai aussi entendu dire que de nombreux séniors s’étaient portés volontaires pour aller faire partie des nettoyeurs. Alors, certes, ce n’est pas l’URSS de Staline, et les soldats envoyés en commando suicide (sans le leur dire), et je ne pense pas que les Japonais ayant fait le nettoyage aient été forcés de le faire. Mais il reste que c’est un travail dangereux, dont on connait les conséquences néfastes pour la santé, et qu’on a pas ce genre de problèmes avec les ENR.


Le 28/06/2022 à 14h 21

Dire que les conséquences à l’échelle d’un pays, c’est vite dit. Oui, les zones peuvent être exploitées à l’avenir (si on se réfère à Fukushima, par exemple, où ils ont “sacrifié” des travailleurs pour retirer les 10 ou 20 cm supérieurs du sol, et permettre qu’on revienne s’y installer. Mais il reste des zones irradiées trop fortement pour y retourner, et, surtout, il y a pas mal de gens sacrifiés au passage. Même si ils n’en meurent pas, tu as des cancers, des malformations (suite à exposition durant la grossesse), etc.



Donc, oui, si on considère les vies brisées et les territoires inexploitables “temporairement” (mais sur des durées pouvant être très longues) comme un coût “acceptable” en cas d’accident, pour un pays, c’est pas grave. Mais du point de vue des populations impactées, c’est loin d’être la même. C’est comme juger que sacrifier quelques bataillons durant une guerre n’est “pas grave”. Certes, d’un point de vue stratégique, c’est peu. Du point de vue des humains qu’on envoie de force à l’abattoir, par contre…



Pour les subventions, y’a une différence entre la microgénération vendue comme un “investissement”, avec revente à EDF (Enedis, maintenant) à un prix supérieur au prix de vente, et l’aide à installation de centrales. De plus, tu peux aussi considérer que le nucléaire a été fortement subventionné.



Pour le lien avec le nucléaire militaire, il me semble que nous utilisions des sous-produits d’enrichissement dans nos centrales, initialement, non ?


Le 28/06/2022 à 14h 09

Pour Mélenchon, non, il ne proposait pas de sortir immédiatement. Juste d’arrêter d’en construire, et d’investir dans d’autres technologies.



Après, pour tes arguments, ils se tiennent (sauf pour le coût de l’éolien offshore, que je pense largement surestimé dans ton propos - si tu as des chiffres récents, ça m’intéresse, surtout mis en rapport avec les coûts d’un EPR et ses multiples surcoûts, malfaçons, etc…).
Mais tu oublies aussi le côté sécurité. Une éolienne mal faite qui se brise en pleine mer, ça fera pas grand-chose. Un réacteur mal soudé qui crée une fuite radioactive, ça sera pas la même.



Pour le stockage, on a d’autres solutions qui se développent. Du stockage chimique (tu peux créer des hydrures d’hydrogène, par exemple, ou d’autres composés), on pourrait créer du stockage gravitique supplémentaire (y’a pas que les retenues d’eau), on pourrait avoir de l’inertiel, des supercondensateurs, etc.



Et même si on reconstruit des centrales nucléaires, je reste persuadé que réduire leur part dans le mix (sans les remplacer par du fossile, gaz naturel-charbon-pétrole), est souhaitable.
Si on veut absolument un peu de gaz ou de combustible, y’a les centrales à biogaz (typiquement, obtenu dans les fermes et/ou les décharges), celles à biomasse (incinérateurs de déchets ménagers, ou de résidus industriels, comme les copeaux de bois, ou d’autres sous-produits).



Bref, y’a des moyens. Qu’on garde quelques centrales atomiques pour de la recherche, pourquoi pas (même si moins on en a, et moins on aura de risques), mais l’investissement devrait tout de même être concentré vers des domaines plus “verts”. L’écologie, ce n’est pas que la quantité de CO2 émise.


Le 28/06/2022 à 13h 48

Tu oublies les possibilités de stockage et de modulation, offertes en grande partie par les barrages et stations de pompage réversibles. Si il n’y a pas de vent ni de soleil, c’est là que tu fais tourner plus l’hydro-électrique. A l’inverse, si tu surproduis ailleurs, tu arrêtes les barrages, ou tu commences à stocker de l’eau en altitude.



Je t’accorde que nos capacités actuelles sont très insuffisantes, mais personne n’envisage d’arrêter le nucléaire du jour au lendemain. Par contre, au lieu de créer de nouvelles centrales, qui ajouteraient de nouveaux risques, et nous embarqueraient pour au moins 30 ans sur cette voie, on peut être tenté de développer d’autres énergies, non ?



Rien qu’en éolien offshore, et en hydraulien sur les courants marins et la houle, on a un potentiel énorme. Et on est le premier pays en termes de zones marines, si je ne dis pas de bêtises, donc y’a un potentiel assez énorme à utiliser.


Le 28/06/2022 à 13h 42

Mettre en titre réchauffement climatique et discréditer un moyen qui est à 3,7g de CO2 / kWh produit (plus bas que le solaire ou l’éolien) à cause de peurs dogmatiques et irrationnelles, ce n’est pas de la désinformation ???


Ce ne sont pas des peurs irrationnelles. Les accidents nucléaires ont existé, plusieurs ont déjà eu lieu. Et les centrales nucléaires sont des cibles “tentantes” pour une attaque terroriste, par exemple.



Quand tu constates les dégâts que ça occasionne en cas d’accident, même si les risques sont faibles, il faut être de mauvaise foi pour dire que c’est “irrationnel”.



Alors, effectivement, ça pollue très peu en termes de CO2. Mais le souci, c’est qu’il n’y a pas que ça à prendre en compte. On ne sait toujours pas se débarasser des déchets (qui durent, pour beaucoup d’entre eux, des milliers d’années ou plus), on sait juste les stocker dans des endroits où on espère qu’ils ne poseront pas trop de problèmes.



On n’a pas non plus de grosses réserves naturelles de combustible nucléaire. Je crois qu’on pourrait en extraire dans le massif central, mais on reste massivement dépendants d’importations, donc de pays étrangers.



Enfin, les coûts des centrales ont tendance à exploser avec des défauts, des surcoûts surprise, etc…



A l’inverse, les ENR sont de moins en moins chères à produire, sont sûres (les dégâts occasionnés par un accident d’éolienne ou de panneau solaire sont assez négligeables - bon, pour un barrage, pas forcément, mais ça restera moins qu’un accident nucléaire), et sont au final plutôt bien acceptées.



Donc, non, le nucléaire n’est pas une énergie “supérieure”. C’est une possibilité technique, qui était une bonne idée à l’époque où on produisait des bombes atomiques, ça allait de pair. On va vers un désarmement (ou du moins, une non-prolifération), et depuis, on a plus de recul sur les dégâts et les risques, et les technologies alternatives ont progressé, et sont devenues plus rentables. Normal de modifier les choix politiques en fonction, non ?


Redevance audiovisuelle : la SACD plaide pour une taxe affectée, payée par les foyers même sans poste de TV

Le 28/06/2022 à 17h 05


TheGuit a dit:



Même budget pour ces deux séries.




Quand on voit le résultat, je préfèrerais que la redevance parte à HBO :P


Le 28/06/2022 à 13h 09

Dans ce cas, rendons aussi les transports en commun “gratuits”, et payés sur le budget de l’Etat. Après tout, les voyageurs en train polluent bien moins que les automobilistes, et encombrent bien moins les routes. Idem pour ceux qui prennent le bus (même si il pollue nettement plus que le train).



Et par cette logique, tu pourrais aussi dire, si on ne doit pas payer en fonction de la consommation, que l’eau et l’électricité devraient être gratuites elles aussi, et payées via les taxes. Après tout, l’accès à l’eau et à l’électricité est considéré comme un droit basique, non ?



Honnêtement, je pense que les transports ont bien plus d’utilité publique que les trucs financés par la Redevance TV (télé que je ne regarde plus du tout depuis que j’utilise massivement Internet pour me tenir informé). Alors, certes, ça m’arrive de regarder des contenus produits par France Inter, par exemple (podcasts de certaines chroniques), mais on pourrait tout-à-fait le financer autrement, comme d’autres trucs sur Internet…



Après, si c’est financé sur le budget de l’Etat, avec droit de regard sur ce qui est produit et comment l’argent est utilisé, pourquoi pas. Ca évitera peut-être d’avoir des téléfilms avec des acteurs surpayés, ou des séries moisies. J’ai rien contre les séries, mais entre Plus Belle La Vie et Game of Thrones, y’a une certaine différence de niveau :)


Après un nouvel accident de chasse, le gouvernement propose… une application

Le 21/02/2022 à 18h 06


(quote:1931701:dvr-x)



Il n’est pas clos ton terrain ? Le renard n’escalade pas, et il suffit de prolonger le grillage ou faire une structure solide qui descend de 50 cm dans la terre pour éviter qu’il creuse. Pour le coup, je trouve que ce n’est pas compliqué de protéger des renards. Par contre ca demande un peu de temps et d’investissement. Protéger des fouines c’est déjà plus galère je trouve si vous en avez.




Si si, l’enclos des poules est cloturé, mais il est très en longueur sur un bord du terrain , il doit faire 50m sur 4m donc 110 m de clôture (grillage de 1m 50 de haut en gros) et de structure en beton enterrée, quoi.
Mais les renards passent quand même en dessous, et les fouines j’en parle pas. Je me demande même si parfois ils n’utilisent pas les arbustes à côté de la clôturé pour sauter par dessus le grillage…



Oui, pourquoi pas durcir les règles de la chasse.
Le nourissage est déjà interdit, par exemple.



Mais alors dans ce cas là, si on met des bâtons dans les roues de la chasse, on accepte aussi que les chasseurs indemnisent moins pour les dégâts causés par la faune (parce que oui, ce sont les chasseur qui paient, donc moins ils chassent et plus ils paient). Et là on verrait ce qu’en pensent les agriculteurs.
C’est marrant que tu me parles de chasse à l’arc, justement je ne chasse plus depuis longtemps mais quand j’étais jeune, je chassais à l’arc. Et crois moi, tu reviens très souvent les mains vides, et je ne me serais pas vu chasser le gros avec mon arc… Mais par contre, si un passant se prend des flèches de chasse, je me demande s’il ne vaut pas mieux qu’il se prenne un plomb. Un arc décent ca a quand même une sacrée patate, et les pointes de chasse ca ressemble à ca : https://www.youtube.com/watch?v=iu632_LZqkk


Oui, une flèche de chasse, ça fait du dégât, je crois que c’est nettement plus mortel que les tirs d’armes à feu, sur le gibier (moins de gibier retrouvé agonisant des jours plus tard, etc.)



J’aime pas les chasseurs, à la base, je trouve que c’est assez malsain et révélateur d’un manque d’empathie d’aimer tuer des animaux. Cela dit, comme une grande majorité de la population (j’en suis) consomme de la viande (tout en laissant soigneusement la responsabilité de tuer aux gens des abattoirs), difficile de jeter la pierre trop fort sans hypocrisie.



Mais par contre, je maintiens ce que je disais sur l’arc, la lance, etc. L’accident de chasse à la pique, soit le mec est totalement inepte, soit on parle de s’être fait ouvrir par le sanglier. Mais y’a pas de victimes n’ayant pas participé, dans ces cas-là.



A l’arc, les règles de tir devraient être les mêmes que ce que j’ai annoncé pour le fusil: Tu tires QUE si tu vois où la flèche peut aller (raisonnablement, hein, pas besoin de regarder à 45% de chaque côté sur 300m, non plus). Tu ne tires pas si y’a un sentier ou autre dans le champ de tir, à moins d’avoir la certitude qu’il n’y a (et y’aura) personne dessus ou à-côté lors du tir. Quitte à devoir placer un guetteur qui ait la visibilité sur ce que toi, tireur, tu ne vois pas. Histoire d’éviter le cycliste (ou le promeneur, le cueilleur de champignons, le photographe, etc.) qui débouche de derrière un obstacle et se prend le tir.



Ensuite, pour ce qui est d’indemniser les agriculteurs pour les dégâts, oui, sans souci. Honnêtement, c’est pas énorme, en termes de budget annuel, et je ne dis pas qu’il faut totalement interdire la chasse. Mais faut tout de même admettre que les chasseurs sont un lobby beaucoup plus puissant qu’ils ne devraient être, si on considère leur nombre réduit, et l’influence démesurée qu’ils ont sur les politiciens, non ?



Et puis, il y a différents types de chasses. Les déterrages de blaireau, par exemple, qu’on vienne pas me dire que ça protège les cultures. C’est un massacre de familles entières d’une espèce menacée, et pourtant, ils ne font pas de dégâts aux cultures. Au contraire, ils mangent des “nuisibles”, qui, EUX, endommagent les cultures. Donc c’est assez difficile de vendre l’image du vaillant chasseur combattant l’implacable fléau animal pour sauver les pauvres agriculteurs de la ruine et de la dévastation, non ?


Le 21/02/2022 à 15h 36

Tu parles d’une majorité de “campagnards” que ça gêne.



Déjà, je vois pas en quoi le fait d’emmerder des campagnards plutôts que des citadins serait moins grave. On n’est pas censés faire du deux poids, deux mesures, normalement. De plus, rien n’empêche les citadins de vouloir justement s’éloigner temporairement de la jungle urbaine, et de trouver un coin de nature où passer un moment agréable.



Après, pour la régulation, certes, ça peut être nécessaire dans certains cas. Mais la plupart du temps, les chasseurs aggrainent pour favoriser la reproduction des espèces chassées, et les habituer à venir à des endroits précis (futurs terrains de chasse).



La logique voudrait, si on ne se préocupait que de régulation, d’interdire ces pratiques, et de ne laisser tirer les chasseurs que dans les cas de dégâts avérés, dans des périmètres bien définis (par exemple, si le gibier s’approche trop près d’agglomérations et/ou de cultures), non ?



Là, on a l’impression qu’il s’agit plus de générer des proies pour satisfaire l’envie de tuer de certains, tout-de-même. Et, oui, la chasse est un “loisir” de niche, qui, contrairement à la plupart des autres loisirs, pose un véritable problème à une partie non-négligeable de la population. Je connais un certain nombre de personnes qui n’osent pas sortir en forêt les jours de chasse, justement par peur d’une balle perdue. Peut-être que si ces personnes osaient sortir, il y aurait plus d’accidents (mathématiquement, plus de chances d’avoir quelqu’un sur la trajectoire)…



Bref, il faudrait peut-être réglementer plus fermement, forcer la fermeture des secteurs de chasse le temps des opérations (et pas “juste” à planter un ou deux pannonceaux “attention, chasse en cours” à des endroits où ils auront peut-être la chance d’être vus). Interdire les tirs en conditions de mauvaise visibilité (du style, en direction de haies, taillis, etc, quand on ne sait pas ce qui se trouve derrière), voire ne plus autoriser la chasse au fusil. La chasse à l’arc marche aussi, mais la portée est nettement plus faible, et réduit donc les risques pour les passants innocents. La lance marche aussi (surtout contre des sangliers), et là, au moins, ce serait un peu plus proche du “sport” tant vanté par le lobby cynégétique.


Russie : trois adolescents condamnés pour avoir voulu faire exploser un bâtiment sur Minecraft

Le 13/02/2022 à 21h 07

https://www.youtube.com/watch?v=uX88Y19jNAI



GouvHD explique très bien ce que c’est :)


Le chiffre d’affaires d’Altice France est en baisse

Le 22/11/2021 à 11h 29

Le problème n’est pas d’avoir de la dette ou pas, mais d’avoir, ou non, la capacité de rembourser.



Les banques préfèreront toujours avoir une boîte endétée d’un milliard, mais qui est capable de rembourser 100 millions par an, à une boîte endétée de 100 millions, mais qui s’enfonce de 10 millions par an…


Windows 11 : Microsoft explique comment le poids des mises à jour a été réduit de 40 %

Le 14/10/2021 à 15h 06

Il précise que c’est un troll velu, ça n’a rien de choquant (et ça m’a fait sourire).
Après, sur le fond, tu as raison, le zéro bug n’existe pas. Mais il devrait tout de même être possible d’en réduire le nombre, en passant plus de temps sur le développement, au lieu de tenter d’aller au plus rapide.



Et, oui, je suis dev aussi :)


Une consultation citoyenne en ligne pour comprendre l'abstention aux élections

Le 04/10/2021 à 15h 18

J’ai répondu au sondage.



Par contre, j’ai failli péter un câble quand le site m’a perdu mes réponses (argumentées) dans les champs à 2000 caractères max. Je sais pas si c’est un timeout ou une réponse un peu trop longue qui a fait ça, mais bon…



En soi, poser la question est une démarche qui va dans le bon sens. Si ce n’est pas juste de la poudre aux yeux pour justifier le vote obligatoire, et le vote électronique secret, évidemment…


Le Salvador devient le premier pays à autoriser le bitcoin comme monnaie légale

Le 08/09/2021 à 16h 32

Ne pas confondre coût de production et valeur…



Si un Bitcoin met 100.000€ à être produit, mais que personne n’est prêt à l’échanger pour plus de 20.000€, par exemple, sa “valeur” n’atteindra jamais les 100.000€.



Auquel cas, ça signifiera que les mineurs “produisent” à perte, et donc, cesseront de le faire. Après, il me semble que Bitcoin est conçu pour adapter la difficulté du calcul en fonction de l’offre de minage, si je dis pas de bêtise (en gros, plus on valide “vite” les paquets, et plus le protocole ralentit le suivant, pour maintenir un flux assez constant de paquets validés dans un temps donné).



Mais outre les considérations énergétiques, y’a aussi justement cette limite en nombre de transactions, qui va bloquer. Si un bloc valide, disons, 1000 transactions, et qu’il y a un nombre fixe de blocs par heure, on a un nombre de transactions maximum, impossible à dépasser sans changer le protocole.



Quand on sait que les transactions CB, c’est en milliers par seconde, en période de pointe, on peut avoir des doutes sur la capacité de Bitcoin à remplacer ça…


Contre l’abstention, le délégué général d’En Marche plaide pour le vote par Internet

Le 22/06/2021 à 08h 03

A la proportionnelle ? Pardon ?



A ma connaissance, il n’y a plus AUCUN vote à la proportionnelle en France. Je parle de proportionnelle intégrale, bien entendu, pas des “proportionnelles” avec prime majoritaire, qui donnent un parti qui fait ce qu’il veut, et des opposants sans pouvoir réel qui se répartissent les sièges restants au prorata des votes, hein…



Y’a un déni de démocratie permanent, en France. Quand tu es élu avec 15 à 20% des voix des inscrits, tu n’es pas “légitime” démocratiquement, en tout cas pas pour faire une politique en mode “on est en majorité, on s’en fout de vos avis”. Mais légalement, ça passe crème.



J’aimerais beaucoup qu’on revienne à de la proportionnelle intégrale. OUI, ça “bloque” les gouvernements… C’est-à-dire qu’ils sont forcés de négocier avec l’opposition (oh, le vilain mot) pour trouver des mesures consensuelles, ou de lâcher un peu d’un côté pour obtenir du soutien de l’autre. Pas de faire ce qu’ils veulent, comme ils veulent, en se foutant ouvertement de l’avis de tous les autres.



Pour ma part, je ne trouve pas que ce soit un mal.


Le 22/06/2021 à 07h 57

Fascinant.



Parfois je me dis que si tous les raleurs permanents se rassemblaient pour faire autre chose que raler, on pourrait avancer un minimum.
Certes c’est difficile et cela demande du temps, mais cela n’est pas impossible.
Alors du coup il est plus simple, et surtout confortable, de ne rien faire.


Mais j’essaye de faire, cher monsieur. Je milite, en politique, justement, pour tenter de changer les choses.



Quand on voit ce que des pourris font déjà avec le système actuel, on a vraiment pas envie de leur donner des moyens (quasiment) indétectables pour frauder et se maintenir au pouvoir envers et contre tout.


Le 22/06/2021 à 07h 07

Le vote blanc est compté à part, mais tout le monde s’en fout. Même à 30%, ils garderont le système.



Accessoirement, légalement, même si “tout le monde” vote blanc ou nul dans un bureau, tant qu’il y a au moins UN suffrage exprimé, tu auras un candidat élu. Imagine le tableau, 100 inscrits, 100 votants, 99 votes blancs, un vote pour le candidat X (le sien, probablement).



Le candidat X est élu à l’unanimité des suffrages exprimés ! 100% !



Ben oui, ils s’en cognent des contestataires. Tu veux changer ça, faut changer la constitution, ou, au minimum, le code électoral. Mais pour ça, faut encore arriver au pouvoir…


Le 22/06/2021 à 07h 03

Se déplacer jusqu’au bureau de vote, c’est pas très long. Alors, certes, c’est peut-être plus compliqué que juste entrer une URL, et des identifiants…



Mais là, on parle d’éviter de donner à des pourris la possibilité de manipuler les résultats d’élection ni vus, ni connus. Certes, ils manipulent les électeurs AVANT (via les médias, les règles “d’équité” par rapport aux présentations des candidats - c’est même plus l’égalité, maintenant), et certains tentent encore de tricher (bulletins dans les chaussettes, etc.) par-ci, par-là, mais ça reste “humainement” détectable.



En électronique, seuls des experts pourraient repérer les fraudes (sauf à avoir, une fois de plus, un système non-anonyme). Et comme les gens semblent tenir à la fois au côté démocratique (genre, qu’on respecte leur avis au moment du vote - même si ils sont trahis durant tout le mandant ensuite), ET au côté anonyme (possiblement pour éviter le commando de représailles pour avoir “mal” voté), le vote électronique reste une MAUVAISE idée (sauf si tu parviens à concilier les exigences en question, tout en permettant que toute personne ayant un minimum d’éducation puisse vérifier ce qui se passe).


Le 21/06/2021 à 16h 24


(reply:1881089:phantom-lord)




https://www.poureva.be/spip.php?article32&lang=fr



Vote du 18 mai 2003, à Schaarbeek, en Belgique. Et je m’étais planté de bit, c’était 4096 voix ;)


Le 21/06/2021 à 12h 43

Même avec un token aléatoire, tu ne peux pas garantir qu’on ne saura pas te tracer. Tu votes de chez toi ? Avec l’IP, on peut facilement savoir qui tu es. D’un cyber-café ? (déjà, va en trouver un encore ouvert, en 2021)… et puis, on peut savoir qui a utilisé quel ordi. Même chose en mairie ou médiathèque.



Et puis, qui te dit que personne n’a noté le numéro du token “aléatoire” à la mairie ?



Ensuite, tu verrais donc ça comme une liste “anonymisée” de votes avec les choix associés ?
Genre TokenID:Vote, TokenID2: Vote2, etc ?
Avec ces ensembles publiés, comme les résultats du bac, mais avec seulement la personne connaissant son propre ID capable de vérifier que ce qui lui est associé est bien son vote ?


Le 21/06/2021 à 12h 23


(reply:1880911:phantom-lord)




Non, on ne peut pas. Le problème est simple: Tu ne peux pas à la fois avoir de l’anonymat ET rendre le truc vérifiable par tout un chacun.



Si tu fais un vote à distance non-anonyme, c’est facile, chacun peut bien vérifier qu’à-côté de son nom, le vote enregistré correspond bien à ce qu’il a décidé de voter. En supposant que tout le monde vérifie bien son vote, et que certaines personnes décident de vérifier les totaux, le vote est fiable, du moins, pas moins que le vote papier actuel.



Maintenant, si tu fais un vote anonymisé, plusieurs problèmes: Qu’est-ce qui garantit que personne ne récupère ce que tu as voté, associé à ton nom ? Difficile de prouver que c’est impossible à casser. De plus, une fois ton vote dans la “boîte noire”, qu’est-ce qui prouve que ton vote est bien comptabilisé pour le candidat de ton choix, et pas pour M. Pourri, qui a payé des gens pour que des votes soient redirigés sur lui ?



Puisque c’est anonyme, on ne peut pas vérifier que ton vote est bien le tien. Et si ils sont pas totalement débiles, ils s’assureront de ne pas avoir trop trifouillé les chiffres.



Pour info, y’a eu une erreur de 2048 voix, de mémoire, dans une machine à voter. Ca s’est repéré parce qu’il y avait plus de votes que de votants, et l’enquête a conclu à un rayon cosmique qui aurait changé la valeur d’un bit. Avec le papier, ça ne peut pas arriver, mais en électronique, c’est possible. Et pour peu que ce soit intentionnel, avec les compensations qui vont bien sur d’autres chiffres, ça devient indétectable.



Alors, oui, on peut auditer le code. Mais déjà, le code qui tourne vraiment (code machine) est pas nécessairement ce que tu as lu avant compilation (y’a des compilateurs modifiés qui insèrent du code “vérolé” dans les binaires produits), et tu peux pas forcément non plus auditer avec 100% de certitude le hardware.



Et même si tu pouvais le faire avec certitude, ça impliquerait de demander aux citoyens de bien vouloir faire confiance aux experts. Qu’est-ce qui te garantit que les quelques experts qui ont pu examiner la machine sont compétents, et honnêtes ?



Avec une urne et du papier, toute personne avec un minimum d’éducation est capable de vérifier (dans la mesure du raisonnable) que le dépouillement est fait sans magouille. En éléctronique, ce n’est plus possible, du moins si tu gardes un vote anonyme.


Quand le droit d'auteur devient plus vigoureux que la lutte contre les contenus terroristes

Le 22/11/2018 à 16h 47

Parce que nous sommes dans un système où on exige de chacun de travailler pour avoir de quoi vivre. Il est normal que ceux qui produisent des biens immatériels obtiennent une rémunération pour ces biens.

Par contre, le modèle du “droit d’auteur”, qui organise la rareté sur quelque chose qui pourrait parfaitement être, par définition, accessible et illimité, n’est pas forcément la meilleure solution. On pourrait tout à fait imaginer qu’il n’y ait pas de droits d’auteur (du moins, de droits patrimoniaux - les droits moraux sont autre chose) dans un système où chacun pourrait vivre sans avoir à travailler. Par exemple, avec un revenu universel (à un niveau suffisant pour donner un niveau de vie correct - pas au niveau d’un RSA asthmatique)

Beaucoup d’artistes seraient ravis d’être appréciés pour leur art, et de ne pas avoir à le vendre - du moment qu’ils ont de quoi vivre à côté, évidemment.

Bref, TL;DR: Le droit (patrimonial) d’auteur, c’est juste pour “vendre” la culture.


Le 22/11/2018 à 12h 26

Mais ça s’appelle contrefaçon parce que la loi en a décidé ainsi.
La loi pourrait tout aussi bien décider que la culture n’est pas un bien marchand, mais un patrimoine commun, et que le partage de cette culture est bénéfique pour tous…

Ce n’est donc pas une “évidence” morale, mais bien le résultat d’un choix de société, où on cherche à donner une valeur marchande à tout.


Le 22/11/2018 à 10h 32

Non, je pense qu’en pratique, “chercher” l’erreur est correct aussi.

Cherchez, c’est une injonction directe aux lecteurs.
Mais on peut comprendre “Chercher l’erreur” comme “Veuillez chercher l’erreur”, ou comme “Votre mission: Chercher l’erreur”.

Enfin, c’est mon avis perso :)


Le 21/11/2018 à 16h 58

Les deux mesures sont disproportionnées. Cela implique qu’il n’y a plus de possibilité d’être “hébergeur” sans une taille critique, puisqu’il faut avoir quelqu’un d’astreinte, 24h/24, pour retirer un contenu dans l’heure. Et qu’il faut savoir, à l’avance, ce qui est, ou pas, une contrefaçon - sachant qu’il n’existe aucune technologie fiable, ni base de données officielle, pour le faire.

On voudrait tuer les hébergeurs, on ne s’y prendrait pas autrement. Oh, bien sûr, rien ne garantit qu’ils seront attaqués “injustement”, de la même manière qu’une loi autorisant une arrestation arbitraire et un tabassage en règle, à la tête du suspect, ne garantirait pas que chacun en sera victime. Mais le souci, c’est justement de donner ce pouvoir d’appliquer, ou pas, arbitrairement, une telle mesure, qui pose problème.

Cela reviendra à tuer le statut d’hébergeur, et à n’autoriser que des éditeurs, qui ont filtré à-priori ce qu’ils mettaient en ligne.


Réforme constitutionnelle : le gouvernement fait l’impasse sur le numérique

Le 09/04/2018 à 15h 41

En soi, oui, plus on va vers la proportionnelle, et plus c’est démocratique. Le truc, c’est que 15% de proportionelle, c’est calculé pour ne surtout pas changer les équilibres, et pour s’assurer que les partis majoritaires le restent (sauf à être tellement ric-rac au niveau des législatives que la partie élue à la proportionelle permette de départager les questions - mais c’est assez utopique).

Donc, oui, comme dit par d’autres, y’aura surtout un effet “cosmétique”, “poudre-aux-yeux”, pour donner aux gens l’impression qu’ils sont mieux représentés, mais, dans les faits, tant que le gouvernement a une majorité absolue de députés godillots, le nombre de députés d’opposition n’a aucune importance: le gouvernement fera ce qu’il veut, et c’est tout.

En fait, même une proportionelle intégrale serait insuffisante, en termes de démocratie. Ce serait un progrès indéniable, mais insuffisant, dans le sens où les mandats ne sont pas impératifs (et c’est tant mieux), et qu’on ne peut pas révoquer les élus. Donc, un élu peut parfaitement promettre tout et n’importe quoi (disons, par exemple, “mon ennemi, c’est la finance !”), et faire exactement le contraire une fois élu. C’est vrai pour un président, c’est vrai pour un député, pour un conseiller général, ou régional, ou pour un élu municipal… Et c’est l’énorme problème des “démocraties représentatives”, où, dès que le représentant est élu, il ne représente plus que lui-même, et est assuré de rester jusqu’au bout de son mandat (sauf souci avec la justice, et encore…)

Donc, si on veut vraiment une démocratie, il faut au minimum pouvoir révoquer nos élus, si ils commencent à s’éloigner de ce qu’ils avaient promis. Ou, encore mieux, passer à de la démocratie directe (ce qui serait tout à fait faisable, désormais, au vu des technologies de communication modernes).


Le 09/04/2018 à 15h 32

Je suis pas sûr que les français veuillent massivement “que les avantages soient supprimés”. Oui, bien sûr, si on présente à des gens qui ont des boulots de merde les “avantages fabuleux” des cheminots, sans expliquer les contraintes de ce travail (les découchés, les week-ends travaillés, les astreintes, les travaux de nuit, le ramassage des suicidés, etc.), oui, les gens peuvent se dire que c’est honteux que les cheminots aient “beaucoup plus” qu’eux.

Sauf que ce qui est honteux, c’est qu’il y ait des boulots où les gens sont exploités, pas que certains ouvriers soient moins exploités et plus protégés. Et bizarrement, si on le montre comme ça, les réactions des gens changent du tout au tout.

Alors, certes, sur les forums du Point, ou du Figaro, voire de Valeurs Actuelles, oui, la plupart vont fustiger les fainéants, les assistés, les sales gauchistes qui refusent de travailler et font du mal à la France, etc.
Mais le reste du pays (genre, ceux qui travaillent, plutôt que ceux qui vivent de la rente), il est pas spécialement représenté par ces commentateurs là…


Le 09/04/2018 à 15h 27

En quoi le référendum en 2005 a-t’il donné un résultat “pour ou contre le président” ?

C’était pour ou contre le traité constitutionnel européen, non ? Et les gens ont répondu à la question, et pas à autre chose.

Après, certes, pour avoir milité, à l’époque, pour le “NON”, j’avoue avoir eu des gens, dans la rue, qui me disaient “vous en faites pas, je voterai non, pour faire chier le gouvernement”. Mais ils votaient pas “contre le gouvernement”, ils votaient contre ce que voulait le gouvernement. Ce qui est différent.

Je ne prétends pas que tout le monde (ni même la majorité) aie bien compris l’enjeu du traité. Honnêtement, je pense que quasiment personne ne maîtrisait l’ensemble du texte (qui faisait plusieurs dizaines de pages, si ce n’est des centaines). Mais les gens, dans la majorité des cas, se sont bien prononcés pour ou contre ce texte - et ce, quelles qu’en soient les raisons.


[Critique Geek] Altered Carbon : le diable est dans les détails

Le 07/02/2018 à 12h 21

Oui, la femme doit secréter des phéromones en rab’, il me semble. Je sais plus si c’est juste un implant artificiel ou un organe bioengeniré, ou autre.

Pour les corps, c’est facile à classer en fonction de la musculature, du type de physique, etc. Après, l’apparence est subjective, mais tu peux demander quelqu’un de fluet et rapide, ou de lourdement bâti, etc. Et demander un corps qui dispose déjà de telle ou telle augmentation…

Et sinon, tout le monde (même les pauvres, je crois), dispose d’une augmentation bionique: la pile corticale.


Le 06/02/2018 à 16h 04

En fait, dans le bouquin, les corps sont les corps d’autres personnes, qui ont été “gelées” (dont on a retiré la conscience, et dont le corps est “disponible”). Typiquement, si tu es emprisonné, ta pile (et ta conscience) vont en stockage, et ton corps est au frigo. Si la peine est suffisamment longue (ou si les gens ont le bras assez long pour), ton corps peut être vendu à quelqu’un qui en a envie, et à ta sortie, on t’en fournira un autre, probablement pris à un autre condamné.

Ca explique que tu puisses changer de sexe, etc. Pour les augmentations militaires, je ne sais pas/plus si il s’agit de chirurgie et/ou nano-augmentations, ou si c’est de la bio-ingénirie. Je ne crois pas qu’ils fabriquent des corps à la chaîne.

Bref, en se basant là-dessus, rien de “choquant”, je trouve.


Blockchain et état-civil : la députée Laure de La Raudière peine à convaincre

Le 06/02/2018 à 16h 16

Mais tu sembles ignorer le fait qu’on puisse avoir besoin de corriger une info. Par exemple, le 1er Janvier 1970, je déclare la naissance du petit EPOC. Puis, un peu plus tard, je me rends compte qu’en fait il devrait s’appeler EPOCH. Je fais comment ?

Si il faut lire, chaque fois, l’ensemble de la blockchain, pour être capable de vérifier que les infos concernant une personne n’ont pas été amendées, annulées, etc, depuis, on est quand même sérieusement dans la merde - puisque les index n’auraient aucune valeur réelle (étant donné que, si ils ont omis - volontairement, ou par erreur, une partie de l’information, cette information peut être totalement fausse). Donc, la seule véritable preuve serait de relire chaque fois la blockchain. Laquelle serait, nécessairement, phénoménale en volume.


De plus, comment retrouver les modifications d’un état civil particulier, si on ne stocke que des hashes dans la blockchain ?


Non, désolé, je ne suis toujours pas convaincu: C’est énormément de boulot, de données, de plein de choses, pour, au final, un résultat largement insatisfaisant.


Si l’Etat devient défaillant “demain”, eh bien, la solution sera de retrouver une autorité “de confiance” (un autre gouvernement, une mégacorpo, une association, un groupe de potes dans un garage, un “Chaton” - FramaEtatCivil, ça sonne pas si mal - ou que sais-je encore).


Le 01/02/2018 à 16h 38

Oui, évidemment, mais tu as raison de le rappeler.

Maintenant, si tu sais générer des collisions “à volonté”, et pas juste réussir à en créer une par-ci, par-là (parce que tu sais, grosso modo, quelles équations résoudre pour ça), tu peux te fixer des invariants, et te débrouiller pour que le reste ne se voie pas (ou, du moins, ne semble pas trop suspect).


Le 01/02/2018 à 15h 39

Ah, non, si tu passes en BlockChain, l’idée est bien que tu n’as pas confiance en l’Etat pour maintenir un registre centralisé. Sinon, autant taper directement sur le registre centralisé, beaucoup plus efficace, bien moins cher, bref, mieux.

Donc dire que l’Etat, tel Zorro, arrive sur son cheval (noir) pour corriger le problème de la blockchain devenue non-fiable, c’est dire que cette blockchain était inutile depuis le début. Sinon, on peut juste fournir des copies régulières “de sauvegarde” de l’Etat Civil (centralisé), et en cas d’incapacité de l’Etat (grosse crise, incompétence, mauvaise volonté, ou autre), là, avoir des acteurs qui se concertent pour reprendre un rôle centralisé, quitte à avoir du “polling” pour savoir ce qu’en pensent diverses versions, et garder l’opinion majoritaire. Si on a 200.000 miroirs en “polling”, on est sur un équivalent de la blockchain, si on en a 3, on est plus sur du quasi-centralisé, mais on a pas besoin d’une techno comme la “blockchain” pour avoir cet effet.


Au fait, tu sais que sur certaines blockchain, tu as autour de 50% des noeuds possédés par un seul acteur, ou par plusieurs acteurs “proches” et capables de s’entendre pour faire un truc ensemble… Dans ce cas de figure, qu’est-ce qui va te garantir que ces capacités ne seront pas utilisées pour falsifier ta blockchain ?  De même, avec les botnets, qui te garantit qu’au lieu de miner du bitcoin (trop volatile), ou de spammer pour du viagra ou d’autres conneries, ils vont pas se mettre à pondre de fausses identités à la pelle ?  Après tout, une fausse identité, ça a une valeur intrinsèque, pour tous les criminels (et ça peut valoir CHER).

N’oublie pas que, sur une blockchain, tu considères la chaine la plus longue comme étant la vraie. Si un réseau de tricheurs (volontaires, ou parce que “zombies”) réussit à avoir assez de puissance de calcul, toute ta blockchaine sera compromise. Et là, pour savoir à partir de quand ça a été compromis, bon courage, surtout si l’Etat ne joue plus son rôle de garant des infos.

Dans tous les cas, tu resteras en “best effort”. Maintenant, honnêtement, qu’est-ce qui est le plus probable ?  Que des criminels investissent de fortes sommes pour obtenir une capacité de calcul suffisante pour falsifier l’Etat Civil à volonté ?  Ou que ces mêmes criminels obtiennent les moyens de fabriquer de fausses pièces d’identité “à volonté” mais sans que ça se voie trop ? (et donc, tout en ne modifiant pas massivement les registres de l’Etat) ?
Et quels faux seront les plus simples à repérer (en comparant, par exemple, avec les données de l’Etat ?)

Bah, désolé, mais la blockchain me semble avoir beaucoup d’inconvénients, et peu d’avantages, sur ce coup-là.


Le 01/02/2018 à 14h 55

Non, faire tourner la planche à billets ne déséquilibre que SA monnaie.

 Alors, évidemment, si on parle des USA, dont la monnaie est encore à peu près partout la monnaie “de référence” du commerce international, oui, les conséquences peuvent être importantes. Ca ferait que les réserves monétaires dans cette devise ne vaudraient plus grand chose, mais bon, à part ça, les gens passeraient à une autre monnaie de référence (par exemple, le Yuan - les Chinois adoreraien ça).
Accessoirement, les Etats-Unis sont déjà obligés de rester relativement “modérés” sur la planche à billets. Je ne dis pas qu’ils n’en abusent pas, mais… ils n’en abusent pas trop, parce que sinon, même leur armée ne suffira pas à faire que les autres pays conservent l’USD comme devise internationale.

Si c’est le Franc Suisse (ou le Dinar Tunisien, hein), honnêtement, je pense que l’économie mondiale devrait s’en remettre sans trop de peine.

Accessoirement, la planche à billets est parfaitement légitime si il y a de la richesse à représenter. Contrairement à ce qu’on laisse faire depuis les années 70, ce n’est pas aux banques privées de créer la monnaie via de la “dette”, sachant qu’en faisant ça, elles détruisent plus de monnaie qu’elles n’en créent réellement (et que ça leur permet de se remplir les poches, tout en créant ces “dettes” artificielles, qui ne représentent, au final, que le besoin de création monétaire).
Qui est le plus légitime à “s’enrichir” en émettant la monnaie ?  L’Etat, qui représente à égalité tous les citoyens, ou une banque privée, qui ne représente que ses actionnaires ?
(Sachant que, si c’est le principe d’excès d’émission qui pose problème, on pourrait tout à fait inscrire dans la constitution des règles limitant les émissions, pour limiter l’inflation - qu’elles s’appliquent à une banque publique ou privée n’y changerait rien)


Le 01/02/2018 à 14h 32

Mouais… Mais un hash, par définition, n’offre pas de garantie d’absence de collisions. Il garantit juste qu’il soit “difficile” (mathématiquement) de générer le hash avec des infos arbitraires. Et cette “difficulté”, même si elle est considérée comme impossible à un instant T, rien ne te garantit que ce sera toujours le cas 40 ans plus tard. Or, ta blockchain, avec tes hashes générés via l’algo “SuperOuf2018”, considéré comme sûr (2^1600 opérations à craquer en bruteforce, un truc de malade !) en 2018, ben, peut-être qu’en 2025, on aura trouvé une faille dedans, qui réduit la difficulté à 2^60 opérations pour du bruteforce.

Et comme tes données sont pas en clair, ni même chiffrées de manière réversible, impossible de les récupérer pour les hacher en “MegaOuf2025” (l’algo qui remplacera SuperOuf2018, désormais compromis). Donc tu vas faire quoi, en 2025 ?




  • Garder la version avec l’ancien hash, parce que c’est le seul format “compatible” avec ce qui est développé depuis le début ? Dans ce cas, aucune sécurité.

  • Tout passer sur le nouvel algo ? Tu vas prendre quelles données ? La première extraction “reverse hash” qui matche ? Ca signifie que tu considères que, dans un problème à N solutions, LA solution que tu trouves en premier est la bonne. Sauf qu’avec le nouvel algo de hash, rien ne garantit que deux solutions à l’ancien algo auront le même hash dans le nouveau (au contraire - si on veut casser la vulnérabilité de l’ancien algo, il faut même garantir le contraire, ou, au minimum, réduire la probabilité que ça arrive). Donc il est possible que Mme. Michu, en saisissant son état civil, s’apperçoive qu’elle n’existe officiellement plus. C’est peu probable, mais pas impossible.


    Bon, et sinon, le fait d’avoir tous des copies le la blockchain, oui, ok, c’est bon pour la redondance, mais on a pensé aux excès de redondance ? Faut pas oublier que ça bouffe de l’énergie et d’autres ressources naturelles (pour traiter les infos, pour fabriquer les disques et autres supports de stockage, etc.), et que ces ressources pourraient être mieux utilisées à autre chose.

    Franchement, pour de l’état civil, je vois assez mal quel intérêt un gouvernement, même facho, aurait à falsifier les registres. Sans dire que c’est totalement inimaginable (par exemple, pour rendre “apatrides” des opposants politiques), ça resterait quand même assez visibles, et le gouvernement en question perdrait rapidement toute crédibilité. Tu n’as pas besoin d’une “blockchain” pour que des dizaines, voire centaines de personnes, puissent témoigner du fait que tu avais bien telle ou telle nationalité, avant, et qu’il y a un problème dans le système.


Le 01/02/2018 à 14h 14

Mais si cette possibilité existe, et qu’on a “exigé” que tu votes X, si tu ne présentes pas ta preuve de vote (parce que tu n’as pas voté, ou parce que tu l’as détruite), ça revient au même: Tu peux subir le résultat des pressions (on abat ton caniche, on te casse les genoux, ta grand-mère a un “accident stupide”, etc.)

Alors, on peut se dire qu’il y a peu de chances que ce genre de pressions soit réellement appliqué - surtout de manière massive. Auquel cas, il vaudrait mieux que tous les votes soient publics, ce qui aurait au moins l’avantage de rendre le débat moins hypocrite - voir qui vote quoi, ça permet d’argumenter avec, etc… Et, dans ce cas, le vote électronique, parce qu’il n’est pas falsifiable, devient tout à fait envisageable, et pourrait être utilisé très fréquemment, du fait de son coût quasi-nul (alors que, pour le vote papier, c’est inimaginable). Donc, ça ouvrirait la porte à une véritable démocratie directe, où chacun peut voter sur chaque sujet.


Par contre, si tu n’as pas de moyen permettant de vérifier que ce qui a été comptabilisé comme étant ton vote est bien ce que tu as voté, alors le vote électronique NE DOIT PAS être utilisé, parce que la fraude est bien trop simple à mettre en oeuvre. Je dirais aussi qu’il faut pouvoir vérifier que les sommes correspondent.

 Donc, pour reprendre l’idée de la blockchain, si tu es le seul à savoir quelle est l’identité de ton “bulletin numérique”, mais que tout le monde peut voir que le bulletin “X” a voté pour “choix X”, pourquoi pas. Ca permet quand même à n’importe qui de savoir combien de personnes, sur un paquet donné, ont voté pour le choix X, combien pour le choix Y, etc. Et donc, comme avec le système papier, de vérifier les résultats, si on a que ça à faire, ou un doute sur les résultats officiels.

Maintenant, si tu n’as pas moyen de vérifier ce qui a été voté, tu dois faire confiance à un algorithme pour “déchiffrer” les résultats. Et donc, si quelqu’un les bidouille dans ton dos, tu ne le sauras jamais.


Enfin, dernier souci: Même si chacun dispose d’un “bulletin électronique” (un compte disposant d’une seule unité, à transférer vers le compte d’un des candidats, ou vers le compte “peu importe”, ou le compte “aucun ne me va”, bref…), comment va-tu vérifier que chaque électeur a bien reçu un (et un seul) compte ? Il faudrait pouvoir faire correspondre en face du nom de chaque électeur le numéro d’un compte de vote. Et ça, si tu le fais, ça casse l’anonymat du vote. Si quelqu’un dit qu’il n’a pas pu voter, comment peux-tu prouver que le compte qui lui a été “associé” (du moins, en théorie) a bien été utilisée par cette personne, et pas par M. Truand, qui est là pour frauder le résultat ? Tu te doutes bien que M. Truand ne te présentera pas les comptes qu’il n’est pas censé détenir, et que M. Victime, lui, ne pourra pas te présenter le compte qu’il n’a jamais eu…

Dans un bureau de vote, tu peux vérifier, avec une sécurité raisonnable, le fait que telle personne est venue, ou pas (documents d’identité, etc.), mais sur le vote électronique, tu ne peux pas, sauf à être capable d’établir une correlation entre l’identité de la personne et l’identité du jeton. Et si c’est faisable, tu peux être certain que des gens le feront (pas Mme. Michu, évidemment, mais M. Pointure, qui est au gouvernement, pourrait être très tenté de regarder)


Bref, donc, soit on considère que chances de pressions sont “négligeables” (ou suffisamment faciles à prouver, dénoncer, et faire condamner, le cas échéant), et que les bénéfices démocratiques valent les risques, et on passe à du vote public, soit on reste à du vote privé, mais, dans ce cas, le vote électronique n’est pas à la hauteur.