Le Conseil d’orientation pour l’emploi relativise l’impact de la robotisation
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Le 17 janvier 2017 à 14h04
3 min
Société numérique
Société
Alors que la robotisation croissante est actuellement brandie par certains pour justifier l’instauration d’un revenu de base, un rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) vient relativiser l’impact de l'automatisation sur les travailleurs. L’institution estime que moins de 10 % des emplois seraient menacés à terme.
Faut-il craindre un « futur sans emploi », tel une inexorable conséquence des progrès permis par les nouvelles technologies ? Pour le COE, la réponse est clairement non – ou en tout cas pas autant que certains le prédisent.
« Les robots, l’intelligence artificielle ou l’impression 3D ne justifient ni frayeur, ni exaltation » a ainsi fait savoir Marie-Claire Carrère-Gée, la présidente du Conseil, la semaine dernière. À l’appui d’un rapport se penchant sur les effets de l’automatisation et du numérique sur le volume de l’emploi (en termes de disparition mais aussi de créations), l’intéressée s’est même montrée optimiste : « Les pertes d’emploi, peut-être significatives, pourront être compensées, et plus que, par des créations d’emploi en France. »
Au moins un emploi sur deux sera impacté
L’institution estime que « moins de 10 % des emplois cumulent des vulnérabilités qui pourraient en menacer l’existence ». Un chiffre guère éloigné des 15 % évoqués courant 2016 par France Stratégie (organisme public lui aussi placé auprès du Premier ministre). Sans grande surprise, « ce sont les emplois les moins qualifiés qui restent les plus à risque en volume », explique le COE : agents d’entretien, ouvriers dans l’industrie, conducteurs de véhicules, etc.
Une part bien plus importante des emplois est toutefois « potentiellement concernée » par les progrès techniques à venir. « Près de 50 % des emplois pourraient voir leur contenu évoluer avec le développement des technologies de la numérisation et de l’automatisation » peut-on lire en ce sens. Les enseignants, infirmières, vendeurs, secrétaires... figurent sur cette seconde liste.
Le Conseil insiste sur « potentiel » de création de nouveaux emplois
Pour le COE, les nouvelles technologies portent malgré tout un double « potentiel de création d’emploi », quand bien même l’institution reconnaît que son ampleur « est difficile à quantifier ». Le Conseil fait tout d’abord référence aux emplois directement liés au développement du numérique et de la robotique (ingénieurs, développeurs, etc.). « Mais il s’agit aussi et surtout des emplois indirects créés dans l’ensemble de l’économie et induits notamment par les effets de compensation », précise son rapport.
L’institution a quoi qu’il en soit prévu de compléter ses travaux par un second tome, prévu pour le printemps, qui se penchera cette fois sur les impacts relatifs aux conditions de travail, aux compétences des actifs, etc.
Le sujet fait en tout cas l’objet de nombreuses interrogations, le député Frédéric Lefebvre (LR) ayant demandé l’année dernière qu’une commission d’enquête parlementaire analyse de manière détaillée les conséquences de l’automatisation sur le marché de l’emploi. Sa proposition n’a pour l’heure pas été suivie.
Le Conseil d’orientation pour l’emploi relativise l’impact de la robotisation
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Au moins un emploi sur deux sera impacté
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Le Conseil insiste sur « potentiel » de création de nouveaux emplois
Commentaires (85)
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Abonnez-vousLe 17/01/2017 à 14h10
« Mais il s’agit aussi et surtout des emplois indirects créés dans l’ensemble de l’économie et induits notamment par les effets de compensation »
Je comprends pas " />
Quel type d’emploi dans l’ensemble de l’économie la robotisation va induire par effets de compensation?
Le 17/01/2017 à 14h14
les fonctionnaires ne seront pas impactés.
ce n’est pas demain la veille qu’on va concevoir un robot glandeur " />
Le 17/01/2017 à 14h14
alimentent des peurs autour d’un « futur sans emploi ».
Heu ce n’est pas une peur, mais un espoir… A partir de là et du vocabulaire utilisé cela ne donne pas envie de lire plus loin. Le travail n’est pas une finalité, c’est une contrainte.
Après ce n’est pas tant le pourcentage d’emplois qui est menacé l’important, mais le pourcentage de la population occupant ces dits emplois.
Le 17/01/2017 à 14h14
je sais pas, des installateurs/réparateurs de robots ? " />
Le 17/01/2017 à 14h15
Très bien, maintenant qu’on a répondu à la question “est-ce que les robots te niquent ?”, on va pouvoir attaquer le vrai problème de fond : le partage des richesses.
Le 17/01/2017 à 14h16
Si on installe des robots c’est parce qu’ils sont plus productifs. Donc on aura une augmentation de la richesse créée.
Autrement dit, on pourrait réduire la semaine à 28h tout en produisant autant et en subvenant à nos besoins. Heureusement, grâce à la concurrence et la sous-enchère entre pays et travailleurs, on va avoir le plaisir de revenir à la semaine de 40h.
Le 17/01/2017 à 14h18
Ah, moins de 10%, pile-poil autant que quand c’est plus la crise, me voilà rassuré alors…
Le 17/01/2017 à 14h18
Un emploi sur 10 supprimé c’est déjà énorme et comme elle le dit elle même les plus impactés sont toujours les même, c’est sur qu’avec une phrase comme celle-ci : “Le Conseil fait tout d’abord référence aux emplois directement liés au
développement du numérique et de la robotique (ingénieurs, développeurs,
etc.)”
On peut se dire que tout le monde va être ingé ou développeur….
Rien qu’au labo on avait besoin de 4 techniciens il y’a 10 ans maintenant un seul suffit et les 3 autres ont été placardisé jusqu’à la démission…
Le 18/01/2017 à 12h30
http://viralpirate.com/wp-content/uploads/2015/09/tumblr_m71arfk7ci1qjwcc4o1_500.gif " />
Le 18/01/2017 à 15h14
Le 18/01/2017 à 17h40
Le 18/01/2017 à 17h48
Le 18/01/2017 à 17h56
Le 18/01/2017 à 21h06
Le 18/01/2017 à 22h47
Le 19/01/2017 à 09h28
Le 19/01/2017 à 19h22
Le 19/01/2017 à 21h27
Le 20/01/2017 à 07h11
euh…
La première réponse quand tu parles de donner des sous à tout le monde c’est
-c’est un truc de rouge/soviet/communiste
-ça créée des assistés
Dans les deux cas, c’est un argument plus capitalisme qu’autre chose. Sachant que derrière, le but est d’avoir des employés pauvres qui se battent pour avoir un job sous-payé, je ne vois pas en quoi c’est l’Église qui embête son monde.
Je t’assure que l’Église n’agit pas « à la marge » : nombre d’écoles confessionnelles, dans certains pays des hôpitaux, aide aux handicapés,…
Je t’invite à regarder ce qu’est la doctrine sociale de l’église là-dessus : destination universelle des biens, principe de subsidiarité, principe de solidarité… voire même lire : 1993 : Face au chômage, changer le travail des évêques de FranceJe pense que tu te trompes d’ennemi entre le capitalisme sans moral et l’Église
Le 20/01/2017 à 19h03
Le 20/01/2017 à 19h53
Le 20/01/2017 à 20h47
Le 20/01/2017 à 22h49
Le 17/01/2017 à 15h20
Attention au Robots Trans… " />
Le 17/01/2017 à 15h25
Un robot sous Windows Me ne doit pas être très très productif… " />
Sinon c’est sympa ce Conseil d’orientation, mais pourquoi ils se réveillent aujourd’hui ? C’est encore un coup de Montebourg pour taper sur Hamon ? " /> Ou bien il y a un renouvellement de leurs membres dans 6 mois donc il faut justifier le budget ?
Le 17/01/2017 à 15h28
" /> " />
Ouais et les robots Femens qui vont bientôt nous emmerder !
" />
Le 17/01/2017 à 15h29
Le 17/01/2017 à 16h00
Oui, je sais, comme dans les concessions automobiles où la norme est de laisser le client négocier jusqu’à 15% (suivant les marques et modèles) avant de commencer à se dire qu’il réalise une bonne affaire .
Mais pour être dans une négociation/rachat de prêt immo, je serai curieux de voir comment un bot s’en sort que tu lui annonces que la banque concurrente propose un taux d’intérêts plus fort mais que le coût total du prêt y est plus intéressant (dans le cas présent, il fallait discuter le prix de l’assurance). Je ne dis pas qu’une I.A. ne saura pas le faire, c’est juste que je ne suis pas pressé, et je ne dis pas ça que pour les banquiers.
Le 17/01/2017 à 16h08
Le 17/01/2017 à 16h13
Merci beaucoup, je mate ça ce soir parce que 36 min. au taf, ça risque de se voir " />
Le 17/01/2017 à 16h13
Le 17/01/2017 à 16h15
Pff comme d’habitude la propagande du travail fait son office… bordel, quand est-ce que l’on laissera tomber ce modèle qui consiste a faire peur avec le spectre du chômage ?
On se croirait au moyen age quand le seigneur du coin prétextait la protection de ses serfs contre leur travail inconditionnel.
Le 17/01/2017 à 16h19
Le 17/01/2017 à 16h19
C’est sur que ça pus le discours orienté " />
Le 17/01/2017 à 16h24
Méfie-toi car bientôt, peut-être, taper ce genre du truc risque plutôt de déclencher une alarme et une intervention des forces de l’ordre ASAP " />
Le 17/01/2017 à 16h32
Le 17/01/2017 à 16h41
A une époque où l’on a même des algorithmes capables de définir si un accusé est coupable ou innocent dans une affaire judiciaire avec 70-80 % de réussite (aka de correspondance avec la décision humaine), alors oui il y a encore du temps avant que ça n’empiète sur les emplois concernés, mais on y viendra.
Le 17/01/2017 à 16h43
10% ?
Il n’est de pire aveugle…
On a mécanisé les travaux agricoles répétitifs pour remplir les usinesOn a mécanisé le travail répétitif en usine pour remplir les bureauxSi on vide les bureaux, les gens vont faire quoi ?
Au japon ils commencent déjà à virer non plus des ouvriers mais des cols blancs remplacés par de l’IA.
Le plus grand edge fund ne vire plus simplement les personnes qui travaillent dans les sociétés acquises mais aussi ses propres cadres qui sont remplacés par de l’IA.
Le 17/01/2017 à 16h51
Les AI ne remplaceront pas completement les banquiers, ils vont les remplacer 80% des cas “normaux”, et dés que le client veux négocier/demander compensation ou autres cas particuliers, ton dossier partira à des humains qui géreront des dossiers à la chaîne (avec potentiellement une aide de l’IA sur le dossier - mettre une note sur le client par exemple).
Ce qui sera déjà énorme …
L’avantage c’est que tu remplaces des employés en boutique réparties dans toute la France par un open space en banlieue/région, voir même carrément sous traiter à des boites qui vont gérer les dossiers pour 3-4 banques différentes.
Le contact humain coûte trop cher … ça restera juste pour les clients VIP " />
Le 17/01/2017 à 14h20
Surveillant de Robot, c’est pas mal aussi, on regarde les robots voir si ils travaillent comme il faut " />
Le 17/01/2017 à 14h21
patron de robots aussi ça peut le faire " />
Le 17/01/2017 à 14h22
En lisant un peu le document, c’est assez atroces, la mise en gras de passage complétement inutile est tellement utilisé que cela ne veux plus rien dire. Et bizarrement que des trucs qui te disent que ce n’est rien tout va bien.
Le 17/01/2017 à 14h23
Sans oublier “Allumeur de Robots” Faut bien mettre sur ON, sinon ils vont pas travailler !
Le 17/01/2017 à 14h25
J’aime bien ce genre de rapports qui commence part “On peut rien conclure il y a trop de facteurs qui entrent en jeu”. Mais bon il y a quand même 20 pages de commentaires.
Ce qui me frappe le plus c’est le postulat de base que la production ou la demande va augmenter. Au delà de l’enjeu écologique (qui n’existe pas dans le rapport) c’est quand même un peu risqué comme approche même si ça s’est vérifié sur les 2 derniers siècles (et c’est la base de leur argumentaire)
Le 17/01/2017 à 14h33
J’aimerais bien être manager de robots, je me promènerais au milieu de lignes de productions et j’engueulerais des machines. " />
Le 17/01/2017 à 14h40
Le 17/01/2017 à 14h40
« Près de 50 % des emplois pourraient voir leur contenu évoluer avec
le développement des technologies de la numérisation et de
l’automatisation »
Traduction en langage Macronpolitique : On va pouvoir virer près de la moitié de nos employés et économiser presque autant en charge patronale.
Il est où le champagne Roger ?
Ah merde, c’est vrai que je l’ai viré hier Roger…
Le 17/01/2017 à 14h48
Le 17/01/2017 à 14h49
Le 17/01/2017 à 14h54
Et voilà le résultat de la robotisation : débauchez 10 ouvriers pour les remplacer par un contremaître tout aussi débauché.
Le 17/01/2017 à 15h04
Le 17/01/2017 à 15h08
La robotisation a eu lieu en France dans les années 80. Rappelez-vous, à l’époque, Renault qui avait robotisé ses chaines de production était considéré comme le champion français de la robotique. Les années 80, c’était il y a 30 ans.
Le sujet actuel est l’informatisation à outrance. Un exemple vécu : l’année dernière La Poste perd l’imperdable, à savoir 2 recommandés avec AR que j’ai envoyés par Internet. Comme ces recommandés doivent arriver, je vais au bureau de poste pour en envoyer 2 nouveaux exemplaires. Au bureau de poste, je dois tout faire moi-même (à quoi servent les employés de La Poste ?) et payer le prix fort ! La Poste m’indemnise des 2 recommandés perdus et 4 mois plus tard, je reçois les récépissés. Entretemps, La Poste à trouvé ce qu’elle avait perdu et ne s’en est pas rendu compte ! Vive La Poste et surtout vive l’informatique, je vais pouvoir continuer à en vivre jusqu’à la retraite et même plus longtemps…
Le 17/01/2017 à 15h13
En effet, l’impact sera tout aussi limite que celui de la mondialisation. Rien de dramatique en vue pour ceux qui seront du bon cote de la barriere.
Le 17/01/2017 à 15h19
Est-ce qu’il y aura un boulot où on pourra tester les robots Androïdes femelles ?
" />
" />
Le 17/01/2017 à 15h20
Quand on voit que les banques, discrètement et en off, veulent supprimer la moitié du personnel des agences par des bots : je me vois tout à fait aller renégocier mon prêt avec une I.A. " />
Je ne savais pas trop quel crédit apporter cet info qu’un ami banquier m’a donné il y a quelques mois puis je suis tombé là-dessus :
http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211662838204-cri-dalar…
Le 17/01/2017 à 16h55
Le 17/01/2017 à 16h59
Le 17/01/2017 à 17h00
Le 17/01/2017 à 17h31
L’institution estime que moins de 10 % des emplois seraient menacés à terme.
C’est quand a terme? Dans 5 ans, dans 10 ans ,dans 25 ans, au 40 éme millénaire ?
Le 17/01/2017 à 17h33
Revenu universel, c’est ça ?
Baptiste Mylondo m’en avait parlé, oui.
Ça me paraît difficilement conciliable avec « que celui qui ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus », mais sinon ça pourrait être intéressant, oui
Le 17/01/2017 à 17h35
Etant spécialiste de l’informatique, je vois au contraire de très nombreux emplois que l’on peut détruire dans les années à venir.
Je dirais même que leurs chiffres prêtent à sourire quand on connait les révolutions sur le point d’arriver dans les secteurs de la vente, du bâtiment (impression volumique et assemblage robotisé) et du transport.
Quand aux soient disant emplois créés, visiblement ils ne voient pas l’énorme problème de société à venir. On va détruire en masse des emplois non qualifiés pour les remplacer par quelques emplois à très haute qualification.
Etant donné que tout le monde ne pourra pas devenir ingénieur, que deviendront ceux qui n’ont pas les capacités pour cela ?
Le 17/01/2017 à 17h36
Le 17/01/2017 à 17h38
Le 17/01/2017 à 17h40
Le 17/01/2017 à 17h48
Apprenti robot stagiaire ! Du bel emploi d’avenir.
Il faudra bien des humains pour tout remettre en place en cas de black-out électrique le temps qu’ils deviennent vraiment autonomes. " />
Le 17/01/2017 à 17h53
Sûr que des emplois vont ètre créés dans les sociétés de gardiennage mais cela ne risque pas de compenser les disparitions. " />
Le 17/01/2017 à 17h55
Le 17/01/2017 à 17h58
Le 17/01/2017 à 18h00
Le 17/01/2017 à 18h01
Le 17/01/2017 à 18h05
Le 17/01/2017 à 18h08
Le 17/01/2017 à 18h13
Le 17/01/2017 à 18h17
La fonction publique, ce n’est pas que l’administration de l’État, ce sont aussi (et surtout) les services publics. À ce niveau là il y a beaucoup moins de maquis administratif.
Le 17/01/2017 à 18h34
Exactement … Sans compter les robots à l’étranger qui fabrique l’importation de la France.
Du grand n’importe quoi.
Le 17/01/2017 à 18h47
L’intelligence artificielle c’est TOUJOURS de la science-fiction !!
Ce que les marketeux vendent comme de l’intelligence, c’est soit des programmes a la con, soit des probabilités.
Le 17/01/2017 à 18h55
Bien sur que si c’est réel l’IA. Je pense que c’est juste toi qui en as une vision restreinte. Pas besoin de reproduire toutes les fonctions d’un humain pour faire de l’IA.
Le 17/01/2017 à 19h14
Le 17/01/2017 à 19h19
Le 17/01/2017 à 19h21
Le 17/01/2017 à 20h54
Bien sûr que cela existe. Même que des commerciaux doivent bien arriver à en vendre pour résoudre des problèmes de régression linéaire…
Le 17/01/2017 à 21h05
L’institution a quoi qu’il en soit prévu de compléter ses travaux par un
second tome, prévu pour le printemps, qui se penchera cette fois sur
les impacts relatifs aux conditions de travail, aux compétences des
actifs, etc.
Mise a jour: on vient d’apprendre que finalement non, l’institution ne completera pas ses travaux qui seront assure par une IA a partir de maintenant (une etude a montre que le taux de succes des predictions etait le meme et que l’IA coutait moins chere) .
Le 17/01/2017 à 22h56
Le 18/01/2017 à 10h23
C’est inexorable que les robots remplacent les humains à long terme.
À une usine de roues où j’ai travaillé pour me dépanner financièrement, un robot remplaçait trois personnes par poste. Sachant que les équipes tournent en 3⁄8, un seul robot remplace neuf personnes.
Étendant ça à toute l’usine, au final on est capable de robotiser entièrement la chaîne et virer tout le monde.
Et les robots ne se plaignent jamais et s’ils sont bien programmés ils ne feront jamais d’erreur.
C’est triste en termes d’emploi mais en même temps les robots font le “travail ingrat” qu’il serait bon de ne plus voir exister en 2017.
Le 18/01/2017 à 10h52