#Le brief du 16 juin 2025

Meta introduit de la publicité dans Whatsapp

Le 16 juin 2025 à 16h18

En septembre 2023, Will Cathcart, président de WhatsApp niait l'existence de discussions dans son équipe autour de l'intégration des publicités dans WhatsApp. Comme le rappelle l'AFP, jusque-là, les seuls formats publicitaires qu'on pouvait voir dans l'application étaient des messages promotionnels envoyés via WhatsApp Business avec le consentement de l'utilisateur.

Moins de deux ans après la réaction de Will Cathcart, l'entreprise annonce officiellement cette intégration dans son application. Les publicités apparaitront dans l'onglet Actus de WhatsApp. Celui-ci regroupe les statuts et les chaines. L'entreprise, dont le billet s'adresse aux annonceurs, met en avant le fait que ses utilisateurs fréquentent en nombre cet onglet : « il est aujourd'hui utilisé par 1,5 milliard de personnes par jour dans le monde ».

Possibilité de promouvoir une Chaîne, publicités dans les statuts : Meta accélère sur la monétisation de WhatsApp

L'entreprise explique qu'elle va transformer l'onglet Actus pour y ajouter trois fonctionnalités :

  • L'inscription à des chaines : « Vous pourrez soutenir votre chaîne préférée, par exemple votre réseau d'information favori, en vous abonnant pour recevoir des mises à jour exclusives moyennant un montant mensuel » ;
  • La promotion de chaines : « Nous vous aiderons à découvrir de nouvelles chaînes susceptibles de vous intéresser lorsque vous consulterez l'annuaire. Pour la première fois, les administrateurs de chaînes disposent d'un moyen d'accroître la visibilité de leurs chaînes » ;
  • La publicité dans les statuts : « Vous pourrez trouver une nouvelle entreprise et entamer facilement une conversation avec elle au sujet d'un produit ou d'un service qu'elle promeut dans Statuts ».

Contrairement à sa communication concernant Instagram ou Facebook, Meta insiste sur le fait que l'insertion de la publicité dans WhatsApp serait ajoutée « de la manière la plus respectueuse possible de la vie privée ».

L'entreprise précise néanmoins que « pour afficher des publicités dans Statuts ou dans les chaînes qui pourraient vous intéresser, nous utiliserons des informations limitées telles que votre pays ou ville, votre langue, les chaînes que vous suivez et la façon dont vous interagissez avec les publicités que vous voyez. Pour les personnes qui ont choisi d'ajouter WhatsApp au Centre de comptes, nous utiliserons également vos préférences publicitaires et les informations de vos comptes Meta ».

Meta jure qu'elle n'utilisera pas les messages personnels, les appels et les groupes de ses utilisateurs pour déterminer les publicités qu'ils verront. « Nous ne vendrons ni ne partagerons jamais votre numéro de téléphone avec des annonceurs », promet encore l'entreprise.

Elle ne précise pas si cette insertion de publicité dans l'application concerne une zone géographique particulière.

Le 16 juin 2025 à 16h18

Meta introduit de la publicité dans Whatsapp

[MàJ] Ces sociétés de la tech au portefeuille de Clara Chappaz

Le 18 juin 2025 à 09h45

Mise à jour du 18 juin : ajout du décret selon lequel la ministre se déporte des dossiers liés à Vestiaire Collective.

Le gouvernement Bayrou a récemment publié les déclarations d’intérêt de ses 36 membres. Dans le lot, la ministre déléguée au numérique et à l’intelligence artificielle Clara Chappaz déclare posséder plus de 800 000 euros d’action dans 43 entreprises, soit 18 de plus que les 25 listées dans sa déclaration précédente.

Outre 74 877 euros de Vestiaire Collective, dont elle était directrice commerciale, la ministre détient des parts dans plusieurs entreprises du secteur de la tech, avec lesquelles elle est directement susceptible d’interagir dans le cadre de ses fonctions.

C'est le cas des deux européennes ST Microelectronics (8 128 euros) et ASML (14 334 euros). Plusieurs autres de ses participations concernent les états-uniennes : Alphabet (17 425 euros), Amazon (18 705 euros), Microsoft (23 573 euros), NVIDIA (23 751 euros), ou encore le fabricant de semi-conducteurs Kla Corporation (18 677 euros).

Comme ASML, ces cinq entreprises n’étaient pas citées dans la déclaration produite alors que Clara Chappaz était ministre déléguée du gouvernement Barnier.

Selon CheckNews, « ses actions sont administrées "sous mandat de gestion", donc sans intervention possible de sa part ».

Selon un décret paru le 17 juin au Journal officiel, la ministre se déportera des dossiers liés à Vestiaires Collective ainsi qu'au groupe Jump, dont son conjoint est directeur des opérations.

Le 18 juin 2025 à 09h45

[MàJ] Ces sociétés de la tech au portefeuille de Clara Chappaz

LibreOffice 25.8 abandonnera Windows 7 et 8, Windows 10 dans le collimateur

Le 16 juin 2025 à 14h57

La prochaine version de la suite bureautique libre et gratuite sera la première à se débarrasser de Windows 7, 8 et 8.1. Les deux systèmes ne seront plus pris en charge, ce qui signifie que la mise à jour ne sera pas proposée sur ces systèmes. Il ne sera plus possible également d’installer la suite sur les machines concernées à partir de cette version.

La nouvelle version minimale devient ainsi Windows 10. Mais le système est dans le viseur de la Document Foundation, qui édite LibreOffice. La fondation se joint en effet à KDE dans son appel à abandonner Windows pour Linux.

Cette multiplication des communications n’est pas étonnante : l’arrêt du support de Windows 10, le 14 octobre prochain, obligera des centaines de millions de personnes à choisir entre racheter un appareil sous Windows 11 ou changer de crèmerie.

Linux est présenté comme la solution idéale, puisqu’il permet de garder le matériel existant. Un choix affiché comme vertueux, aussi bien financièrement qu’écologiquement. Comme nous le relevions cependant, il pose un sérieux problème : comment expliquer aux personnes concernées le problème, procéder au remplacement et leur apprendre de nouveaux usages ?

Au-delà de ces thématiques, la première bêta de LibreOffice 25.8 apporte son lot d’améliorations. Par exemple, l’outil Auto-Redact de Writer se dote d’une fonction de confidentialité permettant de supprimer toutes les images d’un document. Toujours dans Writer, une nouvelle règle de césure empêche les mots de se couper à la fin d’une page, décalant alors la ligne entière sur la page suivante, pour des questions de lisibilité.

Parmi les autres apports, signalons une infobulle indiquant le nombre de mots et de caractères pour les titres et sous-titres, une sélection de texte plus précise, l’ajout d’une commande pour convertir les champs en texte brut, de nouvelles fonctions pour Calc (TEXTSPLIT, VSTACK et WRAPROWS), une meilleure prise en charge des polices intégrées dans les documents PPTX, ou encore un support amélioré du mode plein écran dans macOS.

Le 16 juin 2025 à 14h57

LibreOffice 25.8 abandonnera Windows 7 et 8, Windows 10 dans le collimateur

[MàJ] Panne de SFR : le cœur de réseau était touché, 100 Go offert aux clients

Le 17 juin 2025 à 19h51

Mise à jour le 17 juin à 19h30 : Par le biais d’un communiqué de presse, SFR revient de nouveau sur l’incident de lundi et explique qu’il provient d’un « incident technique sur une plateforme de services du cœur de réseau ». Il a affecté le réseau mobile de l’opérateur, avec des « déconnexions aléatoires pour les abonnés ».

En guise de compensation, « les abonnés mobile SFR et RED by SFR se verront automatiquement offrir 100 Go d’Internet mobile ces prochains jours, sans qu’aucune démarche de leur part ne soit nécessaire ». Comme le rappelle Le Figaro, « depuis une réglementation entrée en vigueur en novembre 2024, les clients peuvent réclamer une compensation dès huit heures de panne. Elle s’élève à environ 1 euro pour 8 heures d’interruption, puis 1,50 euro par jour supplémentaire ».

Mise à jour le 17 juin à 8h02 : SFR vient d’annoncer ce matin que « l’ensemble des services mobiles qui ont pu être impactés par l’incident d’hier ont été rétablis à 100 % ». L’opérateur annonce que les communications sont progressivement revenues dans la soirée. Aucune explication par contre sur les causes de cet incident qui a donc duré plusieurs heures.

N’hésitez pas à nous signaler dans les commentaires si la situation est revenue à la normale ce matin, où s’il persiste encore des problèmes.


C’est un peu le scénario catastrophe pour SFR : de nombreux clients de l’opérateur indiquent ne plus avoir accès au réseau, aussi bien sur le fixe que sur le mobile. Sur Downdetector, les signalements sont nombreux, avec des conséquences pour des opérateurs virtuels passant par le réseau de SFR.

Dans les discussions sur FRnOG aussi, des retours font état de gros problèmes sur le réseau national de SFR. La panne aurait débuté un peu avant 11 h avant d’avoir des signes de retours au moins partiels à partir de 12 h, sans que le problème ne soit pour autant réglé.

« Depuis 10h50 ce matin, SFR subit un incident majeur dans tout son réseau de collecte convergeant vers le NetCenter de Bordeaux », explique Charles Enel-Rehel, fondateur de Saclak Network. « Nous avons pas mal de régions touchées », ajoute Arnauld Peyrou, le responsable infrastructure et sécurité chez Inrap. Même son de cloche chez d’autres.

Sur les réseaux sociaux, les signalements sont très nombreux. L’opérateur a fini par réagir officiellement à 14h08 avec un message des plus laconique : « Nous vous informons qu’un incident technique impacte actuellement notre réseau. Nos équipes techniques sont pleinement mobilisées pour rétablir la situation. Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour la gêne occasionnée ». Message qui tourne désormais en boucle en réponse aux demandes des clients.

On note tout de même la réponse du compte officiel à 11h49 qui renvoyait vers la page d’assistance « afin de voir si une panne est en cours sur votre secteur ainsi que sa date présumée de rétablissement ». Page qui affichait alors le message suivant : « Ce service est actuellement en maintenance, nous vous invitons à revenir ultérieurement ».

Nous avons désormais aussi la liste des sites en maintenance, mais avec une mise à jour à 8:36, avant la panne. Rien concernant la panne actuelle sur cette page dédiée aux maintenances.

Le 17 juin 2025 à 19h51

[MàJ] Panne de SFR : le cœur de réseau était touché, 100 Go offert aux clients

La ministre de la Santé va interdire les écrans aux moins de trois ans

Le 16 juin 2025 à 11h50

La ministre de la Santé et des Solidarités Catherine Vautrin compte « interdire l’exposition aux écrans pour les plus petits, de la naissance à l’âge de 3 ans », tout en admettant que les autorités ne seront « pas chez les gens pour le vérifier ».

Dans les prochaines semaines, elle prévoit de publier « un arrêté interdisant les écrans dans les lieux d’accueil des enfants de moins de 3 ans », rapporte Libération.

La ministre décrit ce projet comme une manière « d’insuffler l’idée que ça ne se fait pas ». Elle compare l’arrêté à « l’interdiction de la fessée » : quand bien même la police n’est pas allée vérifier le respect de la règle, cette dernière a « fini par ancrer l’idée qu’on ne tape pas un enfant, même d’une "petite fessée" ».

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Entré en vigueur au 1ᵉʳ janvier, le dernier carnet de santé stipule qu’il ne faut « pas d’écran avant 3 ans », et en préconise un usage « occasionnel, limité à des contenus à qualité éducative et accompagné par un adulte » pour les 3 années suivantes.

Les propos de la ministre font suite à une alerte de cinq sociétés savantes alertant contre les dangers de l’exposition aux écrans avant six ans.

Un an plus tôt, plusieurs de ses signataires avaient remis à Emmanuel Macron un rapport et 29 recommandations sur l’usage des écrans. Ils y préconisaient notamment de ne pas y exposer les enfants de moins de 3 ans.

Le 16 juin 2025 à 11h50

La ministre de la Santé va interdire les écrans aux moins de trois ans

72 000 victimes d’arnaques et de prélèvement frauduleux : à Lyon, un procès hors norme

Le 16 juin 2025 à 09h30

72 000 victimes de prélèvements frauduleux et d’arnaques, 2 400 parties civiles, deux amphithéâtres d’université et une web radio en continu pour les accueillir en plus de la salle d’audience…

Le procès qui s’ouvre aujourd’hui à Lyon, dans lequel 14 hommes font face à 22 chefs de mise en examen parmi lesquels celui d’ « escroquerie en bande organisée », est d’une dimension rare.

Il a pu s’ouvrir à la suite de l’arrestation d’un stagiaire puis alternant d’une agence Adecco de Besançon, explique La Charente Libre. Dix mois plus tard, les enquêteurs avaient réussi à débrouiller l’écheveau de discussions et de réseaux animés sur le darkweb pour orchestrer des escroqueries en tous genres : fausses demandes de MaPrime Rénov, de Chèques Vacances, de Pass Culture, d’assurance-vie…

L’affaire avait débuté en 2022, lorsque la filiale française de la société d’intérim Adecco subit un vol massif de données. En juin, le stagiaire qui sera finalement arrêté livre ses identifiants et mots de passes à « Abeloth », un pseudonyme utilisé en ligne.

Cinq mois plus tard, Adecco porte plainte, alors que plus de 32 000 intérimaires se sont vu prélever des sommes de 49,85 euros, juste sous le seuil d’autorisation préalable, et que 40 000 autres ont subi des tentatives de prélèvements bloquées à temps ou remboursées par les banques. 


Les données saisies ont aussi permis au fameux « Abeloth » et à son réseau de fabriquer de fausses cartes Vitale et des comptes bancaires dédiées au blanchiment des fonds volés.

Composé de cinq ou six hackers jamais condamnés, d’un « personnage central » qui s'est lancé dans ces activités à seulement 19 ans et auquel les enquêteurs reconnaissent des « capacités intellectuelles élevées », le réseau de prévenus est très jeune. Pour son « cerveau », les enquêteurs évoquent une « escalade addictive » dans la « recherche de failles » informatiques, au point d'avoir « continué ses activités » en prison, grâce à des smartphones.

Le reste des membres du réseau sont plutôt connus des forces de police pour des affaires d’escroqueries, violences ou trafic de stupéfiants.

Le 16 juin 2025 à 09h30

72 000 victimes d’arnaques et de prélèvement frauduleux : à Lyon, un procès hors norme

23andMe pourrait finalement revenir dans les mains de son ancienne CEO Anne Wojcicki

Le 16 juin 2025 à 08h57

C'est un « twist » inattendu dans l'histoire de la chute de l'entreprise d'analyse génétique : TTAM Research Institute, une organisation à but non lucratif créé par Anne Wojcicki, a finalement fait une offre supérieure à celle de l'entreprise américaine de biotech Regeneron. Cette organisation a été bâtie dans ce seul but, l'acronyme reprenant les premières lettres de « Twenty three and me ».

Vendredi 13 juin, le Wall Street Journal expliquait que l'organisation de l'ancienne CEO de 23andMe avait fait une offre de 305 millions de dollars. Au début du mois, Regeneron annonçait avoir racheté l'entreprise aux enchères pour 256 millions de dollars, soulevant des interrogations sur la vente des données génétiques sans le consentement explicite des clients de 23andMe.

Brin. ADN

Anne Wojcicki avait démissionné de son poste de CEO pour pouvoir devenir candidate au rachat de manière indépendante mais l'annonce de Regeneron a fait croire qu'elle était définitivement poussée sur la touche. Regeneron a, selon le Wall Street Journal, refusé de faire une offre supérieure. La proposition de TTAM doit encore être approuvée par la justice étasunienne.

Dans un communiqué, 23andMe explique que TTAM s'aligne sur ses positions concernant la politique de gestion de données de ses clients (notamment les données génétiques). Elle s'engage à leur envoyer des emails pour leur expliquer comment supprimer leurs données, mais reste sur une politique d' « opt-out » lui permettant de les utiliser sans avoir à redemander le consentement explicite des clients de 23andMe.

Le 16 juin 2025 à 08h57

23andMe pourrait finalement revenir dans les mains de son ancienne CEO Anne Wojcicki

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