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Les Académies des sciences et des technologies déplorent le sacrifice de la technologie en 6e

Les Académies des sciences et des technologies déplorent le sacrifice de la technologie en 6e

Le 17 janvier 2023 à 05h59

L’Académie des sciences et l’Académie des technologies déplorent dans un communiqué conjoint la décision de supprimer la technologie en classe de 6e.

Cherchant à ajouter une heure d’enseignement en français et en mathématiques, pour tous les élèves de 6e, à volume horaire inchangé, le ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse a décidé de sabrer dans la technologie : 

« Sur les vingt-six heures d’enseignements obligatoires en 6e, c’est le "bloc" d’enseignements "sciences de la vie et de la terre – technologie – physique-chimie" qui servira de variable d’ajustement, passant de quatre heures à trois heures hebdomadaires en étant amputé de sa partie technologique. »

Les deux Académies recommandent a contrario de « consolider les bases de mathématiques à l’école élémentaire » : 

« En effet, réduire à l’entrée au collège les enseignements de sciences et de technologie, qui sont intimement liés, leur paraît être un choix regrettable, au moment même où s’éveillent de premières vocations, où prennent forme des centres d’intérêt chez les jeunes mais aussi où apparaissent des visions erronées des sciences et de la technologie. »

Le 17 janvier 2023 à 05h59

Commentaires (60)

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Ah oui c’était déjà descendu à une heure hebdo ? Perso j’avais deux heures par semaine au collège dans les années 90. C’est vraiment regrettable car c’est l’une des rares matières dans l’enseignement de cette période qui permette d’avoir de la mise en pratique de toute la théorie apprise jusqu’alors.

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De mémoire en 6ᵉ, c’était faire une enveloppe en papier, mais je suis assez d’accord sur le principe, cette matière est assez importante, elle est finalement la première chose un peu concrète en lien avec une grande partie du monde du travail.



Mais je pense que les chercheurs ont raison, les math / français c’est des compétences à acquérir plus tôt, s’il y a des pbs en 6ᵉ il faut peut-être chercher en amont ce qui a péché.

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J’avais lu “chose peu concrète”, d’où ma réponse précédente. Désolé… 😅

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Mes souvenirs de la techno au collège, c’est des montages électroniques de base avec circuit imprimé et une formation basique à l’informatique :




  • ce qu’est un système d’exploitation

  • les bases des commandes DOS

  • les bases du traitement de texte (Writing Assistant)



C’était dans les années 90, effectivement, c’était rafraîchissant d’avoir un cours plus orienté “pratique”.

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J’ai jamais compris s’il y avait vraiment un programme en techno, en 6eme (début années 2000) j’avais eu un super prof qui nous faisait plein de projets : création d’un site web, bases d’électronique, utilisation de machine-outils, soudure… alors que le prof d’à côté c’est tout juste s’ils avaient aperçu un ordinateur, et le fer à souder encore moins, ils faisaient juste un peu d’usinage.



C’est sur que c’est bien dommage de laisser tomber ça, c’est un peu oublier qu’il y a plein d’élèves qui préfèreraient s’orienter sur des métiers plus manuels… Si on leur laissait l’occasion de les découvrir.

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La folie socialiste ? :)
L’école primaire ne fait plus son office : Les enfants arrivent en 6e sans maîtriser les bases. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, tout le monde doit avoir le BAC, quoi qu’il en coûte. On voit le résultat 30 ans après… Faut surtout pas stresser les chérubins.

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Pour ma part, de mémoire, en sixième nous avons assemblé une horloge sur une plaque de plastique pliée avec un CD en arrière plan (pliage de plastique, usinage, etc). Basique, mais demandant un minimum de rigueur et de précision pour ne pas abîmer les aiguilles typiquement. En 5ème nous avons vu l’informatique de base avec du MO5 et un peu de programmation BASIC et aussi fabriqué quelques petits objets. C’est surtout en 4ème/3ème qu’on avait du montage électronique vu qu’en parallèle les cours de physique abordaient ce sujet, genre brassard lumineux et enceintes audio. Sixième/cinquième je me souviens aussi de dessin technique.



Egalement l’informatique un peu plus avancée (connaissance des composants de base, ce qu’est un OS, etc) progressait au fil des années avec aussi du traitement de texte.



Je trouve que c’est vraiment dommage de perdre des cours pratiques aussi intéressants.

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C’est 1h30 pour mon gamin cette année en 6eme (1 semaine 2h, 1 semaine 1h)



L’an dernier avec mon ainé (qui était en 6eme) , Ils ont touché à SolidWorks, ils ont touché à de la commande numérique, ils ont fait un Dragster miniature à pile (optimisation, tout ça, tout ça). C’est assez proche de ce que j’ai fait moi… au lycée en Sciences de l’Ingé il y a 20 ans .

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En fait depuis 2016 c’est 4h de sciences (physique/chimie, svt et technologie) à se répartir entre les profs.
Le fonctionnement est libre en fonction des établissements, libre à eux de choisir si on garde les 3 matières séparées ou si on mélange; par exemple, chez nous on fait 2 x 2h; les profs de svt font de la svt, et le prof de techno ou de physique fait le reste.
Parfois, ça peut être le même prof qui s’occupe des 4h.



Sur le principe de ce qui a été dit dans les médias (car nous n’avons à ce jour aucune communication du ministre, même nos IPR l’ont découvert par la presse), les sciences vont passer de 4h à 3h, en supprimant la techno. C’est ce qui s’appelle une réforme à moyens constants : on ne change pas les horaires mais on se sert des heures prof pour financer d’autres heures.



Sinon, sur le constat des élèves en difficulté en entrant en sixième, c’est clair que ajouter une heure de soutien (assurée par qui et comment on sait pas) alors que les élèves ont déjà passé parfois 5 ans de souffrance au primaire, c’est une merveilleuse idée. Et ce n’est que le début de la suite de la destruction de l’enseignement.

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Le Graal c’est la finance, moins l’industrie, l’artisanat et leurs pratiques!

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Et après on s’étonne que les étudiants boudent les filières pro.
A l’heure où on market de plus en plus l’innovation, c’est une matière créative et sérieuse. Ou peut-être qu’en français on aura des cours de PowerPoint pour mieux se former à l’avenir?

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C’est des choix qui feront toujours des malheureux : il y a un nombre d’heures de cours limité, un niveau des élèves faible (plus d’heures de cours est le no-brainer pour améliorer ça) et chaque matière voudrait plus d’heures pour la sienne.
On diminue la techno, c’est la techno qui se plaint, si ç’avait été l’histoire, les profs d’histoire se seraient plaints, les arts plastiques, la musique idem, etc.

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comme ça fait une éternité que je ne suis plus à l’école, voici les heures types : education.gouv.fr République Française

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ce qui me pose problème ici, c’est le choix de réduction :
education.gouv.fr République Française



4h30 de Français, 4h30 de math.



4h d’anglais
+
3h d’histoire/géo,
1h d’art
1h de musique
soit 5h de littéraire
et
4h de sciences



En 5e/4e,
4h30 de français, 3h30 de math,



3h anglais +2h30 2e langue (5h30)
3h+1h+1h (5h) de littéraire
4h30 de sciences



En 3e,
4h de français,
3h30 de math,



3h30 anglais +2h30 2e langue (6h)
3h+1h+1h (5h) de littéraire
4h30 de sciences



On forme des littéraires et on s’étonne ensuite du niveau en sciences ?
Je ne m’étonne plus trop …



#cynique: Rappelez-moi, littéraires, c’est bien ceux qui partent dans des filières avec des emplois au bout, c’est bien ça ? (histoire/géo/langues/psy/…)



En idée simple et conne hein, je sais pas …
4h de français, 4h de math
4h de littéraire (histoire/géo/arts plastiques, musique)
4h de langue
4h de science
2h de bonus selon les envies de chacun

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Si pour toi, tout ce qui n’est pas math et science est littéraire, tu es trop binaire.



Je vais faire le raisonnement (tout aussi absurde) inverse :
Littéraire : Qui a rapport à la littérature. Donc, seul le français est une matière littéraire.
Comment ce fait-il que l’on forme autant de littéraires (d’après toi) avec si peu d’heures y incitant au collège ?

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Ça s’appelle les « humanités » (« lettres » avec un peu de SHS), mais le raisonnement reste le même…

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gagaches a dit:


On forme des littéraires et on s’étonne ensuite du niveau en sciences ? Je ne m’étonne plus trop …


On forme pas des littéraires on essaie de contrebalancer la tendance qui pousse à penser que 144 caractères c’est déjà trop long pour exprimer un argument.



Le problème est que tous les enseignements sont nécessaires, et que les gamins arrivent au collègue avec des niveaux non seulement parfois très bas mais aussi parfois très disparates, ce qui fait qu’il en devient impossible de s’adapter sans classe de de niveau (bouh) ou changer radicalement de logique de dispatching des élèves dans les cours.



Le reste c’est du trapèze.

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c’est pas con, ça permet de faire des pavés de 10kms de longs sur les puce-5g des vaccins covid ou de la platitude de la planète Terre … :D



Je ne te rejoins pas sur “tous les enseignements sont nécessaires”.



Mais je te rejoins sur un point : Un enseignement équilibré en volume horaire aiderait sûrement plus.
Là, je trouve qu’on déséquilibre fortement les sciences et c’est catastrophique derrière.
Il y a énormément de métiers qui s’en servent, notamment dans les métiers en manque de personnes (médical, ingénierie).

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Le problème est qu’en 6ème les gamins devraient savoir lire écrire compter ce qui n’est pas le cas. Mon fils 6ème se fait chier sauf en sciences, technologies et anglais. Les 3 nouvelles matières ou il a enfin du grain a moudre. Car en français revoir le présent en 6ème encore et encore… faut arrêter de déconner a un moment…

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(reply:2114867:poulpe-des-bois)


Tu fais un constat mais on fait quoi pour que ça change ?

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“on” s’occupe des enfants avant !
Laisser passer en ce1 ce2 cm1 cm2 des enfants qui ne savent pas lire… soit “on” leur fait des cours intensif soit “on” les fait redoubler. Je ne suis pas pédagogue, je ne prétend pas avoir toutes les réponses. Mais sur 4 ans de scolarité ce1 ce2 cm1 cm2 ; il doit bien y avoir possibilité de s’arrêter 3 mois pour leur apprendre à lire non ?
Laisser en “souffrance” des gamins depuis le CP qui ne savent pas lire, qui le savent, s’en rendent compte et en souffrent, ce n’est pas une solution.

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(reply:2114856:gagaches) Le problème c’est surtout les résultat déplorable et le cul vissé sur une chaise toute la journée. Faudrait supprimer des vacances et réduire les journées de cours.


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C’est la conséquence d’années de nivellement par le bas, en supprimant par exemple les redoublements (qui sont au bon vouloir des parents… si c’est accepté), et qui ont détérioré l’acquisition des fondamentaux pour l’arrivée au collège.



Je suis complètement raccord sur le fait que tout cela doit être corrigé en amont, en primaire, et que l’on doit revenir sur certaines décisions politiques (et clairement pas pédagogiques) pour renforcer les fondamentaux chez les enfants. Plutôt que de réduire le quota d’heure de certaines matières, ce qui finira par avoir un impact du même type sur les filières supérieures d’ici quelques années.

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(reply:2114873:skankhunt42 )


En effet, avec le temps, et en discutant de tout cela régulièrement avec des proches (jeunes) enseignants, j’en viens à la même conclusion. Réduire les deux mois de vacances estivales pour alléger les journées sur l’année et libérer du temps. Temps qui pourrait ensuite être utilisé pour du soutient scolaire et/ou des activités optionnelles (à l’image des clubs scolaires japonais par exemple), afin que les élèves puissent renforcer leurs acquis et/ou découvrir/approfondir d’autres sujets.

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Supprimer des vacances -> ca va faire bondir les enseignants et les parents…(quoique…).



A choisir pour une promotion des technologies (notre futur…), mixer la musique et l’art plastique en 1 heure par semaine. On a besoin de rêver avec l’art, mais plus concrètement, on a besoin de techniciens(es)/ingénieur(e)s pour le futur. Comment enfoncer la pédale d’accélérateur en fonçant dans le mur….
Autrement, on ira encore se lamenter de nos scores médiocres au test PiSA ou bien que les GAFAM mangent tout…

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C’est sûr que si des gamins sortent du primaire sans savoir lire, c’est au collège qu’il faut intervenir et non en primaire. Ça va de soi.

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Et bien vue la répartitions des heures, dure temps pour les “dyslexique”

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Pour inciter les jeunes à lire (dans les classes primaires) peut-être faut-il laisser un peu tomber la «grande littérature» et orienter vers des écrits plus amusants comme les œuvres de Georges Bayard et Henri Vernes… (Auteurs des années 5060, mais il y en a sûrement de nouveau du même genre).
Les aventures dans divers lieux ouvrent un peu à la géographie, ou à l’histoire (aventuriers ou enquêteurs dans divers époques).
Quelques séances d’écritures avec un porte-plume et de l’encre violette pour une introduction aux pleins et déliés, et une présentation de la calligraphie. Et aussi, puisque l’on est au XXIe siècle, la rédaction sur ordinateur avec l’utilisation du correcteur orthographique (qui limite un peu les dégâts).
Et exiger une écriture intelligible sans effort par autrui (et par soi-même quelques mois après), les pattes de mouches n’étant autorisé qu’au niveau Bac+10 (lisible uniquement par les pharmaciens).

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Je ne peux qu’adhérer à cette idée.
Le pallier de lecture est bien trop élevé.



Je me suis mis à lire de mon propre chef, et en seconde, et pas grâce à l’école.

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Le retour des bibliothèques roses (club des cinq) puis vertes (clan des sept) ?

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Le club des 5 est en bibliothèque verte maintenant. Et les traductions ont été refaites pour raconter les histoires au présent - j’avais cru voir qu’il ne faudrait pas perturber les enfants avec des temps aussi compliqués que le passé simple, qu’ils ne rencontreraient que dans les livres.

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On aborde vraiment la « grande littérature » au primaire ? (C’est une question, je n’y connais rien)

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ce serait plutôt au lycée (à partir de 14-15 ans) et ça fait d’ailleurs polémique parce que c’est pas forcément adapté au niveau/à la maturité des élèves etudiant.lefigaro.fr Le Figaro



au primaire c’est plutôt de la littérature jeunesse (on a mentionné la bibliothèque rose/verte supra).
début de secondaire (collège) tu commences à lire des bouquins plus compliqués (je me souviens qu’on avait étudié Bilbo le Hobbit ou Cyrano de Bergerac par exemple), mais si c’est de la “grande littérature” ça sera souvent des éditions plus courtes adaptées au public (l’iliade et l’odyssée typiquement)



Après mon expérience commence à remonter, effectivement, je ne sais pas si c’est toujours le cas ?

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En primaire, au vu des lectures “imposées” à ma fille on semble très loin de la “grande littérature”. J’ai cru comprendre que les programmes imposent des thèmes (3 ou 4 pour l’année), après le choix des livres semble être fait par l’enseignant (je ne sais pas si c’est par rapport à une liste fermée de titres ou non, par contre).
Mon expérience du collège se limite à la mienne, et elle date un peu donc je ne peux rien en dire…

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(reply:2114881:poulpe-des-bois)


Le redoublement, “violence dure”, est très souvent inefficace, hélas.
Mais le non-redoublement sans mesure spécifique, que j’appelerai “violence douce”, est autrement plus violent, effectivement, mais cela permet d’importantes économies en termes de postes d’enseignants.
Alors le système s’en contente… Au détriment “des gamins depuis le CP qui ne savent pas lire, qui le savent, s’en rendent compte et en souffrent”, y compris et surtout au collège.
Encore pire : lorsqu’ils sont considérés comme trop faibles pour la 2de pro ou le CAP, ils se retrouvent en 2de générale, où on bourre les classes à 35 et où ils décrochent dès la 1ère semaine.

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JeanM64 a dit:


Pour inciter les jeunes à lire (dans les classes primaires) peut-être faut-il laisser un peu tomber la «grande littérature»


Ca tombe bien, elle n’est pas étudiée au primaire
Exemple




Quelques séances d’écritures avec un porte-plume et de l’encre violette pour une introduction aux pleins et déliés, et une présentation de la calligraphie. Et aussi, puisque l’on est au XXIe siècle, la rédaction sur ordinateur avec l’utilisation du correcteur orthographique (qui limite un peu les dégâts). Et exiger une écriture intelligible sans effort par autrui (et par soi-même quelques mois après), les pattes de mouches n’étant autorisé qu’au niveau Bac+10 (lisible uniquement par les pharmaciens).


A part le porte plume, c’est aussi ce qui est fait.

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(quote:2114891:alex.d.)
C’est sûr que si des gamins sortent du primaire sans savoir lire, c’est au collège qu’il faut intervenir et non en primaire. Ça va de soi.


Il n’y a pas de lien entre le primaire et le collège.
Le collège découvre les élèves qu’ils ont et font avec.



Après effectivement, il y a 2 approches: laisser couler les élèves en difficulté et attendre qu’ils quittent l’école ou les aider.



Quant au primaire, les instituteurs font leur job, mais difficile quand il n’y a aucune motivation à la maison ou quand on a affaire a des problèmes familiaux (divorce, garde partagée, travail de nuit, parents absents, etc.)



Edit: d’ailleurs la 6e est une année charnière car c’est un très gros changement pour les élèves.

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Étonnant qu’avec toutes tes connaissances tu ne saches pas que cm1/cm2 et 6eme font partie du même cycle. Donc oui il y a un lien collège-primaire.



Les professeurs des écoles (les instits ont disparu depuis belle lurette) font effectivement le travail du mieux qu’ils peuvent, mais les programmes et les méthodes préconisées par le ministère et tous les mystico-philosophes disciples de Mérieux ne leur permettent pas de bien faire.
Un exemple simple, le Bled est très mal vu. Il faut à la place “que l’enseignant mette en place des stratégies innovantes”. Avec ça on a à la fois tout et rien dit. Autre exemple, la lecture globale.



Pour les maths, bah les profs des écoles viennent majoritairement de filières littéraires. Difficile d’enseigner correctement une discipline qu’on a lâché tôt dans ses études et que l’employeur ne propose absolument AUCUNE formation à son personnel.



J’aimerais bien développer un peu plus, mais je suis sur téléphone et ma pause est terminée, désolé pour ce message très incomplet.

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JeanM64 a dit:


Pour inciter les jeunes à lire (dans les classes primaires) peut-être faut-il laisser un peu tomber la «grande littérature» et orienter vers des écrits plus amusants comme les œuvres de Georges Bayard et Henri Vernes…


Il n’y a pas du tout de grande littérature en primaire, bien au contraire. Quand j’étais au primaire, on lisait beaucoup de la bibliothèque rouge et or, donc de vrais livres d’un volume déjà conséquent et d’un niveau raisonnable. Là, quand je vois ce qu’ont fait mes enfants, on exige à peine la lecture de livre d’une dizaine de pages en CM2. Désolant.

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Fbanzay a dit:


Supprimer des vacances -> ca va faire bondir les enseignants et les parents…(quoique…).



A choisir pour une promotion des technologies (notre futur…), mixer la musique et l’art plastique en 1 heure par semaine. On a besoin de rêver avec l’art, mais plus concrètement, on a besoin de techniciens(es)/ingénieur(e)s pour le futur. Comment enfoncer la pédale d’accélérateur en fonçant dans le mur…. Autrement, on ira encore se lamenter de nos scores médiocres au test PiSA ou bien que les GAFAM mangent tout…


La musique et l’art plastique ce sont des pauses dans les emplois du temps des élèves.
L’art ne fait pas que réver, il pousse à développer l’esprit créatif qui pour le coup peut être utilisé dans plein d’autres domaines.
Sans l’art et le design, on en serait encore au site internet des années 2000. Super…



Pour finir cela fait partie de la culture générale, du processus d’apprentissage des enfants

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carbier a dit:


Il n’y a pas de lien entre le primaire et le collège. Le collège découvre les élèves qu’ils ont et font avec.


Non, ça ne marche pas comme ça. Cette réforme n’est pas proposée par les collèges eux-mêmes, mais par le ministre, le même ministre qui chapeaute à la fois l’école primaire et le collège. Pour pallier les failles de l’école primaire, il propose un patch du collège, quand il est déjà un peu tard.

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(quote:2114939:alex.d.)
Non, ça ne marche pas comme ça. Cette réforme n’est pas proposée par les collèges eux-mêmes, mais par le ministre, le même ministre qui chapeaute à la fois l’école primaire et le collège. Pour pallier les failles de l’école primaire, il propose un patch du collège, quand il est déjà un peu tard.


La majeure partie de l’enseignement en primaire est tourné autour du littéraire.
Tu as 2 niveaux qui sont liés à l’apprentissage et au renforcement du français (CP et CE1): tu veux faire quoi de plus ?



La seule solution proche serait de faire redoubler, mais pour l’avoir vu, les parents refusent ou s’en foutent.
Tu veux faire quoi ?

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Alors, à priori le niveau baisse depuis des années, donc qu’est-ce qui a changé en 40 ans on va dire ?



Pourquoi il y a 40 ans on savait lire et écrire correctement en 6ème et plus maintenant ?

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carbier a dit:


Il n’y a pas de lien entre le primaire et le collège. Le collège découvre les élèves qu’ils ont et font avec.


Bah si.

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carbier a dit:


La majeure partie de l’enseignement en primaire est tourné autour du littéraire. Tu as 2 niveaux qui sont liés à l’apprentissage et au renforcement du français (CP et CE1): tu veux faire quoi de plus ?


Bah apprendre pour de vrai. Avec les méthodes de pédagogistes bisounours qui ne doivent surtout jamais confronter les enfants à la difficulté, ils n’apprennent rien.
Quand j’étais en primaire, on avait une vraie dictée toutes les semaines, des fiches de lecture sur de vrais livres (la collection rouge et or que j’ai citée plus haut), on pratiquait le Bled et le Bescherelle, on apprenait les règles de grammaire, les conjugaisons, le conditionnel passé première forme, on pratiquait régulièrement les arbres syntaxiques.



Mais maintenant, ils ne font plus rien de tout ça. La dictée est préparée à l’avance, les fiches de lecture portent sur des textes ridicules, ils n’apprennent plus vraiment la grammaire (ils voient quelques trucs, mais son rapidement bien en peine pour identifier un adverbe ou un complément d’objet indirect), ils ne voient plus le conditionnel, le subjonctif, la concordance des temps, mes enfants ont halluciné quand je leur ai expliqué des structures de phrase avec un arbre syntaxique (que je sais encore faire 35 ans plus tard, alors que eux ne l’ont pas appris).
Donc non, je ne considère pas qu’il y ait un enseignement de la langue très poussé. D’ailleurs on le voit bien avec les étudiants étrangers, qui ont souvent une bien meilleure maîtrise de la grammaire française que les étudiants français. Peut-être sont-ils des extra-terrestre, ou ont-ils passé plus de temps à étudier le français que les français eux-mêmes ?



Ça ne s’arrête pas au français, d’ailleurs. Par exemple, ils font de l’éducation civique mais ne connaissent pas le rôle des députés, des sénateurs, du conseil constitutionnel, etc. Moi j’avais appris tout ça en CM1-CM2 et je m’en rappelle encore.

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Ah ben ça répond à ma question de qu’est -ce qui a changé :transpi:

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fred42 a dit:


Bah si.



(quote:2114955:Babouche kebab)
Étonnant qu’avec toutes tes connaissances tu ne saches pas que cm1/cm2 et 6eme font partie du même cycle. Donc oui il y a un lien collège-primaire.


Bah non pas dans la vraie vie.
Ce que tu montres c’est le monde idéal: dans la réalité ce n’est pas suivi.
Il y a bien un transfert du dossier des élèves mais les échanges s’arrêtent la.



Les instits (oups professeur des écoles) font le programme avec les élèves qu’ils ont. Dès fois cela se passe bien, des fois c’est plus compliqué. Tu auras beau mettre ce que tu veux dans les textes, chaque instit’ a sa façon d’apprendre et ses affinités.



Si tu prends par exemple la techno: dans notre académie, la plupart des profs de techno sont des vacataires avec très peu d’expérience et dans certains collèges les postes ne sont pas tous pourvus.



Je suppose que cela peut s’appliquer à d’autres académies, d’où le choix de cette matière pour faire de la place au Français.



Dans un monde idéal, il n’y aurait pas de vacataires mais que des profs avec possibilité de remplacement.
Mais on ne vit pas dans un monde idéal.

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carbier a dit:


Si tu prends par exemple la techno: dans notre académie, la plupart des profs de techno sont des vacataires avec très peu d’expérience et dans certains collèges les postes ne sont pas tous pourvus.


Oui c’est bien le but caché de ce changement : le concours de technologie ne recrute plus (tout simplement car il n’existe plus depuis 2012, il a été fusionné avec les SI du lycée).
Donc manque de profs dans pas mal de collèges.



Mais plutôt que réfléchir à comment attirer de nouveaux profs (et là c’est pareil pour toutes les disciplines, le recrutement est en crise), on sabre une discipline sous couvert de “bien” pour les élèves. Et le ministre n’a même pas le courage de l’annoncer en face, c’est bfm qui s’en charge pour lui.

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(reply:2114996:Babouche kebab)


Je découvre ça (que le concours techno a disparu depuis 2012) et du coup je comprends mieux le choix (même si je regrette que les sciences perdent une heure).



Merci pour l’info.



Mais c’est tellement débile en fait ces choix non assumés qui foutent la merde …
(j’en peux plus de ces “grands” débiles)

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Ça fait longtemps que je savais que ça me pendait au nez, encore pour mon cas personnel je m’en tire bien, on avait quelques heures supp pour lesquelles on s’est battu pour les conserver en prévision de cela. Et mon bahut contient tous les cycles de la maternelle aux lycées, donc on peut basculer sur un autre cycle en limitant la casse (la 6ème nous enlève 12h pour 2,5 postes).



Mais pour mes collègues qui n’ont pas cette chance, le coup de massue est rude. Ils vont sûrement avoir des compléments de service à perpette de chez eux. C’est ce qui m’était arrivé en début de carrière : 14h dans mon établissement principal, et 4h dans un autre à150 km; évidemment ces 4h étaient réparties sur 3 journées. Ça a duré 6 ans.

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(reply:2114996:Babouche kebab)


je me suis inscrit au Capet cette année, je le fais tous les 5 ans pour voir mon niveau, il y a 56 ans dans notre académie nous étions 12 à le présenter (environ), seul admis (moi), environ 10 sur toute la france :p



cette année le dernier jours des inscriptions à la dernière heures, ouais j’aime le risque , j’ai le numéro de candidat : 001 dans mon académie qui est quand même pas mal peuplé. (pas la lozère).



je vais aller jusqu’à l’oral si je suis admis a l’écrit comme la dernière fois. Comme je ne souhaite pas abandonnée ma région pour aller dans le 93 pendant 10 ans, je ne me présente pas pour la suite. :roll:



je me demandais comment aller faire l’éducation nationale pour combler les 50 postes vacant avec 1 candidature. :D j’ai la réponses. Du coup je pensais avoir le risque de retourné dans ma régions cette année et de continuer après l’oral, mais si il supprime des heures j’ai bien peur que mon plan tombe à l’eau. tant pis pour eux.

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Tu peux aussi passer le cafep capet (privé sous contrat) plutôt que le capet pour favoriser les endroits que tu souhaites; le recrutement se fait par diocèse, en gros ça correspond aux académies. Mais prof dans le privé comporte aussi quelques inconvénients par rapport au public, faut peser le pour et le contre.
Et si c’est le capet S2i que tu passes, il y a techno collège, mais ça ouvre aussi à SI, SNT et dans une moindre mesure NSI au lgt. Mais c’est guère mieux au lycée avec le jeu des spécialités qui met en concurrence les disciplines d’une année sur l’autre.



Quand j’avais vu mon inspecteur suite à ma cinquième année sur 2 établissements sans pouvoir regrouper les heures pour limiter les déplacements, il m’avait répondu “Mais monsieur Babouche, personne ne vous retient, vous pouvez enseigner dans le privé si cela vous chante” (texto, sauf que je ne m’appelle pas réellement Babouche). Ben j’ai demandé un détachement vers le privé, qui a été refusé. J’ai repassé le concours, mais dans le privé cette fois. Et j’ai pu à la fois avoir un temps plein au même endroit et quitter l’académie de Créteil pour celle de Nice dans la foulée.



Bref, les instances sont souvent hautaines et déconnectées de la réalité. C’est dommage parce que c’est tellement un beau métier.

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(quote:2114955:Babouche kebab)
Étonnant qu’avec toutes tes connaissances tu ne saches pas que cm1/cm2 et 6eme font partie du même cycle. Donc oui il y a un lien collège-primaire.



Les professeurs des écoles (les instits ont disparu depuis belle lurette) font effectivement le travail du mieux qu’ils peuvent, mais les programmes et les méthodes préconisées par le ministère et tous les mystico-philosophes disciples de Mérieux ne leur permettent pas de bien faire. Un exemple simple, le Bled est très mal vu. Il faut à la place “que l’enseignant mette en place des stratégies innovantes”. Avec ça on a à la fois tout et rien dit. Autre exemple, la lecture globale.



Pour les maths, bah les profs des écoles viennent majoritairement de filières littéraires. Difficile d’enseigner correctement une discipline qu’on a lâché tôt dans ses études et que l’employeur ne propose absolument AUCUNE formation à son personnel.



J’aimerais bien développer un peu plus, mais je suis sur téléphone et ma pause est terminée, désolé pour ce message très incomplet.


Le problème n’est pas le ministère, ni le système, mais les profs.
On a tous eu des bons profs et des mauvais profs. Arrêtons de se mentir.



Les profs des écoles ont vraiment besoin d’une formation en addition/soustraction/multiplication et division? sans déconner

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Ils savent faire des additions mais ne savent pas forcément l’enseigner correctement à des enfants de 6 ans. C’est ça que je souligne.
Et le ministère a bien sa part de responsabilité dans l’échec que l’École connaît actuellement, en imposant des programmes, des méthodes d’apprentissage, une philosophie inculquée à feue l’IUFM et des multiples réformes.



Bien sûr, je ne nie pas qu’il y a des profs qui ne sont pas compétents, mais pour te donner une idée :



2003, j’entre dans l’éducation nationale (l’iufm m’a permis de bachoter pour le concours, mais la deuxième année censée apporter pédagogie et didactique n’a servi à rien à part pondre un “mémoire” insipide où il fallait manier différentiation, évaluations formatives et formatrices et constante macabre le tout saupoudré d’un peu de neuro-sciences).
Bref, en 2008, réforme collège. Puis en 2012, réforme du lycée pour coller à celle du collège.
En 2016, il a fallu réformer le collège pour s’adapter à la réforme du lycée.
Et sous Blanquer on a réformé le lycée pour qu’il soit dans la continuité de la réforme du collège.

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Mikael29 a dit:


Les profs des écoles ont vraiment besoin d’une formation en addition/soustraction/multiplication et division? sans déconner


Il me semble que c’est une question de méthode, à mon époque on t’expliquait clairement le principe de base (avec des cubes), pour l’avoir vécu avec un jeune nul en math, on lui avait fait apprendre par coeur des résultats sans les expliquer pourquoi.



Exemple :
aujourd’hui
Si A+B = C alors B = C-A
A mon époque
A+B=C
A +B -A = C -A
B+0=C-A

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sanscrit a dit:


je me suis inscrit au Capet cette année, je le fais tous les 5 ans pour voir mon niveau, il y a 56 ans dans notre académie nous étions 12 à le présenter (environ), seul admis (moi), environ 10 sur toute la france :p



cette année le dernier jours des inscriptions à la dernière heures, ouais j’aime le risque , j’ai le numéro de candidat : 001 dans mon académie qui est quand même pas mal peuplé. (pas la lozère).



je vais aller jusqu’à l’oral si je suis admis a l’écrit comme la dernière fois. Comme je ne souhaite pas abandonnée ma région pour aller dans le 93 pendant 10 ans, je ne me présente pas pour la suite. :roll:



je me demandais comment aller faire l’éducation nationale pour combler les 50 postes vacant avec 1 candidature. :D j’ai la réponses. Du coup je pensais avoir le risque de retourné dans ma régions cette année et de continuer après l’oral, mais si il supprime des heures j’ai bien peur que mon plan tombe à l’eau. tant pis pour eux.


Si tu es admis avec autant de fautes …

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C’est le clavier :D

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Quelques remarques :




  • “A moyen constant” : Sarkozy a inventé le travailler plus pour gagner plus. Les pédagogues de l’EN ont inventé le travailler moins pour progresser; quel est le peu intelligent qui a décrété que 26h/semaine (soit environ 1 jour) à l’école était le maximum pour le bien-être des élèves. Je ne crois pas que beaucoup d’élèves en difficulté soit très occupé le reste du temps.
    Beaucoup d’établissements privés se sont affranchis de cette règle avec des enfants pourtant bien plus occupés par leurs activités extra scolaires et avec des meilleurs réussites.



  • le renforcement est à faire au primaire avec des professeurs et non au collège avec des professeurs des écoles, et c’est déjà trop tard. Vous ne trouverez pas un professeur de Maths heureux d’une intervention d’un professeur des écoles dans sa matière au collège.



  • Beaucoup de commentaires sur l’EN dénoncent la faible parité hommes - femmes. C’est évidemment en supprimant la technologie que l’on va amélioré cette représentation.



  • Qui gérait l’informatique, le réseau, les identifiants des 6ème à l’entrée au collège ? Et donc qui va les remplacer ?



  • Puisqu’en 3 ans, il faut faire les programmes de 4 ans d’une matière, j’espère que le ministère a pensé à réorganiser les savoirs et si possible vers davantage de pratique (on peut toujours rêver).



  • Quand est-ce qu’on s’occupe aussi des élèves en réussite : j’ai un enfant en CM1 très heureux d’aller à l’école. Mais chaque jour, quand je lui demande ce qu’il a appris aujourd’hui, il me répond “rien, pour l’instant on révise, les nouveautés c’est pour la fin de l’année.”
    Quelle souffrance, ce doit être pour certains ?


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quel dommage : une matière passionnante qui ouvre l’esprit et qui nous apprend l’extraordinaire intelligence des humains pour maitriser la matière…



Toutes les matières de base enseignées en France sont nécessaires pour former un humain, le problème ce sont la pédagogie devenue absurde et les méthodes absolument négatives.
Encore les scories de mai 68…

Les Académies des sciences et des technologies déplorent le sacrifice de la technologie en 6e

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