Le lobby européen des assureurs déplore de ne pas pouvoir accéder aux données de santé

Le lobby européen des assureurs déplore de ne pas pouvoir accéder aux données de santé

Le lobby européen des assureurs déplore de ne pas pouvoir accéder aux données de santé

Les assureurs, représentés par la fédération Insurance Europe, « regrettent que la proposition de règlement établissant un Espace européen de données de santé (European Health Data Space, EHDS) leur interdise d'accéder aux données de santé », relève L'Usine digitale : « ils appellent la Commission européenne à revoir sa copie ». 

Dans une lettre envoyée début octobre à Stélla Kyriakídou, la commissaire européenne à la santé et à la politique des consommateurs, elle souligne qu' « une grande disponibilité des données anonymes peut permettre aux assureurs de proposer des tarifs plus abordables, de nouveaux services innovants axés sur la prévention et l'atténuation des risques et d'offrir une assurance pour des risques qui n'étaient pas assurables auparavant ».

Or, l'article 35 de la proposition de règlement du 3 mai 2022 relatif à l'espace européen des données de santé interdit de demander l'accès aux données de santé pour « la prise de décision à l'égard d'une personne physique ou d'un groupe de personnes physiques, les excluant du bénéfice d'un contrat d'assurance ou modifiant leurs cotisations et leurs primes d'assurance ». 

Une interdiction en contradiction avec l'objectif de l'EHDS qui « vise à libérer le potentiel des données de santé inutilisées afin d'ouvrir de nouvelles opportunités pour des services de santé et d'améliorer les résultats pour les patients », d'après le président d'Insurance Europe.

Les personnes malades et âgées « payeraient ainsi plus chers voire ne pourraient pas souscrire à certaines garanties », déplore Insurance Europe, d'autant que les assureurs seraient dès lors perçus « uniquement comme un risque ». 

Le lobby appelle la Commission à établir « une politique [inclusive] dans la mesure où toutes les parties concernées ont une chance égale d'exprimer leurs préoccupations ».

Commentaires (62)



« une grande disponibilité des données anonymes peut permettre aux assureurs de proposer des tarifs plus abordables




Euhhhh. LOOOOOOL


C’est marrant, ils ont le même argumentaire que les opérateurs de transport qui pratiquent le yield management (avion, train…) : “cette nouvelle gamme tarifaire permet de mettre en place des billets à prix bas”.


C’est connus, plus il y a une forte demande pour un service, plus le tarif est dégressif, surtout chez ce type d’entreprise.


Avec nos données bancaires et fiscales après tout tant qu’à nous prendre pour des chèvres autant y aller franchement.
Les gentils assureurs qui nous veulent du bien.


Oh! On n’a pas accès aux données des potentiels malades. On augmente les tarifs pour tout le monde car on ne sait pas évaluer les risques.
Oh! On a accès aux données afin d’estimer de potentiels malades. On augmentera les tarifs que pour eux et pour ceux qui ne partagent pas leurs données. Pour les autres, on les augmentera par solidarité car il faut bien payer nos pri…. pour les autres.


J’attends le jour où une Apple Watch et compagnie fera augmenter le prix de ma mutuelle car je suis dans la catégorie mauvaise santé.


J’en ai presque la larme à l’oeil…


J’en ai ri à me faire mal aux cotes.


En Belgique, on a un ministe fauxialiste qui avait lancé un projet de loi dans ce sens… donner directement accès aux données de santé aux assureurs … heureusement il y a eu une levée de bouclier de la société civile et le projet a été enterré.



Et sinon, comme ils sont pour que les citoyens payent le moins possible, ils en pensent quoi de luter contre le caractère obligatoires des mutuelles pour ceux qui bossent en France ?



:roll:



ragoutoutou a dit:


En Belgique, on a un ministe fauxialiste qui avait lancé un projet de loi dans ce sens…




Ah bon ? Qui ?


Pierre-Yves Dermagne.




Le texte permettrait à l’assureur de ne plus requérir le consentement de l’assuré ou du bénéficiaire de l’indemnisation à la communication de données relatives à sa santé. Il invoque la “mission d’intérêt public” des assureurs destinée à protéger le patrimoine de l’assuré en cas de sinistre.



Le texte de l’avant-projet de loi est d’autant plus choquant qu’il permettrait potentiellement à tout assureur, en ce compris ceux n’ayant aucun lien contractuel avec le patient, d’avoir accès aux données médicales de ce dernier sous prétexte d’accélérer le processus d’indemnisation




Après pour faire l’avocat du diable, c’était un avant-projet et ils ont dit que le




Le texte cherche en fait à combler un vide juridique sur la notion de consentement, a-t-elle expliqué, “et n’est pas destiné à accorder aux assureurs un passe-droit leur permettant de traiter tout type de données médicales




Mais bon, je ne suis pas convaincu.


Pierre-Yves Dermagne… il a réussi à coller une érection à tout le secteur des assurances …



Mais la pression en sens inverse, de la part des associations de patients, et le risque de voir le PTB progresser encore, ont eu raison de ce projet débile.


Ha bah c’est sûr que ça va permettre de proposer des tarifs plus abordables… aux personnes qui ne l’utilisent pas. Mais si on se met à demander uniquement à ceux qui en bénéficient de payer, alors c’est plus une assurance, c’est de l’intermédiation bancaire.


Ça me rassure, les assureurs de l’Union européenne sont aussi hypocrites que les assureurs suisses :vomi2:


Alors qu’il leur suffirait de racheter des mutuelles pour obtenir des données de santé non anonymisées. Ho, wait…
:tchintchin:


🙄 “Les c*ns, ça ose tout; c’est même à ça qu’on les reconnaît…”


Les povres choux ………. :roll: :roll: :roll: :roll:



misocard a dit:


Pierre-Yves Dermagne.



Après pour faire l’avocat du diable, c’était un avant-projet et ils ont dit que le



Mais bon, je ne suis pas convaincu.




J’avais pas suivi ca, oups.
La Vivaldi nous mène de surprise en surprise dis donc.


Question qui me vient à la lecture de l’article : quel serait le montant des cotisations si l’actionnariat des compagnies d’assurances n’existait pas ? Si, pour faire simple, le montant de cotisations se résumait au fonctionnement de la compagnie et aux remboursements des dommages réels ?



Evidemment, un fond de sécurité serait nécessaire pour palier les catastrophes et les imprévus éventuels (quoiqu’encore, les articles 1217 et 1218 du code civil relatifs à la force majeure permettent bien souvent aux assureurs de s’en tirer à bon compte). Mais au-delà, quels sont les coûts réels de nos bobos quotidiens ?


Pour pas mettre de l’huile sur le feu car chaque compagnie d’assurance fait différemment. Et de base suis assez d’accord que des efforts peuvent largement être faits de partout, donc me vilipendez pas. J’informe juste et répond aux interrogations.



Je parle bien de compagnies cotées après tu as le paritaire qui fait aussi des tutelles mutualistes. Et donc les mutuelles en propre (et ces deux derniers sont sensés être à but non lucratif = LMAO).



Déjà chaque structure d’assurance est soumise aux principes de Solva II (sur les mêmes bases que Bale 3 pour les banques) qui prévoit de mettre de coté de l’argent pour couvrir un risque systémique probable. Cela protège les assurés et l’assureur d’abord de la “faillite” (ne pas faire face aux dépenses courantes) puis de la “ruine” (ne pas pouvoir faire face aux dépenses futures).



Parce que la mutuelle c’est gentil, mais quand on paye par exemple une rente éducation à un gamin dont la père est décédé ; cela peut durer de 5 et 20 ans d’engagement entre l’enfant et l’assureur. D’où la nécessité des provisions d’entrée et des couvertures longues.
En somme dans la pensée d’origine du législateur Européen il ne voulait pas une faillite pour les prochains 200 ans.



Tu auras compris que cela existe donc et en gros il faut environ 200% à 300% de provision en stock. Et ça c’est dans le prix. Donc on peut rien y faire.



Maintenant il y a la loi sur la transparence des frais, les ratios combinés de l’assureur et la marge financière des placements.
D’un coté c’est l’argent qu’il prend pour gérer le risque, de l’autre c’est l’argent qu’il gagne en prenant les primes et versant les prestations (évidemment le moins possible ce ba..rd!) . Et au final en plaçant l’argent sur les marchés pour le faire travailler.



Les frais de gestion ont beaucoup fondu à cause de cette transparence. De fait, dans le cas d’un bon gros lard comme AXA, on a quelque chose qui tourne autour de 7% à 8% de frais moyens sur les produits (ce qui permet de payer les frais de fonctionnement de la structure, les salaires et tout le toutim quoi).



En revanche, les cochons, ils se rattrapent sur le ratio combiné qui est à 91%. Ils se mettent déjà 9 points dans les fouilles. Et ça cela fait des milliards dans la popoche quand tu prend des dizaines de milliards de primes par an.
L’assiette est tellement grande que la moindre augmentation de quelques pourcents pour couvrir, je sais pas moi, l’inflation (?), la réforme des retraites (tien dans ta gue…le!), la dérive des couts de la SS (pourquoi pas hein), le PASS (tu connais? bah maintenant oui c’est +2% sur ta prime ducon ^^!). Bref tout est bon dans le cochon.



De là tu vas placer le max en tant qu’assureur. Et faire du résultat financier à balle.
Bon en ce moment c’est pas la fête à la maison pour eux je te l’avoue. Ils font la grimace et présentent plutôt des résu financiers négatifs que positifs. Ils sont obligés de lacher du lest sur un matelas qu’ils appellent la ‘ligne de marge’ (en fait c’est tout l’argent qu’ils nous on fumé au fil des ans).



Si on met tout bout à bout tu peux te dire que la source du problème vient en réalité uniquement du ratio combiné. La source de l’assurance c’est “pour 1 franc de cotisation, je verse 1 franc de prestation”. Donc le ratio combi doit être proche de 100%. Admettons. Et les frais de fonctionnement à 8% pour mettre de la solvabilité en marche etc. C’est normal quoi. C’est la marge.
Après qu’il y ait de la taxe sur les primes en augmentation, de la TVA etc. C’est partout pareil. L’Etat a envie de se goinfrer là où il y a du pognon (on le voit bien avec la gestion des caisses paritaires ARRCO-AGIRC avec des arguments claqués du ionf pour piquer le surplus de bonne gestion).



Donc en réalité, si je m’en tiens à cela, les primes pourraient baisser en moyenne de 10% de partout facilement. Et en fait si on demandait de rendre un peu l’argent accumulé au fil des ans indument on pourrait faire un peu plus, genre 15%.
C’est mon point de vue. D’autres penseraient autrement surement.



CheerS/.


yohansolo

Pour pas mettre de l’huile sur le feu car chaque compagnie d’assurance fait différemment. Et de base suis assez d’accord que des efforts peuvent largement être faits de partout, donc me vilipendez pas. J’informe juste et répond aux interrogations.



Je parle bien de compagnies cotées après tu as le paritaire qui fait aussi des tutelles mutualistes. Et donc les mutuelles en propre (et ces deux derniers sont sensés être à but non lucratif = LMAO).



Déjà chaque structure d’assurance est soumise aux principes de Solva II (sur les mêmes bases que Bale 3 pour les banques) qui prévoit de mettre de coté de l’argent pour couvrir un risque systémique probable. Cela protège les assurés et l’assureur d’abord de la “faillite” (ne pas faire face aux dépenses courantes) puis de la “ruine” (ne pas pouvoir faire face aux dépenses futures).



Parce que la mutuelle c’est gentil, mais quand on paye par exemple une rente éducation à un gamin dont la père est décédé ; cela peut durer de 5 et 20 ans d’engagement entre l’enfant et l’assureur. D’où la nécessité des provisions d’entrée et des couvertures longues.
En somme dans la pensée d’origine du législateur Européen il ne voulait pas une faillite pour les prochains 200 ans.



Tu auras compris que cela existe donc et en gros il faut environ 200% à 300% de provision en stock. Et ça c’est dans le prix. Donc on peut rien y faire.



Maintenant il y a la loi sur la transparence des frais, les ratios combinés de l’assureur et la marge financière des placements.
D’un coté c’est l’argent qu’il prend pour gérer le risque, de l’autre c’est l’argent qu’il gagne en prenant les primes et versant les prestations (évidemment le moins possible ce ba..rd!) . Et au final en plaçant l’argent sur les marchés pour le faire travailler.



Les frais de gestion ont beaucoup fondu à cause de cette transparence. De fait, dans le cas d’un bon gros lard comme AXA, on a quelque chose qui tourne autour de 7% à 8% de frais moyens sur les produits (ce qui permet de payer les frais de fonctionnement de la structure, les salaires et tout le toutim quoi).



En revanche, les cochons, ils se rattrapent sur le ratio combiné qui est à 91%. Ils se mettent déjà 9 points dans les fouilles. Et ça cela fait des milliards dans la popoche quand tu prend des dizaines de milliards de primes par an.
L’assiette est tellement grande que la moindre augmentation de quelques pourcents pour couvrir, je sais pas moi, l’inflation (?), la réforme des retraites (tien dans ta gue…le!), la dérive des couts de la SS (pourquoi pas hein), le PASS (tu connais? bah maintenant oui c’est +2% sur ta prime ducon ^^!). Bref tout est bon dans le cochon.



De là tu vas placer le max en tant qu’assureur. Et faire du résultat financier à balle.
Bon en ce moment c’est pas la fête à la maison pour eux je te l’avoue. Ils font la grimace et présentent plutôt des résu financiers négatifs que positifs. Ils sont obligés de lacher du lest sur un matelas qu’ils appellent la ‘ligne de marge’ (en fait c’est tout l’argent qu’ils nous on fumé au fil des ans).



Si on met tout bout à bout tu peux te dire que la source du problème vient en réalité uniquement du ratio combiné. La source de l’assurance c’est “pour 1 franc de cotisation, je verse 1 franc de prestation”. Donc le ratio combi doit être proche de 100%. Admettons. Et les frais de fonctionnement à 8% pour mettre de la solvabilité en marche etc. C’est normal quoi. C’est la marge.
Après qu’il y ait de la taxe sur les primes en augmentation, de la TVA etc. C’est partout pareil. L’Etat a envie de se goinfrer là où il y a du pognon (on le voit bien avec la gestion des caisses paritaires ARRCO-AGIRC avec des arguments claqués du ionf pour piquer le surplus de bonne gestion).



Donc en réalité, si je m’en tiens à cela, les primes pourraient baisser en moyenne de 10% de partout facilement. Et en fait si on demandait de rendre un peu l’argent accumulé au fil des ans indument on pourrait faire un peu plus, genre 15%.
C’est mon point de vue. D’autres penseraient autrement surement.



CheerS/.


Merci pour les infos. Tu es dans le domaine ?


gg40

Merci pour les infos. Tu es dans le domaine ?


Nope. Je sais plus à qui j’en avais parlé dans d’autres fils, indépendant, je suis du domaine de l’analyse tierce des entreprises et leur accompagnement.
On va dire de l’audit structurel, en gros, qui mène souvent à du M&A à la fin. Mais c’est pas trop mon coeur de métier aujourd’hui parce marre de faire de la fusion pour des branl….
J’ai beaucoup réorienté ma façon de voir l’écologie de la finance si on peut l’appeler comme ça depuis environ 8-10 ans (la vie, les baffes que tu te prends, les systèmes trop verticalisés, trop donné d’heures de toussa quoi).



Je suis plutôt orienté process, situation économique, territoriale ou internat°, et touche à l’éthique et l’égalitaire du mieux possible (je me dis que je soutiendrais pas autant NI sinon ^^ ; mais ça peut se contredire toutefois…).



Et le domaine de l’assurance, après celui de la banque qui est très lié en fait, c’est un sacré business qui mérite qu’on s’attarde sur son cas. Parce que dans le genre monopole et consanguinité avec libertés d’actions sans précédents, je me pose là.



Les mecs, parce qu’à leur tête y a que ça et en revanche en gestion y a 80% de femmes à salaire pas équivalent pour être gentil, depuis la création de Sécu, c’est la fête à la maison commercialement.
Du moindre contrat scolaire à 10 balles à la pire couverture retraite chapeau pré-retraite article 83 financé 4 fois plus pour les cadres dirigeants sur le dos des autres…
Ils bénéficient en plus d’un panel d’obligations d’assurances venant du législateur qui alimentent automatiquement la caisse de primes annuelles.



Les entreprises d’assurances sont devenues ultra puissantes en termes de surface financières. Elles représentent plus que le PIB France sur leurs avoirs. Donc leur clé de bras face aux politiques est violente si elles sont pas contentes. Pareil au niveau EU. Surtout quand on cumule les mots et on fait ‘bancassurance’.



Le graal est évidemment d’avoir comme en Amérique du Nord l’accès à toutes les données de santé de tout le monde. On a encore la chance chez nous d’avoir ce fameux droit à l’oubli sur les maladies redoutées.



Mais même sans l’accès, tu remplies quand même masse de formulaires médicaux en vrai. Leur donner accès à plus leur permettrait d’être encore plus précis sur leurs modèles statistiques et d’éviter les zones à risque pour ne vendre que dans les endroits safe pour eux. Stratifier pour mieux nous enfiler quoi.
Et ceux qui ne sont pas dans le moule, se taperont les surprimes, les exclusions de risque, simplement. Y a aucune obligation d’assurer ces gens ; même la convention AERAS n’est pas un système très dur pour eux.



Comme dit par un vdd, l’autoassurance existe. Avec plus ou moins de réussite pour les petits risques de la vie faciles à appréhender. C’est moins facile à gérer sur la partie perte de salaire, perte d’un proche ou simplement perte fonctionnelle. Mais ça se calcule.



Je n’ai malheureusement pas de solution à proposer pour contrecarrer le plan en avant qui file vers la privatisation de la santé. Les déremboursements sont de plus en plus nombreux (je viens de le constater avec le dentaire pour mon fils 60% vs 70% avant ; et il porte des lunettes… lol).



La structure globale est devenue bien trop complexe pour donner un sens unitaire à un résultat bien esseulé sachant que se qui est pris d’un côté ne servant jamais à reboucher ce qui est perdu de l’autre. abstract : Mon tout premier job il y a des lustres était en attaché de cab ministériel dans un vaste ‘truc’ dont le nom était déjà la Direction du Personnel au Service de la Modernisation (de l’action publique quoi). Et j’ai vu que c’était impossible à faire ^^! Bon ça c’est une autre histoire de la vie, des baffes, toussa toussa…



CheerS/.


yohansolo

Nope. Je sais plus à qui j’en avais parlé dans d’autres fils, indépendant, je suis du domaine de l’analyse tierce des entreprises et leur accompagnement.
On va dire de l’audit structurel, en gros, qui mène souvent à du M&A à la fin. Mais c’est pas trop mon coeur de métier aujourd’hui parce marre de faire de la fusion pour des branl….
J’ai beaucoup réorienté ma façon de voir l’écologie de la finance si on peut l’appeler comme ça depuis environ 8-10 ans (la vie, les baffes que tu te prends, les systèmes trop verticalisés, trop donné d’heures de toussa quoi).



Je suis plutôt orienté process, situation économique, territoriale ou internat°, et touche à l’éthique et l’égalitaire du mieux possible (je me dis que je soutiendrais pas autant NI sinon ^^ ; mais ça peut se contredire toutefois…).



Et le domaine de l’assurance, après celui de la banque qui est très lié en fait, c’est un sacré business qui mérite qu’on s’attarde sur son cas. Parce que dans le genre monopole et consanguinité avec libertés d’actions sans précédents, je me pose là.



Les mecs, parce qu’à leur tête y a que ça et en revanche en gestion y a 80% de femmes à salaire pas équivalent pour être gentil, depuis la création de Sécu, c’est la fête à la maison commercialement.
Du moindre contrat scolaire à 10 balles à la pire couverture retraite chapeau pré-retraite article 83 financé 4 fois plus pour les cadres dirigeants sur le dos des autres…
Ils bénéficient en plus d’un panel d’obligations d’assurances venant du législateur qui alimentent automatiquement la caisse de primes annuelles.



Les entreprises d’assurances sont devenues ultra puissantes en termes de surface financières. Elles représentent plus que le PIB France sur leurs avoirs. Donc leur clé de bras face aux politiques est violente si elles sont pas contentes. Pareil au niveau EU. Surtout quand on cumule les mots et on fait ‘bancassurance’.



Le graal est évidemment d’avoir comme en Amérique du Nord l’accès à toutes les données de santé de tout le monde. On a encore la chance chez nous d’avoir ce fameux droit à l’oubli sur les maladies redoutées.



Mais même sans l’accès, tu remplies quand même masse de formulaires médicaux en vrai. Leur donner accès à plus leur permettrait d’être encore plus précis sur leurs modèles statistiques et d’éviter les zones à risque pour ne vendre que dans les endroits safe pour eux. Stratifier pour mieux nous enfiler quoi.
Et ceux qui ne sont pas dans le moule, se taperont les surprimes, les exclusions de risque, simplement. Y a aucune obligation d’assurer ces gens ; même la convention AERAS n’est pas un système très dur pour eux.



Comme dit par un vdd, l’autoassurance existe. Avec plus ou moins de réussite pour les petits risques de la vie faciles à appréhender. C’est moins facile à gérer sur la partie perte de salaire, perte d’un proche ou simplement perte fonctionnelle. Mais ça se calcule.



Je n’ai malheureusement pas de solution à proposer pour contrecarrer le plan en avant qui file vers la privatisation de la santé. Les déremboursements sont de plus en plus nombreux (je viens de le constater avec le dentaire pour mon fils 60% vs 70% avant ; et il porte des lunettes… lol).



La structure globale est devenue bien trop complexe pour donner un sens unitaire à un résultat bien esseulé sachant que se qui est pris d’un côté ne servant jamais à reboucher ce qui est perdu de l’autre. abstract : Mon tout premier job il y a des lustres était en attaché de cab ministériel dans un vaste ‘truc’ dont le nom était déjà la Direction du Personnel au Service de la Modernisation (de l’action publique quoi). Et j’ai vu que c’était impossible à faire ^^! Bon ça c’est une autre histoire de la vie, des baffes, toussa toussa…



CheerS/.


Thank’s


yohansolo

Pour pas mettre de l’huile sur le feu car chaque compagnie d’assurance fait différemment. Et de base suis assez d’accord que des efforts peuvent largement être faits de partout, donc me vilipendez pas. J’informe juste et répond aux interrogations.



Je parle bien de compagnies cotées après tu as le paritaire qui fait aussi des tutelles mutualistes. Et donc les mutuelles en propre (et ces deux derniers sont sensés être à but non lucratif = LMAO).



Déjà chaque structure d’assurance est soumise aux principes de Solva II (sur les mêmes bases que Bale 3 pour les banques) qui prévoit de mettre de coté de l’argent pour couvrir un risque systémique probable. Cela protège les assurés et l’assureur d’abord de la “faillite” (ne pas faire face aux dépenses courantes) puis de la “ruine” (ne pas pouvoir faire face aux dépenses futures).



Parce que la mutuelle c’est gentil, mais quand on paye par exemple une rente éducation à un gamin dont la père est décédé ; cela peut durer de 5 et 20 ans d’engagement entre l’enfant et l’assureur. D’où la nécessité des provisions d’entrée et des couvertures longues.
En somme dans la pensée d’origine du législateur Européen il ne voulait pas une faillite pour les prochains 200 ans.



Tu auras compris que cela existe donc et en gros il faut environ 200% à 300% de provision en stock. Et ça c’est dans le prix. Donc on peut rien y faire.



Maintenant il y a la loi sur la transparence des frais, les ratios combinés de l’assureur et la marge financière des placements.
D’un coté c’est l’argent qu’il prend pour gérer le risque, de l’autre c’est l’argent qu’il gagne en prenant les primes et versant les prestations (évidemment le moins possible ce ba..rd!) . Et au final en plaçant l’argent sur les marchés pour le faire travailler.



Les frais de gestion ont beaucoup fondu à cause de cette transparence. De fait, dans le cas d’un bon gros lard comme AXA, on a quelque chose qui tourne autour de 7% à 8% de frais moyens sur les produits (ce qui permet de payer les frais de fonctionnement de la structure, les salaires et tout le toutim quoi).



En revanche, les cochons, ils se rattrapent sur le ratio combiné qui est à 91%. Ils se mettent déjà 9 points dans les fouilles. Et ça cela fait des milliards dans la popoche quand tu prend des dizaines de milliards de primes par an.
L’assiette est tellement grande que la moindre augmentation de quelques pourcents pour couvrir, je sais pas moi, l’inflation (?), la réforme des retraites (tien dans ta gue…le!), la dérive des couts de la SS (pourquoi pas hein), le PASS (tu connais? bah maintenant oui c’est +2% sur ta prime ducon ^^!). Bref tout est bon dans le cochon.



De là tu vas placer le max en tant qu’assureur. Et faire du résultat financier à balle.
Bon en ce moment c’est pas la fête à la maison pour eux je te l’avoue. Ils font la grimace et présentent plutôt des résu financiers négatifs que positifs. Ils sont obligés de lacher du lest sur un matelas qu’ils appellent la ‘ligne de marge’ (en fait c’est tout l’argent qu’ils nous on fumé au fil des ans).



Si on met tout bout à bout tu peux te dire que la source du problème vient en réalité uniquement du ratio combiné. La source de l’assurance c’est “pour 1 franc de cotisation, je verse 1 franc de prestation”. Donc le ratio combi doit être proche de 100%. Admettons. Et les frais de fonctionnement à 8% pour mettre de la solvabilité en marche etc. C’est normal quoi. C’est la marge.
Après qu’il y ait de la taxe sur les primes en augmentation, de la TVA etc. C’est partout pareil. L’Etat a envie de se goinfrer là où il y a du pognon (on le voit bien avec la gestion des caisses paritaires ARRCO-AGIRC avec des arguments claqués du ionf pour piquer le surplus de bonne gestion).



Donc en réalité, si je m’en tiens à cela, les primes pourraient baisser en moyenne de 10% de partout facilement. Et en fait si on demandait de rendre un peu l’argent accumulé au fil des ans indument on pourrait faire un peu plus, genre 15%.
C’est mon point de vue. D’autres penseraient autrement surement.



CheerS/.


Merci pour ton analyse.


Le fond du problème ce sont les mutuelles complémentaires qui sont devenues quasi obligatoire.
Elles sont :




  • Nombreuses

  • Impossible à comparer

  • Irrespectueuses de système assurantiel



On devrait plutôt arrêter avec ce système et revenir au tout sécu (en mettant l’accent sur la prévention). Là on va juste vers une privatisation de la santé.


+1
Avec un service administratif supplémentaire juste pour faire le paiement du complément. Autant ne garder que celui de la sécu qui irait puisser dans leur caisses.


Merveilleux, les assureurs sont nos amis, il faut les aimer aussi…. au moins ils ont le sens de l’humour on ne peut pas le leur retirer.


Ce qui me gêne personnellement c’est de ne pas pouvoir choisir ma mutuelle. Je suis salarié, mon employeur a l’obligation de me proposer une mutuelle d’entreprise et cette mutuelle est comme par hasard obligatoire… Résultat, je peux comparer toutes les offres de la terre je ne peux souscrire qu’à une seule.


Tu peux en prendre une deuxième mutuelle mais elle ne pourra se brancher sur SESAM Vitale donc retour au papier pour obtenir le complément de ce que t’as mal remboursé la mutuelle d’entreprise obligatoire.



ragoutoutou a dit:


Mais la pression en sens inverse, de la part des associations de patients, et le risque de voir le PTB progresser encore, ont eu raison de ce projet débile.




Bah quoi ? Il est sympa Raoul :baton:


A la lecture des commentaires, je vois qu’il y a beaucoup de gens qui confondent assurance et mutuelle. Renseignez-vous bordaÿl!


Les assurances dans le domaine de la santé que s’appelerio “complémentaire santé” anéfé


Mutuelle non lucratif
Différemment d’assurance lucratif



… permettre aux assureurs de proposer des tarifs plus abordables





Mais si c’est pour baisser les tarifs, alors c’est bon.



:roll:


Cette brève me semble être une excellente explication de ce qu’est un lobby.


Hum, j’ai bondi sur ma chaise aussi.



Mais ce qui est demandé, ce sont les « données anonymes ».
Pour faire des statistiques, j’imagine…
En soit, pourquoi pas.



Mais le problème c’est de s’assurer que les données soient vraiment anonymes et qu’il ne faille pas tendre vers de la personnalisation des cotisations à l’extrême : « votre ADN indique que vous avez 80 % de chances d’avoir un cancer avant 50 ans → ×100 sur le montant d’assurance »…


Genre “Bienvenue à Gattaca”


Atreide_NI

Genre “Bienvenue à Gattaca”


Exactement à ça que je pensais :yes:



Mais le problème c’est de s’assurer que les données soient vraiment anonymes et qu’il ne faille pas tendre vers de la personnalisation des cotisations à l’extrême : « votre ADN indique que vous avez 80 % de chances d’avoir un cancer avant 50 ans → ×100 sur le montant d’assurance »…




Pour cet extrême, la loi l’interdit déjà : Les assurances ne peuvent que couvrir un risque. A 80% c’est plus vraiment un risque, on est mathématiquement bien plus proche de la certitude…


Il ya d’autre solutions que les mutuelles
Il suffit de ne pas en avoir , de mettre l’argent que cela aurait coûté si on en avait une de côté et de s’en servir quand il y a beoin.
On oublie trop souvent qu’en cas de maladie grave ou très grave la sécu met le malade en ALD exonérante et que du coup à part le ticket modérateur ..; ça ne coûte finalement pas tant que ça

Les mutuelles sont à but lucratif bien que leur statut disent le contraire, d’ailleurs si elles ne faisaient pas de fric elles n’existeraient pas.


Bonjour!
Votre exemple fonctionne que pour les petites soins ou des visites de contrôle.



Exemple: Je paye ma mutuelle partie employé 60e par mois. Rien qu’une couronne de qualité ca coute 670 euros. J’ai 4 couronnes a payer. Ca me fait (arrondis) 4 ans de “coté” a mettre. Votre idée marche pas trop.
Et je ne parle meme pas des implants.


Thanatosus

Bonjour!
Votre exemple fonctionne que pour les petites soins ou des visites de contrôle.



Exemple: Je paye ma mutuelle partie employé 60e par mois. Rien qu’une couronne de qualité ca coute 670 euros. J’ai 4 couronnes a payer. Ca me fait (arrondis) 4 ans de “coté” a mettre. Votre idée marche pas trop.
Et je ne parle meme pas des implants.


attends d’être à la retraite ou ton employeur ne payera plus et on en reparle
moi j’y suis et je peux même te donner des détails


JoePike

attends d’être à la retraite ou ton employeur ne payera plus et on en reparle
moi j’y suis et je peux même te donner des détails


On n’a pas gardé le cochons ensemble donc ne me tutoyez pas.


Thanatosus

Bonjour!
Votre exemple fonctionne que pour les petites soins ou des visites de contrôle.



Exemple: Je paye ma mutuelle partie employé 60e par mois. Rien qu’une couronne de qualité ca coute 670 euros. J’ai 4 couronnes a payer. Ca me fait (arrondis) 4 ans de “coté” a mettre. Votre idée marche pas trop.
Et je ne parle meme pas des implants.


Si ça marche, il faut juste le faire.



Et même si une couronne par an (moyenne de 4 en 4 ans) c’était une vocation ça devrait s’arrêter logiquement a 32.



De plus la partie “employé” c’est l’impression pour l’employé d’être le montant total de sa cotisation alors que tout ce que paye son employeur c’est ça de moins en potentielle augmentation…



Winderly a dit:


Cette brève me semble être une excellente explication de ce qu’est un lobby.




+1



Mihashi a dit:


Hum, j’ai bondi sur ma chaise aussi.



Mais ce qui est demandé, ce sont les « données anonymes ». Pour faire des statistiques, j’imagine… En soit, pourquoi pas.



Mais le problème c’est de s’assurer que les données soient vraiment anonymes et qu’il ne faille pas tendre vers de la personnalisation des cotisations à l’extrême : « votre ADN indique que vous avez 80 % de chances d’avoir un cancer avant 50 ans → ×100 sur le montant d’assurance »…




En général quand une société privée utilise des données anonymes, c’est pour faire plus de profit, pas moins - le but des lobbyistes c’est justement de faire croire que c’est en faveur de l’usager et as en faveur des entreprises qui les paient.
Si tu veux je peux t’expliquer comment des “données anonymes” permettent de faire du screening et de proposer des produits “adaptés” à un “public cible” ;)


Le foutage de g…
Déjà que ça m’herisse le poil quand je dois remplir un document demandé par assureur, qui, clairement, demande de rompre le secret médical… Dans l’intérêt de l’emprunteur bien sûr..



(reply:2158298:j34n-r0x0r)
Je vois votre idée.
Mais prenons le sujet de l’autre coté.




Si vous essayez de mettre vous meme de coté il y a forte risque que la somme accumulée partira d’abbord dans un imprevu (panne de voiture, accident etc .) plutôt que dans la santé car “il faut survivre, et sans voiture pas de travail” (je prends l’exemple le plus commun possible).
Donc le fait que ces sommes sont mises de coté chez les mutuelles plutôt que chez le citoyen permet aussi ne pas choisir entre santé et un pneu crevé, ou entre un visite chez le médecin et un plat des pates pour les moins aisés (j’exagère un peu sur celle la mais vous voyez l’identité j’espère).
Donc non je ne trouve toujours pas que ca peut marcher, si c’est le citoyen qui épargne ces sommes, sauf faire 100% sécu et la ca pourrait encore fonctionner. S’il faut payer autant payer pour le publique et le bien commun plutôt que pour les groupes privés. Sol bémol pour cela il faudra augmenter les cotisations de la secu.


Si tu pars du principe que les gens ne mettent pas de côté, alors oui, la solution de mettre de côté ça ne fonctionne pas :mdr:


Mihashi

Si tu pars du principe que les gens ne mettent pas de côté, alors oui, la solution de mettre de côté ça ne fonctionne pas :mdr:


+1



Si le budget emmerde est incomplet c’est un problème de gestions dans le cas présent, pas un un problème de moyen car mutualisé ou individualisé la partie non sollicitable (en pâte ou autre) reste la même.



Quand j’ai commencé a travailler je me suis levé un matin en me disant “maintenant t’es seul, tu fait ce que tu veut avec ce que tu gagne , tant que c’est légal personne pour t’en empêcher, mais ça ne t’évitera pas les emmerdes, de quoi a tu vraiment besoin ?”.



Dans l’ordre il y avait :




  • Pisser un coup, donc un espace approprié, si possible un WC

  • Mes 2 jambes et mes 2 bras pour y aller, donc la santé

  • Manger , donc de la nourriture, un endroit pour la stocker

  • Me laver , donc de l’eau

  • M’habiller , donc des vêtements



J’ai fait ça pendant un an en totalisant la variation des différents budget énergétiques, les différents contextes, les charges annuels (impôt etc..) en utilisant le strict minium et a la fin il restait de l’argent, je me suis dit “maintenant ça c’est pour les imprévus, quel sont les pires truc qu’il pourrait t’arriver ? et dans ces pire trucs lesquelles tu aimerais survivre ?”, j’ai viré tout les accident auquel je ne voudrais pas survivre (que j’appellerais “vie de merde”) et j’ai épargné pour les autres cas de figures.



Résultat : j’ai toujours payé mes factures a temps, jamais de découvert, mes soins j’ai même pu me les payer en “hors conventionné” sans mutuelle (a l’époque ou ce n’était pas obligatoire), et je suis plutôt a l’aise financièrement et matériellement dans le sens ou j’ai plus de moyen que de besoin tout en ayant connu les aléas (perte d’emplois, déménagement…).



Pas encore assez pour me passer de travailler pendants plus de 10 ans sans aide extérieur et j’espère y arriver avant l’age de la retraite (qu’on aura peut-être pas au train où vont les choses).



Ça fait un peu “biais du survivant” et possiblement mythomane pour ceux qui n’ont jamais pensé/agit comme ça.
Mais de mon coté je déplore qu’il n’y ait aucun cours avancé de gestions d’un budget “domestique” a l’école publique.
Ça ne m’empêche pas de remettre en doute la bonne foi de ceux qui se plaignent qui, pour la plupart et après discutions (je prend souvent le temps de faire un tableau), n’ont pas fait et ne veulent pas faire comme moi c’est-à-dire commencer sa vie en étant économiquement réaliste.



PS : La hausse des cotisation peut aussi entraîner une hausse du prix des soins, sur le marché il y a la logique “plus c’est rare et recherché plus c’est chère, moins c’est rare et recherché moins c’est chère” mais aussi “on augmente s’ils peuvent payer,on diminue s’ils ne peuvent pas”, donc ce n’est pas si simple…


Mihashi

Si tu pars du principe que les gens ne mettent pas de côté, alors oui, la solution de mettre de côté ça ne fonctionne pas :mdr:


Pas tout a fais. Je pars de principe que l’argent mis de coté soi même risque d’être dépensé en premier lieu en cas de coup dur au détriment de la santé. Si encore on peut mettre de côté. Une personne au SMIC aujourd’hui finis généralement dans le rouge a la fin du mois meme si elle suit bien son budget.
Il faut être au dessus de certain niveau de salaire pour pouvoir mettre de côté.
Entre le loyer, le prix des energies (tous energies confondues et etc.) et dépenses nécessaires il ne reste plus grande chose.


Que vous donniez l’argent à votre mutuelle ou à un livret de réserve, vous n’avez plus cet argent pour réparer l’imprévu en question ni acheter des pates ( je sais on exagère :D . )
Donner cet argent à une mutuelle ou le garder au chaud sans y toucher est une volonté personelle .
Le problème c’est qu’aucun employé ne regarde en détails les remboursements de santé pendant sa vie professionelle car c’est l’employeur qui règle une bonne partie de cette mutuelle. et que comme cx’est obligatoire il ne peut rien y faire.
le remboursement de la sécu + le remboursement de la mutuelle + les restes payés par la personne sont bien moindre (dans mon cas pour mon épouse et moi) que ce qu’on paye à la mutuelle à titre privé
Le bilan est pourtant assez simple à faire en téléchargeant les relevés mensuels d’Ameli
Tout le monde peut le faire mais personne ne le fait .Et donc on réagit sur des sortes de paradigmes que bien sûr les mutuelles entretiennent.
A titre perso je préfère placer les 1500 ou 2000€ annuels d’économie sur un livret A que les filer à une mutuelle. Et je n’y touche jamais sauf remboursement .
C’est un choix et je n’oblige personne à le suivre , je suggère juste de calculer en réel grace aux relevés mensuels d’AMELI qui détaillent tout.



(reply:2158346:j34n-r0x0r)




Apres ca c’est vous et votre expérience personnelle qui n’est pas transposable a l’identique sur un autre individu, car chaque personne réfléchit différemment.



Savoir gérer son budget ce n’est pas le cas de tout le monde et vous l’avez souligné vous même. Et pas tout les personnes souhaitent se priver des petit bonheurs de la vie qui remontent la morale et empêchent de sombrer dans la dépression. Et il faut être réaliste la vie n’est pas facile si on n’est pas né avec une cuillère dorée dans la bouche.



La ou je suis d’accord c’est que des cours d’économie de base ce serait une bonne idée.



Thanatosus a dit:


Apres ca c’est vous et votre expérience personnelle qui n’est pas transposable a l’identique sur un autre individu, car chaque personne réfléchit différemment.




Le marché c’est nous tous et le marché se fiche des façons différentes de penser si ces dernières ne sont pas celles d’un client.



Donc tant que l’individu est moins client qu’autre-chose c’est plus a l’individu de s’adapter si il veut en faire parti et s’en sortir (peu de choses empêchent d’en sortir et de se démerder a 100% mais la facture change de nature).




Savoir gérer son budget ce n’est pas le cas de tout le monde et vous l’avez souligné vous même. Et pas tout les personnes souhaitent se priver des petit bonheurs de la vie qui remontent la morale et empêchent de sombrer dans la dépression. Et il faut être réaliste la vie n’est pas facile si on n’est pas né avec une cuillère dorée dans la bouche.




C’est pas très compliqué :




  • Soit celui qui cotise est bénéficiaire (c’est statistiquement rarement le cas) et c’est réellement de l’économie qu’il réalise en choisissant un système mutuelle qu’il s’offre plus de loisirs que s’il avait choisit d’épargner lui même.



  • Soit celui qui cotise est déficitaire (c’est statistiquement majoritairement le cas) et c’est de son incapacité a épargner lui même qu’il a l’impression qu’avec un système mutualisé il a le pouvoir de s’offrir plus de loisir.




Sachant que dans le premier cas le perdant est celui qui cotise a sa place, donc qui doit lui même diminuer ses chances d’accéder aux “petit bonheurs de la vie qui remontent la morale et empêchent de sombrer dans la dépression” (c’est tout de suite moins vendeur n’est ce pas ?).



Sinon les loisirs ça se budgète aussi et ça ne les rends pas moins intéressants.




La ou je suis d’accord c’est que des cours d’économie de base ce serait une bonne idée.




:chinois:


Les mutuelles n’ont aucun souci à se faire :mdr:



(quote:2158485:j34n-r0x0r)
C’est pas très compliqué :




  • Soit celui qui cotise est bénéficiaire (c’est statistiquement rarement le cas) et c’est réellement de l’économie qu’il réalise en choisissant un système mutuelle qu’il s’offre plus de loisirs que s’il avait choisit d’épargner lui même.



  • Soit celui qui cotise est déficitaire (c’est statistiquement majoritairement le cas) et c’est de son incapacité a épargner lui même qu’il a l’impression qu’avec un système mutualisé il a le pouvoir de s’offrir plus de loisir.





Ce qui est compliqué (quasi impossible), c’est de savoir à l’avance dans quel groupe tu vas te situer. Une mauvaise tuile et tu peux très vite basculer du second groupe au premier (l’inverse, non par contre :transpi:).



Et sinon, il y a aussi l’esprit mutualiste qui compte : participer aux frais de ceux qui sont moins chanceux.


Raison de plus pour épargner soi même car on ne sait pas non-plus combien la malchance des autres nous coûtera.



En fait tout a été écrit ici :




JoePike a dit:


… Les mutuelles sont à but lucratif bien que leur statut disent le contraire, d’ailleurs si elles ne faisaient pas de fric elles n’existeraient pas.




La ruée vers l’or, les vendeurs de pelles, etc.



Et si on oublie ces derniers je sais que ça gratte toujours des points d’empathie de se ranger “collectif” “rassurant” “solidaire” mais a l’inverse : si ne plus craindre l’accident par excès de remboursement finit par le banaliser, a-t-on encore le droit de douter du caractère bienveillant de ce qui contextualise la non-crainte ?



(reply:2158856:j34n-r0x0r)
Les caisses de retraite ont toujours fait de la mutuelle , à cause de leur base de données.
Les fichiers de 6 millions de cotisants retraite et de 3 millions de retraités par exemple sont de l’or pour la partie mutuelle , l’age , l’age prévu de la retraite , le salaire, le statut familial , et certains historiques étant extrèmement utilies pour proposer de l’assurance santé.
Comment croyez vous qu’AG2R a son équipe de vélo pour le tour de France ? Avec les cotisations de mutuelle hélas.




(quote:2158856:j34n-r0x0r)
Raison de plus pour épargner soi même car on ne sait pas non-plus combien la malchance des autres nous coûtera.




Comme tu l’as dit, la grosse majorité n’ont pas de gros soucis. Donc les quelques uns qui coûtent cher se répartissent sur beaucoup de cotisations et ne coûtent donc pas beaucoup à chacun.



Ça fait parti de la « fraternité » de la devise de la République française…


Oui mais ce que je soulignais c’est que la “fraternité” fait partie de de la sécu et que dans les cas graves la sécu fait du 100% ( ALD exonérante) en laisssant aux frais du malade uniquement le forfait hospitalier ( 20€ par jour)
Les mutuelles ne participent pas ( sauf si elles remboursent 8 jours de forfait :D )
mais se passent d’en parler
Quand presque toutes les chambres d’hopitaux deviennent individuelles depuis la COVID les mutuelles continuent de faire de la pub comme quoi elles gèreront le supplément chambre individuelle.
Mais bon chacun fait ce qu’il veut :D

En attendant j’ai eu un truc très grave avec 35 jours en réa cette année et je suis gagnant et pas
de peu , vraiment gagnant
je peux donner les chiffres par exemple pour les derniers 5 mois ( on m’a hospitalisé en mai)


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