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[MAJ] L’application de DeepSeek n’est plus disponible en Italie

Le 29 janvier à 15h50

Mise à jour le 29 janvier à 15:38 : Selon Reuters, l'application DeepSeek n'est plus disponible sur les app stores de Google et d'Apple en Italie ce mercredi. Un message de l'App Store d'Apple indiquait que l'application n'était « actuellement pas disponible dans le pays ou la région où vous vous trouvez ». Le site de Google indique que le téléchargement « n'est pas pris en charge » en Italie.

Garante per la protezione dei dati personali (GPDP, l'équivalent de la CNIL en Italie) considère qu'il existe un risque élevé pour les données de millions de personnes en Italie dans la mise à disposition du chatbot DeepSeek basé sur le modèle R1 dont le nom est sur toutes les lèvres actuellement.

Elle a donc envoyé une demande d'informations aux entreprises DeepSeek Artificial Intelligence basées à Hangzhou et Pékin pour connaître les données personnelles collectées, à partir de quelles sources, à quelles fins, quelle est la base juridique du traitement et si elles étaient stockées sur des serveurs situés en Chine.

Sans nommer le règlement européen, l'autorité italienne veut donc vérifier que le chatbot chinois respecte le RGPD.

Kayla-Kozlowski-Unsplash

Elle précise aussi avoir demandé quel type d'informations est utilisé pour entrainer le modèle de l'entreprise et « si les données personnelles sont collectées par le biais d'activités de "web scraping" ».

Enfin, elle a interrogé l'entreprise chinoise sur la façon dont les utilisateurs inscrits et non inscrits sont informés du traitement de leurs données.

La Garante a donné 20 jours à DeepSeek pour répondre.

Rappelons que l'autorité italienne avait fait de même pour ChatGPT lors de la sortie du chatbot d'OpenAI, suspendant un temps son accès en Italie. Elle a ensuite infligé une amende de 15 millions d’euros à OpenAI pour avoir, entre autres, utilisé des données personnelles pour entrainer ses modèles utilisés par ChatGPT.

Outre-Atlantique, la Maison-Blanche se penche aussi sur la nouvelle intelligence artificielle avec en tâche de fond la question de « la sécurité nationale », rapporte Reuters. « C’est un signal d’alarme pour l’industrie américaine de l’IA », explique la porte-parole Karoline Leavitt. Elle rappelle que la Maison-Blanche s’efforce d'« assurer la domination américaine de l’IA ».

Le 29 janvier à 15h50

Commentaires (15)

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Sans nommer le règlement européen, l'autorité italienne veut donc vérifier que le chatbot chinois respecte le RGPD.
Le RGPD est surement leur priorité #1... Ah ah ah ah.
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c'est cocasse ça.
L'italie proto-fasciste, alignée avec Trump, va chercher des noizes à la boite qui vient faire trembler les technobros ricains d'OpenAI et consorts. ... et le fait au nom de la protection des personnes comme le veut la RGPD, mais sans la nommer parce que attention, il leur faut se montrer le plus anti-européen possible.

Bien entendu, aller embêter DeepSeek sur ce terrain est surement très bien hein. ils disent pas comment sont entrainés leurs modèles je crois (quelles données) j'ai pas lu leur déclaration de confidentialité mais ça doit pas voler plus haut que les autres. Là c'est juste comique de voir l'italie agir en petit toutou des US.
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Je me permets juste de citer l'article :
Rappelons que l'autorité italienne avait fait de même pour ChatGPT lors de la sortie du chatbot d'OpenAI, suspendant un temps son accès en Italie. Elle a ensuite infligé une amende de 15 millions d’euros à OpenAI pour avoir, entre autres, utilisé des données personnelles pour entrainer ses modèles utilisés par ChatGPT.
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En plus de ce qu'a rappelé fdorin, GPDP est une autorité indépendante comme la CNIL. Elle n'a que faire de considérations politiques que vous fantasmez chez elle.
Elle s’applique mieux et plus rapidement que notre CNIL à défendre les données personnelles des Italiens !
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Merci à tous les deux pour vos apports.
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Rappelons que l'autorité italienne avait fait de même pour ChatGPT
Et Grok, qui appartient au nouveau meilleur ami de Meloni, on lui a demandé aussi ?
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Pour une fois, c'est la DPC irlandaise qui a fait son travail rapidement.
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Garante per la protezione dei dati : il manque Personali à la fin
Et le JavaScript pour signaler une erreur ne fonctionne plus sur mon poste ( FF et IE)
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merci du signalement, c'est corrigé ! (pas de bloqueur ou autre qui viendrait compromettre le fonctionnement du JS ?)
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C'est pas la CNIL française qui ferait la même chose :transpi: (CF actu sur la SCAM)
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Pinaillage : la CNIL est française.
Le terme utilisé par le RGPD est "autorité de contrôle". Dire "la CNIL italienne" c'est plutôt un abus de langage (par contre "l'homologue" ça passe).

Je n'ai jamais été un grand fan de cette expression qui n'a que peu de sens à mes yeux, c'est comme dire "le France Travail italien" pour désigner son équivalent.
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Ou l'"ANSSI française"... Zut y'a une ANSSI luxembourgeoise et une autre au Burkina Faso.

D'ailleurs le Burkina Faso a une Commission de l'informatique et des libertés, elle est juste pas "nationale".

Mais je comprends le point.
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l'Italie, ce pays millénaire où les repas ne changent jamais :
Repas du matin : Genocchi
Repas du midi : Genocchi
Repas du soir : Genocchi
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la Maison-Blanche se penche aussi sur la nouvelle intelligence artificielle
Pas trop sinon ça peut tomber deep et sec, Trump en a rien faire de DeepSeek : lefigaro.fr Le Figaro

Microsoft rachèterait 50% de tiktok US : https://www.liberation.fr/lifestyle/hightech/microsoft-pourrait-etre-lun-des-repreneurs-de-tiktok-selon-donald-trump-20250128_P7BCYSCYXNHVLFMYNGBZMWPUYE/?utm_source=firefox-newtab-fr-fr et du coup qui va racheter DeepSeek US ?
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Sur DeepSeek :
Étrange qu'il ne dise pas que le plan de 500 milliards de $ est manifestement trop cher.

Sur TikTok :
Le républicain a aussitôt suspendu l’application de la loi pour deux mois et demi, dans l’espoir de trouver une solution avec Pékin, et proposé que ByteDance octroie aux Etats-Unis 50 % du capital de TikTok en contrepartie de la non-application de la loi. Washington pourrait ensuite attribuer cette participation à des intérêts privés américains, selon lui.
Ah oui, quand même ! Il fait du racket et ne s'en cache même pas. Pour ensuite revendre la participation aux enchères à un GAFAM ! Ce n'est pas un homme d'affaire qu'ils ont élu mais un mafieux !

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