En dix ans, la Chine a nettement développé son indépendance technologique
Le 06 mai à 10h21
2 min
Économie
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« Made in China 2025 », tel était le nom du programme industriel dont TikTok, Temu ou DeepSeek peuvent être considérés comme des rejetons.
La Chine est parvenue à se défaire « de manière substantielle » de ses dépendances technologique à l’aide d’un vaste programme d’investissement que Donald Trump critiquait lors de son premier mandat, selon une étude de la Chambre du Commerce des États-Unis.
Lors du précédent bras de fer économique, Donald Trump avait tenté d’obtenir que l’état chinois amende son programme d’investissement, qu’il accusait de fausser la concurrence.
Xi Jinping avait cessé de mentionner « Made in China 2025 » en public, mais le plan de soutien au développement technologique, lui, s’est maintenu puis intensifié.

D’après le document cité par le Washington Post, les avantages fiscaux accordés aux secteurs cibles ont grimpé de près de 29 % par an entre 2018 et 2022. Avec 1 300 milliards de yuans (158 milliards d’euros), ils ont atteint plus de la moitié des dépenses totales des entreprises en termes de R&D.
Entre 2015 et 2023, le nombre d’entreprises profitant de déductions d’impôts ou d’autres types de subventions a plus que quadruplé, souligne encore la Chambre du Commerce. Au passage, la Chine a facilité l’accès à son marché pour pousser des sociétés étrangères à installer leurs centres de R&D sur son sol.
En développant les chaînes de production de nombreux produits, notamment technologiques, le document constate que le pays a réussi à réduire ses dépendances à l’importation dans de nombreuses industries, à commencer par celle du numérique, des machine-outils haut de gamme ou encore des outils médicaux.
L’aviation serait l’un des rares domaines dans lequel la Chine resterait derrière ses concurrents occidentaux.
Le 06 mai à 10h21
Commentaires (14)
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Abonnez-vousModifié le 06/05/2025 à 10h32
Et avec le trou d'air laissé par un Boeing dans la tourmente et aggravé par les trumpisteries douanières, cela fait le lit de Comac et son C919 (1/4 des commandes de moyens courriers dans le monde en 2024 dixit Wikipedia). Donc même ce retard là est en voie de disparition.
Modifié le 06/05/2025 à 11h39
Ce que j'en avais entendu, c'est qu'il n'était pas du tout au niveau de ces concurrents occidentaux en termes d'efficacité, ce qui en fait tout de même une alternative dans un marché domestique de fait, mais pas vraiment exportable sur un marché mondial avec une vraie compétition - je ne pense pas que les turpitudes de Boeing soient à l'origine des commandes chinoises.
Edit : j'ajoute qu'il y en a 16 en service d'après Wikipedia.
Bon, il y a encore un peu de temps avant qu'ils soient vraiment lancés, le ramp up d'une industrie pareille est très difficile.
Modifié le 06/05/2025 à 12h20
Bon par contre parler d'indépendance pour leur avions ça passe mal pour moi une partie des pièces sont fournis par les pays européens Italie et Espagne en tête (ce qui est très bon pour leur économie au passage).
Le 06/05/2025 à 13h48
Modifié le 06/05/2025 à 14h32
Il a fait sa demande à l'EASA et devrait avoir sa certification aux alentour de 2028 ou 2031 (il devait l'avoir avant mais juste après la demande on a eut le covid) quant à la FAA il a pas fait de demande vu qu'il ne cherche pas le marché US.
Le 06/05/2025 à 20h12
Le 07/05/2025 à 16h29
Modifié le 08/05/2025 à 10h34
Modifié le 08/05/2025 à 16h25
https://musee.lorient.bzh/collections/une-semaineune-oeuvre/les-comptoirs-europeens-et-americains-en-chine/
J'ai comme un doute sur l'interprétation de Wikipédia après lecture attentive de la source.
En outre, bien que rarement cité par Wikipédia, "Le secret de l'occident" de David Cosandey n'est pas un manuel.
Le 06/05/2025 à 12h09
Le 06/05/2025 à 10h38
Le 06/05/2025 à 11h26
Stellantis.. Renault... Arcelor...
Le 06/05/2025 à 11h46
Le 06/05/2025 à 15h57