Le groupe LDLC a annoncé hier soir un « projet d’adaptation », une manière élégante de parler de suppressions de postes. L’entreprise explique que, dans « l’environnement économique actuel dégradé et dans l’attente du démarrage du prochain cycle de croissance », elle met en place des mesures.

« 88 licenciements pour motif économique »

Deux projets de Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) ont été approuvés par son instance dirigeante et « vont faire l’objet des procédures légales de consultations et de négociations auprès des instances représentatives du personnel de la société Groupe LDLC et de sa filiale la société OLYS ».

Il est question de « réductions respectives de 68 postes et 20 postes susceptibles d’aboutir, sous réserve de reclassements internes, à 88 licenciements pour motif économique ». Le groupe rappelle qu’au 31 janvier, il employait 1 149 personnes. LDLC pourrait ainsi se séparer de près de 8 % de ses effectifs.

Des baisses de chiffres d’affaires sur les trois derniers trimestres

Dans son dernier bilan financier (sur les neuf premiers mois de son année fiscale), l’enseigne affichait des baisses avec « un chiffre d’affaires de 396,6 millions d’euros, en baisse de - 8,1 % par rapport à la même période de l’exercice précédent ».

Dans le détail, les baisses sont générales sur les trois premiers trimestres de l’année, mais aussi suivant le type de marché. La branche BtoC revendique en effet des revenus de 276,0 millions d’euros (- 5,8 % sur un an), le BtoB est à 111,6 millions d’euros (- 12,9 %) et 9,1 millions d’euros pour les autres activités (- 12,1 %).

Le groupe explique que, « sur l’ensemble de la période, la demande est restée globalement frileuse, tant sur le marché du BtoB que celui du BtoC en raison du contexte économique et social toujours dégradé en France ».