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Le sampling en procès devant la justice européenne

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Le sampling en procès devant la justice européenne

Le 24 décembre 2018 à 15h16

Le 12 décembre dernier, l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne a rendu son analyse de la question du « sampling » dans les compositions musicales. Sous quelles conditions peut-on prélever un échantillon dans une œuvre musicale pour le réintégrer dans une autre ?

Le sujet n’est pas vraiment neuf, mais c’est la première fois où la Cour européenne est invitée à trancher les questions de droit autour de cette problématique. « Le sampling constitue un véritable enjeu juridique, notamment à partir du moment où le hip-hop a quitté les rues du Bronx pour entrer dans le mainstream et devenir une source de revenus non négligeables pour ses auteurs, ses exécutants et ses producteurs » explique l’avocat général Maciej Szpunar.

L’affaire sur la rampe de la CJUE oppose le groupe Kraftwerk aux producteurs de « Nur mir », chanson interprétée par Sabrina Setlur. Le groupe allemand estime que celle-ci a samplé sans droit deux petites secondes de leur production de 1977, « Metall auf Metall ». Deux petites secondes dupliquées en boucle tout le long du titre publié en 1997. Kraftwerk a réclamé devant les juridictions allemandes la cessation de l’infraction, des dommages et intérêts, outre la remise des phonogrammes aux fins de leur destruction.

Le dossier a gravi les échelons juridictionnels pour se retrouver devant la CJUE, à qui plusieurs questions spécifiques ont été posées. Ce sont ces interrogations qui ont donné lieu à l’avis de l’avocat général. Déjà, il ne fait aucun doute que le sampling est par définition une atteinte au droit exclusif du producteur d’autoriser ou d’interdire ces reprises. Reste à savoir s’il est possible d’en retrouver une justification dans les différents outils juridiques disponibles.

Le sampling autorisé en dessous d'un certain seuil ?

C’est ainsi que les États membres sont intervenus directement dans cette affaire pour rappeler que le droit des producteurs des phonogrammes (ici Kraftwerk) est calibré pour protéger leurs investissements financiers. En toute logique, une reprise très courte ne devrait pas être suffisante pour représenter une quelconque menace sur cet investissement. Une action en contrefaçon exigerait donc le dépassement d’un seuil à définir. L’atteinte ne serait sanctionnée qu’au-delà de ce seuil.

Pour l’avocat général, si cette analyse peut s’envisager pour des mots, elle ne vaut pas ici. « Le phonogramme ne se compose pas de petites particules non protégeables : il est protégé comme un tout indivisible ». La définition du seuil soulèverait en outre des questions complexes : « devrait-il être uniquement quantitatif (durée de l’extrait reproduit) ou bien également qualitatif (importance de l’extrait pour l’œuvre en question) ? ». Et les réponses apportées par chaque État membre seraient nécessairement à mille lieues de l’idéal de marché unique.  

Pour le même Maciej Szpunar, l’incorporation d’un sample dans un phonogramme n’en est pas pourtant autant une vile copie, un piratage pour atteinte au droit de distribution. Pourquoi ? Parce que contrairement à la circulation de copie contrefaite, « le sampling sert non pas à produire un phonogramme qui se substitue au phonogramme original, mais à créer une œuvre nouvelle et indépendante de ce phonogramme ».

Le sample, une exception de courte citation ? 

Néanmoins, il refuse d’abriter ces reprises sous le parapluie des exceptions et des limitations aux droits exclusifs. L’article 5 de la directive sur le droit d’auteur « ne contient pas d’exception générale, permettant l’utilisation d’une œuvre d’autrui aux fins de la création d’une œuvre nouvelle ». Ainsi, les États membres ne peuvent pas prévoir une telle exception dans leur droit interne.

Les producteurs du titre de Sabrina Setlur peuvent-ils trouver meilleur salut au titre du droit de courte citation ? La directive de 2001 autorise ces atteintes au monopole « par exemple, à des fins de critique ou de revue ». La liste n’est pas limitative. Si elle s’applique généralement aux œuvres écrites, elle peut théoriquement valoir pour les autres secteurs, dont celui des phonogrammes. Néanmoins, l’exception doit répondre à plusieurs conditions.

« La formulation de la disposition en question indique à mon avis clairement que la citation doit servir à entrer dans une sorte de dialogue avec l’œuvre citée » relativise déjà l’avocat général. Ainsi, « que ce soit en confrontation ou en hommage, ou encore d’une autre manière, une interaction entre l’œuvre citante et l’œuvre citée est nécessaire ».

De même, l’œuvre citée ne doit pas être altérée. Il doit toujours être possible de la distinguer. En effet, « comment l’œuvre citante pourrait-elle entrer en dialogue ou se confronter avec l’œuvre citée si celle-ci se confondait complètement avec celle-là ? ».

Le sampling issu d’un morceau de Kraftwerk ne répond pas à ces conditions, d’après lui. Ces deux secondes ont la fonction d’une matière première, mélangée « dans les nouvelles œuvres pour en former des parties intégrantes et non reconnaissables ». « C’est donc non pas une forme d’interaction, mais une forme d’appropriation ». 

Enfin, il faut que l’origine de l’œuvre soit citée, ce qui n’est pas le cas en l’espèce.

Le sample, protégé par la Charte des droits fondamentaux  ?

Une autre question posée par les juridictions allemandes revient à savoir si le sampling ne pourrait pas être protégé en tant que tel par la prise en compte des droits fondamentaux consacrés par la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, en particulier la liberté des arts (article 13).

Là, encore, il conclut par la négative. Déjà prévoir un régime particulier qui puisse bénéficier à un seul type de musique, ici le rap, serait contraire au principe d’égalité. De plus, et surtout, il ne voit aucune atteinte dans le fait de devoir obtenir une licence pour une telle réutilisation. Cette obligation « ne restreint pas, à mon avis, la liberté des arts dans une mesure qui dépasserait les contraintes normales du marché, d’autant plus que ces œuvres nouvelles apportent souvent à leurs auteurs et à leurs producteurs des revenus non négligeables ».

Surtout, si l’obtention d’une telle licence est impossible, cet état ne peut garantir la possibilité pour chacun le droit « d’utiliser librement tout ce qu’il veut aux fins de sa démarche créative ».

Cet avis sert à éclairer la cour dans son arrêt attendu dans plusieurs semaines. Elle n’est pas liée par ses conclusions et pourra donc opter pour une solution diamétralement opposée, même si généralement elle reste fidèle.

Commentaires (103)

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je vais déposer la note mi.

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Encore une fois, le droit d’auteur nuit à la culture …

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Exagone313 a écrit :



Encore une fois, le droit d’auteur nuit à la culture …





Il y a des samples et des boucles libres de droits et/ou gratuits. Pourquoi choisir spécifiquement ceux qui sont couverts par le droit d’auteur?



La culture a bon dos. Quand je vois la masse de trentenaires qui connaissent Gangsta Paradise mais pas Stevie Wonder, je me dis que la transmission par la reprise/hommage/forte inspiration c’est du vent. Et pourtant on est dans un cas “officiel” et où le sample est plus que reconnaissable.

 

(Le problème c’est surtout que si on rend plus difficile le sampling y’a plein de gens qui vont devoir apprendre à jouer d’un instrument.&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;)


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Exagone313 a écrit :



Encore une fois, le droit d’auteur nuit à la culture …





ouai enfin.. 2 secondes on début on peut se dire qu’ils ont la dent dure ces allemands.. mais là c’est tout titre entier avec ces 2 secondes outre les 4 min faut pas deconner ils ont rien créé .. si l’idée de rallonger la durée de 2 sec à 4 min moi aussi je peux le faire clique droit dupliquer


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Il avaient juste à demander l’autorisation avant de diffuser leur morceau et ils l’auraient surement eu gratuitement ou a pas cher.

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Damned, je ne connais ni l’un ni l’autre :/

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Je ne comprends pas pourquoi le sample peut être autorisé en musique mais pas sur Youtube ?

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+1

Pour documenter un peu.

&nbsp;

&nbsp;Ca fait des lustres que le problème existe et qu’il a trouvé un bon nombre de solutions.



&nbsp;L’industrie du HipHop est sortie des rues il y a plus de vingt cinq ans. Tout les samples sont plus ou moins facturés suivant divers critères. Ca fait l’objet de contrats bien spécifiques entre les différentes parties. Il n’est absolument pas rare pour un album de la belle époque du HipHop de lire “courtesy of”.

&nbsp;







shaenoide a écrit :



Je ne comprends pas pourquoi le sample peut être autorisé en musique mais pas sur Youtube ?





C’est simple, ca ne l’est pas et ne l’a jamais été sans accords. Il y a toujours eu un certain degré de tolérance dans la musique suivant que c’est le même éditeur (sony, emi, etc.), ou que c’est des ‘amis’. Le principe maître est l’accord.

&nbsp;





&nbsp;


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sephirostoy a écrit :



Damned, je ne connais ni l’un ni l’autre :/







&nbsp;Sabrina Setlur c’est normal de pas connaître.&nbsp; Elle est juste connue dans les pays germanophones.



Par contre Kraftwerk, ils font partie des pionniers de la musique électronique. (année 70 -&gt; maintenant)

C’est particulier, je suis pas hyper fan.



Un exemple de leur composition connue

The Robots&nbsp;youtube.com YouTubeC’est des ambiances et des expérimentations largement à&nbsp; la marge du showbiz.&nbsp;


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Une autre, plus connue et surement plus accessible.

&nbspyoutube.com YouTube

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Position logique et conforme au droit. Je ne comprends même pas que les juridictions allemandes n’aient pas pu trancher par elles-mêmes

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recoding a écrit :



Il y a des samples et des boucles libres de droits et/ou gratuits. Pourquoi choisir spécifiquement ceux qui sont couverts par le droit d’auteur?



La culture a bon dos. Quand je vois la masse de trentenaires qui connaissent Gangsta Paradise mais pas Stevie Wonder, je me dis que la transmission par la reprise/hommage/forte inspiration c’est du vent. Et pourtant on est dans un cas “officiel” et où le sample est plus que reconnaissable.

&nbsp;

(Le problème c’est surtout que si on rend plus difficile le sampling y’a plein de gens qui vont devoir apprendre à jouer d’un instrument.&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;)







Dans le cas de Gangsta Paradise, c’est pas du sample c’est la reprise de la mélodie&nbsp;<img data-src=" />

Après que les trentenaires ne connaissent pas Stevie Wonder en France ça ne m’étonne guère c’est quand même un artiste US centré


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Exagone313 a écrit :



Encore une fois, le droit d’auteur nuit à la culture …



Quelle culture ?



Indépendamment de cette notion de droits qui me semble assez secondaire je pense que quand on est incapable de jouer du moindre instrument et de composer la moindre mélodie on ne se déclare pas musicien et artiste juste parce qu’on se sert de ce que font les autres.



Idem pour cette invasion du rap où les bons textes sont une très rare exception au milieu d’un déluge de mots sans aucun intérêt avec en plus une sorte de concours pour sortir le plus grand nombre de mots à la minute ce qui les rend quasiment incompréhensibles. Quoi que vu le niveau général c’est peut-être pas plus mal de ne pas les comprendre… <img data-src=" />



Ben oui, faut se faire à l’idée que pomper la musique des autres et débiter des inepties vides de sens ça ne suffit pas pour être un artiste…


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La reprise et la réutilisation d’éléments pré-existants au sein d’une oeuvre d’art (peu importe la forme) est une pratique vieille comme le monde.



Cf ces expositions du Louvre par exemple :

https://www.louvre.fr/progtems/lart-de-la-reprise

https://www.louvre.fr/l-art-de-la-reprise



Par contre attention à l’usage du mot culture : à aucun moment ce terme ne fait référence à une notion qualitative qui est hautement subjective.



Donc oui, d’une certaine façon, le droit d’auteur nuit à la culture en bridant les artistes.

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Vaste débat… <img data-src=" />

Ça dépend aussi du sens qu’on donne au mot “artiste”.

Pour moi c’est quelqu’un qui amène quelque chose de nouveau quel que soit le domaine concerné et je trouve que le sampling ça n’amène rien de nouveau, c’est juste du bidouillage devenu accessible au plus grand nombre grâce à la démocratisation de l’informatique.

Je ne vois pas trop comment on peut “brider” quelqu’un qui ne crée rien…



Par contre cela n’empêche pas d’avoir du succès car il y a bien longtemps que le succès n’a plus grand chose à voir avec le talent et la créativité.



Certains artistes ont vu leurs oeuvres traverser les époques, pas sûr que ce sera le cas des “oeuvres” de certains “artistes” de maintenant.



Mais bon, ce n’est que mon avis et je conçois parfaitement qu’il ne soit pas partagé. <img data-src=" />

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Commentaire_supprime a écrit :



…Leonard Cohen a des textes remarquables, et il avait un registre de chant limité (c’est lui qui l’a toujours reconnu) qu’il exploitait au maximum, avec des mélodies extraordinaires. Who by Fire est l’un de ses titres que je préfère, et c’est l’un de ceux qui représente la quintessence de son art. Là aussi, ce n’est pas une question de forme pour en jeter à la face du public.



J’aime la plupart de ses chansons et j’aime aussi l’orchestration et les beaux choeurs féminins qui l’accompagnent assez souvent.

Ce sont effectivement de vraies belles mélodies qui restent en mémoire.

Dommage qu’il soit parti…


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Je te rappelle quand même toi qui crache sur Kraftwerk , que le sujet est .. 4 minutes du même Sampling de 2 secondes ..





non moi j’appelle ça du vole et manque de créativité

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recoding a écrit :





La culture a bon dos. Quand je vois la masse de trentenaires qui connaissent Gangsta Paradise mais pas Stevie Wonder, je me dis que la transmission par la reprise/hommage/forte inspiration c’est du vent. Et pourtant on est dans un cas “officiel” et où le sample est plus que reconnaissable.

&nbsp;

(Le problème c’est surtout que si on rend plus difficile le sampling y’a plein de gens qui vont devoir apprendre à jouer d’un instrument.&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;)







Quoi ! On m’aurait menti, c’est pas Amish Paradise l’original ? &nbsp;<img data-src=" />


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Avec l’explosion d’internet et les nombreux outils disponibles en MAO, c’est normal. Mais regarde dans les années 80 le nombre de bouses qui sortaient à noyer les disquaires. On est exactement dans la même problématique avec le numérique.

Mais le “sampling” n’y est pour rien et ne mérite pas d’être dénigré et vu comme du plagiat en tant que tel.



Prends un groupe comme “The Prodigy”, qui utilise le sampling comme source principale de création. On ne peut pas dire que ce soit du plagiat et qu’il n’y ait pas de processus de création. Il ya toute une démarche artistique derrière.

Et dénigrer le sampling parce que quelques clampins se prennent pour des artistes, c’est très réducteur. On a la même chose avec des instruments plus conventionnels comme la guitare hein ;)

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2s de sample sur 4 minutes, même en boucle, on ne peut pas appeler ça du plagiat… Ça aurait 10s, là oui. Mais 2 secondes…

Peut-être que je devrais vite aller déposer un droit d’auteur sur un riff et porter plainte ensuite contre toute personne l’exploitant <img data-src=" />



Et je maintient que pour un groupe comme Kraftwerk ce type de procès reste assez surprenant.

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FrDakota a écrit :



Quoi ! On m’aurait menti, c’est pas Amish Paradise l’original ? &nbsp;<img data-src=" />





Haha je connaissais pas la version de Yankovic <img data-src=" />


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Je veux bien admettre qu’il ne faut pas trop généraliser car il peut y avoir des exceptions même si ce n’est pas et ne sera jamais mon style de musique.

Mais justement la facilité d’accès à ces nouvelles technologies augmente automatiquement le niveau de médiocrité et comme souvent cette médiocrité est appréciée par pas mal de gens (sans doute un effet de mode) ça fini par devenir envahissant.

Ce n’est pas le fait que ça existe qui me dérange car il en faut pour tous les goûts mais le fait que ça occupe bien trop de place sur les différents médias.

Et comme j’aime bien écouter la radio je trouve que c’est de plus en plus difficile d’y échapper et ça me gonfle.

Bien sûr qu’il y a toujours eu des “mauvais” mais je trouve qu’ils sont maintenant de plus en plus nombreux et donc envahissants notamment dans ce style de “musique”, même si ce n’est effectivement pas le seul style concerné.



Le fait d’être incapable de produire de la musique ne m’empêche pas d’avoir des exigences sur ce qu’on me donne à écouter et c’est probablement le cas de plein de monde tous types d’arts confondus…

Pour moi c’est très simple : musique=mélodie, pas de mélodie=pas de musique.

Le fait qu’elle soit produite par des instruments classiques ou de façon purement électronique est à la limite secondaire même si je préfère nettement les instruments.

Ça n’empêche pas qu’il y a des mélodies que je n’aime pas mais leur présence est un minimum pour moi.



Pour le rap c’est pareil, pour un mec qui va avoir des textes bien foutus et intéressants (oui il y en a quand même) tu en auras des dizaines qui n’ont rien à dire et qui débiteront des trucs vides de sens accompagnés par des boucles qui se répètent à l’infini et même parfois en passant leur voix à l’auto-tune ce qui les rend encore plus insupportables à mes oreilles. <img data-src=" />



Le problème c’est que ces mecs sans aucun talent sont bien trop présents sur les médias audiovisuels, probablement un effet de mode qui je l’espère finira par s’estomper.

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Furanku a écrit :



2s de sample sur 4 minutes, même en boucle, on ne peut pas appeler ça du plagiat… Ça aurait 10s, là oui. Mais 2 secondes…

Peut-être que je devrais vite aller déposer un droit d’auteur sur un riff et porter plainte ensuite contre toute personne l’exploitant <img data-src=" />



&nbsp;Mon opinion (qui reste donc discutable même si généralement j’ai raison) c’est que 2s de sample sont:

&nbsp;- soit absolument reconnaissables et “particulières” et donc peu importe que ce soit 2s ou 1h, il y a reproduction,

&nbsp;- soit reproductibles à partir d’un instrument, d’un microphone ou d’un générateur de sons, sans qu’on puisse déterminer l’original et là pas de problème de mon point de vue.



On peut poser la question, pourquoi faire un sample si ce n’est pas pour faire une référence?



&nbsp;



Furanku a écrit :



Et je maintient que pour un groupe comme Kraftwerk ce type de procès reste assez surprenant.





Là par contre je suis d’accord. <img data-src=" />


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Finalement je vais aussi me lancer dans le rap, je viens de créer une “chanson” très poétique, très romantique et pas du tout sexiste !! <img data-src=" />



T’es la meuf de ma vie,

De toi j’ai trop envie.

Si jamais tu te barres,

ils me manqueront tes nibards.

Si jamais tu me laisses,

elles me manqueront tes fesses.

Dis moi ce que tu veux et je te le donne,

car je ne veux pas que tu m’abandonnes.

Si jamais tu te carapates,

elle me manquera ta chatte.

T’es la meuf de ma vie,

De toi j’ai trop envie.



C’est super non ?

Avec ça je devrais faire un carton !! <img data-src=" /><img data-src=" />



<img data-src=" />



<img data-src=" />

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gavroche69 a écrit :



Finalement je vais aussi me lancer dans le rap, je viens de créer une “chanson” très poétique, très romantique et pas du tout sexiste !! <img data-src=" />



T’es la meuf de ma vie,

De toi j’ai trop envie.

Si jamais tu te barres,

ils me manqueront tes nibards.

Si jamais tu me laisses,

elles me manqueront tes fesses.

Dis moi ce que tu veux et je te le donne,

car je ne veux pas que tu m’abandonnes.

Si jamais tu te carapates,

elle me manquera ta chatte.

T’es la meuf de ma vie,

De toi j’ai trop envie.



C’est super non ?

Avec ça je devrais faire un carton !! <img data-src=" /><img data-src=" />



<img data-src=" />



<img data-src=" />







Tu enregistre ta voix puis tu pète un bon gros filtres des familles “autotunes”, avec un sample de 2 seconde en boucle et hop un tube ! Le plus difficile sera surement d’admettre qu’en pondant ce genre de “merde” tu aura un public et qu’il faudra donc te prendre au sérieux et surtout arriver à pondre une douzaine de merde identique chaque année.


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“carapates” c cho comme même.

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Tu résumes assez bien ce qu’est la grande majorité du rap de nos jours…

D’ailleurs j’ai remarqué que quand certains de ces “brillants artistes” sont invités à des émissions ils n’ont pas grand chose à dire non plus… <img data-src=" />









recoding a écrit :



“carapates” c cho comme même.



Trop compliqué comme mot ? <img data-src=" />


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Mince… Trop génial. :)

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recoding a écrit :



La culture a bon dos. Quand je vois la masse de trentenaires qui connaissent Gangsta Paradise mais pas Stevie Wonder, je me dis que la transmission par la reprise/hommage/forte inspiration c’est du vent.







Parce que tu connais tous les emprunts à Chopin ou Beethoven qu’a fait Gainsbourg ? Et Stevie Wonder, il sait que c’est Cloclo qui a composé “my way”?

Ce qui est important c’est ce qui l’oeuvre qui en résulte, pas de savoir que la mélodie d’origine a été soufflée à Chopin par un serin ou un rossignol.


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Meptalon a écrit :



Mince… Trop génial. :)



Je te le fais pas dire… <img data-src=" />



Va falloir que je me trouve un nom.

Je pense que “Hot Rabbit” ça devrait le faire… <img data-src=" />



Yes !!

À défaut d’avoir de la voix, je crois que j’ai trouvé ma voie !!

Faut que je dépose à la SACEM avant de me faire pirater !! <img data-src=" />


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Cumbalero a écrit :



Ce qui est important c’est ce qui l’oeuvre qui en résulte, pas de savoir que la mélodie d’origine a été soufflée à Chopin par un serin ou un rossignol.





Ah donc on parle pas de culture, juste de vendre des trucs.



Encore une fois, qu’est-ce qui empêche les “sampleurs” actuels de prendre du libre de droit (genre Beethoven ou des samples vendus comme tels) ou de faire eux même les petits bouts de phrases musicales? Ou, incroyabilité, de demander l’autorisation?


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SebGF a écrit :



Donc oui, d’une certaine façon, le droit d’auteur nuit à la culture en bridant les artistes.





Bah ils n’ont qu’à pas le faire jouer, ni s’acoquiner avec des éditeurs/producteurs qui y tiennent <img data-src=" />


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SebGF a écrit :



…Par contre attention à l’usage du mot culture : à aucun moment ce terme ne fait référence à une notion qualitative qui est hautement subjective…



Là je suis bien d’accord, la preuve c’est que le rap est bel et bien une forme de culture où la qualité (de mon point de vue) est loin d’être omniprésente même si, je le répète, il y a quelques (très) rares exceptions.


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Mozart a plagié et pourtant on le considère par comme un artiste secondaire ne sachant pas pratiqué la musique…. Certains de ses grandes œuvres ont repris des mouvements assez important d’œuvres précédentes.



Gainsbourg qui ne s’est pas considéré comme un artiste mais dont on peut reconnaître son grand talent d’arrangeur a fait des choses assez sympathiques en reprenant des œuvres existantes.

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Mais du coup, le mashup peut-il aussi avoir les mêmes problèmes ?

Quelle est la différence entre le sampling et le mashup ?

J’ai beaucoup aimé “Pop culture” de Madeon youtu.be YouTube et le Essential Mix de Justice (06/10/2007) : j’espére que ce type d’œuvre sera toujours possible dans le futur (et, non, demander l’autorisation à chaque ayant droit n’est pas une solution : imaginez devoir demander à chaque éditeur de logiciel libre si vous avez le droit d’utiliser leur soft, à chaque fois que vous souhaitez l’utiliser, ça serait juste trop galère et tout le monde ferait du propriétaire).

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Certes mais reprendre et/ou arranger ce n’est pas “sampler”.

Oui Gainsbourg s’est énormément inspiré d’oeuvres de musique classique quand il n’a pas tout simplement utilisé cette musique telle quelle pour accompagner ses paroles (il a pas mal utilisé la musique de Chopin par exemple) mais pour autant il a malgré tout créé des chansons et qu’on les aime ou pas n’est pas le problème.



S’inspirer de ce qui existe voire carrément utiliser ce qui existe ce n’est pas prendre des bouts de musique existants et de les coller ensemble de façon plus ou moins harmonieuse et alléatoire.

A la limite tu colles un gamin de 2 ans devant un paquet de boutons dont chacun jouera un sample et au final tu auras une “oeuvre”…

Et même tu mets un chat avec un jouet sur un clavier dont chaque touche déclenchera un sample et au final tu auras aussi une “oeuvre”.

Certains qui se croient artistes ne font pas autre chose que ça.



C’est normal d’être plus ou moins inspiré par ce qui existe déjà pour créer des nouvelles choses mais certains ne font que copier bêtement sans strictement rien apporter de nouveau.

C’est leur droit mais au moins qu’ils ne s’auto-proclament pas musicien ou artiste.

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Surtout que le sampling n’est pas nouveau (popularisé par le dub il me semble, dans les années 5060) et est une part même de la musique électronique. Même si on peut s’en passer il fait partie de son essence, de son histoire… venant comme groupe comme Kraftwerk, c’est assez suprenant.



Money is money…

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Ta perception de la musique, et de l’art en général, est quand même assez réductrice et très élitiste…



Je t’invite à faire un morceau bien construit uniquement avec des samples. Tu verras le travail que ça demande et que oui, il faut avoir une fibre musicale et artistique pour sortir quelque chose qui se démarque.

Ça reste un processus de création, seuls les outils utilisés changent.

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gavroche69 a écrit :



Certes mais reprendre et/ou arranger ce n’est pas “sampler”.

Oui Gainsbourg s’est énormément inspiré d’oeuvres de musique classique quand il n’a pas tout simplement utilisé cette musique telle quelle pour accompagner ses paroles (il a pas mal utilisé la musique de Chopin par exemple) mais pour autant il a malgré tout créé des chansons et qu’on les aime ou pas n’est pas le problème.



S’inspirer de ce qui existe voire carrément utiliser ce qui existe ce n’est pas prendre des bouts de musique existants et de les coller ensemble de façon plus ou moins harmonieuse et alléatoire.

A la limite tu colles un gamin de 2 ans devant un paquet de boutons dont chacun jouera un sample et au final tu auras une “oeuvre”…

Et même tu mets un chat avec un jouet sur un clavier dont chaque touche déclenchera un sample et au final tu auras aussi une “oeuvre”.

Certains qui se croient artistes ne font pas autre chose que ça.



C’est normal d’être plus ou moins inspiré par ce qui existe déjà pour créer des nouvelles choses mais certains ne font que copier bêtement sans strictement rien apporter de nouveau.

C’est leur droit mais au moins qu’ils ne s’auto-proclament pas musicien ou artiste.







Grosso modo, +1.



Dans mon dernier roman,, j’ai “recopié” la scène du sergent Hartmann dans Full Metal Jacket (début du chapitre 8), un attribut du personnage de Dark Vador, plus détourné une citation prise dans Apocalypse Now…



Toutefois, comme tout le reste est entièrement original (le sujet, c’est l’insurrection de Pâques 1916 à Dublin), cela relève plus de l’hommage et de la citation que de la repompe pure et dure.



L’originalité absolue, ça n’existe pas, et c’est un auteur de romans qui vous le dit. Celui-ci que j’ai écrit a comme intrigue une histoire reprise de ce film mais absolument transformée et “remixée” par mes soins.



Il n’y a pas un seul de mes écrits qui soit une pure œuvre d’imagination à 100 %. Par contre, le plagiat (la repompe de tout ou partie d’une œuvre existante), c’est pas mon truc.



Après, pour le cas du sample, c’est ce que j’appelle la plus-value artistique qui doit être examinée. Qu’est-ce qu’un auteur a fait avec le matériau brut ? Si ce n’est que du copier/coller sans intention claire de faire quelque chose de différent, c’est du plagiat. Sinon, c’est comme quand je cuisine des madeleines avec la recette de Lenôtre : c’est moi qui met les mains dans le cambouis (et de l’huile de noix à la place du beurre), pas Lenôtre, qui ne fournit que la recette de base.



C’est là où je rejoins Furanku :







Furanku a écrit :



Ta perception de la musique, et de l’art en général, est quand même assez réductrice et très élitiste…



Je t’invite à faire un morceau bien construit uniquement avec des samples. Tu verras le travail que ça demande et que oui, il faut avoir une fibre musicale et artistique pour sortir quelque chose qui se démarque.

Ça reste un processus de création, seuls les outils utilisés changent.





Si ce que j’écris est “samplé” par un autre auteur, ça sera pour moi une sacré publicité. Avis aux amateurs !


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La musique électronique est souvent basé sur le sample, de même que le hip hop



Dj Shadow utilise une 10aine de samples par morceaux, voir plus et ça crée une oeuvre a part entière



Dr dre, Daft Punk, RZA pareil, Sampler est un art quand on veut créer qqchose d’unique basé sur qqchose d’existant, Gainsbourg a fait pareil avec la chanson de prevert ou lemon incest avec Chopin.



Le sample comme la platine vinyle avec des gars comme les Invisibl Skratch Piklz, sont devenu des instruments a part entières



Un bon exemple

L’original de Riz Ortolani du film Cannibal Holocaust

youtube.com YouTubeLa version Fuzati

youtube.com YouTube

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Les 2 exemples que tu mets en lien me confortent totalement dans ce que je pense.

Le premier c’est une belle mélodie, le deuxième c’est un mec qui débite des trucs sans intérêt à la vitesse de l’éclair avec des boucles à répétition.



Pour moi la musique c’est avant tout une mélodie que tu vas retenir et qui va te revenir en tête dans plein de circonstances différentes.

Tous les styles de vraie musique ont pour point commun d’avoir une mélodie. Que ce soit dans le classique sous toutes ses formes (musique de chambre, le baroque, le romantisme, le symphonique, etc).

Ce n’est pas pour autant que je suis dingue de toute la musique classique, par exemple le baroque et la musique de chambre c’est pas trop mon truc.

Et je n’ai aucun problème à dire que le rap m’emmerde dans 99,99% des cas.



Pareil pour les musiques plus modernes tels le rock, le rock progressif ou psychédélique, ou la simple chanson traditionnelle,etc.

Pynk Floyd, Deep Purple, Queen et bien d’autres groupes plus récents ont écrit des mélodies inoubliables.



De la vraie mélodie jouée par de vrais musiciens parfois carrément virtuoses avec leur instrument.

Dans la plupart des exemples que vous donnez il n’y a pas grand chose à retenir, je veux bien admettre que l’on puisse apprécier le moment où ça se joue mais ça s’oublie très vite une fois terminé.

C’est pareil pour la peinture et tous les arts en général où il existe plein de genres différents.

Je sais que des gens sont capables de s’extasier devant une toile représentant un rond rouge sur fond noir mais moi je n’y arrive pas.

Et je persiste à penser que si il faut un mode d’emploi pour comprendre ce qu’a voulu faire un artiste dans quelque domaine que ce soit ben pour moi c’est raté. Soit y’a de l’émotion soit y’en a pas et c’est tout.



Un autre exemple, il y a eu la nouvelle vague dans le cinéma avec notamment un certain J.L. Godard que tant de gens adorent et ben je n’ai aucun problème à dire que les films de ce monsieur m’ont toujours profondément emmerdé et pourtant j’ai fait de sacrés efforts pour essayer d’y trouver de l’intérêt. <img data-src=" />



Alors “vision de l’art réductrice et très élitiste”, c’est possible mais je ne vais pas me prosterner devant n’importe quoi sous prétexte que c’est à la mode et pour avoir l’air “branché”… <img data-src=" />



Je le redis, ces jugements de ma part n’engagent que moi et je n’ai pas la prétention de croire qu’ils doivent être un mode de pensée pour tous.

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Concernant l’art dit “contemporain” ça me rappelle une blague :

Une femme visite une exposition et tombe en pâmoison devant ce qu’elle croit être une oeuvre d’un grand artiste.

Elle demande à un gardien de la galerie si l’oeuvre est à vendre et à quel prix.

Le gardien très gêné lui dit “Heu désolé madame mais ça c’est juste un radiateur pour chauffer la galerie et il n’est pas à vendre”… <img data-src=" />

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Furanku a écrit :



…Je t’invite à faire un morceau bien construit uniquement avec des samples. Tu verras le travail que ça demande et que oui, il faut avoir une fibre musicale et artistique pour sortir quelque chose qui se démarque.

Ça reste un processus de création, seuls les outils utilisés changent.



Ben justement je ne le fais pas parce que je sais très bien que j’en suis incapable.

C’est bien le problème de trop de gens qui se croient capables mais qui n’ont absolument aucun talent.

On est justement envahi par des tas de pseudo-artistes sur un tas de médias audiovisuels et ça devient chiant.

Je me fous du travail que ça représente.

Que je sache, le talent ne se mesure pas au nombre d’heures passées à créer une oeuvre. <img data-src=" />


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Je ne suis pas rap non plus, simple question de goût. Je n’accroche pas, rien de plus.



Après, ce que tu dis s’applique aussi à un domaine que je pratique un peu : le roman.



De l’autofiction où des gens plus ou moins connus racontent leur vie au quotidien sans recul ni prise de hauteur, c’est ce qui constitue la plaie de la littérature française actuelle. Sans parler de la littérature sans contenu, genre copie stylistique de Marguerite Duras avec quinze phrases pour dire une chose des plus banales.



Une fiction écrite, si je ne rentre pas dedans, si je ne voyage pas avec son auteur dans le monde qu’il me décrit, si ses personnages ne me parlent pas, je laisse tomber. Exemple personnel : Houellebecq. C’est l’un des auteurs dont je n’ai strictement plus rien à foutre de ce qu’il écrit passé les dix premières pages de n’importe lequel de ses romans. À commencer par ses personnages, dont l’absence dans le récit ne me gênerait pas du tout, pour te dire à quel point je les trouve dépourvus d’intérêt.



N’importe lequel de ses bouquins me tombe des mains passé les premières pages, et j’ai dû me forcer à en lire 23 jusqu’au bout pour me permettre d’en avoir une approche critique honnête. C’est au point que je n’ai plus le moindre souvenir et de l’histoire, et des personnages par dessus le marché. J’ai juste un souvenir de quelque chose de chiant et de dépourvu d’intérêt que je me suis forcé de lire, et c’est assez récent, le dernier bouquin de Houellebecq que j’ai lu, c’était il y a deux ans.



A contrario, j’ai un souvenir ému de Ferdydurke de Witold Gombrovicz, alors que je ne l’ai plus ouvert depuis un bon quart de siècle. Sans parler d’autres auteurs, comme Voltaire ou Boris Vian, dont j’ai toujours les récits en tête. La différence, c’est qu’il y a du contenu, de la plus-value par rapport au matériau d’origine, pas un simple formalisme creux qui se regarde le nombril, avis personnel qui vaut ce qu’il vaut je me dois de le préciser.



Pour la durée mise à produire une œuvre, je rappellerai seulement que Bob Dylan a fait ses meilleures chansons en parfois dix minutes montre en main, tandis que Leonard Cohen mettait parfois plusieurs mois pour en sortir une. Je les considère tous les deux comme des génies chacun dans leur style, et je ne pense pas être le seul…

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Je suis globalement d’accord. <img data-src=" />

Oui une oeuvre quelle qu’elle soit se juge par l’émotion qu’elle procure de façon spontanée.

Comme je l’ai dit si il faut un mode d’emploi pour comprendre c’est raté.

Si un bouquin m’emmerde je n’ai rien à foutre de savoir si son auteur l’a écrit suite à des problèmes de transit intestinal… <img data-src=" />



Moi aussi j’ai commencé certains bouquins que je n’ai jamais terminé, idem pour certains films dont je n’ai jamais vu la fin.



Que ce soit au niveau littéraire, musical ou cinématographique il y a des trucs qui te marquent quasiment à vie et d’autres trucs que tu t’empresses d’oublier sitôt lu, entendu ou vu et c’est pas une volonté d’oublier, ça s’oublie tout naturellement.



Sans même parler d’un certain snobisme intellectuel qui pousse certains à trouver plein de qualités à des trucs qui emmerdent pourtant une grande majorité.

Une façon comme une autre de se la “péter”… <img data-src=" />



PS : perso j’ai une petite préférence pour Leonard Cohen, notamment à cause de sa voix.

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gavroche69 a écrit :



Je suis globalement d’accord. <img data-src=" />

Oui une oeuvre quelle qu’elle soit se juge par l’émotion qu’elle procure de façon spontanée.

Comme je l’ai dit si il faut un mode d’emploi pour comprendre c’est raté.







Je suis sur la même ligne.



Dans une œuvre bien faite, tu as toujours plusieurs niveaux de lecture, et j’aime bien jouer là-dessus avec mes écrits. Mais je pars toujours d’un niveau “de base” dirais-je, où tout le monde y trouve son compte : personnages attachants, fil du récit épuré, sans sophistication inutile, contexte fort et bien détaillé, c’est ce qui fait, pour moi, un bon roman.



Et après, dans les détails du récit, tu trouves des éléments pas forcément visibles de prime abord, mais qui rajoutent de la profondeur, et justifient une relecture. C’est le petit bonus qui intéresse les lecteurs.



Si tout est dans le formalisme, soit tu n’intéresseras que des snobs, soit tu fais une parodie de ce qui intéresse les snobs. Dans le second cas, tu as intérêt à avoir un sens de l’humour blindé pour faire passer la pilule, et tu risques de me compter parmi tes lecteurs si tel est le cas.





Si un bouquin m’emmerde je n’ai rien à foutre de savoir si son auteur l’a écrit suite à des problèmes de transit intestinal… <img data-src=" />





Un bon auteur n’a pas besoin de raconter comment il a écrit son livre pour intéresser ses lecteurs. S’il y a du vrai contenu, il y a toujours des éléments de sa vie dans ce qu’il écrit, que ce soit délibéré ou pas, et le lecteur les trouvera sans avoir besoin d’aide. Comme tu dis, s’il faut un mode d’emploi, ou, en pareil cas, une carte pour trouver ce que l’auteur a mis de personnel dans son récit, c’est raté über alles.





Moi aussi j’ai commencé certains bouquins que je n’ai jamais terminé, idem pour certains films dont je n’ai jamais vu la fin.



Que ce soit au niveau littéraire, musical ou cinématographique il y a des trucs qui te marquent quasiment à vie et d’autres trucs que tu t’empresses d’oublier sitôt lu, entendu ou vu et c’est pas une volonté d’oublier, ça s’oublie tout naturellement.





Exact. Les portes du Paradis de Michael Cimino par exemple, c’est pour moi THE western post-invasion italienne qui est un chef d’œuvre absolu, le sommet d’une tendance amorcée par Sergio Leone, Sam Peckinpah et d’autres. Vu au ciné-club de France 3 au début des années 1990, et je peux toujours te le raconter scène par scène.



Après, je retombe parfois sur des films dont je n’ai aucun souvenir de les avoir vus mais que j’ai vite en tête une fois les premières scènes vues, ou à la lecture de la description dans le programme TV…





Sans même parler d’un certain snobisme intellectuel qui pousse certains à trouver plein de qualités à des trucs qui emmerdent pourtant une grande majorité.

Une façon comme une autre de se la “péter”… <img data-src=" />





Tout à fait.



Exemples extrême : tu as ceci qui est considéré comme un chef-d’œuvre ultime de l’expression post-moderne dépouillée par les snobs en question. Pour le commun des mortels, c’est chiant, il ne se passe rien, et il n’y a que de la parlotte creuse d’un bout à l’autre.



A contrario, vomi par les pseudo-intellos parce que trop grand public (comprendre : il y a un scénario, des personnages et de l’action), voici un petit bijou qui est aussi minimaliste, pose des questions philosophiques (si on veut) et implique un véhicule routier de transport de marchandises. Mais qui n’a pas besoin de mode d’emploi pour toucher son public.





PS : perso j’ai une petite préférence pour Leonard Cohen, notamment à cause de sa voix.





Leonard Cohen a des textes remarquables, et il avait un registre de chant limité (c’est lui qui l’a toujours reconnu) qu’il exploitait au maximum, avec des mélodies extraordinaires. Who by Fire est l’un de ses titres que je préfère, et c’est l’un de ceux qui représente la quintessence de son art. Là aussi, ce n’est pas une question de forme pour en jeter à la face du public.


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Je dois quand même dire que certaines musiques que je n’aime pas me procurent néanmoins une réelle émotion…

A savoir un énorme soulagement quand ça s’arrête !! <img data-src=" />

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Oui bon, je comprends bien que tu as tes goûts mais c’est la façon de les exprimer qui me fait tiquer.

ça passerait mieux si tu disais “je n’aime pas la musique qui n’est pas mélodique” plutôt que “si ce n’est pas mélodique, &nbsp;ce n’est pas de la musique”.

C’est la différence entre exprimer ses préférences et porter un jugement.



Mince, j’ai l’impression de parler à ma fille quand elle me dit que c’était pas bon le midi à la cantine…

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J’ai justement rectifié en parlant de bonne et mauvaise musique. <img data-src=" />



Il y aussi différentes façons de “consommer” de la musique.

Moi je l’écoute et quand je l’écoute je ne fais rien d’autre, comme quand je lis un bouquin et donc c’est pas toute la journée et même pas tous les jours.



Et il y a celle qu’on met en “musique de fond” style musique d’ascenseur, musique de grande surface ou celle qu’on se colle dans les oreilles avec son smartphone pendant un trajet de bus ou à pied, en gros de la musique que l’on entend sans vraiment l’écouter (façon politiciens qui entendent beaucoup mais n’écoutent pas souvent <img data-src=" />).

Il est évident qu’on peut être beaucoup moins pointilleux avec ce genre de musique et/ou cette façon de la consommer.



J’ai vraiment essayé d’écouter réellement du rap et de l’electro où des boucles se répètent à l’infini avec parfois des sons qui ressemblent carrément à des gros “prouts” et à quelques très rares exceptions près (pour le rap) j’abandonne très vite tellement ça me gave.



Cela dit, si tu as aussi ce genre de problème avec ta fille, tu devrais peut-être remettre tes jugements en question, il me semble qu’elle a le droit de dire que ce qu’elle n’aime pas n’est pas bon et je suppose que c’est ce que tu lui reproches… <img data-src=" />



Juger une musique mauvaise ne veut pas dire que l’on juge ceux qui aiment cette musique…

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gavroche69 a écrit :



J’ai justement rectifié en parlant de bonne et mauvaise musique. <img data-src=" />



Il y aussi différentes façons de “consommer” de la musique.

Moi je l’écoute et quand je l’écoute je ne fais rien d’autre, comme quand je lis un bouquin et donc c’est pas toute la journée et même pas tous les jours.



Et il y a celle qu’on met en “musique de fond” style musique d’ascenseur, musique de grande surface ou celle qu’on se colle dans les oreilles avec son smartphone pendant un trajet de bus ou à pied, en gros de la musique que l’on entend sans vraiment l’écouter (façon politiciens qui entendent beaucoup mais n’écoutent pas souvent <img data-src=" />).

Il est évident qu’on peut être beaucoup moins pointilleux avec ce genre de musique et/ou cette façon de la consommer.







+1. Toutefois, en musique de fond, j’ai une préférence pour Dire Straits.





J’ai vraiment essayé d’écouter réellement du rap et de l’electro où des boucles se répètent à l’infini avec parfois des sons qui ressemblent carrément à des gros “prouts” et à quelques très rares exceptions près (pour le rap) j’abandonne très vite tellement ça me gave.





Pareil pour moi, même résultats à peu de choses près.



Electro : des ploiiinks et autres gaoonks électroniques qui me filent vite une migraine. Sans parler de certains morceaux qui ressemblent à des bruits de casse de voitures.



Rap : Beaucoup de “ragnagnagnagna ragnagna ragnagna” monotones avec leur variante “reugnegneu” pour varier un peu. J’ai l’impression récurrente que les personnes qui font ce genre-là semblent toujours plus ou moins vomir dans leur micro après une soirée trop arrosée…



Bon, il y a parfois du bon, j’en ai trouvé, mais comme ces genres ne sont pas ma tasse de thé, je n’insiste pas.





Cela dit, si tu as aussi ce genre de problème avec ta fille, tu devrais peut-être remettre tes jugements en question, il me semble qu’elle a le droit de dire que ce qu’elle n’aime pas n’est pas bon et je suppose que c’est ce que tu lui reproches… <img data-src=" />





C’était peut-être tout simplement pas bon ce qu’on a essayé de lui faire manger à la fille en question…



Des légumes mal cuisinés, des recettes trop lourdes à digérer (typiquement : trop gras ou trop de féculents) ou faites à l’économie point de vue ingrédients, c’est pas bon, qu’on aime ou pas.





Juger une musique mauvaise ne veut pas dire que l’on juge ceux qui aiment cette musique…





Exact.


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loser a écrit :



Mince, j’ai l’impression de parler à ma fille quand elle me dit que c’était pas bon le midi à la cantine…





Je confirme les goûts de ta fille.

Les épinards façon cuisine centrale réchauffée, où t’as l’impression de manger le gazon de la cour qui vient juste d’être tondu, c’est pas bon.



Parole de qqun qui a eu la chance d’avoir de la cuisine variée, préparée sur place, par des personnes qui aimaient leur métier : bourgignon qui ne soit pas de la carne, sauté au petits légumes qui ne baignent pas dans la flotte, etc.



bref, ta fille à raison, c’est pas bon. Na ! épicétou !


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gavroche69 a écrit :



Cela dit, si tu as aussi ce genre de problème avec ta fille, tu devrais peut-être remettre tes jugements en question, il me semble qu’elle a le droit de dire que ce qu’elle n’aime pas n’est pas bon et je suppose que c’est ce que tu lui reproches… <img data-src=" />



Pour le coup c’est toi qui devrais remettre en question : ses paroles sont “c’est pas bon” et non pas “je n’aime pas”… Ce qui n’est pas du tout la même chose. Dans le 2eme cas, ce sont les goûts personnels. Dans le 1er, c’est une généralité qui vaut pour tous.


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recoding a écrit :



A part ça pour les brevets sur les médocs j’ai pas le même discours.

Un mec qui veut un riff il a n’a qu’à le jouer, un mec qui a la tuberculose je vais pas lui dire d’aller étudier la médecine <img data-src=" />







Nan, il y aurait un autre intégriste pour lui dire qu’un musicien, un vrai, il fait son instrument lui même.



Pour ma part, je considère qu’un sample bien fait, ce qui implique un réel travail, n’est pas différent de n’importe quel VST. Avec peut-être un petit truc en plus de la part de l’artiste car c’est souvent une forme d’hommage.



J’ai autant de respect pour MC Solaar qui sample Gainsbourg (pour le coup, sans aucun re-travail, ça illustre mal la phrase précédente…) que pour Bécaud qui transforme le Boléro de Ravel en Et maintenant, ou Texas qui reprend un refrain de Kate Bush pour citer des titres mainstream qui parlent à tout le monde. Si on identifie parfaitement les séquences samplées/reprises, ça ne change rien au fait que le nouveau titre est unique.


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Commentaire_supprime a écrit :



+1. Toutefois, en musique de fond, j’ai une préférence pour Dire Straits…





Ouais mais c’est carrément autre chose, ça rejoint les groupes dont je parle plus haut et je n’ai aucun mal à écouter vraiment du Dire Straits.







Patch a écrit :



Pour le coup c’est toi qui devrais remettre en question : ses paroles sont “c’est pas bon” et non pas “je n’aime pas”… Ce qui n’est pas du tout la même chose. Dans le 2eme cas, ce sont les goûts personnels. Dans le 1er, c’est une généralité qui vaut pour tous.



Ben justement je pense qu’il lui reproche de dire que c’est pas bon alors que c’est juste qu’elle n’aime pas.



Et c’est exactement ce que je dis : “ il me semble qu’elle a le droit de dire que ce qu’elle n’aime pas n’est pas bon” <img data-src=" />


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gavroche69 a écrit :



Ben justement je pense qu’il lui reproche de dire que c’est pas bon alors que c’est juste qu’elle n’aime pas.



Et il a parfaitement raison, justement. On dit “j’aime pas”, pas “c’est pas bon”. Dans le 2eme cas, ca veut juste dire que ceux qui pensent différemment ont des goûts de merde.


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je sais a quoi tu fais références … je vais t en donner une autre = Pas de Rap de tech ect … Gainsbourd : ecoute bien … ce sont que des boucles de classique … l art et comme cela … il se prend, il se transforme…

Le fond d une problème c est la thune et non l art.

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&nbsp;







Patch a écrit :



Et il a parfaitement raison, justement. On dit “j’aime pas”, pas “c’est pas bon”. Dans le 2eme cas, ca veut juste dire que ceux qui pensent différemment ont des goûts de merde.





Qu’est-ce qui empêche de penser que les autres n’auraient pas des goûts de merde ?&nbsp; <img data-src=" />



Les gens qui plébiscitent l’art contemporain ont des goûts de merde, soyons réalistes <img data-src=" /> On peut en dire autant de ceux qui aiment le rap.



Oui on n’est pas vendredi, mais on est en fin d’année donc on peut se lâcher <img data-src=" /> <img data-src=" />


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Et donc toute critique devient impossible.



En fait cette gamine aurait du dire (façon “le Père Noël est une ordure”) :

“C’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim mais je n’aime pas.” <img data-src=" />

ou

“Je n’aime pas dire du mal de la nourriture mais effectivement c’est de la “bonne” nourriture”. <img data-src=" />



Plus sérieusement je n’ai jamais entendu personne dire “c’est bon mais je n’aime pas”.

Bref, le triomphe de l’hypocrisie en quelque sorte. <img data-src=" />

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Le mec qui fait des rimes, y’s prend pour TaireVol *. <img data-src=" />





(* c’est l’ère du verlan de verlan, :-) )

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TheKillerOfComputer a écrit :



Les gens qui plébiscitent l’art contemporain ont des goûts de merde, soyons réalistes <img data-src=" /> On peut en dire autant de ceux qui aiment le rap.



Pour l’art contemporain, hors exception je ne peux qu’acquiescer, par contre il existe du bon rap, ce n’est juste pas lui qui est mis en avant, c’est moins vendeur <img data-src=" />







gavroche69 a écrit :



Et donc toute critique devient impossible.



Tu veux critiquer des goûts? <img data-src=" />

Justement, ce n’est pas parce que toi tu as des goûts de merde, que ca te donne le droit de critiquer ceux des autres. Surtout niveau bouffe.







gavroche69 a écrit :



Bref, je fais exprès de comprendre de travers pour ne pas avoir à dire que je me suis trompé. Parce que j’ai raison même quand j’ai tort <img data-src=" />



<img data-src=" />


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La devise de bien des rappeurs c’est :

“Qu’importe à quoi ça rime,

pourvu qu’il y ait des rimes”…



Et en plus ça rime !! <img data-src=" />

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Tu peux m’expliquer en quoi dire qu’un plat n’est pas bon c’est critiquer ceux qui le trouvent bon ou critiquer leur propre goût ?? <img data-src=" />



Quant à “Capellotiser” mes propos pour les arranger à ta sauce et me faire dire ce que je n’ai pas dit, c’est pas très glorieux je trouve… <img data-src=" />



Magnifique démonstration du “Faites ce que je dis mais surtout ne faites pas ce que je fais”… <img data-src=" />

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Cumbalero a écrit :



Pour ma part, je considère qu’un sample bien fait, ce qui implique un réel travail, n’est pas différent de n’importe quel VST.

&nbsp;



Ok, donc si c’est pas différent, autant prendre un VST qui n’implique pas de droit d’auteur.

La solution est donc toute trouvée.


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Quand on parle d’aimer ou pas, de trouver bon ou mauvais c’est forcément une perception personnelle et ce sont justement ces différences de perceptions qui donnent une diversité des gens et des idées.



Qu’imaginer de pire qu’un monde où tout le monde penserait la même chose sur tout et n’importe quoi ?



Quoi qu’il semble bien que certains en rêvent… <img data-src=" />

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Petite mention de Jean-Michel Jarre qui est président de la CISAC, qui défend les intérêts des ayant-droits dans le monde entier. Comme quoi les artistes qui marquent leur temps protègent bien leur argent.

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loser a écrit :



…Toi non, si tu ne comprends pas, si ça ne déclenche pas d’émotions chez toi, c’est que c’est forcément mauvais <img data-src=" />



Concernant ce point oui je confirme c’est mauvais !!

Mais la nuance que vous refusez de voir c’est que c’est mauvais pour moi, je n’ai jamais dit que tout le monde devrait être de mon avis et trouver ça mauvais !!



Je ne me vois pas accrocher chez moi un tableau que je trouve nul juste parce que ça plaît à d’autres et que peut-être un jour je finirais pas l’aimer après avoir lu une dizaine de bouquins tentant d’expliquer la démarche de l’auteur.

Des bouquins écrits par des mecs persuadés d’avoir tout compris mais qui souvent n’en savent pas plus que les autres sur le sujet… <img data-src=" />

Vous avez tendance à confondre la culture avec le “snobisme culturel”, un truc très à la mode en ce moment.



Idem, je ne vais pas écouter de la musique qui m’emmerde et que je trouve naze juste parce que je sais qu’elle plaît à d’autres…



Je n’aurais jamais cru que de telles évidences puissent être si difficiles à admettre. <img data-src=" />


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gavroche69 a écrit :



Concernant ce point oui je confirme c’est mauvais !!

Mais la nuance que vous refusez de voir c’est que c’est mauvais pour moi, je n’ai jamais dit que tout le monde devrait être de mon avis et trouver ça mauvais !!





La prochaine fois, dit “c’est mauvais pour moi” au lieu de juste “c’est mauvais”, ça évitera des échanges sans fin parce que tu t’exprimes de façon approximative.





Je n’aurais jamais cru que de telles évidences puissent être si difficiles à admettre. <img data-src=" />





Ça n’avait rien d’évident. Quand on lit “je n’aime pas”, on comprend que c’est ton point de vue, quand on lit “c’est mauvais”, on comprend que tu exprimes un point de vue plus général que le tien.


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Sauf que je l’ai précisé à plusieurs reprises :





Je le redis, ces jugements de ma part n’engagent que moi et je n’ai pas la prétention de croire qu’ils doivent être un mode de pensée pour tous.







Ça n’a rien d’un préjugé, c’est juste la façon dont je vois personnellement la musique et ce qu’elle doit être de mon point de vue.





Faut que le mette sur Facebook aussi pour le préciser ? <img data-src=" />


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gavroche69 a écrit :





  • Quand tu répètes plusieurs fois à quelqu’un qu’il a des goûts de chiottes tout en clamant haut et fort que toi tu ne te permets pas de juger le goût des autres…





    Vu que tu affirmes haut et fort avoir des bons goûts (et si on n’est pas d’accord c’est qu’on a des goûts de merde. Sinon tu ne dirais pas “c’est pas bon”), ca confirme juste l’inverse. Ni plus ni moins.

    Et c’est pa la peine d’écrire des pavés que je ne lis pas pour me répondre :)


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<img data-src=" /> <img data-src=" />



Pas la peine de dire que tu ne lis pas, je l”avais bien remarqué. <img data-src=" />



Ta phrase est comme d’habitude un total non-sens qui prouve à quel point tu ne comprends rien à ce que tu lis puisque tu persistes à me faire dire ce que je n’ai jamais dit.

J’en viens même à me demander si tu comprends ce que tu écris…<img data-src=" />



Que cette incompréhension soit volontaire ou pas importe peu, dans les 2 cas ça démontre de sérieux problèmes chez toi et comme déjà dit, je ne suis pas psy… <img data-src=" />









Patch a écrit :



…Et c’est pa la peine d’écrire des pavés que je ne lis pas pour me répondre :)



Normal, chacun fait en fonction de ses capacités et à l’impossible nul n’est tenu… <img data-src=" />



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Cumbalero a écrit :



J’ai autant de respect pour MC Solaar qui sample Gainsbourg (pour le coup, sans aucun re-travail, ça illustre mal la phrase précédente…) que pour Bécaud qui transforme le Boléro de Ravel en Et maintenant, ou Texas qui reprend un refrain de Kate Bush pour citer des titres mainstream qui parlent à tout le monde. Si on identifie parfaitement les séquences samplées/reprises, ça ne change rien au fait que le nouveau titre est unique.





Ca change quoi au débat en fait? Tu as du respect pour des gens qui déclarent des samples ou utilisent le domaine public et du coup il faut autoriser le sampling libre et gratuit?



A la limite je serai d’accord pour rendre obligatoire la gratuité du sampling tant qu’on obtient l’autorisation de l’ayant droit. Juste le droit moral, pas la thune. (faudrait dissoudre la sacem pour ça par contre je crois, mais ça ferait pas de mal)


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Ma fille a 9 ans, aucune&nbsp;expérience ni connaissance de la gastronomie, son&nbsp;cerveau et son système gustatifs sont immatures, elle peut dire qu’elle n’aime pas, mais pas porter des jugements comme “c’est pas bon”. Un peu d’humilité, quoi!



Pour certains arts peu populaires&nbsp;comme la littérature, ou&nbsp;les arts plastiques, les&nbsp;gens admettent&nbsp;facilement qu’ils n’y connaissent rien et ne comprennent pas, et s’abstiennent de porter des jugements lapidaires comme ceux-là. Par contre pour la musique, n’importe qui se considère comme un expert et&nbsp;se pense autorisé à dire que c’est de la merde, ou que ce n’est pas de la musique. Mais non <img data-src=" />

&nbsp;



&nbsp;

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ou alors on prend le meilleur des deux mondes et on dit “je n’aime pas cette musique de merde” <img data-src=" />


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gavroche69 a écrit :



Tu peux m’expliquer en quoi dire qu’un plat n’est pas bon c’est critiquer ceux qui le trouvent bon ou critiquer leur propre goût ?? <img data-src=" />



Relis mes messages (enfin à ce niveau, je devrais plutôt dire “lis”). Je l’ai marqué au moins 2 fois.







gavroche69 a écrit :



Quant à “Capellotiser” mes propos pour les arranger à ta sauce et me faire dire ce que je n’ai pas dit, c’est pas très glorieux je trouve… <img data-src=" />



Tu ne l’as pas dit directement. Mais dans les faits, c’est exactement ca. Si la mauvais foi était un Art, tu serais un grand Artiste.







gavroche69 a écrit :



Magnifique démonstration du “Faites ce que je dis mais surtout ne faites pas ce que je fais”… <img data-src=" />



Tu veux dire, critiquer les autres sur leurs goûts? Je ne le fais pas et je ne demande pas aux autres de le faire. Contrairement à toi.


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Patch a écrit :



…Tu veux dire, critiquer les autres sur leurs goûts? Je ne le fais pas et je ne demande pas aux autres de le faire. Contrairement à toi.



Vas-y, cite un de mes messages où je critique les autres sur leurs goûts ?

Bien sûr tu le cites sans le déformer.



Toi par contre tu ne te prives pas (et ça c’est du tel quel, pas du remanié comme tu as l’habitude de le faire) :





Patch a écrit :



Pour l’art contemporain, hors exception je ne peux qu’acquiescer, par contre il existe du bon rap, ce n’est juste pas lui qui est mis en avant, c’est moins vendeur <img data-src=" />



Tu veux critiquer des goûts? <img data-src=" />

Justement, ce n’est pas parce que toi tu as des goûts de merde, que ca te donne le droit de critiquer ceux des autres. Surtout niveau bouffe.



Visiblement non seulement tu ne comprends pas ce qu’écrivent les autres mais tu ne comprends pas non plus ce que tu écris toi-même.



C’est d’autant plus cocasse qu’à plusieurs reprises j’ai bien précisé :





gavroche69 a écrit :



…Je le redis, ces jugements de ma part n’engagent que moi et je n’ai pas la prétention de croire qu’ils doivent être un mode de pensée pour tous.





C’est toi qui devrait lire les messages des autres et relire aussi les tiens… <img data-src=" />







loser a écrit :



…….



Typiquement le discours d’un artiste sans talent et sans succès qui est convaincu que c’est parce que les autres n’y connaissent rien.

Je l’ai déjà dit, si il faut un mode d’emploi pour apprécier une oeuvre artistique quelconque ben c’est que c’est raté, tout le reste c’est “du blabla” d’intellectuel auto-proclamé. <img data-src=" />



Et je persiste à penser qu’une gamine qui n’aime pas un plat a le droit de dire que c’est pas bon.

C’est en grandissant que ses goûts évolueront (ou pas d’ailleurs).



Sur ce bonne journée à vous les intellos donneurs de leçons !! <img data-src=" />









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Allons allons on se calme les amis. <img data-src=" />



C’est pas parce que rien n’a été fait d’intéressant en musique depuis les années 70 qu’il faut en venir aux insultes.

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subtil ^^

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gavroche69 a écrit :



Vas-y, cite un de mes messages où je critique les autres sur leurs goûts ?

Bien sûr tu le cites sans le déformer.



Quand tu persistes à dire que “c’est pas bon” est valable.

Ce n’est pas parce que toi tu as des goûts à chier que ca te donne le droit de critiquer ceux des autres.



Vu que tu es plus obtu qu’une mule et que loser t’a aussi expliqué le problème (que tu refuses totalement de comprendre. Pile ce que je disais quand j’ai marqué que tu avais raison même quand tu avais tort), je ne continue pas plus loin. Je n’ai pas lu plus loin dans ton message, vu que je sais d’avance qu’il sera dans le même tonneau.


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recoding a écrit :



A la limite je serai d’accord pour rendre obligatoire la gratuité du sampling tant qu’on obtient l’autorisation de l’ayant droit. Juste le droit moral, pas la thune. (faudrait dissoudre la sacem pour ça par contre je crois, mais ça ferait pas de mal)







Les ayants-droits, un des noeuds du problème ! Pour de nombreux titres des Beatles, quand bien même Paul et Ringo, artistes d’origine vivants et auteurs, te donneraient leur accord contre une bière, les héritiers de Michael Jackson te demanderaient de l’argent car ils détiennent les droits d’éditions.



Au décès de l’artiste, tout ça devrait tomber dans le domaine public immédiatement, les héritiers légitimes gardant un droit moral. Et les droits d’édition ne devraient se limiter qu’à ce que le nom indique: des droits sur l’édition d’un support donné. Si Paul et Ringo veulent réutiliser les morceaux dans une autre édition, coffret collector, les jouer en concert, ils ne devraient avoir aucun compte à rendre hors des contrats en cours avec leur maison de disque par exemple.



Les ayants-droits ne sont que des parasites. Et ce sont les artistes leurs premières proies.


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  • Quand tu répètes plusieurs fois à quelqu’un qu’il a des goûts de chiottes tout en clamant haut et fort que toi tu ne te permets pas de juger le goût des autres…



    • Quand tu lis de travers les messages des autres et que tu leur fait dire ce qu’ils n’ont pas dit…

    • Quand tu utilises la syntaxe des citations pour faire croire que quelqu’un a écrit des choses qu’il n’a jamais écrites…



      Quand on arrive à ce niveau d’incompréhension, de contradictions et de mauvaise foi (que tu aimes tant reprocher aux autres), on entre carrément dans le domaine du pathologique.

      N’étant pas psy je ne peux rien pour toi…



      Concernant la gamine c’est une enfant et les enfants n’ont pas encore forcément la notion du “politiquement correct” et de l’hypocrisie et donc ils ont tendance à dire ce qu’ils pensent sans fioriture, c’est d’ailleurs ce qui fait leur charme.

      Donc si elle n’aime pas un truc à manger c’est qu’elle trouve que ce n’est pas bon et elle le dit, tout simplement.

      Ça n’a rien à voir avec la maturité de son appareil gustatif ou ses connaissances en gastronomie car là aussi on entre carrément dans le burlesque !! <img data-src=" />

      Depuis quand il faut être un expert en gastronomie ou un adulte plus ou moins fini pour avoir le droit de dire qu’un truc n’est pas bon ? <img data-src=" />



      Et cette nécessité supposée de devoir connaître avant de critiquer dans le domaine de l’art c’est un gros gag. L’art ce n’est pas de la pure science où effectivement il faut avoir des connaissances pour en comprendre certaines règles.

      L’art c’est fait pour déclencher des émotions et rien d’autre. C’est pas fait pour comprendre ce que veut dire E=mc2. <img data-src=" />

      Pas besoin d’être un expert en peinture pour ressentir ou pas de l’émotion devant un tableau.

      Et si on ne ressent rien devant un tableau on a le droit de dire que ce n’est pas un bon tableau, ce ressenti est purement personnel et n’a rien à voir avec un quelconque jugement de ce que ressentent d’autres personnes devant ce même tableau.

      Ce dernier point n’étant qu’une pure invention et même carrément un délire de votre part.

      Et c’est la même chose pour tout ce qui est “art” et donc pour la musique.



      L’obtu que je suis salue néanmoins les “brillantes personnes” que vous croyez être. <img data-src=" />


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Je précise que les goûts de chacun (tous domaines confondus) peuvent évoluer et/ou changer au fil du temps.

Pour autant ça n’enlève rien à leur légitimité à l’instant “T”.

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gavroche69 a écrit :



Je précise que les goûts de chacun (tous domaines confondus) peuvent évoluer et/ou changer au fil du temps.

Pour autant ça n’enlève rien à leur légitimité à l’instant “T”.







Je confirme.



Je suis devenu un inconditionnel de l’andouille de Vire à 40 ans passés, alors que c’était tout simplement quelque chose de même pas comestible pour moi avant cet âge.



Je vais aussi me faire des andouillettes ce week-end, tiens ! (amié à partir du même âge aussi).


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Et donc avant cet âge, t’autorisais-tu à dire que c’était pas bon et même carrément immangeable sans avoir pour autant l’impression et/ou la volonté de critiquer les goûts de ceux qui aimaient ça ? <img data-src=" />

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Les “brillantes personnes” que nous sommes sont au moins dotées d’un peu d’humilité. Dans le sens où si nous ne comprenons pas une œuvre d’art, nous admettrons sans problème que nous manquons de références et de culture pour cela.

Toi non, si tu ne comprends pas,&nbsp;si ça ne déclenche pas d’émotions chez toi,&nbsp;c’est que c’est forcément mauvais <img data-src=" />



Donner son avis sur quelque chose qu’on ne comprend pas, c’est risquer de se tromper&nbsp; (ce qui arrive généralement <img data-src=" />), et de se ridiculiser, en étalant fièrement son inculture ou son manque de sensibilité.

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gavroche69 a écrit :



Et donc avant cet âge, t’autorisais-tu à dire que c’était pas bon et même carrément immangeable sans avoir pour autant l’impression et/ou la volonté de critiquer les goûts de ceux qui aimaient ça ? <img data-src=" />







Ben, je disais que j’aimais pas, tout simplement, sans dire quoi que ce soit des goûts des autres. Et je ne disais rien sur les goûts des autres en la matière, que je ne partageais pas (encore, en l’occurrence).



Il y a bien des choses pourtant bien que je n’aime pas, un exemple parmi d’autres.


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Il ne s’agit pas de comprendre ou pas, il s’agit de ressentir de l’émotion ou pas…

Ne pas comprendre n’empêche pas une éventuelle émotion.



Mais cette notion d’émotion est visiblement un truc qui vous échappe complètement.

A quoi bon discuter encore et encore… <img data-src=" />



Donc en plus d’avoir des goûts de merde, de chiottes et à chier (si je n’oublie rien) , voilà maintenant que j’étale mon inculture et mon insensibilité… <img data-src=" />



Et c’est à moi qu’on reproche de critiquer et juger le goût des autres !! <img data-src=" />

On doit pas non plus avoir la même notion de ce qu’est l’humilité qui faussement revendiquée devient un bon moyen de se la péter à mort. <img data-src=" />



MIsère… <img data-src=" />

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recoding a écrit :



Ah donc on parle pas de culture, juste de vendre des trucs.



Encore une fois, qu’est-ce qui empêche les “sampleurs” actuels de prendre du libre de droit (genre Beethoven ou des samples vendus comme tels) ou de faire eux même les petits bouts de phrases musicales? Ou, incroyabilité, de demander l’autorisation?





Beethoven c’est libre de droit, pas l’enregistrement dont va être tiré le sample


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Sinon il faut savoir que Cohen aimait bcp le Rap, tout comme Aznavour (samplé par bcp pourtant)



Heure de pointe dans le troupeau

Mais comme pour elle rien n’est trop beau

J’ai échangé de beaux billets contre un bouquet volumineux

Sur le chemin de la gare, je m’abrite comme je peux

Car je n’ai pas pris mon parapluie comme à chaque fois qu’il pleut

De la buée plein les lunettes, trempé des cheveux aux chaussettes

Ils annoncent du retard pour la voie numéro sept

Sur le quai ça joue des coudes, le train arrive déjà bondé

Et j’ai du mal à monter dans ce foutu RER

Pour ne pas qu’il s’écrase, je tiens mon bouquet en l’air

Jusqu’à ce que les fourmis arrivent et que je ne sache plus comment faire

A part bousculer un type avec mon regard qui fait peur

Mais personne n’est crédible avec un gros bouquet de fleurs

Une trentenaire me regarde du genre “Enfin un mec attentionné”

Son gros cul me hurle qu’elle mange des gâteaux par paquets entiers

Elle me sourit moi pas du tout, je détourne mon regard

Parce qu’elle pue les afterworks et les sex-toys dans le tiroir

Trente minutes plus tard c’est ma station je descends

Mais le bus vient de passer, il va falloir attendre longtemps

Alors je marche, tente d’éviter les flaques à la lumière des phares

Elle ne m’a pas appelé même si je suis un peu en retard

Et par les fenêtres éclairées, je vois l’intérieur des foyers

Avec ces gens bien au sec, qui se racontent leur journée

Je sais qu’on est pas différent, qu’on va dîner, regarder la télé

Puis se coucher sans se toucher parce qu’on sera trop fatigué

Je l’imagine d’ailleurs m’attendre assise en tailleur

Son petit postérieur dans son pantalon d’intérieur

Rêvant d’un job meilleur et que je devienne géniteur

Pas besoin d’avoir de gosse pour baiser la babysitter

Je t’ai amené des fleurs car les bonbons ça fait grossir

Pas sûr qu’elle trouvera ça drôle alors vaut mieux ne rien dire

Arrivé devant sa porte bizarrement je ne m’arrête pas

Pose le bouquet sur une poubelle et rentre tranquillement chez moi

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gavroche69 a écrit :



&nbsp;Pour moi c’est très simple : musique=mélodie, pas de mélodie=pas de musique.&nbsp;





Mais… pourquoi?

Est-ce que tu as conscience que c’est un gros préjugé, et que c’est aussi absurde que de dire “s’il n’y a pas de métrique, ce n ‘est pas de la poésie”, ou “s’il n’y a pas de courbes, ce n’est pas de la peinture”?


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loser a écrit :



Mais… pourquoi?

Est-ce que tu as conscience que c’est un gros préjugé, et que c’est aussi absurde que de dire “s’il n’y a pas de métrique, ce n ‘est pas de la poésie”, ou “s’il n’y a pas de courbes, ce n’est pas de la peinture”?





Je suis totalement d’accord avec toi! ( Et totalement pas d’accord avec Gavroche69)

Mais il y a quelque chose à ne pas oublier, comme la dit un grand sage de la toile : “Les goûts et les couleurs c’est comme les coups et la douleur : c’est chacun son truc.”

Autrement dit ce qui fait vibrer les uns ne fera pas forcément vibrer les autres. le plus important c’est de se dire qu’on a tous nos goûts, qu’ils ne sont pas universels, et de respecter ceux des autres ;)


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Ça n’a rien d’un préjugé, c’est juste la façon dont je vois personnellement la musique et ce qu’elle doit être de mon point de vue.



Tes comparaisons sont très moyennes, un texte peut être très poétique sans métrique et pas du tout poétique avec plein de métrique et une peinture peut être très belle sans courbe et très moche avec des courbes.



Une petite définition du mot mélodie “Ensemble de sons successifs (par opposition à harmonie) formant une suite musicale reconnaissable et agréable.”



Voilà, “une suite musicale reconnaissable et agréable” pour moi c’est ça la musique qui me plaît.



Après on peut bien appeler “musique” ce qu’on veut, y-compris n’importe quel bruit répétitif, pourquoi pas mais ce n’est pas ma vision des choses.



Alors pour te faire plaisir je rectifie mon propos :

Bonne musique = mélodie facilement mémorisable , mauvaise musique = pas de mélodie donc pas facile voire impossible à mémoriser…



Quand je parle de “mémorisable” je devrais plutôt dire “reconnaissable”.

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recoding a écrit :



Ah donc on parle pas de culture, juste de vendre des trucs.







Toi, peut-être.

Je parle de création. D’où vient l’inspiration, quels outils on choisit.


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SKN a écrit :



…Autrement dit ce qui fait vibrer les uns ne fera pas forcément vibrer les autres. le plus important c’est de se dire qu’on a tous nos goûts, qu’ils ne sont pas universels, et de respecter ceux des autres ;)



Tout à fait. <img data-src=" />



Mais critiquer ce qu’aiment les autres ce n’est pas forcément un manque de respect pour le goût des autres.



C’est d’ailleurs le principe même de la critique et il est normal d’expliquer pourquoi on aime pas telle ou telle chose.

Je n’aime pas la musique sans mélodie et je n’aime pas le rap et j’explique pourquoi, tout simplement.


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SKN a écrit :



Mais il y a quelque chose à ne pas oublier, comme la dit un grand sage de la toile : “Les goûts et les couleurs c’est comme les coups et la douleur : c’est chacun son truc.” Autrement dit ce qui fait vibrer les uns ne fera pas forcément vibrer les autres. le plus important c’est de se dire qu’on a tous nos goûts, qu’ils ne sont pas universels, et de respecter ceux des autres ;)





Sauf qu’a force de vouloir respecter ceux qui n’ont pas de gout ça finit par tuer la bonne musique qui je pense est “universelle”. Et je pense aussi que la “musique” n’est pas éternelle et plus un groupe fait de la daube à la base plus il en fera.



Je suppose que même en prenant la meilleur merde actuelle qui ce prend au sérieux ça n’arrivera jamais au niveau d’un titre d’un grand groupe “pour s’amuser”. Exemple avec j’ai pas de face (https://www.youtube.com/watch?v=kyDJNdNaNl0 ) qui résume assez bien la situation actuelle.



&nbsp;


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skankhunt42 a écrit :



Tu enregistre ta voix puis tu pète un bon gros filtres des familles “autotunes”, avec un sample de 2 seconde en boucle et hop un tube ! Le plus difficile sera surement d’admettre qu’en pondant ce genre de “merde” tu aura un public et qu’il faudra donc te prendre au sérieux et surtout arriver à pondre une douzaine de merde identique chaque année.





Mais dans ce cas, il fait du …. plagiat de Jul


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gavroche69 a écrit :



Je veux bien admettre qu’il ne faut pas trop généraliser car il peut y avoir des exceptions même si ce n’est pas et ne sera jamais mon style de musique.

Mais justement la facilité d’accès à ces nouvelles technologies augmente automatiquement le niveau de médiocrité et comme souvent cette médiocrité est appréciée par pas mal de gens (sans doute un effet de mode) ça fini par devenir envahissant.

Ce n’est pas le fait que ça existe qui me dérange car il en faut pour tous les goûts mais le fait que ça occupe bien trop de place sur les différents médias.

Et comme j’aime bien écouter la radio je trouve que c’est de plus en plus difficile d’y échapper et ça me gonfle.

Bien sûr qu’il y a toujours eu des “mauvais” mais je trouve qu’ils sont maintenant de plus en plus nombreux et donc envahissants notamment dans ce style de “musique”, même si ce n’est effectivement pas le seul style concerné.



Le fait d’être incapable de produire de la musique ne m’empêche pas d’avoir des exigences sur ce qu’on me donne à écouter et c’est probablement le cas de plein de monde tous types d’arts confondus…

Pour moi c’est très simple : musique=mélodie, pas de mélodie=pas de musique.

Le fait qu’elle soit produite par des instruments classiques ou de façon purement électronique est à la limite secondaire même si je préfère nettement les instruments.

Ça n’empêche pas qu’il y a des mélodies que je n’aime pas mais leur présence est un minimum pour moi.



Pour le rap c’est pareil, pour un mec qui va avoir des textes bien foutus et intéressants (oui il y en a quand même) tu en auras des dizaines qui n’ont rien à dire et qui débiteront des trucs vides de sens accompagnés par des boucles qui se répètent à l’infini et même parfois en passant leur voix à l’auto-tune ce qui les rend encore plus insupportables à mes oreilles. <img data-src=" />



Le problème c’est que ces mecs sans aucun talent sont bien trop présents sur les médias audiovisuels, probablement un effet de mode qui je l’espère finira par s’estomper.







C’est l’une des raisons pour lesquelles je ne me met aucune radio FM en musique de fond quand je travaille. Vu le bruit actuel (oui, oui, mon opinion sur la plupart de ce qu’on entend à la radio et ailleurs), je préfère le silence. Ou ma discothèque, un bon Ramones, un Toto de derrière les fagots, ou un Leonard Cohen.



Après, pour les mélodies, tu en as des minimalistes qui ne plaisent pas à tout le monde (l’exemple, c’est une des rares musiques électroniques que j’aime). Ou aussi, de la musique à gros fond électronique mais avec des mélodies quand même un poil élaborées. Mais bon, malheureusement, ce qu’on entend du rap dans les mass media, c’est un pimpim qui vomit en cadence dans un micro et dont on ne comprend pas ce qu’il dit.



Sinon, dans le genre sample à la con, j’ai bien envie d’essayer avec ça. J’ai de quoi faire une carrière dans le rap, je le sens…



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misterB a écrit :



Beethoven c’est libre de droit, pas l’enregistrement dont va être tiré le sample





Gainsbourg faisait pas rejouer la partition? (j’avoue je ne sais pas)

Impossible de prendre un interprète? Ou même pour les “producteurs” de “instrus” de faire jouer le truc en midi? Trop compliqué, faut vraiment avoir le machin pré maché?


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Cumbalero a écrit :



Toi, peut-être.

Je parle de création. D’où vient l’inspiration, quels outils on choisit.





Création et inspiration ça m’évoque pas “utilisation d’un extrait musical sans réinterprétation ni transformation”, mais bon c’est une notion difficile et subjective car rien n’est tout blanc tout noir (ou commence la vraie réinterprétation…), et il y a de bonnes choses faites avec ce genre de procédés…

&nbsp;

Mais tout de même, pourquoi “les outils qu’on choisit” doivent être les œuvres protégées et pas les autres (domaine public ou libres)?

Si les œuvres protégées amènent une valeur, on ne peut pas dans le même temps nier cette valeur!


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Commentaire_supprime a écrit :



…J’ai de quoi faire une carrière dans le rap, je le sens…



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Ah ben non, avec moi ça va encore en faire deux de plus !!

Est–ce bien raisonnable ? <img data-src=" />



Bon, j’ai encore une douzaine de chansons à faire d’ici ce soir car je prépare mon premier “EP”.



J’espère que ce sera pas un coup d’EP dans l’eau… <img data-src=" />


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skankhunt42 a écrit :



…Je suppose que même en prenant la meilleur merde actuelle qui ce prend au sérieux ça n’arrivera jamais au niveau d’un titre d’un grand groupe “pour s’amuser”. Exemple avec j’ai pas de face (https://www.youtube.com/watch?v=kyDJNdNaNl0 ) qui résume assez bien la situation actuelle.





Je ne connaissais pas ce clip c’est excellent !! <img data-src=" />



Et au moins lui on ne pourra pas lui reprocher de ne pas savoir de quoi il parle !! <img data-src=" />


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recoding a écrit :



Mais tout de même, pourquoi “les outils qu’on choisit” doivent être les œuvres protégées et pas les autres (domaine public ou libres)?

Si les œuvres protégées amènent une valeur, on ne peut pas dans le même temps nier cette valeur!









La question est: pourquoi protéger de façon aussi acharnée ? Cette législation ne sert en rien les artistes, elle ne sert qu’à nourrir que la clique de parasites qui les entoure, des ayants droits aux héritiers.



Si toi ou moi on a une idée (non culturelle) de génie, elle n’est protégée que pour 20 ans maxi et à condition de payer bien cher, et si ça passe dans le domaine public de ton vivant, l’humanité entière pourra te remercier.



A aucun moment c’est le sample qui fait le succès du morceau qui l’utilise. A aucun moment l’auteur original n’est spolié.


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Cumbalero a écrit :



La question est: pourquoi protéger de façon aussi acharnée ? Cette législation ne sert en rien les artistes, elle ne sert qu’à nourrir que la clique de parasites qui les entoure, des ayants droits aux héritiers.



Si toi ou moi on a une idée (non culturelle) de génie, elle n’est protégée que pour 20 ans maxi et à condition de payer bien cher, et si ça passe dans le domaine public de ton vivant, l’humanité entière pourra te remercier.



A aucun moment c’est le sample qui fait le succès du morceau qui l’utilise. A aucun moment l’auteur original n’est spolié.





Mais pourquoi s’acharner à utiliser des trucs qui ne servent qu’à nourrir des ayants droits et des parasites, et qui ne font en plus pas le succès du morceau?



A part ça pour les brevets sur les médocs j’ai pas le même discours.

Un mec qui veut un riff il a n’a qu’à le jouer, un mec qui a la tuberculose je vais pas lui dire d’aller étudier la médecine <img data-src=" />


Le sampling en procès devant la justice européenne

  • Le sampling autorisé en dessous d'un certain seuil ?

  • Le sample, une exception de courte citation ? 

  • Le sample, protégé par la Charte des droits fondamentaux  ?

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