Le sampling en procès devant la justice européenne
Radioactivity
Le 24 décembre 2018 à 15h16
6 min
Droit
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Le 12 décembre dernier, l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne a rendu son analyse de la question du « sampling » dans les compositions musicales. Sous quelles conditions peut-on prélever un échantillon dans une œuvre musicale pour le réintégrer dans une autre ?
Le sujet n’est pas vraiment neuf, mais c’est la première fois où la Cour européenne est invitée à trancher les questions de droit autour de cette problématique. « Le sampling constitue un véritable enjeu juridique, notamment à partir du moment où le hip-hop a quitté les rues du Bronx pour entrer dans le mainstream et devenir une source de revenus non négligeables pour ses auteurs, ses exécutants et ses producteurs » explique l’avocat général Maciej Szpunar.
L’affaire sur la rampe de la CJUE oppose le groupe Kraftwerk aux producteurs de « Nur mir », chanson interprétée par Sabrina Setlur. Le groupe allemand estime que celle-ci a samplé sans droit deux petites secondes de leur production de 1977, « Metall auf Metall ». Deux petites secondes dupliquées en boucle tout le long du titre publié en 1997. Kraftwerk a réclamé devant les juridictions allemandes la cessation de l’infraction, des dommages et intérêts, outre la remise des phonogrammes aux fins de leur destruction.
Le dossier a gravi les échelons juridictionnels pour se retrouver devant la CJUE, à qui plusieurs questions spécifiques ont été posées. Ce sont ces interrogations qui ont donné lieu à l’avis de l’avocat général. Déjà, il ne fait aucun doute que le sampling est par définition une atteinte au droit exclusif du producteur d’autoriser ou d’interdire ces reprises. Reste à savoir s’il est possible d’en retrouver une justification dans les différents outils juridiques disponibles.
Le sampling autorisé en dessous d'un certain seuil ?
C’est ainsi que les États membres sont intervenus directement dans cette affaire pour rappeler que le droit des producteurs des phonogrammes (ici Kraftwerk) est calibré pour protéger leurs investissements financiers. En toute logique, une reprise très courte ne devrait pas être suffisante pour représenter une quelconque menace sur cet investissement. Une action en contrefaçon exigerait donc le dépassement d’un seuil à définir. L’atteinte ne serait sanctionnée qu’au-delà de ce seuil.
Pour l’avocat général, si cette analyse peut s’envisager pour des mots, elle ne vaut pas ici. « Le phonogramme ne se compose pas de petites particules non protégeables : il est protégé comme un tout indivisible ». La définition du seuil soulèverait en outre des questions complexes : « devrait-il être uniquement quantitatif (durée de l’extrait reproduit) ou bien également qualitatif (importance de l’extrait pour l’œuvre en question) ? ». Et les réponses apportées par chaque État membre seraient nécessairement à mille lieues de l’idéal de marché unique.
Pour le même Maciej Szpunar, l’incorporation d’un sample dans un phonogramme n’en est pas pourtant autant une vile copie, un piratage pour atteinte au droit de distribution. Pourquoi ? Parce que contrairement à la circulation de copie contrefaite, « le sampling sert non pas à produire un phonogramme qui se substitue au phonogramme original, mais à créer une œuvre nouvelle et indépendante de ce phonogramme ».
Le sample, une exception de courte citation ?
Néanmoins, il refuse d’abriter ces reprises sous le parapluie des exceptions et des limitations aux droits exclusifs. L’article 5 de la directive sur le droit d’auteur « ne contient pas d’exception générale, permettant l’utilisation d’une œuvre d’autrui aux fins de la création d’une œuvre nouvelle ». Ainsi, les États membres ne peuvent pas prévoir une telle exception dans leur droit interne.
Les producteurs du titre de Sabrina Setlur peuvent-ils trouver meilleur salut au titre du droit de courte citation ? La directive de 2001 autorise ces atteintes au monopole « par exemple, à des fins de critique ou de revue ». La liste n’est pas limitative. Si elle s’applique généralement aux œuvres écrites, elle peut théoriquement valoir pour les autres secteurs, dont celui des phonogrammes. Néanmoins, l’exception doit répondre à plusieurs conditions.
« La formulation de la disposition en question indique à mon avis clairement que la citation doit servir à entrer dans une sorte de dialogue avec l’œuvre citée » relativise déjà l’avocat général. Ainsi, « que ce soit en confrontation ou en hommage, ou encore d’une autre manière, une interaction entre l’œuvre citante et l’œuvre citée est nécessaire ».
De même, l’œuvre citée ne doit pas être altérée. Il doit toujours être possible de la distinguer. En effet, « comment l’œuvre citante pourrait-elle entrer en dialogue ou se confronter avec l’œuvre citée si celle-ci se confondait complètement avec celle-là ? ».
Le sampling issu d’un morceau de Kraftwerk ne répond pas à ces conditions, d’après lui. Ces deux secondes ont la fonction d’une matière première, mélangée « dans les nouvelles œuvres pour en former des parties intégrantes et non reconnaissables ». « C’est donc non pas une forme d’interaction, mais une forme d’appropriation ».
Enfin, il faut que l’origine de l’œuvre soit citée, ce qui n’est pas le cas en l’espèce.
Le sample, protégé par la Charte des droits fondamentaux ?
Une autre question posée par les juridictions allemandes revient à savoir si le sampling ne pourrait pas être protégé en tant que tel par la prise en compte des droits fondamentaux consacrés par la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, en particulier la liberté des arts (article 13).
Là, encore, il conclut par la négative. Déjà prévoir un régime particulier qui puisse bénéficier à un seul type de musique, ici le rap, serait contraire au principe d’égalité. De plus, et surtout, il ne voit aucune atteinte dans le fait de devoir obtenir une licence pour une telle réutilisation. Cette obligation « ne restreint pas, à mon avis, la liberté des arts dans une mesure qui dépasserait les contraintes normales du marché, d’autant plus que ces œuvres nouvelles apportent souvent à leurs auteurs et à leurs producteurs des revenus non négligeables ».
Surtout, si l’obtention d’une telle licence est impossible, cet état ne peut garantir la possibilité pour chacun le droit « d’utiliser librement tout ce qu’il veut aux fins de sa démarche créative ».
Cet avis sert à éclairer la cour dans son arrêt attendu dans plusieurs semaines. Elle n’est pas liée par ses conclusions et pourra donc opter pour une solution diamétralement opposée, même si généralement elle reste fidèle.
Le sampling en procès devant la justice européenne
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Le sampling autorisé en dessous d'un certain seuil ?
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Le sample, une exception de courte citation ?
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Le sample, protégé par la Charte des droits fondamentaux ?
Commentaires (103)
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Abonnez-vousLe 24/12/2018 à 15h33
je vais déposer la note mi.
Le 24/12/2018 à 15h47
Encore une fois, le droit d’auteur nuit à la culture …
Le 24/12/2018 à 17h07
Le 24/12/2018 à 18h20
Le 24/12/2018 à 19h14
Il avaient juste à demander l’autorisation avant de diffuser leur morceau et ils l’auraient surement eu gratuitement ou a pas cher.
Le 24/12/2018 à 21h06
Damned, je ne connais ni l’un ni l’autre :/
Le 24/12/2018 à 23h13
Je ne comprends pas pourquoi le sample peut être autorisé en musique mais pas sur Youtube ?
Le 24/12/2018 à 23h36
+1
Pour documenter un peu.
Ca fait des lustres que le problème existe et qu’il a trouvé un bon nombre de solutions.
L’industrie du HipHop est sortie des rues il y a plus de vingt cinq ans. Tout les samples sont plus ou moins facturés suivant divers critères. Ca fait l’objet de contrats bien spécifiques entre les différentes parties. Il n’est absolument pas rare pour un album de la belle époque du HipHop de lire “courtesy of”.
Le 24/12/2018 à 23h42
Le 25/12/2018 à 04h34
Une autre, plus connue et surement plus accessible.
  YouTube
Le 25/12/2018 à 07h45
Position logique et conforme au droit. Je ne comprends même pas que les juridictions allemandes n’aient pas pu trancher par elles-mêmes
Le 25/12/2018 à 08h06
Le 25/12/2018 à 08h46
Le 25/12/2018 à 09h52
La reprise et la réutilisation d’éléments pré-existants au sein d’une oeuvre d’art (peu importe la forme) est une pratique vieille comme le monde.
Cf ces expositions du Louvre par exemple :
https://www.louvre.fr/progtems/lart-de-la-reprise
https://www.louvre.fr/l-art-de-la-reprise
Par contre attention à l’usage du mot culture : à aucun moment ce terme ne fait référence à une notion qualitative qui est hautement subjective.
Donc oui, d’une certaine façon, le droit d’auteur nuit à la culture en bridant les artistes.
Le 25/12/2018 à 10h05
Vaste débat… " />
Ça dépend aussi du sens qu’on donne au mot “artiste”.
Pour moi c’est quelqu’un qui amène quelque chose de nouveau quel que soit le domaine concerné et je trouve que le sampling ça n’amène rien de nouveau, c’est juste du bidouillage devenu accessible au plus grand nombre grâce à la démocratisation de l’informatique.
Je ne vois pas trop comment on peut “brider” quelqu’un qui ne crée rien…
Par contre cela n’empêche pas d’avoir du succès car il y a bien longtemps que le succès n’a plus grand chose à voir avec le talent et la créativité.
Certains artistes ont vu leurs oeuvres traverser les époques, pas sûr que ce sera le cas des “oeuvres” de certains “artistes” de maintenant.
Mais bon, ce n’est que mon avis et je conçois parfaitement qu’il ne soit pas partagé. " />
Le 25/12/2018 à 19h06
Le 25/12/2018 à 20h55
Je te rappelle quand même toi qui crache sur Kraftwerk , que le sujet est .. 4 minutes du même Sampling de 2 secondes ..
non moi j’appelle ça du vole et manque de créativité
Le 26/12/2018 à 06h04
Le 26/12/2018 à 08h33
Avec l’explosion d’internet et les nombreux outils disponibles en MAO, c’est normal. Mais regarde dans les années 80 le nombre de bouses qui sortaient à noyer les disquaires. On est exactement dans la même problématique avec le numérique.
Mais le “sampling” n’y est pour rien et ne mérite pas d’être dénigré et vu comme du plagiat en tant que tel.
Prends un groupe comme “The Prodigy”, qui utilise le sampling comme source principale de création. On ne peut pas dire que ce soit du plagiat et qu’il n’y ait pas de processus de création. Il ya toute une démarche artistique derrière.
Et dénigrer le sampling parce que quelques clampins se prennent pour des artistes, c’est très réducteur. On a la même chose avec des instruments plus conventionnels comme la guitare hein ;)
Le 26/12/2018 à 08h39
2s de sample sur 4 minutes, même en boucle, on ne peut pas appeler ça du plagiat… Ça aurait 10s, là oui. Mais 2 secondes…
Peut-être que je devrais vite aller déposer un droit d’auteur sur un riff et porter plainte ensuite contre toute personne l’exploitant " />
Et je maintient que pour un groupe comme Kraftwerk ce type de procès reste assez surprenant.
Le 26/12/2018 à 09h01
Le 26/12/2018 à 09h05
Je veux bien admettre qu’il ne faut pas trop généraliser car il peut y avoir des exceptions même si ce n’est pas et ne sera jamais mon style de musique.
Mais justement la facilité d’accès à ces nouvelles technologies augmente automatiquement le niveau de médiocrité et comme souvent cette médiocrité est appréciée par pas mal de gens (sans doute un effet de mode) ça fini par devenir envahissant.
Ce n’est pas le fait que ça existe qui me dérange car il en faut pour tous les goûts mais le fait que ça occupe bien trop de place sur les différents médias.
Et comme j’aime bien écouter la radio je trouve que c’est de plus en plus difficile d’y échapper et ça me gonfle.
Bien sûr qu’il y a toujours eu des “mauvais” mais je trouve qu’ils sont maintenant de plus en plus nombreux et donc envahissants notamment dans ce style de “musique”, même si ce n’est effectivement pas le seul style concerné.
Le fait d’être incapable de produire de la musique ne m’empêche pas d’avoir des exigences sur ce qu’on me donne à écouter et c’est probablement le cas de plein de monde tous types d’arts confondus…
Pour moi c’est très simple : musique=mélodie, pas de mélodie=pas de musique.
Le fait qu’elle soit produite par des instruments classiques ou de façon purement électronique est à la limite secondaire même si je préfère nettement les instruments.
Ça n’empêche pas qu’il y a des mélodies que je n’aime pas mais leur présence est un minimum pour moi.
Pour le rap c’est pareil, pour un mec qui va avoir des textes bien foutus et intéressants (oui il y en a quand même) tu en auras des dizaines qui n’ont rien à dire et qui débiteront des trucs vides de sens accompagnés par des boucles qui se répètent à l’infini et même parfois en passant leur voix à l’auto-tune ce qui les rend encore plus insupportables à mes oreilles. " />
Le problème c’est que ces mecs sans aucun talent sont bien trop présents sur les médias audiovisuels, probablement un effet de mode qui je l’espère finira par s’estomper.
Le 26/12/2018 à 09h08
Le 26/12/2018 à 09h34
Finalement je vais aussi me lancer dans le rap, je viens de créer une “chanson” très poétique, très romantique et pas du tout sexiste !! " />
T’es la meuf de ma vie,
De toi j’ai trop envie.
Si jamais tu te barres,
ils me manqueront tes nibards.
Si jamais tu me laisses,
elles me manqueront tes fesses.
Dis moi ce que tu veux et je te le donne,
car je ne veux pas que tu m’abandonnes.
Si jamais tu te carapates,
elle me manquera ta chatte.
T’es la meuf de ma vie,
De toi j’ai trop envie.
C’est super non ?
Avec ça je devrais faire un carton !! " />" />
" />
" />
Le 26/12/2018 à 10h13
Le 26/12/2018 à 10h17
“carapates” c cho comme même.
Le 26/12/2018 à 10h19
Tu résumes assez bien ce qu’est la grande majorité du rap de nos jours…
D’ailleurs j’ai remarqué que quand certains de ces “brillants artistes” sont invités à des émissions ils n’ont pas grand chose à dire non plus… " />
Le 26/12/2018 à 10h27
Mince… Trop génial. :)
Le 26/12/2018 à 10h47
Le 26/12/2018 à 10h47
Le 26/12/2018 à 10h57
Le 25/12/2018 à 10h17
Le 25/12/2018 à 10h32
Le 25/12/2018 à 10h36
Mozart a plagié et pourtant on le considère par comme un artiste secondaire ne sachant pas pratiqué la musique…. Certains de ses grandes œuvres ont repris des mouvements assez important d’œuvres précédentes.
Gainsbourg qui ne s’est pas considéré comme un artiste mais dont on peut reconnaître son grand talent d’arrangeur a fait des choses assez sympathiques en reprenant des œuvres existantes.
Le 25/12/2018 à 10h53
Mais du coup, le mashup peut-il aussi avoir les mêmes problèmes ?
Quelle est la différence entre le sampling et le mashup ?
J’ai beaucoup aimé “Pop culture” de Madeon YouTube et le Essential Mix de Justice (06/10/2007) : j’espére que ce type d’œuvre sera toujours possible dans le futur (et, non, demander l’autorisation à chaque ayant droit n’est pas une solution : imaginez devoir demander à chaque éditeur de logiciel libre si vous avez le droit d’utiliser leur soft, à chaque fois que vous souhaitez l’utiliser, ça serait juste trop galère et tout le monde ferait du propriétaire).
Le 25/12/2018 à 10h55
Certes mais reprendre et/ou arranger ce n’est pas “sampler”.
Oui Gainsbourg s’est énormément inspiré d’oeuvres de musique classique quand il n’a pas tout simplement utilisé cette musique telle quelle pour accompagner ses paroles (il a pas mal utilisé la musique de Chopin par exemple) mais pour autant il a malgré tout créé des chansons et qu’on les aime ou pas n’est pas le problème.
S’inspirer de ce qui existe voire carrément utiliser ce qui existe ce n’est pas prendre des bouts de musique existants et de les coller ensemble de façon plus ou moins harmonieuse et alléatoire.
A la limite tu colles un gamin de 2 ans devant un paquet de boutons dont chacun jouera un sample et au final tu auras une “oeuvre”…
Et même tu mets un chat avec un jouet sur un clavier dont chaque touche déclenchera un sample et au final tu auras aussi une “oeuvre”.
Certains qui se croient artistes ne font pas autre chose que ça.
C’est normal d’être plus ou moins inspiré par ce qui existe déjà pour créer des nouvelles choses mais certains ne font que copier bêtement sans strictement rien apporter de nouveau.
C’est leur droit mais au moins qu’ils ne s’auto-proclament pas musicien ou artiste.
Le 25/12/2018 à 11h35
Surtout que le sampling n’est pas nouveau (popularisé par le dub il me semble, dans les années 50⁄60) et est une part même de la musique électronique. Même si on peut s’en passer il fait partie de son essence, de son histoire… venant comme groupe comme Kraftwerk, c’est assez suprenant.
Money is money…
Le 25/12/2018 à 11h38
Ta perception de la musique, et de l’art en général, est quand même assez réductrice et très élitiste…
Je t’invite à faire un morceau bien construit uniquement avec des samples. Tu verras le travail que ça demande et que oui, il faut avoir une fibre musicale et artistique pour sortir quelque chose qui se démarque.
Ça reste un processus de création, seuls les outils utilisés changent.
Le 25/12/2018 à 12h05
Le 25/12/2018 à 13h27
La musique électronique est souvent basé sur le sample, de même que le hip hop
Dj Shadow utilise une 10aine de samples par morceaux, voir plus et ça crée une oeuvre a part entière
Dr dre, Daft Punk, RZA pareil, Sampler est un art quand on veut créer qqchose d’unique basé sur qqchose d’existant, Gainsbourg a fait pareil avec la chanson de prevert ou lemon incest avec Chopin.
Le sample comme la platine vinyle avec des gars comme les Invisibl Skratch Piklz, sont devenu des instruments a part entières
Un bon exemple
L’original de Riz Ortolani du film Cannibal Holocaust
YouTubeLa version Fuzati
YouTube
Le 25/12/2018 à 14h51
Les 2 exemples que tu mets en lien me confortent totalement dans ce que je pense.
Le premier c’est une belle mélodie, le deuxième c’est un mec qui débite des trucs sans intérêt à la vitesse de l’éclair avec des boucles à répétition.
Pour moi la musique c’est avant tout une mélodie que tu vas retenir et qui va te revenir en tête dans plein de circonstances différentes.
Tous les styles de vraie musique ont pour point commun d’avoir une mélodie. Que ce soit dans le classique sous toutes ses formes (musique de chambre, le baroque, le romantisme, le symphonique, etc).
Ce n’est pas pour autant que je suis dingue de toute la musique classique, par exemple le baroque et la musique de chambre c’est pas trop mon truc.
Et je n’ai aucun problème à dire que le rap m’emmerde dans 99,99% des cas.
Pareil pour les musiques plus modernes tels le rock, le rock progressif ou psychédélique, ou la simple chanson traditionnelle,etc.
Pynk Floyd, Deep Purple, Queen et bien d’autres groupes plus récents ont écrit des mélodies inoubliables.
De la vraie mélodie jouée par de vrais musiciens parfois carrément virtuoses avec leur instrument.
Dans la plupart des exemples que vous donnez il n’y a pas grand chose à retenir, je veux bien admettre que l’on puisse apprécier le moment où ça se joue mais ça s’oublie très vite une fois terminé.
C’est pareil pour la peinture et tous les arts en général où il existe plein de genres différents.
Je sais que des gens sont capables de s’extasier devant une toile représentant un rond rouge sur fond noir mais moi je n’y arrive pas.
Et je persiste à penser que si il faut un mode d’emploi pour comprendre ce qu’a voulu faire un artiste dans quelque domaine que ce soit ben pour moi c’est raté. Soit y’a de l’émotion soit y’en a pas et c’est tout.
Un autre exemple, il y a eu la nouvelle vague dans le cinéma avec notamment un certain J.L. Godard que tant de gens adorent et ben je n’ai aucun problème à dire que les films de ce monsieur m’ont toujours profondément emmerdé et pourtant j’ai fait de sacrés efforts pour essayer d’y trouver de l’intérêt. " />
Alors “vision de l’art réductrice et très élitiste”, c’est possible mais je ne vais pas me prosterner devant n’importe quoi sous prétexte que c’est à la mode et pour avoir l’air “branché”… " />
Je le redis, ces jugements de ma part n’engagent que moi et je n’ai pas la prétention de croire qu’ils doivent être un mode de pensée pour tous.
Le 25/12/2018 à 15h20
Concernant l’art dit “contemporain” ça me rappelle une blague :
Une femme visite une exposition et tombe en pâmoison devant ce qu’elle croit être une oeuvre d’un grand artiste.
Elle demande à un gardien de la galerie si l’oeuvre est à vendre et à quel prix.
Le gardien très gêné lui dit “Heu désolé madame mais ça c’est juste un radiateur pour chauffer la galerie et il n’est pas à vendre”… " />
Le 25/12/2018 à 15h41
Le 25/12/2018 à 16h00
Je ne suis pas rap non plus, simple question de goût. Je n’accroche pas, rien de plus.
Après, ce que tu dis s’applique aussi à un domaine que je pratique un peu : le roman.
De l’autofiction où des gens plus ou moins connus racontent leur vie au quotidien sans recul ni prise de hauteur, c’est ce qui constitue la plaie de la littérature française actuelle. Sans parler de la littérature sans contenu, genre copie stylistique de Marguerite Duras avec quinze phrases pour dire une chose des plus banales.
Une fiction écrite, si je ne rentre pas dedans, si je ne voyage pas avec son auteur dans le monde qu’il me décrit, si ses personnages ne me parlent pas, je laisse tomber. Exemple personnel : Houellebecq. C’est l’un des auteurs dont je n’ai strictement plus rien à foutre de ce qu’il écrit passé les dix premières pages de n’importe lequel de ses romans. À commencer par ses personnages, dont l’absence dans le récit ne me gênerait pas du tout, pour te dire à quel point je les trouve dépourvus d’intérêt.
N’importe lequel de ses bouquins me tombe des mains passé les premières pages, et j’ai dû me forcer à en lire 2⁄3 jusqu’au bout pour me permettre d’en avoir une approche critique honnête. C’est au point que je n’ai plus le moindre souvenir et de l’histoire, et des personnages par dessus le marché. J’ai juste un souvenir de quelque chose de chiant et de dépourvu d’intérêt que je me suis forcé de lire, et c’est assez récent, le dernier bouquin de Houellebecq que j’ai lu, c’était il y a deux ans.
A contrario, j’ai un souvenir ému de Ferdydurke de Witold Gombrovicz, alors que je ne l’ai plus ouvert depuis un bon quart de siècle. Sans parler d’autres auteurs, comme Voltaire ou Boris Vian, dont j’ai toujours les récits en tête. La différence, c’est qu’il y a du contenu, de la plus-value par rapport au matériau d’origine, pas un simple formalisme creux qui se regarde le nombril, avis personnel qui vaut ce qu’il vaut je me dois de le préciser.
Pour la durée mise à produire une œuvre, je rappellerai seulement que Bob Dylan a fait ses meilleures chansons en parfois dix minutes montre en main, tandis que Leonard Cohen mettait parfois plusieurs mois pour en sortir une. Je les considère tous les deux comme des génies chacun dans leur style, et je ne pense pas être le seul…
Le 25/12/2018 à 16h13
Je suis globalement d’accord. " />
Oui une oeuvre quelle qu’elle soit se juge par l’émotion qu’elle procure de façon spontanée.
Comme je l’ai dit si il faut un mode d’emploi pour comprendre c’est raté.
Si un bouquin m’emmerde je n’ai rien à foutre de savoir si son auteur l’a écrit suite à des problèmes de transit intestinal… " />
Moi aussi j’ai commencé certains bouquins que je n’ai jamais terminé, idem pour certains films dont je n’ai jamais vu la fin.
Que ce soit au niveau littéraire, musical ou cinématographique il y a des trucs qui te marquent quasiment à vie et d’autres trucs que tu t’empresses d’oublier sitôt lu, entendu ou vu et c’est pas une volonté d’oublier, ça s’oublie tout naturellement.
Sans même parler d’un certain snobisme intellectuel qui pousse certains à trouver plein de qualités à des trucs qui emmerdent pourtant une grande majorité.
Une façon comme une autre de se la “péter”… " />
PS : perso j’ai une petite préférence pour Leonard Cohen, notamment à cause de sa voix.
Le 25/12/2018 à 16h59
Le 25/12/2018 à 16h59
Je dois quand même dire que certaines musiques que je n’aime pas me procurent néanmoins une réelle émotion…
A savoir un énorme soulagement quand ça s’arrête !! " />
Le 26/12/2018 à 15h22
Oui bon, je comprends bien que tu as tes goûts mais c’est la façon de les exprimer qui me fait tiquer.
ça passerait mieux si tu disais “je n’aime pas la musique qui n’est pas mélodique” plutôt que “si ce n’est pas mélodique, ce n’est pas de la musique”.
C’est la différence entre exprimer ses préférences et porter un jugement.
Mince, j’ai l’impression de parler à ma fille quand elle me dit que c’était pas bon le midi à la cantine…
Le 26/12/2018 à 15h57
J’ai justement rectifié en parlant de bonne et mauvaise musique. " />
Il y aussi différentes façons de “consommer” de la musique.
Moi je l’écoute et quand je l’écoute je ne fais rien d’autre, comme quand je lis un bouquin et donc c’est pas toute la journée et même pas tous les jours.
Et il y a celle qu’on met en “musique de fond” style musique d’ascenseur, musique de grande surface ou celle qu’on se colle dans les oreilles avec son smartphone pendant un trajet de bus ou à pied, en gros de la musique que l’on entend sans vraiment l’écouter (façon politiciens qui entendent beaucoup mais n’écoutent pas souvent " />).
Il est évident qu’on peut être beaucoup moins pointilleux avec ce genre de musique et/ou cette façon de la consommer.
J’ai vraiment essayé d’écouter réellement du rap et de l’electro où des boucles se répètent à l’infini avec parfois des sons qui ressemblent carrément à des gros “prouts” et à quelques très rares exceptions près (pour le rap) j’abandonne très vite tellement ça me gave.
Cela dit, si tu as aussi ce genre de problème avec ta fille, tu devrais peut-être remettre tes jugements en question, il me semble qu’elle a le droit de dire que ce qu’elle n’aime pas n’est pas bon et je suppose que c’est ce que tu lui reproches… " />
Juger une musique mauvaise ne veut pas dire que l’on juge ceux qui aiment cette musique…
Le 26/12/2018 à 16h58
Le 26/12/2018 à 17h35
Le 26/12/2018 à 17h42
Le 26/12/2018 à 17h47
Le 26/12/2018 à 17h49
Le 26/12/2018 à 19h06
Le 26/12/2018 à 20h02
je sais a quoi tu fais références … je vais t en donner une autre = Pas de Rap de tech ect … Gainsbourd : ecoute bien … ce sont que des boucles de classique … l art et comme cela … il se prend, il se transforme…
Le fond d une problème c est la thune et non l art.
Le 26/12/2018 à 21h05
Le 27/12/2018 à 08h08
Et donc toute critique devient impossible.
En fait cette gamine aurait du dire (façon “le Père Noël est une ordure”) :
“C’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim mais je n’aime pas.” " />
ou
“Je n’aime pas dire du mal de la nourriture mais effectivement c’est de la “bonne” nourriture”. " />
Plus sérieusement je n’ai jamais entendu personne dire “c’est bon mais je n’aime pas”.
Bref, le triomphe de l’hypocrisie en quelque sorte. " />
Le 27/12/2018 à 08h37
Le mec qui fait des rimes, y’s prend pour TaireVol *. " />
(* c’est l’ère du verlan de verlan, :-) )
Le 27/12/2018 à 08h48
Le 27/12/2018 à 08h49
La devise de bien des rappeurs c’est :
“Qu’importe à quoi ça rime,
pourvu qu’il y ait des rimes”…
Et en plus ça rime !! " />
Le 27/12/2018 à 08h58
Tu peux m’expliquer en quoi dire qu’un plat n’est pas bon c’est critiquer ceux qui le trouvent bon ou critiquer leur propre goût ?? " />
Quant à “Capellotiser” mes propos pour les arranger à ta sauce et me faire dire ce que je n’ai pas dit, c’est pas très glorieux je trouve… " />
Magnifique démonstration du “Faites ce que je dis mais surtout ne faites pas ce que je fais”… " />
Le 27/12/2018 à 10h23
Le 28/12/2018 à 12h55
Quand on parle d’aimer ou pas, de trouver bon ou mauvais c’est forcément une perception personnelle et ce sont justement ces différences de perceptions qui donnent une diversité des gens et des idées.
Qu’imaginer de pire qu’un monde où tout le monde penserait la même chose sur tout et n’importe quoi ?
Quoi qu’il semble bien que certains en rêvent… " />
Le 28/12/2018 à 13h11
Petite mention de Jean-Michel Jarre qui est président de la CISAC, qui défend les intérêts des ayant-droits dans le monde entier. Comme quoi les artistes qui marquent leur temps protègent bien leur argent.
Le 28/12/2018 à 13h15
Le 28/12/2018 à 18h20
Le 28/12/2018 à 19h06
Sauf que je l’ai précisé à plusieurs reprises :
Je le redis, ces jugements de ma part n’engagent que moi et je n’ai pas la prétention de croire qu’ils doivent être un mode de pensée pour tous.
Ça n’a rien d’un préjugé, c’est juste la façon dont je vois personnellement la musique et ce qu’elle doit être de mon point de vue.
Faut que le mette sur Facebook aussi pour le préciser ? " />
Le 29/12/2018 à 18h08
Le 30/12/2018 à 07h10
" /> " />
Pas la peine de dire que tu ne lis pas, je l”avais bien remarqué. " />
Ta phrase est comme d’habitude un total non-sens qui prouve à quel point tu ne comprends rien à ce que tu lis puisque tu persistes à me faire dire ce que je n’ai jamais dit.
J’en viens même à me demander si tu comprends ce que tu écris…" />
Que cette incompréhension soit volontaire ou pas importe peu, dans les 2 cas ça démontre de sérieux problèmes chez toi et comme déjà dit, je ne suis pas psy… " />
Le 30/12/2018 à 16h57
https://xkcd.com/386/
Le 27/12/2018 à 10h28
Le 27/12/2018 à 12h11
Ma fille a 9 ans, aucune expérience ni connaissance de la gastronomie, son cerveau et son système gustatifs sont immatures, elle peut dire qu’elle n’aime pas, mais pas porter des jugements comme “c’est pas bon”. Un peu d’humilité, quoi!
Pour certains arts peu populaires comme la littérature, ou les arts plastiques, les gens admettent facilement qu’ils n’y connaissent rien et ne comprennent pas, et s’abstiennent de porter des jugements lapidaires comme ceux-là. Par contre pour la musique, n’importe qui se considère comme un expert et se pense autorisé à dire que c’est de la merde, ou que ce n’est pas de la musique. Mais non " />
Le 27/12/2018 à 12h56
ou alors on prend le meilleur des deux mondes et on dit “je n’aime pas cette musique de merde” " />
Le 27/12/2018 à 13h44
Le 27/12/2018 à 14h37
Le 27/12/2018 à 14h49
Allons allons on se calme les amis. " />
C’est pas parce que rien n’a été fait d’intéressant en musique depuis les années 70 qu’il faut en venir aux insultes.
Le 27/12/2018 à 15h02
subtil ^^
Le 27/12/2018 à 18h06
Le 27/12/2018 à 18h12
Le 28/12/2018 à 07h59
Quand on arrive à ce niveau d’incompréhension, de contradictions et de mauvaise foi (que tu aimes tant reprocher aux autres), on entre carrément dans le domaine du pathologique.
N’étant pas psy je ne peux rien pour toi…
Concernant la gamine c’est une enfant et les enfants n’ont pas encore forcément la notion du “politiquement correct” et de l’hypocrisie et donc ils ont tendance à dire ce qu’ils pensent sans fioriture, c’est d’ailleurs ce qui fait leur charme.
Donc si elle n’aime pas un truc à manger c’est qu’elle trouve que ce n’est pas bon et elle le dit, tout simplement.
Ça n’a rien à voir avec la maturité de son appareil gustatif ou ses connaissances en gastronomie car là aussi on entre carrément dans le burlesque !! " />
Depuis quand il faut être un expert en gastronomie ou un adulte plus ou moins fini pour avoir le droit de dire qu’un truc n’est pas bon ? " />
Et cette nécessité supposée de devoir connaître avant de critiquer dans le domaine de l’art c’est un gros gag. L’art ce n’est pas de la pure science où effectivement il faut avoir des connaissances pour en comprendre certaines règles.
L’art c’est fait pour déclencher des émotions et rien d’autre. C’est pas fait pour comprendre ce que veut dire E=mc2. " />
Pas besoin d’être un expert en peinture pour ressentir ou pas de l’émotion devant un tableau.
Et si on ne ressent rien devant un tableau on a le droit de dire que ce n’est pas un bon tableau, ce ressenti est purement personnel et n’a rien à voir avec un quelconque jugement de ce que ressentent d’autres personnes devant ce même tableau.
Ce dernier point n’étant qu’une pure invention et même carrément un délire de votre part.
Et c’est la même chose pour tout ce qui est “art” et donc pour la musique.
L’obtu que je suis salue néanmoins les “brillantes personnes” que vous croyez être. " />
Le 28/12/2018 à 11h17
Je précise que les goûts de chacun (tous domaines confondus) peuvent évoluer et/ou changer au fil du temps.
Pour autant ça n’enlève rien à leur légitimité à l’instant “T”.
Le 28/12/2018 à 11h37
Le 28/12/2018 à 12h00
Et donc avant cet âge, t’autorisais-tu à dire que c’était pas bon et même carrément immangeable sans avoir pour autant l’impression et/ou la volonté de critiquer les goûts de ceux qui aimaient ça ? " />
Le 28/12/2018 à 12h09
Les “brillantes personnes” que nous sommes sont au moins dotées d’un peu d’humilité. Dans le sens où si nous ne comprenons pas une œuvre d’art, nous admettrons sans problème que nous manquons de références et de culture pour cela.
Toi non, si tu ne comprends pas, si ça ne déclenche pas d’émotions chez toi, c’est que c’est forcément mauvais " />
Donner son avis sur quelque chose qu’on ne comprend pas, c’est risquer de se tromper (ce qui arrive généralement " />), et de se ridiculiser, en étalant fièrement son inculture ou son manque de sensibilité.
Le 28/12/2018 à 12h40
Le 28/12/2018 à 12h43
Il ne s’agit pas de comprendre ou pas, il s’agit de ressentir de l’émotion ou pas…
Ne pas comprendre n’empêche pas une éventuelle émotion.
Mais cette notion d’émotion est visiblement un truc qui vous échappe complètement.
A quoi bon discuter encore et encore… " />
Donc en plus d’avoir des goûts de merde, de chiottes et à chier (si je n’oublie rien) , voilà maintenant que j’étale mon inculture et mon insensibilité… " />
Et c’est à moi qu’on reproche de critiquer et juger le goût des autres !! " />
On doit pas non plus avoir la même notion de ce qu’est l’humilité qui faussement revendiquée devient un bon moyen de se la péter à mort. " />
MIsère… " />
Le 26/12/2018 à 11h15
Le 26/12/2018 à 11h24
Sinon il faut savoir que Cohen aimait bcp le Rap, tout comme Aznavour (samplé par bcp pourtant)
Heure de pointe dans le troupeau
Mais comme pour elle rien n’est trop beau
J’ai échangé de beaux billets contre un bouquet volumineux
Sur le chemin de la gare, je m’abrite comme je peux
Car je n’ai pas pris mon parapluie comme à chaque fois qu’il pleut
De la buée plein les lunettes, trempé des cheveux aux chaussettes
Ils annoncent du retard pour la voie numéro sept
Sur le quai ça joue des coudes, le train arrive déjà bondé
Et j’ai du mal à monter dans ce foutu RER
Pour ne pas qu’il s’écrase, je tiens mon bouquet en l’air
Jusqu’à ce que les fourmis arrivent et que je ne sache plus comment faire
A part bousculer un type avec mon regard qui fait peur
Mais personne n’est crédible avec un gros bouquet de fleurs
Une trentenaire me regarde du genre “Enfin un mec attentionné”
Son gros cul me hurle qu’elle mange des gâteaux par paquets entiers
Elle me sourit moi pas du tout, je détourne mon regard
Parce qu’elle pue les afterworks et les sex-toys dans le tiroir
Trente minutes plus tard c’est ma station je descends
Mais le bus vient de passer, il va falloir attendre longtemps
Alors je marche, tente d’éviter les flaques à la lumière des phares
Elle ne m’a pas appelé même si je suis un peu en retard
Et par les fenêtres éclairées, je vois l’intérieur des foyers
Avec ces gens bien au sec, qui se racontent leur journée
Je sais qu’on est pas différent, qu’on va dîner, regarder la télé
Puis se coucher sans se toucher parce qu’on sera trop fatigué
Je l’imagine d’ailleurs m’attendre assise en tailleur
Son petit postérieur dans son pantalon d’intérieur
Rêvant d’un job meilleur et que je devienne géniteur
Pas besoin d’avoir de gosse pour baiser la babysitter
Je t’ai amené des fleurs car les bonbons ça fait grossir
Pas sûr qu’elle trouvera ça drôle alors vaut mieux ne rien dire
Arrivé devant sa porte bizarrement je ne m’arrête pas
Pose le bouquet sur une poubelle et rentre tranquillement chez moi
Le 26/12/2018 à 11h39
Le 26/12/2018 à 11h53
Le 26/12/2018 à 11h55
Ça n’a rien d’un préjugé, c’est juste la façon dont je vois personnellement la musique et ce qu’elle doit être de mon point de vue.
Tes comparaisons sont très moyennes, un texte peut être très poétique sans métrique et pas du tout poétique avec plein de métrique et une peinture peut être très belle sans courbe et très moche avec des courbes.
Une petite définition du mot mélodie “Ensemble de sons successifs (par opposition à harmonie) formant une suite musicale reconnaissable et agréable.”
Voilà, “une suite musicale reconnaissable et agréable” pour moi c’est ça la musique qui me plaît.
Après on peut bien appeler “musique” ce qu’on veut, y-compris n’importe quel bruit répétitif, pourquoi pas mais ce n’est pas ma vision des choses.
Alors pour te faire plaisir je rectifie mon propos :
Bonne musique = mélodie facilement mémorisable , mauvaise musique = pas de mélodie donc pas facile voire impossible à mémoriser…
Quand je parle de “mémorisable” je devrais plutôt dire “reconnaissable”.
Le 26/12/2018 à 12h10
Le 26/12/2018 à 12h18
Le 26/12/2018 à 12h30
Le 26/12/2018 à 12h31
Le 26/12/2018 à 12h31
Le 26/12/2018 à 12h34
Le 26/12/2018 à 12h39
Le 26/12/2018 à 12h46
Le 26/12/2018 à 12h57
Le 26/12/2018 à 13h27
Le 26/12/2018 à 13h48