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Arrêts maladie : l’exécutif invité à miser sur le télétravail et des « contrôles flash » via SMS

T où ?

Arrêts maladie : l'exécutif invité à miser sur le télétravail et des « contrôles flash » via SMS

Le 21 février 2019 à 15h15

Le rapport commandé par le gouvernement afin de limiter le coût des arrêts maladie a été remis hier au Premier ministre. Il est notamment proposé d’autoriser, avec l’accord du salarié, le recours au télétravail. Un système de « contrôles flash » avec convocation par SMS est également envisagé.

Et si l’on permettait à certains salariés en arrêt maladie de continuer à travailler, chez eux, grâce à Internet ? L’idée, loin d’être nouvelle, est remise au goût du jour par Stéphane Seiller, magistrat à la Cour des comptes, Jean-Luc Bérard, DRH de Safran, et Stéphane Oustric, professeur de médecine. Ces trois personnalités viennent de remettre les conclusions de la mission qui leur avait été confiée par Édouard Philippe, en septembre dernier, au sujet des arrêts maladie.

Les rapporteurs plaident notamment pour l’introduction de différentes « alternatives à l’arrêt de travail pour maladie », jugeant qu’il est « nécessaire » d’élargir la palette de solutions offertes aux médecins.

Une « option au choix du salarié »

Stéphane Seiller, Jean-Luc Bérard et Stéphane Oustric expliquent que la France est, aux côtés du Danemark et de Malte, « en tête des pays européens pour le « présentéisme » des salariés se déclarant malades ». En clair, de nombreuses personnes ne prennent pas l'arrêt pourtant prescrit par leur médecin. « Plusieurs raisons sont invoquées : baisse de revenus, pathologie compatible avec la poursuite de l’activité, anticipation de la charge de travail au retour, pression de l’employeur... »

Le problème est qu’en l’absence de repos, « le rétablissement est plus long, voire le salarié encourt une dégradation de son état de santé, (et un arrêt de plus longue durée) », souligne le rapport.

La mission observe dans le même temps qu’un « nombre potentiellement important » de salariés pourraient ne plus renoncer à s’arrêter totalement de travailler « s’il existait des alternatives à l’arrêt de travail, permettant un repos de courte durée ». En guise d’alternative, Stéphane Seiller, Jean-Luc Bérard et Stéphane Oustric préconisent ainsi de faciliter le « télétravail et [le] temps partiel thérapeutique simplifié quand le médecin les juge adaptés à l’état du patient ».

« Il s’agirait d’une option au choix du salarié : le médecin ferait dans tous les cas un avis d’arrêt de travail transmis à la Caisse primaire d’assurance maladie, explique le rapport. Mais l’avis préciserait (selon un nouvel item introduit dans le formulaire de saisie de l’avis ): « alternative : télétravail autorisé (si possible) ». De la sorte, le salarié aurait toujours la liberté d’exercer ou non l’option qui lui est ouverte. »

Deuxième condition, ce recours au télétravail ne prévaudrait que pour les salariés travaillant dans une entreprise ayant déjà défini un cadre relatif au télétravail, « et dont les activités (...) peuvent être exercées en télétravail ». Typiquement, détaillent les rapporteurs, « cette option se prête bien au cas d’une personne qui, habituellement, exerce un ou deux jours par semaine son activité professionnelle en télétravail. La différence est que le télétravail pourrait être utilisé continument pour la durée de la période prescrite. »

Enfin, il faudrait que cette situation « soit acceptée par l’employeur ou, idéalement, ait été introduite préalablement dans le cadre applicable à l’entreprise relatif au télétravail ».

Craintes de pressions sur les salariés

À l’attention des responsables politiques, Stéphane Seiller, Jean-Luc Bérard et Stéphane Oustric préconisent de « laisser aux partenaires sociaux le soin de préciser les modalités de mise en œuvre de cette innovation ». Ils forment ainsi le vœu que ceux-ci « permettent à la formule de couvrir un large éventail de situations, sans chercher à trop restreindre son champ d’usage ».

L’idée ? « Couvrir des situations aussi diverses qu’un arrêt de durée courte ou moyenne (par exemple pour consolidation d’une fracture ou résorption d’une entorse) ou qu’une reprise à temps partiel après un arrêt de longue durée, le temps partiel s’effectuant, par exemple, dans un premier temps au domicile de la personne en télétravail. »

Stéphane Seiller, Jean-Luc Bérard et Stéphane Oustric font valoir qu’il découle de leurs auditions que cette proposition de réforme est « susceptible de réunir un accord assez large ». Les représentants de médecins s’y seraient notamment déclarés favorables, de même que le syndicat Force ouvrière.

La CFDT a de son côté accueilli cette piste de travail « avec la plus grande prudence ». L’organisation estime qu’une telle solution ne pourrait en effet être envisagée que pour les arrêts longs, et avec « un encadrement médical » adapté. L’association d’usagers France Assos Santé craint en outre que ce dispositif ne conduise certains employeurs « à mettre [la] pression » sur leurs salariés.

Il y a quelques mois, lorsque le gouvernement avait annoncé que la mission Seiller-Bérard-Oustric travaillait sur cette piste, la CGT s’était montrée encore plus virulente : « Lorsque l'on est en arrêt maladie, on est par définition en incapacité temporaire de travailler, donc il n'est pas question d'être en activité de travail », avait déclaré Fabrice Angeli auprès de RTL. Ajoutant : « Il y a quelque chose de choquant, le télétravail ce n'est pas du sous-travail ni du bénévolat. »

Certains se souviendront que des arguments similaires avaient été mis en avant à l’Assemblée nationale lorsque, en 2009, le député UMP Frédéric Lefèbvre avait proposé que l’employeur ne puisse refuser à un salarié qui le demande d’effectuer du télétravail durant certaines périodes de congés où son contrat est normalement suspendu (arrêt maladie, accident professionnel, congé parental ou maternité... ), sous réserve d’un avis médical favorable.

« Les salariés vont avoir le droit, je dirais presque la permission, de travailler lorsque, justement, leur médecin aura jugé qu’ils ont besoin de s’arrêter. Grâce à vous, ils pourront remplir des fichiers depuis leur lit, transformer leur chambre en centre d’appel et envoyer des factures entre deux allaitements », s’était par exemple emportée la socialiste Michèle Delaunay. L’amendement de Frédéric Lefèbvre n’avait finalement pas prospéré, du fait de l'opposition du gouvernement de François Fillon.

Convocation à des « contrôles flash » par SMS

Stéphane Seiller, Jean-Luc Bérard et Stéphane Oustric présentent au fil de leur rapport de nombreuses autres propositions. Afin de lutter contre les arrêts maladie abusifs, ils demandent par exemple la suppression des actuels horaires de « sorties autorisées ». En lieu et place, un système de « contrôles flash » serait introduit, sur la base de convocations par SMS (et non plus par courrier).

Dès réception de l’arrêt de travail, un texto serait même envoyé aux « assurés ayant fait l’objet d’arrêts itératifs », afin de les prévenir qu’ils peuvent être convoqués, par SMS, par le service médical. Le rapport indique que cette « procédure de contrôle accélérée » serait réservée aux arrêts courts. Elle ciblerait des salariés « sélectionnés par requête (arrêts itératifs, motifs ou éléments médicaux « fantaisistes »), ou signalement de l’employeur ou du médecin prescripteur ».

« Le système actuel des horaires de sortie autorisées ne présente aucun intérêt thérapeutique, il vise simplement à simplifier le contrôle par le service médical (...). Le contrôle de présence au domicile est par ailleurs non seulement coûteux mais se révèle aussi inefficace », expliquent Stéphane Seiller, Jean-Luc Bérard et Stéphane Oustric.

La mission propose dès lors de supprimer les obligations de présence au domicile, et « appelle l’Assurance maladie à transformer son dispositif et réinvestir le contrôle des arrêts courts ». Cette « accélération » – dixit le rapport – serait parfaitement possible sur le plan technique étant donné que l’Assurance maladie détient les coordonnées téléphoniques de « 28,3 millions d’assurés, dont 17,5 millions ont autorisé la communication par SMS ». À défaut de portable, les rapporteurs préconisent de privilégier les convocations par téléphone fixe ou par mail.

Un bémol cependant : d’après le rapport, le circuit de traitement des formulaires papier empêche aujourd’hui de contrôler les arrêts de moins de 7 jours. « Un tel contrôle n’est possible que si la caisse primaire est informée rapidement de l’existence de l’arrêt, en l’occurrence si celui-ci est dématérialisé. »

C’est d’ailleurs pour cette raison que le gouvernement souhaite obliger les médecins à télétransmettre leurs arrêts à la Sécurité sociale (voir notre article). Une réforme qui pourrait resurgir dans le cadre du projet de loi Santé, qui sera bientôt débattu à l’Assemblée nationale.

D’après le rapport, les organisations patronales et les représentants de médecins « sont favorables à la suppression des horaires de sortie ». Le MEDEF souhaite de son côté que le prescripteur et l’assuré soient « systématiquement contrôlés » au-delà de trois arrêts de travail sur une période de six mois.

Tout en se disant « pas opposé[e] à des contrôles ciblés », l’association France Assos Santé s’est interrogée sur « l’opportunité de cette proposition (renforcement des contrôles des arrêts de courte durée avec l’envoi systématique d’un SMS) alors que l’analyse ne fait pas ressortir d’enjeu majeur en la matière ».

Le gouvernement se tourne vers les partenaires sociaux

Afin « d’approfondir les diagnostics posés et de discuter des différents travaux conduits » par la mission Seiller-Bérard-Oustric, Matignon a annoncé hier que le gouvernement allait proposer « une réflexion partagée » aux partenaires sociaux.

Cette « première phase » de trois mois « permettra d’identifier les sujets sur lesquels les partenaires sociaux ont vocation à négocier et ceux sur lesquels une concertation est préférable », indique l’exécutif.

Commentaires (64)

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kamui57 a écrit :



T’inquiète, ça arrive dans le privé recommandé par le rapport  :

 

lefigaro.fr Le FigaroMékilsonkon…

Au lieu de regarder pquoi il y a une hausse des arrêts, on essaie encore connement de taper au porte-feuilles… Avec en résultat, de plus en plus de gens qui feront comme moi. Ou alors, qui rallongeront les arrêts pour compenser le coût du jour perdu.


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kamui57 a écrit :



T’inquiète, ça arrive dans le privé recommandé par le rapport  :

 

lefigaro.fr Le FigaroTrès bien. Il faut punir tous ces fainéants qui sont malades par choix, d’une façon ou d’une autre.

Les obliger à travailler de chez eux quand-même quand ils sont malades est une très bonne idée.<img data-src=" />


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Patch a écrit :



C’est ce que je fais maintenant. Grippé il y a un mois, j’étais au boulot. Pas envie de perdre un jour de salaire pour 3 ou 4 jours d’arrêt. Par contre à côté, j’ai contaminé plusieurs collègues, certains sont restés une semaine au lit…

Le jour de carence pour les fonctionnaires, une très belle avancée qu’on vous dit! <img data-src=" />









Patch a écrit :



C’est ce que je fais maintenant. Grippé il y a un mois, j’étais au boulot. Pas envie de perdre un jour de salaire pour 3 ou 4 jours d’arrêt. Par contre à côté, j’ai contaminé plusieurs collègues, certains sont restés une semaine au lit…

Le jour de carence pour les fonctionnaires, une très belle avancée qu’on vous dit! <img data-src=" />







Bin, c’est toi qui est un peu con: t’es malade, tu sais que tu vas contaminer des gens, tu as un arrêt, tu le fais pas, tu contamines plus de gens, ça coûte plus cher à la société, et tu te plains.



Désolé, mais c’est toi qui est en faute. Un arrêt maladie devrait être obligatoire, je ne comprends pas que ça se discute après coup: tu discutés avant si tu veux en réduire la durée, si le médecin est ok, mais après tu le fais en entier.


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oliv5 a écrit :



Bin, c’est toi qui est un peu con: t’es malade, tu sais que tu vas contaminer des gens, tu as un arrêt, tu le fais pas, tu contamines plus de gens, ça coûte plus cher à la société, et tu te plains.



Désolé, mais c’est toi qui est en faute. Un arrêt maladie devrait être obligatoire, je ne comprends pas que ça se discute après coup: tu discutés avant si tu veux en réduire la durée, si le médecin est ok, mais après tu le fais en entier.



1- Qui te dit que j’avais un arrêt? Pour avoir un arrêt, il aurait fallu que je prenne une journée pour aller voir le médecin. Comme je ne voulais pas perdre de salaire, je n’ai pas vu de médecin.

2- A quel moment je me suis plaint? Je n’ai rien perdu en salaire, pas de raison de me plaindre. Par contre je constate les conséquences.


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Patch a écrit :



1- Qui te dit que j’avais un arrêt? Pour avoir un arrêt, il aurait fallu que je prenne une journée pour aller voir le médecin. Comme je ne voulais pas perdre de salaire, je n’ai pas vu de médecin.

2- A quel moment je me suis plaint? Je n’ai rien perdu en salaire, pas de raison de me plaindre. Par contre je constate les conséquences.







Ok, donc t’es malade, t’es allé chez le médecin ? Oui? il t’a pas filé d’arrêt pour la grippe, il est en faute. Non? c’est toi qui doit aller voir le médecin pour être arrêté. Si c’est bien une grippe que t’as eu.



Dans tous les cas, tu n’avais rien à faire au boulot avec la grippe (la vraie).


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oliv5 a écrit :



Ok, donc t’es malade, t’es allé chez le médecin ? Oui?

il t’a pas filé d’arrêt pour la grippe, il est en faute. Non? c’est toi qui doit aller voir le médecin pour être arrêté. Si c’est bien une grippe que t’as eu.



Dans tous les cas, tu n’avais rien à faire au boulot avec la grippe (la vraie).





Tu ne sais pas lire on dirait.

Je vais répéter en gras et en majuscule, peut-être que là tu comprendras : NON JE NE SUIS PAS ALLE VOIR LE MEDECIN, POUR JUSTEMENT NE PAS ME PRENDRE DE JOUR DE CARENCE.

Désolé je ne peux pas répéter la même chose en chinois ou en coréen, je ne parle pas ces langues.


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Patch a écrit :



Tu ne sais pas lire on dirait.

Je vais répéter en gras et en majuscule, peut-être que là tu comprendras : NON JE NE SUIS PAS ALLE VOIR LE MEDECIN, POUR JUSTEMENT NE PAS ME PRENDRE DE JOUR DE CARENCE.

Désolé je ne peux pas répéter la même chose en chinois ou en coréen, je ne parle pas ces langues.





Oui il est dur de la feuille celui-là <img data-src=" />


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Patch a écrit :



Tu ne sais pas lire on dirait.

Je vais répéter en gras et en majuscule, peut-être que là tu comprendras : NON JE NE SUIS PAS ALLE VOIR LE MEDECIN, POUR JUSTEMENT NE PAS ME PRENDRE DE JOUR DE CARENCE.

Désolé je ne peux pas répéter la même chose en chinois ou en coréen, je ne parle pas ces langues.





Je comprends pas bien : tu es allé chez le médecin ou pas, finalement ?

Et puis on ne dit pas “carence” mais “vacances”.



Rha la la, ces rousses…



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Et puis si elle mangeait 5 fruits et légumes par jour, elle n’aurait pas de problème de carence. <img data-src=" />



Edith : à part pour la vitamine D, mais comme elle est rousse cela devrait aller.

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<img data-src=" /> Je ne suis pas sûr qu’oliv5 ait bien compris, si tu pouvait en remettre une couche ! <img data-src=" />



Moi aussi je me suis assuré de refiler ma crève au boss avant de me décider d’aller voir un médecin.

C’est une technique comme une autre pour être certain qu’il sache que ce n’est pas du flan. <img data-src=" />

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Patch a écrit :



Tu ne sais pas lire on dirait.

Je vais répéter en gras et en majuscule, peut-être que là tu comprendras : NON JE NE SUIS PAS ALLE VOIR LE MEDECIN, POUR JUSTEMENT NE PAS ME PRENDRE DE JOUR DE CARENCE.





Je fais pareil… N’ayant pas les moyens de m’offrir 3 jours de carence (puis d’être payé à 50% les jours suivant) : je vais au boulot quand je suis malade (rien à foutre si c’est contagieux) et j’évite d’aller chez le médecin pour ne pas avoir d’arrêt de travail.


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Pour revenir à un peu de sérieux, à la lecture des commentaires ici (dont je ne fais aucun jugement), on se rend bien compte de l’illogisme de la situation… Les gens malades (ceux en bonne santé aussi) n’ont pas envie de perdre de l’argent illegitimement (car c’est injuste, c’est pas de leur faute, et c’est pas parce que c’est la loi que c’est juste). Conséquence : ils contaminent leurs collègues, et ne se soignent pas bien (car le repos, c’est comme le sport, c’est 50%+ de la réponse immunitaire).

En virant ce jour de carence, on aurait sans doute un taux de maladie plus faibles (pour les maladies contagieuses) donc une productivité plus grande, et un coût moindre pour la sécu.

Belles inepties encore une fois.





P.S.: bon du coup, il a vu son médecin Patch ou pas, j’ai pas compris ;)

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Dans ce cas précis non, mais sinon un arrêt de travail indique aussi l’autorisation de sortie ou non.



A titre personnel j’ai eu un arrêt de longue durée à cause d’une opération, mais je pouvais parfaitement et librement vivre ma vie sans être assigné à résidence. C’était juste parce que je ne pouvais pas rester en position assise trop longtemps.

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C’est incroyable ^^

Et tellement bien vu :




  1. “oh regardez ces salauds de fonctionnaires n’ont pas de jours de carrence”.

  2. l’opinion est pour instaurer un jour de carence

  3. “oh regardez y’a certains du privé qui ont leurs jours de carrence remboursés”

  4. l’opinion est pour le jour de carrence d’ordre public

  5. “oh regardez, ces salauds de fonctionnaires ont un seul jour de carrence”





  6. C’est beau l’égalisation par le bas j’en ais la l’arme à l’oeil.

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EMegamanu a écrit :



Arrêt maladie = télétravail!?!



NON !

Un arrêt maladie c’est fait pour se reposer et guérir plus rapidement.



On a vraiment un probleme avec cette notion…





j’ai du conduire avec une attelle au poignet ce qui est interdit parceque le medecin n’a pas jugé bon de me mettre en arret pour une tendinite sévère. Même chose après une opération de la main, le chir n’avait pas jugé bon de me mettre en arrêt…l’infirmière a exiger que j’aille voir mon medecin traitant et que je demande fermement un arret de travail.



Ma femme a également du faire 50km jour pour aller au travail en voiture alors qu’elle s’est fait une entorse stade 2 (limite stade 3) et qu’elle pouvait a peine marcher. A noter qu’en plus tout est déjà en place au niveau des PCA pour qu’elle puisse bosser depuis chez nous mais l’employeur n’a pas voulu…“si pas d’arrêt c’est que vous pouvez venir bosser sur site”…





Alors entre les medecins trop frileux pour mettre en arrêt et les “maladie” ou il est uniquement compliqué de se rendre sur le lieux de travail…


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choukky a écrit :

Moi aussi je me suis assuré de refiler ma crève au boss avant de me décider d’aller voir un médecin.

C’est une technique comme une autre pour être certain qu’il sache que ce n’est pas du flan. <img data-src=" />





<img data-src=" />

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Au delà du fait que la sécu soit une caisse séparée, faut vraiment arrêter avec cet “argument” du “on a trop de dettes il faut arrêter de vivre au dessus de nos moyens”.

Pour rappel le le PIB par habitant en valeur constante ne fait que augmenter donc nous sommes bien plus “riches” qu’avant, l’État n’a pas + besoin de faire des économies que dans les années 60 ou 70, il suffirait juste de répartir les richesses produites comme à l’époque.

De plus, la dette Française et détenue à 45% par des fonds propres (français) (en gros les Français donnent leurs épargnes à des assurances vie qui achètent de la dette), ce qui est plutôt rassurant.

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loser a écrit :



Un arrêt de travail c’est quand on n’est pas en état de travailler. Cet état peut aussi empêcher de se déplacer, mais pas forcément.







Donc il va falloir ajouter une case “télétravail autorisé” pour ne pas se payer une carence si le poste le permet 😅


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propositionjoe a écrit :



Franchement faudrait m’expliquer pourquoi collectivement ont accepte que les gouvernants s’autorisent à juger de ce qu’on fait de notre salaire socialisé (les cotisations sociales). C’est du salaire qu’on décide de mettre au pot commun (dans la sécu) pour que si un collègue travailleur tombe malade / prenne sa retraite soit payé.




  Le président, les ministres, ne cotisent pas; pourquoi les laisse-t-on y mettre leur nez, et décider à notre place?       






 Les gens ne prennent pas leur arrêt de travail?        

&gt; Les jours de carence n'encouragent pas à ça, c'est d’ailleurs le but...









Merci! Malheureusement avec la CSG ce ne sont plus des cotisations, mais de l’impot, avec cette réforme Macron a exaucé les souhaits du patronat, sortir les travailleurs de la gestion, de la part socialiste de leurs salaire…


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Patch a écrit :



Essaie de saisir correctement au clavier tout en utilisant ta souris, avec une main seulement. Le tout, avec la même productivité qu’avec 2 mains fonctionnelles (sinon on risque de te tomber dessus parce que tu ne fais pas tes chiffres).

Ensuite, reviens dire la même chose.



J’ai eu l’an dernier une attelle pendant 2 mois, qui ne bloquait que mon poignet (tendinite de la souris). Rien que ca me ralentissait énormément quand j’écrivais…





D’un autre côté je n’ai jamais parlé de taper au clavier ou utiliser une souris avec une attelle… Mon propos est de dire qu’il faut associer handicap et métier. Avec un pied dans le plâtre, chauffeur de bus tu seras arrêté,&nbsp; bureaucrate probablement pas.


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Johnny B Root a écrit :



Les médecins sont trop frileux pour donner les arrêts maladie, c’est exaspérant. Aucun arrêt maladie en 4 ans (j’ai été assez idiot pour venir travailler avec la grippe parce que j’avais peur du jugement de mon employeur, pas de rendez-vous possible dans la journée et peur de demander plusieurs jours d’un coup sans les avoir, pas à l’aise avec les démarches administratives… mais je ne le ferai plus, j’étais jeune). La seule fois où j’ai demandé, je m’étais blessé au talon ce qui me causait une douleur importante quand je me déplaçais. Le médecin n’a pas voulu m’arrêter car avec les béquilles et des anti-douleurs, il a estimé que j’avais un moyen de locomotion et pouvais faire mes 40mn de trajet aller et retour (marche, escaliers, RER bondé)

Je vous avoue avoir rêvé de glisser dans des marches trempées de pluie et me péter une jambe pour avoir 3 mois d’arrêt.

Et par anticipation pour les donneurs de leçon, je n’ai jamais vu le télétravail toléré partout où j’ai bossé jusqu’à aujourd’hui. Et je bosse dans l’informatique.





Le télétravail est un droit, ton employeur doit désormais justifier un éventuel refus. Pour le transport avec béquilles, la sécu n’y est pour rien, par contre toi tu demandes à ton employeur s’il préfère autoriser ton télétravail ou payer le taxi en note de frais…


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fofo9012 a écrit :



D’un autre côté je n’ai jamais parlé de taper au clavier ou utiliser une souris avec une attelle… Mon propos est de dire qu’il faut associer handicap et métier. Avec un pied dans le plâtre, chauffeur de bus tu seras arrêté,  bureaucrate probablement pas.



Je dois avoir de gros problème de vue alors :







fofo9012 a écrit :



Un attelle au poignet n’est pas un motif d’arrêt universel: Quelqu’un qui bosse dans un centre d’appel à pied n’a aucune raison d’être arrêté par ex.



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Et oui,

Et c’est d’ailleurs passé comme une lettre à la poste…

Les organisations populaires n’étant plus ce qu’elles étaient, elles ont été incapables de monter au front, et de défendre les conquêtes sociales de nos aïeux.

“Ne parlez pas d’acquis sociaux, parlez de conquis sociaux, parce que le patronat ne désarme jamais”

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Elle ciblerait des salariés « sélectionnés par requête (arrêts itératifs, motifs ou éléments médicaux « fantaisistes »), ou signalement de l’employeur ou du médecin prescripteur ».



Les motifs médicaux “fantaisistes” ça existe vraiment à part dans les fantasmes répressifs de politiciens ?

Un médecin, même s’il produit un certificat de complaisance mettra un motif médical crédible dans tous les cas, c’est un professionnel de la santé.

Il suffit de mettre anomie et c’est invérifiable dans tous les cas…



J’ai l’impression qu’ils réinventent des choses que fait déjà la sécu là.

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Et pour cause elles n’en étaient pas spécialement à l’origine à part la CGT & FO pour la mise en oeuvre. Sinon ce qui avait permis la création des protections sociales c’est le renversement de l’état français par le débarquement allié. Autant dire que depuis les années 80 les gens capables d’agir militairement contre le gouvernement en France il n’y en a plus. (Merci la gauche… <img data-src=" /> )



Avec quelques poutcents de syndiqués et la majorité chez les suce boules de la cfdt ou de l’unsa c’était couru d’avance.

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Les alliés…

&nbsp;

Et un parti communiste à 35% aux élections, armé et sachant s’en servir après 4 ans de résistance,

Une CGT majoritaire dans les usines,

Un patronat décrédibilisé par 5 ans de collaboration,



Et surtout l’ambition générale de changer la vie pour des lendemains qui chantent.

&nbsp;

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Patch a écrit :



Je dois avoir de gros problème de vue alors





Je ne pense pas que ce soit la vue le problème…

Relis bien le passage que tu as quoté, astuce passe ton doigt sous chaque mot <img data-src=" />


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fofo9012 a écrit :



Je ne pense pas que ce soit la vue le problème…

Relis bien le passage que tu as quoté, astuce passe ton doigt sous chaque mot <img data-src=" />



Je dois vraiment avoir des problèmes de vue, je confirme…


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Franchement, pouvoir contrôler les arrêts plus efficacement, ce serait bénéfique à tous… Il y a tellement d’abus. Après, il faut un système efficace et rapide…

&nbsp;

Une convocation par SMS ?! Si je suis cloué au lit, je ne suis pas perché sur mon téléphone et pas apte à répondre à une convoc. Je ne comprends pas trop pour le coup !



&nbsp;







propositionjoe a écrit :



Et oui,&nbsp;

Et c’est d’ailleurs passé comme une lettre à la poste…&nbsp;

Les organisations populaires n’étant plus ce qu’elles étaient, elles ont été incapables de monter au front, et de défendre les conquêtes sociales de nos aïeux.&nbsp;

“Ne parlez pas d’acquis sociaux, parlez de conquis sociaux, parce que le patronat ne désarme jamais”





Si les organisations, pour ne pas dire syndicats, au lieu de dire non à absolument TOUT, ils se concentraient sur les vrais dangers/risques pour les salariés, on n’en serait pas là. Déjà, qu’ils commencent par échanger avec les salariés avant de parler en leur nom… Franchement, être dans la rue toutes les semaines, ca devient banal pour tout le monde, c’est bien dommage…



&nbsp;





yvan a écrit :



Les motifs médicaux “fantaisistes” ça existe vraiment à part dans les fantasmes répressifs de politiciens ?&nbsp;

Un médecin, même s’il produit un certificat de complaisance mettra un motif médical crédible dans tous les cas, c’est un professionnel de la santé.&nbsp;

Il suffit de mettre anomie et c’est invérifiable dans tous les cas…&nbsp;



J’ai l’impression qu’ils réinventent des choses que fait déjà la sécu là.





Il y a des médecins qui sont mauvais, comme dans tous les corps de métier, être un professionnel de la santé n’y change rien.&nbsp; Et même mettre un motif non vérifiable, si tu vois que ce motif revient tout le temps, c’est facilement identifiable je pense…


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On peut être en arrêt et en capacité de se déplacer (poignet cassé par exemple).

Ce dispositif de “contrôle flash” se veut plus rapide, car la convocation ne se fait pas par courrier, mais par SMS.

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Xavier.B a écrit :



On peut être en arrêt et en capacité de se déplacer (poignet cassé par exemple).

Ce dispositif de “contrôle flash” se veut plus rapide, car la convocation ne se fait pas par courrier, mais par SMS.





Moi avec un poignet cassé, je réponds difficilement aux SMS. Enfin, si c’est le droit ;)&nbsp;


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MarcRees a écrit :



Moi avec un poignet cassé, je réponds difficilement aux SMS. Enfin, si c’est le droit ;)&nbsp;





Embauche une secrétaire :)


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Je pense que c’est une bonne idée pour certaines combinaisons pathologie/métiers :

&nbsp;Par exemple, un&nbsp;mal de dos m’empêche de prendre les transports en commun (parce que ça aggrave les choses), mais pas de programmer. Un rhume n’empêche pas d’écrire de la documentation, mais contamine les collègues si je me rends dans les locaux de ma boîte et s’aggrave en otite si je prends froid dehors.

Par contre, une grippe, la peste bubonique ou la migraine empêchent effectivement de travailler.

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Franchement faudrait m’expliquer pourquoi collectivement ont accepte que les gouvernants s’autorisent à juger de ce qu’on fait de notre salaire socialisé (les cotisations sociales). C’est du salaire qu’on décide de mettre au pot commun (dans la sécu) pour que si un collègue travailleur tombe malade / prenne sa retraite soit payé.




  Le président, les ministres, ne cotisent pas; pourquoi les laisse-t-on y mettre leur nez, et décider à notre place?       






 Les gens ne prennent pas leur arrêt de travail?        

&gt; Les jours de carence n'encouragent pas à ça, c'est d’ailleurs le but...
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Et si on a pas internet ? Et si on ne veut pas donner son N° de portable ?

Et si on ne peut pas se déplacer ? C’est eux qui viennent, ou on est “radié” comme à Paul Emploi ?

C’est bancal ce truc.

Moralité, si vous choppez la grippe, essayez d’aller bosser pour contaminer le max de personnes, ça leur fera les pieds.

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Ce n’est pas une mauvaise idée en soi, un arrêt pour une grosse rhino-pharyngite doublé d’une laryngite ne m’a pas empêché de télé travaillé personnellement, cela s’est fait avec accord tacite de mon N1 et j’ai récupéré les heures en raccourcissant mes journées.



Cela reste un accord complètement “hors la loi” mais qui a permis à ce moment là de faire fonctionner le service et mon métier le permet surtout.



Toutefois, il va falloir bien définir ce qui permet au salarié malade d’effectuer ce télétravail, typiquement, une grippe ou un membre fracturé (tout dépend lequel encore) pour prendre des exemples simplistes ne sont pas compatibles à mon sens. idem pour une dépression nerveuse.



Par contre, l’histoire des contrôles flash, c’est juste n’importe quoi, je vais pas sortir avec une gastro ou si je suis invalidé pour aller les voir non plus.



L’arrêt de travail en tant que tel ne serait plus, ce sera plutôt une “Incapacité de se rendre sur le lieu de travail habituel pour raison médical”, plus un arrêt mais une incapacité.



Quant au MEDEF, ils sont justes dans les nuages, avoir plusieurs arrêts dans l’année n’est pas si rares (record perso : 16 fois 7 jours), certaines pathologies peuvent en entraîner d’autres, etc.

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Et si on est déjà en TT à temps complet, on fait quoi ? <img data-src=" />

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L’article R412-6 du Code de la route indique que « tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent. »



Donc avec un poignet cassé je n’ai pas moyen de me déplacer en toute autonomie par des moyens motorisés légalement parlant ^^



Il va falloir qu’ils fassent un sacré distingo selon les pathologie et le poste occupé…

&nbsp;

Ca va être coton leur histoire…

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Jarodd a écrit :



Et si on est déjà en TT à temps complet, on fait quoi ? <img data-src=" />





Si t’as une gastro tu télétravail sur le trône <img data-src=" />


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Velu a écrit :



Je pense que c’est une bonne idée pour certaines combinaisons pathologie/métiers :

&nbsp;Par exemple, un&nbsp;mal de dos m’empêche de prendre les transports en commun (parce que ça aggrave les choses), mais pas de programmer. Un rhume n’empêche pas d’écrire de la documentation, mais contamine les collègues si je me rends dans les locaux de ma boîte et s’aggrave en otite si je prends froid dehors.

Par contre, une grippe, la peste bubonique ou la migraine empêchent effectivement de travailler.



Le problème c’est que ça impliquerait que le patron soit au courant de ce que l’on peut avoir (au moins partiellement), sauf que la santé d’un salarié ne regarde pas sa boite.



Et perso, si ça se fait (mais ça se fera, c’est certain), j’attends les premiers dérapages … <img data-src=" />

Genre le salarié à l’hosto après une grosse opération et le patron qui vient exiger qu’il bosse depuis sa chambre d’hôpital …



Bref, va falloir bosser H 24 quelque soit l’état de santé.<img data-src=" />


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propositionjoe a écrit :



Franchement faudrait m’expliquer pourquoi collectivement ont accepte que les gouvernants s’autorisent à juger de ce qu’on fait de notre salaire socialisé (les cotisations sociales). C’est du salaire qu’on décide de mettre au pot commun (dans la sécu) pour que si un collègue travailleur tombe malade / prenne sa retraite soit payé.





Parce que les politiques ont le discours bien rodé du “(la majorité) des gens abusent il faut donc renforcer les contrôles (voire supprimer les prestations)”. Et ça fonctionne superbement bien. C’est un peu comme le “c’est pour votre sécurité”.







tifounon a écrit :



Par contre, l’histoire des contrôles flash, c’est juste n’importe quoi, je vais pas sortir avec une gastro ou si je suis invalidé pour aller les voir non plus.





Tout à fait. Autant faire des vérifications est normal, autant leurs “contrôles flash” pourraient être faits directement à domicile. Ils en feraient certes moins mais ça serait plus agréable pour les gens malades.


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Arrêt maladie = télétravail!?!



NON !

Un arrêt maladie c’est fait pour se reposer et guérir plus rapidement.



On a vraiment un probleme avec cette notion…

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Ricard a écrit :



Et si on a pas internet ? Et si on ne veut pas donner son N° de portable ?

Et si on ne peut pas se déplacer ? C’est eux qui viennent, ou on est “radié” comme à Paul Emploi ?

C’est bancal ce truc.

Moralité, si vous choppez la grippe, essayez d’aller bosser pour contaminer le max de personnes, ça leur fera les pieds.



C’est ce que je fais maintenant. Grippé il y a un mois, j’étais au boulot. Pas envie de perdre un jour de salaire pour 3 ou 4 jours d’arrêt. Par contre à côté, j’ai contaminé plusieurs collègues, certains sont restés une semaine au lit…

Le jour de carence pour les fonctionnaires, une très belle avancée qu’on vous dit! <img data-src=" />


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T’inquiète, ça arrive dans le privé recommandé par le rapport&nbsp; :

&nbsp;

Parmi ses 20 recommandations, la plus sensible



           est l'instauration d'un jour de carence obligatoire pour   

tous, c'est-à-dire non payé, en cas d'arrêt-maladie. C'est

déjà le cas dans la fonction publique. Dans le privé,

les salariés ont théoriquement trois jours de carence,

mais ceux-ci sont souvent pris en charge par leur

employeur dans le cadre d'un accord de branche ou

d'entreprise. Par équité avec la fonction publique, les

trois experts recommandent d'appliquer la même règle au

privé. Le jour de carence sera «d'ordre public»,

c'est-à-dire que les entreprises auront interdiction de le

compenser.





lefigaro.fr Le Figaro

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Patch a écrit :



C’est ce que je fais maintenant. Grippé il y a un mois, j’étais au boulot. Pas envie de perdre un jour de salaire pour 3 ou 4 jours d’arrêt. Par contre à côté, j’ai contaminé plusieurs collègues, certains sont restés une semaine au lit…

Le jour de carence pour les fonctionnaires, une très belle avancée qu’on vous dit! <img data-src=" />





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Krogoth a écrit :



j’ai du conduire avec une attelle au poignet ce qui est interdit parceque le medecin n’a pas jugé bon de me mettre en arret pour une tendinite sévère. Même chose après une opération de la main, le chir n’avait pas jugé bon de me mettre en arrêt…l’infirmière a exiger que j’aille voir mon medecin traitant et que je demande fermement un arret de travail.



Le médecin ne va te mettre en arrêt si tu ne lui dis pas que tu dois conduire pour aller au boulot… Un attelle au poignet n’est pas un motif d’arrêt universel: Quelqu’un qui bosse dans un centre d’appel à pied n’a aucune raison d’être arrêté par ex. Un banal rhume n’empêche pas de bosser dans un bureau isoler par contre ça peut être problématique sur un open space, ou si tu bosses avec des personnes fragiles.



Sinon ce principe est absurde : le télétravail est déjà possible, c’est donc parfaitement inutile. Si tu as un rhume, tu restes télétravailler à la maison pour ne pas contaminer tes collègues, pas besoin de perdre du temps / argent à faire chier un médecin pour un “arrêt” maladie t’autorisant à travailler ?!


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AirTé a écrit :



Je comprends pas bien : tu es allé chez le médecin ou pas, finalement ?

Et puis on ne dit pas “carence” mais “vacances”.



Rha la la, ces rousses…



<img data-src=" />



Je n’ai jamais pris d’arrêt de complaisance, même en ayant la subrogation à 100% dès le 1er jour… Même la fois où j’ai planté ma voiture j’ai été vraiment con, j’aurais pu (et surtout dû, vu comment j’étais traité les mois suivants) déclarer un accident de trajet et en profiter un peu, mais non 3 jours après j’étais de retour avec une voiture prêtée par la famille le temps de m’en racheter une nouvelle… <img data-src=" />







choukky a écrit :



<img data-src=" /> Je ne suis pas sûr qu’oliv5 ait bien compris, si tu pouvait en remettre une couche ! <img data-src=" />



Moi aussi je me suis assuré de refiler ma crève au boss avant de me décider d’aller voir un médecin.

C’est une technique comme une autre pour être certain qu’il sache que ce n’est pas du flan. <img data-src=" />



<img data-src=" />



C’est une méthode efficace aussi <img data-src=" />


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Mon téléphone portable est en panne depuis 2 mois (et j’ai pas forcément envie d’en racheter un ou de le dépanner tout de suite, vu qu’il ne me sert pas tant que ça.)



Donc pour une raison de panne matérielle je peux me faire tomber dessus pas la Sécu ..?

Et si en même temps à cause de travaux j’ai pas d’accès Internet (déjà arrivé), bah j’ai pas mes mails non plus. <img data-src=" />

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Un arrêt de travail c’est quand on n’est pas en état de travailler. Cet état peut aussi empêcher de se déplacer, mais pas forcément.

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Non. C’est la conséquence administrative d’une impossibilité/contre-indication de travailler pour raison de santé, constatée par un médecin.

Le repos et la guérison plus rapide, ça existe, mais ce sont des cas particuliers.

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si je ne me trompe pas les médecins ont des quottas d’arrêts de travail “autorisés”, s’ils dépassent leur quotta ils risquent des contrôles avec un bon paquet de tracasseries administratives - lire ce texte, édifiant (et effrayant). D’ailleurs, si un médecin ici pouvait confirmer (ou infirmer) la plausibilité de cette histoire ça serait pas mal <img data-src=" />



Ensuite, pour le coup de se mettre en télétravail pour ne pas contaminer les collègues - quand le poste occupé le permet bien sûr… en théorie c’est une bonne idée. En pratique, ça nécessite l’accord de l’entreprise - soit via un accord d’entreprise, soit, plus en mode “sous-marin”, via un accord de gré à gré avec son manager. En France, ce n’est pas toujours acquis, et s’il y a accord du manager, en l’absence d’accord officiel au niveau de l’entreprise il faut espérer qu’il n’y aura aucun problème le ou les jours télétravaillés, sinon le manager en question risque de gros problèmes…

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fofo9012 a écrit :



Quelqu’un qui bosse dans un centre d’appel à pied n’a aucune raison d’être arrêté par ex.





Ceux qui bossent dans des centres d’appels utilisent systématiquement un ordinateur, donc un clavier. Et pour taper au clavier en manipulant une souris, il faut ses deux mains.


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Les médecins sont trop frileux pour donner les arrêts maladie, c’est exaspérant. Aucun arrêt maladie en 4 ans (j’ai été assez idiot pour venir travailler avec la grippe parce que j’avais peur du jugement de mon employeur, pas de rendez-vous possible dans la journée et peur de demander plusieurs jours d’un coup sans les avoir, pas à l’aise avec les démarches administratives… mais je ne le ferai plus, j’étais jeune). La seule fois où j’ai demandé, je m’étais blessé au talon ce qui me causait une douleur importante quand je me déplaçais. Le médecin n’a pas voulu m’arrêter car avec les béquilles et des anti-douleurs, il a estimé que j’avais un moyen de locomotion et pouvais faire mes 40mn de trajet aller et retour (marche, escaliers, RER bondé)

Je vous avoue avoir rêvé de glisser dans des marches trempées de pluie et me péter une jambe pour avoir 3 mois d’arrêt.

Et par anticipation pour les donneurs de leçon, je n’ai jamais vu le télétravail toléré partout où j’ai bossé jusqu’à aujourd’hui. Et je bosse dans l’informatique.

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Et pouvoir rester assis ou assise un certain temps… (Je fais ce taff, mon dos ne me remercie pas.)

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Recommandation du medecin:

“Conduisez avec l’attelle mais si vous avez un accident vous l’enlever en vitesse pour éviter d’avoir des soucis avec l’assurance parce que normalement vous avez pas le droit.”

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fofo9012 a écrit :



Le médecin ne va te mettre en arrêt si tu ne lui dis pas que tu dois conduire pour aller au boulot… Un attelle au poignet n’est pas un motif d’arrêt universel: Quelqu’un qui bosse dans un centre d’appel à pied n’a aucune raison d’être arrêté par ex.



Essaie de saisir correctement au clavier tout en utilisant ta souris, avec une main seulement. Le tout, avec la même productivité qu’avec 2 mains fonctionnelles (sinon on risque de te tomber dessus parce que tu ne fais pas tes chiffres).

Ensuite, reviens dire la même chose.



J’ai eu l’an dernier une attelle pendant 2 mois, qui ne bloquait que mon poignet (tendinite de la souris). Rien que ca me ralentissait énormément quand j’écrivais…


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propositionjoe a écrit :



Franchement faudrait m’expliquer pourquoi collectivement ont accepte que les gouvernants s’autorisent à juger de ce qu’on fait de notre salaire socialisé (les cotisations sociales). C’est du salaire qu’on décide de mettre au pot commun (dans la sécu) pour que si un collègue travailleur tombe malade / prenne sa retraite soit payé.





Parce que la dette de la France s’élève désormais à 2000 Milliards et que les arrêt de travail coûte une blinde?



Ton propos est la parfaite illustration du pourquoi notre système ne fonctionne plus… Toute cette sécurité sociale est là en cas de problème. Sauf que beaucoup considère comme toi que c’est un “du”.



Si elle était financé, pourquoi pas… Mais c’est loin d’être le cas. Donc soit on se calme sur les dépense, soit tout va sauter.


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Nerg34 a écrit :



Si elle était financé, pourquoi pas… Mais c’est loin d’être le cas. Donc soit on se calme sur les dépense, soit tout va sauter.





Hum…


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Nerg34 a écrit :



Parce que la dette de la France s’élève désormais à 2000 Milliards et que les arrêt de travail coûte une blinde?



Ca tombe bien, parce que la Sécu et la dette de la France n’ont absolument rien à voir, ce ne sont pas les mêmes comptes, pas les mêmes budgets, pas les mêmes financements…

Là tu as juste dit que si la SNCF est endettée, c’est parce qu’Orange a fortement investi ailleurs.







Nerg34 a écrit :



Ton propos est la parfaite illustration du pourquoi notre système ne fonctionne plus… Toute cette sécurité sociale est là en cas de problème. Sauf que beaucoup considère comme toi que c’est un “du”.



C’est une assurance qu’on paye sur tous nos revenus. Donc oui, c’est un dû : s’il y a un pb couvert par l’assurance, l’assurance prend en charge. Comme n’importe quelle autre assurance (enfin, en théorie, les assurances chômage et privées faisant tout pour reverser le moins possible).







Nerg34 a écrit :



Si elle était financé, pourquoi pas… Mais c’est loin d’être le cas. Donc soit on se calme sur les dépense, soit tout va sauter.



Ca tombe bien là aussi, puisqu’elle est financée, Tandhruil t’a donné un lien avant moi.


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Perso, je vois avec le médecin si c’est rentable ou pas : une migraine le jeudi, bon, avec les jours de carence, je prends deux jours de congé sans solde, avec le week-end j’ai le temps de m’en remettre. Ça reviens au même, les emmerdes administratives en moins.



Une maladie contagieuse mais pas incapacitante ? Pas d’arrêt et je télé-travaille comme si de rien était (donc inutile d’ajouter une clause TT à l’arrêt, suffit de pas faire d’arrêt). Et pour les petits trucs, je vais bosser normalement.

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Johnny B Root a écrit :



Les médecins sont trop frileux pour donner les arrêts maladie, c’est exaspérant.&nbsp;





Certains médecins donnent des arrêt à tous le monde, super facilement, sur simple demande.

J’ai eu le cas avec un collègue qui a démissioné. Il s’est faché avec le management et il s’est mis en arret…&nbsp;


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Il y a une chose que j’ai du mal à saisir…



Si je suis en arrêt et que je ne vais pas au travail, c’est que globalement, mon état ne me donne pas la possibilité de me déplacer.



Avant : Le contrôle permettait de vérifier à domicile que la personne est bel et bien en incapacité de travail.



Maintenant : Je reçois un SMS and so what? j’ai les inspecteurs au bout de la rue ou je dois me déplacer pour répondre à la convocation alors que j’ai soit-disant pas la possibilité de me déplacer?



il y a quelque chose qui m’échappe…

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Idem que la réponse précédente … ils ont aussi pensé la raison de l’explosion du nombre d’arret maladie ?





&nbsp;

Pour réponse au sous titre :



Pour y aller, passé le premier rond point, t’as pas fait la moitié du chemin ! <img data-src=" />



(Plus élégant que le réponse en 3 lettres non ? )

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L’augmentation de l’age de départ à la retraite. C’est déjà renseigné.

&nbsp;

Le problème des visites à domicile c’est que tu n’es pas obligé d’ouvrir ta porte. Donc c’est inutile.

&nbsp;

Arrêts maladie : l’exécutif invité à miser sur le télétravail et des « contrôles flash » via SMS

  • Une « option au choix du salarié »

  • Craintes de pressions sur les salariés

  • Convocation à des « contrôles flash » par SMS

  • Le gouvernement se tourne vers les partenaires sociaux

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