Exclusif PCINpact : interview du faux « pirate » de la Banque de France
Quelques secondes d'appel de trop
Le 27 septembre 2012 à 12h17
19 min
Logiciel
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La nouvelle a fait le tour du Web la semaine dernière : en 2008, quelqu'un a piraté la Banque de France... en tapant des numéros par Skype. Depuis, nous nous sommes rendu compte qu'aucun piratage n'avait été effectué (en savoir plus). Afin d'éclaircir certains points, nous avons interrogé le fameux « faux pirate ». Pour des raisons de discrétion, cette personne ne souhaite pas divulguer son identité publiquement.
« Une si petite découverte »
PC INpact. Tout d'abord, vous confirmez que vous n'avez rien piraté ?
Je n'ai rien piraté du tout. ! Surtout pas un système informatique.
Avant d'aborder la chronologie des faits, revenons sur les articles publiés la semaine dernière. Par exemple, on a pu lire que vous étiez au RSA en 2008...
Je n'étais pas au RSA. J'avais encore à l'époque une allocation chômage. RSA et chômage, ce n'est pas vraiment la même chose. Mon contrat s'était terminé six mois avant les faits.
On a pu aussi lire, et cela a dû moyennement vous plaire, que vous viviez replié sur vous-même, comme si l'on voulait servir le cliché du pirate nerd/otaku...
Quand ils sont venus faire la perquisition, ils cherchaient mon matériel informatique, j'ai une pièce dans mon appartement où règne un vrai capharnaüm. Elle me sert de débarras, j'y stocke des cartons, des appareils informatiques, électroniques, il y a aussi pas mal d'objets assez inutiles mais que je rechigne à jeter.
Et donc j'ai téléphoné à Ouest-France pour qu'ils corrigent certains détails (NDLR : Ouest-France a écrit précisément que notre faux pirate vivait dans un logement « insalubre ». Cela n'a pas été corrigé.).
Vous dîtes qu'ils ont cherché un disque dur externe. Pourquoi précisément ?
Les policiers m'ont demandé où se trouvait mon matériel informatique. Ils ont donc saisi deux ordinateurs, dont un était HS, et un disque dur externe qui malheureusement pour eux se trouvait dans la pièce capharnaümique. Ils ont donc revêtu leurs habits d'archéologues et ont fini par retrouver le disque dur après une bonne suée. J'ai bien vu qu'ils étaient agacés d'avoir fait autant d'effort pour une si petite découverte.
Donc ils ne cherchaient pas spécifiquement ce disque dur externe.
Non, ils voulaient tout mon matériel informatique, et retrouver notamment l'ordinateur d'où a été passé l'appel avec Skype. Mais manque de chance, je m'en étais débarrassé, c'était mon tout premier PC portable avec une configuration très faible, je l'ai donc remplacé par un PC portable plus puissant.
Ok. Revenons à notre affaire et à l'ordre chronologique des faits. Tout a commencé en 2008...
En octobre 2008.
Vous cherchiez donc des numéros passerelles afin d'éviter de passer par des numéros surtaxés. Certains confrères ont même parlé de numéros piratés...
Oui, Ouest-France a parlé de piratage de numéros ! Comme je l'ai dit tout à l'heure ils n'ont rien compris au film, les numéros passerelles sont disponibles sur des sites hébergés en France qui existent depuis plusieurs années et qui n'ont jamais été inquietés, ils dénoncent entre autres le tarif hors de prix des appels surtaxés notamment vers certaines administrations. ce n'est absolument pas du piratage.
On compose des numéros de téléphones fixes, rien d'autre, c'est gratuit, c'est totalement légal. On cherche des services. Et quand il y a un numéro passerelle, on modifie les quatre derniers numéros ou même les trois derniers, et on peut découvrir d'autres services. Voici un exemple concret : pour consulter son compte bancaire de la banque postale par téléphone et effectuer des opérations il faut composer le 3639, coût de l'appel 0,15 euro la minute. Mais si vous faite le 01 45 45 36 39 vous accédez au même service mais gratuitement cette fois-ci, et ce numéro est donné sur le site de la Banque Postale, il sert à accéder au 3639 depuis l'étranger mais aussi depuis la France évidemment. Voila un numéro passerelle, tout simplement. Où est le piratage ?
Il est bon de le rappeler.
Oui, quand j'ai vu « pirate de numéros passerelles »... Je me suis dit : "mais quelle absurdité, cela ne veut strictement rien dire".
Effectivement. Et donc en fait, vous alliez sur des forums, pour chercher des numéros...
Tout a commencé en 2007, je discutais sur des forums et par messagerie j'ai sympathisé avec quelques personnes et certaines d'entre elles m'ont fait découvrir le monde magique des numéros passerelles. Certains numéros pouvaient s'avérer très utiles, par exemple les renseignements téléphoniques, un appel vers ce genre de service coûte très cher, le 118218 coûte 90 centimes l'appel puis 90 centimes la minute. Alors quand vous avez un numéro qui permet d'avoir le même service mais gratuitement, pourquoi s'en priver ? Surtout quand vous avez de faibles revenus.
« Je suis tombé dessus par hasard »
Mais pour la Banque de France, il n'y a même pas de numéro surtaxé.
Pas à ma connaissance. Je suis tombé sur un serveur technique, qui était à côté d'autres numéros passerelles de services de types sonneries, etc. par pur hasard.
Par hasard ?
Oui ! Tout simplement en modifiant les derniers chiffres d'un autre numéro passerelle qui héberge un service. Le lieutenant de police qui m'a interrogé m'a même dit que le numéro technique de Satelis (NDLR : le service téléphonique de la Banque de France pour le public) ressemblait étrangement au numéro de téléphone par défaut de Skype, le numéro qui s'affiche quand vous téléphonez de Skype vers un numéro de téléphone fixe.
Donc vous aviez une base de numéro, et vous changiez les derniers pour essayer de trouver si d'autres services étaient disponibles.
C'est ça. Quand on découvre un service qui fonctionne, il suffit de modifier les deux, trois ou quatre derniers chiffres du numéro de téléphone du fameux service. Avec cette technique, il est possible de découvrir plein d'autres services. Ça ne marche pas à tous les coups, mais c'est comme ça que je suis tombé sur la Banque de France. Et pour y arriver, je n'ai modifié que les deux derniers chiffres d'un autre numéro passerelle.
Qui n'avait rien à voir avec la Banque de France.
Absolument rien à voir ! Il pouvait être à côté d'un numéro de charme, de voyance, de service clientèle, etc. Il était dans le même bloc.
Bien sûr, pour appeler en illimité via Skype, vous aviez un abonnement n'est-ce pas ?
Effectivement, j'avais le choix du téléphone pour passer cet appel, fixe, portable, Skype... J'ai utilisé Skype pour le côté pratique, je voulais laisser ma ligne fixe disponible pour recevoir des appels et je n'avais pas de crédit sur mon téléphone mobile. D'ailleurs, si j'avais voulu faire du tort à la Banque de France, j'aurais appelé d'une cabine pour qu'on ne me retrouve pas.
Et donc avant de bloquer le service Satelis, il y a plusieurs étapes : vous faites le numéro...
Je fais le numéro, ensuite, je tombe sur une synthèse vocale qui me demande de composer le numéro du service. Donc la je suppose qu'il y a plusieurs services hébergés sur ce numéro, un peu comme les numéros surtaxés à quatre chiffres commençant par 36**, il vous demande de prononcer le service auquel vous voulez accéder par exemple, vous dite "axa assurance" ou "la poste" et vous êtes dirigé vers ce service ou vous pouvez aussi taper le code du service, par exemple 2030 pour "axa assurance" ou 2040 pour "laposte". C'est exactement ce qui s'est passé avec la Banque de France, j'ai tapé par hasard le 1819 et je suis arrivé sur le serveur vocal technique de Satelys. Je le sais maintenant mais je n'en savais rien à l'époque des faits, on ne sait pas où on est, ce numéro est réservé aux techniciens.
« Si j'avais su... j'aurais raccroché illico presto »
Dès le premier coup vous êtes tombé sur le 1819 ?
Non, j'ai essayé quelques numéros avant, mais très peu puisque je ne me suis pas fatigué, j'ai tenté des numéros simples comme 1515, 2020 et pour finir le 1819. Je n'ai pas essayé 50 000 fois, quand ça ne marche pas on raccroche et on va voir ailleurs.
Mais quand vous avez fait le numéro, vous saviez que vous accédiez au service de la Banque de France ?
Non, pas du tout, comment pourrait-on le savoir ? Ce numéro a été trouvé par hasard, on ne sait jamais où ça nous mène. J'espérais découvrir des services utiles, amusants.
Même quand vous avez appelé ?
On ne nous dit pas "bienvenue sur le serveur Satelys" ou "vous êtes bien à la Banque de France, pour neutraliser notre système téléphonique faites le 123456". C'est juste réservé aux techniciens qui normalement sont les seuls à pouvoir accéder à ce service et les seuls à savoir où ils sont. Si j'avais su vraiment où j'étais et les conséquences de cet acte j'aurais raccroché illico presto. Vingt secondes sur le serveur d'un prestataire de la Banque de France pour quatre ans de procédure, une garde à vue, une perquisition et un procès en correctionnelle où je risquais des années de prison, je m'en serais bien passé...
Donc vous faites la première suite de quatre chiffres...
Voilà, le 1819.
Et après le 1819...
On me demande un code confidentiel. Bon là, je me suis dit, je vais faire 123456, tout en sachant très bien que ça ne passerait pas. Et en fin de compte, ça a marché.
Mais il s'est passé quoi après avoir fait 123456 ?
Après, on arrive sur un menu technique. Plusieurs choix s'offrent à nous : "appuyer sur la touche 1 entraine telle action, touche 2, etc.. Les termes employés étaient assez techniques et un peu incompréhensibles quand on n'y connaît rien, mais j'ai entendu dans le menu qu'une des touches proposait le "mode crise" entre autres. Ça ne me parlait pas vraiment, voyant que ce serveur ne m'apportait rien d'intéressant, j'ai appuyé sur plusieurs touches et j'ai attendu quelques instants, il ne s'est rien passé, j'ai donc raccroché.
« J'ai appuyé sur n'importe quelle touche »
Et donc, vous avez bien entendu qu'une des touches proposait le "mode crise", et vous vous êtes dit, non, ça ne peut pas marcher ?
Mais déjà, "mode crise", pour moi ça ne voulait rien dire. Il n'y avait pas que cette option, d'autres choix étaient disponibles, on ne se doute pas un seul instant de ce qui se passe, c'était juste un détail, qui a coûté cher...
Oui, et vous ne saviez pas que vous étiez à la Banque de France.
Non, je ne le savais pas, personne n'aurait pu le savoir à part les techniciens, et il faut savoir qu'il existe des services vocaux qui ne fonctionnent plus, c'est-à-dire qu'ils ont été désactivés, mais la synthèse vocale continue malgré tout à tourner.
Quand j'étais dans le menu, j'ai appuyé sur n'importe quelle touche, je n'ai pas vraiment écouté en fait.
Donc là on est en octobre 2008. Ensuite, deux ans plus tard, la brigade d'enquêtes sur les fraudes aux technologies de l'information vous retrouve. À quel mois précisément ?
C'était quasiment deux ans jour pour jour, là aussi en octobre.
Et quel est le premier contact ? Une lettre ?
J'ai reçu une convocation du commissariat de police avec cette mention : "pour affaire vous concernant". Sans plus de détail. Je suis arrivé dans les locaux du commissariat à 9 heures du matin. Et là, je vois deux personnes, un homme et une femme, qui me disent qu'ils sont de la Brigade de Paris. Ils se présentent, me demandent si je sais pourquoi je suis là. Et moi je dis non, au début, je ne voyais pas pourquoi j'étais là. Ensuite, ils m'ont expliqué, et voilà.
« Ils pensaient qu'on était une bande organisée »
Et il y a immédiatement eu la garde à vue donc ?
Oui, j'ai fait une garde à vue. Ils ont pris mon portefeuille, ma montre, mes lacets de chaussures, mon téléphone...
C'est la procédure.
Oui. Ils ne sont pas venus chez moi me prendre au saut du lit. La perquisition a eu lieu après.
La garde à vue a duré combien de temps ?
Elle a commencé à 9 h du matin et ça a fini vers 17 h à peu près.
Et ils vous ont posé des questions sur comment vous avez fait, etc. ?
En fait, tant que la Banque de France n'a pas dit au Lieutenant que le code était 123456, ils pensaient toujours qu'on était plusieurs, que je n'avais pas pu entrer le système tout seul puisqu'ils ont découvert que je ne possédais aucun outil de piratage. Ils ont donc pensé que j'avais des complices à la Banque de France, ça c'est clair. Ça a duré jusqu'à 15 h. Ils pensaient vraiment qu'on était une bande organisée. Ils m'ont donné les noms de plusieurs employés de la Banque de France ainsi que le nom d'un homme vivant à Rodez, que je ne connaissais pas évidemment.
« C'est comme s'ils m'avaient demandé ce que j'avais mangé il y a deux ans »
Mais vous savez pourquoi cela a pris deux ans pour vous retrouver ?
Pas du tout, autant de temps pour me retrouver c'est assez long, surtout que je ne me suis pas caché, alors imaginez que je me serais effectivement caché, je pense qu'ils y seraient encore. Alors quand il m'ont demandé des détails sur ce que j'avais fait, j'ai bien eu du mal à me souvenir d'un instant de 3 minutes il y a deux ans, c'est comme s'ils m'avaient demandé ce que j'avais mangé il y a deux ans le 25 octobre entre 18 h et 18h15. En plus il fait ajouter à ça la pression de l'interrogatoire.
Et peut-être savez-vous pourquoi cela a encore pris deux ans entre la garde à vue et le verdict ?
Non plus. On n'est pas informé, on n'a même pas un courrier de quoi que ce soit. On a juste un courrier d'un huissier pour nous notifier la convocation au Tribunal.
Et en fin de compte, je n'ai pas reçu de courrier avant longtemps. J'ai dû être obligé d'appeler le service du Tribunal de Rennes pour qu'ils m'informent que mon dossier avait été mis dans la pile des personnes qui vont être convoquées. Et ils m'ont dit que ça pouvait être très longs, du genre un an, un an et demi, deux ans, c'est vrai que c'est très très long. Car ce n'était pas un dossier prioritaire.
Et donc la perquisition au domicile a eu lieu quand ?
Dès le début de la garde à vue, on a été chez moi. Ensuite on est revenu, ils ont analysé mes PC portables, et en fin de garde à vue à 17 h, je suis reparti avec mes affaires sous les bras. Ils m'ont tout rendu, ils n'ont rien gardé.
Donc en fait, entre la garde à vue et la convocation au Tribunal en septembre, il ne s'est rien passé.
Non, il ne s'est rien passé. J'ai contacté un avocat quinze jours avant. C'est tout.
Et lors du procès, cela a duré un certain temps ?
Mon procès a duré environ 20 minutes. Ce n'était pas long par rapport aux autres. J'étais le dernier à passer, avant, il y avait deux dossiers qui ont été renvoyés. Je suis rentré au tribunal à 16 h, heure de ma convocation, et j'en suis ressorti vers 20h15. Le premier dossier qui concernait une affaire d'agression sexuelle avec arme a duré plus de 2 heures.
Et les gens comprenaient précisément votre situation ?
Ils ont essayé de comprendre, mais... Quand on ne connait pas les numéros de passerelles, ça parle pas trop, même si on essaie d'imaginer, c'est pas évident. Pour eux, c'était du piratage, piratage. Ils ne voyaient que ça. Ils ont vu malgré tout que j'étais de bonne foi et que je n'avais absolument pas le profil d'un pirate.
La presse a même carrément affirmé que vous avez piraté des numéros passerelles.
Ah oui, le procureur, dans sa réquisition, a dit que j'avais piraté la Banque de France, qu'il y avait eu intrusion frauduleuse, mais il a été plutôt raisonnable dans sa demande de peine, et Ouest-France présent sur place n'a pas tout compris, ils ont retenu "piratage" et rien d'autre. Le journaliste n'a même pas pris la peine de venir me poser quelques questions pour affiner son article et éclaircir certains points, pourtant j'étais à 10 mètres de lui...
Mais cela n'a pas empêché que vous soyez relaxé au final.
Oui, quel soulagement. Ils ont bien vu que j'étais de bonne foi. Que j'étais honnête. Le juge a souligné que je n'avais pas essayé de me cacher, mon IP était la vraie, j'ai acheté du temps d'appels Skype avec Paypal où sont conservés mon nom, mon adresse, mon compte bancaire et ma carte bancaire.
« C'est surtout la prison qui m'inquiétait »
Et d'après nos informations, la Banque de France a demandé 1000 € pour préjudices. Sait-on pourquoi ?
Oui, j'ai su ça lorsque mon avocate a lu le dossier. Et elle m'a dit que la Banque de France demandait 1000 €. Mais bon, je n'étais pas trop inquiet pour ça, pour les 1000 €. C'est surtout la prison qui m'inquiétait... et puis 1000 € ça parait peu par rapport à ce qui s'est passé, mais il ne faut pas oublier qu'il y a eu négligence de la Banque de France, le code aurait été paramétré correctement je ne serais jamais entré sur le système Satelys, ils ont dû prendre ceci en compte.
C'est compréhensible. D'ailleurs, toute cette affaire a eu des conséquences psychologiques sur vous ?
Ah oui, car on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. J'avais peur d'aller en prison. J'ai consulté sur internet des affaires qui ressemblaient à la mienne, l'intrusion dans un système automatisé de données, etc., j'ai trouvé quelques cas de personnes qui avaient été condamnées à de la prison avec sursis et à des amendes. On ne peut pas savoir dans quel état d'esprit va être le juge et le procureur, de bonne ou mauvaise humeur. Vais-je être jugé sévèrement ? C'est quand même la Banque de France donc l'État. Vont-ils me faire payer le fait d'avoir entre guillemets attaqué l'État français ? Le fait que ce soit la Banque de France m'a quand même inquieté.
Donc c'est vrai que j'ai été assez stressé. Déjà, après une garde à vue, on est un peu sonné, et on espère que dans les six mois on aura pas de nouvelles et que finalement, il ne va rien se passer, que l'affaire sera classée sans suite. Mais après, quand on nous dit qu'en fin de compte, on va être jugé... bon, il faut encore attendre un an et demi ou deux ans... On risque plusieurs années de prison... il y avait quand même du stress.
Et financièrement ?
Je n'ai rien payé, j'ai bénéficié de l'aide juridictionnelle.
« Quelques subtilités de l'affaire ont échappé à certaines personnes »
Et vous avez été étonné des articles publiés la semaine dernière ?
Oui, j'ai été assez étonné du nombre d'articles et surtout du contenu. J'ai vu le mot piratage partout c'est assez impressionnant. J'ai quand même apprécié certains humoristes qui ont repris cette info, c'était vraiment très drôle encore plus quand ça vous concerne directement, ça dédramatise la situation.
C'est surtout parce que l'AFP a fait un papier, repris ensuite automatiquement par ses partenaires ou avec réécriture par d'autres. Avec un contenu assez étonnant, parlant même de piratage de système informatique.
Oui, quelques subtilités de l'affaire ont échappé à certaines personnes, il y a eu incompréhension. Votre article était celui qui se rapprochait le plus de la vérité. C'était bien un prestataire de service vocal, et je n'ai pas piraté la Banque de France avec un numéro de téléphone, je ne suis pas magicien !
Encore une autre erreur qui doit être corrigée, quand on dit que les codes 123456 ou 654321 auraient pu fonctionner (NDLR : ce qu'a affirmé l'avocate), je ne vois pas comment deux codes peuvent fonctionner en même temps. Le code, était bien 123456. Ce n'était pas 654321. Pendant la garde à vue, j'ai assuré au lieutenant qu'il était évident que le code d'accès de la Banque de France n'avait pas été personnalisé et que j'avais dû faire le 123456. Le lieutenant de police s'est donc absenté le temps d'aller contacter la Banque de France pour leur demander quel était le code confidentiel qui avait été paramétré dans le système. En revenant, il me dit que la Banque de France avait été incapable de lui dire si le code confidentiel était le 123456 ou 654321 mais que c'était bien l'un des deux...
Merci pour cette entrevue.
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Notez que si cette interview apporte de nombreux éclaircissements, certains points demeurent encore assez troubles, notamment en ce qui concerne l'arrêt du service durant 48 h et les différentes protections mises en place entre temps. Nous avons interrogé la Banque de France en ce sens et espérons avoir des réponses claires dans les jours qui viennent.
Exclusif PCINpact : interview du faux « pirate » de la Banque de France
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« Une si petite découverte »
Commentaires (117)
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Abonnez-vousLe 27/09/2012 à 12h28
Je n’ai rien piraté du tout. ! Surtout pas un système informatique.
Comment ça, surtout pas ?
Bien sûr que je vais aller le crier sur tous les toits que je suis entré dans les comptes de la banque Schmoldu !
Le 27/09/2012 à 12h31
Le système judiciaire français me fait peur parfois tout comme le manque de discernement de la presse généraliste qui ne comprend rien et écrit n’importe quoi.
Content pour lui que cette affaire soit réglée.
Le 27/09/2012 à 12h35
Et c’est cette presse qui réclame des subventions/taxes parce qu’elle ne s’en sort pas… Tout cela ressemble aussi au faux bug Facebook." />. Ah !! quand on joue avec l’opinion du peuple, pas étonnant qu’il y a plein de moutons dans notre pays.
En tout cas, heureusement que cette histoire soit réglé de cette façon.
Le 27/09/2012 à 12h40
" />
A mes yeux, il a quand même un tort, lorsqu’il le service et que celui ci ne s’identifie pas, il aurait du raccroché, mais à part ca, bravo la BDF" /> et bravo Ouest France" />
Le 27/09/2012 à 12h40
Bel article qui m’a permit de découvrir ces numéros passerelles. Je suis étonné que la presse généraliste a consideré cette affaire comme un piratage. Visiblement pour des techniciens de la banque de france ça vole haut, très bon mot de passe ^^’
Le 27/09/2012 à 12h40
Très bonne interview ça permet d’éclaircir de nombreux point dans cette affaire.
La personne a l’air très lucide dans cette interview et ca fait plaisir de voir que la décision de justice a l’air posée et réfléchie.
Le 27/09/2012 à 12h40
Le 27/09/2012 à 12h41
Le journaliste n’a même pas pris la peine de venir me poser quelques questions pour affiner son article et éclaircir certains points, pourtant j’étais à 10 mètres de lui…
Ca veut tout dire, non ? Mais bon, c’est un abus de langage de parler de “journaliste” dans ce cas-là. " />
Le 27/09/2012 à 12h44
defaut de sécurisation de la BDF ! Mais qu’on leur coupe l’internet et 150 euro d’amende
Le 27/09/2012 à 12h45
j’ai entendu dans le menu qu’une des touches proposait le “mode crise” entre autres
“vous êtes bien à la Banque de France, pour neutraliser notre système téléphonique faites le 123456”
" />" />
Sinon en France, c’est la victime qui doit être condamnée pour négligence caractérisée non ?
edit : Oups… bbq par klemix " />
Le 27/09/2012 à 12h46
Le 27/09/2012 à 12h47
Vous faites un boulot remarquable, continuez!!! " />
Le 27/09/2012 à 12h50
Le 27/09/2012 à 12h50
Ouest France est sans doute le journal qui écrit le plus de conneries dans ses colonnes. Je suis sûr qu’ils pourraient entrer dans le Guiness tellement il en publie !
Le 27/09/2012 à 12h50
Le 27/09/2012 à 12h51
Le 27/09/2012 à 13h38
Le 27/09/2012 à 13h39
Il a une utilisation chelou du téléphone quand même.
Le 27/09/2012 à 13h39
Le 27/09/2012 à 13h39
code 123456 :‘-)
Même un Blockbuster Américain n’aurait pas osé couper le système téléphonique d’une banque avec un code pareil :‘-))
très bon article en tout cas, je m’attendais pas à trouver ça, merci Pc INpact :)
Le 27/09/2012 à 13h40
Le 27/09/2012 à 13h42
Le 27/09/2012 à 13h42
Le 27/09/2012 à 13h42
Ne parlons pas de la presse qui ne fait plus de journalisme depuis longtemps.
Quant à la BDF, si sa gestion est à l’image de la gestion de son informatique, pas étonant que la France soir en faillite.
Et en plus ils demandent 1000 euros de dommages pour leur incompétence ! Quelle bande de connards.
Le 27/09/2012 à 13h45
Le 27/09/2012 à 13h46
Le 27/09/2012 à 13h47
Le 27/09/2012 à 13h48
Le 27/09/2012 à 13h49
En revenant, il me dit que la Banque de France avait été incapable de lui dire si le code confidentiel était le 123456 ou 654321 mais que c’était bien l’un des deux…
Ça fait peur, quelle incompétence !
Le 27/09/2012 à 13h52
Le 27/09/2012 à 13h54
Le 27/09/2012 à 14h01
Le 28/09/2012 à 10h25
Le 28/09/2012 à 10h36
Merci aux auteurs de ses sites qui me font gagner de l’argent en évitant d’appeler les n° surtaxés : " />
sanjb
detax
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“J’espérais découvrir des services utiles, amusants.”
Des services rose, quoi. " />
Le 28/09/2012 à 10h42
« Ils pensaient qu’on était une bande organisée »
Tout de suite. " />
====================================================
«Mais vous savez pourquoi cela a pris deux ans pour vous retrouver ?
Pas du tout, autant de temps pour me retrouver c’est assez long, surtout que je ne me suis pas caché, alors imaginez que je me serais effectivement caché, je pense qu’ils y seraient encore.»
" /> " />
Le 30/09/2012 à 17h04
Et après le 1819…
On me demande un code confidentiel. Bon là, je me suis dit, je vais faire 123456, tout en sachant très bien que ça ne passerait pas. Et en fin de compte, ça a marché.
PAN
Plusieurs choix s’offrent à nous : “appuyer sur la touche 1 entraine telle action, touche 2, etc.. Les termes employés étaient assez techniques et un peu incompréhensibles quand on n’y connaît rien, mais j’ai entendu dans le menu qu’une des touches proposait le “mode crise” entre autres.
" /> L’ENFLURE !! La Grèce, l’Espagne, TOUT ça c’était donc parce qu’il a appuyé sur cette saleté de touche 2 réservée aux patrons du CAC40 ? Pendez-le !
L’affaire ne dit pas si l’administrateur de la Banque de France a été écartelé. Ah c’est un grand spectacle à voir une civilisation qui s’effondre. " />
Le 27/09/2012 à 18h09
Hallucinant quand même cette histoire, faut faire super gaffe à quoi on téléphone maintenant. Les flics qui ont commencé une énorme enquête sur les employés de la Banque de France, en citant des noms de potentiels complices et tout, c’est délirant.
Le 27/09/2012 à 18h45
Le 27/09/2012 à 18h48
“voyant que ce serveur ne m’apportait rien d’intéressant, j’ai appuyé sur plusieurs touches et j’ai attendu quelques instants, il ne s’est rien passé, j’ai donc raccroché.”
Je lisais un article disant qu’un enfant de 10 ans aurait pu pirater le système… Effectivement, et j’irais même plus loin : il n’y avait qu’un enfant de 10 ans pour faire ça..
Je suis un peu resté sur le cul en lisant l’interview de ce jeune homme. On m’aurait dit qu’il s’agissait d’un enfant ayant fait une bourde j’aurais rigolé, par contre là je suis limite dépité du gars qui tombe sur un serveur dont il admet que le truc était incompréhensible et qui s’amuse à appuyer sur toutes les touches au hasard… Quant à l’excuse du “j’ai pas compris ce que le mode crise voulait dire”… Nan mais sérieux quoi :(
J’ai l’image du singe avec un téléphone dans les mains là en fait =/
A noter au passage que la déclaration de l’AFP indiquant qu’il s’agissait d’un homme reclus sur lui même n’est pas issue d’une enquête de l’AFP mais des déclarations de son avocate.
Le 27/09/2012 à 18h52
2 ans c’est rapide, à l’époque à 18 ans il fallait se faire recenser a la mairie pour le service militaire. J’avais pas fait gaffe j’avais oublié et un jour a 23 ans une convocation a la gendarmerie.
-on a eu du mal a vous trouver. vous êtes considéré comme déserteur." />
-j’avais un abonnement téléphonique fixe avec mon nom dans l’annuaire, on pouvais me trouver avec un minitel en faisant une recherche large en 5 min
-j’étais inscrit au impôts depuis 4 ans avec mon vrai nom " /> mon téléphone et adresse.
-je possédais mon permis de conduire dans le département
-j’ai eu des amende pour stationnement non payé" />
-j’etais inscrit a l’université avec mon vrai nom
il ne se sont pas amélioré
Le 27/09/2012 à 19h06
Le 27/09/2012 à 19h11
Même si cela aurait pu être très grave pour le gars (peine de prison ect.), j’avoue j’ai quand même bien rit à la lecture de l’article.
" />
Et franchement le coup du code, c’est effectivement plausible. récemment lors d’une installation d’un service web, l’accès à la console d’admin du serveur était le login admin avec le mot de passe password .
" />
Le 27/09/2012 à 19h42
Le 27/09/2012 à 19h50
C’est rocambolesque cette histoire ! " />
J’en retiens ceci :
Le 27/09/2012 à 22h10
Le 27/09/2012 à 22h55
Le 28/09/2012 à 05h05
moi ce que j’en retiens,
la banque de France n’a pas osé admettre dès le début que le code était 123456
le journaliste Ouest-France est un neuneu
Le 28/09/2012 à 06h21
En gros il a essayé d’ouvrir toutes les portes des maisons d’une rue mais .. il a pas essayé de rentrer dans aucune !
Désolé mon gars .. pour moi .. c’est tout vu !
Et franchement le coup de “Mode crise je n’avais aucune idée” .. " />
Le 28/09/2012 à 06h23
et puis un code est un code .. à partir du moment où il y en a un que ce soit 0000 ou 1234 .. c’est un code .. le saisir c’est savoir que derrière on n’a pas à y être !
Le 28/09/2012 à 06h30
Le 28/09/2012 à 06h31
Le 28/09/2012 à 09h53
Le 27/09/2012 à 12h25
Très INtéressant, merci Nil pour cette interview…
Le 27/09/2012 à 14h01
Le 27/09/2012 à 14h01
Que l’on puisse faire un numéro de téléphone plus ou moins au hasard et tomber sur un serveur technique de la banque de France, soit, après tout quand j’étais gamin je m’étais amusé à faire des numéros de tél au hasard aux USA et j’étais tombé sur la banque de France (véridique!!!!!) Mais que le code secret de ce serveur technique soit 123456 ou 654321, je n’arrive pas à dire si ça relève de l’incompétence, de la bêtise, ou de l’irresponsabilité….. sans doute un peu des 3!
faudrait sanctionner le ou les personnes qui ont mis en place un tel code “secret”……
Le 27/09/2012 à 14h02
MDR " /> j’en pleure !! 2 ans pour le trouver !!! Ouest France qui n’est pas fichu de faire un article correct !! “1234
56” “mode crise” " />" />" />
Le 27/09/2012 à 14h02
Le 27/09/2012 à 14h04
Le 27/09/2012 à 14h09
génial Nil, un bel article qui montre bien qu’en creusant un peu (histoire de faire son boulot de journaliste) on a la vérité vrai.
Félicitation !!!
Je serais lui je porterai plainte contre Ouest France pour diffamation (surtout qu’il les a contactés pour leurs dire qu’ils s’étaient planté sur plein de truc), car EUX n’ont pas du tout, mais alors pas du tout fait leur boulot de journaliste….
Le 27/09/2012 à 14h21
En revenant, il me dit que la Banque de France avait été incapable de lui dire si le code confidentiel était le 123456 ou 654321 mais que c’était bien l’un des deux…
To be continued… " />
Le 27/09/2012 à 14h28
Le 27/09/2012 à 14h36
Le 27/09/2012 à 14h37
Ouest France est un journal de merde et parler de journaliste pour ceux qui ecrivent dans ce torchon est une insulte à la profession
L’un de mes meilleurs amis s’est suicidé il y a quelques années apres avoir été diffamé par ce torchons…
Le 27/09/2012 à 14h37
Le 27/09/2012 à 14h42
Le 27/09/2012 à 14h43
Le 27/09/2012 à 14h45
Pour avoir vécu une histoire un peu pareil, je compatis aux malheurs du bonhomme…
Par contre, j’y crois absolument pas le coup du 1819 au 4e coup en bruteforce " />
Ceci dit, l’histoire du mot de passe c’est peut être tout simplement qu’il n’y en avait pas ? Qu’on ai entré 123456 ou 654321 ou 111222 on aurait sans doute pu avoir le même résultat…
Le 27/09/2012 à 14h56
Le 27/09/2012 à 15h01
Le 27/09/2012 à 15h08
Le 27/09/2012 à 15h11
Ça fait peur de voir que le gars est interrogé pendant 8 heures par des policiers qui ne comprennent pas vraiment ce qu’ils doivent chercher.
Que deux ans après il est jugé en seulement 20 minutes par des juges qui ne comprennent pas vraiment non plus le dossier.
Qu’un journaliste assis à 10 mètres qui retranscrit une affaire qu’il ne comprend pas vraiment non plus.
Et tous ces gens (policiers, juges, journalistes) qui vivent aux dépend du peuple, voudraient donner des leçons au peuple…
Le 27/09/2012 à 15h13
Le 27/09/2012 à 15h17
Le 27/09/2012 à 15h18
Voila un jeune homme qui a gouté aux immenses joies de nos procédures d’enquête et au système judiciaire.
Sauf l’arrivée de l’avocat dès les premières heures de la garde à vue et pour toutes les auditions suivantes, il faut savoir que rien n’a changé et qu’il n’a pas fait l’objet d’un traitement de faveur mais qu’il s’agit du triste quotidien.
Lisez bien le courrier si vous êtes convoqué à un commissariat, notamment les articles fondant la procédure de convocation, ces derniers permettent de savoir si la garde à vue est possible (ce qui ne veut pas dire qu’elle sera systématiquement mise en œuvre). Dans l’affirmative, contactez votre avocat qu’il vous conseille.
En espérant que ceci aidera à comprendre que non, il n’y a pas que des gens coupables qui se retrouvent en garde à vue et sont présentés devant un Tribunal (et même sont placés en détention jusque là). En matière informatique, il y a même une véritable épidémie de fausse diffamation ou d’insulte via email ou réseau sociaux, avec en général en arrière plan un divorce ou un simple différent de voisinage.
Enfin, qu’il ne s’inquiète pas concernant les approximations “journalistiques” des canards régionaux, c’est quotidiennement qu’ils rapportent les audiences sans rien comprendre aux affaires qui ont été traitées devant eux. (Ceci aura au moins le mérite d’aiguiser le sens critique de certains lorsqu’ils lisent et commentent les faits divers sur ces journaux).
Le 27/09/2012 à 15h20
Mais ne serait-ce pas à la limite de la diffamation de la part du journal ??? C’est quand même aberrant de publier des articles sans en connaître les faits pire, la trame de l’histoire." />" />
Le 27/09/2012 à 15h25
Le 27/09/2012 à 15h27
Le 27/09/2012 à 15h31
Le 27/09/2012 à 15h32
Le 27/09/2012 à 16h04
Le 27/09/2012 à 16h21
Le 27/09/2012 à 16h28
Le 27/09/2012 à 16h48
Le 27/09/2012 à 17h01
Le 27/09/2012 à 17h40
Le 27/09/2012 à 12h51
C’est tout de même un passe temps surprenant " />
Le 27/09/2012 à 12h52
Le 27/09/2012 à 12h53
Le 27/09/2012 à 12h54
C’est barge comme histoire…
Bloquer tout un service de la banque de France par un numéro au hasard tapé sur un numéro de téléphone au hasard !
Trop fort !!!
Heureusement que le mec n’avait rien de suspicieux sur ses machines… Le moindre cookie renvoyant vers thepiratebay et c’était la geôle préventive pendant 2 ans en attendant la fin de l’enquête… " />
Le 27/09/2012 à 12h55
Le 27/09/2012 à 12h56
Le 27/09/2012 à 13h00
En résumé :
Au RSA, il s’emmerdait grave, il a trouvé un jeu pour s’occuper :
Il en trouve un qui marche et en plus y’a des choix rigolo
il appuie pour le lulz
et se retrouve au tribunal
c’est quand même con cette histoire " />
Le 27/09/2012 à 13h01
C’est pas la gloire pour Ouest France et l’AFP. Je n’ose pas imaginer la qualité des articles dans les domaines que je ne maitrise pas.
Le 27/09/2012 à 13h03
La BDF l’a accusé d’une fausse forme de social engineering en fait, avec une bande organisée prête à tout pour casser leur SI " />
j’ai une pièce dans mon appartement où règne un vrai capharnaüm. Elle me sert de débarras, j’y stocke des cartons, des appareils informatiques, électroniques, il y a aussi pas mal d’objets assez inutiles mais que je rechigne à jeter.
Il n’y a pas de honte à ça, c’est pareil chez moi " />
Le 27/09/2012 à 13h05
Le 27/09/2012 à 13h10
Ca c’est ce que j’appelle du journalisme. Merci pour cet article " />
Le 27/09/2012 à 13h10
Le 27/09/2012 à 13h11
La presse et les termes techniques …
Bref, bon courage à notre “anonyme”, déjà que savoir qu’on risque quelque chose est stressant mais attendre 2 ans n’arrange pas les choses …
Le 27/09/2012 à 13h15
Le 27/09/2012 à 13h15
Le 27/09/2012 à 13h15
Didier Porte avait raison : vous êtes des branquignols affabulateurs. Quand l’info s’arrête - en supposant à tort - qu’il n’y a plus d’intérêt pour le fond, vous en remettez une couche en ridiculisant la pravda au passage.
Ça fait du bien " />
Le 27/09/2012 à 13h16
Le 27/09/2012 à 13h16
Mouais, la BDF aussi peu sécurisé, c’est un coup à se retrouver avec plusieurs centaines de milliards d’euro dans le budget de l’état, un comble !!!
" />
Sinon, pour les 1000 euro, c’est quand même abusé …
" />
Le 27/09/2012 à 13h17
Le 27/09/2012 à 13h20
" /> truc de dingue ! encore une fois si l’info est pas précise et vérifiée, ça dérape très vite dans la presse
bon osef on lit que PCi " />
Le 27/09/2012 à 13h20
Au final est ce qu’il a du payer 1000 euros pour cette “intrusion” ?
Ca me fait quand même halluciner que la BDF réclame 1000 euros alors que ce sont eux qui sont en tort " />
Le 27/09/2012 à 13h21
pfff une fois de plus le moindre “pirate” est relayé au rang du mec asocial, moche puant,pauvre qui non content de rentrer dans le moule de notre fantastique société (" />) décide d’utiliser son intelligence à des fins malhonnêtes pour se venger des pauvres et honnêtes organisation d’état…..
quand au coup de la non correction des “journalistes” : une preuve de plus que la presse écrites doit crever : quand le mec te demande de faire correction mais que tu t’en fous tu n’est qu’un encu…. doublé d’un c*n !
très bel article PCI ! fière d’afficher vos pubs pour avoir de tel infos " />
le coup des 1000€ -> " />
protéger et servir… les riches uniquement
Le 27/09/2012 à 13h21
Le 27/09/2012 à 13h23
Le 27/09/2012 à 13h26
AFP = Agence Francaise de Propagande ? " />
:tks: pour cette interview !! " />
Le 27/09/2012 à 13h26
Le 27/09/2012 à 13h28
Le 27/09/2012 à 13h29
Les mecs qui ne sécurisent rien et s’étonnent qu’on tombe chez eux par hasard… " />
Le 27/09/2012 à 13h31
Le 27/09/2012 à 13h33
Le 27/09/2012 à 13h36
Le 27/09/2012 à 13h37
Faut vraiment avoir que ça à foutre de composer des numéros de téléphone toute la journée….. Super iNtéressant comme hobby.
Un peu ridicule cette affaire quand même….