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Exclusif PCINpact : interview du faux « pirate » de la Banque de France

Quelques secondes d'appel de trop

Exclusif PCINpact : interview du faux « pirate » de la Banque de France

Le 27 septembre 2012 à 12h17

La nouvelle a fait le tour du Web la semaine dernière : en 2008, quelqu'un a piraté la Banque de France... en tapant des numéros par Skype. Depuis, nous nous sommes rendu compte qu'aucun piratage n'avait été effectué (en savoir plus). Afin d'éclaircir certains points, nous avons interrogé le fameux « faux pirate ». Pour des raisons de discrétion, cette personne ne souhaite pas divulguer son identité publiquement.

Banque de France

« Une si petite découverte »

PC INpact. Tout d'abord, vous confirmez que vous n'avez rien piraté ?

Je n'ai rien piraté du tout. ! Surtout pas un système informatique. 

 

Avant d'aborder la chronologie des faits, revenons sur les articles publiés la semaine dernière. Par exemple, on a pu lire que vous étiez au RSA en 2008...

 

Je n'étais pas au RSA. J'avais encore à l'époque une allocation chômage. RSA et chômage, ce n'est pas vraiment la même chose. Mon contrat s'était terminé six mois avant les faits.

On a pu aussi lire, et cela a dû moyennement vous plaire, que vous viviez replié sur vous-même, comme si l'on voulait servir le cliché du pirate nerd/otaku...

Quand ils sont venus faire la perquisition, ils cherchaient mon matériel informatique, j'ai une pièce dans mon appartement où règne un vrai capharnaüm. Elle me sert de débarras, j'y stocke des cartons, des appareils informatiques, électroniques, il y a aussi pas mal d'objets assez inutiles mais que je rechigne à jeter.

Et donc j'ai téléphoné à Ouest-France pour qu'ils corrigent certains détails (NDLR : Ouest-France a écrit précisément que notre faux pirate vivait dans un logement « insalubre ». Cela n'a pas été corrigé.).

 
Vous dîtes qu'ils ont cherché un disque dur externe. Pourquoi précisément ?

 

Les policiers m'ont demandé où se trouvait mon matériel informatique. Ils ont donc saisi deux ordinateurs, dont un était HS, et un disque dur externe qui malheureusement pour eux se trouvait dans la pièce capharnaümique. Ils ont donc revêtu leurs habits d'archéologues et ont fini par retrouver le disque dur après une bonne suée. J'ai bien vu qu'ils étaient agacés d'avoir fait autant d'effort pour une si petite découverte.

 

Donc ils ne cherchaient pas spécifiquement ce disque dur externe.

Non, ils voulaient tout mon matériel informatique, et retrouver notamment l'ordinateur d'où a été passé l'appel avec Skype. Mais manque de chance, je m'en étais débarrassé, c'était mon tout premier PC portable avec une configuration très faible, je l'ai donc remplacé par un PC portable plus puissant.

 

Ok. Revenons à notre affaire et à l'ordre chronologique des faits. Tout a commencé en 2008...

En octobre 2008.

Vous cherchiez donc des numéros passerelles afin d'éviter de passer par des numéros surtaxés. Certains confrères ont même parlé de numéros piratés...

 

Oui, Ouest-France a parlé de piratage de numéros ! Comme je l'ai dit tout à l'heure ils n'ont rien compris au film, les numéros passerelles sont disponibles sur des sites hébergés en France qui existent depuis plusieurs années et qui n'ont jamais été inquietés, ils dénoncent entre autres le tarif hors de prix des appels surtaxés notamment vers certaines administrations. ce n'est absolument pas du piratage.

On compose des numéros de téléphones fixes, rien d'autre, c'est gratuit, c'est totalement légal. On cherche des services. Et quand il y a un numéro passerelle, on modifie les quatre derniers numéros ou même les trois derniers, et on peut découvrir d'autres services. Voici un exemple concret : pour consulter son compte bancaire de la banque postale par téléphone et effectuer des opérations il faut composer le 3639, coût de l'appel 0,15 euro la minute. Mais si vous faite le 01 45 45 36 39 vous accédez au même service mais gratuitement cette fois-ci, et ce numéro est donné sur le site de la Banque Postale, il sert à accéder au 3639 depuis l'étranger mais aussi depuis la France évidemment. Voila un numéro passerelle, tout simplement. Où est le piratage ?

 

Il est bon de le rappeler.

 

Oui, quand j'ai vu « pirate de numéros passerelles »... Je me suis dit : "mais quelle absurdité, cela ne veut strictement rien dire".

Effectivement. Et donc en fait, vous alliez sur des forums, pour chercher des numéros...


Tout a commencé en 2007, je discutais sur des forums et par messagerie j'ai sympathisé avec quelques personnes et certaines d'entre elles m'ont fait découvrir le monde magique des numéros passerelles. Certains numéros pouvaient s'avérer très utiles, par exemple les renseignements téléphoniques, un appel vers ce genre de service coûte très cher, le 118218 coûte 90 centimes l'appel puis 90 centimes la minute. Alors quand vous avez un numéro qui permet d'avoir le même service mais gratuitement, pourquoi s'en priver ? Surtout quand vous avez de faibles revenus.

« Je suis tombé dessus par hasard »

Mais pour la Banque de France, il n'y a même pas de numéro surtaxé.

Pas à ma connaissance. Je suis tombé sur un serveur technique, qui était à côté d'autres numéros passerelles de services de types sonneries, etc. par pur hasard.

 
Par hasard ?

Oui ! Tout simplement en modifiant les derniers chiffres d'un autre numéro passerelle qui héberge un service. Le lieutenant de police qui m'a interrogé m'a même dit que le numéro technique de Satelis (NDLR : le service téléphonique de la Banque de France pour le public) ressemblait étrangement au numéro de téléphone par défaut de Skype, le numéro qui s'affiche quand vous téléphonez de Skype vers un numéro de téléphone fixe.

 

Donc vous aviez une base de numéro, et vous changiez les derniers pour essayer de trouver si d'autres services étaient disponibles.

C'est ça. Quand on découvre un service qui fonctionne, il suffit de modifier les deux, trois ou quatre derniers chiffres du numéro de téléphone du fameux service. Avec cette technique, il est possible de découvrir plein d'autres services. Ça ne marche pas à tous les coups, mais c'est comme ça que je suis tombé sur la Banque de France. Et pour y arriver, je n'ai modifié que les deux derniers chiffres d'un autre numéro passerelle.

 

Qui n'avait rien à voir avec la Banque de France.

Absolument rien à voir ! Il pouvait être à côté d'un numéro de charme, de voyance, de service clientèle, etc. Il était dans le même bloc.

 

Bien sûr, pour appeler en illimité via Skype, vous aviez un abonnement n'est-ce pas ?

Effectivement, j'avais le choix du téléphone pour passer cet appel, fixe, portable, Skype... J'ai utilisé Skype pour le côté pratique, je voulais laisser ma ligne fixe disponible pour recevoir des appels et je n'avais pas de crédit sur mon téléphone mobile. D'ailleurs, si j'avais voulu faire du tort à la Banque de France, j'aurais appelé d'une cabine pour qu'on ne me retrouve pas.

 

Et donc avant de bloquer le service Satelis, il y a plusieurs étapes : vous faites le numéro...

 

Je fais le numéro, ensuite, je tombe sur une synthèse vocale qui me demande de composer le numéro du service. Donc la je suppose qu'il y a plusieurs services hébergés sur ce numéro, un peu comme les numéros surtaxés à quatre chiffres commençant par 36**, il vous demande de prononcer le service auquel vous voulez accéder par exemple, vous dite "axa assurance" ou "la poste" et vous êtes dirigé vers ce service ou vous pouvez aussi taper le code du service, par exemple 2030 pour "axa assurance" ou 2040 pour "laposte". C'est exactement ce qui s'est passé avec la Banque de France, j'ai tapé par hasard le 1819 et je suis arrivé sur le serveur vocal technique de Satelys. Je le sais maintenant mais je n'en savais rien à l'époque des faits, on ne sait pas où on est, ce numéro est réservé aux techniciens.

« Si j'avais su... j'aurais raccroché illico presto »

Dès le premier coup vous êtes tombé sur le 1819 ?

Non, j'ai essayé quelques numéros avant, mais très peu puisque je ne me suis pas fatigué, j'ai tenté des numéros simples comme 1515, 2020 et pour finir le 1819. Je n'ai pas essayé 50 000 fois, quand ça ne marche pas on raccroche et on va voir ailleurs.

 

Mais quand vous avez fait le numéro, vous saviez que vous accédiez au service de la Banque de France ?

 

Non, pas du tout, comment pourrait-on le savoir ? Ce numéro a été trouvé par hasard, on ne sait jamais où ça nous mène. J'espérais découvrir des services utiles, amusants.

 

Même quand vous avez appelé ?

 

On ne nous dit pas "bienvenue sur le serveur Satelys" ou "vous êtes bien à la Banque de France, pour neutraliser notre système téléphonique faites le 123456". C'est juste réservé aux techniciens qui normalement sont les seuls à pouvoir accéder à ce service et les seuls à savoir où ils sont. Si j'avais su vraiment où j'étais et les conséquences de cet acte j'aurais raccroché illico presto. Vingt secondes sur le serveur d'un prestataire de la Banque de France pour quatre ans de procédure, une garde à vue, une perquisition et un procès en correctionnelle où je risquais des années de prison, je m'en serais bien passé...

Donc vous faites la première suite de quatre chiffres...

 

Voilà, le 1819.

Et après le 1819...

On me demande un code confidentiel. Bon là, je me suis dit, je vais faire 123456, tout en sachant très bien que ça ne passerait pas. Et en fin de compte, ça a marché.

 

Mais il s'est passé quoi après avoir fait 123456 ?

 

Après, on arrive sur un menu technique. Plusieurs choix s'offrent à nous : "appuyer sur la touche 1 entraine telle action, touche 2, etc.. Les termes employés étaient assez techniques et un peu incompréhensibles quand on n'y connaît rien, mais j'ai entendu dans le menu qu'une des touches proposait le "mode crise" entre autres. Ça ne me parlait pas vraiment, voyant que ce serveur ne m'apportait rien d'intéressant, j'ai appuyé sur plusieurs touches et j'ai attendu quelques instants, il ne s'est rien passé, j'ai donc raccroché.

« J'ai appuyé sur n'importe quelle touche » 

Et donc, vous avez bien entendu qu'une des touches proposait le "mode crise", et vous vous êtes dit, non, ça ne peut pas marcher ?

 

Mais déjà, "mode crise", pour moi ça ne voulait rien dire. Il n'y avait pas que cette option, d'autres choix étaient disponibles, on ne se doute pas un seul instant de ce qui se passe, c'était juste un détail, qui a coûté cher...

 

Oui, et vous ne saviez pas que vous étiez à la Banque de France.

Non, je ne le savais pas, personne n'aurait pu le savoir à part les techniciens, et il faut savoir qu'il existe des services vocaux qui ne fonctionnent plus, c'est-à-dire qu'ils ont été désactivés, mais la synthèse vocale continue malgré tout à tourner.

 

Quand j'étais dans le menu, j'ai appuyé sur n'importe quelle touche, je n'ai pas vraiment écouté en fait.

 

Donc là on est en octobre 2008. Ensuite, deux ans plus tard, la brigade d'enquêtes sur les fraudes aux technologies de l'information vous retrouve. À quel mois précisément ?

 

C'était quasiment deux ans jour pour jour, là aussi en octobre.

 

Et quel est le premier contact ? Une lettre ?

 

J'ai reçu une convocation du commissariat de police avec cette mention : "pour affaire vous concernant". Sans plus de détail. Je suis arrivé dans les locaux du commissariat à 9 heures du matin. Et là, je vois deux personnes, un homme et une femme, qui me disent qu'ils sont de la Brigade de Paris. Ils se présentent, me demandent si je sais pourquoi je suis là. Et moi je dis non, au début, je ne voyais pas pourquoi j'étais là. Ensuite, ils m'ont expliqué, et voilà.

« Ils pensaient qu'on était une bande organisée » 

Et il y a immédiatement eu la garde à vue donc ?

 

Oui, j'ai fait une garde à vue. Ils ont pris mon portefeuille, ma montre, mes lacets de chaussures, mon téléphone...

 

C'est la procédure.

 

Oui. Ils ne sont pas venus chez moi me prendre au saut du lit. La perquisition a eu lieu après.

 

La garde à vue a duré combien de temps ?

 

Elle a commencé à 9 h du matin et ça a fini vers 17 h à peu près.

 

Et ils vous ont posé des questions sur comment vous avez fait, etc. ?

 

En fait, tant que la Banque de France n'a pas dit au Lieutenant que le code était 123456, ils pensaient toujours qu'on était plusieurs, que je n'avais pas pu entrer le système tout seul puisqu'ils ont découvert que je ne possédais aucun outil de piratage. Ils ont donc pensé que j'avais des complices à la Banque de France, ça c'est clair. Ça a duré jusqu'à 15 h. Ils pensaient vraiment qu'on était une bande organisée. Ils m'ont donné les noms de plusieurs employés de la Banque de France ainsi que le nom d'un homme vivant à Rodez, que je ne connaissais pas évidemment.

« C'est comme s'ils m'avaient demandé ce que j'avais mangé il y a deux ans »

Mais vous savez pourquoi cela a pris deux ans pour vous retrouver ?

Pas du tout, autant de temps pour me retrouver c'est assez long, surtout que je ne me suis pas caché, alors imaginez que je me serais effectivement caché, je pense qu'ils y seraient encore. Alors quand il m'ont demandé des détails sur ce que j'avais fait, j'ai bien eu du mal à me souvenir d'un instant de 3 minutes il y a deux ans, c'est comme s'ils m'avaient demandé ce que j'avais mangé il y a deux ans le 25 octobre entre 18 h et 18h15. En plus il fait ajouter à ça la pression de l'interrogatoire.

 

Et peut-être savez-vous pourquoi cela a encore pris deux ans entre la garde à vue et le verdict ?

 

Non plus. On n'est pas informé, on n'a même pas un courrier de quoi que ce soit. On a juste un courrier d'un huissier pour nous notifier la convocation au Tribunal. 

 

Et en fin de compte, je n'ai pas reçu de courrier avant longtemps. J'ai dû être obligé d'appeler le service du Tribunal de Rennes pour qu'ils m'informent que mon dossier avait été mis dans la pile des personnes qui vont être convoquées. Et ils m'ont dit que ça pouvait être très longs, du genre un an, un an et demi, deux ans, c'est vrai que c'est très très long. Car ce n'était pas un dossier prioritaire.

 

Et donc la perquisition au domicile a eu lieu quand ?

 

Dès le début de la garde à vue, on a été chez moi. Ensuite on est revenu, ils ont analysé mes PC portables, et en fin de garde à vue à 17 h, je suis reparti avec mes affaires sous les bras. Ils m'ont tout rendu, ils n'ont rien gardé. 

 

Donc en fait, entre la garde à vue et la convocation au Tribunal en septembre, il ne s'est rien passé.

 

Non, il ne s'est rien passé. J'ai contacté un avocat quinze jours avant. C'est tout.

 

Et lors du procès, cela a duré un certain temps ?

 

Mon procès a duré environ 20 minutes. Ce n'était pas long par rapport aux autres. J'étais le dernier à passer, avant, il y avait deux dossiers qui ont été renvoyés. Je suis rentré au tribunal à 16 h, heure de ma convocation, et j'en suis ressorti vers 20h15. Le premier dossier qui concernait une affaire d'agression sexuelle avec arme a duré plus de 2 heures.

 

Et les gens comprenaient précisément votre situation ?

 

Ils ont essayé de comprendre, mais... Quand on ne connait pas les numéros de passerelles, ça parle pas trop, même si on essaie d'imaginer, c'est pas évident. Pour eux, c'était du piratage, piratage. Ils ne voyaient que ça. Ils ont vu malgré tout que j'étais de bonne foi et que je n'avais absolument pas le profil d'un pirate.

 

La presse a même carrément affirmé que vous avez piraté des numéros passerelles.

 

Ah oui, le procureur, dans sa réquisition, a dit que j'avais piraté la Banque de France, qu'il y avait eu intrusion frauduleuse, mais il a été plutôt raisonnable dans sa demande de peine, et Ouest-France présent sur place n'a pas  tout compris, ils ont retenu "piratage" et rien d'autre. Le journaliste n'a même pas pris la peine de venir me poser quelques questions pour affiner son article et éclaircir certains points, pourtant j'étais à 10 mètres de lui...

 

Mais cela n'a pas empêché que vous soyez relaxé au final.

 

Oui, quel soulagement. Ils ont bien vu que j'étais de bonne foi. Que j'étais honnête. Le juge a souligné que je n'avais pas essayé de me cacher, mon IP était la vraie, j'ai acheté du temps d'appels Skype avec Paypal où sont conservés mon nom, mon adresse, mon compte bancaire et ma carte bancaire.

« C'est surtout la prison qui m'inquiétait » 

Et d'après nos informations, la Banque de France a demandé 1000 € pour préjudices. Sait-on pourquoi ?

 

Oui, j'ai su ça lorsque mon avocate a lu le dossier. Et elle m'a dit que la Banque de France demandait 1000 €. Mais bon, je n'étais pas trop inquiet pour ça, pour les 1000 €. C'est surtout la prison qui m'inquiétait... et puis 1000 € ça parait peu par rapport à ce qui s'est passé, mais il ne faut pas oublier qu'il y a eu négligence de la Banque de France, le code aurait été paramétré correctement je ne serais jamais entré sur le système Satelys, ils ont dû prendre ceci en compte.

 

C'est compréhensible. D'ailleurs, toute cette affaire a eu des conséquences psychologiques sur vous ?

 

Ah oui, car on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. J'avais peur d'aller en prison. J'ai consulté sur internet des affaires qui ressemblaient à la mienne, l'intrusion dans un système automatisé de données, etc., j'ai trouvé quelques cas de personnes qui avaient été condamnées à de la prison avec sursis et à des amendes. On ne peut pas savoir dans quel état d'esprit va être le juge et le procureur, de bonne ou mauvaise humeur. Vais-je être jugé sévèrement ? C'est quand même la Banque de France donc l'État. Vont-ils me faire payer le fait d'avoir entre guillemets attaqué l'État français ? Le fait que ce soit la Banque de France m'a quand même inquieté.

 

Donc c'est vrai que j'ai été assez stressé. Déjà, après une garde à vue, on est un peu sonné, et on espère que dans les six mois on aura pas de nouvelles et que finalement, il ne va rien se passer, que l'affaire sera classée sans suite. Mais après, quand on nous dit qu'en fin de compte, on va être jugé... bon, il faut encore attendre un an et demi ou deux ans... On risque plusieurs années de prison... il y avait quand même du stress.

 

Et financièrement ?

 

Je n'ai rien payé, j'ai bénéficié de l'aide juridictionnelle.

« Quelques subtilités de l'affaire ont échappé à certaines personnes »

Et vous avez été étonné des articles publiés la semaine dernière ?

 

Oui, j'ai été assez étonné du nombre d'articles et surtout du contenu. J'ai vu le mot piratage partout c'est assez impressionnant. J'ai quand même apprécié certains humoristes qui ont repris cette info, c'était vraiment très drôle encore plus quand ça vous concerne directement, ça dédramatise la situation.

 

C'est surtout parce que l'AFP a fait un papier, repris ensuite automatiquement par ses partenaires ou avec réécriture par d'autres. Avec un contenu assez étonnant, parlant même de piratage de système informatique.

 

Oui, quelques subtilités de l'affaire ont échappé à certaines personnes, il y a eu incompréhension. Votre article était celui qui se rapprochait le plus de la vérité. C'était bien un prestataire de service vocal, et je n'ai pas piraté la Banque de France avec un numéro de téléphone, je ne suis pas magicien !

 

Encore une autre erreur qui doit être corrigée, quand on dit que les codes 123456 ou 654321 auraient pu fonctionner  (NDLR : ce qu'a affirmé l'avocate), je ne vois pas comment deux codes peuvent fonctionner en même temps. Le code, était bien 123456. Ce n'était pas 654321. Pendant la garde à vue, j'ai assuré au lieutenant qu'il était évident que le code d'accès de la Banque de France n'avait pas été personnalisé et que j'avais dû faire le 123456. Le lieutenant de police s'est donc absenté le temps d'aller contacter la Banque de France pour leur demander quel était le code confidentiel qui avait été paramétré dans le système. En revenant, il me dit que la Banque de France avait été incapable de lui dire si le code confidentiel était le 123456 ou 654321 mais que c'était bien l'un des deux...

 

Merci pour cette entrevue.

 

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Notez que si cette interview apporte de nombreux éclaircissements, certains points demeurent encore assez troubles, notamment en ce qui concerne l'arrêt du service durant 48 h et les différentes protections mises en place entre temps. Nous avons interrogé la Banque de France en ce sens et espérons avoir des réponses claires dans les jours qui viennent.

Commentaires (117)

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Je n’ai rien piraté du tout. ! Surtout pas un système informatique.





Comment ça, surtout pas ?

Bien sûr que je vais aller le crier sur tous les toits que je suis entré dans les comptes de la banque Schmoldu !

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Le système judiciaire français me fait peur parfois tout comme le manque de discernement de la presse généraliste qui ne comprend rien et écrit n’importe quoi.



Content pour lui que cette affaire soit réglée.

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Et c’est cette presse qui réclame des subventions/taxes parce qu’elle ne s’en sort pas… Tout cela ressemble aussi au faux bug Facebook.<img data-src=" />. Ah !! quand on joue avec l’opinion du peuple, pas étonnant qu’il y a plein de moutons dans notre pays.

En tout cas, heureusement que cette histoire soit réglé de cette façon.

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<img data-src=" />



A mes yeux, il a quand même un tort, lorsqu’il le service et que celui ci ne s’identifie pas, il aurait du raccroché, mais à part ca, bravo la BDF<img data-src=" /> et bravo Ouest France<img data-src=" />

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Bel article qui m’a permit de découvrir ces numéros passerelles. Je suis étonné que la presse généraliste a consideré cette affaire comme un piratage. Visiblement pour des techniciens de la banque de france ça vole haut, très bon mot de passe ^^’

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Très bonne interview ça permet d’éclaircir de nombreux point dans cette affaire.



La personne a l’air très lucide dans cette interview et ca fait plaisir de voir que la décision de justice a l’air posée et réfléchie.

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aurel_gogo a écrit :



Le système judiciaire français me fait peur parfois tout comme le manque de discernement de la presse généraliste qui ne comprend rien et écrit n’importe quoi.



Content pour lui que cette affaire soit réglée.







+10000







Dataman a écrit :



Très INtéressant, merci Nil pour cette interview…







idem ….



La BdF aussi peu “sécurisée” pour qqch d’aussi basique …. ça ferait presque peur <img data-src=" />


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Le journaliste n’a même pas pris la peine de venir me poser quelques questions pour affiner son article et éclaircir certains points, pourtant j’étais à 10 mètres de lui…



Ca veut tout dire, non ? Mais bon, c’est un abus de langage de parler de “journaliste” dans ce cas-là. <img data-src=" />

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defaut de sécurisation de la BDF ! Mais qu’on leur coupe l’internet et 150 euro d’amende

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j’ai entendu dans le menu qu’une des touches proposait le “mode crise” entre autres





“vous êtes bien à la Banque de France, pour neutraliser notre système téléphonique faites le 123456”



<img data-src=" /><img data-src=" />



Sinon en France, c’est la victime qui doit être condamnée pour négligence caractérisée non ?



edit : Oups… bbq par klemix <img data-src=" />

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rafununu a écrit :



Comment ça, surtout pas ?

Bien sûr que je vais aller le crier sur tous les toits que je suis entré dans les comptes de la banque Schmoldu !





C’est parce que des gens ont cherché la petite bête de cette manière que ce pauvre type s’est retrouvé dans cette situation…



Belle interview en tout cas !


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Vous faites un boulot remarquable, continuez!!! <img data-src=" />

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aurel_gogo a écrit :



Le système judiciaire français me fait peur parfois tout comme le manque de discernement de la presse généraliste qui ne comprend rien et écrit n’importe quoi.



Content pour lui que cette affaire soit réglée.





Moi c’est le niveau de sécurité de la banque de France qui me… heu… bref <img data-src=" />


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Ouest France est sans doute le journal qui écrit le plus de conneries dans ses colonnes. Je suis sûr qu’ils pourraient entrer dans le Guiness tellement il en publie !

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DniMam a écrit :



Bel article qui m’a permit de découvrir ces numéros passerelles. Je suis étonné que la presse généraliste a consideré cette affaire comme un piratage. Visiblement pour des techniciens de la banque de france ça vole haut, très bon mot de passe ^^’







La presse généraliste a fait un copier/coller de la dépêche AFP. Rien de plus. Ou alors, ils ont juste lu la dépêche, ont fabulé pour attirer le chaland, et voilà <img data-src=" />


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klemix a écrit :



defaut de sécurisation de la BDF ! Mais qu’on leur coupe l’internet et 150 euro d’amende





<img data-src=" /><img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



Le problème de sécurisation vient du prestataire, pas de la BDF <img data-src=" />







sans dec … une boite privée pour sécuriser la BDF moi c’est plutôt ça que je trouve juste. genre une boite chinoise ou bien russe ou américaine qui décroche l’appel d’offre.<img data-src=" />


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Il a une utilisation chelou du téléphone quand même.

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mimoza a écrit :



Ce n’est pas la BDF qui est en cause mais un presta !!!! <img data-src=" />





Un presta de la BDF. Ca ne rend ni la chose plus acceptable ni plus normale. Un prestataire, comme un subordonné n’est pas un fusible.







mimoza a écrit :



C’est comme si tu accusait un hypermarché de s’être fait voler alors que c’est une société de externe qui en assure la protection …





Non parce que c’est un privé et son assureur privé qui perdent leurs fonds privés. Pour ces gens le marché est là pour les éliminer.



La banque de France je n’ai pas le choix ni personne, elle est là et elle est responsable en tant qu’organe de l’état de ce qui lui est confié et de la continuité du service public en cas d’incidents. Que ce soient des services rendus en internes ou délégués dans le cadre de marchés. Je pense qu’il n’y a plus personne même chez les politiciens de droite qui se fasse d’illusions sur la qualité des prestations d’un sous traitant privé si aucun fonctionnaire ne contrôle, ne spécifie des critères techniques minimaux et ne cale de pénalités dans le marché pour contraindre leur application.



C’est d’ailleurs pour ça qu’en dépit des externalisations et délégations de service public massifs l’état n’a pas gagné un centime, ce qui est gagné en pressurisant des salariés du privé qui coutent moins cher est perdu en blabla commercial et en procédures de marchés dont le contrôle qualité…


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code 123456 :‘-)

Même un Blockbuster Américain n’aurait pas osé couper le système téléphonique d’une banque avec un code pareil :‘-))



très bon article en tout cas, je m’attendais pas à trouver ça, merci Pc INpact :)

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Henri_MTL a écrit :



Faut vraiment avoir que ça à foutre de composer des numéros de téléphone toute la journée….. Super iNtéressant comme hobby.

Un peu ridicule cette affaire quand même….



Euh… y’a qu’à moi que ça paraît évident qu’il cherchait du téléphone rose gratos ?



Bon sinon effectivement, il est urgent de taxer Google pour payer la presse traditionnelle, parce que tel qu’ils bossent, ça va finir par plus se vendre, le papier pas hygiénique…


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djludo61 a écrit :



Il a une utilisation chelou du téléphone quand même.





Peu-être qu’il voulait répertorié tous les numéros passerelles afin d’aider les consommateurs pour éviter les appels surtaxés…


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ActionFighter a écrit :



Là, c’est un code par défaut qui n’a pas été changé. Les sociétés clientes ne vont pas non plus faire un audit complet à chaque prestation.





Ben connaitre les mots de passe des machines qui opèrent ton service, ne serai-ce qu’en cas de faillite de ton sous traitant c’est un peu vital.

Tomber sur 123456 dans la liste des mots de passe et ne pas faire corriger ce foutage de gueule c’est de la négligence.


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Ne parlons pas de la presse qui ne fait plus de journalisme depuis longtemps.

Quant à la BDF, si sa gestion est à l’image de la gestion de son informatique, pas étonant que la France soir en faillite.

Et en plus ils demandent 1000 euros de dommages pour leur incompétence ! Quelle bande de connards.

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rodj a écrit :



sans dec … une boite privée pour sécuriser la BDF moi c’est plutôt ça que je trouve juste. genre une boite chinoise ou bien russe ou américaine qui décroche l’appel d’offre.<img data-src=" />





Que ce soit des boîtes privées ne me choque pas outre mesure. L’informatique et les télécommunications sont de plus en plus externalisés.

Pour les boîtes étrangères qui gagnent des appels d’offres, je ne trouve pas non plus ça très normal, mais je ne vais pas m’en plaindre. C’est grâce à ça que j’ai du boulot aujourd’hui <img data-src=" />


votre avatar







Henri_MTL a écrit :



Faut vraiment avoir que ça à foutre de composer des numéros de téléphone toute la journée….. Super iNtéressant comme hobby.

Un peu ridicule cette affaire quand même….





Quand tu fais du trade, même de bas niveau sur des choses légales comme ici, il y a un système d’échange donnant donnant et des niveaux de trader.

Et donc découvrir de nouveaux numéros permet de les échanger contre d’autres. A mon avis c’est aussi simple que ça. C’est le même système pour le crack logiciel, les films etc. C’est un modèle en place depuis les BBS.


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yvan a écrit :



Ben connaitre les mots de passe des machines qui opèrent ton service, ne serai-ce qu’en cas de faillite de ton sous traitant c’est un peu vital.

Tomber sur 123456 dans la liste des mots de passe et ne pas faire corriger ce foutage de gueule c’est de la négligence.





Le service en question est complètement externe à la BDF si j’ai bien compris. C’est juste une plateforme qui redirige les appels vers la BDF.


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letinono a écrit :



C’est tout de même un passe temps surprenant <img data-src=" />







Mouais, je n’y crois pas tellement à son histoire de “Pas fait exprès”. Déjà pour taper 1819 par hasard par ex.



Le gars voulait garder son fixe libre pour un appel de 3 min ? oO A mon avis l’utilisation de Skype a pu permettre de tester beaucoup plus de numéro d’un coup.



Je ne dis pas qu’il cherchait forcément à entrer sur le service de la Banque de France et foutre la merde mais ça m’étonnerait qu’il fasse tout à la mimine… <img data-src=" />



EDIT : puis le coup de l’armoire à vieux appareils électronique dont il ne peut pas se séparer alors qu’il se débarrasse de son “vieux” portable direct…


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En revenant, il me dit que la Banque de France avait été incapable de lui dire si le code confidentiel était le 123456 ou 654321 mais que c’était bien l’un des deux…



Ça fait peur, quelle incompétence !

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cogitor a écrit :



Quant à la BDF, si sa gestion est à l’image de la gestion de son informatique, pas étonant que la France soir en faillite.





Ne mélangeons pas tout s’il te plait :





  • La gestion de la BDF est bonne

  • La gestion de son informatique est convenable

  • Et aucun rapport avec la “faillite” de la France (et encore moins de France Soir)



    Là où tu pourrais leur taper dessus, c’est sur leur façon de communiquer dans cette affaire et le fait que la BDF a du mal à remplacer les personnes qui partent à la retraite, d’où un manque de 2500 postes


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cogitor a écrit :



Quant à la BDF, si sa gestion est à l’image de la gestion de son informatique, pas étonant que la France soir en faillite.





Le bénéfice annuel de la BDF se compte en milliards <img data-src=" />


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athlonx2 a écrit :



Mouais, la BDF aussi peu sécurisé, c’est un coup à se retrouver avec plusieurs centaines de milliards d’euro dans le budget de l’état, un comble !!!



<img data-src=" />



Sinon, pour les 1000 euro, c’est quand même abusé …



<img data-src=" />







Rappel : la loi oblige le juge à choisir une peine entre le non-lieu et ce qui est demandé/requis par le procureur+partie civile. Quand le non-lieu est prévu avant le procès, le procureur demande souvent une peine faible et la partie civile a fait de même. Bloquer la banque de France, ça coute beaucoup plus que 1000€.



Conclusion : le juge ne peut donner plus de ce qui a été demandé.


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troudhuk a écrit :



Bof y’a de quoi faire tu sais, Enlendil et toi je me demande si vous avez bien compris le truc (non il ne s’agit pas de taper n’importe quoi sur un téléphone comme un singe…).







C’est pourtant ce que je comprend de tout ceci :





Quand on découvre un service qui fonctionne, il suffit de modifier les deux, trois ou quatre derniers chiffres du numéro de téléphone du fameux service. Avec cette technique, il est possible de découvrir plein d’autres services. Ça ne marche pas à tous les coups, mais c’est comme ça que je suis tombé sur la Banque de France.







Qui n’avait rien à voir avec la Banque de France.



Absolument rien à voir ! Il pouvait être à côté d’un numéro de charme, de voyance, de service clientèle, etc. Il était dans le même bloc.







j’ai essayé quelques numéros avant, mais très peu puisque je ne me suis pas fatigué, j’ai tenté des numéros simples comme 1515, 2020 et pour finir le 1819.







Mais quand vous avez fait le numéro, vous saviez que vous accédiez au service de la Banque de France ?



Non, pas du tout, comment pourrait-on le savoir ? Ce numéro a été trouvé par hasard, on ne sait jamais où ça nous mène. J’espérais découvrir des services utiles, amusants.





Je ne l’ai pas traité de singe, je trouve juste que c’est original comme loisir. Mais chacun son truc après tout.


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Merci aux auteurs de ses sites qui me font gagner de l’argent en évitant d’appeler les n° surtaxés : <img data-src=" />

sanjb



detax



====================================================

“J’espérais découvrir des services utiles, amusants.”

Des services rose, quoi. <img data-src=" />

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« Ils pensaient qu’on était une bande organisée »

Tout de suite. <img data-src=" />

====================================================

«Mais vous savez pourquoi cela a pris deux ans pour vous retrouver ?



Pas du tout, autant de temps pour me retrouver c’est assez long, surtout que je ne me suis pas caché, alors imaginez que je me serais effectivement caché, je pense qu’ils y seraient encore.»

<img data-src=" /> <img data-src=" />

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Et après le 1819…



On me demande un code confidentiel. Bon là, je me suis dit, je vais faire 123456, tout en sachant très bien que ça ne passerait pas. Et en fin de compte, ça a marché.



PAN





Plusieurs choix s’offrent à nous : “appuyer sur la touche 1 entraine telle action, touche 2, etc.. Les termes employés étaient assez techniques et un peu incompréhensibles quand on n’y connaît rien, mais j’ai entendu dans le menu qu’une des touches proposait le “mode crise” entre autres.



<img data-src=" /> L’ENFLURE !! La Grèce, l’Espagne, TOUT ça c’était donc parce qu’il a appuyé sur cette saleté de touche 2 réservée aux patrons du CAC40 ? Pendez-le !



L’affaire ne dit pas si l’administrateur de la Banque de France a été écartelé. Ah c’est un grand spectacle à voir une civilisation qui s’effondre. <img data-src=" />

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Hallucinant quand même cette histoire, faut faire super gaffe à quoi on téléphone maintenant. Les flics qui ont commencé une énorme enquête sur les employés de la Banque de France, en citant des noms de potentiels complices et tout, c’est délirant.

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troudhuk a écrit :



Hallucinant quand même cette histoire, faut faire super gaffe à quoi on téléphone maintenant.





Et si tu te trompes de numéro, raccrocher aussi sec. Ne pas tapoter son clavier.

J’imagine déjà la réponse des pouvoirs publics pour lutter face à cette insécurité juridique : vite une loi qui interdit de taper des numéros au hasard sur un clavier et la sanction max adéquat : 25 ans de prisons et 1 milliard d’amende.





Les flics qui ont commencé une énorme enquête sur les employés de la Banque de France, en citant des noms de potentiels complices et tout, c’est délirant.



Tu ne te rends pas compte, si ça se trouve ils ont épluché les fadettes de centaines d’employés pour confondre le terroriste.

C’est quand même la Banque de France qui dépose une plainte.

Rien à voir avec le clampin qu’on renvoie vers une main courante.



Mais il faut augmenter les effectifs, on n’a pas encore assez de forces de l’ordre par habitant en France.



PS : ceci n’est pas une attaque contre les personnels de terrain, bien au contraire


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“voyant que ce serveur ne m’apportait rien d’intéressant, j’ai appuyé sur plusieurs touches et j’ai attendu quelques instants, il ne s’est rien passé, j’ai donc raccroché.”



Je lisais un article disant qu’un enfant de 10 ans aurait pu pirater le système… Effectivement, et j’irais même plus loin : il n’y avait qu’un enfant de 10 ans pour faire ça..



Je suis un peu resté sur le cul en lisant l’interview de ce jeune homme. On m’aurait dit qu’il s’agissait d’un enfant ayant fait une bourde j’aurais rigolé, par contre là je suis limite dépité du gars qui tombe sur un serveur dont il admet que le truc était incompréhensible et qui s’amuse à appuyer sur toutes les touches au hasard… Quant à l’excuse du “j’ai pas compris ce que le mode crise voulait dire”… Nan mais sérieux quoi :(



J’ai l’image du singe avec un téléphone dans les mains là en fait =/



A noter au passage que la déclaration de l’AFP indiquant qu’il s’agissait d’un homme reclus sur lui même n’est pas issue d’une enquête de l’AFP mais des déclarations de son avocate.

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2 ans c’est rapide, à l’époque à 18 ans il fallait se faire recenser a la mairie pour le service militaire. J’avais pas fait gaffe j’avais oublié et un jour a 23 ans une convocation a la gendarmerie.



-on a eu du mal a vous trouver. vous êtes considéré comme déserteur.<img data-src=" />



-j’avais un abonnement téléphonique fixe avec mon nom dans l’annuaire, on pouvais me trouver avec un minitel en faisant une recherche large en 5 min

-j’étais inscrit au impôts depuis 4 ans avec mon vrai nom <img data-src=" /> mon téléphone et adresse.

-je possédais mon permis de conduire dans le département

-j’ai eu des amende pour stationnement non payé<img data-src=" />

-j’etais inscrit a l’université avec mon vrai nom



il ne se sont pas amélioré

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Enlendil a écrit :



“voyant que ce serveur ne m’apportait rien d’intéressant, j’ai appuyé sur plusieurs touches et j’ai attendu quelques instants, il ne s’est rien passé, j’ai donc raccroché.”



Je lisais un article disant qu’un enfant de 10 ans aurait pu pirater le système… Effectivement, et j’irais même plus loin : il n’y avait qu’un enfant de 10 ans pour faire ça..





La preuve que non.





Je suis un peu resté sur le cul en lisant l’interview de ce jeune homme. On m’aurait dit qu’il s’agissait d’un enfant ayant fait une bourde j’aurais rigolé, par contre là je suis limite dépité du gars qui tombe sur un serveur dont il admet que le truc était incompréhensible et qui s’amuse à appuyer sur toutes les touches au hasard… Quant à l’excuse du “j’ai pas compris ce que le mode crise voulait dire”… Nan mais sérieux quoi :(



Moi non plus, je n’ai pas compris ce que le “mode crise” veut dire.

Alors tu vas m’expliquer ?





J’ai l’image du singe avec un téléphone dans les mains là en fait =/



Derrière l’image, il y a toujours un être humain.

Je suppose (et j’espère) que ton activité professionnelle n’inclut pas le contact direct avec les individus lambdas.





A noter au passage que la déclaration de l’AFP indiquant qu’il s’agissait d’un homme reclus sur lui même n’est pas issue d’une enquête de l’AFP mais des déclarations de son avocate.



Comme je me vois mal affronter une plainte de l’AFP, fût-elle injustifée, je me contente de faire appel à ton esprit d’analyse : les déclarations de l’avocate reflètent-elles la réalité ou la meilleure défense possible de son client ?


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Même si cela aurait pu être très grave pour le gars (peine de prison ect.), j’avoue j’ai quand même bien rit à la lecture de l’article.



<img data-src=" />



Et franchement le coup du code, c’est effectivement plausible. récemment lors d’une installation d’un service web, l’accès à la console d’admin du serveur était le login admin avec le mot de passe password .



<img data-src=" />

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dualboot a écrit :



Et franchement le coup du code, c’est effectivement plausible. récemment lors d’une installation d’un service web, l’accès à la console d’admin du serveur était le login admin avec le mot de passe password .



<img data-src=" />







Il y a quelques antécédents, en particulier aux US avec avec des distributeurs de billets où :







  • le code par défaut de maintenance n’avait pas été changé,

  • la documentation constructeur était librement téléchargeable.







    Bien sûr il ne s’est rien passé <img data-src=" />


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C’est rocambolesque cette histoire ! <img data-src=" />



J’en retiens ceci :




  • certains ont des passe-temps un peu étonnants <img data-src=" />

  • bravo la sécurité de la Banque de France… <img data-src=" />

  • il y a les journalistes de Ouest France, qui publient “piratage, piratage !” sans chercher à interroger le gars, et d’autres qui l’interviewent et détaillent bien la situation <img data-src=" />

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sscrit a écrit :



2 ans c’est rapide, à l’époque à 18 ans il fallait se faire recenser a la mairie pour le service militaire. J’avais pas fait gaffe j’avais oublié et un jour a 23 ans une convocation a la gendarmerie.



-on a eu du mal a vous trouver. vous êtes considéré comme déserteur.<img data-src=" />



-j’avais un abonnement téléphonique fixe avec mon nom dans l’annuaire, on pouvais me trouver avec un minitel en faisant une recherche large en 5 min

-j’étais inscrit au impôts depuis 4 ans avec mon vrai nom <img data-src=" /> mon téléphone et adresse.

-je possédais mon permis de conduire dans le département

-j’ai eu des amende pour stationnement non payé<img data-src=" />

-j’etais inscrit a l’université avec mon vrai nom



il ne se sont pas amélioré



2 ans au lieu de 5 : sisi ils se sont améliorés! d’ici 2050 on tombera à 1 an… <img data-src=" />


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Jarodd a écrit :



J’en retiens ceci :




  • certains ont des passe-temps un peu étonnants <img data-src=" />





    Bof y’a de quoi faire tu sais, Enlendil et toi je me demande si vous avez bien compris le truc (non il ne s’agit pas de taper n’importe quoi sur un téléphone comme un singe…). Avec le téléphone illimité, je trouverais ça intéressant aussi, de tenter des numéros au hasard pour voir sur quoi on tombe… Plus jeune quand j’avais une cabine téléphonique à portée, je m’y amusais à taper des 0800 au hasard, y’avait un côté jouissif de pouvoir téléphoner (et de tomber parfois sur un service) sans mettre une pièce. Bref une graine de pirate.


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moi ce que j’en retiens,



la banque de France n’a pas osé admettre dès le début que le code était 123456



le journaliste Ouest-France est un neuneu

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En gros il a essayé d’ouvrir toutes les portes des maisons d’une rue mais .. il a pas essayé de rentrer dans aucune !



Désolé mon gars .. pour moi .. c’est tout vu !



Et franchement le coup de “Mode crise je n’avais aucune idée” .. <img data-src=" />

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et puis un code est un code .. à partir du moment où il y en a un que ce soit 0000 ou 1234 .. c’est un code .. le saisir c’est savoir que derrière on n’a pas à y être !

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Durandal a écrit :



T’as pas compris l’info toi. Il n’est nullement rentré dans le système informatique de la BdF…





Où est ce que j’ai parlé du système informatique ?


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popot35 a écrit :



En gros il a essayé d’ouvrir toutes les portes des maisons d’une rue mais .. il a pas essayé de rentrer dans aucune !



Désolé mon gars .. pour moi .. c’est tout vu !



Et franchement le coup de “Mode crise je n’avais aucune idée” .. <img data-src=" />





Pour la métaphore, ça serait plutôt une rue pleine de boites de nuit et autres endroits où tu dois payer en entrant, et le gars qui teste les ruelles alentour pour trouver les entrées de service, qui donnent toujours juste derrière la billetterie.



La limite de cette métaphore, c’est que les numéros non surtaxés pour ces services restent payant, mais coûtent alors le même prix que n’importe quel autre appel vers une ligne fixe quelconque.


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popot35 a écrit :



En gros il a essayé d’ouvrir toutes les portes des maisons d’une rue mais .. il a pas essayé de rentrer dans aucune !



Désolé mon gars .. pour moi .. c’est tout vu !



Et franchement le coup de “Mode crise je n’avais aucune idée” .. <img data-src=" />









popot35 a écrit :



et puis un code est un code .. à partir du moment où il y en a un que ce soit 0000 ou 1234 .. c’est un code .. le saisir c’est savoir que derrière on n’a pas à y être !



conclusion : tu n’as jamais été dans la merde financière et tu ne sais absolument ce que c’est que de chercher le moindre petit bon plan pour essayer de se démerder comme on peut.







BreizFenrir a écrit :



Pour la métaphore, ça serait plutôt une rue pleine de boites de nuit et autres endroits où tu dois payer en entrant, et le gars qui teste les ruelles alentour pour trouver les entrées de service, qui donnent toujours juste derrière la billetterie.



La limite de cette métaphore, c’est que les numéros non surtaxés pour ces services restent payant, mais coûtent alors le même prix que n’importe quel autre appel vers une ligne fixe quelconque.





<img data-src=" />


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Très INtéressant, merci Nil pour cette interview…

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bilbonsacquet a écrit :



Ça fait peur, quelle incompétence !









+1, et pendant qu’on y est, on a qu’a donner les plans de l’Elysée sur une clef usb sans protection de chiffrage hein !!



Ben heureusement qu’on a des gens bien pensant pour que ça n’arrive jamais…



Ah ? on me souffle à l’oreillette que non !! <img data-src=" />


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Que l’on puisse faire un numéro de téléphone plus ou moins au hasard et tomber sur un serveur technique de la banque de France, soit, après tout quand j’étais gamin je m’étais amusé à faire des numéros de tél au hasard aux USA et j’étais tombé sur la banque de France (véridique!!!!!) Mais que le code secret de ce serveur technique soit 123456 ou 654321, je n’arrive pas à dire si ça relève de l’incompétence, de la bêtise, ou de l’irresponsabilité….. sans doute un peu des 3!

faudrait sanctionner le ou les personnes qui ont mis en place un tel code “secret”……

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MDR <img data-src=" /> j’en pleure !! 2 ans pour le trouver !!! Ouest France qui n’est pas fichu de faire un article correct !! “1234

56” “mode crise” <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

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Gerophil a écrit :



Mouais, je n’y crois pas tellement à son histoire de “Pas fait exprès”. Déjà pour taper 1819 par hasard par ex.







Si tu savais comment j’ai découvert totalement par hasard un numéro de série valide pour Starcraft 1 alors que j’avais égaré le mien à l’époque <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



La cave, c’est mieux. T’as moins de travaux à faire pour insonoriser, et le congélateur pour les enfants c’est plus pratique de le descendre que de le monter au grenier <img data-src=" />









Zergy a écrit :



Plus de place dans le congélo ? <img data-src=" />





J’ai pas de cave, et les enfants, ils vont trés bien dès qu’ils ont 6 ans, je le mets dans une usine de textile pour qu’ils me rapportent de l’argent.


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génial Nil, un bel article qui montre bien qu’en creusant un peu (histoire de faire son boulot de journaliste) on a la vérité vrai.



Félicitation !!!



Je serais lui je porterai plainte contre Ouest France pour diffamation (surtout qu’il les a contactés pour leurs dire qu’ils s’étaient planté sur plein de truc), car EUX n’ont pas du tout, mais alors pas du tout fait leur boulot de journaliste….

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En revenant, il me dit que la Banque de France avait été incapable de lui dire si le code confidentiel était le 123456 ou 654321 mais que c’était bien l’un des deux…





To be continued… <img data-src=" />

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sirius35 a écrit :



génial Nil, un bel article qui montre bien qu’en creusant un peu (histoire de faire son boulot de journaliste) on a la vérité vrai.



Félicitation !!!



Je serais lui je porterai plainte contre Ouest France pour diffamation (surtout qu’il les a contactés pour leurs dire qu’ils s’étaient planté sur plein de truc), car EUX n’ont pas du tout, mais alors pas du tout fait leur boulot de journaliste….







Quelle vérité vraie ? Ce qui est retranscrit ici est une interview, qui te dit que le gars qui répond ne ment pas ?



Je précise que je ne cautionne pas les raccourcis d’Ouest France.


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ActionFighter a écrit :



Le service en question est complètement externe à la BDF si j’ai bien compris. C’est juste une plateforme qui redirige les appels vers la BDF.





Si j’en crois l’article la banque de France a été capable de confirmer que le mot de passe était soir 654321 soit 123456. Déjà le niveau d’approximation est hallucinant mais aussi ça signifie qu’ils avaient les mots de passe et qu’ils pratiquaient la sécurité par le secret : personne n’allait appeler ce numéro et tester le 1819… <img data-src=" />


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Ouest France est un journal de merde et parler de journaliste pour ceux qui ecrivent dans ce torchon est une insulte à la profession

L’un de mes meilleurs amis s’est suicidé il y a quelques années apres avoir été diffamé par ce torchons…

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Durandal a écrit :



Et c’est cette presse qui réclame des subventions/taxes parce qu’elle ne s’en sort pas… Tout cela ressemble aussi au faux bug Facebook.<img data-src=" />. Ah !! quand on joue avec l’opinion du peuple, pas étonnant qu’il y a plein de moutons dans notre pays.

En tout cas, heureusement que cette histoire soit réglé de cette façon.





C’est surtout que Ouest France c’est pas vraiment de la presse de qualité…

Leur spécialité les faits divers locaux du style le record d’alcoolémie dans un patelin pommé…


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-DTL- a écrit :



C’est surtout que Ouest France Groland c’est pas vraiment de la presse de qualité…

Leur spécialité les faits divers locaux du style le record d’alcoolémie dans un patelin pommé…





<img data-src=" />


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yvan a écrit :



Si j’en crois l’article la banque de France a été capable de confirmer que le mot de passe était soir 654321 soit 123456. Déjà le niveau d’approximation est hallucinant mais aussi ça signifie qu’ils avaient les mots de passe et qu’ils pratiquaient la sécurité par le secret : personne n’allait appeler ce numéro et tester le 1819… <img data-src=" />





Sur le 1er article de PCI :



La Banque de France a officiellement réagi ce matin et confirme notre enquête. « Il n’y a jamais eu d’intrusion dans le système informatique de la Banque de France, mais dans celui du centre d’appel hébergé chez un prestataire qui réceptionne les appels du public et les transmet vers les agents de la banque pour traitement »



Personnellement, je doute que ce soit la BDF qui détiennent les mots de passe. Ils ont du demander à leur prestataire, ce qui explique l’approximation.


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Pour avoir vécu une histoire un peu pareil, je compatis aux malheurs du bonhomme…



Par contre, j’y crois absolument pas le coup du 1819 au 4e coup en bruteforce <img data-src=" />



Ceci dit, l’histoire du mot de passe c’est peut être tout simplement qu’il n’y en avait pas ? Qu’on ai entré 123456 ou 654321 ou 111222 on aurait sans doute pu avoir le même résultat…

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Durandal a écrit :



Peu-être qu’il voulait répertorié tous les numéros passerelles afin d’aider les consommateurs pour éviter les appels surtaxés…





Ouais c’est ça en répondant à des menus qui ne le concerne pas et dont il ne comprend rien ?



Le mot de passe de la BdF clairement c’est des branques mais là le mec qu’est ce qu’il foutait là dedans ?


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-DTL- a écrit :



C’est surtout que Ouest France c’est pas vraiment de la presse de qualité…

Leur spécialité les faits divers locaux du style le record d’alcoolémie dans un patelin pommé…





ouais enfin d’un autre coté Ouest France fait son beurre dans les campagnes du grand ouest. et s’il est acheté en masse (comme le Télégramme d’ailleurs, plutôt en Bretagne), c’est bien parce qu’il donne dans les petites histoires de patelin, dans l’information de proximité.

le mec qui veut une analyse de 4 pages sur la situation économique du Lichtenstein, il va pas acheter Ouest France, faut arrêter de déconner 5 minutes.



d’ailleurs en parlant du Télégramme, ça doit être le seul journal de France à diffuser une carte météo digne de ce nom, avec des isobares et une analyse complète de la situation.


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zicklon a écrit :



Au final est ce qu’il a du payer 1000 euros pour cette “intrusion” ?





Il n’a pas été condamné, donc il n’a rien eu à payer à la Banque de France.







Henri_MTL a écrit :



Faut vraiment avoir que ça à foutre de composer des numéros de téléphone toute la journée….. Super iNtéressant comme hobby.

Un peu ridicule cette affaire quand même….





En même temps, à l’époque le gars était chômeur. Je doute fort que sa recherche d’emploi pouvait suffire à l’occuper 8 heures par jour. Après il y a pour sûr plein d’autres façons de s’occuper, mais il considérait sans doute que cette activité était aussi utile au plus grand nombre. Et puis je doute que ça aussi, ça l’occupait 8 heures par jour.


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Ça fait peur de voir que le gars est interrogé pendant 8 heures par des policiers qui ne comprennent pas vraiment ce qu’ils doivent chercher.



Que deux ans après il est jugé en seulement 20 minutes par des juges qui ne comprennent pas vraiment non plus le dossier.



Qu’un journaliste assis à 10 mètres qui retranscrit une affaire qu’il ne comprend pas vraiment non plus.



Et tous ces gens (policiers, juges, journalistes) qui vivent aux dépend du peuple, voudraient donner des leçons au peuple…

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djludo61 a écrit :



Ouais c’est ça en répondant à des menus qui ne le concerne pas et dont il ne comprend rien ?



Le mot de passe de la BdF clairement c’est des branques mais là le mec qu’est ce qu’il foutait là dedans ?





“l’oisiveté est mère de tous les vices”

<img data-src=" />


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Deep_INpact a écrit :



Ça fait peur de voir que le gars est interrogé pendant 8 heures par des policiers qui ne comprennent pas vraiment ce qu’ils doivent chercher.



Que deux ans après il est jugé en seulement 20 minutes par des juges qui ne comprennent pas vraiment non plus le dossier.



Qu’un journaliste assis à 10 mètres qui retranscrit une affaire qu’il ne comprend pas vraiment non plus.



Et tous ces gens (policiers, juges, journalistes) qui vivent aux dépend du peuple, voudraient donner des leçons au peuple…





la garde a vue a duré 8h, ça veut pas dire qu’il a été interrogé pendant 8h.

les juges passent leur temps à statuer sur des dossiers dont ils ne sont pas forcément spécialistes. sinon je te dis pas le nombre de juges qu’il faudrait dans chaque tribunal.

après, pour le journaliste, il n’est pas obligé de tout comprendre, seulement il pourrait, lui au moins, se renseigner. y’a toujours un “spécialiste” dans les rédactions. enfin j’espère.


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Voila un jeune homme qui a gouté aux immenses joies de nos procédures d’enquête et au système judiciaire.



Sauf l’arrivée de l’avocat dès les premières heures de la garde à vue et pour toutes les auditions suivantes, il faut savoir que rien n’a changé et qu’il n’a pas fait l’objet d’un traitement de faveur mais qu’il s’agit du triste quotidien.



Lisez bien le courrier si vous êtes convoqué à un commissariat, notamment les articles fondant la procédure de convocation, ces derniers permettent de savoir si la garde à vue est possible (ce qui ne veut pas dire qu’elle sera systématiquement mise en œuvre). Dans l’affirmative, contactez votre avocat qu’il vous conseille.



En espérant que ceci aidera à comprendre que non, il n’y a pas que des gens coupables qui se retrouvent en garde à vue et sont présentés devant un Tribunal (et même sont placés en détention jusque là). En matière informatique, il y a même une véritable épidémie de fausse diffamation ou d’insulte via email ou réseau sociaux, avec en général en arrière plan un divorce ou un simple différent de voisinage.



Enfin, qu’il ne s’inquiète pas concernant les approximations “journalistiques” des canards régionaux, c’est quotidiennement qu’ils rapportent les audiences sans rien comprendre aux affaires qui ont été traitées devant eux. (Ceci aura au moins le mérite d’aiguiser le sens critique de certains lorsqu’ils lisent et commentent les faits divers sur ces journaux).

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Mais ne serait-ce pas à la limite de la diffamation de la part du journal ??? C’est quand même aberrant de publier des articles sans en connaître les faits pire, la trame de l’histoire.<img data-src=" /><img data-src=" />

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hellmut a écrit :



ouais enfin d’un autre coté Ouest France fait son beurre dans les campagnes du grand ouest. et s’il est acheté en masse (comme le Télégramme d’ailleurs, plutôt en Bretagne), c’est bien parce qu’il donne dans les petites histoires de patelin, dans l’information de proximité.

le mec qui veut une analyse de 4 pages sur la situation économique du Lichtenstein, il va pas acheter Ouest France, faut arrêter de déconner 5 minutes.



d’ailleurs en parlant du Télégramme, ça doit être le seul journal de France à diffuser une carte météo digne de ce nom, avec des isobares et une analyse complète de la situation.





J’ai rien contre le fait de faire de l’activité local c’est bien mais voir chaque jour (j’exagère à peine) le taux d’alcoolémie ou la vitesse d’un chauffard c’est juste du remplissage pour rien.

Parler d’une fête de village ou d’une initiative d’une association ou du dernier produit sortie de l’usine local c’est quand même bien mieux que racler les fond de caniveau de la gendarmerie locale.



Pour le Télégramme c’est juste le Finistère plus une partie des côte d’Armor et du Morbihan. Et il fait figure de presse de qualité comparé à l’autre torchon…


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maitreyome a écrit :



Mais ne serait-ce pas à la limite de la diffamation de la part du journal ??? C’est quand même aberrant de publier des articles sans en connaître les faits pire, la trame de l’histoire.<img data-src=" /><img data-src=" />





Sauf si tu maîtrises l’art du conditionnel tout en insinuant toutes les conneries possibles et imaginables <img data-src=" />


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crocodudule a écrit :



Voila un jeune homme qui a gouté aux immenses joies de nos procédures d’enquête et au système judiciaire.



Sauf l’arrivée de l’avocat dès les premières heures de la garde à vue et pour toutes les auditions suivantes, il faut savoir que rien n’a changé et qu’il n’a pas fait l’objet d’un traitement de faveur mais qu’il s’agit du triste quotidien.



Lisez bien le courrier si vous êtes convoqué à un commissariat, notamment les articles fondant la procédure de convocation, ces derniers permettent de savoir si la garde à vue est possible (ce qui ne veut pas dire qu’elle sera systématiquement mise en œuvre). Dans l’affirmative, contactez votre avocat qu’il vous conseille.







Merci de l’info ! ;)







crocodudule a écrit :



En espérant que ceci aidera à comprendre que non, il n’y a pas que des gens coupables qui se retrouvent en garde à vue et sont présentés devant un Tribunal (et même sont placés en détention jusque là). En matière informatique, il y a même une véritable épidémie de fausse diffamation ou d’insulte via email ou réseau sociaux, avec en général en arrière plan un divorce ou un simple différent de voisinage.

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Par contre ça c’est une lapalissade car sinon ça voudrait dire que la police ne fait jamais d’erreur.


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-DTL- a écrit :



J’ai rien contre le fait de faire de l’activité local c’est bien mais voir chaque jour (j’exagère à peine) le taux d’alcoolémie ou la vitesse d’un chauffard c’est juste du remplissage pour rien.





ben c’est ptêt que chaque jour y’a un gars qui bat des records d’alcoolémie aussi.

je veux dire, Ouest France sort pas non plus dans les régions les moins concernées par l’alcoolisme…entre nous… <img data-src=" />

et puis ça fait marrer tout le monde, au bar de la place, quand tu sais que Jean-Louis s’est planté dans un fossé, hier vers 17h30 en rentrant du bistrot avec son tracteur.

faut quand même voir qu’en Bretagne, t’as souvent 1 gendarmerie pour 15 ou 20 bistrots. les gars sont véritablement cernés.<img data-src=" />


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Nrvnqsr a écrit :



Rappel : la loi oblige le juge à choisir une peine entre le non-lieu et ce qui est demandé/requis par le procureur+partie civile. Quand le non-lieu est prévu avant le procès, le procureur demande souvent une peine faible et la partie civile a fait de même. Bloquer la banque de France, ça coute beaucoup plus que 1000€.



Conclusion : le juge ne peut donner plus de ce qui a été demandé.









Quand on ne comprends rien au droit, on évite de balancer un paquet d’âneries !!!





  1. Cette affirmation n’a aucun sens : “la loi oblige le juge à choisir une peine entre le non-lieu et ce qui est demandé/requis par le procureur+partie civile.”.



  2. Le non-lieu n’est PAS une peine, ni une sanction !!! <img data-src=" />



    En gros, un non-lieu est prononcé quand les faits ne sont pas établis, ou pas assez caractérisés (vraisemblablement pas été commis) et qu’il n’y pas lieu de poursuivre. Pour plus de détail :



    fr.wikipedia.org WikipediaDonc, à partie du moment où il y a non-lieu, non seulement ni le procureur ni la partie-civile ne peuvent rien demander, et par conséquent rien obtenir ! <img data-src=" />



    A contrario, la personne mise en examen, pourrait engager une procédure en dénonciation calomnieuse et parallèlement demander des dommages et intérêts…



    Dans le cas présent, la procédure a suivi son cours jusqu’à son terme, lors de la plaidoirie le procureur a requis une peine et la partie-civile a présenté sa demande de réparation d’un préjudice allégué, mais le juge en la circonstance a prononcé la relaxe de la personne mise en examen du fait que “la preuve de la culpabilité du prévenu n’est pas établie au cours du procès” !



    De fait, la demande du procureur et celle de la partie-civile tombe automatiquement ! <img data-src=" />



    Il pourrait y avoir Appel de la décision des juges, mais au vue des circonstances, ce serait étonnant… mais pas impossible…


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hellmut a écrit :



la garde a vue a duré 8h, ça veut pas dire qu’il a été interrogé pendant 8h.

les juges passent leur temps à statuer sur des dossiers dont ils ne sont pas forcément spécialistes. sinon je te dis pas le nombre de juges qu’il faudrait dans chaque tribunal.

après, pour le journaliste, il n’est pas obligé de tout comprendre, seulement il pourrait, lui au moins, se renseigner. y’a toujours un “spécialiste” dans les rédactions. enfin j’espère.





En 8 heures, les policiers ont le temps de se renseigner un peu plus vite pour connaitre le “code secret” 123456 qui disculpe rapidement du côté “hacker” et “bande organisée”.



Si dans les journalistes, on trouve des “spécialistes”, pourquoi ne pas donner le dossier à un juge aussi un peu plus “spécialisé” ?

Si tu devais attendre 2 ans pour passer devant un juge, pour une affaire identique, tu préfèrerais être jugé par un “Lionel Tardy” ou par une “Christine Albanel” ?

Surtout quand tu te sais innocent et que le “juge” à le droit de t’envoyer en prison plus des lourdes amendes et indemnisations…


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djludo61 a écrit :



Ouais c’est ça en répondant à des menus qui ne le concerne pas et dont il ne comprend rien ?



Le mot de passe de la BdF clairement c’est des branques mais là le mec qu’est ce qu’il foutait là dedans ?





T’as pas compris l’info toi. Il n’est nullement rentré dans le système informatique de la BdF…


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Winderly a écrit :



Il était pas au RSA, mais c’est très con.







Il était par contre au RSA au moment de la procédure… ^^







mimoza a écrit :



Ce n’est pas la BDF qui est en cause mais un presta !!!! <img data-src=" />

C’est comme si tu accusait un hypermarché de s’être fait voler alors que c’est une société de externe qui en assure la protection …



Bon sinon très bon interview, pas mal d’éclaircissement qui monter le rédicule de la situation et la machine a broyer qu’est la justice <img data-src=" />







Si la BDF n’est pas en cause, alors qu’est-ce qu’elle vient faire dans la procédure ??? <img data-src=" />



En cas d’abus ou de violence de la société externe de protection contre des clients, c’est bien l’hypermarché qui est responsable vis à vis du client lésé. Quit à ce que l’hypermarché se retourne ensuite contre cette société par la suite… ^^







ActionFighter a écrit :



Le problème de sécurisation vient du prestataire, pas de la BDF <img data-src=" />











yvan a écrit :



Normalement tu contrôles tes prestataires… surtout sur la sécurité. Sinon un jour tu te retrouves sans sauvegarde, hacké ou autres. C’est mécanique.











ActionFighter a écrit :



Là, c’est un code par défaut qui n’a pas été changé. Les sociétés clientes ne vont pas non plus faire un audit complet à chaque prestation.







Désolé de te contredire, mais le prestataire fait un boulot sous la responsabilité et le contrôle de son donneur d’ordre !!!



On ne connaît pas ici le contexte ni les circonstances qui font que ce code aie ou non été changé, négligence du prestataire ou code imposé par la BDF… ^^







yvan a écrit :



Un presta de la BDF. Ca ne rend ni la chose plus acceptable ni plus normale. Un prestataire, comme un subordonné n’est pas un fusible.





Non parce que c’est un privé et son assureur privé qui perdent leurs fonds privés. Pour ces gens le marché est là pour les éliminer.



La banque de France je n’ai pas le choix ni personne, elle est là et elle est responsable en tant qu’organe de l’état de ce qui lui est confié et de la continuité du service public en cas d’incidents. Que ce soient des services rendus en internes ou délégués dans le cadre de marchés. Je pense qu’il n’y a plus personne même chez les politiciens de droite qui se fasse d’illusions sur la qualité des prestations d’un sous traitant privé si aucun fonctionnaire ne contrôle, ne spécifie des critères techniques minimaux et ne cale de pénalités dans le marché pour contraindre leur application.



C’est d’ailleurs pour ça qu’en dépit des externalisations et délégations de service public massifs l’état n’a pas gagné un centime, ce qui est gagné en pressurisant des salariés du privé qui coutent moins cher est perdu en blabla commercial et en procédures de marchés dont le contrôle qualité…







Le fait pour l’État de confier une partie de ses taches à des sociétés privées lui permet une meilleure flexibilité de la gestion de son personnel : salarié privé = plus facile à licencier soit en cas de “fautes” soit en cas de besoin moindre…











ActionFighter a écrit :



Personnellement, je doute que ce soit la BDF qui détiennent les mots de passe. Ils ont du demander à leur prestataire, ce qui explique l’approximation.







Je crois plutôt que la BDF n’avait surtout aucune envie de communiquer sur ce point. Il est impossible que la BDF ne connaisse pas ses/ces mots de passe…


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ngcubeur a écrit :



La presse généraliste a fait un copier/coller de la dépêche AFP. Rien de plus. Ou alors, ils ont juste lu la dépêche, ont fabulé pour attirer le chaland, et voilà <img data-src=" />







Tiens ça me rapelle un prof, ne le prend pas mal <img data-src=" />

“Aujourd’hui interro. Vous pouvez regardez la feuille de votre voisin mais copiez les bonnes réponses <img data-src=" />”



N’empêche que c’est comme pour certaines affaires où le flou a plus ou moins été entretenu…Je trouve dommage qu’on se limite à un exercice de synthèse abusant des formules elyptiques. Je préfère avoir une version longue détaillée, même si je ne comprend pas tout, si possible en évitant d’utiliser un vocabulaire juste et pertinent <img data-src=" />


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crocodudule a écrit :



Voila un jeune homme qui a gouté aux immenses joies de nos procédures d’enquête et au système judiciaire.



Sauf l’arrivée de l’avocat dès les premières heures de la garde à vue et pour toutes les auditions suivantes, il faut savoir que rien n’a changé et qu’il n’a pas fait l’objet d’un traitement de faveur mais qu’il s’agit du triste quotidien.





Ça fait quand même flipper.





Lisez bien le courrier si vous êtes convoqué à un commissariat, notamment les articles fondant la procédure de convocation, ces derniers permettent de savoir si la garde à vue est possible (ce qui ne veut pas dire qu’elle sera systématiquement mise en œuvre). Dans l’affirmative, contactez votre avocat qu’il vous conseille.



Ça a peut-être changer depuis, mais j’avais trouvé il y a quelques années une convocation à la gendarmerie dans ma boîte à lettres et je n’ai pas souvenir de références à la procédure de convocation.

Les seules mentions manuscrites étaient mon identité, le jour et l’heure et “pour affaire vous concernant”.





En espérant que ceci aidera à comprendre que non, il n’y a pas que des gens coupables qui se retrouvent en garde à vue et sont présentés devant un Tribunal (et même sont placés en détention jusque là). En matière informatique, il y a même une véritable épidémie de fausse diffamation ou d’insulte via email ou réseau sociaux, avec en général en arrière plan un divorce ou un simple différent de voisinage.



Et pas que.

Il me semble que des spécialistes de la plainte sévissent sur certains groupes de discussion (NNTP). De manière générale, on s’expose à ces “désagréments” dès qu’on s’exprime publiquement.

Ceux qui portent des accusations mensongères devant la justice mériteraient d’être poursuivis systématiquement. Dommage que la justice soit débordée.



edit : même si je suis parfois agressif ou très con, je m’engage à ne jamais déposer plainte pour un commentaire qui m’aurait déplu sur ce site.


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C’est tout de même un passe temps surprenant <img data-src=" />

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Durandal a écrit :



Et c’est cette presse qui réclame des subventions/taxes parce qu’elle ne s’en sort pas…







  • 1


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Edtech a écrit :



Ouest France est sans doute le journal qui écrit le plus de conneries dans ses colonnes. Je suis sûr qu’ils pourraient entrer dans le Guiness tellement il en publie !





Le télégramme de Brest lutte fort pourtant.

Mais bon, c’est l’habitude de relayer les communiqués des autorités plutôt que de faire du journalisme, ça finit par devenir absurde.


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C’est barge comme histoire…

Bloquer tout un service de la banque de France par un numéro au hasard tapé sur un numéro de téléphone au hasard !



Trop fort !!!



Heureusement que le mec n’avait rien de suspicieux sur ses machines… Le moindre cookie renvoyant vers thepiratebay et c’était la geôle préventive pendant 2 ans en attendant la fin de l’enquête… <img data-src=" />

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Edtech a écrit :



Ouest France est sans doute le journal qui écrit le plus de conneries dans ses colonnes. Je suis sûr qu’ils pourraient entrer dans le Guiness tellement il en publie !





En même temps, on demande à leur jounalistes de faire du remplissage, pas de la qualité, comme je l’ai déja dit dans un autre post, les gens n’achètent pas OF pour ses articles, mais seulement pour lire la rubrique nécrologique.


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yvan a écrit :



Moi c’est le niveau de sécurité de la banque de France qui me… heu… bref <img data-src=" />







Ce n’est pas la BDF qui est en cause mais un presta !!!! <img data-src=" />

C’est comme si tu accusait un hypermarché de s’être fait voler alors que c’est une société de externe qui en assure la protection …



Bon sinon très bon interview, pas mal d’éclaircissement qui monter le rédicule de la situation et la machine a broyer qu’est la justice <img data-src=" />


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En résumé :



Au RSA, il s’emmerdait grave, il a trouvé un jeu pour s’occuper :




  • tester des n° passerelle

    Il en trouve un qui marche et en plus y’a des choix rigolo

    il appuie pour le lulz

    et se retrouve au tribunal



    c’est quand même con cette histoire <img data-src=" />

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C’est pas la gloire pour Ouest France et l’AFP. Je n’ose pas imaginer la qualité des articles dans les domaines que je ne maitrise pas.

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La BDF l’a accusé d’une fausse forme de social engineering en fait, avec une bande organisée prête à tout pour casser leur SI <img data-src=" />





j’ai une pièce dans mon appartement où règne un vrai capharnaüm. Elle me sert de débarras, j’y stocke des cartons, des appareils informatiques, électroniques, il y a aussi pas mal d’objets assez inutiles mais que je rechigne à jeter.



Il n’y a pas de honte à ça, c’est pareil chez moi <img data-src=" />

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tAran a écrit :



La BDF l’a accusé d’une fausse forme de social engineering en fait, avec une bande organisée prête à tout pour casser leur SI <img data-src=" />





Il n’y a pas de honte à ça, c’est pareil chez moi <img data-src=" />





La honte c’est bon, j’ai aussi une pièce comme ca, ca s’appelle un grenier, c’est là que dorment madame et les enfants.<img data-src=" />


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Ca c’est ce que j’appelle du journalisme. Merci pour cet article <img data-src=" />

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FunnyD a écrit :



La honte c’est bon, j’ai aussi une pièce comme ca, ca s’appelle un grenier, c’est là que dorment madame et les enfants.<img data-src=" />





Je viens de découvrir que j’ai un grenier au dessus de mon salon <img data-src=" />


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La presse et les termes techniques …



Bref, bon courage à notre “anonyme”, déjà que savoir qu’on risque quelque chose est stressant mais attendre 2 ans n’arrange pas les choses …

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Durandal a écrit :



Et c’est cette presse qui réclame des subventions/taxes parce qu’elle ne s’en sort pas…





Maintenant, tu sais pourquoi elle ne s’en sort pas. <img data-src=" />


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FunnyD a écrit :



La honte c’est bon, j’ai aussi une pièce comme ca, ca s’appelle un grenier, c’est là que dorment madame et les enfants.<img data-src=" />





La cave, c’est mieux. T’as moins de travaux à faire pour insonoriser, et le congélateur pour les enfants c’est plus pratique de le descendre que de le monter au grenier <img data-src=" />


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Didier Porte avait raison : vous êtes des branquignols affabulateurs. Quand l’info s’arrête - en supposant à tort - qu’il n’y a plus d’intérêt pour le fond, vous en remettez une couche en ridiculisant la pravda au passage.



Ça fait du bien <img data-src=" />

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typhoon006 a écrit :



En résumé :



Au RSA, il s’emmerdait grave, il a trouvé un jeu pour s’occuper :




  • tester des n° passerelle

    Il en trouve un qui marche et en plus y’a des choix rigolo

    il appuie pour le lulz

    et se retrouve au tribunal



    c’est quand même con cette histoire <img data-src=" />





    Il était pas au RSA, mais c’est très con.


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Mouais, la BDF aussi peu sécurisé, c’est un coup à se retrouver avec plusieurs centaines de milliards d’euro dans le budget de l’état, un comble !!!



<img data-src=" />



Sinon, pour les 1000 euro, c’est quand même abusé …



<img data-src=" />

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FunnyD a écrit :



La honte c’est bon, j’ai aussi une pièce comme ca, ca s’appelle un grenier, c’est là que dorment madame et les enfants.<img data-src=" />





Plus de place dans le congélo ? <img data-src=" />


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<img data-src=" /> truc de dingue ! encore une fois si l’info est pas précise et vérifiée, ça dérape très vite dans la presse



bon osef on lit que PCi <img data-src=" />

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Au final est ce qu’il a du payer 1000 euros pour cette “intrusion” ?



Ca me fait quand même halluciner que la BDF réclame 1000 euros alors que ce sont eux qui sont en tort <img data-src=" />

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pfff une fois de plus le moindre “pirate” est relayé au rang du mec asocial, moche puant,pauvre qui non content de rentrer dans le moule de notre fantastique société (<img data-src=" />) décide d’utiliser son intelligence à des fins malhonnêtes pour se venger des pauvres et honnêtes organisation d’état…..





quand au coup de la non correction des “journalistes” : une preuve de plus que la presse écrites doit crever : quand le mec te demande de faire correction mais que tu t’en fous tu n’est qu’un encu…. doublé d’un c*n !





très bel article PCI ! fière d’afficher vos pubs pour avoir de tel infos <img data-src=" />



le coup des 1000€ -&gt; <img data-src=" />



protéger et servir… les riches uniquement

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athlonx2 a écrit :



Mouais, la BDF aussi peu sécurisé





Le problème de sécurisation vient du prestataire, pas de la BDF <img data-src=" />


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ngcubeur a écrit :



La presse généraliste a fait un copier/coller de la dépêche AFP. Rien de plus. Ou alors, ils ont juste lu la dépêche, ont fabulé pour attirer le chaland, et voilà <img data-src=" />





C’est ça. L’AFP, le cancer du journalisme….


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AFP = Agence Francaise de Propagande ? <img data-src=" />



:tks: pour cette interview !! <img data-src=" />

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yvan a écrit :



Le télégramme de Brest lutte fort pourtant.

Mais bon, c’est l’habitude de relayer les communiqués des autorités plutôt que de faire du journalisme, ça finit par devenir absurde.





juste celui de Brest? ou celui de Morlaix, de Quimper, de Lorient?<img data-src=" />



enfin bref, il est clair qu’on a encore une fois un belle exemple de presse totalement à la ramasse sur un sujet qu’elle traite.

Quand on se contente de copier/coller des dépèches AFP, je suis pas certain qu’on puisse réellement se la raconter en tant que “pilier de la démocratie”.

La presse tradi est vraiment devenue une vaste blague.


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Edtech a écrit :



Ouest France est sans doute le journal qui écrit le plus de conneries dans ses colonnes. Je suis sûr qu’ils pourraient entrer dans le Guiness tellement il en publie !





ça dépend des articles, mais les articles un peu techniques (que ce soit de l’info, de la politique, de l’économie, ect) on voit bien qu’il y a bien peu de recherche! <img data-src=" />


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Les mecs qui ne sécurisent rien et s’étonnent qu’on tombe chez eux par hasard… <img data-src=" />

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patos a écrit :



C’est ça. L’AFP, le cancer du journalisme….





non, c’est juste du low-cost.

au lieu d’avoir des salariés qui bossent dans chaque journal, on a une agence nationale qui revend ses dépèches à tout le monde.

chacun copie/colle alors la dépèche dans son canard ou sur son site, sans la vérifier (c’est l’AFP quoi, merde).



et après ça vomit twitter et internet en disant que ça va trop vite, qu’il y a des rumeurs et que rien n’est vérifié. alors que c’est exactement la même chose. seulement sur twitter et internet y’a toujours quelqu’un pour vérifier. et personne viendra engueuler un internaute parce qu’il ose remettre en question l’information d’une “référence”, s’il a des sources.


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ActionFighter a écrit :



Le problème de sécurisation vient du prestataire, pas de la BDF <img data-src=" />





Normalement tu contrôles tes prestataires… surtout sur la sécurité. Sinon un jour tu te retrouves sans sauvegarde, hacké ou autres. C’est mécanique.


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yvan a écrit :



Normalement tu contrôles tes prestataires… surtout sur la sécurité. Sinon un jour tu te retrouves sans sauvegarde, hacké ou autres. C’est mécanique.





Là, c’est un code par défaut qui n’a pas été changé. Les sociétés clientes ne vont pas non plus faire un audit complet à chaque prestation.


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Faut vraiment avoir que ça à foutre de composer des numéros de téléphone toute la journée….. Super iNtéressant comme hobby.

Un peu ridicule cette affaire quand même….

Exclusif PCINpact : interview du faux « pirate » de la Banque de France

  • « Une si petite découverte »

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