Ariane 6 validée par l’ESA : « ce lanceur, nous l’avons rêvé, l’Europe va le faire »
Un beau bébé de 800 tonnes
Le 03 décembre 2014 à 17h20
3 min
Sciences et espace
Sciences
Hier, le conseil de l'ESA (Agence spatiale européenne) a décidé de « doter l’Europe spatiale des moyens lui permettant de faire face aux défis majeurs qu’elle devra relever au cours des prochaines années ». Il est notamment question du lancement d'Ariane 6, dont le premier vol est prévu pour l'horizon 2020.
L'ESA veut renforcer la position de l'Europe dans la conquête spatiale
La conquête de l'espace est un vieux rêve qui anime de nombreux pays à travers le monde. Comme nous avons récemment eu l'occasion de l'évoquer, l'Europe peut se féliciter du succès de la mission Rosetta et de son module Philae qui s'est posé sur une comète, une bonne nouvelle après le douloureux épisode des satellites Galileo (nous aurons rapidement l'occasion de revenir dessus).
Le conseil de l'Agence spatiale Européenne (ESA) a décidé de continuer d'aller de l'avant via plusieurs décisions « qui dotent l’Europe spatiale des moyens lui permettant de faire face aux défis majeurs qu’elle devra relever ces prochaines années » indique le CNES (Centre national d'études spatiales).
Il est ainsi question de « l’exploitation et l’utilisation complète de l’ISS », la station spatiale internationale, mais aussi de « la mise en œuvre du programme Exomars ». Pour rappel, il s'agit de plusieurs missions à destination de Mars « dont la vocation est l'étude de l'environnement martien, comme son atmosphère ou la composition de son sol ». Dans le même temps, « sans modifier le statut juridique de l’ESA, l’accord-cadre qui régit ses relations avec l’Union européenne va évoluer pour contribuer au renforcement de la compétitivité du secteur spatial européen ».
Ariane 6 sera déclinée en deux versions, premier lancement prévu pour 2020
Mais l'annonce la plus importante reste certainement le lancement du programme Ariane 6. Plusieurs pays participent à cette aventure : l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la France, l'Italie, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse. Le CNES précise que la fusée sera déclinée en « deux versions, Ariane 62 et Ariane 64 », et qu'il « sera à même de répondre aux attentes du marché pour le lancement des charges moyennes et lourdes », de respectivement 5 et 10,5 tonnes. Pour les charges les moins lourdes, il est question d'une nouvelle version du lanceur Vega C. Elle est attendue pour 2018, contre 2020 pour les deux Ariane 6.
Concernant le détail opérationnel, « un accord (MoU, Memorandum of Understanding) a été signé par les participants, qui précise que la joint-venture créée par les industriels assurera la maîtrise d’œuvre du lanceur, tandis que le CNES sera le maître d’œuvre du nouvel ensemble de lancement dédié à Ariane 6. L’ESA, assistée par le CNES, assurera la maîtrise d’ouvrage de l’ensemble du système ».
Quoi qu'il en soit, le CNES dévoile dans les grandes lignes les caractéristiques techniques d'Ariane 62 et 64. La première dispose de deux boosters pour une masse au décollage de 500 tonnes, contre quatre boosters et 800 tonnes pour la seconde. Dans les deux cas, l'orbite visée sera comprise entre plusieurs centaines de kilomètres et 36 000 km d'altitude suivant les besoins.
Pour Jean-Yves Le Gall, président du CNES, « ce lanceur, nous l’avons rêvé, l’Europe va le faire ! ». Rendez-vous dans six ans pour un premier lancement donc.
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Commentaires (116)
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Abonnez-vousLe 03/12/2014 à 17h27
Excellent. Ça représente beaucoup d’argent, mais chaque euro dépensé dans le domaine spatial rapporte beaucoup plus qu’il ne coûte. Sans compter l’intérêt stratégique et économique d’avoir son propre lanceur, sans avoir à faire appel à un autre pays.
Le 03/12/2014 à 17h35
Domage de ne pas avoir rendu compte plus précisément du contexte qui a poussé l’ESA à développer un nouveau lanceur au lieu de continuer avec ariane 5 !!
Le 03/12/2014 à 17h37
Le plus intéressant à voir, c’est que l’on voit maintenant la création d’une véritable gamme de lanceurs européens, avec les deux versions d’Ariane 6 et le lanceur Vega.
C’est bien plus qu’une simple montée en puissance, c’est une évolution considérable.
Le 03/12/2014 à 17h38
Ariane 5 manque de modularité, et est trop chère pour certains lancements commerciaux, ce qui fait qu’Ariane 6 va la remplacer en étant plus modulaire et moins chère par kilo sur orbite. Voilà la motivation essentielle de son développement.
Le 03/12/2014 à 17h45
L’étage P120 commun à Ariane et Vega est une bonne idée je trouve, çà diminue les couts de production et permettre plus de flexibilité.
Le 03/12/2014 à 17h49
c’est bien mais la France participe à 52% et l’Allemagne à 22%. Sur 27 pays, chacun devrait payer autant, non?
Le 03/12/2014 à 17h52
Bah si tout le monde participe à 52% çà pose un problème " />
A mon avis faut voir çà comme une entreprise : çà nous rapportera plus quand faudra se partager le bénéfice des lancements commerciaux.
Le 03/12/2014 à 17h53
" />
Le 03/12/2014 à 17h58
Le 03/12/2014 à 18h12
Je vois plein de taf pour mes amis, et peu être pour moi aussi~ cool ^^
Enfin des bonnes nouvelles~~
Le 03/12/2014 à 18h13
Le 03/12/2014 à 18h19
Michel Chevalet tiendra-t-il le coup ? Est qu’il pourra sortir du placard d’iTélé ?
YouTube
Le 03/12/2014 à 18h41
Personnellement, si on peu la jouet solo, c’est encore mieux.
Le 03/12/2014 à 18h55
Le 03/12/2014 à 21h15
Le 03/12/2014 à 21h16
Ariane 6 est prévue pour ça aussi.
Le 03/12/2014 à 21h17
Le 03/12/2014 à 21h34
Le 03/12/2014 à 21h39
Le 03/12/2014 à 21h40
Le 03/12/2014 à 21h49
Le 03/12/2014 à 22h01
Tout d’abord, ici on parle de lanceur, des appareils destiner à mettre sur orbite, voir même carrément s’arracher de l’attraction terrestre. Virgin ne font qu’une petite sortie dans l’espace proche. C’est la même différence qu’il y a entre tirer un boulet de canon et tirer un missile balistique intercontinental .
Pour ton histoire de canon magnétique, je ne vois pas trop ce que tu veux en faire ? Parce que bon, l’idée du canon de base, c’est Jule Verne, tu sembles juste remplacer la poudre par un champs magnétique. Mais a part ça, tu auras toujours le même problème, il faut réussir à sortir de l’atmosphère (frottement qui ralentie énormément) et avoir encore assez de puissance pour se mettre en orbite (ou s’arracher de l’attraction terrestre) et le tout sans transformer ta cargaison en une galette écraser au fond de la tête.
Le 03/12/2014 à 22h08
Tout joueurs de KSP te le diront : la vitesse initial n’est pas trop difficile à atteindre. En effet, à partir d’une certaine vitesse, toutes augmentation de cette dernière sera contre productive, tu devras lutter encore plus contre les frottements.
Le 03/12/2014 à 22h20
Le 03/12/2014 à 22h39
J’espère que le premier vol se passera mieux que le V501 !
Le 03/12/2014 à 22h48
Le 03/12/2014 à 22h53
Rien vu dans les docs et les infographies…. mais bon souhaitons que tu ais raison
Sinon ce serais une enorme regression et une grande deception
Le lancement de satelliltes commerciaux ne dois pas faire negliger la science et la conquete
Bon vulcain 2 +VINCI CA DEVRAIT le faire
Le 03/12/2014 à 23h03
Le 03/12/2014 à 23h11
Le 03/12/2014 à 23h23
Le 03/12/2014 à 23h31
Le 03/12/2014 à 23h39
Ce n’est pas une question d’accélération. Dans ce cas on peut assimiler une fusée à un objet balistique et un calcul de mécanique classique te donne la relation pour la vitesse de libération (vitesse minimum pour échapper à un champ gravitationnel) Wikipedia.
Le LHC c’est totalement diffèrent. On accélère un “rayon” de particule (protons et atomes de plomb en l’occurrence) cohérent, dans la pratique c’est assez diffèrent que d’accélérer un satellite de plusieurs tonnes.
Le LHC est une succession de section rectiligne où les particules sont accélérées par un champ électrique uniforme puis courbées via un champ magnétique. Et ça demande une énergie phénoménale (le LHC ne tourne pas en hiver pour donner un petit indice " />)
La matière étant électriquement neutre, on ne peut l’accélérée que via les propriétés ferromagnétiques des métaux (electro-aimants) ou en utilisant l’induction magnétique (solénoïde) … par contres mes cours d’électromagnétisme remontent à quelques temps et je ne saurais pas plus détailler " />
Et pour la précision je ne sais pas si c’est au micron près mais selon l’orbite visée, la moindre variation en début d’accélération résulte par une déviation proportionnelle à la distance parcourue. Et vu que pour une mise en orbite il faut une précision au poil de cul " />
Le 03/12/2014 à 23h51
Je rajoute aussi que ce genre de discours, ça frôle les théories complotistes (nan en fait on est en plein dedans).
Ici on parle de Science, pas de pseudo-science ni de Da Vinci Code, merci. Tu vas nous sortir du Tesla aussi, tant qu’à faire ?
Le 04/12/2014 à 00h29
Voici quelques approximations qui, si je ne me suis pas planté dans les calculs, montrent les limites d’une satellisation par canon balistique :
Suivant l’outil de calcul de cette page, et en cherchant par itération successives (j’ai pas eu le temps de trouver mieux comme outil, dsl " />), si l’on devait construire un canon de 27 Km à accélération constante pour satelliser n’importe-quoi à environ 9 Km/s, l’accélération devrait être de 1500 m/s², soit environ 150 G pendant 6 secondes, alors qu’un lanceur actuel tourne autour de 3 à 4 G maxi pendant plusieurs minutes, je te laisse imaginer le surcroit de poids d’un satellite résistant à ça " />
Et c’est juste un ordre de grandeur, auquel il faut ajouter les accélérations latérales (à moins qu’on creuse sur 27 Km en diagonale sous terre, il devra nécessairement être courbé, le canon " />), les frottements de l’air, la décélération inhérente à la pesanteur (la gravité), etc, etc…
Il y a un autre souci aussi : la modularité directionnelle ! Si tu construit un canon parallèle à l’équateur pour servir les orbites dans ce plan (ex.: satellites géostationnaires), ton canon deviendra inutilisable pour toutes celles qui auront un angle trop différent (à moins de le construire sur un plateau tournant de 27Km de diamètre " />)
Maintenant, coté énergie, un satellite de seulement 10 Tonnes (en admettant qu’il encaisse les 150G " />) aura besoin d’une énergie de 405 x10^9 Joules (GigaJoules) (0,5 x 10000Kg x (9000 m/s)²), soit autant de Watt.Seconde mais répartit sur 6 secondes, soit 67 500 MégaWatts, juste 563 fois celle du LHC, une paille quoi ! " />
La NASA a bien imaginé un système hybride combinant canon magnétique et propulsion classique, mais comme on n’en entends plus parler … et comme diraient Adam Savage et Jamie Hyneman : “Myth Busted” " />" />" /> non ?
Le 04/12/2014 à 00h32
Le 04/12/2014 à 00h33
Cette Ariane 6 a un gros problème.
SpaceX est une entreprise américaine qui a développé une nouvelle fusée, Falcon 9, qui coute beaucoup moins cher que les autres lanceurs occidentaux. De fait une partie du marché de lancement de satellites est capté par cette entreprise, et les autres lanceurs réagissent.
SpaceX est la raison du passage à Ariane 6, il faut baisser le couts par rapport a Ariane 5.
Regardons les chiffres :
Prix d’un lancement commercial sur la Falcon 9 aujourd’hui : 46 millions d’euros
Prix d’un lancement commercial sur la moins chère des deux versions de l’Ariane 6 : 75 millions d’euros.
Donc Ariane 6 est déjà trop chère.
Et j’ai pas encore commencé avec le morceau intéressant :
SpaceX est en train de travailler sur la réutilisation du premier étage de la Falcon 9, le prochain lancement (NET 16 décembre) prévoit un essai d’atterrissage sur un bateau. Il est fortement probable que l’on voie les premiers cas de réutilisation en 2015, au plus tard en 2016.
On va donc voir les prix de lancements sur Falcon 9 fortement baisser d’ici 2 ou 3 ans.
Ariane 6 devrait arriver dans 6 ans, et aucune discussion sur la réusabilité pour faire baisser les prix.
A part en tant que lanceur institutionnel (donc avec l’ESA et les états comme clients), je ne vois pas comment Ariane 6 va pouvoir fonctionner. Sur le plan commercial c’est déjà un échec.
Et comme le disait un autre commentateur, c’est un peu dommage que l’article ne touche pas a ces histoires, qui sont la raison d’être d’Ariane 6.
Le 04/12/2014 à 00h46
Dans vos calculs y’a aussi le fait que si vous lancez un satellite par un canon, si le satellite a pas un moteur pour corriger sa trajectoire après, même en le mettant en orbite, il garde une orbite qui… passe par le canon ^^’
Donc au bout d’une orbite, tu n’as plus de satellite et plus de canon :p
Le 04/12/2014 à 01h07
Pas nécessairement (frottements, orbite elliptique, toussa) " /> … quoi qu’il en soit, le but était plutôt de donner un ordre de grandeur des minimas en jeux dans ce genre de “lancement” afin d’en montrer les limites techniques " />
EDIT : Au fait, pour ce qui est des couts de lancement, il me semble qu’il y a des soupçons de subvention déguisée, en plus de la fourniture de technologie par la NASA au débuts de SpaceX, non ?
Le 04/12/2014 à 01h14
Le 04/12/2014 à 04h02
Non les prix de SpaceX ne vont pas augmenter, les subventions se sont les histoires que se racontent les européens pour se dire qu’ils ont raison de pas bouger.
Quand on parle de subventions pour SpaceX voila ce qui est dit en Europe :
SpaceX vend a 60 millions pour le lancement, mais en fait leur coût est de 140 millions, ils font payer plus cher la NASA pour que leur vols commerciaux soient moins cher.
Donc regardons le contrat qu’ils ont avec la NASA (CRS, ravitaillement de l’ISS) :
1.6 milliards pour 12 vols. ça fait 133 millions par vol (on est déjà moins cher que ce que les européens disent du vrai coût). Puis après on regarde le contenu, on dit que le lancement coûte 133 millions, alors qu’en fait il s’agit du lancement plus de la capsule dragon et des opérations de cette capsule sur plusieurs semaines et enfin le retour sur Terre de cargo.
Jusqu’à 2012 la Nasa a payé 400-500 millions pour le développement de la Falcon 9, Arianne 5 c’est 8 milliards d’euros.
La Falcon 9 se pose entre Vega et Ariane 5, Vega c’est de l’orbite basse, Falcon 9 c’est basse a géostationnaire (mais pas deux satellites a la fois comme Ariane 5), voire plus loin comme le lancement de DSCOVR au point L1.
Bien sur Ariane est aussi fortement développée sur argent public, avec des technologies transférées par les états, et chaque lancement est subventionné.
Pendant ce temps la on attends toujours que les prix de SpaceX montent, la ou la président de la boite a été enregistrée en train de dire a un client qu’ils ne monteraient pas, voire descendraient.
Le 04/12/2014 à 04h04
Ceux qui fabriquent et lancent les fusées en sont pas chômeurs grâce a ces dernières, tout euro dépensé dans l’espace est dépensé sur Terre, principalement en Europe ici, et tout euro investit dans l’espace rapporte plus a l’économie qu’il n’a coûté.
Donc arrêter les fusées pour arranger le chômage ce n’est pas du tout une bonne idée.
Le 04/12/2014 à 06h21
Ce vaisseau n’est pas très joli, n’a pas de classe ! Ils n’ont pas embauché de designers chez Ariane ? " />
Un truc dans ce genre….
Le 04/12/2014 à 06h28
Quand on facture 133 Millions en moyenne par vol aux institutions étatiques, et qu’on annonce 60 Millions aux sociétés privées, c’est que le prix de vente réel se situe entre les deux, et qu’il est en tout cas plus élevé que les 60 Millions annoncé (cela-dit, je me garderais bien de donner un chiffre). " />
In fine, derrière cet habile montage financier, SpaceX finance donc bien son dumping international grâce à des fonds publics. Et c’est pas comme si les américains en étaient à leur coup d’essai dans ce domaine " />
Et puis le prix “catalogue” ne fait pas tout, entrent aussi en ligne de compte la fiabilité et la précision. " />
Bref, un sujet délicat " />
Le 04/12/2014 à 06h59
luinil abordait ce point des 133 millions. Cela inclut lancement et capsule dragon, l’équivalent de l’ATV version SpaceX. Il est plus petit mais permet de retourner une charge utile au sol. L’ATV, c’était 300 millions hors lanceur.
Donc oui la question du coût et de la compétitivité doit être posée. Il sera dans tous les cas difficile de diminuer le coût, une construction à l’échelle européenne étant de toute façon moins efficiente que d’avoir tout au même endroit. Peut être qu’en subventionnant mieux le développement on pourra peut être réduire le coût par lancement. A noter qu’Ariane 5 continue à être subventionné donc la paille, la poutre, toussa.
Reste qu’on a pris énormément de retard avec ces histoires entre Ariane 5 Évolution et Ariane 6 et que maintenant on n’a plus le choix, c’est soit Ariane 6, soit être hors jeu.
Le 04/12/2014 à 07h26
Impressionnant. Mais je trouve ariane 5 plus joli (même si ça ne doit pas vraiment être un critère du cahier des charges)
Le 04/12/2014 à 07h32
Tu oublis de dire que les Prix de SpaceX sont passe de 27 millions de dollars a 64 millions de dollars en quelques années et qu’ils continuent a grimper.
Et que la réutilisation de la fusee semble de plus en plus difficille a atteindre :
Bref si ils n’arrivent pas a réutiliser il y a de forte chances que les coûts soient les même qu’A6 a terme.
Pour ce qui est des subventions je crois que tu as oublie un bon paquet de $$ dans tes calculs…
Elon Musk fait de la pub pour son entreprise il a raison mais il faut arrêter mais ca reste de la pub pas des faits.
Le 04/12/2014 à 07h59
Mouai, et moi j’arrive à planer avec un très gros avion en papier plié.
Le 04/12/2014 à 08h09
Si, j’ajouterais qu’a 9m/s, la fusée risque juste d’être vaporiser dès qu’elle sortira du canon (sûrement sous vide par une quelconque magie) et entrera dans la troposphère (les 20 premiers km de l’atmosphère ).
Le 04/12/2014 à 08h10
Donc, si on veut une accélération raisonnable, il faut compter construire une rampe de lancement magnétique de 100 km de long ou plus. Ça va pas être bon marché en génie civil tout cela, si toutefois on arrive à résoudre le problème du frottement aérodynamique sur l’engin lancé, sinon bonjour la torche !
Le 04/12/2014 à 08h39
Alors il me semblait avoir lu que c’était possible en théorie. Le problème serait au niveau de la fabrication des kilomètres de câbles nécessaires : il y a (à l’heure actuelle) des défauts et cumulés sur toutes la longueur on atteint le point de rupture.
Cela dit, çà fait un bail que je ne me suis pas intéressé au sujet.
Le 04/12/2014 à 08h40
- Ils ont abandonne la réutilisation de tout les étages
Sur la Falcon 9 oui, pas sur le BFR, mais la majorité du cout étant dans le premier étage (9 des 10 moteurs, etc…), ça n’empêche pas une grosse baisse des prix.
- La réutilisation du premier étages pour les charges en GEO Oui, c’est pour ça qu’ils ont la Falcon Heavy
- Leur lanceur d’essai au sol a explose
Et ? C’est le principe des expériences, que de temps en temps elles échouent. Et on sait pourquoi il a explosé et le problème ne se serait pas produit sur un lancement car le décollage de la fusée aurait été interrompu par les mesures de sécurité qui ne sont pas présentes sur le F9R Dev-1.
- Et les amerrissage pour le moment se font beaucoup trop rapidement pour pouvoir récupérer le lanceur.
Non ils sont arrivés a vitesse 0 au dessus de la mer. Le problème c’est pas la vitesse de amerrissage, le problème c’est que la fusée une foi dans la mer se fait détruire par les vagues et son renversement. Etant donnée qu’elle n’est pas faite pour amerrir, ce n’est pas un problème. On sera de toute façon vite fixés vu que pour le prochain vol ils prévoient d’atterrir sur un bateau (50% de chances de réussite selon SpaceX)
Je suis curieux de savoir quand les prix ont été à 27 millions.De mémoire depuis que la Falcon 9 existe, les prix n’augmentent pas plus que l’inflation.J’attends les faits (sourcés) sur tout ce que annonce =)
Le 04/12/2014 à 08h43
Comme je le disait dans mon post et quelqu’un te l’a faire remarquer après, SpaceX ne facture pas 133 millions un lancement, mais un lancement plus un vaisseau spatial avec retour de cargo sur Terre, et les opérations de ce vaisseau spatial sur plusieurs semaines. C’est pas du tout la même chose.
Le 04/12/2014 à 08h53
Juste honteux.
-Privatisation à un prix défiant toute concurrence d’un lanceur dont le développement a été largement financé par le contribuable.
-Cadeau fait au 22 pays européens de 60 ans d’effort continu consenti dans le domaine spatiale par notre pays.
C’est quoi la prochaine étape? On distribue rafales, porte avions et leclerc à fond perdu?
Je vais vraiment finir par devenir un anti-européen convaincu.
Le 04/12/2014 à 08h56
Surement lié au fait que l’Allemagne est plus centrée sur la conception des satellites.
Le gros des fusées est fait sur terrain français, c’est normal que la France participe plus, car c’est elle qui profite le plus des retombés économique sur les lanceurs
Le 04/12/2014 à 09h05
Le 04/12/2014 à 09h06
Le 04/12/2014 à 09h07
Soit Heureux de cet état de fait. C’est ce qui fait que l’ESA est forte, les intérêts divergeant ne détruisent pas à néant l’agence et quand l’U.E finira par éclater mieux que quelques pays partenaires soient les maitres de l’ESA plutôt que chaque pays membre.
La force d’Aibus c’est que cela n’a pas été le fruit de l’U.E (l’U.E aurait interdit le projet) mais d’un partenariat fort entre l’Allemagne et la France.
Le 04/12/2014 à 09h31
Ben non. L’Allemagne aura 52% des bénéfices et la France 22%. Je vois pas ce qui te choque, on a toujours fonctionné comme ça. " />
Le 04/12/2014 à 09h39
Le 04/12/2014 à 09h40
Le coût de 27 millions de dollars était celui envisagé en 2005, avant le premier lancement de la fusée. Cela ferait 32M\( en 2014, pour la version 1.0 de la Falcon 9.
Plus que le coût du lancement, il faut regarder le coût à la tonne car la capacité peut changer. Entre la version 1.0 et la version 1.1 de la Falcon 9, il y a une augmentation de la perfo de 30%.
En dollars courants, SpaceX était à 5,9M\)/tonne en orbite basse en 2010. En 2013, ils étaient à 4,23M\( et en 2014, 4,69M\) (légère augmentation cette année).
Pour Ariane 6, en tablant sur 13t en orbite basse (j’ai juste vu parlé de 5t en GTO donc j’extrapole grossièrement), on arrive à 5,77M€/t. Avec la taux de change, l’écart est encore plus flagrant. Et on parle d’un projet qui n’a pas encore volé donc il faudrait prendre en compte le facteur pi.
A noter que je ne pense pas que la réutilisation du premier étage apportera une réduction forte du coût, du moins dans un premier temps. SpaceX a choisi une approche où ils devront mettre plus de carburant au départ, réduisant les perfos de 30%. La réutilisation du premier étage devra donc au moins réduire le coût de 30% pour que cela vaille la peine. Par contre l’avantage c’est qu’ils gagnent en expérience dans ce domaine.
Le 04/12/2014 à 09h50
Le 04/12/2014 à 23h35
c’est pour cela que les innovations majeur ne sont jamais l’œuvre de grande société bien implantée mais de petite ou moyenne entreprises qui n’ont d’autre choix que la rupture pour pouvoir percer sur un marché, microsoft, apple, google, facebook, tesla, amazon et bien d’autre on tous proposé des produits en rupture avec l’offre de leur temps.
Le 05/12/2014 à 00h25
Source ?
Le 05/12/2014 à 00h29
Je ne dis pas vol réussit, je dit que la fusée était capable de placer le satellite sur son orbite et si ce n’a pas été fait c’est du a une décision de la NASA, et non d’une non capacité du coté de SpaceX. Par ailleurs, la charge principale (Dragon) a été correctement livrée a l’ISS.
Le 05/12/2014 à 11h22
Le 05/12/2014 à 12h26
Dommage que l’ESA n’a jamais voulu faire de vol habité…
On laisse le soin au USA/Russe/Chine de développer les technologie et quand l’enjeu deviendra important l’ESA sera à la ramasse de plusieurs dizaines d’années…
Le 05/12/2014 à 16h31
Le 06/12/2014 à 00h22
Si le spatial rapportait quoi que ce soit à l’économie réel il n’y aurait pas besoin de subventions pour que ça tourne. le spatial ne rapporte rien, c’est une danseuse pour les états, comme la culture, concorde ou le TGV. des gouffres à pognon qui permettent à une poignée de corporations de bien vivre au dépend du reste de la société.
Le 03/12/2014 à 18h56
Pour ma part, j’ai toujours trouvé ces lancements très couteux pour ce que c’est.
Quand je vois que nombre de pays se lancent dans la conquête spatiale (Inde, Chine), que des sociétés privées arrivent à faire des lancements plus que corrects (virgin galatic, même si leur dernier essai est un échec), je suis toujours surpris par cette débauche de moyens et de couts en Europe.
Pourquoi ne pas utiliser d’autres méthodes de lancement, plus économiques, plus réutilisables?
Je me souviens d’un projet de lancement par canon magnétique qui étrangement a disparu des radars.
(de là à dire que certains industriels ont un intérêt à voir ce genre de techno disparaitre, je pense que la réalité n’est pas si loin, hein, M. Airbus)
Le 03/12/2014 à 18h58
On pourrait pas simplement reprendre les plans de Goldorak, qui est quand même plus balèze que cette pauvre fusée et qui lui a prouvé qu ‘il etait possible d’aller sur VEGA
Le 03/12/2014 à 19h26
Le 03/12/2014 à 20h05
Le 03/12/2014 à 20h09
Le 03/12/2014 à 20h17
Le 03/12/2014 à 20h34
<HS>Je désirerai savoir si l’europe pourrait financer une catapulte géante pour que l’on puisse enfin envoyer no déchets de ministres et sénateurs sur le soleil pour le bien être des générations futures. </HS>
Le 03/12/2014 à 20h36
Je te rejoint et j’irais même plus loin. Les lanceur électromagnétiques sont en effet développé, mais pour des application type artillerie.
Car comme tu le dit, la vitesse max est a la fin du canon, elle doit être donc phénoménale pour mettre un objet en orbite. (je laisse les fans de ksp faire la calcule). Et donc, ce que cela veux surtout dire, c’est que l’accélération pour atteindre cette vitesse est juste hors norme, à telle point que les objet à mettre en orbites peuvent être difficilement autre que massif. En gros, exit les satellites et application spatiales.
Au pire, cela peut être une aide pour la première phase (pour les fans de gundam).
Le 03/12/2014 à 20h58
Le 03/12/2014 à 21h04
Pourquoi ne pas placer en orbite un treuil puissant ? Ainsi, pour envoyer un objet en orbite, il suffit de le treuiller " />
Le 03/12/2014 à 21h05
Le 03/12/2014 à 21h06
Il y a plusieurs problèmes à régler pour que cette technologie soit simplement utilisable.
En premier lieu, la quantité d’énergie massive à fournir. C’est relativement faisable avec les moyens actuels, mais faudra pas qu’un pays entier comme le notre lance ses lave-vaisselle pendant un lancement d’un engin spatial, par exemple " />" />" />" />" />
Le second problème, c’est la résistance aérodynamique. La mise sur orbite, c’est 8 km/s minimum. Avec une atmosphère même ténue, ça fait de quoi vaporiser n’importe quoi.
Le troisième problème, et qui rend à mon avis le système insurmontable pour un emploi depuis la Terre, c’est le coût du génie civil. Pour faire un lanceur pareil, il faut aligner des électroaimants de plusieurs centaines de tonnes parfaitement droits sur des kilomètres, avec une précision le l’ordre du micron… Ça a un coût, et il est colossal.
Après, je vois cette technique plutôt utilisable pour lancer des engins depuis la Lune, des astéroïdes ou des planètes plus petites que la Terre, où ça serait intéressant : vitesse de satellisation moindre, et pas d’atmosphère qui gêne. Et de l’énergie en masse pas trop compliquée à trouver, sous forme d’énergie solaire par exemple.
Le 03/12/2014 à 21h10
Un fil d’Ariane ne conviendrait pas?
Ok je sors [ ]
Le 03/12/2014 à 21h12
Quid des orbites d injection interplanetaires ??
Va t on faire lancer la prochaine rosetta par les americains ? Quel manque d ambition !
Le 03/12/2014 à 21h12
De manière générale si on veut quelque chose qui envoi des charges en orbites en 2020 il faut une fusée. Apres la plus part des gros projets genre ascenseur spatial ou canon sont totalement irréalisables avec les technos actuelles.
Il reste d’autres technos peut être plus proche genre ça :
http://www.reactionengines.co.uk/space_skylon.html
Mais c’est pas pour demain.
Le 03/12/2014 à 21h14
Le 04/12/2014 à 09h52
Désolé mais je ne vais pas développer la conquête spatiale française ici. " />
Pourquoi devrait on attendre les autres? Et surtout en quoi devrions nous partager gratuitement les efforts consentis par les citoyens et contribuables français?
Le lanceur est encore rentable et si ce n’était pas le cas tu ne trouverais pas une boîte comme Safran pour vouloir y mettre des billes.
Je n’ai rien contre la coopération quand il s’agit réellement d’un échange bénéfique à double sens, mais ces dernières années se sont les investissements publics de l’état qui sont bradés à nos “alliés” et au privé sans que les retours ne soient comparables aux efforts consentis.
Pour le privé il y a les autoroutes, aéroports, écoutes numériques etc…
Pour la “coopération” nos “amis” anglais du MI se sont fait prendre en train de d’espionner la conception du Charles de Gaule, nos “amis” Allemands après avoir complètement foiré le câblage du nouvel airbus ont réussi à imposer leur leadership sur la compagnie, ils se sont aussi permis de contourner l’interdiction de déflation compétitive inscrites dans les traités en jouant sur le coût de la main d’oeuvre et j’en passe. Et je ne parle même pas de nos “amis” chinois qui nous abreuvent de produits ne respectant pas les normes de sécurité et de contrefaçons.
On peut continuer à jouer les benne à oui oui européen mais il faut pas se plaindre alors de la direction général que prend notre avenir comme celui d’ailleurs des autres pays européens.
Le 04/12/2014 à 10h06
Ah, ça fait du bien d’avoir ce genre de commentaire.
On pourrait également aborder l’histoire de la propulsion.
À ce stade, il convient donc de rester très prudent : Ariane Espace se devait de proposer une alternative face à des acteurs comme SpaceX. Mais je trouve que c’est bien tard : le 1er vol d’Ariane 6 est prévu pour 2020 et ce genre de programme n’est jamais en avance par rapport aux premières dates généralement avancées. Croyez bien que sur la même période, SpaceX va poursuivre ses développements et cette boîte ne souffre pas des lourdeurs des entreprises quasi étatiques dont la gouvernance est gérée par plusieurs pays qui doivent s’entendre. De plus, les choix techniques devront tout de même démontrer qu’ils sont opportuns. Se baser sur l’histoire d’Ariane pour conclure est beaucoup trop rapide. Il existe aussi un scénario du pire : à supposer que dans l’intervalle Ariane Espace survive, il ne faudra pas qu’Ariane 6 soit un échec, sinon ça signerait l’arrêt de mort des ambitions du lanceur européen. Et la survie d’ici Ariane 6 ne sera pas facile.
Hier dans La Tribune, on apprenait que Airbus Defense & Space était en train de négocier un lancement de satellite européen avec SpaceX. En dehors des cris de traîtrise auxquels on a toujours droit dans ces cas-là, il faut tout de même admettre que le choix est pertinent en terme de coût/calendrier.
Le 04/12/2014 à 10h14
Y’a aussi CRS-1 qui a vu la perte d’un moteur pendant le vol, qui est resté un succès (une charge secondaire n’a pas pu atteindre son orbite prévue car la Nasa n’a pas autorisé la manœuvre supplémentaire nécessaire après la perte du moteur pendant le vol du premier étage).
A noter que les premiers vols du BFR sont prévus pour 2020 aussi (avec de grosse pincettes), le BFR étant une fusée de la même classe que la Saturn V, et donc bien plus puissante que l’Ariane 6.
Sur le ré-allumage du moteur du second étage, c’est déjà fait sur plusieurs missions de la Falcon 9 (toutes les missions pour orbite géostationnaire).
Je ne m’inquiète pas pour la survie d’Ariane, au minimum elle restera en tant que lanceur institutionnel pour les gouvernements européens comme le fait ULA aux US actuellement.
Par contre au niveau commercial, Ariane 6 prévoit de se mettre au niveau de SpaceX aujourd’hui, en 2020…
Sur la fiabilité, pour le moment contrairement a Ariane 5, les deux versions de la Falcon 9 n’ont connu aucun échec. Ariane 5 a par contre une liste de vols réussis beaucoup plus longue, vu qu’elle vole depuis beaucoup plus longtemps.
Le 04/12/2014 à 10h16
Le 04/12/2014 à 10h31
SpaceX a déjà eu une panne d’un moteur lors d’un lancement de Dragon. Dragon a pu arriver à bon port mais par contre le satellite en charge secondaire a été sacrifié. Techniquement parlant il aurait été possible de sauver la charge secondaire en réduisant les marges pour Dragon mais la NASA n’a pas voulu prendre de risque pour la partie habitée.
Mais le choix de plusieurs moteurs n’est pas forcément le bon pour Ariane 6 : on a le Vulcain 2 qui existe déjà et qui dont on maitrise la conception et le fonctionnement. Cela coûte moins cher de le réutiliser plutôt que de devoir développer un nouveau moteur et de devoir le valider.
Pour la réduction par 2 du prix avec la réutilisation, j’attends de voir. SpaceX est une société privée avec besoins d’investisseurs donc Selon Musk a tout intérêt à lancer des chiffres forts même s’il sait qu’il ne seront pas atteint tout de suite. Le coût de l’inspection et du refurbishment du 1er étage après récupération reste un élément hautement incertain.
Pour résumer, j’aurais envie de dire : Ariane 6 va dans le bon sens mais bordel les gars ! Vous avez 10 ans de retard sur la concurrence !
Le 04/12/2014 à 10h41
Oui, j’avais vu que SpaceX avait testé le ré-allumage moteur sur Falcon 9, d’où mon commentaire.
Ce que tu évoques pour la survie d’Ariane signifiera que c’est le contribuable que va payer, et très très cher, ce qui n’est pas acquis étant donné le contexte économique plus global. M’enfin, c’est bien possible que ça se fasse comme ça malgré tout.
Et comme tu le soulignes toi aussi, Ariane “essaiera” de faire aussi bien en 2020 ce que SpaceX fait déjà aujourd’hui. Le chemin est long jusqu’en 2020, et c’est une date “au mieux” : les autres n’attendront pas.
Le 04/12/2014 à 10h44
Le 04/12/2014 à 10h47
Il y a un point que je connais moins : SpaceX affiche clairement ses ambitions d’avoir un lanceur également “human-rated”. On peut donc imaginer que les choix techniques sont fait en ce sens (dont la motorisation).
Ariane n’a en revanche pas communiqué en ce sens (où alors ça m’a échappé).
Le 04/12/2014 à 11h01
C’est pas parce que la société n’est pas cotée en bourse qu’il n’y a pas d’investisseurs externes. Il y a aussi des fonds de capital-risque. Et surtout, la NASA investit dedans même si ce n’est pas de l’investissement Au sens traditionnel. Lorsque SpaceX est sélectionnée pour un contrat, les possibilités se développement long terme entrent aussi en compte dans la décision politique.
Le 04/12/2014 à 11h13
Edit: mauvaise utilisation des commentaires, désolé
Le 04/12/2014 à 11h15
Le 04/12/2014 à 11h37
J’en ai aucune idée. Dans tous les cas le vol habité depuis une fusée européenne n’est pas dans les projets immédiats donc même si c’est le cas, ça ne sera pas annoncé officiellement. C’est mieux d’attendre que les politiques décident de payer pour leur dire combien ça leur coûtera en plus alors que de ton côté c’est déjà fait ;-)
Le 04/12/2014 à 12h23
Le 04/12/2014 à 12h49
Le 04/12/2014 à 13h41
Le 04/12/2014 à 13h43
Le 04/12/2014 à 13h46
En tous les cas je pense qu’on peut faire une croix sur le site de Kourou. Je vois pas Safran s’embêter à payer de la main d’oeuvre à ce prix alors qu’il peut trouver dans le pacifique des micro-états près à se damner pour profiter d’une telle manne, sans compter le bénéfice de la main d’oeuvre d’ingénieurs indiens.
Le 04/12/2014 à 14h36
A quand la création d’une navette digne de ce nom ?
Une navette Atlantis mais en mieux XD non ? ok je sors ->[]
Le 04/12/2014 à 14h49
Le 04/12/2014 à 14h51
Le 04/12/2014 à 14h54
Le 04/12/2014 à 15h04
Le 04/12/2014 à 15h22
Non non la fusée arrive trop vite au niveau de la mer et c’est pour ca que la prochaine version sera équipé de petits ralentisseurs. Tu as l’exemple ici parfait de la com/pub de SpaceX que beaucoup répéte sans se poser de questions ou SpaceX a annonce un succes et qu’on apprends ensuite plusieurs mois que non il y a un problème.
L’explosion de la fusee de test c’est un problème résolus mais ils n’ont rien faire re-voler depuis…
Pour les prix de 2005:
http://www.nbcnews.com/id/9262092/ns/technology_and_science-space/t/spacex-tackl…
Pour les prix par rapport a l’inflation… " />
Prix en Mars 2014 (On va dire prix 2013) Archive.org://www.spacex.com/about/capabilities
Prix aujourd’hui:http://www.spacex.com/about/capabilities
Ou alors on parle d’un inflation a la Russe ou a la chinoise ^^
Le 04/12/2014 à 15h24
Le 04/12/2014 à 15h25
Ouai génial et la production de CO2 dans ce projet en tout?
L’UE qui nous fait c…. avec les normes ECO5 and co mais ils mettent en avant ce projet qui va détruire la faune et la flore, produire max de CO2, …
Quelle bande d’hypocrites …
Des milliards de dépenser pour l’espace alors que ce n’est pas urgent et que cet argent serait plus important ailleurs …
enfin qu’ils continuent à nous conduire droit dans le mur, on y est presque ^^
Le 04/12/2014 à 15h27
Le 04/12/2014 à 15h45
Parce que du H2 et de l’O2 ça fait du CO2 maintenant ?
Le 04/12/2014 à 17h21
La pression conséquente de l’ accélération fournie par le canon magnétique sur les liquides ou gaz contenus dans la fusée & nécessaires à la poursuite de la mission serait telle qu on ne peut attendre qu’ une immense détonation de la part de ces carburants qui aiment ce genre de déchainement.
Propergols ergols oxygène et hydrogène liquide comprimés …..
J’ ai un doute sur la sécurité là.
Le 04/12/2014 à 17h48
Nous payons bien tous des taxes exorbitantes sur notre carburant automobile au motif que nous polluons et que cet impôt indirect permet aux riches de ne pas devoir appliquer la maxime Egalité au fronton de nos écoles en contribuant au budget de l’ état au prorata de ce qu’ ils gagnent.
Quoi de bien neuf que l’ hypocrisie française et la mauvaise foi ?
Si on devait taxer le carburant des avions de nos vacances au même niveau que celui de nos bagnoles, Roissy et Orly seraient déserts et la technologie aéronautique soit Airbus ou Boeing serait à l’ age de pierre parce qu’ ils n’auraient aucun client ou compagnie à qui la vendre vu qu’ ils ne transporteraient presque personne à part les mecs super friqués.
L’ homme pollue et dépense parce que c’est une condition indispensable pour faire évoluer la technologie.
Et aussi parce que l’ homme sait comment créer des besoins pour pouvoir déveloper unmarché, une industrie qui donne du travail à plein de gens et dominer techniquement le voisin d’ à coté.
Sans fusée pas de satellite militaire pour nous protéger des sauvages civilisés( tu aimes Poutine ?) d’ à côté à mois de lécher les bottes déjà bien propres des américains quand nous avons voulu acheter deux avions AWACS de leur fabrication pour surveiller notre espace aérien.
On a du accepter d’ abandonner le général Aoun à son sort et les libanais libres se faire écraser et dominer par la Syrie pendant 20 ans car c’ était une des conditions d’ acquisition de ces avions de la part de Etats Unis, le pays de la “ liberté”.
Toute indépendance a un coût.
A nous de savoir si on veut rester un pays qui peut prendre ses décisions en toute liberté ou juste faire Ouaf ouaf quand les ricains nous sifflent.
Oui les centrales nucléaires sont dangereuses mais on s’ investit dedans par milliards pour créer un marché et les faire évoluer vers plus de sécurité.
Un peu comme dans un restaurant.
Si un restaurant n’ a pas de client, il n’ y aura que peu de roulement des produits qui se trouvent dans son frigo et tu auras forcément plus de chances de te trouver intoxiqué et malade que dans un restaurant où le commerce fonctionne fort et le taux de renouvellement des produits en stock assurera une fraicheur des produits beaucoup plus importante.
La sécurité et la productivité sont des corollaires de l’ investissement et si Ariane coute plus cher que ses concurrents elle est aussi plus fiable que la majorité d’ entre eux.
Le 04/12/2014 à 18h00
Sauf que Kourou c’ est déjà fait, que les personnels nécessaires et indispensables à la poursuite du projet y vivent déjà et- que puisque tout fonctionne pourquoi changer ?
Le 04/12/2014 à 22h37
Pour les chiffres, il y a par exemple les frais fixes du centre spatial guyanais qui sont d’environ 450 millions d’euros par an et assurés par l’ESA alors que SpaceX doit payer au moins une partie des frais fixes (pas détaillé dans ce que j’ai trouvé, donc ça peut aller de 100% à beaucoup moins) et l’intégralité des frais variables pour son pas de tir en Floride. Ça fait une économie d’environ 50 millions d’euros par tir, c’est pas mal. Et pour les transferts technologiques on n’est pas en reste de notre côté non plus. Il y a par exemple le financement de 3 adaptateurs pour mettre les satellites Galileo sur Ariane 5 qui était de 30Meuros pour une structure en carbone, ce qui est bien plus que le prix normal.
Ensuite c’est un secret pour personne qu’Arianespace récupère des sous de l’ESA. Même l’ancien directeur d’Arianespace et actuel président du CNES le dit : Former Arianespace Chief Says SpaceX Has Advantage on Cost
Il y a environ $37 Millions par lancement d’Ariane 5.
Et j’aurai limite envie de dire : c’est normal que les états subventionne un accès à l’espace indépendant. A part des fan boys invétérés, personne ne nie non plus que SpaceX reçoit des aides du gouvernement américain. Par contre il y a une certaine hypocrisie à dire qu’ils sont moins chers uniquement à cause de ces subventions. Ils ont un contexte économique plus favorable (euro fort, secteur spatial américain dynamique) et surtout un schéma industriel plus efficace. Le plus tôt on le reconnaitra, le plus rapidement on pourra s’adapter.
Le 04/12/2014 à 23h25
bénéfices? le spatiale c’est partout la même chose dans le monde : un puit sans fond d’argent publique, c’est le symbole phalique des états pour montrer qui à la plus grosse. les quelques lancement commerciaux ne réprésente que peut de chose comparé au budgets globaux des agences spatiales.
SpaceX essai de changer la donne en ayant une vrai démarche commercial ce qui passe par de VRAI innovations comme la récupération du premier étage (le plus onéreux). Si ils y parviennent ils mettront dans le vent Ariane et tous les autre lanceurs du monde. Bien sur ça ne changera rien, les moutontribuables continuerons de payer pour les fantastiques lanceurs nationaux hors de prix mais tellement plus “patriotiques”.