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pulsar68

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18 commentaires

Le 26/05/2015 à 11h 39

Oui, “puis d’abord c’est celui qui dit qui est”.

(on peut aller loin comme ça)

Le 26/05/2015 à 11h 34







DayWalker a écrit :



Donc quelque soit le niveau, très rares sont ceux qui savent s’en servir. Perso, que soit du MS/LO/LateX, tant que c’est propre, ca me va… mais seul le dernier “impose” de la propreté par la nature même de l’outil.





Encore qu’il est très facile d’avoir un code LaTeX dégueulasse. Rares sont ceux qui prennent le temps de corriger tous leurs warnings que balance le compilo…

Et comme il est tout de même régulier de se créer des macros avec LaTeX, on retrouve alors certains travers de la programmation.


Le 26/05/2015 à 09h 23







gokudomatic a écrit :



Et pourtant, tu donnes toi-même la raison principale pourquoi les gens préfèrent MSO. LO est différent. Et ceci est déjà un défaut en soi pour beaucoup de gens. L’immobilisme des utilisateurs est une triste chose, mais il n’est pas négligeable.





Assurément.

 

LO n’a cependant jamais fait la promotion d’une similitude à MS-Office dans l’usage.  Leurs développeurs proposent une autre manière de voir les choses et s’efforcent d’avoir une compatibilité uniquement dans le format (mais bon, là on va se perdre dans le débat des standards). Et surtout le modèle économique est fondamentalement différent.



Sans surprise, à la moindre news convernant LO, on a toujours droit aux détracteurs de LO pro MS-Office venant hurler contre une interface qui n’est pas sur la ligne de MS-Office.  Malheureusement, à cela s’ajoute toujours un argumentaire complètement erroné  tel que je le dénonce plus haut. C’est dommage.



Je n’ai pour ma part jamais réussi à trouver une solution valable pour insérer une image vectorielle SVG dans Word. Les conversions nécessaires réduisent soit les possibilités (passer de SVG à un autre format vectoriel supporté comme l’EMF), soit la qualité (convertir l’image vectorielle en PNG ou JPEG). Peut-être n’ai je pas trouver l’option qui va bien.


Le 26/05/2015 à 08h 32







Heretron a écrit :



Pas d’accord, la grande force d’Office ce sont les thèmes et styles, là ou dans LO tu vas mettre gras 24 bleu 12, sur MSO tu appuie sur “Titre 1” et tout se met bien d’un coup, est prêt pour les modifications comme passer tout les titres en rouges et générer la table des matières, sous LO j’ai vu que ça existait quelque part mais j’ai jamais vu quelqu’un s’en servir efficacement.





Comme déjà dit par d’autres, ça se fait aussi comme ça sous LO. C’est juste pas au même endroit… Ben ouais, si tu t’attends à avoir LO avec les mêmes boutons que MS-Office, tu te fourres le doigt dans l’œil jusqu’au coude.



Quand cessera-t-on de véhiculer des telles inepties.



Pour aller plus loin, le problème réel, c’est que peu de gens savent utiliser les styles (et par extension peu de gens savent réellement construire un document cohérent), que ce soit sous MS-Office ou LO. La grande majorité fait tout à la truelle. Faire apparaître les caractères non imprimables (le “R” à l’envers) montre tout de suite le désastre : espaces, tabulations et retours chariot en pagaille, en jouant sur les interlignes (il n’y a pas 2 identiques), et quand il y a des tableaux, c’est tout de suite l’enfer… On voit ça même dans des documents à caractère officiel : qui n’a jamais rempli un fichier Word pour un dossier de candidature, un dossier de compétences ou une demande administrative ? C’est souvent le grand n’importe quoi. La grande qualité de MS-Office (si, si, c’est un très bon soft, mais LO aussi) ne rend pas plus compétent avec les styles, loin de là. Ça permet sans doute d’avoir un doc qui ressemble à quelque chose plus facilement, mais souvent construit n’importe comment  (ou comment donner l’impression  qu’on maîtrise Word alors que ce n’est pas le cas). Je trouve que l’interface de MS-Office favorise malheureusement ce désastre : on cache ainsi la réelle difficulté derrière une apparente facilité. À force de nous prendre par la main, on ne sait ne sait plus faire les choses proprement.

 


Le 26/05/2015 à 08h 15







parker58 a écrit :



Dans l’éducation (je suis prof) office est très apprécié pour :

compatibilité concernant les fichiers échangés entre profs et/ou élèvesgestion des images  : quand on scanne des images et qu’on veut les insérer c’est beaucoup plus simple dans office. On peut caler facilement une image à droite ou à gauche, on peut régler la netteté en deux clics.gestion des puces et numéros (grosse daube sur libreoffice)Tant que Libreoffice n’aura pas ces fonctionnalités ce sera sans moi (malheureusement)





Sans entrer dans le débat “mieux, moins bien, moche, beau, ergonomique ou pas”, il faut tout même garder une honnêteté intellectuelle. Reprenons dans l’ordre ces 3 points :





  • Compatibilité : apprécier MS-Office parce que c’est compatible avec… MS-Office est un argument étrange. LO est compatible avec LO. C’est la compatibilité croisée qui pose problème (faudrait rappeler ce qu’est un format standard). Si tous les profs passent à LO, les fichiers échangés seront aussi tous compatibles. Le problème vient du fait que MS-Office est utilisé par la majorité. Si en tant que prof tu distribues un fichier Word, tu ne te poses pas la question de savoir si tes élèves peuvent l’ouvrir. Cette évidence apparente est pourtant lourde de conséquence : tu enfermes tes élèves dans un système payant sans même leur poser la question. De plus, si le fichier transmis n’a pas à être éditer, favorise alors le PDF…

  • Gestion des images : on peut faire les mêmes choses tout aussi facilement avec LO. Mais cela se fait très différemment. Utiliser intensivement une manière rendra presque incompréhensible l’autre. On est presque obliger de “désapprendre” une manière pour réapprendre l’autre. C’est comme passer de Windows à Linux ou vice versa. Si tu avais utilisé Linux pendant 15 ans, tu trouverais que le fonctionnement de Windows est complètement illogique. Ça repose juste sur des concepts différents. Mais on est libre d’aimer ou pas.

  • Gestion des puces : comme le point précédent. Pour ma part, je trouve la gestion des puces et même la gestion des niveaux de titres beaucoup plus simple sous LO que MS-Office. Mais en aucun cas je qualifierais celle de MS-Office de grosse daube. J’ai moins l’habitude avec MS-Office et je perds un temps fou.



    Et pour finir : LO a donc aussi ces fonctionnalités, elles sont simplement pensées autrement. Si tu préfères la manière MS-Office, pas de problème, mais ne va pas tenter d’expliquer aux autres qu’elles n’existent pas sous LO… Peut-être ne les as-tu simplement pas identifiées correctement (ben oui, c’est pensé et organisé autrement).



    Ce pavé n’a pas pour but de convaincre que l’un meilleur que l’autre. Il faut juste arrêter de véhiculer des énormités sans fondement simplement parce qu’on préfère personnellement un soft plutôt qu’un autre.

    Pour ma part, je préfère LO Writer à Word, mais je préfère Excel à LO Calc. Comme quoi… Et pour ce que je fais chez moi (et vu mon OS), LO est plus qu’acceptable.


Le 27/03/2015 à 18h 04







Sylvounet a écrit :



Moi non plus, c’est juste que je pense que la tablette est un outil comme un autre, et qu’il n’y a pas d’intérêt à le mettre en avant. Il doit pour moi être consécutif à l’apprentissage. Je n’oppose pas les deux : mes filles jouent aussi bien aux playmobils et au circuit de voitures qu’à leur DS.

Mais, en matière d’éducation, je préférerais que l’on cesse la multiplication et la dispersion des mesurettes inutiles pour se focaliser sur le savoir et ce que l’on doit transmettre aux petiots.

Et clairement, la tablette, c’est totalement insipide en plus d’être clivant, ça n’apporte rien.

En plus on parle de la maternelle là… Bref, c’est juste totalement dérisoire en fait.



Sans compter que derrière se posent des questions concrètes :




  • comment mettre cela en place dans une maternelle de 25 gamins ?



  • la plupart des tablettes sont utilisables avec un compte (Google/iOS), dont la plupart ne sont légalement accessibles qu’à partir de 13 ans. N’est-ce donc pas un peu hypocrite ?

  • idem les initier aux réseaux sociaux (présenter « l’idée d’un monde en réseau qui peut permettre de parler à d’autres personnes parfois très éloignées ») à 4 ans alors qu’on leur interdira d’y accéder avant 13, well well well… Sans compter que la formulation est totalement désuète et demeurée : n’est-ce pas ce qu’ils observent déjà quand leur parents téléphonent, s’envoient des sms, postent sur FB, etc…



    Bref, cette mesurette est juste un écran de fumée qui neutralise notre pensée sur des choses périphériques de l’éducation, tandis que l’on ne réforme rien en profondeur et qu’on ne pose pas les vraies questions de fond sur l’enseignement, et par exemple les apports du numérique dans ce cas.



    Et franchement, si c’est pour au final se retrouver avec des tablettes d’enfants où les gamins font des dessins avec leurs doigts, quel est l’intérêt pédagogique ???





    Effectivement, il semble bien que nos idées convergent. On se sent moins seul…


Le 27/03/2015 à 13h 35

Ce qui est d’une tristesse absolue, c’est de voir s’opposer 2 groupes :




  • ceux qui sont contre l’introduction de tablette en maternelle, se faisant traiter de vieux réac

  • ceux qui, au contraire, trouve ça trop bien car ça permettra à l’enfant de vivre avec son temps grâce à l’acquisition de bases numériques solides…



    Je pense faire partie du 1er groupe. Je ne suis en rien contre les tablettes ou tout autre support numérique. Mais je crois qu’il faut remettre les choses dans l’ordre. Pour ma part, que ce soit un ordinateur, une tablette, un smartphone… ça ne reste et ne doit rester qu’un outil au service de l’humain. Trop précipiter l’utilisation de ce genre de matos n’apporte rien à l’apprentissage pour l’avenir. J’estime qu’un enfant ne sera pas plus à l’aise et surtout pas plus compétent avec un outil numérique si on le lui met dans la main dès le plus jeune âge.





    À ceux qui n’arrête pas de prétendre que c’est idiot de s’opposer aux tablettes en maternelle car leurs propres enfants savent très bien en utiliser une, ils confirment ainsi par eux-même l’inutilité de la chose. Et je ne vois pas l’apport pour la vie professionnelle : vous a-t-appris à l’école à utiliser un traitement de texte ? à utiliser un tableur ? Et pourtant, vous les utilisez très souvent au taf, si ce n’est tous les jours.



    Je pense qu’il ne faut pas inverser l’apprentissage du b-a-ba et les usages qui en découlent. Il y a une grande différence entre utiliser une tablette sans savoir lire/compter et utiliser une tablette quand on sait lire/compter, quand on comprend qu’un objet numérique n’est qu’un outil parmi d’autres. Si mes gamins savent écrire, compter, dessiner sans tablette, ils sauront le faire avec. Je ne suis pas sûr de l’inverse. Regarder les dégâts des correcteurs orthographiques : conçu pour épauler les gens dans leurs rédactions, c’est devenu le requis pour avoir un minimum de fautes d’orthographes et de grammaires. “On s’en fout puisque le logiciel me dit où je me trompe”. Idem pour la calculatrice : au début c’était tout de même pratique d’avoir la valeur des cosinus et autres racines sans se coller les tables ou règles à calculer. Aujourd’hui, rares sont les collégiens et lycéens qui ne vont pas utiliser leurs calculatrices même pour un simple addition. On fabrique ainsi des générations de nouilles.



    Introduire les tablettes trop tôt dans la scolarité aura un effet similaire. Je ne cherche pas à empêche l’acquisition d’une culture numérique (ô combien importante), mais on sait bien que l’enseignement ne suivra pas, non pas par manque de compétences des profs (c’est trop facile de se cacher derrière cet argument) mais tout simplement devant la trop grande inégalité des traitements qui en découleront nécessairement.



    Étant moi-même un drogué de l’informatique, j’ai surtout compris où sont les pièges dans l’utilisation du tout numérique, comment naissent les dépendances. Mes propres constats m’ont fait me poser beaucoup de questions car au-delà de l’émerveillement qu’on peut avoir en observant son gamin utiliser un objet numérique qu’on n’a nous-même découvert qu’à l’âge adulte, il faut bien comprendre ce qu’implique le choix de le laisser faire joujou avec.



    Je vais prendre un exemple personnel : j’ai 3 enfants dont l’aînée vient d’avoir 7 ans. Je me suis toujours refusé à mettre dans les mains de ma fille une souris et la placer devant un écran trop tôt. J’ai préféré qu’elle s’éclate avec des puzzles, des Lego, des dessins (avec de vrais crayons), des livres… On me rétorquera que l’un n’empêche pas l’autre. Je répondrai alors oui, mais avec quelle implication, quelle proportion de temps ? En remettant à plus tard l’usage du numérique, j’ai surtout souhaité qu’elle (et maintenant un de ses frères) puisse appréhender l’apport du numérique, sans remettre en question le reste et c’est là que réside le point clé. À trop vite vouloir plonger les enfants dans le numérique, on a toute les peines du monde à leur faire comprendre la mesure de cet outil face à tout le reste.



    Aujourd’hui mon aînée navigue sans aucun problème dans l’arborescence (volontairement cadrée) de sa session sous Archlinux, sait qu’elle doit lancer un navigateur pour aller sur Internet, sait taper elle-même les mots clés nécessaires sur Youtube. Elle sait de la même manière s’en sortir avec la session Windows de sa grand-mère. Tout ça s’est fait en temps voulu, en mettant le doigt sur les bons éléments, en lui faisant comprendre qu’il est plus facile de savoir lire ce qu’il y a sous l’icône que de bêtement faire confiance à l’image de l’icône ou sa position dans la fenêtre. Si je lui avais mis une tablette entre les mains en maternelle, elle aurait sans nul doute cherché à reproduire son usage tablette sur l’ordinateur et l’apprentissage aurait été plus difficile.



    On cherche trop souvent à cacher la complexité d’un objet numérique derrière une facilité de façade. On empêche les gens de se poser les bonnes questions. On ne vit plus que dans la spontanéité, sans prendre le temps de réflexion. C’est encore plus vrai avec les enfants qui sont littéralement noyés dans le numérique entre les consoles, les tablettes, smartphones, ordinateurs… Et quand on voit le bordel, par exemple, sur Facebook, c’est qu’on a mis entre les mains de générations de jeunes non avertis un outil à la base très intéressant, mais encore fallait-il être éduqué sur les implications de son utilisation.



    Bref, on pourrait en disserter des heures et j’attends déjà les raccourcis moqueurs qui ne manqueront pas en guise de réponse.

Le 04/12/2014 à 10h 47

Il y a un point que je connais moins : SpaceX affiche clairement ses ambitions d’avoir un lanceur également “human-rated”. On peut donc imaginer que les choix techniques sont fait en ce sens (dont la motorisation).



 Ariane n’a en revanche pas communiqué en ce sens (où alors ça m’a échappé).

Le 04/12/2014 à 10h 41

Oui, j’avais vu que SpaceX avait testé le ré-allumage moteur sur Falcon 9, d’où mon commentaire.



Ce que tu évoques pour la survie d’Ariane signifiera que c’est le contribuable que va payer, et très très cher, ce qui n’est pas acquis étant donné le contexte économique plus global. M’enfin, c’est bien possible que ça se fasse comme ça malgré tout.



Et comme tu le soulignes toi aussi, Ariane “essaiera” de faire aussi bien en 2020 ce que SpaceX fait déjà aujourd’hui. Le chemin est long jusqu’en 2020, et c’est une date “au mieux” : les autres n’attendront pas.

Le 04/12/2014 à 10h 06

Ah, ça fait du bien d’avoir ce genre de commentaire.



On pourrait également aborder l’histoire de la propulsion.





  • En dehors des boosters, Ariane 6 semble mono-moteur, alors que la Falcon 9 s’appuie sur 9 moteurs. Prenons le scénario d’une défaillance d’un seul moteur dans les 2 cas… Avec Ariane 6, la mission est compromise, avec la Falcon 9, il reste 8 moteurs avec lesquels on peut encore réussir la mission (prenez l’exemple de la panne moteur de la Saturne V qui a lancé Apollo 13). Il faut donc être prudent sur les conclusions quant à la fiabilité qu’on attribue si vite à Ariane, ce d’autant que pour le moment SpaceX ne s’est pas trop planté. À voir sur la durée.

  • Toujours sur le registre de la fiabilité, la moteur Vinci du 2e étage d’Ariane 6 ne vole pas encore et on dit qu’il sera réallumable en vol. L’objectif n’existe que sur le papier alors que SpaceX est déjà en train d’expérimenter cela…



    À ce stade, il convient donc de rester très prudent : Ariane Espace se devait de proposer une alternative face à des acteurs comme SpaceX. Mais je trouve que c’est bien tard : le 1er vol d’Ariane 6 est prévu pour 2020 et ce genre de programme n’est jamais en avance par rapport aux premières dates généralement avancées. Croyez bien que sur la même période, SpaceX va poursuivre ses développements et cette boîte ne souffre pas des lourdeurs des entreprises quasi étatiques dont la gouvernance est gérée par plusieurs pays qui doivent s’entendre. De plus, les choix techniques devront tout de même démontrer qu’ils sont opportuns. Se baser sur l’histoire d’Ariane pour conclure est beaucoup trop rapide. Il existe aussi un scénario du pire : à supposer que dans l’intervalle Ariane Espace survive, il ne faudra pas qu’Ariane 6 soit un échec, sinon ça signerait l’arrêt de mort des ambitions du lanceur européen. Et la survie d’ici Ariane 6 ne sera pas facile.



    Hier dans La Tribune, on apprenait que Airbus Defense & Space était en train de négocier un lancement de satellite européen avec SpaceX. En dehors des cris de traîtrise auxquels on a toujours droit dans ces cas-là, il faut tout de même admettre que le choix est pertinent en terme de coût/calendrier.

Le 01/10/2014 à 07h 37

Ça marche aussi très bien sur Arch.



EDIT : mouais, un poil tard

Le 27/08/2014 à 10h 11







Kako78 a écrit :



Perso j’utilise RSnapshot. C’est aussi basé sur rsync mais cela permet en plus de faire du backup incrémental (et ainsi économiser de l’espace)… <img data-src=" />







rsync fait aussi de l’incrémental… de base en fait.



Le vrai problème que je vois, c’est l’obligation de se taper des droits ACL pour les nouveaux dossiers partagés. On peut forcer des droits Linux standard en NFS, mais dès qu’on modifie les choses sur DSM, ça respasse en ACL.


Le 12/06/2014 à 21h 32







wykaaa a écrit :



Aujourd’hui tout architecte utilise Archicad, tout chimiste utilise des logiciels dédiés, tout informaticien utilisent des API qu’il ne connait pas par cœur et qu’il doit consulter sur Internet.







J’oubliais…

Comme je le dis un peu plus haut : aujourd’hui on se retrouve avec des bataillons d’ingénieurs qui ne sont plus en mesure de se positionner sur les résultats rendus par de tels logiciels car ils partent du principe qu’ils sont bien codés et qu’ils ne peuvent que dire la vérité. Et pour palier ce manque d’esprit critique, on joue sur une augmentation de l’effectif sur une même tâche ou sur des tâches similaires.


Le 12/06/2014 à 21h 17







wykaaa a écrit :



Il va bien falloir, et rapidement, se pencher sur l’utilité, dans notre monde, du “par cœur”. Cela ne sert plus strictement à rien et il faut totalement révolutionner l’enseignement qui ne doit plus ignorer Internet pour l’apprentissage, ni dans les cours, ni aux examens qu’on doit pouvoir passer connecté à Internet. Les ingénieurs de génie civile ont toujours utilisé des “pense-bête” pour les formules. Imaginez, si ills se trompent dans une formule de résistance des matériaux pour les ponts. Aujourd’hui tout architecte utilise Archicad, tout chimiste utilise des logiciels dédiés, tout informaticien utilisent des API qu’il ne connait pas par cœur et qu’il doit consulter sur Internet.







Oui.

Le seul défaut à cette vision est que cela nécessite la réelle compétence à chercher l’information. Les exemples que tu cites vont bien au-delà de la simple formule d’une équation du 2nd degré. Savoir ce qu’on cherche, comprendre ce qu’on cherche est un exercice qui se complexifie plus on monte en niveau. Si pour la bachelier on peut très bien se dire qu’on peut lui donner l’équation du 2nd degré car l’intérêt ne réside pas en son apprentissage “par cœur”, comment décline-t-on ce concept plus loin ? Quelle validité peut-on accorder à un système d’équations très complexes si on n’est pas en mesure de se souvenir des équations plus élémentaires car on n’a jamais fait l’effort de les apprendre.



Il ne faut pas se tromper : être compétent dans la recherche d’une information, dans l’appréciation de sa valeur, et l’interprétation d’un résultat nécessite obligatoirement un apprentissage de fondamentaux qui nous servent comme autant de référentiels. Sans ceux-là, on ne peut pas faire autre chose qu’accorder une confiance aveugle et dangereuse à de l’information invérifiable.



Pour rependre ton exemple sur l’ingénieur du génie civil que tu donnes : il n’accordera son crédit aux équations qu’il a écrites sur son pense-bête ou celles qu’il reprend dans un livre ou un site web que parce qu’il les a apprises à un moment donné de son parcours de formation ou professionnel et qu’il a été en mesure de les détricoter dans tous les sens. Cette connaissance solide acquise lui permet par la suite de ne plus avoir à s’en souvenir en détail par cœur et une simple relecture lui suffira. Mais s’il ne les avait jamais apprises, quelle valeur pourrait-il leur accorder ?



Au quotidien, il est extrêmement facile de différencier l’ingénieur qui recopie une équation sans jamais l’avoir comprise de celui qu’il l’a recopiée mais en sachant pourquoi il a pu la simplifier au regard de ses hypothèses par exemple.







wykaaa a écrit :



C’est d’une stupidité sans borne de continuer à faire passer les examens comme au XIXème siècle. Quand va-t-on prendre conscience que tout ceci est absurde.





Sauf que les examens d’aujourd’hui n’ont déjà plus rien à voir avec ceux d’il y a 20 ans, quoiqu’on en dise. Fais une quinzaine d’année d’annales des épreuves de maths du bac et tu constateras que non seulement le formulaire est systématiquement fourni MAIS EN PLUS les questions de raisonnement de fond (généralement les dernières questions des exercices pour amener le candidat à conclure) disparaissent de plus en plus. Le sujet conclut à sa place…







wykaaa a écrit :



Ceux qui ont raison, ce sont les bacheliers qui “trichent” car ils ont tout compris de l’absurdité du système.





Mouais, enfin devoir tricher pour avoir son bac…







wykaaa a écrit :



Un papy, ancien ingénieur, à la retraite et qui a enseigné les maths dans sa jeunesse pendant ses études.





Ce qui rend l’intervention assez surprenante.


Le 12/06/2014 à 19h 45







Drepanocytose a écrit :



C’etait vraiment une vraie question.



Mais bon, le fait qu’une calculatrice facilite la réussite à ce genre d’examen c’est déjà qu’il y a un gros problème avec l’examen en soi.





Je suis bien d’accord avec toi.







Drepanocytose a écrit :



Mais un téléphone ou un smart, c’est encore un cran au dessus, c’est pas la même chose.

Sur les vieilles HP on a possibilité de mettre des cours, donc un savoir “mort” et pas évolutif. Avec un tel on peut discuter avec des gens, et là même si les examens faisaient moins appel au par coeur (ce qui limiterait l’utilité des calculatrices à mémoire), un téléphone resterait une manière ultraefficece de tricher…





Sur ce point aussi d’ailleurs.







Drepanocytose a écrit :



Sinon +1, croire sincèrement qu’en 96 les examinateurs ne savaient pas qu’on stockait des quantité de données gigantesques sur les HP et le TI92, c’est un peu naif…





Ouaip. Sur HP, il existait de chouettes éditeurs pour afficher tout un cours “comme dans un livre” (vive l’assembleur…).


Le 12/06/2014 à 19h 42







Drepanocytose a écrit :



Je suis assez d’accord, c’est comme pour le calcul mental par exemple. Sortir une calto pour une pauvre addition c’est une grosse perte de temps, surtout quand tu manipules très souvent des chiffres.







Ce qu’on oublie surtout, c’est que l’intérêt du calcul mental est principalement de pouvoir dégager des ordres de grandeurs rapidement. Ainsi, un résultat complètement idiot rendu par un programme doit nous sauter à la tronche et conduire à se demander où est le problème : les hypothèses, les données saisies, la manière de résoudre ?… Mais aujourd’hui, il y a un telle foi dans l’outil et un tel rejet du calcul mental, que pas mal de monde se trouve incapable de se positionner de lui-même sur un résultat. Comme me disait l’un de mes pairs “je suis certain que la 15e décimale de ton résultat est juste, moi ce qui m’intéresse c’est d’être certain de ce qu’il y a avant la virgule…”


Le 12/06/2014 à 19h 36







Drepanocytose a écrit :



T’en es fier ? Ou bien ?







Je ne pense pas que ça mérite une telle réaction…



Mais contrairement à ce qu’il dit, personne n’était dupe sur la possibilité de saisir des formules de cours dans les calculatrices. Mais sur certaines d’entres elles c’était nettement plus facile que sur d’autres.


Le 12/06/2014 à 19h 14







loser a écrit :



1996: j’ai eu mon bac grâce aux cours de maths et physique stockés dans ma HP48… on était plusieurs dans le même cas rien que dans ma classe <img data-src=" />



A l’époque apparemment personne à l’Education nationale ne soupçonnait qu’on pouvait rentrer les cours dans les calculatrices… les formulaires fournis avec les sujets ne sont arrivés que plus tard.







Si, si, en 1996 il y avait déjà un formulaire pour les maths (bac S, spé Math). J’en ai gardé un scan par nostalgie.

Sinon HP48 <img data-src=" />