Frais de livraison des livres : comment Amazon tente de contourner la loi
Le 07 novembre à 11h16
2 min
Droit
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Depuis octobre 2023, toute commande en ligne de livre pour un montant inférieur à 35 euros est assortie d’un seuil imposé de 3 euros de frais de port.
Le but : rééquilibrer la concurrence entre Amazon et ses concurrents, que ceux-ci soient des chaînes comme la FNAC ou des libraires indépendants, pour qui les coûts de livraison sont les plus complexes à amortir.
Oui, mais voilà : depuis mardi 5 novembre, Amazon propose « la livraison gratuite dans plus de 25 000 points de retrait pour leurs achats de livres »… soit peu ou prou ce que la loi sur l’économie du livre devait lui interdire.
Casiers automatisés placés dans des galeries commerçantes ou des supermarchés, ces points de retraits sont situés dans des zones rurales ou des petites villes dans plus de 70 % des cas, indique le géant numérique.
Auprès de l’AFP, le Syndicat de la librairie française (SLF) s’est déclaré sceptique sur la légalité du procédé. La ministre de la Culture Rachida Dati a de son côté annoncé au Sénat qu’elle saisirait le médiateur du livre, l’autorité en charge de la conciliation des litiges relatifs aux prix du livre, indiquent les Échos.
Le 07 novembre à 11h16
Commentaires (82)
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Abonnez-vousLe 07/11/2024 à 11h17
Le 07/11/2024 à 12h32
Quand ton gamin te demande un bookin pour l'école à 5 euros tu as autre chose à faire que de trouver une librairie...
Si le gouvernement veut sauver les pauvres petits face aux gros riches qu'il leur permet de déduire leurs coûts d'envoi de leur charge imposable
Le 07/11/2024 à 13h14
La TVA sur les frais d'acheminement est déduite. Et le côut de ce service dimunuant le CA deminue proportionnellement la part d'impots.
Je taquine mais le pb n'est pas forcement là mais sur une pb de facilité d'une part et d'échelle de l'autre.
Pour vraiement répondre au pb, il faudrait l'émmergeance d'un acteur tout aussi impossant au moins à l'echelle européene qui permettrait d'aggréger les stocks des différents libraires à un cout inférieurs.
Et pour ça il faudait une fusion et une platteforme commune des gros acteurs de livraisons du sercteurs postal genre La Poste + DHL + Post NL etc. )
Le 07/11/2024 à 13h22
Le 07/11/2024 à 13h26
Le 07/11/2024 à 14h41
Le 07/11/2024 à 17h35
Le 07/11/2024 à 22h06
Le 08/11/2024 à 09h07
C'est pas une histoire de concurrence ou de gens capables de s'opposer, c'est une histoire de loi.
Le 08/11/2024 à 10h45
Le 07/11/2024 à 21h32
Le 07/11/2024 à 22h03
Le 07/11/2024 à 22h25
L'article 1 de la loi n°81-766 du 10 août 1981 dispose bien que "Tout détaillant doit offrir le service gratuit de commande à l'unité", mais ça ne semble pas non plus contraindre de vendre tout livre disponible en France. Le risque pour le libraire se situerait plutôt au niveau de la relation avec l'éditeur-distributeur qui serait vue comme une rupture de contrat.
Par contre, un libraire ne peut pas refuser de vendre un livre qu'il aurait en stock. Là, c'est un refus de vente interdit par l'article L121-11 du code de la consommation.
Si tu as une source juridique sur le caractère obligatoire de vendre n'importe quel livre disponible pour le détaillant, ça m'intéresse.
Le 08/11/2024 à 11h52
République Française
Mais, dans les faits, j'ai lu que le refus de vente d'un livre n'était plus aussi risqué ou sanctionné qu'il y a quelques décennies
Modifié le 08/11/2024 à 12h53
Cela ne l'oblige en rien à vendre tout livre disponible en France qui était le point de ma question. Je reste toujours preneur d'un texte de loi qui l'y contraint tel qu'affirmé au commentaire 1.1.5. Dans mes recherches, je n'ai pas vu de condamnation pour les refus de vendre les livres de personnalités ou de faits clivants (les cas Bardella et Paty sont récents, mais celui de Terweiler ou même Zemmour me semble-t-il sont plus datés, et je n'ai pas vu d'article parlant de condamnation).
Quant au refus de vente entre professionnels, le libraire étant le détaillant il se trouve ici dans la position de l'acheteur. Ce serait donc l'éditeur-distributeur qui refuserait de l'approvisionner. Et c'est légal.
S'il y a obligation légale, il y a texte de loi. Je trouve dommage de venir dire "c'est la loi" et ne jamais la sourcer. On est pas des bots GPT quand même !
Modifié le 08/11/2024 à 14h25
Autrement dit un vendeur de livres qui ne propose pas ça n'est pas un libraire.
Le 08/11/2024 à 15h06
Le 08/11/2024 à 15h10
Cela permettait par exemple à la FNAC de payer ses bouquins 5% moins cher que le libraire de quartier tout en revendant au même prix
Cela ne rendait pas obligatoire la vente de n'importe quoi car c'était simplement un critère soit disant qualitatif pour autoriser la ristourne
En plus Jack passait pour un héro qui avait démocratisé la culture.
Les petits libraires l'avaient assez mal pris car d'un côté ils récupéraient quelques clients, d'un autre côté leur marge bénéficiaire était réduite de 5%
La FNAC est un des premiers à avoir grandement bénéficié de ce système mais par contre ça n'a pas si bien marché pour Carrefour le qualitatif n'étant pas aussi visible chez eux
humor inside )
Le 07/11/2024 à 16h06
Le 08/11/2024 à 11h49
Et certains bouquins, des librairies ne veulent pas les avoir en stock, question de convictions, mais respectent la loi et les commandes en cas de demande.
Le 07/11/2024 à 13h56
Quel que soit la réduction d'impôt que tu voudrais faire, ce sera le contribuable qui va compenser celle-ci au final, ca ne sera pas plus favorable pour le consommateur, ce sera juste noyé dans la masse et tout le monde paiera.
Ce que je trouve dingue c'est d'arriver a un point ou l'on trouve normal que le frais de port soit gratuit, mais en même temps qu'on n'arrête pas de se plaindre de la qualité des services de livraison, des salaires et des conditions de travail dans ceux-ci. Parce que bon... un bouquin à 5€, prix encadré, frais de port offert, personne ne gagne rien dessus, mais ca semble normal.
Modifié le 11/11/2024 à 01h26
Déduire les frais de port de "charges" c'est considérer ces-dernières inutiles. Lesquelles ? Cotisations ? Impôts ?
Quel est le but de la logique de réduction de prélèvements publics ? Perpétuer le déséquilibre budgétaire de l'État en continuant d'en siphonner les revenus, qui est le véritable problème du déficit ?
Plutôt que partir d'une situation donnée et bricoler, il est préférable de prendre de la hauteur et de questionner le postulat.
Ici, ne serait-il pas pertinent de considérer la compression du prix par un service "offert" issu d'économies d'échelles voire de dumping par un acteur dont la taille lui permet comme un pratique toxique pour la Nation via une attaque de son économie ?
Sur la base de ce constat, siffler la fin de la récréation auprès de l'acteur concerné, exiger le respect des règles, et tant qu'à faire, mettre en place la régulation (législation, contrôles & actions concrètes) visant à collecter chez cet acteur la juste part de contribution au financement public. On appelle ça l'"impôt".
Le 12/11/2024 à 08h38
Et l'intérêt du consommateur c'est aussi que le marché ne finisse pas avec un acteur monopolistique. Amazon ne propose pas un tarif réduit et un service client peu regardant (quoique maintenant il faut prendre un abonnement) pour faire plaisir à ses clients mais pour tuer les concurrents. S'il y parvient l'intérêt du consommateur sera bien servi...
Le 07/11/2024 à 11h27
La loi du 30 décembre 2021 sur l'économie du livre dispose que la livraison de livres neufs «ne peut en aucun cas» être gratuite, «sauf si le livre est retiré dans un commerce de vente au détail de livres».
Le 07/11/2024 à 15h28
C'est une subtilité qui permet de détourner l'esprit de la loi.
Le 07/11/2024 à 11h28
Le 07/11/2024 à 13h41
Le 07/11/2024 à 13h47
Le 07/11/2024 à 14h01
Le 07/11/2024 à 14h55
Le 07/11/2024 à 15h47
Le 07/11/2024 à 17h34
Je ne critique pas le fait de faire 30 kms pour aller au cinéma, ni d'en faire 20 pour aller à la piscine. Je critique le fait que l'état impose à des entreprises de me facturer plus cher au prétexte qu'il faut préserver des commerces dans lesquels je ne vais jamais. Dans ce cas qu'on fasse un zonage par ville et qu'on fasse payer ces frais de ports uniquement aux personnes disposant d'une librairie dans leur commune.
Le 07/11/2024 à 16h02
Tu ne sais pas pourquoi tu devrais payer le train pour aller au stade de France voir un match alors qu'eux n'ont pas besoin et peuvent y aller à pied ? Si c'est une réflexion du genre, il faut que tu penses à déménager... Pourquoi le Parisien doit aller en grand surface chercher ses œufs alors que mois j'ai la route à traverser pour en avoir des frais ?
Le 07/11/2024 à 17h30
Le 07/11/2024 à 17h43
Mais le sujet n'est même pas là, il n'y a pas de rapport. Le prix du FDP est le même pour le citadin que pour le "cul-terreux" pour reprendre tes termes. Il n'y a pas de traitement différent, aucun !!
Le citadin a une librairie plus proche de chez lui, et bien c'est normal il est en ville, qu'il en profite. Je t'invite à lire les commentaires de @tazvld en dessous et celui de @NiDé plus haut : Avoir une librairie dans ta ville c'est pas forcément plus avantageux que de passer par une livraison et quand bien même tu en as une, c'est l'avantage de vivre en ville, nous en avons d'autres à la campagne, c'est un choix de vie.
Modifié le 07/11/2024 à 20h20
C'est quand même dingue que dans ce pays on trouve normal que l'état décide de la politique commerciale des entreprises.
(et j'ai une vignette crit'air sur mes voitures)
Modifié le 07/11/2024 à 21h21
L'état qui encadre, régule, règlemente c'est quand même pas nouveau... Si on part de ce principe, pourquoi la loi lang ? Bah oui Amazon pourrait encore plus vendre à perte.
Le 08/11/2024 à 09h12
Pourquoi on ne met pas un prix minimum au pain pour préserver les boulangeries de quartier ?
Pourquoi il n'y a pas un tarif minimum de l'essence pour préserver les pompistes de centre ville ?
Pourquoi il n'y a pas un tarif minimum sur le kilo de bœuf pour préserver les boucheries familiales ?
Pourquoi il n'y a pas un tarif minimum sur le prix de l'accès internet pour préserver la diversité des FAI ?
Le 08/11/2024 à 10h13
Ma mère était libraire et depuis quelque temps, des hypermarchés commençaient à vendre des livres sans aucune marge bénéficiaire pour attirer le client et lui vendre tout au même endroit
En particulier à la rentrée des classes ou à Noël
Un client qui allait à notre librairie en profitait pour acheter sa baguette ou ses haricots verts au magasin d'à côté
Mais avec ces hypermarchés pas mal de clients commençaient à déserter les librairies.
La loi Lang avait simplement essayé de rééquilibrer .
Et quand cette loi est apparue , elle a recommencé à vendre à la rentrée scolaire à Noël et pendant l'année scolaire quand les instits ou les profs venaient lui demander conseil pour un bouquin en cours d'histoire ou de français
Mais même si c'est vieux tout ça , je m'en souviens très bien
Le 08/11/2024 à 11h47
Après, comme toujours, il y a la théorie et la pratique, mais c'était bien l'esprit de cette loi.
Le 08/11/2024 à 12h20
2. Tu connais beaucoup de monde qui commande son pain, son boeuf ou son essence sur Amazon ? Si un jour amazon arrive à 20% de PDM sur la vente de boeuf en faisant des l'expé sans FDP, ce sera surement également encadré...
3. La vente à perte est interdite oui, ca n'empêche pas de vendre sans faire de marge. Un abonné Prime qui commandes plein de petits articles avec une marge faible (donc le prix article respect la loi), je peux t'assurer qu'il ne fait rien gagner à Amazon. D'ailleurs de façon générale, le programme livraison Prime fait perdre plusieurs millions à Amazon par an, mais c'est compensé ailleurs (et je ne parle même pas de Prime vidéo). Son but est de fidéliser (enfermer je dirais même) le client dans le système Amazon et de faire des gros volumes. On reprend l'exemple plus haut du bouquin à 5€ pour le gamin, le livre coute 5€ prix éditeur (sachant que amazon peut déjà appliquer 5% s'il le veut), tu marges à 30% donc tu vas gagner 1,5€ sur la vente du livre, que tu vas envoyer en J+1 gratuitement. C'est quoi la marge finale ? Et qui peut s'aligner ? La FNAC au mieux ? Et si on reparle de coup de travail, on est bien d'accord que pour moins de 1.5€ (donc moins que le prix d'un timbre) un le colis va être mis sous pli, prendre un camion, aller dans un centre de tri, passer dans les mains d'un livreur, qui va faire de la route pour le mettre dans ta boite aux lettres.
Modifié le 08/11/2024 à 07h09
À partir de là, le vendeur n’a aucun contrôle sur sa marge. Amazon et ton libraire font strictement la même marge sur la vente d’un livre.
Et donc ce que considère la nouvelle législation, c’est que la livraison gratuite est en fait une réduction sur le prix du livre, ce qui est interdit. Et je trouve que cela se comprend : la livraison est un service qui a un coût et Amazon a décidé de l’offrir à ses clients (en rognant sur sa marge). Et donc de la même manière que Carrefour ne peut pas t’offrir un porte clés pour l’achat d’une BD alors qu’il peut le faire pour tout autre produit, on considère qu’Amazon ne peut pas t’offrir un service de livraison alors qu’il peut le faire pour tout autre produit.
Je dis pas que la loi est bien ou pas. Mais dans le contexte du prix unique du livre elle est en fait tout à fait logique.
Le 08/11/2024 à 09h05
Il faut savoir qu'Amazon est diffuseur et distributeur (il achète ses livres directement auprès des maisons d'éditions) et à ce titre il a le droit à une marge de diffuseur et une marge de distributeur donc en gros sur un livre à 20 balles amazon engrange 12€ de marge. Donc en vendant son livre 20 € (j'enlève la tva de mon calcul) et en l'expédiant "gratuitement" il va gagner 10/11€ au lieu de 12. Le libraire de quartier va gagner 7/8€ sur le même livre. Avec cette règle des 3€, on contribue à enrichir encore plus amazon.
Tu me parles de service, du coup on interdit à Amazon d'offrir un service de livraison par contre on n'interdit pas au libraire de proposer des fauteuils agréable, de payer un petit café à ses clients, d'offrir du conseil, d'offrir un endroit ou feuilleter agréablement les pages avant d'acheter, ...
Modifié le 11/11/2024 à 00h52
Le libraire de quartier va plutôt gagner entre 6 et 7 € sur un livre à 20 € HT : sa remise est généralement entre 30 et 35%. 8 € ça fait 40% de remise, c'est peut-être le cas pour Amazon, Fnac ou Cultura, voire Decitre/Le Furet du Nord, mais pas pour les librairies indépendantes.
Enfin sur les 3 € de frais de port, il y aura 0,5€ pour l'État en TVA à 20%.
Le 11/11/2024 à 11h59
En zone dotée de librairie il n'est pas compétitif car on lui impose des frais de ports.
En zone dépourvue de librairie il améliore encore sa marge.
La première rassemblant le plus d'habitants (et les plus lecteurs) amazon se voit ajouter un boulet au pied au nom de l'exception culturelle (on est rassuré Naruto et Michael Connelly vont continuer à faire vivre les librairies).
La seconde les bouseux se font tondre au nom de l'exception culturelle.
Le 07/11/2024 à 14h27
Le 07/11/2024 à 15h49
Le 07/11/2024 à 17h46
(Un petit troll de fin de journée)
Le 08/11/2024 à 07h17
Quand on vit à la campagne (c’est mon cas), il y a fort à parier que la première librairie soit bien plus proche qu’un centre ville de grande agglomération avec vignette crit’air. D’une part il y a souvent des librairies dans les villes de quelques milliers d’habitants, et quand ce n’est pas le cas, à peu près n’importe quelle grande surface qui a un rayon livres peut commander n’importe quel livre. Et je ne parle meme pas des « espaces culturels » et autres présents dans n’importe quelle galerie commerciale.
Est-ce que c’est 100% moins pratique qu’Amazon ? Totalement. Est-ce que ça fait perdre une journée pour un livre ? Vraiment pas.
Le 07/11/2024 à 12h23
Le 07/11/2024 à 13h09
Le 07/11/2024 à 20h33
Le 07/11/2024 à 13h13
Modifié le 07/11/2024 à 15h13
Sinon, en plus accessible, il y a Cultura et la Fnac, mais ça revient au même que de commander sur Amazon.
Du coup, à présent, pas de soucis : quand un livre m'intéresse, je l'ajoute simplement à mon panier jusqu'à trouver d'autres livres qui me tentent et que le total fasse 35€ ou plus. Qu'ils montent à 50€, ou même 75€ et je ferai la même chose, mais juste avec un délai plus espacé entre chaque commande le temps de faire le plein de livres intéressants.
Le 07/11/2024 à 15h30
Je ne me déplace plus pour rien, je passe commande des livres qui m'intéressent afin de me pas y aller plusieurs fois.
Ça demande une certaine anticipation et de savoir ce que tu veux avant de te déplacer.
Le 08/11/2024 à 19h26
La fnac, c'est peanuts face à Amazon. Leurs chiffres d'affaires est ridicule face à Amazon.
Le 09/11/2024 à 21h24
Le 10/11/2024 à 22h30
Fnac n'a pas toute cette capacité à suivre la cadence. Je ne connais pas les entrepôts de la Fnac et Amazon mais j'ai entendu dire qu'ils étaient ultra-optimisé chez Amazon. Je ne sais pas si c'est vrai, ils ont acheté à leur employé des Google Glasses ou équivalent pour gagner en efficacité, des robots.
Je ne suis pas certain que la Fnac n'ait la capacité financière à faire cela. Dans le milieu du livre, il s'en sorte pas trop mal mais sur l'ensemble des autres articles, ils sont ridicules. Le nombre de fois que je vois des liens Amazon d'affiliation sur Youtube est assez impressionnant.
Il y a un Youtuber (Major Mouvement pour ne pas le nommer) qui a fait la promotion de son bouquin et j'étais vachement content, pour une fois, ce n'était pas un lien amazon. Amazon a réussi à créer une énorme dépendance grace justement à leur frais réduit.
Je ne suis pas comptable à la Fnac, mais je ne suis pas certain qui peuvent faire autant.
Le 07/11/2024 à 15h23
Le 07/11/2024 à 16h09
Le 08/11/2024 à 14h19
Le 08/11/2024 à 15h07
Je ne toucherai pas à une cochonnerie de chez Amazon, même avec un bâton qui a une capote au bout.
Le 08/11/2024 à 16h49
Le 08/11/2024 à 17h16
Le 07/11/2024 à 16h47
Si les libraires indépendants s'estiment en galère face au mode de livraison Amazon, pourquoi ne pas voir un système de coopérative (/ je ne sais plus quel autre nom pour se regrouper) afin de mutualiser les livraisons des indépendants du coin ?
Oui ya des avantages et des inconvénients dans les 2 cas (indépendants vs amazon) maintenant c'est pas une taxe qui rééquilibre la donne.
Le 07/11/2024 à 21h27
La dernière fois que j'ai fait une commande chez mon libraire local, il m'a dit que la plate-forme ne prenait pas de commission.
Alternativement, il y a d'autres plate-formes spécialisées, comme par exemple Canal BD en bande dessinée. La commande par la plate-forme est possible aussi, mais là il y a commission, mon libraire BD m'a demandé si possible de lui passer un coup de fil plutôt que passer par là.
Le 07/11/2024 à 22h13
Pour les frais de port, la dernière plateforme consultée pratiquait une « participation de 5 euros », soit pas beaucoup plus qu’Amazon.
Modifié le 12/11/2024 à 16h56
Du coup ca pénalise aussi ces plateformes ...
Le 07/11/2024 à 19h04
Perso je commande à ma librairie de quartier depuis des années, mais s'ils n'ont pas la référence ou que la commande est trop longue, je commande en ligne et je paye le port, je ne vois pas ce qu'il y a de choquant.
Modifié le 07/11/2024 à 19h45
planquestructure dédiée à un unique sujetLe 08/11/2024 à 09h42
Le 08/11/2024 à 19h28
Modifié le 09/11/2024 à 12h19
Modifié le 09/11/2024 à 12h45
Le 10/11/2024 à 09h13
Modifié le 10/11/2024 à 12h00
Si le livre est en stock dans ta librairie préférée, il peut être mis de côté par le libraire et le délai ne dépend plus que de toi et des horaires d'ouverture de la librairie.
Le 10/11/2024 à 12h53
Le 10/11/2024 à 15h06
Quel serait la valeur ajoutée d'accéder à un serveur qui explore les stocks de toutes les librairies indépendantes françaises plutôt que seulement les librairies de ma région ?
Le 10/11/2024 à 20h30
Le 10/11/2024 à 21h29
https://actualitte.com/article/104818/economie/en-10-ans-4-7-milliards-d-aides-publiques-pour-amazon
Le 10/11/2024 à 22h34
Le 11/11/2024 à 11h51
Tout en gardant à l'esprit qu'amazon c'est avant tout autre chose que de la librairie, en France c'est moins de 5% de son activité. Donc sur les 15M de subvention pour un site de 1500 salariés c'est moins de 50€ qui subventionne la partie librairie.