État d’urgence permanent : déluge de critiques, l’effroi sélectif du PS
Bernard. Sors. De. Ce. Corps.
Le 09 juin 2017 à 08h32
8 min
Droit
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À la lecture du projet de loi inscrivant dans le droit commun l’état d’urgence de manière permanente, les critiques sont nombreuses. Surprise, même le Parti socialiste va de ses reproches, oubliant rapidement les censures à répétition qui ont épinglé ses nombreux textes sécuritaires.
Le « projet de loi renforçant la lutte contre le terrorisme et la sécurité intérieure » épluché ligne par ligne dans notre actualité, va inscrire dans notre droit plusieurs dispositions qui n’étaient jusqu’alors réservées qu’à l’état d’urgence. Cet état exceptionnel déclaré selon la loi de 1955 « soit en cas de péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public, soit en cas d'événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique ».
Perquisition administrative, saisies et exploitations administratives des données informatiques, périmètres de sécurité administratifs, assignations à résidence administratives, surveillance électronique administrative, obligation administrative pour les personnes concernées tenues de fournir leurs identifiants informatiques, surveillance administrative des communications électroniques hertziennes sans contrôle a priori de la Commission nationale de contrôle des techniques du renseignement, etc. Le projet qui sera présenté en Conseil des ministres le 21 juin prochain va parfois même plus loin que le texte de 1955, tout en conservant son ADN : la mise au rebut des magistrats de l'ordre judiciaire.
Pour le Syndicat de la Magistrature, une véritable contamination
Cet amas législatif sécuritaire est condamné sans appel par le Syndicat de la Magistrature. « Alors que tant de voix – du Conseil de l’Europe à la Commission nationale consultative des droits de l’Homme – se sont élevées contre l’état d’urgence, il faut faire preuve d’un cynisme politique sans égal pour prétendre que la sortie d’un état d’exception passe par son infiltration dans un droit, qui n’aura bientôt plus rien de commun… »
Pour le SM, « la loi des suspects est bien là : en l’absence d’indices graves ou concordants d’une infraction pénale, sans examen systématique par un juge indépendant, sans enquête détaillée ni débat contradictoire préalable, des personnes seront privées de leurs libertés ou leur intimité livrée à la police du soupçon ».
Le texte est en effet calibré pour cibler les personnes à l’encontre desquelles il existe des raisons sérieuses de penser que leur comportement constitue une menace d’une particulière gravité pour la sécurité ou l’ordre public. En cas de soutien aux thèses faisant l’apologie du terrorisme, apprécié par l’Intérieur, l'arsenal sécuritaire s’abattra sur ses épaules. Le Syndicat de la Magistrature dénonce en conséquence « une contamination » du droit commun par l'état d'urgence, rappelant que de nombreuses dispositions sont déjà en vigueur pour assurer la réponse pénale de l’autorité judiciaire.
« Un recul de l’état de droit effrayant » pour le président de la LDH
Malik Salemkour, président de la Ligue des Droits de l’Homme dénonce « un recul de l’état de droit effrayant ».
Dans un communiqué publié avant la révélation du texte par Le Monde, la LDH a considéré que « de telles mesures piétineraient les libertés individuelles et collectives et nous feraient basculer dans un autoritarisme d’État. À défaut de sortir de l’état d’urgence, la France entrerait durablement dans un régime d’exception ». L’œil sur le calendrier, elle appelle les électeurs « à tenir compte des projets du gouvernement et du président de la République dans leurs choix ».
En marche vers « un État policier » pour l'USM
L’Union Syndicale des Magistrats s’interroge : « vers un État policier ? » mais fustige avant tout un texte « renforçant l'ostracisation de l'autorité judiciaire ».
Le groupement juge les dispositions du projet de loi d’Emmanuel Macron comme « gravement attentatoires au principe constitutionnel selon lequel l'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi ». Et l’USM de rappeler que « les perquisitions et l'exploitation des données informatiques saisies afin de caractériser l'existence d'infractions pénales, prévues par le projet de loi, constituent des opérations de police judiciaire ne pouvant s’exécuter que sous le contrôle de l’autorité judiciaire ».
Pour la Quadrature, une atteinte au droit de se taire
Dans les colonnes de Libération, Adrienne Charmet fustige notamment l’obligation faite aux assignés à résidence de « déclarer [leurs] identifiants de tout moyen de communication électronique».
Selon le collectif citoyen, « c’est une atteinte au droit de se taire, à la présomption d’innocence et au droit de ne pas s’auto-incriminer, cela va à l’encontre de plusieurs articles de la charte européenne des droits fondamentaux, et la France a déjà été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme à ce sujet… »
Même sort pour les perquisitions informatiques : « il y a une atteinte lourde à la vie privée sur décision préfectorale, sans droit de se défendre. Le gouvernement prétend avoir une position de sagesse en disant qu’il faut sortir de l’état d’urgence… mais on y rentrerait définitivement ! »
Les critiques du PS (version juin 2017)
Le Parti socialiste lui-même est monté au front. Dans un billet, il estime que l’inscription dans le temps de l’état d’exception « porte atteinte à l’état de droit ». Mise à l’écart du juge judiciaire, renforcement des pouvoirs du ministre de l’Intérieur, selon lui l’état d’urgence « ne peut devenir la règle sauf à transformer radicalement notre ordonnancement institutionnel ».
Le même parti politique considère « également que depuis 2015, les dispositions antiterroristes ont été renforcées et que face à la menace, la France a besoin de moyens et de coordination des services de police, de gendarmerie, de renseignement. Pas d’une loi qui éteint nos droits et nos libertés ».
Voir le PS tenir ce genre de propos suscite quelques aigreurs chez ceux qui ont combattu les différents textes sécuritaires portés par ce parti depuis 2012. Le Conseil constitutionnel y a d’ailleurs épinglé plusieurs fois des atteintes aux droits et libertés fondamentales. Un florilège :
- Censure de la surveillance des communications internationales dans la loi renseignement
- Censure des copies informatiques durant l’état d’urgence
- Censure de la conservation illimitée des données saisies durant l’état d’urgence
- Censure des assignations à résidence durant l’état d’urgence
- Censure du délit de consultation des sites terroristes
- Censure de la surveillance hertzienne
- Censure (à l'instant) de l'interdiction de séjour durant l'état d'urgence
Sans oublier des procédures toujours en cours comme cette question prioritaire de constitutionnalité visant la vaste extension de la surveillance en temps réel des personnes et de leur entourage. Outre une pluie d'actions lancées devant la Cour européenne des droits de l’homme par des représentants des avocats et des journalistes et visant la loi Renseignement. Last but not least, ces contentieux devant le Conseil d’État initiés par ces Exégètes qualifiés d'amateurs par Jean-Jacques Urvoas.
Surtout, on rappellera que cette sensibilité soudaine du PS pour les textes sécuritaires tranche avec sa stratégie menée jusqu'alors : démultiplier pareilles dispositions depuis son arrivée au pouvoir en 2012. Un petit rappel, en guise de conclusion :
- Loi du 21 décembre 2012 relative à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme
- Loi du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale
- Loi du 13 novembre 2014 renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme
- Loi du 24 juillet 2015 relative au renseignement
- Loi du 20 novembre 2015 prorogeant l'application de la loi du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence et renforçant l'efficacité de ses dispositions
- Loi du 30 novembre 2015 relative aux mesures de surveillance des communications électroniques internationales
- Loi du 19 février 2016 prorogeant l'application de la loi du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence
- Loi du 22 mars 2016 relative à la prévention et à la lutte contre les incivilités, contre les atteintes à la sécurité publique et contre les actes terroristes dans les transports collectifs de voyageurs
- Loi du 20 mai 2016 prorogeant l'application de la loi du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence
- Loi du 3 juin 2016 renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l'efficacité et les garanties de la procédure pénale
- Loi du 21 juillet 2016 prorogeant l'application de la loi du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence et portant mesures de renforcement de la lutte antiterroriste
- Loi du 19 décembre 2016 prorogeant l'application de la loi du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence
- Loi du 27 février 2017 portant réforme de la prescription en matière pénale
- Loi du 28 février 2017 relative à la sécurité publique
État d’urgence permanent : déluge de critiques, l’effroi sélectif du PS
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Les critiques du PS (version juin 2017)
Commentaires (66)
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Abonnez-vousLe 09/06/2017 à 13h53
Le 09/06/2017 à 15h33
Le 09/06/2017 à 16h33
Le 09/06/2017 à 19h24
Le 09/06/2017 à 22h49
Je suis d’avis qu’il vaut mieux quelques “ratés” dû à une efficacité controlée plutôt que la mise en place d’un nouveau pouvoir débridé parallèle. Il y aurait tant à souffrir que de voir émerger une gestapo moderne " />
Le 10/06/2017 à 06h43
Le 10/06/2017 à 07h25
Vous n’avez donc aucune idée de ce que contienne les fameux fichiers S ? si on continue dans cette voie ce sont les opposants politiques que l’on va mettre dans des camps et pas seulement les soi-disants terroristes pour lesquels il y a beaucoup de faux positifs. Et à un moment si une grande partie de la population est sur les fichiers S, évidemment qu’il y a de fortes chances pour qu’un individu qui passe à l’acte soit dessus.
Au final les terroristes ont eu ce qu’ils voulaient, changer notre démocratie en dictature, comme ils le souhaitaient.
Quant à ces girouettes du PS qui ont mis en place tout ce qui va bien pour préparer la dictature d’en marche (forcée), ils feraient mieux de se mettre dans un trou et disparaitre de la circulation, ce parti est une honte et une insulte à la démocratie. Ils ont trahis tout le monde, la gauche, les électeurs, leurs propres collègues … c’est un parti de parvenus et d’ooportunistes uniquement guidé par leur propre réussite, ils n’en ont rien à faire des idées. Quant à ceux qui restent dans ce parti, croyant sincèrement être de gauche, ce sont des gogos qui aiment se faire escroquer.
Le 10/06/2017 à 07h30
Le 10/06/2017 à 07h56
+1
C’est vrai que rester dans un pays dont on juge que tout y est pourri c’est quasiment du masochisme. " />
A moins d’y trouver quand même quelques obscurs intérêts non négligeables…
Le 10/06/2017 à 07h56
Le 10/06/2017 à 08h19
" />" />" />
Il y a peut-être des personnes dont on peut plus ou moins voir “l’égo” et je crois que ça concerne à peu près tout le monde car l’égo est intrinsèque à l’humain…
Par contre le problème chez-toi c’est qu’on ne voit plus la personne (y’a quelqu’un ?), on ne voit que l’égo tellement démesuré qu’à côté l’univers fait figure de boîte d’allumettes… " />
Le 10/06/2017 à 08h43
Le 10/06/2017 à 08h46
" />
Réponse parfaitement conforme à ce que j’attendais. " />
J’aurais quasiment pu l’écrire à ta place… " />
Le 10/06/2017 à 16h09
Il y a encore des gens qui écoutent ce que dit le PS ? Ils ont fait échouer la gauche (la vraie), ils devraient la fermer et se faire oublier pendant au moins 20 ans. Mais non, ils viennent encore parler, et dire de belles conneries, c’est incroyable qu’ils osent faire ce communiqué, c’est vraiment indécent.
Le 11/06/2017 à 10h42
Il y a pourtant une chose qui est très vraie dans ce que dit tmtisfree, c’est que désarmer la population est un excellent moyen de l’empêcher de se révolter.
C’est d’ailleurs la raison d’être du deuxième amendement.
Le 09/06/2017 à 08h37
Bienvenue dans le 21ème siècle.
Le 09/06/2017 à 08h52
Le 09/06/2017 à 08h52
Le Parti socialiste lui-même est monté au front.
C’est en général ce que font les groupuscules.
Le 09/06/2017 à 08h55
Le plus grave c’est qu’au prochain attentat (car il y en aura d’autres), ils feront quoi de plus ? Déclencher la loi martiale ?
Faut être idiot pour penser qu’une loi va empêcher un mec de se faire sauter dans une foule. Le problème du terrorisme est bien plus complexe que ça et c’est pas en mettant un flic derrière chaque personne qu’on y remédiera.
Le 09/06/2017 à 08h57
Le 09/06/2017 à 08h59
Excellent récapitulatif de l’hypocrisie socialiste, les autres ne valant pas mieux : mais qu’espérer d’autre des politiques que de retourner sa veste dans un système où la responsabilité publique est évaluée à la hauteur des faveurs promises avec de l’argent volé ?
Le 09/06/2017 à 09h01
Et bim ! ça c’est fait…
Bravo Marc !
Le 09/06/2017 à 09h01
Le 09/06/2017 à 09h03
Le 09/06/2017 à 09h05
Le 09/06/2017 à 09h05
Le 09/06/2017 à 09h05
+1
Mais visiblement ca fait tripper certains les tours de vis sécuritaires et eviter de se poser des questions.
Le 09/06/2017 à 09h06
Le 09/06/2017 à 09h14
OK, nous sommes tous plus ou moins d’accords pour dire que tout cela pu grave.
Et sinon, quelqu’un a quelques chose a proposer? Pas pour lutter contre mais bien proposer une alternative en remplacement de tout ce merdier?
Est ce que voter pour les législatives qui s’annonce serait déjà un pas dans la bonne direction?
Le 09/06/2017 à 09h14
Le 09/06/2017 à 09h18
Le 09/06/2017 à 09h25
On les assimilerait à une insurrection armée ?
C’est moche, mais tellement facile…
Le 09/06/2017 à 09h26
Le 09/06/2017 à 09h31
Le 09/06/2017 à 09h39
il est effectivement piquant de voir le PS fustiger ce qu’il a lui-même contribué à mettre en place.
Le 09/06/2017 à 09h46
Le 09/06/2017 à 09h47
Élu troll de l’année
Le 09/06/2017 à 09h53
It was not supposed to be an instruction manual !
Le 09/06/2017 à 09h58
Le 09/06/2017 à 10h00
Le 09/06/2017 à 10h04
Le 09/06/2017 à 10h06
Le 09/06/2017 à 10h07
Et sinon, si on arretait de se méler des histoires des pays qui nous concerne pas ca serait pas plus efficace ? surtout que 99,99 % des gens en ont rien à foutre.
Le 09/06/2017 à 10h08
Je crains fort que ce ne soit pas aussi simple que ça…
Il y a de plus en plus de terroristes qui ne sont pas issus de milieux défavorisés et qui ont fait des études parfois même assez poussées.
Le taré avec son marteau à Paris en est un bon exemple je pense.
C’est plutôt des asiles psychiatriques qu’il faudrait ouvrir… " />
Il semble que pas mal de ce nouveau type de terroristes qui agissent avec très peu de moyens ne se servent de daesh que comme prétexte à leurs délires meurtriers mais en fait n’en ont rien à foutre de l’Islam.
Et bien sûr daesh se sert d’eux en revendiquant les attentats.
Le 09/06/2017 à 10h13
Le 09/06/2017 à 10h39
Ouh là là !! Mais tu es complètement fou. " />
Ce genre proposition pose deux grands problèmes :
1 - les résultats ne seraient constatables que dans quelques années, hors, un mandat de président est de 5 ans en france, donc ce n’est pas intéressant. Ce qu’il faut, c’est du clinquant, du “là tout de suite” même si ces effets d’annonces n’apportent aucun résultat, il ne faudrait que le bas peuple commence à penser à moyen, voire à long terme, c’est bien trop dangereux. De plus, ça ruinerait la crédibilité des 2 précédents mandats.
2 - ça pourrait marcher.
Le 09/06/2017 à 11h01
odoc a écrit :
Faut être idiot pour penser qu’une loi va empêcher un mec de se faire sauter dans une foule.
D’acheter un marteau " />
Perso je vois bien un loi qui interdirait les transports motorisés , pas de voiture ou camion = pas de voiture bélier, moins de pollution, moins d’importation donc augmentation de la conso des produits nationaux
Le 09/06/2017 à 11h13
Le 09/06/2017 à 11h17
Le 09/06/2017 à 11h18
Le 09/06/2017 à 11h19
Le 09/06/2017 à 11h19
Le 09/06/2017 à 11h20
Le mouvement MAVOIX propose de faire élire des députés qui voteront les lois en fonction de ce que les citoyens voteront sur une plateforme en ligne. Du coup, en plus de se plaindre, on pourra vraiment influencer le vote des lois " />
Par exemple s’il y a 10 députés MAVOIX et que 60% des citoyens votent pour la loi et que 40% votent contre, 6 députés voteront pour, 4 voteront contre. Cette vidéo résume bien l’idée.
Full disclaimer : je fais partie des informaticiens qui contribuent à ce projet.
Le 09/06/2017 à 11h25
Je ne suis pas contre l’ouverture d’écoles supplémentaires ne serait-ce que pour diminuer le nombre de mômes par classe qui rend le boulot ingérable pour les instits et les profs mais je reste convaincu que le manque d’éducation/culture et les origines modestes ne sont pas les causes principales du terrorisme tel qu’on le connaît.
Le 09/06/2017 à 11h26
Le 09/06/2017 à 11h28
" /> Si on les met en prison, ils seront au bon endroit pour suivre les bonnes formations. " />
Le 09/06/2017 à 11h49
Le 09/06/2017 à 11h57
Dimanche, n’oubliez pas de voter LREM : Le Reich en Marche.
" />
Le 09/06/2017 à 12h04
Le 09/06/2017 à 12h12
Le 09/06/2017 à 12h32
C’est encore une fois des effets de communication. Cet état d’urgence est de la pure comm, on a jamais eu autant d’attentat que … sous état d’urgence.
C’est un prétexte qui permet à une administration de mieux espionner ses citoyens à des fins encore inconnues bien que je suis certain qu’ils sauront quoi en faire (de la manipulation d’opinion à un niveau encore plus fort que ce que font déjà l’AFP et tous les médias traditionnels ?).
La communication est définitivement en train de prendre la place de la véritable action et c’est bien triste.
Le 09/06/2017 à 12h48
Le 09/06/2017 à 13h01
Y fallait quand même oser… on pourrait faire un clin d’oeil à Audiard, mais le comportement est vraiment trop déprimant.
Si le gouvernement était aussi créatif dans la lutte contre la pollution (qui a un bilan immensément plus meurtrier) que contre le terrorisme, on aurait pas besoin de cop 21…
Le 09/06/2017 à 13h10
Je crois sincèrement qu’en France, on vient de passer un cap.
Le 09/06/2017 à 13h14
Le 09/06/2017 à 13h44