Le ministre de l’Éducation nationale face au défi de l’interdiction des mobiles au collège
Non mais allô quoi
Le 14 septembre 2017 à 08h34
4 min
Droit
Droit
Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, vient de confirmer qu’il travaillait à la mise en œuvre d’une promesse de campagne d’Emmanuel Macron : l’interdiction des téléphones portables au collège. Un dossier sensible tant sur le plan politique que technique, à l’heure où le numérique investit de plus en plus de salles de classe.
« Nous interdirons l’usage des téléphones portables dans l’enceinte des écoles primaires et des collèges. » Tel fut l’engagement pris par le candidat En Marche durant la course à la présidentielle.
Un chantier qui pouvait paraître plus qu’aisé, dans la mesure où l’article L511-5 du Code de l’éducation prévoit déjà (et ce depuis 2010) que « dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, l'utilisation durant toute activité d'enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d'un téléphone mobile est interdite ».
Jean-Michel Blanquer promet de « faire respecter les règles et le droit » actuels
Emmanuel Macron avait d’ailleurs visiblement pris la précaution de parler dans son programme d’usage et non de détention (nuance : un élève peut venir à l’école avec son téléphone mais ne pas s’en servir).
Le problème est que cette interdiction n’est pas forcément toujours bien respectée en pratique. Mathieu Jeandron, le Directeur du numérique pour l’éducation, avait ainsi concédé durant une audition à l’Assemblée nationale que le Code de l'éducation était « compliqué » à appliquer « pendant les heures de déjeuner ou de récréation ». Plus problématique : les transgressions ayant lieu pendant les cours – du « simple » surf sur des sites ou réseaux sociaux à la fraude aux examens...
Invité par L’Express à dévoiler la stratégie qu’il entend déployer pour tenir la promesse de campagne de celui qui est devenu chef de l’État, Jean-Michel Blanquer, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, a indiqué mercredi 13 septembre qu’il s’agirait « de faire respecter les règles et le droit ». En creux, l’on comprend que l’exécutif n’envisage aucune évolution législative sur ce dossier. « L'usage des téléphones est déjà interdit en classe », rappelle-t-il d’ailleurs.
Des casiers à l’entrée des salles de classe ?
Le projet du ministre reste pour l'heure assez vague. « Avec les principaux, les professeurs et les parents nous devons trouver le moyen de protéger nos élèves de la dispersion occasionnée par les écrans et les téléphones. » Le successeur de Najat Vallaud-Belkacem s'est en fait simplement lancé dans l’analogie suivante : « En Conseil des ministres, nous déposons nos portables dans des casiers avant de nous réunir. Il me semble que cela est faisable pour tout groupe humain, y compris une classe. »
Des propos qui ont rapidement suscité des réactions. Au micro de Sud Radio, la secrétaire générale du syndicat SGEN-CFDT, Catherine Nave-Bekhti, a ainsi fait valoir que l’installation de casiers pourrait tout d’abord poser des problèmes sur le plan matériel, mais aussi – et surtout – « en termes de responsabilités et d’assurances en cas de dégradations ou de vols des téléphones portables ».
Certains dénoncent d’autre part le caractère anachronique de cette vision politique, à l’heure où les pratiques pédagogiques intègrent de plus en plus le numérique.
Et pendant ce temps au Danemark https://t.co/i1onyWy8h0
Eh ! Monsieur @jmblanquer on est au XXIème siècle, l'informatique a plus de 70 ans ! https://t.co/149fqkQVTt— Guy Marty (@GuyMarty) 13 septembre 2017
L’option du brouillage reste écartée
Si Jean-Michel Blanquer n’a pas évoqué l’option du brouillage des ondes, c’est parce que cette solution est considérée de longue date comme inadaptée.
De l’aveu même de l’Éducation nationale, l’installation de brouilleurs serait en effet trop coûteuse et délicate à mettre en place sur le plan technique : « Il faudrait réussir à brouiller le téléphone des élèves et non pas ceux des enseignants » expliquait ainsi Mathieu Jeandron, toujours devant les députés. Par ailleurs, avait-il poursuivi, « les usages pédagogiques des outils numériques que nous développons de plus en plus seraient limités par le brouillage. Sans compter les coûts importants pour équiper plusieurs dizaines de milliers d’établissements publics d’enseignement. Quid du brouillage collatéral pour les établissements situés dans un cadre urbain ou dans des locaux partagés ? »
Le ministre de l’Éducation nationale face au défi de l’interdiction des mobiles au collège
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Jean-Michel Blanquer promet de « faire respecter les règles et le droit » actuels
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Des casiers à l’entrée des salles de classe ?
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L’option du brouillage reste écartée
Commentaires (132)
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Abonnez-vousLe 14/09/2017 à 11h37
Le 14/09/2017 à 11h40
Ce pays me fait de plus en plus honte… Un truc nouveau débarque et l’ont est pas capable de le gérer alors que sporadique et quand il ce généralise ont ce retrouve encore une fois perdu… Si les élève ne sont pas capable de respecter une interdiction c’est de la faute de l’école qui n’est pas capable d’apprendre le respect au élèves ou une sanction si non respecté.
Bien évidement c’est aussi le problème des parents car les gamins sont de moins en moins bien éduqué mais ça l’école n’osera jamais le dire, elle préférera trouver des excuses à la con.
De mon temps il y avais pas les téléphone mais les consoles de jeux portable et elle étaient interdites dans l’enceinte de l’école… Si ont te choppais dans la cours de récré avec une gameboy elle allait tout droit dans le bureau du principal, certains ont du attendre la fin de l’année pour les récupérer.
Mais bon de mon temps lorsque un élève subissait ce genre de sanction le dirlo n’était pas attendu le lendemain par les parents pour lui cogner dessus… Ha la la…
Le 14/09/2017 à 11h46
J’ai une meilleur idée : le premier qui se fait chopper en train de faire joujou avec son insuportable en cours, on lui détruit le téléphone a coup de masse ! " />
Namého !! faut faire respecter l’autorité ! " />
Le 14/09/2017 à 11h47
Arrêter de les faire passer des heures le cul sur une chaise à écouter des monologues pour leur faire gratter des kilomètres de notes sur un cahier alors que la photocopieuse existe depuis déjà un demi-siècle ?
Utiliser davantage l’apprentissage erreur/essai bien plus efficace pour réellement apprendre et pas juste amasser des connaissances pour passer un exam ?
Le 14/09/2017 à 11h50
Le 14/09/2017 à 11h59
Le 14/09/2017 à 12h00
Hum déjà au Danemark, cela ne se fait pas pour toutes les épreuves, mais pour certaines épreuves en particulier, ça sert à rien de caricaturer.
Et oui je trouve ça bien d’amener le web dans la sphère éducative, et d’apprendre aux gens à s’en servir autrement. Y a qu’à voir comment la majorité des gens et l’immense majorité des élèves ignorent simplement qu’il existe des opérateurs de recherche, et comment leur utilisation relève de quelque chose de magique (aucune idée des mécanismes derrière tout ça).
Faire entrer, dans une certaine mesure, les nouvelles techno dans l’éducation, ça ne veut pas dire abandonner tout le reste, mais bcp de gens comme toi ne peuvent s’empêcher de fantasmer sur ce ce qu’il se passe dans un établissement scolaire, et avez tendance à prendre les profs pour des chèvres (même si sur 800 000 profs en france, oui c’est sûr des chèvres y en a).
Quant à tes 2 phases d’apprentissage, wow t’as fait combien d’année en sciences de l’éducation pour pondre un truc aussi profond? Mais en fait tu dis n’importe quoi :
Déjà, ça marche souvent mieux dans l’autre sens : c’est quand on a un pb à résoudre que l’on arrive le mieux à acquérir et développer les compétences idoines pour y répondre, dont le calcul peut faire partie. C’est comme ça que ça marche dans la vie en général, tu apprends mieux quand tu as une raison identifiée de le faire. Et cela s’applique dès les petites classes. Si certains savoirs fondamentaux doivent être appris, on s’arrête souvent à cette phase, particulièrement en maths. Les maths pdt le 1er et le 2nd degré ne ressemblent pas bcp à des maths. Malgré qqs efforts ces dernières années, on reste à 75% sur du calculatoire (bête et méchant avec des exemples pratiques rares et souvent ultra peu pertinents), demande donc à un mathématicien s’il ne passe que 25% du temps à problématiser, alors que c’est la partie la plus intéressante, et celle qui reste vraiment. Combien de personnes du même âge que moi savent encore faire une intégrale? Je vais te dire à la limite on s’en fout, on prend sa calculette. D’où la vraie question : combien savent ce que c’est et à quoi ça sert?
Je trouve ton commentaire archaïque en tout cas. J’extrapole certainement mais il fleure bon le “c’était mieux avant et restons-en au tableau noir avec de bons vieux manuels en gros papier.”
Le 14/09/2017 à 12h01
Je crois qu’on est plutôt raccord " />
Le 14/09/2017 à 12h08
Aahh d’accord c’est donc pour ça…mais si ce n’est que ça le problème, plutôt que de gâcher des heures et des heures de vie d’enfance et d’adolescence, moi je veux bien rédiger un manuel scolaire pour apprendre à envoyer proprement chier tous ces gros médiocres de grammar nazis.
Le 14/09/2017 à 12h12
Le 14/09/2017 à 12h21
Le 14/09/2017 à 12h28
“Je trouve ton commentaire archaïque en tout cas. J’extrapole certainement mais il fleure bon le “c’était mieux avant et restons-en au tableau noir avec de bons vieux manuels en gros papier.”
Pour quelqu’un dont le business est de faire entrer le numérique à l’école ce serait malheureux que tu sois pour rester comme au “bon vieux temps”. Ton avis est légèrement subjectif " />
Bref y’aurait pas un ou des profs, tant qu’à faire de maths pour alimenter le débat
@skankhunt42 : “Alors oui le danger c’est de moins bien comprendre ce qu’ont fait mais l’intérêt c’est de gagner du temps pour viser plus loin. ” Euh c’est plus qu’un danger là, aller toujours plus vite mais faire de moins en moins bien c’est pas ce que je peux appeler un progrès.
Le 14/09/2017 à 12h41
Il faudrait réussir à brouiller le téléphone des élèves et non pas ceux des enseignants
Je suis sûr que les enseignants sauront se passer d’un téléphone pendant leurs heures de cours " />
Le 14/09/2017 à 12h42
Le 14/09/2017 à 12h51
Le 14/09/2017 à 12h52
une balle facturée à la famille ??
" />
Ça peut permettre de résoudre le problème de surpopulation dans les classes, non ?
Le 14/09/2017 à 14h29
Le 14/09/2017 à 14h37
Et pourquoi pas ? Peut-être que certains pourraient apprendre d’eux mêmes beaucoup plus vite à lire et écrire correctement en…je ne sais pas…en écrivant une nouvelle, une page wiki, un tuto makeup, ou que-sais-je ? Peut-être qu’on ne fonctionne pas tous pareil ? Peut-être qu’il serait grand temps d’arrêter de croire que des méthodes d’apprentissage héritées de l’antiquité donnent les mêmes chances de s’en sortir à tout le monde ?
J’ai commencé à arrêter d’écrire comme un neuneu en 5ème le jour où une prof de français a eu l’idée brillante d’envoyer paître le programme pour nous faire écrire des nouvelles avec un Bescherelle sur les genoux . Mais elle n’est pas restée longtemps, va savoir pourquoi.
Accessoirement c’est peut-être grâce à cette prof de français que je n’ai échappé à la tentation de m’ouvrir les veines. Parce qu’à un moment il faudra peut-être se rendre à l’évidence qu’enfermer des individus 8h par jour dans un bâtiment amène n’importe qui (et quelque soit son âge) à atteindre le summum de sa connerie et que ça entraîne tout un cortège de violences dont chacun se passerait bien.
Le 14/09/2017 à 14h39
Pour le coup je te rejoins plutôt sur ce que tu écris, et je suis parfaitement d’accord sur les différences de l’éducation anglo-saxonne et française, et un nécessaire mix des deux.
Pour les opérations de base (je lisais un de tes autres commentaires) c’est bien sûr un pré-requis fondamental, et pouvoir faire aussi autre chose en ne se privant pas d’un usage (très) raisonné d’outils modernes ne signifie pas pour moi le faire aux dépens de ces notions.
Le 14/09/2017 à 14h40
Selon les stats de la JDC, plus de 20% des français sont des lecteurs médiocre voire pire (et ça monte à près de 50% pour le niveau collège).
Le souci actuellement c’est que les lacunes se reportent d’une classe à l’autre, et comme l’a précisé Patch, le redoublement coûtant cher, on a fait passer des élèves qui n’auraient jamais dû.
Bien sûr qu’à la fin de l’élémentaire il ne devrait y avoir aucun élève ne possédant les bases de lecture et de calcul. La réalité est toute autre…
Le 14/09/2017 à 14h42
Le 14/09/2017 à 14h48
Le 14/09/2017 à 15h01
Le 14/09/2017 à 15h13
Le 14/09/2017 à 15h13
“Revenir” signifie que c’était mieux. Mais il y a toujours eu de l’illetrisme/analphabétisme, toujours!
Je t’invite à lire par exemple la note de la depp avec comparaison 1987-2007-2015. Mettre des oeillères ce n’est pas ce qui fera avancer le problème.
Non avant ce n’était pas parfait mais oui le niveau dans les savoirs élémentaires baisse et ne fait pas l’autruche parce que ça ne va pas dans le sens de tes convictions.
Concernant les fondamentaux je pense que tu es bien placé pour savoir que les moyens alloués à l’éducation ne vont pas en augmentant (en particulier en primaire et élémentaire), que le temps scolaire n’est pas extensible et que ce que tu vas accorder à une nouvelle discipline ou un nouvel apprentissage (l’informatique et l’usage des nouvelles technologies par hasard) se fera au détriment des autres car il n’y a pas d’additivité des moyens (pas plus que dans la tête des enfants).
Le 14/09/2017 à 15h32
Comme si j’avais affirmé le contraire…
Bon allez, pas grave.
Le 14/09/2017 à 15h33
Le 14/09/2017 à 15h52
Le 14/09/2017 à 15h54
Je ne fais pas l’autruche et tu omets toute la 2ème partie de mon commentaire il me semble. Les comparaisons avec avant sont caduques, pour la bonne et simple raison qu’on n’a jamais autant mis le paquet (et de manière croissante jusqu’à la fin de dernier gouvernement, à voir pour celui-ci) à détecter l’analphabétisme, ce que l’on ne faisait pas (ultra moins) avant. C’est dans les années 80 qu’il y a eu la subite prise de conscience qu’énormément de jeunes adultes ne savaient pas lire. Je veux bien comparer, mais alors n’arrêtons pas la comparaison à des chiffres, sur le plan de la logique c’est complètement biaisé.
Et je ne dis pas que tout est mieux maintenant ouuuuuh non, ou que c’était moins bien avant. Mais bcp de choses ont changé depuis que j’étais moi même sur les bancs de l’école, et je réalise depuis 2-3 ans que j’arpente écoles et collèges que les modèles d’antan mériteraient un coup de dépoussiérage sur bien des choses. Y compris sur l’apprentissage des fondamentaux, où le numérique à petite dose bien choisie a je pense toute sa place (à ne pas caricaturer en : mettre un enfant H24 devant un écran).
Le 14/09/2017 à 15h59
Ton étude à part ça est intéressante, j’essaye d’en savoir un peu plus sur la méthodo mais elle a l’air plutôt sérieuse.
Le 14/09/2017 à 16h15
« Nous interdirons l’usage des téléphones portables dans l’enceinte des écoles primaires et des collèges. » Tel fut l’engagement pris par le candidat En Marche durant la course à la présidentielle.
Commençons par signaler que la proposition du ministre de l’EN ne correspond pas à l’engagement de M. Macron. En effet, interdire l’usage du portable dans l’enceinte des écoles et des collèges serait tout simplement impossible à moins d’embaûcher de nombreux surveillants. Donc Blanquer a décidé de sortir cette proposition ridicule des casiers à l’entrée des classes…
En effet, l’usage du portable en classe est déjà interdit dans la quasi totalité des règlements intérieurs et d’ailleurs l’usage pédagogique du téléphone portable est clairement interdit par la loi à l’école et au collège. Donc nous, enseignants, n’avons pas attendu cette idée de casiers pour appliquer les règlements intérieurs et la loi. Blanquer souhaite juste faire parler de lui dans les médias. Et comme disait Chirac : “cela m’en touche une sans faire bouger l’autre”.
Par ailleurs, si nous avons besoin d’outils numériques, nous utilisons le tableau numérique intéractif, la salle informatique voire des portables/tablettes en classe (toujours pas arrivés dans mon bahut… vive le XXIème siècle et le n-ième plan numérique d’Hollande). Donc pas besoin de téléphones portables en classe.
De plus, en Mathématiques, nous commençons par l’usage du papier et du stylo pour l’acquisition des connaissances de bases ou de la pensée algorithmique. L’usage du numérique pour le numérique, cela ne sert à rien. Il s’agit d’évaluer l’activité permettant d’atteindre des objectifs pédagogiques; parfois le papier est plus efficace que le numérique et parfois c’est l’inverse. Et une fois des connaissances de bases acquises, alors il est utile de développer des compétences transversales entre différentes notions ou disciplines via le numérique ou pas, ça dépend.
Enfin, en tant que professeur de Mathématiques, je précise que certains aspects des Mathématiques sont effectivement complexes. Mais c’est justement aussi pour cette raison que l’on enseigne cette discipline qui fait intervenir de nombreuses compétences d’apprentissages de définitions, d’algorithmes, de lecture de consignes, de compréhension de différents types de documents, de logique, de stratégies de résolutions, d’apprentissage par essais/erreurs ou par incrémentation, etc…
Et, pour les informaticiens, je termine en précisant que depuis cette rentrée scolaire, les enseignants de Mathématiques (par forcément formés…) de 2nde GT doivent enseigner à tous les élèves l’apprentissage d’un langage de programmation (a priori Python) jusqu’à la notion de fonction informatique, et ce, dans le cours de Mathématiques sans augmentation de l’horaire de Mathématiques… C’est une bonne chose pour l’Informatique mais pas forcément pour les Mathématiques. Vivement une discipline d’Informatique enseignée par des professeurs d’Informatique.
Le 14/09/2017 à 16h21
“on n’a jamais autant mis le paquet (et de manière croissante jusqu’à la fin de dernier gouvernement, à voir pour celui-ci) à détecter l’analphabétisme” “C’est dans les années 80 qu’on a eu cette prise de conscience”
Les années 80 c’est il y a plus de 30 ans (ça me rajeunit pas tout ça, j’aurais pu être dans cette cohorte étudiée " />). Je pense que c’est suffisant pour avoir du recul et donc oui le souhait de mesurer le niveau de connaissances et la prise de conscience de l’analphabétisme ne date pas d’hier.
Bref l’étude est on ne peut plus fiable et sa conclusion est univoque, en 30 ans le niveau en lecture, en orthographe (et le niveau en calcul pour la première étude qui portait sur 1987-2007) a baissé.
Maintenant, que certains contestent le bien fondé de s’appuyer sur des savoirs élémentaires comme la lecture ou le calcul pour évaluer les connaissances des enfants peut être un argument recevable. De mon côté j’estime qu’on peut difficilement bâtir une maison sans fondations solides.
Le 14/09/2017 à 08h41
Je propose 10 pompes à chaque élève qui se fait prendre. " />
Le 14/09/2017 à 08h44
Le 14/09/2017 à 08h45
portable confisqué, rendu en fin de journée + 1 heure de colle. Récidive : portable confisqué, rendu en fin de journée, 4 heures de colle, parents convoqués.
Le 14/09/2017 à 08h47
Donc ils ne pourront rien faire de plus qu’interdire le téléphone en classe, de mon temps c’était déjà le cas, qu’est-ce qui va changer alors ?
Le 14/09/2017 à 08h52
De mon temps, ce n’était pas interdit. " />
Le 14/09/2017 à 09h01
puisque ça n’existait pas encore " />
Le 14/09/2017 à 09h02
Le 14/09/2017 à 09h02
Pfff, il faut toujours chouchouter ces pauvres élèves, c’est tellement ridicule.
Portable éteint à l’entrée de la classe, si l’élève y touche, il est exclus du cours, Trois exclusions, convocation des parents.
Où est le passé le bon sens en 2017 ?
Le 14/09/2017 à 09h06
Certains dénoncent d’autre part le caractère anachronique de cette vision politique, à l’heure où les pratiques pédagogiques intègrent de plus en plus le numérique.
Il dit qu’il ne voit pas le rapport.
Ce n’est pas comme si les téléphones étaient utilisés à des fins pédagogiques… On peu promouvoir le numérique tout en limitant les usages qui sortent du cadre scolaire.
Surtout si ça permet d’éviter cette tendance à tout diffuser en direct sur les réseaux sociaux, telles les humiliations, etc (surtout pour le collège), et aide à capter un peu plus l’attention des élèves.
Après c’est aussi aux parents de jouer leur rôle et de poser aussi, de leur côté, un usage raisonné.
Autant je peux comprendre qu’un môme ait un portable à partir du collège (et encore), pour un usage en extérieur of course. Autant en primaire…
Le 14/09/2017 à 09h08
On va pas essayer de rendre les cours interessants ou donner de bonne methodes aux profs, on prefere une interdiction totale avec des sanctions importantes…
Le 14/09/2017 à 09h10
Le 14/09/2017 à 09h11
Le 14/09/2017 à 09h12
Comme en prison en faite . " />
Que sont devenu les jeux sur calculette ? " />
Le 14/09/2017 à 09h12
Le 14/09/2017 à 09h17
Je me demande quel collège n’a pas interdit de laisser les téléphones portables allumés dans l’enceinte de l’école dans son règlement intérieur. Pour ce qui est des examens, il serait étonnant que cela soit autorisé. Du coup, je me demande bien ce qu’une telle interdiction permettrait de faire de plus.
Le 14/09/2017 à 09h18
Rendre les cours intéressants, pourquoi pas, mais c’est internet en face hein, pas un épisode de Derrick… Je vois pas comment un cours peut “lutter” contre des vidéos de chatons, facebook et pornhub…
Le 14/09/2017 à 09h20
Le 14/09/2017 à 09h22
Le 14/09/2017 à 09h26
Le 14/09/2017 à 09h29
Le 14/09/2017 à 09h33
Le 14/09/2017 à 09h41
Toute cette réflexion inutile alors qu’il suffirait juste de faire une loi qui interdit la possession de téléphone portable avant l’age de 16 ans " />
Le 14/09/2017 à 09h46
Le 14/09/2017 à 09h55
C’est le moment d’utiliser l’état d’urgence pour corriger ces sauvageons !
On surveille les élèves et leur usage du téléphone en rapport avec leur emploi du temps, si l’on détecte l’utilisation, on perquisitionne le téléphone, et s’il y a récidive, on fait une perquisition administrative chez les parents !
Faut bien que ça serve l’état d’urgence (éducatif) !
" />
Le 14/09/2017 à 10h00
C’est techniquement une mauvaise solution. Un mobile en cage de Faraday se met à consommer plus que la normale. On en a déjà discuté ici.
Par contre, éteindre les mobiles, oui, cela est une solution correcte et plus besoin de métalliser le sac.
Le 14/09/2017 à 10h07
Et si on arrêtait les examens basés uniquement sur le contrôle de connaissance mais que l’on partait vers du contrôle d’apprentissage ?
Dans le domaine scientifique :
Là où tu dois apprendre les formules en France, tu bénéficies en Suisse d’un recueil http://www.vsmp.ch/crp/Sauv_dream_ancien/Redactions/publis.html). Le fait de savoir une formule n’est pas recompensé, il faut savoir s’en servir.
A partir de là, la possibilité d’avoir accès à son natel est inutilisable par un élève.
Le 14/09/2017 à 10h09
On pourrait certes essayer dans une certaine mesure, de rendre les choses plus “ludiques”, mais faut voir si c’est faisable avec les moyens du bord où si ça nécessite des moyens que les profs n’auront jamais.
Le 14/09/2017 à 10h10
L’un n’empêche pas l’autre:
L’un permet juste au prof de garantir un non usage,
l’autre est du bon sens pour garder sa batterie, comme quand tu vas prendre le train pour 3H et 250antennes…
Le 14/09/2017 à 10h19
Le 14/09/2017 à 10h25
this, l’ecole c’est devenue une garderie, mais c’est pas la faute des eleves ou des profs, c’est celle des parents, aucune éducation..
Le 14/09/2017 à 10h26
Tu t’es cru au 22ème siècle ou quoi?
Avant de faire évoluer les gens là-dessus (y a qu’à voir un certain nombre de commentaires), y a du boulot. Ca rend forcément plus intelligent d’apprendre des formules par coeur (oubliées 3 jours après le bac) et savoir utiliser une règle à calcul (voire un boulier) que ds outils modernes qui risqueraient de rendre débiles nos petits chérubins. La preuve : on les utilise nous ces outils et on est complètement con.
A noter que dans je ne sais quel pays nordique, l’examen final (le bac) se fait pour plusieurs épreuves avec une connexion Internet. Alors on demande plus un bête calcul d’intégrale, mais on pose des problèmes qui obligent à mobiliser ces connaissances et où on est sûr de ne pas trouver de réponse toute faite sur le Web. Avec des contrôles pour éviter certains partages entre élèves, sachant qu’en fait ce type même de pb ne te laisse pas le temps pdt l’épreuve d’essayer de gruger.
Mais certains diront tjs qu’il vaut mieux savoir calculer une bonne primitive même si on sait pas à quoi ca sert…
Le 14/09/2017 à 10h33
C’est pas seulement que les élèves peuvent se divertir seulement dans leur cours, c’est que le mobile a une grosse capacité de nuisance quand même en classe ou même dans un établissement.
J’ai pu visiter des collèges assez “chauds” ou les mobiles sonnaient en permanence. A la remarque du prof qui demandait son téléphone au gamin, ce dernier répond : “viens le chercher” avec tous ses potes autour.
Alors cet exemple n’est absolument pas généralisable (ayant visité bien d’autres collèges dans des quartiers dits défavorisés) mais ça m’a scotché.
Ensuite t’as un nombre hallucinant de sales histoires à base de photos faites dans les toilettes des filles par exemple et de chantages qui s’ensuivent. Quasi tous les collèges y ont été confrontés.
Le 14/09/2017 à 10h34
Le 14/09/2017 à 10h35
bienvenue au café du commerce, par contre il y a un écriteau a l’entrée :
la pèche au gros est interdite
Le 14/09/2017 à 10h45
Si le règlement actuel était réellement appliqué, j’aurai pas été dans une classe qui envoie en boucle des snaps et qui fait partager allègrement aux autres sans difficultés.
Hésiter à interdire un truc sous prétexte que c’est du numérique, qu’on est à l’heure du numérique mais alors que ça n’a rien à voir avec les cours dispensés …
Le 14/09/2017 à 10h48
Le 14/09/2017 à 10h50
Le 14/09/2017 à 10h53
Le 14/09/2017 à 10h54
Le 14/09/2017 à 10h55
Le 14/09/2017 à 10h55
Non non, curieusement (et pour l’avoir vu), certains cours/classes sont qu’une grande garderie :
Après, à savoir si c’était un cas isolé ou une généralité …
Le 14/09/2017 à 11h01
Perso, j’ai participé à une bataille de boules de neige pendant un cours de philo en terminale C dans un grand lycée parisien. Et je t’assure nos parents n’y étaient pour rien.
Le 14/09/2017 à 11h03
Oui, c’est l’autre possibilité, même si je ne vois pas l’intérêt de garder un smartphone allumé en mode avion dans un sac opaque et fermé.
Le 14/09/2017 à 11h14
Le 14/09/2017 à 11h16
Ca consomme moins de batterie que en mode “online” dans sa cage de faraday papier métalisé, et évite de consommer de la batterie à chaque cours / pause à faire un cycle arret / relance de l’OS ainsi que plus rapidement disponible (à ma connaissance à part HTC qui avait tenté un mode veille à l’époque d’Android 2.2 ca n’existe pas trop dans le monde du mobile…)
Le 14/09/2017 à 11h24
Le 14/09/2017 à 11h35
Le 15/09/2017 à 20h21
Le 15/09/2017 à 20h33
Le 15/09/2017 à 20h47
Le 19/09/2017 à 22h33
Faudrait que les élèves aient de réelles sanctions lors de l’utilisation du mobile en cours c’est tout.
Le 20/09/2017 à 11h41
Lesquelles par exemple ?
Le 14/09/2017 à 12h54
En gros, une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine !!
Le 14/09/2017 à 13h09
Le 14/09/2017 à 13h23
Le 14/09/2017 à 13h31
Le 14/09/2017 à 13h33
Le 14/09/2017 à 13h36
Le 14/09/2017 à 13h40
Tu formes donc des “travailleurs” et pas des gens qui pensent par eux mêmes.
Et juste pour ton info les gamins incapables de faire une addition cela n’a rien d’une anecdote, cela montre juste vers quoi tout cela peut dériver.
Je suis tout à fait d’accord qu’Internet peut aider, mais en tant qu’outil et surtout une fois que tu auras appris les bases.
Le 14/09/2017 à 13h48
Le 14/09/2017 à 13h55
Le 14/09/2017 à 13h56
Ben perso je vois ça comme de la culture aussi, avoir les notions de math + notions physique /chimie + notions SVT + lecture / philo c’est de la culture.
On peut utiliser une grande partie de ceux que l’on a appris en société, parler avec l’oncle qui bosse sur de la chimie des caoutchouc, avec le G-P retraité de la banque de France etc…. Et perso en S j’ai appris les méthodes de travail et d’apprentissage qui me sont utile encore aujourd’hui. (bon après en orthographe et grammaire j’ai pas tout suivit! :p)
Le 14/09/2017 à 13h58
Quand on lit skankhunt42 on commence un peu à comprendre pourquoi il existe des grammar nazis " />
Le français n’est pas fait pour épater la galerie et ça me fait toujours rire de lire les ayatollahs de la liberté de faire des fautes nous expliquer en quoi se focaliser sur la grammaire, l’orthographe et la conjugaison est à la limite du puéril et que ça bride leur créativité. Se relire un minimum et donc faire preuve de rigueur permet de corriger 90% des fautes au minimum. S’ils mettaient autant d’ardeur à corriger ce qu’ils écrivent qu’à faire du code ou je ne sais quoi, ça ferait un grand bien à mes yeux qui saignent " />
Sinon je suis encore une fois d’accord avec carbier. Je pense qu’il est temps de revenir aux fon da men taux. Quand on n’est pas fichu de faire une addition en 4ème, d’écrire sans faire une faute à chaque phrase au mieux (du vécu tout frais), il faudrait revenir à des pratiques d’éducation qui ont fait leur preuve. Encore une fois je suis sidéré quand on veut mettre la charrue avant les boeufs, l’usage des nouvelles technologies avant l’apprentissage des fondamentaux qui permettent de s’en servir.
Le 14/09/2017 à 14h04
Le 14/09/2017 à 14h10
Le 14/09/2017 à 14h25
Je suis d’accord que la méthode globale est contre productive (voire pire). Mais il me semble que ça fait des années et des années qu’elle n’est plus utilisée. J’ai certains membres de ma famille qui sont profs des écoles depuis de nombreuses années et qui n’ont jamais enseignée la méthode globale. Même ma femme qui prépare le concours de prof des écoles m’a dit qu’elle n’est plus en usage depuis longtemps. De toute façon les profs avaient toute latitude pour ne pas l’employer.
Tiens je viens de tomber sur cet article
Mais bon il n’en reste pas moins que l’utilisation du français devient plus qu’hasardeuse et je pense pour le coup que les nouvelles technologies n’y sont pas pour rien….
Le 14/09/2017 à 14h25
Le 14/09/2017 à 14h26
Perso ma femme en S il y a 4 ans c’était encore ca…
Le 14/09/2017 à 16h41
Le 14/09/2017 à 16h45
Le 14/09/2017 à 16h45
Le 14/09/2017 à 16h48
Le 14/09/2017 à 16h48
Le 14/09/2017 à 16h56
Le 14/09/2017 à 17h02
j’ai une vidéo d’un cours de math de terminal, j’avais amené ma trompette, 2 gars des guitares, un autre un saxo et un dernier avec un accordéon.
/!\ attention secam a l’epoque en 4⁄3
YouTube
la musique commence a 2:20
c’etait sympa " />, mais mes parents non rien à y voir.
Le 14/09/2017 à 17h24
Le 14/09/2017 à 17h34
Le 14/09/2017 à 17h55
De mon temps on jouait à Columns sur HP48 pendant les cours de philo " />
Les profs n’imaginaient même pas qu’on puisse jouer sur calculatrice donc ils nous laissaient tranquilles…
Le 14/09/2017 à 17h58
Et si encore récidive?
Le problème est massif….
Le 14/09/2017 à 18h04
MAis je ne conteste pas et même dans mon premier commentaire tu ne trouveras pas de contestation de chiffres ou certaines évolutions. Notre différence ne se situe pas là mais dans la lecture de tout ça.
A quoi imputes-tu cette évolution de ton côté?
Ce que je dis (regarde mes précédents commentaires) c’est que cela ne vient pas d’un abandon des fondamentaux, dont chaque gouvernement s’est réclamé. Mais le monde, la société (ca fait un peu blabla mais essaye de ne pas rebondir sur chaque mot) a bien changé : quand je vais dans une école ou un collège aujourd’hui, principalement des REP+ (vu que c’est les premiers équipés en numérique), je t’assure que le monde même de l’école a changé.
Je peux développer mais on est quand même passé d’une école avec un maître intouchable et respecté à une école où on demande aux instits de faire papa, maman et le café. Dans les cas les plus extrêmes, effectivement, le but à la fin d’une journée pour un prof n’est même pas d’avoir fait passer son bout de pgm mais d’avoir évité diverses algarades en tout genre. Je déteste les discours de ce genre bien souvent, mais y a une réalité à ne pas se cacher.
On a une étude qui annonce un résultat (c’est déjà bien), mais ne se prononce pas sur ces causes : changements des méthodes d’enseignement, laxisme des profs, abandon des fondamentaux (ce que tu sembles légèrement penser). Mais sans faire du misérabilisme je trouve, je ressens que certains facteurs sociaux (effet ghetto de certains endroits, perte de confiance totale dans l’école comme levier d’élevation sociale, perte d’intérêts aussi, etc.) pèsent lourd. Et j’ai l’impression que l’on peut se toucher autant qu’on veut sur la manière de mener un pgm, des problématiques de matériel… et donc que tout ça sera (presque) en pure perte.
Le 14/09/2017 à 18h58
Le 14/09/2017 à 19h18
Si tu veux j’ai “un peu” fait le cheminement inverse dont tu parlais par rapport à Carbier.
J’ai toujours pensé qu’il fallait à tout prix de l’égalité et je pense encore que certains quartiers ou certaines villes sont défavorisés.
Mais voilà sans rentrer dans les détails, j’ai été élevé par ma mère seule avec un boulot qui rapportait de quoi vivre décemment sans plus et elle est peu diplômée. Bref je ne me suis pas appesanti, je ne m’en suis pas pris au système, j’ai bossé pour avoir des diplômes et un travail correct. Je ne vais passer par quatre chemins, le discours de vérité que tu détestes tant ne me fait plus rien. Je n’ai pas attendu qu’on me tienne la main ou qu’on me pousse au derrière pour respecter les autres, les profs, pour me donner du mal. On a rien sans rien.
Pour moi la faute incombe majoritairement aux parents qui ont baissé les bras, qui ont cédé devant leurs enfants et qui leur ont tout accordé. C’est un secret de polichinelle de dire qu’il y a eu une inversion d’autorité et que 30-40 ans auparavant un parent convoqué venait “engueuler” son fils ou sa fille, maintenant il vient pour casser la gueule du prof. Comment peut-on admettre ça?
Pour moi le problème numéro 1 vient de ce que les parents ont baissé les bras et là où l’école est censée instruire les enfants on la force à éduquer pour pallier le rôle des parents (ce qui est bien sûr impossible). J’en veux pour preuve certaines de mes connaissances qui déjà à la maternelle ont baissé les bras sur des règles, sur des exigences pour ne pas à avoir à affronter leur bambins…à 4-5 ans. A partir de là c’est quasiment fichu.
Je ne crois pas au laxisme des profs mais je pense sincèrement qu’ils ne travaillent plus les fondamentaux car ils ont une autre mission qui ne leur est pas dévolue à la base. Et ceux, des profs, qui ont abandonné font leur cours point barre et tant pis pour celui qui ne suit pas.
J’aimerais me tromper mais entre mon expérience personnelle de parent et celles d’anciens profs que je connais, je pense ne pas trop me tromper dans le brossage du tableau.
Le 14/09/2017 à 20h06
ben il y a plus de sanction depuis bien longtemps ,plus de d heure de colle etc… les parents n accepte plus aucune remarque sur leurs mioches et sa fini souvent en pugilat donc ……
Le 14/09/2017 à 20h34
Le 15/09/2017 à 07h47
Le 15/09/2017 à 08h12
Le 15/09/2017 à 09h04
Le 15/09/2017 à 09h15
Le 15/09/2017 à 09h20
Le 15/09/2017 à 09h26
Pas pareil ça, c’est le dernier jour de l’année, tout le monde peut se lâcher " />
Moi, je parle d’un comportement qui a lieu tout les jours, à tous les cours …
Le 15/09/2017 à 09h33
Pareil, on avait un prof à moitié fou, je citais pokémon dans mes dissertations et il ne détectait rien, j’ai eu entre 9 et 12 toute l’année en faisant toujours la même chose sans voir comment progresser, et 11 au bac.
Cette matière est totalement inutile en l’état, je ne comprends pas son utilité :/
Le 15/09/2017 à 09h49
Le 15/09/2017 à 10h11
En même temps être prof de philo ou français dans une section scientifique, c’est comme être prof de math en section littéraire, faut avoir était un sacré salopard dans une vie précédente pour subir un tel châtiment " />
Le 15/09/2017 à 10h21
C’est vrai, je te rejoins là-dessus, c’est que les rapports parents-enfants et parents-profs ont pus changé que les rapports profs-élèves.
Tous les parents ne viennent pas casser la gueule des enseignants, mais dans certains bahuts les rapports sont hyper tendus. On attend tout de l’école et le boulot devient extrêmement compliqué sur le terrain…
Le 15/09/2017 à 12h02
Le 15/09/2017 à 12h58
Le 15/09/2017 à 13h03
Le 15/09/2017 à 13h17
Le 15/09/2017 à 14h10
Le 15/09/2017 à 18h03