Connexion
Abonnez-vous

L’extension de la redevance TV aux nouveaux écrans échoue au Sénat

Une CAP, que dis-je, une péninsule

L’extension de la redevance TV aux nouveaux écrans échoue au Sénat

Le 28 novembre 2017 à 07h57

Le sénateur David Assouline est revenu bredouille de sa tentative de réforme de la contribution à l’audiovisuel public, notamment pour assujettir les nouveaux écrans, consoles comprises. Ses amendements, cosignés avec plusieurs de ses collègues socialistes, ont été sèchement repoussés par le Sénat.

Pour mémoire, l’élu entendait redorer les finances de l’audiovisuel public par deux leviers principaux. D’un, il militait pour taxer ceux qui détiennent « un ordinateur, une tablette, une console, un smartphone », dès lors que le foyer disposerait d’une connexion Internet. De deux, il voulait augmenter d’un nouvel euro cette ponction pour la porter en 2018 à 140 euros, hausse de l'inflation comprise.

Dans le cadre des débats sur le projet de loi de finances, ces tentatives ont toutes été passées à la trappe. Albéric de Montgolfier, rapporteur général du texte, a rappelé en effet que « le gouvernement a annoncé une réforme de l'audiovisuel public pour 2018 ». Inutile donc de mettre la charrue avant les bœufs et de précipiter cette petite révolution avec des pistes qui risquent d’ailleurs d’être impopulaires.

Une fraude qui risque d'être massive

Profitant de cette fenêtre, celui-ci a d’ores et déjà douté de l’efficacité de l’extension aux nouveaux écrans : « une redevance sur tous les modes de perception ? Encore faut-il les identifier, sinon la fraude sera massive. Il suffirait d'acheter sa tablette ou son téléphone à l'étranger avec peu de contrôles à l'aéroport Charles-de-Gaulle » a-t-il anticipé, avant de plaider pour un retrait, sinon un rejet.

Avis partagé par Roger Karoutchi (LR) : « autant quelqu'un qui possède un téléviseur a une chance de regarder le service public, autant c'est moins sûr pour une tablette. Pourquoi imposer le contribuable qui ne regarde pas la télévision sur sa tablette ? Attendons la réorganisation ».

Conséquence mécanique, faute de modification de ce plafond : « si on augmente l'assiette pour accroître les recettes, la recette pourrait dépasser le plafond de financement de France Télévisions ».

Le secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, Olivier Dussopt, a accueilli de la même façon ces pistes défendues par David Assouline, en soulignant qu'en France, 94 % des foyers sont déjà équipés d’un poste de TV. En creux, cela signifie que se lancer dans une course aux autres écrans consisterait à déployer beaucoup d'efforts pour peu de résultats.

Commentaires (99)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Mais la contribution à l’audiovisuel public (CAP) est un impôt comme un autre : voté par le Parlement, versé au budget de l’État. Que les députés et les sénateurs s’arrachent les cheveux à savoir s’il faut élargir l’assiette de la CAP ou s’il faut la supprimer n’est pas de la responsabilité de Delphine Ernotte (qui ne peut que faire du lobbying pour justifier la hauteur de son budget).



La TV et la production audiovisuel, ce sont surtout des coûts fixes : ça ne veut pas dire qu’on est obligé de ne s’informer qu’à travers la TV (mais il faut pourtant la financer toute l’année).

votre avatar

Avoir une base commune est indispensable, sinon on finit tous comme la Catalogne en Espagne. Ceci-dit, je ne me suis pas exprimé sur ce que la Culture avec un grand C veut dire pour moi (ce n’était pas l’objet de mon propos).

votre avatar

Bah moi, je joue avec un vidéo projecteur <img data-src=" />

Et je tiens l’idée d’un ami qui fait pareil.

votre avatar

Ce n’est pas de sa responsabilité mais elle a tout à gagner dans l’histoire.

Plus il y a de contribution, plus son pot augmente.

Donc ça n’a rien à voir avec un budget ministériel classique qui se prend sur les impôt globaux nationaux et non sur un “près carré”.

votre avatar

Certes c’est un impôt spécifique, mais comme tout poste de dépense de l’État, il y a un lobbying qui s’oppère. Je ne vois pas vraiment où est le débat ici (à part que c’est une dépense de l’État qui fait l’objet d’articles de presse).

votre avatar

Heureusement qu’on est encore libre de regarder la TV ou pas. La question ici est de savoir comment on finance les programmes audiovisuels qui représentent des coûts fixes très importants et d’assurer le service au moment où le quidam a envie d’allumer un poste de TV.



Rien n’interdit de s’informer dans la presse (subventionnée ou non), dans des conventions, dans des conférences-débat, etc (c’est même plutôt conseillé).

votre avatar







joma74fr a écrit :



Heureusement qu’on est encore libre de regarder la TV ou pas. La question ici est de savoir comment on finance les programmes audiovisuels qui représentent des coûts fixes très importants et d’assurer le service au moment où le quidam a envie d’allumer un poste de TV.



En arrêtant de surpayer certains animateurs, en premier lieu.


votre avatar

Pas besoin de beaucoup réfléchir pour donner l’accès au flux tv uniquement à ceux qui se connecterait par un compte perso …

L’ ironie c’est que le site de TF1 le fait déjà&nbsp; …





“pourquoi je cotise à la Sécurité Sociale alors que je ne suis jamais malade”

Faire le parallèle entre&nbsp; regarder la télévision et la possibilité de mourir par manque de soin, fallait oser !! Vous m’avez choqué !

votre avatar







choukky a écrit :



<img data-src=" /> Je me suis laissé dire qu’il y a du changement en 2018 pour la Wallonie. <img data-src=" />





yup, la Flandre a abandonné ça en 2002, la Wallonie y passe au premier janvier prochain.

Toujours ça de moins à payer pour mes grand-parents.


votre avatar

Peut-être par son mode de perception différent qui augmente sans arrêt pour dégueuler pour 34 les mêmes émissions que le privé. <img data-src=" />

votre avatar







joma74fr a écrit :



Mais la contribution à l’audiovisuel public (CAP) est un impôt comme un autre : voté par le Parlement, versé au budget de l’État. Que les députés et les sénateurs s’arrachent les cheveux à savoir s’il faut élargir l’assiette de la CAP ou s’il faut la supprimer n’est pas de la responsabilité de Delphine Ernotte (qui ne peut que faire du lobbying pour justifier la hauteur de son budget).




La TV et la production audiovisuel, ce sont surtout des coûts fixes : ça ne veut pas dire qu'on est obligé de ne s'informer qu'à travers la TV (mais il faut pourtant la financer toute l'année).







Quand Delphine Ernotte demande que la redevance audiovisuelle soit élargi aux nouveaux écrans (tablettes numériques, smartphones et ordinateurs) et que son montant soit rehaussé, elle ne fait ni plus ni moins que son travail de présidente de France Télévisions. Elle défend les intérêts de son groupe. En revanche, elle devrait revoir la gestion des ressources humaines, qui est désastreuses à France Télévisions, au point d’en arriver à des drames.



France Télévisions est un service public. Même si elle est présidente, ce n’est ainsi pas Delphine Ernotte qui décide du budget de France Télévisions mais par le Parlement, via les projets de loi de finance que présente l’exécutif. C’est comme son salaire. Ce n’est Madame qui le fixe.



France Télévisions et Radios France sont des services publics. Comme tous les services publics, ils sont financés par les contribuables. Rien d’anormal.


votre avatar

Moi, ça ne m’aurait pas gêné.

Il a pas inclus les box Kodi B-)



Mais ç’eut été gênant quant aux consoles, il aurait fallu que je déclare toutes mes consoles et machines de collection ;-) Une redevance pour une Megadrive, une Game Gear (ben oui il y avait le tuner tv dessus en option, pas grave s’il ne marche pas en numérique) ou un To7… Vive la France <img data-src=" />

votre avatar







Romaindu83 a écrit :



Pour avoir des programmes intelligents, c’est à dire des programmes qui te cultives, qui t’apprennent quelque chose, il faut se tourner ou vers France Télévisions ou vers les chaînes à péage. Or, tout le monde ne peut pas se payer un abonnement à un opérateur de télévision.







France Télévisions vit de la publicité et de la redevance télévisuelle. Cette dernière représente 138 € par an. Un abonnement à Netflix “Standard” coûte 132 €. Et il inclus films, séries, information, divertissement… certes, non exhaustifs, ni nécessairement très frais, mais tout de même diversifiés.



Je n’ai plus de télévision, ni de radio depuis de très nombreuses années. Je ne pense pas pour autant manquer d’accès à la culture de qualité, à une information plurielle et indépendante, ou à un divertissement varié, pour l’essentiel d’origine privée. Il faut cesser de penser à la télévision ou à la radio comme des médias essentiels : ce sont des médias parmi d’autres. Et qui produisent des émissions de qualité variable.



Je veux dire : qu’apprend véritablement le spectateur devant Motus, Des chiffres et des lettres, Question pour un Champion et autres Fort Boyard ? Certes, nous avons tous besoin de détente et de divertissement. Cependant, est-ce le rôle de l’État que de nous assommer de mots en vrac, de calcul mental, de questions dont on oublie la réponse sur le champ, ou encore de roulades dans des prisons abandonnées pour tuer le temps ?



Sarkozy a bien malmené France Télévisions en décidant de supprimer la publicité après 20 heures au profit des intérêts des chaînes privées frontalement concurrentes, et politiquement lui plus favorables. L’épisode de son off sur France 3 a démontré l’ingérance de l’État jusque dans la nomination des journalistes de l’une des plus grandes rédactions de France. En ce moment, les magazines d’information phares de France 2, Complément d’Enquête et Envoyé Spécial voient leurs effectifs fondre. Est-ce une télévision au bon vouloir politique que nous souhaitons préserver en France ? Ou bien encore une télévision publique se destinant avant tout aux élites intellectuelles, avec une chaîne comme Arte ?



Rappelons que l’État a d’autres moyens d’influer sur la radio et la télévison en France : le CSA. C’est lui qui définit le cahier des charges en matière de culture, d’éducation, d’information et de divertissement. En cas de manquement, les chaînes peuvent se voir infliger des sanctions, jusqu’au retrait de la licence de diffusion hertzienne. À l’État d’identifier les besoins, de définir des objectifs, et de faire respecter ceux-ci aux acteurs en place. Nul besoin de rester lui-même présent sur ce marché en tant que producteur ou diffuseur !


votre avatar

Tu veux dire que NextINpact te paraît “pauvre et désert” ? <img data-src=" />



La télévision n’est qu’un média parmi d’autres !



En matière culturelle, tu sembles oublier la pléthore de chaînes de radio et de télévision, les milliers de salles de cinéma et de théâtre, ou encore la SVOD, la VOD, sans oublier la presse culturelle, qu’elle soit traditionnelle ou en ligne.



De même, si les rédactions de France 2 et France 3 en particulier bénéficient d’excellentes réputations, et que Radio France n’est pas en reste, l’information est aussi disponible sur les chaînes privées. En France, la presse est encore diversifiée, plurielle et, en cherchant bien (au hasard : NextINpact, Médiapart, Les jours, Arrêt sur images, pour ne reprendre qu’une poignée de titres de La Presse Libre), indépendante.

votre avatar

&nbsp;Ça a échoué au Sénat. Mais, on peut être sûr que le projet reviendra dans 2 ans. Puis si ça échoue, ça sera présenté à nouveau 2 ans plus tard, etc, etc… jusqu’à ce que ça passe.

votre avatar

A quand un article sur l’utilisation de la contribution à l’audiovisuel public, sa répartition, l’activité de ses différents bénéficiaires, l’état des lieux ses bénéficiaires (France TV a vu son budget baisser d’ailleurs), etc, histoire de pouvoir mieux contextualiser les volontés d’élargissement de l’assiette ?



Car là j’ai surtout l’impression de voir les mêmes sujets ouin-ouin dès que ça en parle : “Machin veut augmenter la redevance TV” =&gt; bouh pas bien. Soit un intérêt nul par rapport à la valeur ajoutée que vous vantez tellement sur vos articles de fond.

votre avatar

Ailleurs, on dit brocouille, mais le resultat est le meme…

Pan dans les dents, bien fait !

votre avatar

Pis il est bien gentil, mais les consoles c’est généralement livré sans écran… Le mec qui a une console il a pas le choix, il lui faut une télé qui est déjà taxée…

votre avatar

Tant mieux !

&nbsp;C’est totalement absurde. Certes un jour on en viendra à tous payer “par défaut” comme le font certains pays, même si l’idée ne me plait pas elle reste plus cohérente.



&nbsp;Il faut voir aussi comment l’argent est mal géré ! Quand on voit qu’il y a&nbsp; plus de 70% de prestataire chez France Télévisions Direction du numérique.. on se pose des questions…&nbsp;

&nbsp;

votre avatar







Paratyphi a écrit :



Pis il est bien gentil, mais les consoles c’est généralement livré sans écran… Le mec qui a une console il a pas le choix, il lui faut une télé qui est déjà taxée…





C’est là que l’on voit toute l’incompétence et l’incohérence de certains (beaucoup) de nos élus, qui légifèrent sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas <img data-src=" />



Cette mise en touche fait plaisir. A voir ce que le gouvernement compte faire par la suite.

Mais déjà la réflexion menée de leur côté semble quelque peu plus réaliste. Même s’il faut s’attendre à une éventuelle (mauvaise) surprise, on est à l’abris de rien <img data-src=" />


votre avatar

Et les consoles portables ? Une switch n’est pas forcée d’être sur une télé.

Un peu de recul, on aime ou pas les sénateurs/députés, mais c’est pas des débiles mentaux&nbsp;<img data-src=" /> ils savent faire leur boulot, et il est clairement pas accessible à tout le monde.

votre avatar

Tu ne peux pas regarder la télé dessus, on a même pas un service de streaming embarqué dessus, en France. Et quand bien même ça sera le cas, ça sera Netflix (ou équivalent), pas France télévision.



Mais bon, comme dit souvent quand t’as une console, t’as une télé, pour les consoles de salon, puis t’as généralement un smartphone qui permet de regarder la télé. Dans ce cas, autant faire payer tout le monde…

votre avatar

Faut pas se leurrer… Dans un avenir proche, on paiera tous cette redevance.

Mais avant, là où ils devraient bosser nos élus, c’est le sens même de “service public” qu’il faut actualiser.

L’offre du secteur public est-elle mise en concurrence avec les autres médias et auquel cas, peut-on considérer aujourd’hui la redevance comme un simple abonnement à des programmes adaptés aux goûts d’un plus grand nombre ?

L’offre est tellement grande que je doute que les programmes TV et radio du service public soient majoritaires aujourd’hui.

votre avatar



Le secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, Olivier Dussopt, a accueilli de la même façon ces pistes défendues par David Assouline, en soulignant qu’en France, 94 % des foyers sont déjà équipés d’un poste de TV. En creux, cela signifie que se lancer dans une course aux autres écrans consisterait à déployer beaucoup d’efforts pour peu de résultats.



Clairement, on pinaille pour des clopinettes. Quand bien même les 6 % de foyers sans téléviseur devaient être assujettis à la redevance, encore faudrait-il qu’ils gagnent suffisamment pour la payer.



Ceci dit, l’INSEE avance un chiffre de 96,3 % de ménages équipés en (au moins un) téléviseur en 2016. Certes, on constate une perte de 0,3 point par an depuis 2013, mais on est loin de voir les ménages se débarrasser de téléviseurs pour économiser les quelque 10 € de redevance par mois.



Par ailleurs, je ne comprends pas l’intérêt d’une télévision et d’une radio d’État en France. Non pas que j’aie des reproches à leur faire, mais plutôt que le secteur privé semble tout à fait apte à assumer seul les rôles de divertissement, de culture et d’information qu’assument finalement tous les médias, quel que soit leur mode de diffusion. Le rôle de l’État serait peut-être plus pertinent à réguler le marché, s’il devait en avoir besoin, plutôt que d’être juge et partie dans un secteur très concurrentiel…

votre avatar







Paratyphi a écrit :



Pis il est bien gentil, mais les consoles c’est généralement livré sans écran… Le mec qui a une console il a pas le choix, il lui faut une télé qui est déjà taxée…





Tu peux brancher une console sur un écran d’ordi, non taxé via le port HDMI :p



Phillips a sorti un 40 pouces…


votre avatar

Qu’on en finisse avec ce serpent de mer, par pitié. On taxe tout le monde, comme on le fait pour les routes, les écoles, les hôpitaux.&nbsp;

votre avatar

Petite question, ca se passe comment dans les autres pays?

votre avatar

Prendre le risque d’être impopulaire, pour les new-socialistes n’a jamais été un problème, y a qu’a voir le dernier quinquennat.&nbsp;

votre avatar

Je n’ai pas de télé, je joue avec un vidéo-projecteur. ;)

votre avatar

“Et ca continue encore et encore,

C’est que le début d’accord d’accord”



<img data-src=" />





J’ai pas de télé chez moi et je ne regarde pas non plus la télé sur mon ordinateur … qu’ils aillent se faire voir chez les grecs !!!!

votre avatar







Sans intérêt a écrit :



Par ailleurs, je ne comprends pas l’intérêt d’une télévision et d’une radio d’État en France. Non pas que j’aie des reproches à leur faire, mais plutôt que le secteur privé semble tout à fait apte à assumer seul les rôles de divertissement, de culture et d’information qu’assument finalement tous les médias, quel que soit leur mode de diffusion. Le rôle de l’État serait peut-être plus pertinent à réguler le marché, s’il devait en avoir besoin, plutôt que d’être juge et partie dans un secteur très concurrentiel…





« L’intérêt d’une télévision et d’une radio d’État » en France ou ailleurs est toujours le même : promouvoir la sainte parole publique.



C’est un peu comme l’argent : quand il est privé l’argent est mauvais, mais dès que Saint Fisc l’a sanctifié par la spoliation légale, le méchant argent privé devient du bon argent public. Certains États particulièrement dévots pratiquent même la multiplication du blé (une variante de l’originale), c’est dire si les croyants peuvent être convaincus de toutes les merveilles qui les assistent au quotidien.


votre avatar







Paratyphi a écrit :



Pis il est bien gentil, mais les consoles c’est généralement livré sans écran… Le mec qui a une console il a pas le choix, il lui faut une télé qui est déjà taxée…



Ou un moniteur… Qui lui ne l’est pas.


votre avatar

&nbsp;«&nbsp;autant quelqu’un qui possède un téléviseur a une chance de regarder le service public, autant c’est moins sûr pour une tablette. Pourquoi imposer le contribuable qui ne regarde pas&nbsp;la télévision&nbsp;sur sa tablette ?&nbsp;Et pourquoi imposer le contribuable qui ne regarde la TV ? Comme le dit cet homme “c’est moins sur” donc on impose des sans être certain qu’ils regardent la TV sous prétexte qu’ils ont un tunner.



C’est possible d’être aussi débile ? Soit on fait une redevance pour tous, soit un on impose que les contribuables dont on est sur qu’ils ont regardé France TV au moins une mois (à euh de trouver la méthode).

votre avatar

Je ne dis pas le contraire.

Je dis simplement console n’est pas égale à télé.



Donc ils ont parfaitement le droit de les inclures s’ils le veulent. A eux de le justifier

votre avatar

la petite difference, c’est que les ecoles, hopitaux et routes, c’est “un peu” indispensable dans la société.

L’industrie du divertissement, c’est plus que dispensable pour le coup.

votre avatar

Si :)

Le maraicher de Nulle part sur Brousse apparait sur France 3 et ensuite sur France 2.

votre avatar







Elwyns a écrit :



c’est peut être vrai pour cette année , mais il y a 5 ans , un moniteur de +27” coutait bien plus de 500€ et les 40” ça ne courrait pas les rues , d’autant que du 30” ça coutait bien 1000€ .





Ce qui compte c’est le présent et le futur ! Ma boule de cristal m’a justement sortie que d’ici quelques années les tv seront tellement plate que les port et tuner seront externe.


votre avatar

Oui, les JT sont assez équivalents. Je pensais plutot à la Radio où tu peux entendre des points de vue très différents.

Ceci étant pour la TV, je ne pense pas que des émissions tel que Cash Investigation, trouveraient leur place sur les chaines privées.

votre avatar







psn00ps a écrit :



Si :)

Le maraicher de Nulle part sur Brousse apparait sur France 3 et ensuite sur France 2.



Ah ca a changé… Ca fait trop longtemps que je ne regarde plus le JT <img data-src=" />


votre avatar

moi je lis surtout taxe dans tout ce que tu me sorts pas impot

votre avatar







Elwyns a écrit :



moi je lis surtout taxe dans tout ce que tu me sorts pas impot



Ce n’est pas parce que ca s’appelle taxe que ca en est une.

Ou alors, tu peux nous expliquer ce que sont les contreparties de la TVA, de la TICPE, de la taxe d’habitation et la taxe foncière? <img data-src=" />


votre avatar

soyons justes :




  • 6 TV ( France 2.3.4.5.24. + Outre-mer)

  • 8 Radios

  • budget : 4 Milliards

  • 7 (Arte ??? )



  • a-t-on BESOIN d’autant ?

    (à mon avis : 1 TV + 3 Radios suffisent–&gt;on nous parle, partout “qu’il faut faire des économies”

    “tien…ça tombe bien” (lol) !







    fr.wikipedia.org Wikipedia



    fr.wikipedia.org Wikipedia

votre avatar

En fait au delà de ça, on doit surtout se demander la justification de cette redevance :

Au départ elle était là pour que les consommateurs de télé aident à mettre en place et à entretenir le réseau d’antennes qui allaient permettre de relayer la télé, puis c’est devenu une taxe pour alimenter la télé à l’origine exclusivement publique.



Tout ça était présenté comme un pas de géant dans la communication de masse et effectivement ça l’était.



Aujourd’hui il existe des dizaines de chaines de télés appartenant à quelques grands groupes, et surtout des chaines rentables, et la démarche économique dans tous les modèles est simple : c’est celui qui fait de l’argent avec un besoin qui paye ce besoin.



D’ailleurs si tu compares ça avec les autres grands acteurs publiques historiques on est passé d’un monopole d’Etat (SNCF, France Télécom, EDF-GDF) à un système avec des acteurs privés qui payent l’exploitation du réseau à des acteurs publiques qui supportent le réseau en répartissant les couts sur l’ensemble du territoire.



A ce titre je me pose trois questions :




  • pourquoi des structures lucratives auraient besoin d’une taxe audiovisuelle pour fonctionner ? (télé, radio etc…) alors que leurs concurrents s’en sortent mieux sans la taxe, d’autant qu’on est loin de micro-structures, on parle quasiment des plus grosses structures de leur domaine.

  • pourquoi un imposable devrait payer pour un service non essentiel ?

  • est-ce qu’une revue du business model des différents acteurs ne seraient pas plus saine et sereine d’une taxe ?



    Mince France Télévision c’est quand même 12 chaines de télé et Radio France c’est 6 radios ! même s’ils ne sont qu’actionnaires pour la majorité il y a quand même moyen de monter un truc fiable et solide sans avoir à vivre au crochet de la population.

votre avatar



A ce titre je me pose trois questions :




  • pourquoi des structures lucratives auraient besoin d’une taxe audiovisuelle pour fonctionner ? (télé, radio etc…) alors que leurs concurrents s’en sortent mieux sans la taxe, d’autant qu’on est loin de micro-structures, on parle quasiment des plus grosses structures de leur domaine.

  • pourquoi un imposable devrait payer pour un service non essentiel ?

  • est-ce qu’une revue du business model des différents acteurs ne seraient pas plus saine et sereine d’une taxe ?



    Mince France Télévision c’est quand même 12 chaines de télé et Radio France c’est 6 radios ! même s’ils ne sont qu’actionnaires pour la majorité il y a quand même moyen de monter un truc fiable et solide sans avoir à vivre au crochet de la population.



    L’un des justificatifs de la redevance audiovisuelle pourrait être l’aspect non commercial de ces chaînes de télévision et de radio. Toutefois, certaines d’entre elles ont une vocation commerciale au moins partielle, et même lorsque les émissions ne sont pas financées par la publicité, elles répondent, directement ou indirectement, de performances d’audimat, dont la motivation principale est la vente d’espaces publicitaires. On est donc dans un système hybride qui ne sait plus vraiment sur quel pied danser.



    Dire que ce service public vit “au crochet de la population” est peut-être excessif et a une connotation négative que je ne partage pas.



    Mon propos est que radio et télévision n’ont pas à être des services publics, et que les alternatives privées remplissent très largement des rôles équivalents, en particulier lorsqu’on étend ces alternatives à l’ensemble des médias, ce qui est l’ambition de France Télévisions et de Radio France qui empiètent de plus en plus largement sur Internet, notamment.



    De plus en plus, on parle d’un rapprochement entre France Télévisions et Radio France pour en faire un géant de médias. Quel est le but d’une telle stratégie ? Baisser les coûts en supprimant les postes redondants ou en centralisant les relations commerciales d’achat et de vente d’émissions ? Ou bien un projet purement politique, sans autre stratégie liée à un quelconque besoin, sinon celui de marquer l’Histoire ?



    Comme tu le notes par ailleurs, l’Etat s’est ouvert à la concurrence sur d’autres secteurs jadis considérés comme stratégiques, tels les réseaux ferrés, de télécommunications ou électriques. En effet, on pourrait imaginer que l’Etat ou les collectivités gèrent l’infrastructure des antennes relais des radios et télévisions, et laisse le soin de définir le contenu par les acteurs privés, quitte à continuer à maintenir le CSA pour ce qui est de la définition du cahier des charges et l’attribution des fréquences.

votre avatar

À côté de la BBC, même en additionnant les diffusions de France Télévisions + Radio France + France Médias Monde, l’État français est petit joueur :

&nbsp;fr.wikipedia.org Wikipedia

votre avatar







Elwyns a écrit :



la CAP&nbsp; n’est pas un impot, si cela l’était elle serait indexé sur le revenu, hors ce n’est pas le cas. c’est bien pour cela qu’il y a une ligne “Redevance audiovisuelle” sur la ligne d’impôts locaux.





Si ce n’est un impôt, alors qu’est-ce donc d’après toi ?



D’ailleurs, je précise que l’assiette d’un impôt n’est pas forcément constitué de revenus (l’impôt sur les revenus des personnes physiques est un impôt parmi d’autres).


votre avatar

peut-être, mais ce N’EST PAS un exemple à suivre !

TOUT ce font les Anglais n’est pas, forcément, bien….ou bien ? <img data-src=" />

votre avatar

Les productions de BBC America et de la BBC britannique (par exemples) sont pourtant parmi les plus populaires dans le Monde.

votre avatar

Mon propos est que radio et télévision n’ont pas à être des services publics, et que

les alternatives privées remplissent très largement des rôles équivalents…..



France Télévisions empiète de plus en plus sur Internet…



là, je suis d’accord ! <img data-src=" />

votre avatar







Patch a écrit :



Ce n’est pas parce que ca s’appelle taxe que ca en est une.

Ou alors, tu peux nous expliquer ce que sont les contreparties de la TVA, de la TICPE, de la taxe d’habitation et la taxe foncière? <img data-src=" />





Attention juridiquement parlant toutes les taxes sont des impôts mais tout les impôts ne sont pas des taxes.

Aucun impôt quel qu’il soit n’accorde de contrepartie.



La redevance de l’audio visuel public bien qu’introduit auprès de la taxe d’habitation n’est pas pour autant une taxe ou un impôt. En soit c’est complètement fait sciemment pour que l’on croit tout comme.



Alors qu’elle, bien au contraire justement, offre une contrepartie bien précise : l’accès à l’audio visuel public. On tombe sur un service public industriel et commercial ( à l’image de la ratp par exemple si je ne fais pas d’erreur ) mais aucunement sur un service public.



&nbsp;

Très franchement cela devient sacrément problématique cette question. Sans compter qu’une télévision n’a pas pour seul et unique but de réceptionner les chaines publiques. Les chaines privés font leur jeux également, les chaines cablé, streaming, console, dvd/blueray …

Clairement on tombe dans une imposition injustifiée ! Alors que ce n’est justement pas un impôt. A eux de se démerder pour crypter leur chaines si ils ne peuvent faire sans. Pas l’inverse.

Je ne possède pas de télévision mais clairement. Si j’étais concerner j’attaquerai juridiquement sur le terrain de la vente forcée.&nbsp;


votre avatar

Nous sommes d’accord. Reste qu’un système qui dépend en partie d’une taxe vit bien au crochet de l’Etat, ce qui est plutôt étrange pour un système lucratif sensé être rentable. Mais ce n’est que mon avis.

votre avatar

On a malheureusement pas le choix de prendre un TV avec ou sans tunner.



Le monsieur se contredit en avançant un argument c’est assez fort

votre avatar







Sans intérêt a écrit :



Par ailleurs, je ne comprends pas l’intérêt d’une télévision et d’une radio d’État en France. Non pas que j’aie des reproches à leur faire, mais plutôt que le secteur privé semble tout à fait apte à assumer seul les rôles de divertissement, de culture et d’information qu’assument finalement tous les médias, quel que soit leur mode de diffusion. Le rôle de l’État serait peut-être plus pertinent à réguler le marché, s’il devait en avoir besoin, plutôt que d’être juge et partie dans un secteur très concurrentiel…







Autant le privé pour le divertissement s’en sort plutôt bien, autant, niveau culture et information, c’est assez pauvre et désert.


votre avatar

<img data-src=" />



Il faudrait faire un concours du meilleur commentaire, celui la a toute ses chances !

votre avatar

D’un côté je trouve ça normal de payer car même si je regarde pas la télévision je regarde quand même certaines émission du publique en replay. De l’autre je trouve que ce n’est pas une petite somme… Au bout de quelques années c’est plus ou moins le prix d’une télévision.&nbsp;&nbsp;

&nbsp;





sephirostoy a écrit :



Les 2 n’étant pas assujettis à la redevance.





Résumons : C’est une question de prix et de disponibilité par rapport à la durée de vie moyenne de l’appareil à comparer directement avec le prix d’une télévision à dimension égale + la redevance.



Avec une télévision de 40” à 300 et une redevance à 150€ l’année au bout de 5 ans ça coute quand même 1050€, c’est ENORME comparé à un moniteur 40” de 500€. Au bout d’un an et demi avec une télévision vous perdez déjà de l’argent.







secouss a écrit :



Je dis simplement console n’est pas égale à télé.





C’est surtout que certains on une console justement pour ne pas regarder la tv.


votre avatar







momal a écrit :



la petite difference, c’est que les ecoles, hopitaux et routes, c’est “un peu” indispensable dans la société.

L’industrie du divertissement, c’est plus que dispensable pour le coup.









barthous a écrit :



Non.

Les routes, les écoles, les hopitaux sont des services vitaux.

La télé certainement pas.





La TV est dispensable ? dans les hôpitaux, dans les prisons, chez les personnes à mobilité réduite, et tout-un-chacun quand on n’a rien à faire, on est bien content qu’il existe une infrastructure audiovisuelle qui permet de s’informer.



Puis, il faut voir aussi l’intérêt de l’État à posséder un outil de communication qui permet d’uniformiser la culture sur l’ensemble d’un territoire et qui permet également de lisser les tensions éventuelles (protéger l’ordre public).



Donc, il existe un organe de diffusion audiovisuel public parce que ça arrange beaucoup de monde.


votre avatar







joma74fr a écrit :



La TV est dispensable ? dans les hôpitaux, dans les prisons, chez les personnes à mobilité réduite, et tout-un-chacun quand on n’a rien à faire, on est bien content qu’il existe une infrastructure audiovisuelle qui permet de s’informer.



Il y a des gens dans les hôpitaux qui n’ont pas de TV, par choix. Idem pour les détenus, certains n’ont pas de TV, par choix. Donc non, ce n’est pas indispensable. Pratique, mais pas indispensable.

Et qu’est-ce que tu appelles “s’informer”? J’espère que ce ne sont pas les JT ou les chaînes de désinfo en continu comme BFM ou ITélé…


votre avatar







joma74fr a écrit :



La TV est dispensable ?





Oui.







joma74fr a écrit :



[…] un outil de communication qui permet d’uniformiser la culture sur l’ensemble d’un territoire





Uniformiser la culture, c’est vide de sens à mon humble avis. L’uniformité, c’est l’absence de culture.


votre avatar

BFM et ITele ne font pas partie du service public mais jimajine que tu le sais :)

votre avatar

Selon moi, il ne faut pas prendre le terme “uniformiser” comme “avoir la meme” mais “assurer lacces par tous”

votre avatar







PtiDidi a écrit :



BFM et ITele ne font pas partie du service public mais jimajine que tu le sais :)





Même FR2/3 le journal est assez pauvre et se rapproche pas mal de TF1 dans le contenu.



Y a pas de réelles informations et/ou avec un parti pris <img data-src=" />


votre avatar







Sans intérêt a écrit :



Par ailleurs, je ne comprends pas l’intérêt d’une télévision et d’une radio d’État en France. Non pas que j’aie des reproches à leur faire, mais plutôt que le secteur privé semble tout à fait apte à assumer seul les rôles de divertissement, de culture et d’information qu’assument finalement tous les médias, quel que soit leur mode de diffusion. Le rôle de l’État serait peut-être plus pertinent à réguler le marché, s’il devait en avoir besoin, plutôt que d’être juge et partie dans un secteur très concurrentiel…





Je t’explique : les chaînes privées de la TNT sont là pour faire du fric. Or, aujourd’hui, ceux sont les programmes débilitants qui permettent de faire du fric. Il suffit de regarder les parts de marché des divers programmes pour s’en rendre compte.



Au contraire, la culture n’est pas rentable. Il y a certes des contre-exemples : “L’Odyssée de l’Espèce” ou la série des “Apocalypse”. Mais ils sont rares. Depuis que le monde est monde, le retour sur investissement de la culture a toujours été bien moindre que sur les produits idiots.



Pour avoir des programmes intelligents, c’est à dire des programmes qui te cultives, qui t’apprennent quelque chose, il faut se tourner ou vers France Télévisions ou vers les chaînes à péage. Or, tout le monde ne peut pas se payer un abonnement à un opérateur de télévision. Avoir un service public à la télévision qui permet de combler les manques des chaines privées, notamment en termes de programmes culturels, est une nécessité. France Télévisions est payé par les impôts. De fait, cela n’a aucune importance pour lui si les programmes culturels ne rapportent pas d’argent. Diffuser de la culture fait partie des missions de France Télévisions. Ce n’est pas la mission des chaînes privées.



Il en est de même pour Radio France. Les programmes de Radio France sont des programmes qui ne font pas des cartons d’audience. Par exemple, sur France Inter, j’adore “Affaires sensibles” et “Secrets d’info”. Sur France Culture, j’apprécie énormément “Le magazine de la rédaction”. Il s’agit de programmes qui ne trouveraient pas leurs places dans les radios privées, car celles-ci n’y trouveraient aucun intérêt, faute d’avoir un retour sur investissement.



Bref, France Télévisions et Radio France ont leur raison d’être. Après, je veux bien discuter sur leur gigantisme et sur leur gestion. A-t-on besoin d’avoir deux paquebots publics à la télévision et à la radio ? Pourquoi ne tient-on jamais compte des rapports de la Cour des comptes, qui critiquent énormément la gestion de ces deux services publics ? Cependant, ce n’est pas parce tel est ce constat qu’il faut forcément les privatiser.


votre avatar

Ça dépend des pays. UK, Italie, Suisse tu as une licence/redevance à payer mais pas de subventions de l’état.

Allmagne, France, Wallonie : redevance et autres sous versés par l’état. Finlande, Pays-Bas, Espagne, pas de redevance, fonds étatiques.



Tu as une jolie carte pour plus de détails :https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Europe_-_TV_financing.svg

votre avatar







joma74fr a écrit :



La TV est dispensable ? dans les hôpitaux, dans les prisons, chez les personnes à mobilité réduite, et tout-un-chacun quand on n’a rien à faire, on est bien content qu’il existe une infrastructure audiovisuelle qui permet de s’informer.



Puis, il faut voir aussi l’intérêt de l’État à posséder un outil de communication qui permet d’uniformiser la culture sur l’ensemble d’un territoire et qui permet également de lisser les tensions éventuelles (protéger l’ordre public).



Donc, il existe un organe de diffusion audiovisuel public parce que ça arrange beaucoup de monde.





S’informer peu aussi passer par la lecture et pas toujours rester comme un “bêta” devant une boite à image. <img data-src=" />

Si l’état y trouve son intérêt, qu’il la foute directement dans les impôts, on pourra au moins mieux “surveiller” l’utilisation de l’argent du contribuable; mais je doute que Delphine Ernotte y trouve son compte. <img data-src=" />


votre avatar







latlanh a écrit :



Petite question, ca se passe comment dans les autres pays?









tpeg5stan a écrit :



Ça dépend des pays. UK, Italie, Suisse tu as une licence/redevance à payer mais pas de subventions de l’état.

Allmagne, France, Wallonie : redevance et autres sous versés par l’état. Finlande, Pays-Bas, Espagne, pas de redevance, fonds étatiques.



Tu as une jolie carte pour plus de détails





<img data-src=" /> Je me suis laissé dire qu’il y a du changement en 2018 pour la Wallonie. <img data-src=" />


votre avatar







PtiDidi a écrit :



BFM et ITele ne font pas partie du service public mais jimajine que tu le sais :)



Ca parlait TV, pas spécialement service public.







athlon64 a écrit :



Même FR2/3 le journal est assez pauvre et se rapproche pas mal de TF1 dans le contenu.



Y a pas de réelles informations et/ou avec un parti pris <img data-src=" />



Il n’y a pas la présentation du dernier boucher de Triffouillis-les-oies sur F2/F3… <img data-src=" />


votre avatar

Qu’il y est un parti pris ce n’est pas grave.

Mais il faut qu’il y ait de la pluralité

votre avatar







tpeg5stan a écrit :



yup, la Flandre a abandonné ça en 2002, la Wallonie y passe au premier janvier prochain.







C’est faux pour la Flandre. Il y a une contribution mensuelle prélevée directement par l’opérateur.


votre avatar

la CAP&nbsp; n’est pas un impot, si cela l’était elle serait indexé sur le revenu, hors ce n’est pas le cas. c’est bien pour cela qu’il y a une ligne “Redevance audiovisuelle” sur la ligne d’impôts locaux.



&nbsp;







skankhunt42 a écrit :



Avec une télévision de 40” à 300 et une redevance à 150€ l’année au bout de 5 ans ça coute quand même 1050€, c’est ENORME comparé à un moniteur 40” de 500€. Au bout d’un an et demi avec une télévision vous perdez déjà de l’argent.



c’est peut être vrai pour cette année , mais il y a 5 ans , un moniteur de +27” coutait bien plus de 500€ et les 40” ça ne courrait pas les rues , d’autant que du 30” ça coutait bien 1000€ .



&nbsp;

&nbsp;





SebGF a écrit :



A quand un article sur l’utilisation de la contribution à l’audiovisuel public, sa répartition, l’activité de ses différents bénéficiaires, l’état des lieux ses bénéficiaires (France TV a vu son budget baisser d’ailleurs), etc, histoire de pouvoir mieux contextualiser les volontés d’élargissement de l’assiette ?





justement vu que ce n’ est pas un impot ils se permettent de pas faire de comptes facilement accessible, mais vu qu’ils recoivent de l’argent public ils sont obligé de mettre leur bilan à l’accès publique ( en théorie )


votre avatar

Ceux et celles qui ont jeté les outils de propagande du système n’ont pas à payer la bande de larbins médiatiques à la solde des politiques et milliardaires.

Depuis la fin du 1er tour, 0s de temps de parole à Asselineau dans les grands médias contrôlés par le CSA (à la seule exception de Sud Radio) - avec près de 30000 adhérents UPR au compteur - et vous appelez ça une démocratie ?

votre avatar







Elwyns a écrit :



la CAP  n’est pas un impot, si cela l’était elle serait indexé sur le revenu



La TVA est un impôt, pourtant elle n’est pas indexée sur le revenu.

La TICPE est un impôt, pourtant elle n’est pas indexée sur le revenu.

La taxe d’habitation et la taxe foncière sont des impôts, pourtant elles ne sont pas indexées sur le revenu (même s’il peut y avoir dégrèvements dans certains cas).



L’indexation sur le revenu n’a jamais été dans la définition d’un impôt.


votre avatar







Sans intérêt a écrit :



Cependant, est-ce le rôle de l’État que de nous assommer de mots en vrac, de calcul mental, de questions dont on oublie la réponse sur le champ, …





Ces jeux ont eu leur importance, je pense leur succès vient surement qu’ils ont répondu à un besoin de sentiment d’intégration des français nés dans nos campagnes au début du vingtième siècle : ceux qui parlaient des bretons, flamands, occitans locaux et qui ont appris le français à l’école alors qu’on leur interdisait d’y parler leur langue natale.



Sans rapport aucun, il faudra remettre au goût du jour ce genre de programme avec l’aide des neurosciences pour enrayer l’épidémie d’Alzeimer qui se profile…


votre avatar

Je parlais surtout de TV/radio, vu que c’était le sujet de la news <img data-src=" />



Mais il est vrai que j’oubliais les tv à péages, qui elles ont une offre info/culture nettement plus intéressante que les boites à vomi financées uniquement par la pub.

votre avatar







PtiDidi a écrit :



Qu’il y est un parti pris ce n’est pas grave.

Mais il faut qu’il y ait de la pluralité





Même ça je trouve pas que ce soit des plus respecté. Le journal de FR2 c’est pareil que le journal de TF1, y a juste l’animateur et le logo qui change


votre avatar

oui…je suis “curieux” :

qu’on nous dise COMMENT* sont dispatchés les 4 Milliards de Redev. TV ?



* qu’on on voit certains salaires “des Animateurs-vedettes”, c’est sûr…… !

votre avatar

Ouaip, la France est un pays fiscalement très injuste, qui a historiquement préféré la (forme de la) taxe à (celle de) l’impôt, ce dernier étant bien plus « difficile » (contrôlé) à mettre en œuvre.



Cela étant dit, de ce point de vue nous avons aussi été un modèle pour le reste du monde…

votre avatar

Que la tv soit un bon passe temps, je suis d’accord.

&nbsp;Mais le privé le fait gratuitement et surement mieux que le public, sinon la TNT ne&nbsp; serait pas aussi prisée.

Donc je maintiens mon point de vue, la tv publique n’est pas indispensable.



Pour l’aspect communication officielle, pas besoin de posséder 4 chaines de télé et je ne sais combien de radio.

votre avatar

tous les articles que je lis parlent d’une abolition de la redevance en Flandre et à Bruxelles, avec versement à VRT directement du budget flamand. Quel est l’intitulé exact de cette taxe ? Kijk-en-luister geeld ? Ou c’est une autre taxe télécoms pas directement liée ?

votre avatar

C’est ironique ou tu ne regardes pas la TV ? <img data-src=" />

votre avatar







psn00ps a écrit :



C’est ironique ou tu ne regardes pas la TV ? <img data-src=" />



Sur le boucher de Triffouillis-les-oies? Pquoi, Pernaud ne le fait plus quand il présente le JT?


votre avatar







graphseb a écrit :



Ouaip, la France est un pays fiscalement très injuste, qui a historiquement préféré la (forme de la) taxe à (celle de) l’impôt, ce dernier étant bien plus « difficile » (contrôlé) à mettre en œuvre.



Heu… Non. La TVA, la TIPP, et d’autres encores s’appellent taxes, mais ce sont bien des impôts.



La différence vient du fait que la taxe a une contrepartie (par ex la taxe sur les FAI pour financer FTV), alors que l’impôt non, il est juste là pour couvrir les charges.


votre avatar

Du coup, avec les coupures de budget pour Envoyé spécial et Complément d’enquête, les seules émissions potables de France TV, on peut aussi couper notre budget pour la redevance ? =)

votre avatar

J’aurais du préciser que ma remarque était d’ordre général, sur le fait que l’impôt est un prélèvement appliqué grosso-modo à un revenu quand la taxe est un prélèvement sur une opération.



L’impôt peut donc tenir compte du revenu auquel il s’applique (par exemple : progressivité), quand la taxe non. La taxe est donc injuste par définition, en regard de l’art. 13 des droits de l’homme :



« Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. »



Edit : lisibilité

votre avatar

Bah si, il a le choix, il peut acheter :





  • Un écran avec une entrée HDMI (ou autre), qui n’est pas une TV

  • Acheter un vidéo projecteur, qui n’est pas une TV non plus ^^





    Les 2 n’étant pas assujettis à la redevance.

votre avatar

Le sénateur David Assouline est revenu bredouille de sa tentative de réforme de la

contribution à l’audiovisuel public…



il NE nous aura pas arracher une larme celui-là bien au contraire !!

lui…..et “ses drôles d’idées”, pff !!! <img data-src=" />

votre avatar

De toute façon, comme sous-entendu plus haut, c’est une redéfinition complète de ce service public qu’il faut.

Trop de chaînes, trop de stations radios, trop de présentateurs surpayés, trop d’émissions/séries à gros budget… et tout cela sur les deniers publics, avec une augmentation quasi-annuelle qui plus est.



Et cela pourquoi ?

Pour avoir un ersatz (France Télévision) des chaînes privées qu’ils peinent à concurrencer (ou alors avec un coût non négligeable… pour le contribuable) ?



Avoir un service public de qualité ne signifie pas s’éparpiller et vouloir faire front à l’offre privée.

Au contraire.



Une chaîne d’information, une chaîne culturelle et une chaîne de divertissement (et pourquoi pas une dédiée à la jeunesse) seraient amplement suffisantes.

Le tout sans publicité, avec un vrai service de VOD/Replay, et un contrôle rigoureux des salaires versés et frais remboursés.



Idem pour le tri dans les stations radios, où là on pourrait voir un peu plus large à la limite, en ayant des stations thématiques : actu, trafic, musique classique/rétro/moderne…

Etant donné que c’est surtout France Télévisions qui est un gouffre.



Le reste de la somme récoltée (3,5 milliards en 2014 quand même) serait alors pleinement disponible pour des services comme l’INA, le financement d’événements culturels (locaux ou nationaux), etc.



Là on aurait un vrai service public culturel amha.



Oh ! Et puis vu que cela engendrerait sûrement des économies de masse, cette taxe pourrait alors être sûrement revue à la baisse et fondue dans nos impôts.

De quoi la rendre plus juste, puisque calquée dès lors sur les revenus (même si certains en sont déjà exonérés).

votre avatar

Amen <img data-src=" />

votre avatar

“« autant quelqu’un qui possède un téléviseur a une chance de

regarder le service public, autant c’est moins sûr pour une tablette.

Pourquoi imposer le contribuable qui ne regarde pas la télévision sur sa tablette ? Attendons la réorganisation ».”



Donc la taxe est basé sur le degré de probabilité de regarder la télévision publique ? C’est magnifique <img data-src=" />

&nbsp;A quand une taxe sur les voitures qui roulent super vite basée sur la probabilité plus élevè de commettre des excès de vitesse ?

votre avatar

Non.

Les routes, les écoles, les hopitaux sont des services vitaux.

La télé certainement pas.

votre avatar

Tout à fait. 2 chaines de télé avec des programmes de qualité qui correspondent à de la culture, un peu de ciné, des séries. Pas de jeux débiles.

votre avatar

Sinon, y a que moi qui pense que certains politiques rêvent quelque peu d’un retour à l’ORTF ? <img data-src=" />

votre avatar

Perso je n’ai pas de télé, et pourtant j’use allègrement de l’audiovisuel public au quotidien, France Info ou France Culture dans le radio réveil ou l’autoradio, replay de chroniques sur France Inter, replay de documentaire ou reportages de France 2-3 ou Arte sur Youtube… et je ne paye rien pour tout cela. Ca m’arrange mais ce n’est pas vraiment normal non plus, donc cela nécessite une vraie réflexion et ensuite des propositions (Et non pas l’inverse M. ASSOULINE ^^).

&nbsp;On pourra arguer que c’est injuste pour les 6% de foyers qui n’ont pas de poste, mais dans ce cas là pourquoi je cotise à la Sécurité Sociale alors que je ne suis jamais malade, pourquoi on utilise l’argent de mes impôts pour entretenir les routes alors que je n’ai pas le permis et que je bosse à domicile ? Ne serait-ce pas cela en fait la mutualisation ?

Pour ce qui est de l’intérêt des chaînes publiques… Au-delà de revenir à l’ORTF (et c’est sûrement en creux dans la tête des certains dirigeants parce qu’ils sont… ben dirigeants), je dirais au&nbsp; hasard limiter les publicités et proposer du contenu parfois d’un peu plus haut niveau que ce que font les groupes TF1, Canal ou M6.

Après de là à dire que tout est parfait et bien géré<img data-src=" />…

votre avatar

De un, je connais personne qui joue avec un vidéo projeteur ou un moniteur PC, ça doit quand même marginal comme pratique. De deux, des gens qui utilisent leur console pour regarder la télé, ça doit encore moins courir les rues… L’immense majorité des consoles sont utilisées pour jouer dans un salon et pas pour regarder la télé.

votre avatar







Kompoth a écrit :



Perso je n’ai pas de télé, et pourtant j’use allègrement de l’audiovisuel public au quotidien, France Info ou France Culture dans le radio réveil ou l’autoradio, replay de chroniques sur France Inter, replay de documentaire ou reportages de France 2-3 ou Arte sur Youtube… et je ne paye rien pour tout cela. Ca m’arrange mais ce n’est pas vraiment normal non plus, donc cela nécessite une vraie réflexion et ensuite des propositions (Et non pas l’inverse M. ASSOULINE ^^).

&nbsp;On pourra arguer que c’est injuste pour les 6% de foyers qui n’ont pas de poste, mais dans ce cas là pourquoi je cotise à la Sécurité Sociale alors que je ne suis jamais malade, pourquoi on utilise l’argent de mes impôts pour entretenir les routes alors que je n’ai pas le permis et que je bosse à domicile ? Ne serait-ce pas cela en fait la mutualisation ?

Pour ce qui est de l’intérêt des chaînes publiques… Au-delà de revenir à l’ORTF (et c’est sûrement en creux dans la tête des certains dirigeants parce qu’ils sont… ben dirigeants), je dirais au&nbsp; hasard limiter les publicités et proposer du contenu parfois d’un peu plus haut niveau que ce que font les groupes TF1, Canal ou M6.

Après de là à dire que tout est parfait et bien géré<img data-src=" />…





Francinfo dans l’autoradio, et pas le permis ?

Mouais.


votre avatar

j’aurais du mal à m’en passer, par contre “l’autre”, heu comment dire en

restant poli–&gt;<img data-src=" /> !!!!!!!!!!!

votre avatar







Kompoth a écrit :



&nbsp;On pourra arguer que c’est injuste pour les 6% de foyers qui n’ont pas de poste, mais dans ce cas là pourquoi je cotise à la Sécurité Sociale alors que je ne suis jamais malade, pourquoi on utilise l’argent de mes impôts pour entretenir les routes alors que je n’ai pas le permis et que je bosse à domicile ? Ne serait-ce pas cela en fait la mutualisation ?



Parce que la santé, la route, l’instruction c’est vital. Pas la télé ni la radio.


votre avatar







Paratyphi a écrit :



Pis il est bien gentil, mais les consoles c’est généralement livré sans écran… Le mec qui a une console il a pas le choix, il lui faut une télé un moniteur qui n’est pas déjà taxée…





<img data-src=" /> Le choix existe, il ne faudrait pas l’oublier. <img data-src=" />


votre avatar







kisama56 a écrit :



« autant quelqu’un qui possède un téléviseur a une chance de regarder le service public, autant c’est moins sûr pour une tablette. Pourquoi imposer le contribuable qui ne regarde pas la télévision sur sa tablette ? Et pourquoi imposer le contribuable qui ne regarde la TV ? Comme le dit cet homme “c’est moins sur” donc on impose des sans être certain qu’ils regardent la TV sous prétexte qu’ils ont un tunner.



C’est possible d’être aussi débile ? Soit on fait une redevance pour tous, soit un on impose que les contribuables dont on est sur qu’ils ont regardé France TV au moins une mois (à euh de trouver la méthode).





C’est qui le débile?




  • L’état qui taxe les tuner (sauf dans pc, ce qui n’est pas logique).

  • Le client qui achète un appareil avec tuner pour ne pas regarder la tv.

    Je me pose la question. <img data-src=" />


votre avatar







Kompoth a écrit :



On pourra arguer que c’est injuste pour les 6% de foyers qui n’ont pas de poste, mais dans ce cas là pourquoi je cotise à la Sécurité Sociale alors que je ne suis jamais malade, pourquoi on utilise l’argent de mes impôts pour entretenir les routes alors que je n’ai pas le permis et que je bosse à domicile ? Ne serait-ce pas cela en fait la mutualisation ?





1 - On ne choisi pas d’être malade, on le subi.

2 - Soit tu vis complètement en autarcie, soit tu as trouvé le moyen de téléporter tous tes achats.

3 - Mutualisation de l’entertenment? Ok, je t’envoie la facture de mes livres/loisirs pour que tu puisse aussi y “participer”.


L’extension de la redevance TV aux nouveaux écrans échoue au Sénat

  • Une fraude qui risque d'être massive

Fermer