646ème édition des LIDD : Liens Idiots Du Dimanche

De la data et des nombres

646ème édition des LIDD : Liens Idiots Du Dimanche

Le 09 décembre 2017 à 23h00

Commentaires (69)

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Prems !

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C’est de plus en plus pauvre les LIDD …

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Je ne trouve pas que les liens proposés soient “pauvres” en tant que tels.

Par contre, si on cherche les “liens idiots” qu’on pourrait penser trouver au vu du titre, alors là, ça fait un moment qu’il n’y en a plus trop. Voire plus du tout. Hélas.

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Les liens YouTube du dimanche !

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C’est vrai que les liens idiots ont été remplacé par des liens plus intelligents ..

Je pensais plus au nombre de liens que je trouve limité 😉

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Elle géniale cette vidéo de DataGueule, elle donne vraiment le ton de leur nouvelle saison. J’ai compté en tout et pour tout DEUX données dans la vidéo. Le reste n’étant que de la rhétorique subjective discutable.




   A comparer aux vidéos de la première saison où y en avait des douzaines de chiffres mit en relation afin d'avoir un contexte... Encore une ou deux saisons et ils arriveront sans doute à faire sans aucune donnée ces génies !   





Pour le coup j’ai préféré le seul vrai lien idiot de ce LLID, le seigneur des trônes. L’accent et les expressions Québécoises sont géniales <img data-src=" />

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Oui, ca gueule plus que ca ne donne de data cette première vidéo.

Bien que j’aime toujours le format, j’espère qu’il vont revenir à leur première recette

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En même temps, c’est une vidéo qui critique l’utilisation irraisonnée des chiffres <img data-src=" />.

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Yep, mais pour rester dans le thème de la série ils auraient pu gueuler contre l’utilisation des données en se basant sur les données d’une étude mesurant les dérives de la pratique du benchmarking. Ou n’importe quoi d’autre de concret.



Mais non, ils ont prit deux exemples au hasard et en font une généralité. Exactement ce qu’ils critiquent en somme, ils se mordent la queue eux-même… J’aimerais pas être à leur place, car ça doit être douloureux quand même ! <img data-src=" />

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La démarche scientifique est une démarche du détail qui s’affranchit d’une vision globale pour mieux définir par les mots des phénomènes.



   &nbsp;         

&nbsp;Or, ne voir que par le bout de la lorgnette chaque chose, rend cette démarche scientifique complètement aveugle des enjeux et des mécanismes dans leur ensemble. Les mots sont réducteurs de la réalité, la vérité pure et parfaite n'existe dans aucun texte et dans aucun discours (qu'il s'agisse de rapports, d'études, d'essais,... même les plus scientifiques d'entre eux).



&nbsp;

&nbsp;Il n’y a qu’une démarche faite d’expérimentations, d’hypothèses, d’indices et de témoignages pour révéler des réalités qu’un esprit cartésien ne verra jamais, trop occupé à chercher des artéfacts, des défauts d’un raisonnement, à définir une vérité qui n’existe qu’en théorie ou en laboratoire et qui sera contredite par un autre cartésien qui regardera cette vérité sous un angle différent.

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Ouais, ça ressemble d’avantage à une compil des vidéos de gros youtubeurs de la semaine (et encore, pas tous).



Pour les liens idiots, faut aller sur 9gag maintenant (je me tape parfois de ces barres) :https://9gag.com/gag/a3MnW43 ou tomber sur des trucs drôles soi-même :youtube.com YouTube

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joma74fr a écrit :



&nbsp;Il n’y a qu’une démarche faite d’expérimentations, d’hypothèses, d’indices et de témoignages pour révéler des réalités



Donc une démarche scientifique.


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Il y a encore pire en version comestible !

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Non, une démarche scientifique consiste à trouver des preuves et à exprimer une réalité tangible. Un témoignage, une expérimentation, une hypothèse (par exemples), il faut les croire, leur faire confiance ou les admettre, à défaut de pouvoir le prouver (chose qu’un rationaliste ne sait pas faire).

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Sylvounet a écrit :



Il y a encore pire en version comestible !





Top pour un Noël en famille ça ! <img data-src=" />


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joma74fr a écrit :



Non, une démarche scientifique consiste à trouver des preuves et à exprimer une réalité tangible.





Non.

fr.wikipedia.org Wikipedia&nbsp;


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Très intéressant. Donc finalement, on peut dire qu’un simple témoignage sert une démarche scientifique et à la révélation de la vérité. Je la garde dans mes favoris et je la ressortirais ici ou là, la prochaine fois qu’on mettra en doute la probité d’un documentaire (ex: documentaires d’ARTE) ou d’un reportage d’investigation (ex: Cash Investigation). Notamment le passage de l’article Wikipedia que tu cites et qui affirme : « L’étude des pratiques des chercheurs révèle cependant une si grande diversité de démarches et de disciplines scientifiques que l’idée d’une unité de la méthode est rendue très problématique. »




Maintenant que nous sommes d'accord sur la définition d'une démarche scientifique, tu m'en diras plus sur le reste de mon commentaire précédent, en tout cas je l'espère.
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joma74fr a écrit :



Maintenant que nous sommes d’accord sur la définition d’une démarche scientifique, tu m’en diras plus sur le reste de mon commentaire précédent, en tout cas je l’espère.





Ton commentaire est-il autre chose qu’une attaque systématique d’un truc que tu ne connaissait même pas avant d’avoir ouvert le lien Wikipedia fourni ?

&nbsp;

Lien que tu sembles résumer ainsi:



Donc finalement, on peut dire qu’un simple témoignage sert une démarche scientifique et à la révélation de la vérité.



J’ai beau avoir relue cette phrase plusieurs fois, je n’arrive pas à lui trouver un sens utile.

Ou plutôt, je n’arrive pas à lui trouver un sens honnête.

&nbsp;


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Désolé si tu m’as pris en grippe. Ce n’était pas mon intention. J’ai reconnu mon erreur à propos de l’expression “démarche scientifique”, Je ne vois pas ce que tu attends de plus. De toute façon, Tu ne comprendras jamais ce que je raconte, et c’est très bien ainsi. Évite de répondre à mes commentaires, ce sera plus simple pour nous deux.

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joma74fr a écrit :



Désolé si tu m’as pris en grippe. Ce n’était pas mon intention. J’ai reconnu mon erreur à propos de l’expression “démarche scientifique”, Je ne vois pas ce que tu attends de plus. De toute façon, Tu ne comprendras jamais ce que je raconte, et c’est très bien ainsi. Évite de répondre à mes commentaires, ce sera plus simple pour nous deux.





Ca veut dire quoi, ça:

“un simple témoignage sert une démarche scientifique et à la révélation de la vérité.”

?

&nbsp;

Déjà, cette phrase montre à nouveau que tu ne comprends pas ce qu’est la science: elle ne recherche pas la vérité. Ensuite, ça veut dire quoi “servir une démarche scientifique” ? Est-ce que tu cherchais à dire “sert dans le cadre d’une démarche scientifique” ?

&nbsp;Enfin, “un simple témoignage” ne sert justement à (presque) rien en science. Pour commencer à être vaguement utile, il faut qu’il soit circonstancié, et soit relativement peu subjectif. S’il est subjectif et non circonstancié, il en faut plein pour commencer à être vaguement utiles.

&nbsp;


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Je ne discute plus avec toi. Désolé. Je n’aime pas ton état d’esprit. Vraiment, lâche-moi la grappe. D’ailleurs, je vais filtrer tes commentaires. Bonne continuation dans tes contre-raisonnements.

&nbsp;

le lien de discussion n’a pas fonctionné. ce commentaire s’adresse bien à Faith.

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Faith a écrit :



&nbsp; Enfin, “un simple témoignage” ne sert justement à (presque) rien en science. Pour commencer à être vaguement utile, il faut qu’il soit circonstancié, et soit relativement peu subjectif. S’il est subjectif et non circonstancié, il en faut plein pour commencer à être vaguement utiles.

&nbsp;







joma74fr a écrit :



Je ne discute plus avec toi. Désolé. Je n’aime pas ton état d’esprit. Vraiment, lâche-moi la grappe. D’ailleurs, je vais filtrer tes commentaires. Bonne continuation dans tes contre-raisonnements.





D’un côté c’est normal que votre conversation ne mène nul part et ce pour deux raison :



La première c’est que vous êtes en train de parler de physique généraliste et de mécanique quantique donc d’un côté vous pouvez tous les deux avoir raison et d’un autre tous les deux avoir tord, tout dépend le point de vue. Et le point de vu du sujet actuel est tellement vaste qu’il sera quasiment impossible d’accorder vos violons, question d’échelle.



La seconde c’est que gouverner un pays c’est un vrai job et c’est pas en restant 35 ans en place avec des guéguerre interne / externe complètement débile que les choses irons mieux… Surtout sans récompense à la clef et même pire, sans sanction si échec. Après ça vous aurez beau me sortir tous les statistique du monde entier mais il ne serviront à rien si avant ça il y à pas une vrai volonté d’amélioration que ça soit sur le court ou le long terme.



En plus de ça je tiens à vous rappeler que la plupart des hommes politique ne vivent plus dans le monde réel plusieurs années 5 ans avant d’exercer un quelconque pouvoir, que pas mal d’entre eux exerceront pendant plus de 20 ans et auront un statut confortable qui la encore ne les fera pas vivre dans le monde réel. Certains d’entre eux ne vivent d’ailleurs pas dans le monde réel depuis qu’ils sont nés…



La question à ce poser est assez simple au final, est t’il possible d’une personne qui ne vie pas dans un monde et qu’en cas de succès ou d’échec obtiendra la même chose est à même de gouverner ce monde ? Si l’ont étudie ce qui ce passe dans le monde ont ce rend vite compte que les pays qui réussisent le mieux sont ceux qui ont une équipe proche du peuple… En suède le ministre il prend le vélo, en france hidalgo dis prendre son vélo puis rentre dans sa voiture 100m plus loin une fois les paparazzis dépassés. Quand à cuba…



Marrant c’est très nord / sud au final… Le climat est responsable alors ? J’ai lu récemment que la température optimale pour travailler c’est 13 degré. Il est clair qu’avec 5 mois dans le noir par -30 vous avez intéret à être bien calé alors que le beau temps toute l’année en tshirt vous serrez plus détendu et à même d’avaler pleins de couleuvre.





Pour la faire cours : Pas de politique à table à de moins de vous accorder que c’est des vrai pourris et mettre au point une date pour manifester.



&nbsp;


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Hey,

Je viens de passer 5 minutes sur le Seigneur des Trônes. “Déjanté” c’est un peu fort comme descriptif, non ?

J’ai souris sur 2 ou 3 répliques avant de décrocher.

&nbsp;

FrdR.

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joma74fr a écrit :



les cartésiens et les zététiciens sont de retour avec leur incapacité à faire la différence entre une opinion et un fait vérifiable <img data-src=" />





Au contraire, ce sont bien ceux qui s’évertuent à distinguer ces 2 choses, ou bien tu était ironique ?







Bejarid a écrit :



Je vais donner à ton commentaire la même critique qu’a cet épisode de datagueule : de quoi tu parle ?

Chacune des phrases de ton commentaire a comme sujet un élément indéfini :

Tu parle d’“un problème de société”. Lequel ?

Tu parle de limite de le méthode scientifique. Lesquelles ?

[…]





<img data-src=" />







Bejarid a écrit :



Je ne fais que me lamenter de cette perte de différence, et de son rentrage dans le moule unique des émissions d’opinion qui semblent être les seules que France Télévision sachent produire :(





Disons que ça dépend des reportages, parfois ça me semble assez honnête, et parfois, sur Arte aussi, orienté (Marie-Monique Robin, mon Dieu quelle impostrice, et Arte est complice).







Bejarid a écrit :



Qu’on critique la façon dont sont fait des analyses, c’est très sain, qu’on réclame leur ouverture comme cela fu fait pour ABP, c’est une évidence, mais qu’on condamne toutes analyses, c’est vachement obscurantiste… et, à mon sens, très gênant.





<img data-src=" />







joma74fr a écrit :



tenir compte d’un témoignage, élaborer une hypothèse de départ pour construire un jugement, une opinion, est beaucoup plus constructif que de chercher des preuves là où il n’y en a pas.

Faire confiance n’est pas vraiment pas l’apanage d’un esprit cartésien, c’est sa grande force et son immense faiblesse.





Immense faiblesse ?

(ta première phrase est fausse aussi, ou alors faudrait développer)







joma74fr a écrit :



La démarche scientifique est une démarche du détail qui s’affranchit d’une vision globale pour mieux définir par les mots des phénomènes.

Or, ne voir que par le bout de la lorgnette chaque chose, rend cette démarche scientifique complètement aveugle des enjeux et des mécanismes dans leur ensemble.[…]

Il n’y a qu’une démarche faite d’expérimentations, d’hypothèses, d’indices et de témoignages pour révéler des réalités qu’un esprit cartésien ne verra jamais, trop occupé à chercher des artéfacts, des défauts d’un raisonnement, à définir une vérité qui n’existe qu’en théorie ou en laboratoire et qui sera contredite par un autre cartésien qui regardera cette vérité sous un angle différent.





A mon avis tu t’égares là.

La démarche scientifique est loin de regarder les choses par le petit bout de la lorgnette, ni de chercher à “définir une vérité qui n’existe qu’en théorie” (là c’est n’importe quoi, pense à tout ce à quoi la science a permis d’aboutir, rien qu’en médecine), il y a des théories scientifiques qui agrègent justement plein de domaines, la théorie de l’évolution en étant un exemple.

(“qui sera contredite par un autre cartésien” : en général justement pas).


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skankhunt42 a écrit :



La seconde c’est que gouverner un pays c’est un vrai job et c’est pas en restant 35 ans en place avec des guéguerre interne / externe complètement débile que les choses irons mieux… Surtout sans récompense à la clef et même pire, sans sanction si échec. Après ça vous aurez beau me sortir tous les statistique du monde entier mais il ne serviront à rien si avant ça il y à pas une vrai volonté d’amélioration que ça soit sur le court ou le long terme.





Il y a beaucoup à redire à ton commentaire.

D’une part il y a des luttes d’influence internes mais ça dépend des sujets, pour d’autres un gouvernement avance de concert.

“Sans récompense à la clé” ? Il y a plusieurs satisfactions à réussir à améliorer les choses, quelque soit son niveau dans la société, et ça marche aussi dans une entreprise. Je suis sûr que pas mal de gens dans les cabinets ministériels ou à l’Assemblée éprouvent des satisfactions importantes quand ils ont réussi à porter un projet.

“Sans sanction si échec” : on a vu les 2 précédents présidents être remerciés (au sens de “licenciés”), c’est la sanction prévue par la démocratie, ce sont les électeurs qui sanctionnent (à tort ou à raison).

S’il y a des statistiques pertinentes à sortir, ça vaut la peine (c’est aussi avec des statistiques que la science peut avancer dans divers domaines).

Et pour “vraie volonté d’amélioration que ça soit sur le court ou le long terme”, les gens ne manquent pas pour ça, chez les élus à mon avis un peu plus que chez la moyenne des gens.







skankhunt42 a écrit :



En plus de ça je tiens à vous rappeler que la plupart des hommes politique ne vivent plus dans le monde réel plusieurs années 5 ans avant d’exercer un quelconque pouvoir





Ben voyons…

Ils vivent dans un château sur un nuage tiré par des licornes ?

Il faut arrêter ce genre de discours, franchement. Il existe bien sûr des élus qui se sont éloignés de la vie d’un français moyen, c’est vrai, ce n’est pas pour autant que c’est le cas de tous.







skankhunt42 a écrit :



Si l’ont étudie ce qui ce passe dans le monde ont ce rend vite compte que les pays qui réussisent le mieux sont ceux qui ont une équipe proche du peuple… En suède le ministre il prend le vélo





C’est un peu plus complexe qu’une histoire de vélo ou de “proche du peuple”. L’exemple scandinave est dû en bonne partie à la vie dans ce genre de pays dans le temps, qui oblige à plus de capacité de consensus si on veut mieux vivre (tout comme en Suisse avec ses montagnes, ce qui ne favorise ni l’agriculture ni les déplacements), Jancovici mentionne ces différences culturelles dues à la géographie et au climat d’un pays. Dans un pays comme la France avec des conditions très favorables et une certaine facilité, on n’a jamais autant développé la norme sociale et le consensus.







skankhunt42 a écrit :



Pour la faire cours : Pas de politique à table à de moins de vous accorder que c’est des vrai pourris et mettre au point une date pour manifester.





<img data-src=" />


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Faith a écrit :



Un communiste a vite fait de trouver qu’un libéral n’a aucune vision d’ensemble et inversement…

Les deux ont une vision, certains partagent même la même vision finale, mais divergent sur les moyens pour y arriver (oui, les libéraux ne sont pas nécessairement des salauds ne visant que l’esclavage des masses aux profits des plus friqués…)





Pas du tout même.

Un libéral (un vrai, pas le terme employé par ceux pour qui ça veut dire “capitaliste sans foi ni loi”) est pour la liberté individuelle et l’égalité des chances, et en particulier aux États-Unis on voit des gens (qui ont réussi financièrement) opposés à l’héritage par exemple.







Faith a écrit :



Je crois que nous n’avons pas la même définition de “démago”

 Etre démago, c’est aussi chercher le consensus, mais d’une manière racoleuse, en usant des sentiments plus que de la raison.





Je suis d’accord.







Faith a écrit :



“résoudre les problèmes du pays” c’est une belle utopie.

Soyons pragmatiques et cherchons plutôt des politiques capables d’améliorer tout doucement la situation du pays, ce sera déjà très bien ;)





<img data-src=" />







sr17 a écrit :



Votre réponse est dans la logique des choses.

Typiquement, l’un des trait de l’école cartésienne est l’obsession de la démonstration…





Ça me paraît la base du raisonnement que de savoir démontrer ce qu’on avance, si on est dans le domaine du logique et du concret. D’ailleurs depuis tout à l’heure tu tentes de nous démontrer des choses, il me semble.







sr17 a écrit :



D’où l’idée reçue que ceux qui savent quelque chose devraient forcément se plier en 4 pour vous le donner. <img data-src=" />





Je n’ai pas compris cette phrase.







sr17 a écrit :



Dans la vie, les pires raclures que vous rencontrerez sont justement les manipulateurs pervers qui ont travaillé toutes les techniques pour que leur discours apparaisse comme raisonnable.





Si un discours est réellement raisonnable, drôle de point de vue. Les pires raclures que je connais ont parfois des justifications mais elles sont fallacieuses et démontables. Et en général les raclures ont des discours pas tellement raisonnables (coucou les extrémistes).







sr17 a écrit :



L’ennui, c’est que l’immobilisme parait toujours plus raisonnable que le changement. Le changement est forcément anxiogène par nature.





Sauf que pour être élu un politique doit parler de changement, ça ne date pas d’hier. Donc le changement n’est pas forcément anxiogène.







sr17 a écrit :



Dans un monde en mutation, ce qui parait être la voie de la raison peut n’être qu’illusion de raison…

Un entrepreneur de talent vous dira que la raison, c’est la folie.





Tu devrais écrire ces panneaux qu’on voit fleurir sur FB…

T’as fumé avoue là.







sr17 a écrit :



L’immobilisme qui parait raisonnable sur le moment peut s’avérer le pire danger…





J’aimerais que tu me présentes des gens qui prônent l’immobilisme, ça ne doit pas faire lourd.







sr17 a écrit :



Sauf qu’il n’y a objectivement aucune raison pour que notre situation économique s’améliore sans changer ce qui ne fonctionne pas. Une amélioration lente ?





Plutôt que lente, disons progressive. Dans des pays démocratique on ne peut pas faire d’évolution trop brutale de toutes façons, ça ne marche pas sans l’assentiment d’une majeure partie de la population, et c’est toute la difficulté. Si on prend par exemple la nécessité de décarboner notre économie, ce n’est pas gagné, personne n’en a envie, alors qu’à (très) long terme, c’est vital pour éviter de grands bouleversements peu sympathiques.







Coeur2canard a écrit :



Je pense oui. Pourquoi ca ne le serait pas? Y a pas grand chose qui me fait bander dans le curriculum des  ministres actuels. IEP / ENA à 50%, pour le reste des formations universitaires





Je ne jugerais pas en fonction du CV (ou études) mais plutôt de ce qu’ils ont fait récemment et surtout de ce qu’ils font et vont faire.







Coeur2canard a écrit :



Tu trouves que c’est le cas? J’aime pas tellement les généralités, et pas mal d’élus prennent à coeur leur mission. Mais dans la danse des guignols que je vois à la télé, qui changent de parti comme de chemise dès que le vent tourne, et se jettent sur n’importe quel argumentaire foireux pourvu qu’ils peuvent taper sur le “concurrent”, hum.





Tu parles de qui au juste ?

Cette généralisation est totalement abusive.

Surtout que parmi les politiques qu’ont peut entendre ou voir un peu régulièrement, il y a des façons de parler des adversaires qui sont bien différentes.


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OlivierJ a écrit :



Je ne jugerais pas en fonction du CV (ou études) mais plutôt de ce qu’ils ont fait récemment et surtout de ce qu’ils font et vont faire.&nbsp;





&nbsp;JE suis assez d’accord. Mais en mettant de côté les élus locaux, il y a ce que j’appelle les renards des partis, dont la carrière est uniquement politique ou presque. Par contre, ça se recycle très bien dans le privé quand ils sont en fin de vie politique&nbsp;<img data-src=" />



&nbsp;



OlivierJ a écrit :



Tu parles de qui au juste ?

Cette généralisation est totalement abusive.

Surtout que parmi les politiques qu’ont peut entendre ou voir un peu régulièrement, il y a des façons de parler des adversaires qui sont bien différentes.





Tu n’as pas tort, c’est abusif et moi qui disais ne pas aimer les généralités j’en fais une belle. MAis je laissais entendre que je ne mettais pas (une grande partie) des élus locaux. Si tu prends de nombreux ministres de ces derniers gouvernements (ce qui représente une toute petite partie des “politiques” j’en conviens, mais une sacrément non négligeable), à vue de nez tu tombes sur des mecs qui ont fait de la politique leur carrière, et qui ont bien peu à défendre à part leur score aux élections et leur allégeance/tutelle du moment. Quitte à laisser aux vestiaires les belles idées qu’ils défendaient pour adopter à 100% la nouvelle donne fixée par leur chef ou leur parti. Ok quand tu fais partie d’un “groupe” (parti, mouvement, gouvernement…) tu dois bien accepter le collectif et ne pas toujours faire valoir l’individuel, sinon on n’entend plus le groupe. Mais il y a une limite, certes subjective ce qui me concerne, que j’appellerais décence et respect de soi, allègrement transgressée… et toujours par ceux que tu voies / écoutes le plus dans les médias.&nbsp;



&nbsp;Bon une telle réponse appellerait encore bien des questions, qui ne seraient pas illégitimes (et je te connais par tes commentaires, je sais qu’avec toi il ne vaut mieux pas se laisser aller aux grandes phrases finalement complètement creuses au premier coup de cuillère&nbsp;<img data-src=" />

Je te prierai donc juste pour cette fois d’accepter ce feeling (je n’ai pas dit fait), juste pour cette fois, parce que bon les gars on est en train partir vénère sur de la politique, et sur un LIDD en plus&nbsp;&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;(je suis venu parce que je trouvais la conversation intéressante)&nbsp;


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OlivierJ a écrit :



Ça me paraît la base du raisonnement que de savoir démontrer ce qu’on avance, si on est dans le domaine du logique et du concret.







Cela fonctionne en effet très bien tant que l’on reste dans des domaines purement adaptés à ce mode de pensée.



Pour calculer un composant en électronique, la résistance d’une poutre, la logique cartésienne est ce que l’on a inventé de mieux.



En revanche, quand on veut appliquer cela à tout, c’est une catastrophe. L’erreur viens de ceux qui ne maitrisent pas d’autre outil.



C’est un peu comme en informatique, ceux qui utilisent le tableur a tort et à travers pour la seule raison qu’ils ne connaisent que ça.





D’ailleurs depuis tout à l’heure tu tentes de nous démontrer des choses, il me semble.





Non, le but c’est juste de mesurer. Faire changer d’avis les cartésiens, c’est une pure légende. Dans la vraie vie, personne n’y est jamais parvenu.





Je n’ai pas compris cette phrase.





Le cartésien pense naïvement que ceux qui ont découvert quelque chose d’interessant feront forcément des efforts monstrueux pour leur apporter ces connaissance avec moultes démonstrations rigoureuses. La faute à l’école qui les a abreuvé de connaissances validées et ultra démontrées pendant des années…



D’une manière générale, dans la vie, ceux qui ont découvert quelque chose le gardent pour eux.



Et quand ils sont prêts à partager leurs secrets, ils ne ferons absolument aucun effort (à moins que cela leur rapporte de le faire).



Bref, celui qui veut vraiment apprendre des choses importantes, c’est à lui d’être ouvert et réceptif.



Celui qui attends tout des autres n’apprendra jamais rien d’intéressant.





Si un discours est réellement raisonnable, drôle de point de vue. Les pires raclures que je connais ont parfois des justifications mais elles sont fallacieuses et démontables.





La question, c’est de savoir combien de gens sont capables de démonter un discours fallacieux qui parait raisonnable.



Comment fabriquer un discours raisonnable ?



C’est très simple, déjà il ne faut pas chercher à convaincre les gens avec des idées.



Il faut au contraire partir de leurs idées reçues… pour lesquelles ils sont déjà convaincus.



Donc des spécialistes vont faire des enquêtes pour mesurer tout cela. Et ensuite élaborer un programme qui colle aux idées du peuple.



Le seul problème pour l’avenir de notre nation, c’est qu’il ne suffit pas d’être nombreux à avoir tort pour avoir raison.





Et en général les raclures ont des discours pas tellement raisonnables (coucou les extrémistes).





Leur but, c’est juste d’occuper les niches de marché.



Comme dit plus haut, certains jouent le discours raisonnable. Mais tout le monde n’a pas les mêmes idées reçues.



Ceux qui veulent gagner tentent de ratisser le plus large possible. Mais ils ne pourront jamais coller aux idées de tous.



Même pour ceux qui ne gagneront jamais, il y a de quoi se faire de belles rentes.





Sauf que pour être élu un politique doit parler de changement, ça ne date pas d’hier. Donc le changement n’est pas forcément anxiogène.





Tout l’art, c’est de faire croire au changement en proposant des modifications marginales qui n’embêteront tout au plus qu’une minorité.



Ceux qui proposaient de vrais changements ont fait des scores marginaux.





J’aimerais que tu me présentes des gens qui prônent l’immobilisme, ça ne doit pas faire lourd.





Sincèrement, tu penses qu’il y a eu beaucoup de changement en 3 décennies ?





Plutôt que lente, disons progressive. Dans des pays démocratique on ne peut pas faire d’évolution trop brutale de toutes façons, ça ne marche pas sans l’assentiment d’une majeure partie de la population, et c’est toute la difficulté. Si on prend par exemple la nécessité de décarboner notre économie, ce n’est pas gagné, personne n’en a envie, alors qu’à (très) long terme, c’est vital pour éviter de grands bouleversements peu sympathiques.





Jusqu’au jour ou l’on finira comme l’argentine. Ca sera brutal et vraiment peu sympatique.



Ceux qui pensent que notre économie s’améliore devraient abandonner la méthode coué et se mettre au réalisme.


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sr17 a écrit :



Le cartésien pense naïvement que ceux qui ont découvert quelque chose d’interessant feront forcément des efforts monstrueux pour leur apporter ces connaissance avec moultes démonstrations rigoureuses. La faute à l’école qui les a abreuvé de connaissances validées et ultra démontrées pendant des années…

D’une manière générale, dans la vie, ceux qui ont découvert quelque chose le gardent pour eux.





Je ne sais pas d’où tu sors tes affirmations.

Au contraire, les rationnels et cartésiens aiment bien parler de leurs “découvertes”. Quand tu es cartésien tu es témoin de beaucoup de gens qui ne le sont pas, et en général tu as plutôt envie de les rendre plus cartésiens ou rationnels.







sr17 a écrit :



Bref, celui qui veut vraiment apprendre des choses importantes, c’est à lui d’être ouvert et réceptif.





Merci Captain Obvious. <img data-src=" />







sr17 a écrit :



Comment fabriquer un discours raisonnable ?

C’est très simple, déjà il ne faut pas chercher à convaincre les gens avec des idées.





Heu, hein ?







sr17 a écrit :



Tout l’art, c’est de faire croire au changement en proposant des modifications marginales qui n’embêteront tout au plus qu’une minorité.

Ceux qui proposaient de vrais changements ont fait des scores marginaux.





Pas d’accord avec ces 2 phrases.

(en plus faudrait s’accorder sur le sens de “vrai changement”)







sr17 a écrit :



Sincèrement, tu penses qu’il y a eu beaucoup de changement en 3 décennies ?





Oh oui, et je les ai vécues.

Tu confonds sans doute changement avec révolution.







sr17 a écrit :



Jusqu’au jour ou l’on finira comme l’argentine. Ca sera brutal et vraiment peu sympatique.





Quel rapport avec l’Argentine ?


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OlivierJ a écrit :



Je ne sais pas d’où tu sors tes affirmations.



Au contraire, les rationnels et cartésiens aiment bien parler de leurs "découvertes". Quand tu es cartésien tu es témoin de beaucoup de gens qui ne le sont pas, et en général tu as plutôt envie de les rendre plus cartésiens ou rationnels.





&nbsp;

Pardon, je m’immisce dans la discussion mais je serais bref.



Une personne qui rationalise tout a toujours raison, forcément qu’elle a raison (1+1=2 et je peux le prouver… en tout cas, si je prends le temps de le faire et si nous en avons le temps, je le ferais: ça s’appelle un présupposé, un préjugé). Il est très rare d’avoir tort tout seul dans sa tête - perso, je suis très fort à me persuadé d’avoir raison, sauf lorsque je me remets en question car ça me fait douter et ça me déstabilise.

&nbsp;

En conclusion, 3 questions réthoriques dont la réponse me semble évidemment “oui” (binairement “oui” pour cette fois) : est-il possible d’imaginer qu’on puisse avoir une opinion différente sans avoir tort ? Est-il possible de raisonner en dehors de la rationalité ? Rationaliser l’intangible, n’est-ce pas farfelu ?


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Olivier J a écrit :



A mon avis tu t’égares là.

La démarche scientifique est loin de regarder les choses par le petit bout de la lorgnette, ni de chercher à “définir une vérité qui n’existe qu’en théorie” (là c’est n’importe quoi, pense à tout ce à quoi la science a permis d’aboutir, rien qu’en médecine), il y a des théories scientifiques qui agrègent justement plein de domaines, la théorie de l’évolution en étant un exemple.

(“qui sera contredite par un autre cartésien” : en général justement pas).



 

Je ne sais pas si je m’exprime bien, mais il me semble qu’il y a une réalité globale qu’aucune étude scientifique (ou étude rationnelle) ne pourra mesurer, même dans un rapport de plusieurs millions de pages. Dans une thèse, il y a forcément un point de vue (qu’on pourra appeler un biais). C’est comme regarder un objet : on ne le regarde jamais sous toutes les coutures en même temps, il faut pouvoir se déplacer par rapport à lui pour le voir entièrement, et jamais on ne pourra le voir entièrement au même instant.



Dans ce contexte, se confronter au détail comme le fait le cartésien, c’est ce que j’appelle regarder par le bout de la lorgnette. Et oui, un cartésien qui discute avec un autre cartésien (qui ne regarde pas la même facette du même objet), décriront une réalité différente (bien que leur objectif commun soit de se mettre d’accord, tu as raison).

 

 



Olivier J a écrit :



Immense faiblesse ?

(ta première phrase est fausse aussi, ou alors faudrait développer)





 Faire confiance sans besoin de preuve, c’est quand même très utile pour vivre en société. Quand les choses sont abstraites, ou quand les choses sont confuses, il faut chercher à les éclaircir sans demander de preuves tangibles (car il n’y en aura pas, on pourra toujours “fact-checker” dans le vide jusqu’à la fin des temps). Or, dans la vie courante, la plupart du temps, ça ne sert à rien d’avoir cette démarche rationnelle, c’est inutile, ça engendre des discussions sans fin qui ne mèneront à aucune démonstration puisque tout le monde peut avoir raison (en partie raison).

 

 En revanche, rationaliser les choses quand on est en mesure de quantifier, de mesurer, c’est une grande qualité.



 



Olivier J a écrit :



Au contraire, ce sont bien ceux qui s’évertuent à distinguer ces 2 choses, ou bien tu était ironique ?





 Quand on rationalise l’intangible, c’est qu’on a raté quelque chose dans sa démonstration. Une démonstration qui ne démontre absolument pas qu’on détient la vérité ou qu’on connaît la réalité des choses. Cette démonstration montre seulement qu’on a un point de vue différent dans le débat.


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Ce que je comprends de ton commentaire, c’est que la ploutocratie actuelle (une république marchande qu’on appelle encore aujourd’hui un régime démocratique) te rend malheureux. Donc tu penses que la technocratie serait un bien meilleur système politique. Personnellement, je ne sais pas si ce serait mieux (la technocratie dans la politique monétaire européenne, on en voit les faiblesses), mais je pense que le système actuel ressemble de moins en moins à une démocratie (libre-arbitre, décision majoritaire, liberté d’opinion).

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une pomme + une poire, se sont biens deux fruits verts, mais pas deux pommes ou deux poires

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Vu les derniers messages de 2show7, je penche pour un test de chatbot…

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Faith a écrit :



Vu les derniers messages de 2show7, je penche pour un test de chatbot…







C’est souvent pour ça que des idées contradictoires s’entrechoquent <img data-src=" /> et puis il y a la sacro-sainte mémoire profonde des idées reçues. Elles restent ancrées dans le subconscient, mais influence nos commentaires, d’un individu à l’autre (en plus si politiquement on est différent)


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2show7 a écrit :



C’est souvent pour ça que des idées contradictoires s’entrechoquent <img data-src=" /> et puis il y a la sacro-sainte mémoire profonde des idées reçues. Elles restent ancrées dans le subconscient, mais influence nos commentaires, d’un individu à l’autre (en plus si politiquement on est différent)





Ah oui c’est confirmé.&nbsp;

Jusqu’où ira-t-il ?


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Faith a écrit :



Ah oui c’est confirmé. 

Jusqu’où ira-t-il ?







J’aurai préféré “jusqu’où iront-ils ?” (sans parti pris)<img data-src=" />

<img data-src=" />


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Bejarid a écrit :



Elle géniale cette vidéo de DataGueule, elle donne vraiment le ton de leur nouvelle saison. J’ai compté en tout et pour tout DEUX données dans la vidéo. Le reste n’étant que de la rhétorique subjective discutable.




   A comparer aux vidéos de la première saison où y en avait des douzaines de chiffres mit en relation afin d'avoir un contexte... Encore une ou deux saisons et ils arriveront sans doute à faire sans aucune donnée ces génies !   





Pour le coup j’ai préféré le seul vrai lien idiot de ce LLID, le seigneur des trônes. L’accent et les expressions Québécoises sont géniales <img data-src=" />







Au contraire, je trouve qu’ils posent un vrai problème de société avec des arguments très pertinent. Point n’est besoin de prouver pour faire réfléchir.



Notre société moderne a fait des méthodes scientifiques (chiffre, statistique, preuve mathématique) une forme de religion… qui a abouti à surestimer le chiffre et toucher les limites de cet outil.



Malheureusement, l’effroyable complexité des domaines humains ne permet pas toujours a des statistiques de représenter fidèlement la réalité. Et le raisonnement par la preuve ne fonctionne plus du tout face à l’intangible et l’humain.



La mesure, la statistique, le raisonnement et la preuve scientifique ne sont pas l’alpha et l’omega de la compréhension humaine.



On peut finir par mesurer…sans plus savoir vraiment ce que l’on mesure… ni ce que cela signifie.



Comme le suggère la vidéo, le paradoxe ultime est d’aboutir à voir les gens travailler dans le seul but d’améliorer la statistique… au détriment de la situation réelle.



Ceux qui connaissent la vie pourront vous citer quantités d’exemples de ces paradoxes : C’est carrément devenu le mal du siècle.



Ayant travaillé maintes fois dans ma vie à la mise en place de statistiques et de process en entreprise, je peux vous certifier que nous avons eu de sacré surprises. L’outil qui n’était censé que mesurer de manière passive devenait en fait actif de par sa simple existence et de son action psychologique sur l’humain. Et pas toujours de manière positive.



Si je comprends bien, vous manquez de preuves et de chiffres et cela vous mène à rejeter l’argumentaire de cette vidéo. Sachez que dans de nombreux domaines, passé un certain niveau, les chiffres et les preuves ne vous seront plus d’aucune utilité parce que vous ne trouverez rien de suffisamment probant sur lequel vous appuyer.



Passé un certain niveau, il faudra savoir travailler avec de l’intangible car vous n’aurez que ça. Et le pire, c’est que c’est même valable dans les domaines les plus scientifiques.



Pour dépasser un certain niveau dans les domaines ou règne l’intangible, c’est l’intuition et l’expérience de la vie qui deviennent les seuls outils pertinents et utiles.


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Bejarid a écrit :



Yep, mais pour rester dans le thème de la série ils auraient pu gueuler contre l’utilisation des données en se basant sur les données d’une étude mesurant les dérives de la pratique du benchmarking. Ou n’importe quoi d’autre de concret.



Mais non, ils ont prit deux exemples au hasard et en font une généralité. Exactement ce qu’ils critiquent en somme, ils se mordent la queue eux-même… J’aimerais pas être à leur place, car ça doit être douloureux quand même ! <img data-src=" />







Peut être parce que quand on dénonce les limites d’une méthode, il serait totalement hallucinant d’utiliser cette même méthode comme base de raisonnement. <img data-src=" />



Et pourquoi vouloir chercher des études quand il suffit juste d’ouvrir les yeux pour constater de nombreux exemple concrets des travers qu’ils dénoncent…


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Ouais .. je trouve qd même pas déconnant de s’appuyer sur du factuel pour prendre une décision.

La “démocratie” s’exprime dans la décision .. pas dans le benchmark.



Bref .. moi elle m’a pas convaincue cette vidéo .. même si j’admets volontiers les limites exprimées par sr17

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sr17 a écrit :



&nbsp; Et pourquoi vouloir chercher des études quand il suffit juste d’ouvrir les yeux pour constater de nombreux exemple concrets des travers qu’ils dénoncent…





Parce qu’à une époque DATA-gueule se basait sur des DATA pour avancer son opinion politique (parce que cette chaine à toujours été politisée et jamais réellement objective).

Maintenant, une anecdote leur suffit à faire tout un épisode.

&nbsp;


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anecdote ? c’est comme ça que la politique fonctionne pourtant .. et au niveau entreprise ( le cas montré pour les écoles et les tests) le groupe Peugeot fait de même avec leurs concessionnaires, ils basent des budgets pour les meilleurs concessionnaires suivant des notes de 0-10 sur la satisfaction clientèle . Mais les hotlines qui appellent pour l’enquête harcèle les gens pour faire baisser les notes du concessionnaires , et sans parler du harcèlement téléphonique si tu décroches pas une première fois.&nbsp; Rien que pour ce cas là, ça montre largement les limites des stats et indicateurs

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Elwyns a écrit :



anecdote ? c’est comme ça que la politique fonctionne pourtant .. et au niveau entreprise ( le cas montré pour les écoles et les tests) le groupe Peugeot fait de même avec leurs concessionnaires, ils basent des budgets pour les meilleurs concessionnaires suivant des notes de 0-10 sur la satisfaction clientèle . Mais les hotlines qui appellent pour l’enquête harcèle les gens pour faire baisser les notes du concessionnaires , et sans parler du harcèlement téléphonique si tu décroches pas une première fois.  Rien que pour ce cas là, ça montre largement les limites des stats et indicateurs





Tu es exactement tombé dans le travers qu’il dénonce : tu prends un cas et tu généralises abusivement.


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Elwyns a écrit :



anecdote ? c’est comme ça que la politique fonctionne pourtant ..





La politique fonctionnant par anecdote, c’est la politique démagogique.

&nbsp;

On attend de “DATA-gueule” des données, pas de la politique.

&nbsp;


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les cartésiens et les zététiciens sont de retour avec leur incapacité à faire la différence entre une opinion et un fait vérifiable&nbsp; <img data-src=" />

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<img data-src=" />

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Le datagueule est pertinent à mon sens. Une mesure est un fait scientifique avéré. Un indicateur peut être considéré comme une sortie de boite noire au travers de laquelle un algorithme (orienté politiquement ou biaisé) effectue le calcul de la sortie à partir de un ou plusieurs mesures en entrée (ou bien d’autres indicateurs).

Édit: un indicateur peut être une aide à la décision mais celui qui analyse doit garder un esprit critique.

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Vachalay a écrit :



Le datagueule est pertinent à mon sens. Une mesure est un fait scientifique avéré. Un indicateur peut être considéré comme une sortie de boite noire au travers de laquelle un algorithme (orienté politiquement ou biaisé) effectue le calcul de la sortie à partir de un ou plusieurs mesures en entrée (ou bien d’autres indicateurs).

Édit: un indicateur peut être une aide à la décision mais celui qui analyse doit garder un esprit critique.





<img data-src=" /> Et tout l’enjeu est de faire croire qu’un indicateur est un mesure… Comme ça pas de débat, c’est la Science qu’on vous dit ! <img data-src=" />


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Un vrai LIDD :

&nbsptwitter.com TwitterJe vous laisse chercher le lien d’origine pour faire la commande 😅

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Je vais donner à ton commentaire la même critique qu’a cet épisode de datagueule : de quoi tu parle ?



Chacune des phrases de ton commentaire a comme sujet un élément indéfini :



Tu parle d’“un problème de société”. Lequel ?

Tu parle de limite de le méthode scientifique. Lesquelles ?

Tu parle de domaines humain que les statistiques ne peuvent représenter. Lesquelles ?

Tu parle d’exemples de paradoxes devenu le mal du siècle. Lesquelles ?

Tu parle de domaines en entreprise où aucun chiffre et aucune preuve n’a d’utilité. Lesquelles ?

Tu parle de domaines scientifiques où on a que de l’intangible pour travailler. Lesquelles ?

Tu parle de domaine où seul l’empirique (c’est le mot que tu cherchais j’imagine en parlant de l’intuition tiré de l’expérience) peut être utilisé. Lesquelles ?



Je ne veux pas dire qu’il faut être tout le temps dans l’exhaustivité à prouver chacune des mots et chacune des phrase que l’on énonce, mais c’est comme tout, il a un équilibre à trouver. Ton discours est cousu de fil blanc, il n’y a QUE des généralités hors-sol. Et de l’enfonçage de porte ouverte qui me fait douter de ton travail de benchmarker en entreprise.



Le principe de benchmarking est justement de faire un indicateur capable de résister aux exploitations que les gens vont essayer d’en faire. C’est comme un responsable en sécurité informatique, pour revenir sur un terrain plus proche de NXi, tu est là pour blinder contre les exploits !



Bien sur, comme en sécurité informatique, il y a des ratés car rien n’est parfait, mais comme en sécurité en informatique là encore, il y a surtout des conneries monumentales qui ne sont pas dû à l’outil utilisé (informatique | statistique) mais uniquement aux hommes qui l’ont TRÈS mal mit en place ! On trouve de très nombreux exemple des deux coté du voile, et pour cause ils sont tous les deux aussi jeunes. Bien sûr ce n’est pas en lisant NXi qu’on verra ceux fait par les benchmarker, entre-autre car ils sont moins orienté “publication” que les informaticiens, mais c’est le même genre de scandale (certificat privé unique sur de multiple machine, base de donnée sans mot de passe, vous voyez de quelle genre d’absurdité je parle).



C’est très souvent le cas aux US, où beaucoup de lois fédérales sont plus ou moins faite dès le départ pour échouer à cause de la lutte entre états et fédération permanente. Les États sont vent debout pour conserver toutes les prérogatives lié à l’éducation, et à chaque fois qu’une loi fédéral touche à ce domaine, il suffit de lire le résultat final pour voir qu’il a été saboté autant à la chambre basse que haute. C’est une ode à l’idiotie, et c’est fait pour. Du coup basé son argumentaire sur cet exemple est assez représentatif de l’ignorance crasse dont fait preuve DataGueule ces dernières saisons…



On est bien d’accord que se baser sur les données plutôt que sur l’intuition c’est plus difficile. Mais c’est aussi plus objectif, et c’est bien ça qui fait sa force ! Car malheureusement, l’intuition est très fortement INpacté par la subjectivité, la rendant caduque pour régler les problèmes de société (au sens large : nations, boites, etc.). Et c’est bien de ce constat qu’est né DataGueule. Cette émission se voulait résolument différente des autres (envoyé spéciale, C dans l’air…) de par l’objectivité qu’on pouvait trouver dans les données.



Je ne fais que me lamenter de cette perte de différence, et de son rentrage dans le moule unique des émissions d’opinion qui semblent être les seules que France Télévision sachent produire :(

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Vachalay a écrit :



Édit: un indicateur peut être une aide à la décision mais celui qui analyse doit garder un esprit critique.





Entièrement d’accord, mais ici DataGueule ne tappe pas sur les analystes, mais sur l’analyse. C’est tout le principe d’indicateurs qu’ils récusent, car pour eux ils sont forcément et dans tous les cas pire que des arbitrages intégralement fait à celui qui crie le plus fort dans la grande salle du parlement. Ou plutôt aux petits arrangements entre amis fait dans l’arrière salle, ne soyons pas dupes.



Qu’on critique la façon dont sont fait des analyses, c’est très sain, qu’on réclame leur ouverture comme cela fu fait pour ABP, c’est une évidence, mais qu’on condamne toutes analyses, c’est vachement obscurantiste… et, à mon sens, très gênant.


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sr17 a écrit :



Et pourquoi vouloir chercher des études quand il suffit juste d’ouvrir les yeux pour constater de nombreux exemple concrets des travers qu’ils dénoncent…





Croire qu’il suffit de “voir” pour croire, ça pour moi c’est un vrai problème de société. Ca préfère l’intuition à la réflexion et la raison. Hors il n’ait point besoin d’aller loin pour voir la quantité de biais que contient notre cerveau !



Les plus simple à voir sont ceux purement optiques (exemple récent de la robe jaune/noire/bleu je ne sais quoi selon la personne qui la regardait) et même si ils paraissent triviaux, ils s’appliquent aussi à nos intuitions sur les autres sujets. De nombreuses vidéos (de E-penser, Science Etonnante, et d’autres encore plus édifiante qui sont passé dans les comz de précédent LLID mais que je n’arrive plus à retrouver :( ) mettent bien en lumière et de façon très évidente que l’intuition humaine est vraiment, mais alors vraiment vraiment, facilement trompable, même en le faisant de façon très grossière.


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tenir compte d’un témoignage, élaborer une hypothèse de départ pour construire un jugement, une opinion, est beaucoup plus constructif que de chercher des preuves là où il n’y en&nbsp; a pas.



Faire confiance n’est pas vraiment pas l’apanage d’un esprit cartésien, c’est sa grande force et son immense faiblesse.

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Bejarid a écrit :



Je vais donner à ton commentaire la même critique qu’a cet épisode de datagueule : de quoi tu parle ?



Chacune des phrases de ton commentaire a comme sujet un élément indéfini :



Tu parle d’“un problème de société”. Lequel ?

Tu parle de limite de le méthode scientifique. Lesquelles ?

Tu parle de domaines humain que les statistiques ne peuvent représenter. Lesquelles ?

Tu parle d’exemples de paradoxes devenu le mal du siècle. Lesquelles ?

Tu parle de domaines en entreprise où aucun chiffre et aucune preuve n’a d’utilité. Lesquelles ?

Tu parle de domaines scientifiques où on a que de l’intangible pour travailler. Lesquelles ?

Tu parle de domaine où seul l’empirique (c’est le mot que tu cherchais j’imagine en parlant de l’intuition tiré de l’expérience) peut être utilisé. Lesquelles ?







Entre mon commentaire et la vidéo, vous disposez de toutes les pistes nécessaires pour réfléchir, observer et répondre facilement à ces questions.





Je ne veux pas dire qu’il faut être tout le temps dans l’exhaustivité à prouver chacune des mots et chacune des phrase que l’on énonce, mais c’est comme tout, il a un équilibre à trouver. Ton discours est cousu de fil blanc, il n’y a QUE des généralités hors-sol. Et de l’enfonçage de porte ouverte qui me fait douter de ton travail de benchmarker en entreprise.





Dans la vie, peu de gens investiront du temps (et donc de l’argent) juste pour le plaisir de vous offrir de beaux argumentaires chiffrés et parfaitement argumentés tels que vous semblez les attendre.



Il faut savoir aussi apprendre de gens qui se contentent de monter une direction. A charge pour vous de faire le reste de ce travail… dont vous êtes l’unique bénéficiaire.





Le principe de benchmarking est justement de faire un indicateur capable de résister aux exploitations que les gens vont essayer d’en faire. C’est comme un responsable en sécurité informatique, pour revenir sur un terrain plus proche de NXi, tu est là pour blinder contre les exploits !





Le problème, c’est le gouffre qui sépare la jolie théorie qui est enseignée dans les écoles et la vraie réalité de la vie et de l’entreprise.



Les jeunes ont besoin rêver, on ne va leur enlever cela.



Mais pour aspirer à de lourdes responsabilités, il faut avoir réalisé que le père noël n’existe pas.



Le pragmatisme se nourrit de constats de terrain et d’expérience des réalités pratiques. Pour cela, il n’existera jamais de belle formule mathématique magique, juste beaucoup de temps et de travail.





Bien sur, comme en sécurité informatique, il y a des ratés car rien n’est parfait, mais comme en sécurité en informatique là encore, il y a surtout des conneries monumentales qui ne sont pas dû à l’outil utilisé (informatique | statistique) mais uniquement aux hommes qui l’ont TRÈS mal mit en place ! On trouve de très nombreux exemple des deux coté du voile, et pour cause ils sont tous les deux aussi jeunes. Bien sûr ce n’est pas en lisant NXi qu’on verra ceux fait par les benchmarker, entre-autre car ils sont moins orienté “publication” que les informaticiens, mais c’est le même genre de scandale (certificat privé unique sur de multiple machine, base de donnée sans mot de passe, vous voyez de quelle genre d’absurdité je parle).





Il faut réaliser que le facteur humain est omniprésent partout.



Dans la vraie réalité, les biais surviennent à de très nombreux niveau.



Pour un mathématicien qui vit dans son beau monde imaginaire et rassurant, il existe une vérité unique dans un monde idéal et simpliste.



Mais le philosophe vous dira que dans la vraie réalité, il y a de multiples angles de vision possibles pour un même problème.



La très complexe psychologie humaine n’est pas cartésienne et ne le sera jamais.





C’est très souvent le cas aux US, où beaucoup de lois fédérales sont plus ou moins faite dès le départ pour échouer à cause de la lutte entre états et fédération permanente. Les États sont vent debout pour conserver toutes les prérogatives lié à l’éducation, et à chaque fois qu’une loi fédéral touche à ce domaine, il suffit de lire le résultat final pour voir qu’il a été saboté autant à la chambre basse que haute. C’est une ode à l’idiotie, et c’est fait pour. Du coup basé son argumentaire sur cet exemple est assez représentatif de l’ignorance crasse dont fait preuve DataGueule ces dernières saisons…





Il faut prendre ce genre de documentaire pour ce qu’il est, c’est à dire une forme de vulgarisation pour attirer notre attention sur un sujet et non pas une vérité à prendre sans discernement.





On est bien d’accord que se baser sur les données plutôt que sur l’intuition c’est plus difficile. Mais c’est aussi plus objectif, et c’est bien ça qui fait sa force ! Car malheureusement, l’intuition est très fortement INpacté par la subjectivité, la rendant caduque pour régler les problèmes de société (au sens large : nations, boites, etc.).





Au delà d’un certain niveau de complexité, les deux sont tout autant subjectifs.



Plus un problème est complexe, plus grand est le risque d’oublier un facteur clé dans un raisonnement. La méthode du raisonnement tronqué et d’ailleurs à la base de la plupart des arnaques.



L’intuition, malgré son indéniable subjectivité dispose d’une plus grande “capacité de calcul” devant un problème extrèmement complexe et multifactoriel. Sans compter la capacité à travailler sur des sujets ou les sources de données de qualité manquent.



Cela dit, il ne faut pas en conclure trop vite qu’il faille forcément opposer ces deux outils. Les plus grands scientifiques savent se servir parfaitement des deux.





Et c’est bien de ce constat qu’est né DataGueule. Cette émission se voulait résolument différente des autres (envoyé spéciale, C dans l’air…) de par l’objectivité qu’on pouvait trouver dans les données.





Passé un certain age, on ne croit plus au concept d’objectivité ni à celui de vérité unique.





Je ne fais que me lamenter de cette perte de différence, et de son rentrage dans le moule unique des émissions d’opinion qui semblent être les seules que France Télévision sachent produire :(





Les commerciaux apprennent dans toutes les bonnes école a aligner les chiffres qui les arrangent pour convaincre. Et c’est particulièrement efficace sur le pur cartésien de base.



Qu’un argumentaire soit basé sur des chiffres ou une opinion ne fait guère de différence pour moi.



Ce qui compte, c’est d’abord le degré de corélation par rapport aux vraies réalité.



Un modèle qui fonctionne sans être compris sera toujours préférable à une théorie parfaitement comprise… mais qui ne fonctionne pas.


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OlivierJ a écrit :





Ben voyons…

Ils vivent dans un château sur un nuage tiré par des licornes ?

Il faut arrêter ce genre de discours, franchement. Il existe bien sûr des élus qui se sont éloignés de la vie d’un français moyen, c’est vrai, ce n’est pas pour autant que c’est le cas de tous.







En même temps, il est tout de même excessivement rare de voir des ouvriers de base, des SDF ou des entrepreneurs devenir ministre.



Sachant que l’homme peine à comprendre les réalités qu’ils n’a jamais vécu, le manque de diversité de la classe politique implique un biais évident.


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sr17 a écrit :



En même temps, il est tout de même excessivement rare de voir des ouvriers de base, des SDF ou des entrepreneurs devenir ministre.





Et est-ce que ce serait souhaitable ?

&nbsp;

&nbsp;

Sachant que l’homme peine à comprendre les réalités qu’ils n’a jamais

vécu, le manque de diversité de la classe politique implique un biais

évident.



C’est vrai.

Cependant, un homme politique est sensé avoir une vision, un objectif de long terme. De mon point de vue, il vaut mieux qu’il ait le nez levé vers l’avenir, quitte à ne pas bien voir le présent.

Les politiques fixés sur le présent sont en général de gros démagos qui promettent de résoudre tous les problèmes des “vrais” citoyens sans prendre en compte les conséquences de leurs actions (heureusement, les plus démagos ont pour le moment toujours été écartés du pouvoir)


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sr17 a écrit :



Entre mon commentaire et la vidéo, vous disposez de toutes les pistes nécessaires pour réfléchir, observer et répondre facilement à ces questions.





Je dirais plutôt que c’est “votre” commentaire, empli de sophisme et de banalité vide se sens ou même d’avis, qui répond à mes questions. Vous n’avez aucun avis, si ce n’est qu’il est bon. Inexistant et juste à la fois. C’est original comme position, ça, je vous le concède volontiers, mais je cherche encore ce qu’un essai de philosophie de terminale fait dans les commentaires d’un LIDD sans lien vers une vidéo de philosophie !



Sans doute rien, comme la teneur de vos commentaires.


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Toi aussi, tu as du mal à comprendre que les paradoxes existent ?



À force, je vais finir par croire que ma pensée est trop complexe (comme celle d’E Macron) <img data-src=" />

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Faith a écrit :



Et est-ce que ce serait souhaitable ?







De nos jours, on trouve des SDF qui ont un excellent niveau intellectuel, et parfois de beaux diplômes.



Chez les ouvriers, on trouve également des personnes avec un bon niveau.

 



C’est vrai.

Cependant, un homme politique est sensé avoir une vision, un objectif de long terme. De mon point de vue, il vaut mieux qu’il ait le nez levé vers l’avenir, quitte à ne pas bien voir le présent.





L’ennui c’est qu’en général quand ils ne comprennent pas les problèmes présent, c’est qu’ils n’ont pas non plus de vision du futur.





Les politiques fixés sur le présent sont en général de gros démagos qui promettent de résoudre tous les problèmes des “vrais” citoyens sans prendre en compte les conséquences de leurs actions (heureusement, les plus démagos ont pour le moment toujours été écartés du pouvoir)





Ce n’est pas parce qu’un politicard parait plus consensuel qu’il est pour autant moins démago.



C’est simplement une différence de cible commerciale.



Certains cherchent à ratisser au plus large en définissant leur programme politique sur la base d’études spécialisées, d’autres cherchent à toucher durablement des niches = rente à long terme.



D’ailleurs si tu veux mon avis, dans tous les partis actuels, personne n’a les idées modernes à même de résoudre les problèmes du pays.


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Zis iz provokéïcheune !

<img data-src=" />



(référence à une célèbre sortie d’un ancien président)

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Là je vais parler de personnes de mon entourage familial (mais pas seulement) : il y a des personnes qui auront toujours besoin de disposer de statistiques, de faits tangibles pour réfléchir. Ces personnes ne savent pas réfléchir dans l’abstrait, dans l’intuition, dans le plausible. Il leurs faut matière à vérifier. Comme Saint Thomas, ils ont besoin de toucher (ou faire semblant de toucher) pour croire que ça existe.



Qu’on tente de prouver par a+b quelque chose dans un sujet quantifiable, factuel (qui touche le tangible), c’est excellent. Mais chercher à prouver tout ce qu’on affirme est pour le moins ridicule. La plupart du temps, dans la vraie vie, personne ne peut prouver quoi que ce soit, il faut apprendre à faire avec, plutôt que d’accuser l’autre de ne pas savoir prouver par a+b ce qu’on est soi-même incapable de prouver autrement que par des ersatz de preuves fabriquées dans le seul but de pouvoir continuer à raisonner avec quelque chose de tangible. Ce besoin d’avoir la preuve pour croire ce que l’autre affirme. Cette question du Pourquoi? qui revient inlassablement et qui efface toutes les autres questions (qui? où? quand? etc), c’est pénible et inutile si l’interlocuteur est pris à rebrousse poil.



Au repas de Noël, je vais encore avoir affaire avec ce genre de discours où, pour certaines personnes de mon entourage, tout est scruté à la loupe (chaque affirmation, chaque opinion, chaque sujet de discussion).



Franchement, soit on demande à son interlocuteur si un débat contradictoire l’intéresse, soit on tourne en rond seul dans sa tête à chasser le détail, à élaborer des démonstrations. On paraîtra moins chiant et moins agressif car l’objectivité, la vérité, ça n’existe pas dans la réalité du quotidien. Que chacun construise sa réalité comme il l’entend et que chacun laisse autrui penser et raisonner comme il l’entend (ça n’en fait pas forcément un raisonnement faux, les pensées les plus binaires ou manichéennes ont toutes les chances d’être les plus faussement simplistes dans la vie en société).

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sr17 a écrit :



De nos jours, on trouve des SDF qui ont un excellent niveau intellectuel, et parfois de beaux diplômes.

Chez les ouvriers, on trouve également des personnes avec un bon niveau. &nbsp;



&nbsp;Ce n’est pas la question que j’ai posée.





&nbsp; L’ennui c’est qu’en général quand ils ne comprennent pas les problèmes

présent, c’est qu’ils n’ont pas non plus de vision du futur.



J’ai envie de dire que ça dépend d’une part de qui vote pour eux, et d’autre part du fait qu’ils soient de ton bord ou pas.



Un communiste a vite fait de trouver qu’un libéral n’a aucune vision d’ensemble et inversement…

Les deux ont une vision, certains partagent même la même vision finale, mais divergent sur les moyens pour y arriver (oui, les libéraux ne sont pas nécessairement des salauds ne visant que l’esclavage des masses aux profits des plus friqués…)





Ce n’est pas parce qu’un politicard parait plus consensuel qu’il est pour autant moins démago.



Je crois que nous n’avons pas la même définition de “démago”

&nbsp;Etre démago, c’est aussi chercher le consensus, mais d’une manière racoleuse, en usant des sentiments plus que de la raison.





D’ailleurs si tu veux mon avis, dans tous les partis actuels, personne

n’a les idées modernes à même de résoudre les problèmes du pays.



“résoudre les problèmes du pays” c’est une belle utopie.

Soyons pragmatiques et cherchons plutôt des politiques capables d’améliorer tout doucement la situation du pays, ce sera déjà très bien ;)

&nbsp;


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Bejarid a écrit :



Je dirais plutôt que c’est “votre” commentaire, empli de sophisme et de banalité vide se sens ou même d’avis, qui répond à mes questions. Vous n’avez aucun avis, si ce n’est qu’il est bon. Inexistant et juste à la fois. C’est original comme position, ça, je vous le concède volontiers, mais je cherche encore ce qu’un essai de philosophie de terminale fait dans les commentaires d’un LIDD sans lien vers une vidéo de philosophie !



Sans doute rien, comme la teneur de vos commentaires.







Votre réponse est dans la logique des choses.



Typiquement, l’un des trait de l’école cartésienne est l’obsession de la démonstration…



D’où l’idée reçue que ceux qui savent quelque chose devraient forcément se plier en 4 pour vous le donner. <img data-src=" />


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Faith a écrit :



Un communiste a vite fait de trouver qu’un libéral n’a aucune vision d’ensemble et inversement…

Les deux ont une vision, certains partagent même la même vision finale, mais divergent sur les moyens pour y arriver (oui, les libéraux ne sont pas nécessairement des salauds ne visant que l’esclavage des masses aux profits des plus friqués…)







La Ferme des Animaux d’Orwell suggère que ça n’est pas forcément si différent qu’on pourrait le penser.





Je crois que nous n’avons pas la même définition de “démago”

 Etre démago, c’est aussi chercher le consensus, mais d’une manière racoleuse, en usant des sentiments plus que de la raison.





Dans la vie, les pires raclures que vous rencontrerez sont justement les manipulateurs pervers qui ont travaillé toutes les techniques pour que leur discours apparaisse comme raisonnable.



L’ennui, c’est que l’immobilisme parait toujours plus raisonnable que le changement. Le changement est forcément anxiogène par nature.



Dans un monde en mutation, ce qui parait être la voie de la raison peut n’être qu’illusion de raison…



Un entrepreneur de talent vous dira que la raison, c’est la folie.



L’immobilisme qui parait raisonnable sur le moment peut s’avérer le pire danger…





“résoudre les problèmes du pays” c’est une belle utopie.

Soyons pragmatiques et cherchons plutôt des politiques capables d’améliorer tout doucement la situation du pays, ce sera déjà très bien ;)





Sauf qu’il n’y a objectivement aucune raison pour que notre situation économique s’améliore sans changer ce qui ne fonctionne pas. Une amélioration lente ? Je pencherais plutôt pour une faillite certaine…


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Faith a écrit :



Et est-ce que ce serait souhaitable ?&nbsp;





Je pense oui. Pourquoi ca ne le serait pas? Y a pas grand chose qui me fait bander dans le curriculum des&nbsp; ministres actuels. IEP / ENA à 50%, pour le reste des formations universitaires et surtout une grosse expérience de la pure politique (c’est-à-dire du monde politique électoraliste, sans pour autant avoir plus de 2 références intellectuelles aux mouvements dont on se revendique).





Faith a écrit :



C’est vrai.

Cependant, un homme politique est sensé avoir une vision, un objectif de long terme. De mon point de vue, il vaut mieux qu’il ait le nez levé vers l’avenir, quitte à ne pas bien voir le présent.

Les politiques fixés sur le présent sont en général de gros démagos qui promettent de résoudre tous les problèmes des “vrais” citoyens sans prendre en compte les conséquences de leurs actions (heureusement, les plus démagos ont pour le moment toujours été écartés du pouvoir)





Tu trouves que c’est le cas? J’aime pas tellement les généralités, et pas mal d’élus prennent à coeur leur mission. Mais dans la danse des guignols que je vois à la télé, qui changent de parti comme de chemise dès que le vent tourne, et se jettent sur n’importe quel argumentaire foireux pourvu qu’ils peuvent taper sur le “concurrent”, hum.&nbsp;


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Faith a écrit :



Un communiste a vite fait de trouver qu’un libéral n’a aucune vision d’ensemble et inversement…



Les deux ont une vision, certains partagent même la même vision finale, mais divergent sur les moyens pour y arriver (oui, les libéraux ne sont pas nécessairement des salauds ne visant que l'esclavage des masses aux profits des plus friqués...)







Je ne suis pas d’accord avec toi. Quelqu’un qui s’identifie clairement à un bord, avec une vision politique qu’il embrasse, sera un farouche opposant mais ne niera pas une idée de la société à l’autre.

&nbsp;Le pire pour moi sont ceux qui cachent leur idéologie (il y en a toujours une, les gens croient que c’est un vilain mot, pas moi) derrière des mots débiles en politique comme “pragmatisme” par exemple.&nbsp;


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joma74fr a écrit :



Là je vais parler de personnes de mon entourage familial (mais pas seulement) : il y a des personnes qui auront toujours besoin de disposer de statistiques, de faits tangibles pour réfléchir. Ces personnes ne savent pas réfléchir dans l’abstrait, dans l’intuition, dans le plausible. Il leurs faut matière à vérifier. Comme Saint Thomas, ils ont besoin de toucher (ou faire semblant de toucher) pour croire que ça existe.



Qu’on tente de prouver par a+b quelque chose dans un sujet quantifiable, factuel (qui touche le tangible), c’est excellent. Mais chercher à prouver tout ce qu’on affirme est pour le moins ridicule. La plupart du temps, dans la vraie vie, personne ne peut prouver quoi que ce soit, il faut apprendre à faire avec, plutôt que d’accuser l’autre de ne pas savoir prouver par a+b ce qu’on est soi-même incapable de prouver autrement que par des ersatz de preuves fabriquées dans le seul but de pouvoir continuer à raisonner avec quelque chose de tangible. Ce besoin d’avoir la preuve pour croire ce que l’autre affirme. Cette question du Pourquoi? qui revient inlassablement et qui efface toutes les autres questions (qui? où? quand? etc), c’est pénible et inutile si l’interlocuteur est pris à rebrousse poil.



Au repas de Noël, je vais encore avoir affaire avec ce genre de discours où, pour certaines personnes de mon entourage, tout est scruté à la loupe (chaque affirmation, chaque opinion, chaque sujet de discussion).



Franchement, soit on demande à son interlocuteur si un débat contradictoire l’intéresse, soit on tourne en rond seul dans sa tête à chasser le détail, à élaborer des démonstrations. On paraîtra moins chiant et moins agressif car l’objectivité, la vérité, ça n’existe pas dans la réalité du quotidien. Que chacun construise sa réalité comme il l’entend et que chacun laisse autrui penser et raisonner comme il l’entend (ça n’en fait pas forcément un raisonnement faux, les pensées les plus binaires ou manichéennes ont toutes les chances d’être les plus faussement simplistes dans la vie en société).







C’est tout à fait cela. Tu as très bien résumé la question.


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Faith a écrit :



Je crois que nous n’avons pas la même définition de “démago”

&nbsp;Etre démago, c’est aussi chercher le consensus, mais d’une manière racoleuse, en usant des sentiments plus que de la raison.&nbsp;





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Faith a écrit :



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“résoudre les problèmes du pays” c’est une belle utopie.

Soyons pragmatiques et cherchons plutôt des politiques capables d’améliorer tout doucement la situation du pays, ce sera déjà très bien ;)





haha désolé si tu t’es senti insulté du coup dans mon dernier commentaire, je n’avais pas vu ta réponse où tu disais “soyons pragmatiques”. Je tiens à enlever toute dimension d’attaque stupide et frontale de mon dernier commentaire. J’en maintiens quand même le sens.&nbsp;


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Coeur2canard a écrit :



Je pense oui. Pourquoi ca ne le serait pas? Y a pas grand chose qui me fait bander dans le curriculum des&nbsp; ministres actuels.&nbsp;



&nbsp;Ce n’est pas leur CV qui m’intéresse en général.

Un ministre, pour moi, est là pour faire appliquer les consignes et le programme du président, tout en apportant une certaine compétence sur le sujet et/ou une capacité à remonter l’opinion d’experts pour adapter le programme initial.

Pour ça, un ministre a besoin d’avoir des contacts, des connaissances, il a besoin d’avoir une capacité à être écouté, et à convaincre.



Un SDF ou un ouvrier a-t-il ce réseau et ces compétences ? à 99.99%, non (notamment parce que s’il les avait, il ne serait pas ouvrier mais aurai monté dans la hiérarchie)

On pourra me trouver sans doute LE contre-exemple, mais soyons sérieux: un ouvrier ministre passera 5 ans à apprendre le job et à se faire un réseau.



&nbsp;

Mais dans la danse des guignols que je vois à la télé, qui changent de

parti comme de chemise dès que le vent tourne, et se jettent sur

n’importe quel argumentaire foireux pourvu qu’ils peuvent taper sur le

“concurrent”



Pourtant aux présidentielles et à certaines primaires, j’ai bien vu des convictions et des visions (dans les partis que j’apprécie, comme dans certains autres)

Ceci dit, oui, il y a aussi pas mal de girouettes. Mais même une girouette est parfois utile

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Coeur2canard a écrit :



Je ne suis pas d’accord avec toi. Quelqu’un qui s’identifie clairement à un bord, avec une vision politique qu’il embrasse, sera un farouche opposant mais ne niera pas une idée de la société à l’autre.





En théorie, oui.

En pratique, je n’en vois quasiment jamais.

Un exemple: la vidéo d’Usul (que j’apprécie) sur la différence gauche/droite. A peu de chose près, il nous a exposé que la gauche, c’est les gentils, et à droite les méchants.

Et pourtant Usul est intelligent, et sait argumenter…



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haha désolé si tu t’es senti insulté du coup dans mon dernier

commentaire, je n’avais pas vu ta réponse où tu disais “soyons

pragmatiques”. Je tiens à enlever toute dimension d’attaque stupide et

frontale de mon dernier commentaire. J’en maintiens quand même le sens.&nbsp;



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