L’employeur ne peut accéder au compte d’un salarié via un de ses « amis » Facebook
Règlement de compte
Le 05 janvier 2018 à 15h46
5 min
Droit
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Extraire des informations provenant de la page Facebook d’un salarié par le biais du compte d’un de ses collègues « ami » peut, aux yeux de la Cour de cassation, relever d’un acte déloyal pour un employeur. Et ce y compris si cet accès a été effectué via un smartphone fourni par l’employeur.
Au travers d’un arrêt rendu le 20 décembre dernier, et signalé sur Twitter par Benoît Tabaka, la haute juridiction s’est prononcée sur une intéressante question de droit mêlant deux interrogations ayant généré beaucoup de contentieux au cours des dix dernières années.
Premièrement : dans quelle(s) condition(s) peut-on utiliser en justice des éléments de preuve provenant de la partie « privée » d’une page Facebook ?
Deuxièmement : peut-il y avoir une protection particulière pour certaines informations, notamment personnelles, stockées sur le matériel informatique fourni par l’entreprise à ses salariés (ordinateur, clé USB, smartphone...) ?
L'employeur passe par un salarié « ami » Facebook, via son téléphone professionnel
Les faits portés jusque devant la Cour de cassation remontaient à 2012. Une salariée travaillant depuis deux ans dans un Domino’s Pizza reprochait à son employeur d’avoir profité de son état de fragilité physique et psychologique pour lui faire signer un nouveau contrat destiné, selon la plaignante, à lui imposer une mutation déguisée.
Alors que l’intéressée avait de ce fait pris acte de la rupture de son contrat aux torts de l'employeur (une sorte de démission qui permet notamment à la personne sur le départ d’obtenir des indemnités pour licenciement sans cause réelle et sérieuse), l’affaire s’est rapidement poursuivie devant le conseil des prud’hommes, puis devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence.
Une atteinte « disproportionnée et déloyale à la vie privée » de la salariée
L’employeur a tout particulièrement tenté de faire barrage aux prétentions de son ex-salariée, en rapportant des éléments issus de son compte Facebook. Et pas par n’importe quel moyen : il a fait réaliser un constat d’huissier sur des informations « obtenues à partir du téléphone portable d'un autre salarié de la société », qui était visiblement « ami » avec l’intéressée sur le célèbre réseau social.
Une méthode qui n’a pas du tout été appréciée par les juges de seconde instance... L'employeur « ne pouvait y accéder sans porter une atteinte disproportionnée et déloyale à la vie privée de la salariée » a estimé la cour d’appel, ces informations étant « réservées aux personnes autorisées ». La plaignante a d’ailleurs obtenu, suite à un arrêt rendu le 28 avril 2016, 800 euros d’indemnités en réparation du préjudice résultant de l’atteinte à sa vie privée.
Une décision guère surprenante dans la mesure où la Cour de cassation a jugé, en avril 2013, qu’un compte accessible « qu’aux seules personnes agréées par l’intéressée, en nombre très restreint » était en principe « privé ».
La Cour de cassation écarte les arguments de l'employeur
L’employeur n’a toutefois pas lâché le morceau, puisqu’il a contesté l’application du droit par les juges du fond. Devant la Cour de cassation, il a tenté de faire valoir que ces informations ayant été recueillies au moyen d'un téléphone mis à la disposition d'un salarié pour les besoins de son travail, elles avaient un caractère professionnel. La conséquence ? Ce mode de preuve devenait valable.
Et pour cause : les juges considèrent de longue date, notamment depuis l’arrêt « Nikon » de 2001, que les documents, fichiers ou emails utilisés dans le cadre du travail sont présumés professionnels (et donc parfaitement accessibles à l’employeur), sauf si le salarié les a identifiés comme étant « personnels ». Ce qui n’était pas le cas ici.
L’employeur estimait ainsi qu’en écartant des débats les informations issues de Facebook « sans constater qu'elles avaient été identifiées comme personnelles ni faire apparaitre en quoi le fait par l'employeur d'y accéder aurait porté une atteinte disproportionnée et déloyale à la vie privée de la salariée », la cour d’appel avait privé sa décision de base légale.
La Cour de cassation a toutefois balayé cette analyse, considérant « qu'ayant relevé que le procès-verbal de constat d'huissier (...) rapportait des informations extraites du compte Facebook de la salariée obtenues à partir du téléphone portable d'un autre salarié, informations réservées aux personnes autorisées, la cour d'appel a pu en déduire que l'employeur ne pouvait y accéder sans porter une atteinte disproportionnée et déloyale à la vie privée de la salariée ».
Les magistrats ont donc rejeté le pourvoi interjeté par l’employeur, validant de fait l’arrêt rendu par la cour d’appel (consultable sur Doctrine.fr).
L’employeur ne peut accéder au compte d’un salarié via un de ses « amis » Facebook
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L'employeur passe par un salarié « ami » Facebook, via son téléphone professionnel
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Une atteinte « disproportionnée et déloyale à la vie privée » de la salariée
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La Cour de cassation écarte les arguments de l'employeur
Commentaires (53)
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Abonnez-vousLe 08/01/2018 à 09h07
Le 08/01/2018 à 09h22
Les employés voyous ça existe, les patrons voyous aussi. Les deux sont des humains, au fond, et si il y a possibilité d’abus il y aura abus. Mais ruiner une société en tant qu’employé est plus compliqué que de ruiner la vie d’un employé en tant que patron.
Si le droit du travail est plus protecteur envers les employés, ça n’est pas pour rien. Les siècles ont permis de constater que la décence et l’humanisme n’étouffent pas quiconque est en position de force.
Le 08/01/2018 à 09h45
Le 08/01/2018 à 10h17
Le 08/01/2018 à 10h59
Le 08/01/2018 à 15h39
Petite précision, la question juridique sous-entendue par l’arrêt du 20 décembre dernier est aussi une question de loyauté dans l’administration de la preuve. Cette dernière notion est un principe directeur du procès civil (article 9 du code de procédure civile).
En droit social, l’arrêt de référence est celui du 23 mai 2007, Cass, soc, 06-43.209 : « l’enregistrement d’une conversation téléphonique privée, effectuée à l’insu de l’auteur des propos invoqués, est un procédé déloyal rendant irrecevable en justice la preuve ainsi obtenue ». Cette jurisprudence fut par la suite étendue à toutes les branches du droit privé, par l’arrêt d’assemblée plénière du 7 janvier 2011 N° 09-14.316.
Enfin, on peut rappeler que la nécessité d’étiqueter ses documents comme personnels n’est pas toujours indispensable, pour éviter une procédure disciplinaire. Il fut déjà jugé, que l’employeur ne pouvait pas utiliser, à l’appui d’une procédure disciplinaire, des courriels ou messages extraits d’une boîte mail privée, mais stockés sur l’ordinateur professionnel, même non étiqueté, « privé » (cf. Cass. soc 26 janvier 2016, N°14-15.360).
Il en va de même, lorsque des fichiers à caractère personnel, mais non étiqueté “personnel” transitent sur la boîte de courriels à usage professionnel (cf. affaire GAN, Cass. soc 5 juillet 2011, N°10-17.284 : “si l’employeur peut toujours consulter les fichiers qui n’ont pas été identifiés comme personnel par le salarié, il ne peut les utiliser pour le sanctionner, s’ils s’avèrent relever de sa vie privée)”.
En somme, dès que le contenu d’un message est privé (étiqueté ou non), l’employeur ne peut pas sanctionner son salarié sur ce seul fondement. Mais, lorsque le salarié a dénommé ses messages par le tag “personnel”, il doit être informé de cette immixtion dans sa vie privée, dès que l’employeur prend connaissance de leur contenu, sauf risque ou événement particulièrement grave pour l’entreprise (Cass. soc 17 mai 2005, N°03-40.017).
Le 08/01/2018 à 18h53
Le 08/01/2018 à 20h15
Le 09/01/2018 à 10h31
croire que le chômage est de la faute des chômeurs est aussi idiot que de croire qu’il n’y a pas de gens qui fraudent. C’est pas parce qu’on est chômeur qu’on est un fraudeur, mais c’est pas non plus parce qu’on est chômeur qu’on est un parangon de vertu. La réflexion est la même pour tout d’ailleurs (employés parfaits/fraudeur vs. patron parfait/fraudeur par exemple…)
Ce débat est ridicule et stérile au possible tant chacune des parties ne cherche pas à débattre mais juste à se faire bien voir par ses électeurs.
Le 09/01/2018 à 13h56
Le 09/01/2018 à 21h26
Le 09/01/2018 à 22h24
La poule, l’oeuf.
Est-ce à cause des patrons voyous qu’il y a des salariés voyous?
Il est un fait, quelque soit la façon de débattre que les français n’ont plus confiance dans le monde du travail.
Toutes les enquêtes le démontrent.
Si le les syndicats patronaux commençaient par comprendre cela et en finir avec les “ressources” humaines (tout comme on parlerait de chaises ou de salles de réunions), ce serait un bon point de départ car c’est bien à eux de faire le premier pas en raison du rapport de force qu’il leur est favorable.
Mais non. Ils ne le feront pas tant ils sont obsédés par le détricotage des droits sociaux, héritage de 36 et du CNR.
Et grâce à leurs “stratégies” la situation empirant, les syndicats patronaux usent de des échecs répétés pour réclamer justifier davantage encore que le droit du travail soit un vieux souvenir.
Personnellement, je bosse pour une firme nord-américaine. On pourrait penser que là-bas c’est pire. Mais non, les syndicats de patrons français prennent le pire du néolibéralisme ajouté au pire du syndicalisme pour en faire une arme de guerre.
Le Medef et la CGPME devraient être reconnue de “toxicité publique” et dissout. cela serait bon pour tout le monde, y compris (et surtout) pour les patrons.
Le 10/01/2018 à 10h04
Le 05/01/2018 à 15h58
Wow. Je m’étonne que le contenu d’un compte Facebook réservé à des personnes qualifiées d’“amis”, en nombre restreint, puisse, dans la tête de quiconque, apparaître comme non explicitement marqué comme privé. Il aura donc fallu cinq années de procédures pour en arriver à cette conclusion ? " />
Le 05/01/2018 à 15h58
des informations « obtenues à partir du téléphone portable d’un autre salarié de la société », qui était visiblement « ami » avec l’intéressée
Déjà l’employeur ne devrait pas accéder aux informations personnelles contenues sur le téléphone d’un salarié, quand bien même ce téléphone a été mis à disposition par l’employeur.
Alors utiliser ces informations personnelles pour accéder aux informations personnelles d’un autre salarié, c’était un peu présomptueux. " />
Le 05/01/2018 à 16h00
Plus c’est gros….
Le 05/01/2018 à 16h13
“800 euros d’indemnités en réparation du préjudice résultant de l’atteinte à sa vie privée.”
Ils auraient pu donner 1 euro symbolique c’était pareil …
Le 05/01/2018 à 16h18
Tout ça pour 800 euros… Vive le monde du travail !
Le 05/01/2018 à 16h22
Le 05/01/2018 à 16h24
Et le préjudice moral de se taper 5 ans de procédure jusqu’à la Cour de Cassation à cause d’un patron pourri et d’un collègue au mieux flippé et au pire véreux… 800 balles c’est pas cher payé !
Le 05/01/2018 à 16h27
Devant la Cour de cassation, il a tenté de faire valoir que ces informations ayant été recueillies au moyen d’un téléphone mis à la disposition d’un salarié pour les besoins de son travail, elles avaient un caractère professionnel.
couillu, l’avocat de l’employeur. " />
du coup si je vais voir les mails de ma femme avec l’ordi de la boite, ces mails ont un caractère professionnel aux yeux de Dominos.
wow.
Le 06/01/2018 à 07h10
Les grands bénéficiaires ce sont les avocats : plus ça dure en procédure, plus ils gagnent. J’espère que l’employeur s’est considéré mal conseillé et s’est séparé de l’avocat qui l’a incité à poursuivre.
Le 06/01/2018 à 09h43
Le 06/01/2018 à 10h05
Le 06/01/2018 à 11h01
Le 06/01/2018 à 12h34
Le 06/01/2018 à 17h58
Le 06/01/2018 à 18h27
Le 07/01/2018 à 00h41
Le 07/01/2018 à 01h47
Le 07/01/2018 à 09h26
+42
J’avais eu les mêmes réflexions à la lecture de l’article mais j’ai eu la flemme de le démonter point par point.
Il s’agit ici de la propagande du MEDEF et de la CGPME qui explique qu’il faut protéger les pauvres patrons du méchant juge qui les ruine quand ils violent la loi. On l’a vu apparaître soudainement il y a quelques années et elle a été répétée à l’envi sans vraiment être vérifiée.
Si on n’est pas capable de gérer seul un licenciement, on se fait accompagner par un juriste/avocat spécialisé. Il est pourtant facile de trouver les informations sur le formalisme à respecter.
Et ça a donné lieu à la loi travail qui mets des plafonds à la con sur les indemnités en cas de faute de la société.
Le seul avantage de cette loi aurait pu être une confiance du patronat et des embauches. Hélas, maintenant, le fils à papa Pierre Gattaz nous explique maintenant qu’ils ne trouvent pas de personnes formées à embaucher !
Les cons ! Ils ne pouvaient pas s’en rendre compte avant si c’est vrai ?
En fait, ils ont toujours une excuse. Nous avons le patronat le plus bête du monde.
Et pourtant, j’aurais plutôt tendance à être favorable aux employeurs, mais il y a des limites.
Le 07/01/2018 à 11h37
Le 07/01/2018 à 14h11
Le 07/01/2018 à 15h21
C’est toi qui commencé en postant cet article ridicule de Capital. Si vraiment, tu y apportes du crédit, je ne peux rien pour toi, mais tu manques manifestement de sens critique.
Quand je lis : Celui-là a oublié de préciser par écrit à son salarié qu’il pouvait se faire assister lors de l’entretien préalable, je suis effaré. Un employeur qui ne sait pas trouver un modèle de lettre de licenciement ! C’est le B-A BA d’indiquer toutes mentions nécessaires dans une telle lettre. Je maintiens, ça ne coûtera pas cher de faire rédiger une telle lettre par un professionnel. Le blog du dirigeant le conseille aussi.
C’est super important dans une procédure de licenciement qui est violente pour le salarié de lui préciser qu’il peut se faire assister. Il est normal de punir ce qui ne le font pas. La situation est déjà suffisamment déséquilibrée.
Quand je lis “Les robes d’hermine de la cour d’appel de Paris ont-elles été informées des lourdes conséquences de leur curieux arrêt ? Si oui, cela ne les a probablement pas empêchées de dormir.”, j’ai envie de vomir. Les juges sont là pour appliquer le droit, pas pour le violer.
Si tu te sens visé personnellement alors que je visais les responsables du CNPF, je ne peux rien pour toi. Tu trouves vraiment que Gattaz est un digne représentant ? Et comme il a été élu, je trouve ça navrant. C’est le degré zéro du journalisme. C’est plus de la propagande.
Mais bon , comme tu répètes le discours assez récent sur les risques d’embaucher à cause de la justice (prud’hommes et appel) alors qu’il s’agit de très peu de cas, je ne suis pas sûr que tu sois objectif.
Après, je suis assez d’accord avec toi sur la qualité des décisions des prud’hommes qui ne sont pas professionnels, mais les décisions en appel sont prises par des juges professionnels. Et la lenteur de la justice est un autre scandale auquel aucun gouvernement n’a voulu s’attaquer, hélas. C’est pourtant simple, il faut augmenter fortement ce budget.
Quant à ton ton donneur de leçon, sur j’ai”créé de l’emploi et des vocations, apporté de la valeur ajouté à la société” tu le remballes. J’ai aussi apporté pas mal de valeur ajoutée à la société. J’ai aussi contribué à la création d’emplois de par la taille des équipes que j’ai encadrées.
Le 07/01/2018 à 16h00
je me pose une question….
ces gens qui attaquent leur employeur…. ils se font engager par d’autres boites ensuite?
Non parce que bon, perso je suis patronne j’engage pas un mec qui a trainé son dernier employeur au tribunal… ne serait-ce que par sécurité pour les autres employés.
Le 07/01/2018 à 16h52
Le 08/01/2018 à 08h39
Le 05/01/2018 à 16h45
L’histoire ne dit pas si la fouille du téléphone a été faite avec le consentement du salarié “ami”. Si ce n’est pas le cas, Domino serait parfaitement condamnable pour l’intrusion sur le compte Facebook de l’intéressé.
Quand au 800 balles d’indemnités, je ne suis même pas sur que cela rembourse les aller-retour chez l’avocat et au tribunal. Alors vu le stress qu’engendre 5 ans de procédure (+ les investissements et le temps que cela prend), finalement cela n’encourage pas à porter plainte contre des patrons voyous.
Le 05/01/2018 à 16h55
Le 05/01/2018 à 17h02
Le 05/01/2018 à 17h06
Le 05/01/2018 à 17h06
Souvent, les articles sur les condamnations indiquent uniquement le montant de l’amende, pas des dommages et intérêts.
Le 05/01/2018 à 17h11
Je me demande, dans l’hypothèse où l’ami était étranger à l’intrusion dans sa vie privée, si cela ne pourrait pas être vu comme un accès et un maintient frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, et qu’en plus de l’employeur, l’huissier, censé représenter la loi et l’appliquer avec zèle, ne puissent pas être poursuivis.
Clairement, cinq ans de procédures pour en arriver là, voici un beau gâchis pour tous.
Le 05/01/2018 à 17h20
couillu l’avocat, mais à mon avis pas au point de présenter une preuve illégalement acquise…
Le 05/01/2018 à 17h20
Les 800€ c’est la cerise sur le gâteau quand on voit le jugement :
https://www.doctrine.fr/d/CASS/2017/CA4A0C269F53512866526
Le 05/01/2018 à 17h21
pinaise, 1 an et demi pour un jugement…
Le 05/01/2018 à 17h30
il a fait réaliser un constat d’huissier sur des informations « obtenues à partir du téléphone portable d’un autre salarié de la société », qui était visiblement « ami » avec l’intéressée sur le célèbre réseau social.
" /> Les amis de mes amis sont mes ennemis. " />
Le 05/01/2018 à 17h30
Le 05/01/2018 à 17h30
bof, 4 à 8 mois de salaire maxi c’est le tarif sous macron
Le 05/01/2018 à 19h09
Le 05/01/2018 à 20h02
Le 05/01/2018 à 21h59
Dans ce cas l’employeur à l’air d’être une belle pourriture :
« C’est en vain que l’employeur dénie toute valeur probante à ce témoignage en soutenant que Mme M J K ne travaillait pas le 28 février 2012 et ne pouvait donc décrire l’état moral de Mme Y à cette date alors que le planning qu’il produit pour la semaine du 27 février au 4 mars 2012 (pièce 56) suffit à établir que cette salariée travaillait de façon effective de 18h à 21h. »
Cass. soc., 20 déc. 2017, n° 16-19.609. Lire en ligne :https://www.doctrine.fr/d/CASS/2017/CA4A0C269F53512866526
“Nan mais son témoignage est pourri à celle-là, elle n’était pas là ! comment ça les documents que j’ai fournis prouvent que je mens effrontément ?”
Édite : sinon les 800€ c’est juste pour le fait d’avoir consulté son FB via un autre employé, elle touche plus pour d’autres raisons.
Le 06/01/2018 à 05h34
intéressant sauf que …….
ou est la frontière privé/public quand le salarié géré la page pro de la boite qui est souvent liée par un compte perso.
Apres c’est pas a la sécurité sociale a payer des indemnité journalières pour des conflits du travail, l’argent public doit être dépenser de façon rationnel et je pense que cette salarié devrait être poursuivit pour abus de bien social et qu’importe la preuve ou sa vie privé les deficit public est un grand mal qui nous concerne tous ….