Compteur Linky : la CNIL met en demeure Direct Energie pour sa gestion du consentement
De l'électricité dans l'air
Le 27 mars 2018 à 08h34
5 min
Droit
Droit
La CNIL vient de mettre en demeure Direct Energie. Le fournisseur d'énergie a été épinglé pour défaut de recueil du consentement des abonnés, alors qu'Enedis prévoit d’installer 35 millions de compteurs communicants Linky d'ici 2021.
Direct Energie glane-t-elle, dans les règles de l’art de la loi de 1978, le consentement des abonnés en amont de l’installation de ces nouveaux compteurs connectés ? La CNIL est persuadée que non, après des contrôles organisés en octobre 2016 et février 2018.
Le nœud du problème ? Lors de la mise en place d’un compteur communicant, Direct Energie demande « au gestionnaire du réseau de distribution, la société ENEDIS, de lui transmettre les données de ses clients correspondant à leur consommation journalière d’électricité ainsi que les données de consommation à la demi-heure », explique la CNIL dans un communiqué.
Or, les données sont parfois glanées sans obtenir le feu vert des personnes concernées.
Le feu vert du propriétaire n'est pas celui du locataire
Déjà, pour l’exploitation de ces compteurs, Direct Energie se contente parfois de contacter le propriétaire du logement, et non le locataire, afin d’être autorisée à collecter les consommations par courbe de charge, c’est-à-dire au pas de trente minutes.
Sauf que les textes exigent que le recueil du consentement vise la « personne concernée » et non un tiers, comme ici. Le consentement fait donc défaut.
Dans sa délibération, la CNIL considère en outre que le consentement à la transmission de ces données à la société Direct Energie « ne peut être considéré comme libre, éclairé et spécifique ».
Un consentement qui doit être libre, éclairé et spécifique
Les clients sont en effet destinataires d’une campagne d’information qui vise à glaner leur accord à la fois sur la mise en place de Linky et la collecte de ces données de consommations.
Ils apprennent à cette occasion que leur compteur « doit être remplacé dans le cadre d’une campagne menée par Enedis ». Il leur est expliqué qu’ils doivent « permettre au technicien d’accéder à [leur] compteur et permettre à Direct Energie d’accéder à [leurs] données de consommations ».
Justement, l’autorité reproche à Direct Energie de mélanger ici torchons et serviettes. « Le client pense donc consentir simultanément au changement de compteur électrique et à la collecte des données relatives à sa consommation. Or, Direct Energie n’est pas en charge du déploiement et de l’activation des compteurs Linky », laquelle est obligatoire.
Le souci est que cette campagne d’information donne l’impression que la collecte des données est la conséquence de l’activation du compteur (voir le cas similaire de SFR). Ce qui est faux. Pour preuve, si le client refuse l’activation de ce compteur suite à cette information, le compteur est malgré tout activé par Enedis.
Et s’il donne son accord à cette activation, ce consentement, faute d'avoir bien été éclairé, ne peut en aucun cas se répandre sur la collecte de la courbe de charge, d’autant plus que la société ne proposait pas aux jours des contrôles une offre basée sur la consommation au pas de trente minutes.
Ce n'est pas tout puisque « le consentement est recueilli de manière générale sur la collecte de données relatives à la courbe de charge, sans aucune précision sur la cadence effective de cette collecte ».
En conclusion, la CNIL a considéré que le consentement est recueilli sans base légale.
Les consommations quotidiennes et l'intérêt légitime de Direct Energie
Un problème similaire se pose cette fois sur les données relatives aux consommations quotidiennes. Certes, les personnes sont informées de cette aspiration, mais jamais leur consentement exprès n’est recueilli.
La société a bien tenté de s’abriter derrière une disposition de l’article 7 de la loi de 1978 qui l’autorise à se passer de ce feu vert lorsqu’elle démontre un intérêt légitime, « sous réserve de ne pas méconnaître l'intérêt ou les droits et libertés fondamentaux de la personne concernée ».
Direct Energie a ainsi fait valoir son souhait « d’avoir une meilleure compréhension de la consommation des clients et de leur proposer des offres plus adaptées à leurs besoins ».
Mais la CNIL n’a pas été séduite : « S’il apparait légitime que la société optimise son système en proposant des offres personnalisées à ses clients, (…) la collecte d’office de ces données – qui est particulièrement intrusive et attentatoire à leur vie privée - méconnait leurs intérêts et droits, d’autant qu’il n’existe pas non plus d’offres tarifaires basées sur leur consommation quotidienne ».
Trois mois pour se conformer
La commission a laissé trois mois à l’entreprise pour se conformer. Elle devra « recueillir le consentement préalablement à la collecte des données relatives aux consommations au pas de trente minutes et aux consommations quotidiennes des clients, y compris de ceux dont les données sont déjà enregistrées par la société et à défaut, supprimer lesdites données collectées ».
Faute de rentrer dans les clous, la CNIL annonce qu’elle s’engagera dans une procédure qui peut déboucher sur une sanction de 3 millions d’euros.
Rappelons qu’avec le règlement sur la protection des données personnelles, en application le 25 mai et expliqué ligne par ligne, ce type de situation sera sanctionné jusqu’à une amende administrative de 20 millions d’euros voire de 4 % du chiffre d’affaires mondial.
Compteur Linky : la CNIL met en demeure Direct Energie pour sa gestion du consentement
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Le feu vert du propriétaire n'est pas celui du locataire
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Un consentement qui doit être libre, éclairé et spécifique
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Les consommations quotidiennes et l'intérêt légitime de Direct Energie
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Trois mois pour se conformer
Commentaires (122)
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Abonnez-vousLe 27/03/2018 à 08h50
Bon réflexe de la CNIL.
Je pense effectivement que les clients qui acceptent le traitement de leurs données personnelles doivent bénéficier d’un tarif plus avantageux.
Le 27/03/2018 à 08h53
A ce sujet le dossier dans le dernier CPC Hardware est pas mal (et édifiant aussi.. sur certains choix, mises en avant et fausses promesse).
Le 27/03/2018 à 09h01
Rappelons qu’avec le règlement sur la protection des données personnelles, (…) ce type de situation sera sanctionné jusqu’à une amende administrative de 20 millions d’euros voire de 4 % du chiffre d’affaires mondial.
et là on arrêtera peut-être de faire les andouilles (reste à voir si on mettra suffisamment de moyens dans les contrôles ou si ce sera un truc de façade comme la commission des comptes de campagne…)
Le 27/03/2018 à 09h16
Que se passe-t-il si la personne concernée ne donne pas son consentement ?
Le 27/03/2018 à 09h21
Ils apprennent à cette occasion que leur compteur « doit être remplacé dans le cadre d’une campagne menée par Enedis ». Il leur est expliqué qu’ils doivent « permettre au technicien d’accéder à [leur] compteur et permettre à Direct Energie d’accéder à [leurs] données de consommations ».
C’est bien, c’est bien !
La locataire tu vas aller la voir et pis si ça se trouve elle sera d’accord… surtout si on la tient.
© Albert Dupontel " />
Le 27/03/2018 à 09h22
Je pense que Direct Energie doit se contenter des relevés fournis par ENEDIS.
Le 27/03/2018 à 10h48
Justement, le compteur ne t’appartient pas. Il appartient aux mairies, collectivités, etc… exploitées par Enedis ou une ELD (Entreprise Locale de Distribution) comme dans certaines villes.
Le 27/03/2018 à 10h51
Je doute. Il me semble bien que lorsque j’ai fait construire, mon compteur, c’est moi qui l’ai payé, et qu’il m’appartient.
Le 27/03/2018 à 10h51
À ma connaissance, un compteur ne t’appartient pas. Si quelqu’un te l’as vendu, il t’as escroqué.
Edit :
Le 27/03/2018 à 10h53
Le 27/03/2018 à 10h53
C’est si dur que ça de faire une recherche Google ?
Tu as peut-être payé l’ouverture de ligne, tout comme tu payes un abonnement chaque mois à ton fournisseur (ensuite reversé à Enedis en partie).
Le 27/03/2018 à 10h54
Je préfère payer plus et qu’on laisse mes données tranquilles. Malheureusement cette possibilité n’est pas proposée.
Le 27/03/2018 à 10h56
Le 27/03/2018 à 10h57
En parlant de baisse de tarifs (pas seulement les abonnements)… grâce à la mise en place des compteurs Linky et aux actions possibles à distance (ouverture/fermeture de ligne, modification de puissance, etc), le prix des interventions d’un technicien diminue (vu que plus de déplacements). :)
Le 27/03/2018 à 10h57
Bien sûr que si. L’accès à tes données de consommation par des tiers (y compris ton fournisseur d’électricité) est facultative et tu dois donner ton consentement.
Donc ce que tu souhaites est ce qui est établit de base (sauf avec Direct Energie qui triche sur le consentement).
Le 27/03/2018 à 11h04
Plus que les sanctions finnancières, le RGPD peut interdire d’exploiter les données.
Autant dire que si elle ne pas lire ses données, l’entreprise peut mettre les clés sous la porte.
Le 27/03/2018 à 11h05
Jolie tentative de rabaissement…. (tu serais pas un poil du genre à prendre les gens de haut toi ? )
Non, c’est juste que j’octroie un doute parce que ça fait plus de 10 ans que j’ai fait construire, parce que oui, sinon, je suis plutôt sûr de moi quand je dis que je l’ai payé ce #@! de compteur.
Et aussi de la galère pour le relier au réseau, parce que les électriciens du constructeur et d’EDF se rejetaient la balle “nan c’est à vous de relier le compteur au réseau”.
Le 27/03/2018 à 11h07
Le 27/03/2018 à 11h17
Le 27/03/2018 à 12h00
La limite de propriété, c’est le compteur (d’électricité, d’eau, de gaz,…). Tout ce qui est en amont est la propriété du fournisseur (y compris ledit compteur). Tout ce qui se situe après le compteur est du domaine privé. Donc le disjoncteur n’est pas la propriété du fournisseur, il est soit au propriétaire soit un bien collectif (cas des disjoncteurs sur le palier d’un immeuble, près des compteurs. Ce cas se voit sur des vieux immeubles par exemple)
Le 27/03/2018 à 12h00
Dans cette perspective d’adéquation quasi-instantanée entre la production et la consommation d’électricité, l’ENEDIS dispose, par l’article D322-16 du code de l’énergie, d’un droit de communication des données relevées par le compteur communicant, sans que le consentement du client final soit nécessaire.
La base légale de ce traitement pourrait être une mission de service public ou l’intérêt légitime du responsable.
Ces données agrégées peuvent aussi être transmises aux producteurs d’électricité (cf.R. 341-5code de l’énergie).
De plus, l’article D341-21 du code de l’énergie permet au consommateur de s’opposer à l’enregistrement de la courbe de charge au sein du compteur (mais pas à sa possible transmission sans enregistrement) : “la courbe de charge d’électricité est enregistrée, au pas horaire, dans la mémoire du dispositif de comptage, sauf si le consommateur s’y oppose”.
Enfin, le propriétaire peut recevoir les données de consommation “ sous forme agrégée et anonymisée, à l’échelle de l’immeuble ” (cf. articleD341-17 C. de l’énergie), mais l’article suivant lui permet de reconstituer l’historique des consommations de chacun de ses locataires, lorsque ces derniers y ont consenti par “autorisation expresse” (dans le contrat de bail, par exemple).
Le 27/03/2018 à 12h11
Le 27/03/2018 à 15h05
Si je ne m’abuse, un promoteur doit vendre le tout viabilisé : il construit un lotissement de plusieurs habitations/immeubles et chacun doit être raccordé au réseau public de façon individuelle et ce quel que soit le réseau.
En exemple, pour les eaux usées : avant, ils faisaient des collecteurs communs par lotissement de maisons individuelles mais cela a engendré des problèmes de responsabilité en cas de défaut (tout le quartier est impacté sans qu’on puisse déterminer ladite responsabilité). Rapporté du syndicat d’assainissement de mon patelin. ;)
Du coup, maintenant, tout est individuel. De même pour les réseaux d’énergie, la loi impose maintenant que chaque logement ait son propre raccordement individuel car du fait de l’ouverture du marché des énergies à la concurrence, chacun doit pouvoir choisir son fournisseur d’énergie ce qui implique un compteur public individuel (je suis concerné, j’ai divisé ma maison familiale en deux et il a fallu que je me mette aux normes ;) ).
Donc, normalement, un promoteur doit justifier de raccordements réseaux individuels. Exception notable pour les immeubles de plusieurs logements et des réseaux d’eaux usées et potable (qui eux ne sont pas ouverts à la concurrence), si je ne m’abuse mais là, aucune certitude.
Après, charge au promoteur, s’il le souhaite, de répartir les coûts. Cependant, la seule mention de viabilisé (même pour un terrain) est obligatoire et fait référence aux raccordements réseaux déjà effectués. Il arrive, sauf erreur, qu’on puisse retrouver dans le détail une seule mention avec un coût global : “viabilisation”.
Mais je ne suis pas sûr de tous ces éléments. Quelqu’un sera peut être plus à même de pouvoir apporter plus de précisions. ;)
Le 27/03/2018 à 15h06
Tout ça, ça existe déjà.
J’essaie d’utiliser l’électricité de préférence pendant les heures creuses.
Les industriels achètent l’électricité sur un marché dont le tarif s’adapte à l’offre et à la demande (avec des fois des situations cocasses de coût négatif).
La prévisibilité est un autre gros point noir de Linky : pas d’afficheur de consommation gratuit (voire obligatoire), qui aurait pu afficher le prix prévu en avance. (l’an 2000, je vous dis !)
Comment tu proposes gérer l’électricité sinon?
Quand il y en a pas, il y en a pas (le stockage est très limité).
Et ça ne va pas s’arranger avec l’augmentation des énergies renouvelables intermittentes !
Le 27/03/2018 à 15h07
Le 27/03/2018 à 15h18
Ah oui pardon, ça existe, mais en l’état actuel des choses de manière embryonnaire, voire non extensible?
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Le 27/03/2018 à 15h31
Oui, j’ai été un peu vite : tu dois pouvoir donner l’accès au technicien qui vient faire le changement, mais je voulais surtout dire que c’est la mairie qui choisit pour toi si la commune aura un linky ou pas, et les habitants peuvent, au mieux, repousser l’échéance (mais pas y échapper à terme).
Le 27/03/2018 à 15h36
En suivant le lien PDF :
“En mode consommateur, le compteur gère deux calendriers tarifaires, le calendrier tarifaire fournisseur d’une part (avec 10 index possibles) et le calendrier distributeur d’autre part (avec 4 index possibles), le compteur dispose d’un contact sec physique et de 7 contacts virtuels pilotés par la grille fournisseur et transmis par la TIC.”
Le 27/03/2018 à 15h40
Je vois, merci pour ces retours.
Effectivement, nous n’avions pas été ennuyé, étant en direct et seuls pour le terrain, donc forcément tout en individuel.
Par contre, on était en fosse septique (aux normes), et là on doit se raccorder à l’assainissement collectif, hop, un (gros) billet…
Le 27/03/2018 à 15h45
Oui, et il disent bien “contact sec” plutôt que “fil pilote”…
Le 27/03/2018 à 15h53
Ce sous titre est super. " />
Le 27/03/2018 à 16h24
J’ai un Linky et je suis chez Direct Energie. Je n’ai jamais fourni le moindre consentement de collecte de données, donc techniquement il y a juste Enedis qui a le droit de récupérer ma consommation mensuelle, rien de plus.
Et effectivement dans mon espace client Direct Energie, je vois juste des relevés mensuels fournie par Enedis. (après, peut-être qu’ils grugent et récoltent quand même les données sans consentement, sans me les afficher, qui sait…)
Le 27/03/2018 à 18h18
Le 27/03/2018 à 18h33
Le 27/03/2018 à 18h46
Le 27/03/2018 à 18h53
Le 27/03/2018 à 19h44
Le 27/03/2018 à 23h52
Le 28/03/2018 à 19h35
Les normes ECM de l’UE sont à la fois en rayonné (auquel tu fais allusion) et en conduit (c’est-à-dire par le câble d’alimentation ou les autres câbles (USB, telecom, …). On peut le lire ici. Elles concernent à la fois la immunité et la perturbation.
Le 28/03/2018 à 22h22
Ah merci (aurais du suivre la page wiki).
On trouve quelque chose en annexe 3…
Bande de fréquence courant : 9kHz à 30MHz, qui semble couvrir les fréquences du CPL G3 du linky.
Quand on parle d’immunité et d’émission, nous sommes d’accord qu’un équipement marqué CE doit suivre les définitions en page 44 (en parlant de bonnes pratiques) ?
-pour les émissions, le produit doit prendre des mesures pour limiter/éliminer les émissions
-pour les immunités, le produit doit être protégé contre les perturbations
Des exemples sont en annexe 3, page 55.
Donc dire que les compteurs linky ne sont pas conforme CE vu qu’ils grillent des équipements domestiques… OK
Par contre, est-ce que je peux dire que les équipements grillés ne sont pas CE parce qu’ils ne sont pas immunisés contre les perturbations (harmoniques basses fréquences, signal superposé, fluctuations…. cf liste d’exemple)?
Le 28/03/2018 à 22h34
Moi, j’ai suivi parce que je savais ce que je cherchais (les tests en conduit). C’est toujours plus facile de trouver quand on sait ce que l’on cherche.
Pour la suite, j’ai du mal à comprendre tes questions. Je vais peut-être répondre à côté.
Les Linky sont forcément conforme CE.
Par contre, pourquoi parles-tu d’équipements “grillés” par les Linky ? Tu as une source ?
J’ai déjà lu que les Linky perturbaient certains appareils (en particulier des appareils à commande digitale (dans le sens : avec le doigt) : lampes ou plaques de cuissons), mais pas d’appareils grillés.
En tout cas, les appareils grillés ne doivent pas être conformes CE.
Par contre, pour ceux qui sont perturbés et que j’ai cité, au départ ENEDIS/ERDF semblait dire au début que les appareils n’étaient pas conformes, mais semble moins affirmatif et dit travailler avec les constructeurs pour comprendre comme on peut le lire ici.
Le 28/03/2018 à 23h20
Le 28/03/2018 à 23h28
Certains dans ce fil de commentaire ont indiqués des cas, on va dire de perturbations, sur des équipements depuis l’installation du linky et incriminent (à raison, à tord) linky.
Un autre, au début, sur le grillage d’un module cpl (sur une installation non conforme à la base)
Ma posture reloo portait plus sur le fait qu’avant d’incriminer le linky, les équipements touchés, normalement CE aussi, ont aussi leur responsabilité.
Et btw, sur la norme en question, la démarche est quand même largement portée par le fabricant, qui rédige sa propre spécification/campagne de test. De là à minimiser, pour faire ce qu’il l’arrange….
Le 28/03/2018 à 23h39
Le 29/03/2018 à 06h29
Le 29/03/2018 à 07h42
Le 29/03/2018 à 08h07
Le 29/03/2018 à 08h14
Le 29/03/2018 à 08h32
Le 29/03/2018 à 10h17
Le 29/03/2018 à 11h27
Le 29/03/2018 à 12h28
Le 29/03/2018 à 12h48
Le 29/03/2018 à 13h01
Le 27/03/2018 à 09h27
Exactement, avec les erreurs potentielles que cela provoque (bien que réduites grâce au Linky) et les réajustements éventuels si les données ne sont pas régulières.
Le 27/03/2018 à 09h35
Le 27/03/2018 à 09h38
Le 27/03/2018 à 09h40
Le premier contact que j’ai eu bien malgré moi avec eux ne m’a pas donné envie d’aller chez eux :
mon nouveau voisin s’est trompé et a transféré mon abonnement électricité chez eux au lieu du sien (erreur de PDL).
J’ai fini par savoir que c’était chez eux et en les appelant, ils ont refusé de faire quoi que ce soit pour annuler parce que je n’étais pas leur client ! Le fait que leur client n’avait pas le droit de transférer mon abonnement leur était totalement indifférent. Quand j’ai demandé à parler au responsable de la personne en voyant que ça n’avançait pas, elle a raccroché ! Un service client comme ça, ça ne donne pas envie.
Entre mon fournisseur d’électricité, ENEDIS, eux puis à nouveau mon fournisseur, j’ai perdu 2 heures à rétablir la situation.
C’est à l’électricité ce qu’un écrasement de ligne est à Internet, mais les procédures sont bien moins rodées.
Ce qui est fou, c’est qu’il n’y a aucun contrôle quand on transfère la fourniture d’électricité sur la légitimité du demandeur.
Bref, leurs pratiques trompeuses en terme de consentement d’accès aux données personnelles puent autant et ne vont pas me faire changer d’avis.
Le 27/03/2018 à 09h46
Le 27/03/2018 à 09h49
Le 27/03/2018 à 09h51
Il est certain que cela se fait sans aucun consentement
J’avais un appartement à Nantes, vide et à vendre , j’avais donc un abo EDF pour les visites
Un jour l’année dernière , j’ai reçu un message EDF comme quoi mon compteur Linky avait été installé et que je pouvais en profiter grace à ses merveilleuses possibilités.
Je n’ai jamlais été informé avant le fait accompli et comme il était vide .. sans locataire…
D’ailleurs quand j’ai vendu, et que je suis allé à Nantes pour relever le compteur , j’ai su lequel c’était car c’était le seul à zéro !
Le 27/03/2018 à 09h55
Bonjour @ Tous,
Linky fonctionne sur la base de collecte par CPL, si nous sommes équipés d’un réseau comportant du CPL, comment savoir si les données du réseau ne sont pas captées par Linky?
En théorie le disjoncteur fait barrage " /> mais alors comment Linky fait il pour savoir que j’éclaire ma télé, mon ordi, mon four, so and so. " />
Je trouve qu’il y a une grosse faille dans la sécurité de notre vie privée. Ils n’ont pas besoin de boite noire pour espionner nos communications. -/ chanson-\ les loups , les loups sont rentrés dans Paris……….
Le 27/03/2018 à 10h02
Le CPL Linky n’est pas sur les même fréquences que le CPL domotique.
Un mesure précise de la consommation d’électricité peut permettre de savoir en fonction des variations de consommation quelle chaine est regardée (un écran noir consomme moins qu’un écran lumineux) maintenant sur de la VOD je n’y crois pas.
Le 27/03/2018 à 10h05
Troll ou encore un professionnel du complotisme de masse ? " />
Un jour vous vous documenterez dessus, genre grâce au dossier de CPC Hardware, plutôt que de lire des pages FB bidons qui en parlent et autres medias peu scrupuleux.
Ton compteur Linky ne SAIT PAS quel instrument tu viens d’allumer, point barre.
Seuls certains appareils directement branchés sur ton réseau (par toi même ou un technicien que tu fais venir) te permettent de savoir un peu qui consomme quoi, mais ce n’est pas totalement parfait.
Le 27/03/2018 à 10h24
Donc on demande un consentement pour le traitement des données (c’est très bien), mais pas pour l’installation de l’appareil qui permet cette collecte, ça c’est obligatoire et on ferme bien sa gueule. Quelle cohérence… " />
Le 27/03/2018 à 10h28
Si le compteur se trouve à l’intérieur de ton domicile, il apparaît évident que tu as ton mot à dire (et même refuser), dans le cas contraire c’est une violation de domicile. Et s’il se trouve à l’extérieur, tu dois au minimum être prévenu, étant donné que cela occasionne une coupure d’électricité qui peut avoir de fâcheuses conséquences.
Sans compter que le changement d’un compteur n’est pas anodin, pour peu qu’il ait mal été posé : dans mon cas, un technicien incompétent a remplacé un compteur électromécanique défectueux par un compteur pré-Linky. Résultat : une fois, le technicien parti, ça a failli foutre le feu à l’appart au niveau du disjoncteur qui sentait sérieusement le cramé…
Le 27/03/2018 à 10h30
Le 27/03/2018 à 10h33
perso mon compteur est dans mon appart, et j’ai envoyé chier Enedis quand ils m’ont appele pour la pose du linky. depuis RAS .
Je pense que tant qu’ils ont des millions de compteurs à faire ils ne vont pas trop chercher à pousser, mais que a terme de toute facon l’installation étant obligatoire on aura pas le choix.
Le 27/03/2018 à 10h37
Le jour où ils vont te facturer le déplacement pour relever ton seul compteur parce que ce déplacement est de ton fait comme tu as refusé l’accès à ton appart, tu passeras vite au Linky.
Le 27/03/2018 à 10h45
À ma connaissance quand ton compteur est le tien, payé sur tes deniers, ça s’appelle du vol.
Le 27/03/2018 à 12h15
Mon point de vue sur l’intérêt de Linky et l’accès aux données de consommation.
L’électricité ne se stock pas, donc l’électricité produite doit correspondre exactement à l’électricité consommée. Tout ce qui est produit en trop est perdu, s’il n’y a pas assez d’électricité il faut délester (couper les utilisateurs non prioritaires).
La consommation globale d’électricité augmente sans arrêt mais on souhaite réduire le nombre de centrales (nucléaire, charbon, fuel,…)
Le seul moyen est donc de répartir la charge. C’est ce qui existait déjà avec le tarif jour nuit ou l’EJP, mais ces contrats ne sont plus suffisants.
La première option serait de stocker l’électricité quand la consommation est faible et la restituer quand elle est maximum, Tesla commence à proposer des solutions dans ce sens.
La seconde est de permettre aux producteurs de contrôler votre consommation d’électricité. C’est ce qui se passe en Californie depuis des années où lors d’un pique de consommation, le producteur d’électricité peut
modifier la température du climatiseur des clients ou couper leur machine à laver.
C’est le but de Linky.
C’est d’autant plus important qu’un grand nombre de citadins est en train de se doter de véhicules électriques et que s’ils branchent tous leur voiture à 19h en rentrant du boulot il va falloir remettre en service des centrales au charbon pour encaisser le pique de charge.
Pour le coup un véhicule électrique sera beaucoup moins écologique…
Le 27/03/2018 à 12h50
“avoir une meilleure compréhension de la consommation des clients et de leur proposer des offres plus adaptées à leurs besoins”
L’excuse favorite des aspirateurs à données perso.
Le 27/03/2018 à 12h52
estimes-toi heureux : on échappe à “c’est pour améliorer l’expérience du consommateur” " />
(même si ça revient au même, on va pas s’mentir)
Le 27/03/2018 à 12h59
Le 27/03/2018 à 13h11
Je comprend pas trop le haro de certains sur les données perso récoltées par linky ( Connaître la consommation en temps réel d’un abonné me paraît primordial pour le fournisseur, afin d’adapter au mieux son réseau et sa production.
Bien sûr, il faut cadrer tout ça, expliquer au consommateur ce qui va être collectent pourquoi en toute transparence, et je trouve l’initiative de la CNIL tout à fait appropriée.
Toutefois, reprocher à Enedis de récupérer la consommation en temps réel de ses abonnés revient à reprocher à son FAI de connaître l’IP de votre box et sites que vous visitez, votre opérateur téléphonique des numéros que vous avez appelés, à quelle heure et la durée d’appel etc..
Le 27/03/2018 à 13h20
Je suis assez dac, j’aurais même envie d’en avoir un perso… Après oui il faut informer et laisser le choix à mon sens!^^
Le 27/03/2018 à 13h25
*fournisseurs (pour EDF, Engie, etc..), mais en effet je sais qu’ils sont répartis dans les différentes taxes. je tenais juste à le signaler en rapport avec le Linky, et non pas en rapport avec le sujet de la vie privée cité dans la news. ;) Et donc oui elles sont facturées par Enedis, qui facture au fournisseur, qui ensuite fait payer le client.
Le 27/03/2018 à 13h26
Le 27/03/2018 à 13h31
Pour être en pleine construction et parfaitement au courant, effectivement tu payes quelque chose : la mise en place du compteur et le raccordement au réseau public.
Mais tu ne payes pas le compteur qui in fine fait partie du domaine public. Quelques soient les sociétés qui font les mises en place (Enedis, la Lyonnaise, GDF, etc.. même si elles sous-traitent), sont chargées de missions de service public, soit de raccordement aux réseaux.
Ces sociétés restent propriétaires des compteurs. Mais le raccordement, lui est payant et à la charge de la personne qui construit (plus les taxes éventuelles, comme pour le raccordement à l ‘eau et aux eaux usées).
En espérant avoir pu t’éclairer.
PS : peut être que le promoteur a fait un raccourci en “vendant” un compteur mais il ne peut pas vendre quelque chose qui ne lui appartient pas. La seule exception sont les compteurs divisionnaires mais qui ne sont pas le point d’accès au réseau, et qui ne sont pas concernés par le Linky. (encore une fois, étant propriétaire, et ayant eu le changement pour le linky, le compteur d’accès au réseau a été changé, les divisionnaires, privés et pour mon usage personnel, soit gestion à la fois de la maison et d’une ferme, eux ne sont pas concernés).
Le 27/03/2018 à 13h32
Ce n’est pas le fournisseur qui s’occupe de la production ni du réseau. Le réseau (les petites lignes, pas les très hautes tension) c’est Enedis qui s’en charge, et la production c’est un peu plus réparti (entre les locaux, les barrages et centrales qui appartiennent un coup à EDF qui est aussi fournisseur, un coup à bidule, etc….).
Par contre oui, connaitre qui consomme quoi et quand, ça va permettre à Enedis de mieux réguler tout ça de manière globale. Et aux fournisseurs ça va permettre de mieux facturer leurs clients, et de créer des “courbes de charges” leur permettant d’acheter la “bonne quantité” d’électricité sur le réseau à allouer à leurs clients. (Encore + utile dans le cas de fournisseurs d’électricité renouvelable, qui achètent des garanties d’origines en fonction de quantité)
Le 27/03/2018 à 13h36
Désolé, l’autre trolleur ou ignorant (dans les messages précédents) parlant de savoir exactement quelle chaine et quelle ampoule tu viens d’allumer grâce au Linky m’a quelque peu énervé. ;) Et j’avais pu trouver sur Google qui était le proprio du compteur en juste une petite recherche..
Sinon concernant ce que tu as payé, la mise en place et la connexion au réseau sont effectivement facturées, et il y a une couille si tu as payé des frais supplémentaires.
Après c’est Enedis (le réseau) et leurs techniciens qui s’occupent de cette mise en service, pas le fournisseur (EDF/Direct Energie/Tartempion)…. mais pour entendre des gens en communication avec eux, c’est paaaas toujours facile oui…
Le 27/03/2018 à 13h38
Le 27/03/2018 à 13h47
Le 27/03/2018 à 13h57
Le 27/03/2018 à 14h02
Le 27/03/2018 à 14h13
c’est là que ça devient vicieux.
Une connaissance aussi poussée de la consommation d’un foyer n’apporte rien en terme de planification de la production d’électricité, et du coup des gens ont le sentiment que l’atteinte à leur vie privée n’est pas proportionnée.
L’atteinte est-elle justifiée? on peut dire qu’il y a un intérêt public important à rationaliser la production et la distribution d’énergie.
Est-elle proportionnée? non parce qu’il était possible d’atteindre l’objectif par le déploiement de moyens moins intrusifs.
Si on ajoute à ça un manque total d’intérêt pour l’Etat à la protection des données personnelles ainsi qu’une certaine opacité dans ce qui est collecté, pour quelles finalités, pour qui et selon quel procédure, on se retrouve logiquement dans la situation actuelle: fronde contre le dispositif.
Le 27/03/2018 à 14h17
Le 27/03/2018 à 14h25
Pas de souci, you’re welcome " />
Pour le souci de raccordement, on a fait simple : le constructeur était ouvert le samedi matin. Si ce n’était pas raccordé le samedi matin, on débarquait avec un sac de bouffe et les 3 gosses (petits à l’époque), ils avaient un micro-onde : “on se débrouillera très bien avec ça. Par contre, d’habitude on tient nos gamins, là … ben ils auront de quoi s’amuser et feront du rangement.”
Miracle, le jeudi, c’était raccordé " />, on a pu emménager le samedi.
Le 27/03/2018 à 14h29
Le 27/03/2018 à 14h35
Le 27/03/2018 à 14h36
Tout à fait.
Mais il n’y a pas besoin de relever la consommation individuelle en temps quasi-réel pour ça, à grande échelle, la conso est prévisible
Le 27/03/2018 à 14h36
Il ne faut pas mélanger les postures de facebook et enedis.
Facebook se rémunère sur la pub et sur l’exploitation/revente des données perso. Facebook disparait si on lui enlève les données persos. L’utilisateur ne paye pas le service fournit par facebook.
Enedis se rémunère sur la distribution d’electricité. Sans la revente de données perso (aspect revente à confirmer), il y a toujours la distribution pour se faire payer. L’utilisateur paye (indirectement) le service fournit par Enedis.
““Se faire payer par des “partenaires” pour leur filer tes infos, voire carrément prendre une commission si tu achète un nouvel équipement suite à leur “tuyau”“.”
Autant avec Facebook et la pub, c’est évident.
Dans le cas d’ENEDIS, quel serait le type de tuyau remonté vis à vis de la consommation d’électricité?
Comment Enedis toucherait une commission? Untel regarde la télé à 20h tous les jours, untel lance la machine à laver à 22h30 toutes les semaines…. c’est quoi le tuyau marketing?
Le 27/03/2018 à 14h40
Le 27/03/2018 à 14h40
Le 27/03/2018 à 14h42
Sans aller jusqu’à une théorie de complot , je n’ai pas envie qu’on sache à quelle heure je rentre à la maison ou à quelle heure la maison est vide.
Le 27/03/2018 à 14h43
Le 27/03/2018 à 14h50
Il y a déja plein de moyens de le savoir de manière plus ou moins directe :
-binding du téléphone mobile sur l’antenne à proximité (quand ce n’est pas une appli qui fuite la localization GPS)
-activité de la ligne internet (pas en terme de navigation/utilisation, juste le traffic)
-caméra de surveillance de la circulation
-carte de transport (abonnement identifié)
-RG campé dans la rue ou en filature
-activité sur les réseaux sociaux (ceux qui postent des photos/statuts publiques en vacances/soirées..)
…
Le 27/03/2018 à 14h51
Le 27/03/2018 à 14h54
Le 27/03/2018 à 14h58
Le pire c’est qu’il semblerait que Linky ne soit même pas capable de gérer les chauffages électriques (pourtant bien populaires en France !)…
Pas d’application mobile prévue non plus…
On se croirait en l’an 2000 !
(excepté pour l’aspiration des données bien sûr!)
Le 27/03/2018 à 14h58
Le 27/03/2018 à 15h04
Le 27/03/2018 à 23h53
Edit : post à supprimer (drole de doublon)
Le 28/03/2018 à 07h06
Malheureusement s’ils croient que Linky va réduire le truandage ils vont en être pour leur frais comme à chaque fois que l’on passe à une nouvelle génération de compteur. :-p
Pour le point deux, je parle de mon compteur actuel avant que je passe au linky… L’agent entre dans l’immeuble et a au rez de chaussée un point d’accès à la releve de tous les compteurs. Et il est très rapide.
Le 28/03/2018 à 07h10
et EDF?
parce que l’on vient de m’installer linky hier, et je m’en suis aperçu…..parce qu’il y a eu une coupure de courant!
(le compteur est sur le palier, donc dans les parties communes de l’immeuble)
Le 28/03/2018 à 07h15
Le 28/03/2018 à 07h38
Le 28/03/2018 à 08h03
Et pour compliquer et brouiller la grille tarifaire et faire payer plus cher.
Le 28/03/2018 à 08h34
précisément.
Les données intéressantes ne sont pas celles des foyers, mais les données agrégées de tout un cartier/ville/région.
Il n’est pas nécessaire pour les intervenants d’avoir une connaissance aussi poussée de la consommation d’un foyer.
Collecter ces données aussi près des utilisateurs est donc bel et bien non proportionné. Une collecte par cartier, ou par zone (suffisamment petite pour rationaliser la production et suffisamment grande pour garantir la vie privée) respecterait le principe de proportionnalité.
Le 28/03/2018 à 09h40
Le 28/03/2018 à 09h53
Le 28/03/2018 à 14h05
un écran noir consomme moins qu’un écran lumineux
Ça, c’est vrai avec un écran CRT. La différence pour un écran LCD est difficilement mesurable (surtout à l’échelle d’un réseau électrique domestique et tous les parasites relâchés dedans par les adapatateurs secteur des appareils électroniques qui fonctionnent en courant continu - dont les PC).
Surtout avec un relevé toutes les 30 minutes. À la limite, vu que l’heure du prélèvement est connue, on peut en déduire qu’un four ou qu’un sèche linge, voire qu’un vieux frigo est en route. Ou avec le gaz, l’heure de la douche, ou s’il fait froid. Perso, je peux voir ça dans mes relevés (Smart Meter au Royaum-Uni. D’ailleurs, ils ne se sont pas cassé la tête avec du CPL, le compteur de gaz vas de paire avec le compteur électrique, et ce dernier communique avec le vaisseau mère avec de la bonne vielle 3G/4G des familles).
Le 28/03/2018 à 15h08
Le 28/03/2018 à 16h28
la consommation de ton pâté de maison change également en fonction de tes habitudes entre T1 et T2, mais elles sont anonymisées dans la masse des autres habitudes de tes voisins entre T1 et T2, permettant ainsi aux fournisseurs de régler leur production sans piocher dans un flux de données qui peuvent vite devenir assez sensibles.
L’argument de la rationalisation n’est simplement pas absolu. Si l’objectif est louable, il ne faut pas oublier que même si justifiée par la loi, une atteinte à la vie privée doit être proportionnée, et la collecte minimisée aux seules données personnelles pertinentes.
Un suivi régulier par foyer de la consommation permet d’obtenir des données qui permettent de faire d’autres choses dont je ne vais pas discuter du caractère acceptable ou pas (des études plus précises pour la stratégie commerciale du producteur, du ciblage ou de l’incitation du consommateur à adopter un comportement particulier sont les premières choses qui me viennent à l’esprit) mais n’est pas absolument nécessaire à une rationalisation de la production d’énergie, ou alors très marginalement alors qu’il permet une atteinte relativement élevée à la vie privée.
Le 28/03/2018 à 17h07
Le 28/03/2018 à 18h11
Le 28/03/2018 à 18h12
C’est beau l’auto déclaration
Je ne vois pas en quoi cette compatibilité electromagnétique, qui porte sur l’émission de rayonnement et la non perturbation sur les autres équipements, a un lien avec envoyer un signal électrique, de fréquence allant de 20Hz et on va dire 5GHz, et d’amplitude allant de 0.1V à 220V, dans le fil d’alimentation.
Le genre de chose qu’on pourrait faire avec une alimentation (un exemple simple, ce qu’on trouve dans les labos de lycée)
Note : l’autre norme cité sur le lien Legrand ne parle que d’éviter de prendre un coup de jus… rien de plus…
Donc s’il y a ce genre de tests, merci de le sourcer.
Le 28/03/2018 à 18h24
Ce qui ne réponds toujours à la problématique de gestion de la production/consommation, ni à qui fait le relevé du super compteur.
Et btw, je me sens étrangement plus en sécurité de me faire fliquer par quelqu’un à 500km, que par quelqu’un dans le même immeuble…
Pour la seconde partie, c’était une boutade sur le commentaire auquel je répondais.
Le 29/03/2018 à 15h06
Le 29/03/2018 à 18h14
Le 30/03/2018 à 07h51
Le 30/03/2018 à 12h19
http://www.radiateur-electrique.org/fil-pilote-radiateur.php
Et aucun des génies de prestataire n’a pensé nécessaire de devoir passer en période HP (22h30, va falloir négocier le salaire), ou de basculer manuellement le compteur, pour vérifier la tête du signal émis (oscilloscope) ?